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Les Informations Agricoles Vendredi 22 décembre 2017 - HEBDO - 68 e Année - N° 2966 - Prix : 2,50 € Commission paritaire n° 0419 T 82968 - ISSN : 1149-3321 sommaire LES PRÉDATEURS Pac : Réactions après le texte de la Commission européenne .......................P. 2 Modef et Adraf rencontrent la Msa ....P. 3 Réunions de secteur FSA & FDJA ........P. 3 Portrait d'un kiwiculteur ................. P. 4 & 5 AG Copa-dax..................................................P. 6 Annonces ........................................................P. 7 Résultats économiques « palmipèdes » .............................................P. 8 édito Bonnes fêtes et meilleurs vœux de santé et de bonheur à tous Agenda des responsables Vendredi 15 décembre : Assemblée générale du CGA-Cégéré à 14 h à Pontonx. Bernard MARTIN. Vendredi 15 décembre : Rencontre Modef & Adraf avec la MSA à 15 h 30 à St Pierre du Mont. Serge MORA et Francis SIBERCHICOT. Lundi 18 décembre : Réunion de la commission « grand gibier » de la fédération des chasseurs à 9 h 30 à Pontonx. Frédéric LABATUT. Mardi 19 décembre : Réunion du comité d'orientation du pôle « Élevage » de la chambre à 14 h 30 à la maison de l'agriculture. Serge MORA et Laurent SAINT-AUBIN. Mercredi 20 décembre : Remise des prix du concours de jugement du bétail à 16 h au lycée agricole Hector Serres à Heugas. Michel MOTHES. Jeudi 21 décembre : Pot de départ de Maud (administrateurs FDJA et Alpad) à 20 h 30 à Pontonx. Vendredi 22 décembre : Participation aux jurys « projets professionnels » à partir de 9 h au lycée agricole de Mugron. Mélanie MARTIN. Vendredi 22 décembre : Réunion de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage à 9 h 30 à la DDTM à Mont de Marsan. Frédéric LABATUT. C omme chacun sait, les prédateurs sont ces animaux qui chassent et tuent pour se nourrir et aussi parfois par jeu. L'agriculteur et l'éleveur ont de tout temps lutté contre les prédateurs venus décimer leurs récoltes ou leurs animaux. Aujourd'hui, les éleveurs des zones montagneuses (mais aussi de plus en plus vers d'autres lieux comme la Lozère, l'Aveyron ou les Vosges) subissent des attaques de loups sur leurs troupeaux. Les attaques ont porté à plus de 10 000 le nombre de bêtes tuées cette année malgré un arsenal de mesures mises en œuvre (chien de défense, parc de nuit, présence de berger .... ). Cela ne suffisant pas, des écologistes avec l'aval de certains membres du gouvernement et d'associations de protection des animaux veulent porter à 500 le nombre de loups en France (contre 360 aujourd'hui). Face à cela, un collectif s'est créé. Il s'est baptisé L-113, en référence à un article du Code rural (alinéa 8) qui stipule que le gouvernement « doit assurer la pérennité des exploitations agricoles et du pastoralisme en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ». Ce collectif a publié une vidéo choc (consultable sur le site internet pleinchamp.com ou lafranceagricole.fr). Dans cette vidéo, on voit les images absolument insoutenables pour un éleveur digne de ce nom (et je pèse bien mes mots) des attaques de loups sur des ovins, des brebis gestantes, des veaux, des ânes. Ce collectif accuse Nicolas HULOT d'être le complice de ces souffrances animales en laissant les loups se multiplier. Aujourd'hui, le choix est simple : soit on laisse proliférer le loup et il en sera fini du pastoralisme (mais alors qui entretiendra la montagne pour les skieurs et randonneurs ?), soit l’État décide de réguler cette population de loups permettant aux éleveurs de retrouver une certaine sérénité. Il est inadmissible de laisser s'envenimer une situation pareille (qui coûte déjà plus de 20 millions d'euros à l’État) car beaucoup d'éleveurs sont à bout de nerfs devant de tels dégâts. Mais la prédation ne se limite pas au seul règne animal, d'ailleurs ne dit-on pas que « L'homme est un loup pour l'homme » ? Nous en avons l'illustration parfaite dans le cadre des négociations commerciales qui viennent de s'ouvrir entre l'agroalimentaire et la grande distribution. Coop de France se plaint de la pression exercée sur les fournisseurs pour obtenir les prix les plus bas possibles. Or, souvenons-nous, en novembre, les représentants des agriculteurs, de l'agroalimentaire et de la grande distribution (dont M. LECLERC) ont signé une « charte de bonne conduite » pour des négociations commerciales loyales à la suite d'engagements pris lors des états généraux de l'alimentation. Le ministre de l'Agriculture avait conclu en disant que cette charte constituait un engagement politique et moral. Visiblement, cet engagement a été vite oublié car le directeur de Coop de France dénonce déjà le caractère « extrêmement violent » de certaines enseignes dans ces négociations. Au travers de ces deux exemples, nous voyons bien que seule une loi peut permettre de protéger les plus faibles. Aujourd'hui, beaucoup s'accordent pour dire que l’agriculture ne peut résister à de nouvelles attaques (au sens propre comme au figuré). Il faut agir vite car comme disait Henri LACORDAIRE : « Entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ». Sur ce, bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous. Serge MORA, président du Modef des Landes Le prochain numéro des Infos sera dans votre boîte aux lettres, vers le 5 janvier 2018

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Les InformationsAgricoles

Vendredi 22 décembre 2017 - HEBDO - 68e Année - N° 2966 - Prix : 2,50 €Commission paritaire n° 0419 T 82968 - ISSN : 1149-3321

sommaire

LES PRÉDATEURS

Pac : Réactions après le texte de la Commission européenne .......................P. 2

Modef et Adraf rencontrent la Msa ....P. 3 Réunions de secteur FSA & FDJA ........P. 3

Portrait d'un kiwiculteur .................P. 4 & 5

AG Copa-dax ..................................................P. 6

Annonces ........................................................P. 7

Résultats économiques « palmipèdes » .............................................P. 8

édit

o

Bonnes fêteset meilleurs vœux

de santé et de bonheurà tous

Agenda des responsablesVendredi 15 décembre : Assemblée générale du CGA-Cégéré à 14 h à Pontonx. Bernard MARTIN.Vendredi 15 décembre : Rencontre Modef & Adraf avec la MSA à 15 h 30 à St Pierre du Mont. Serge MORA et Francis SIBERCHICOT.Lundi 18 décembre : Réunion de la commission « grand gibier » de la fédération des chasseurs à 9 h 30 à Pontonx. Frédéric LABATUT.Mardi 19 décembre : Réunion du comité d'orientation du pôle « Élevage » de la chambre à 14 h 30 à la maison de l'agriculture. Serge MORA et Laurent SAINT-AUBIN.Mercredi 20 décembre : Remise des prix du concours de jugement du bétail à 16 h au lycée agricole Hector Serres à Heugas. Michel MOTHES.Jeudi 21 décembre : Pot de départ de Maud (administrateurs FDJA et Alpad) à 20 h 30 à Pontonx.Vendredi 22 décembre : Participation aux jurys « projets professionnels » à partir de 9 h au lycée agricole de Mugron. Mélanie MARTIN.Vendredi 22 décembre : Réunion de la commission départementale de la chasse et de la faune sauvage à 9 h 30 à la DDTM à Mont de Marsan. Frédéric LABATUT.

Comme chacun sait, les prédateurs sont ces animaux qui chassent et tuent pour se nourrir et aussi parfois par jeu. L'agriculteur et l'éleveur ont de tout temps lutté contre les prédateurs venus décimer leurs récoltes ou leurs animaux.

Aujourd'hui, les éleveurs des zones montagneuses (mais aussi de plus en plus vers d'autres lieux comme la Lozère, l'Aveyron ou les Vosges) subissent des attaques de loups sur leurs troupeaux.Les attaques ont porté à plus de 10 000 le nombre de bêtes tuées cette année malgré un arsenal de mesures mises en œuvre (chien de défense, parc de nuit, présence de berger....). Cela ne suffisant pas, des écologistes avec l'aval de certains membres du gouvernement et d'associations de protection des animaux veulent porter à 500 le nombre de loups en France (contre 360 aujourd'hui).Face à cela, un collectif s'est créé. Il s'est baptisé L-113, en référence à un article du Code rural (alinéa 8) qui stipule que le gouvernement « doit assurer la pérennité des exploitations agricoles et du pastoralisme en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque ». Ce collectif a publié une vidéo choc (consultable sur le site internet pleinchamp.com ou lafranceagricole.fr). Dans cette vidéo, on voit les images absolument insoutenables pour un éleveur digne de ce nom (et je pèse bien mes mots) des attaques de loups sur des ovins, des brebis gestantes, des veaux, des ânes. Ce collectif accuse Nicolas HULOT d'être le complice de ces souffrances animales en laissant les loups se multiplier.Aujourd'hui, le choix est simple : soit on laisse proliférer le loup et il en sera fini du pastoralisme (mais alors qui entretiendra la montagne pour les skieurs et randonneurs ?), soit l’État décide de réguler cette population de loups permettant aux éleveurs de retrouver une certaine sérénité. Il est inadmissible de laisser s'envenimer une situation pareille (qui coûte déjà plus de 20 millions d'euros à l’État) car beaucoup d'éleveurs sont à bout de nerfs devant de tels dégâts.Mais la prédation ne se limite pas au seul règne animal, d'ailleurs ne dit-on pas que « L'homme est un loup pour l'homme » ?Nous en avons l'illustration parfaite dans le cadre des négociations commerciales qui viennent de s'ouvrir entre l'agroalimentaire et la grande distribution.Coop de France se plaint de la pression exercée sur les fournisseurs pour obtenir les prix les plus bas possibles. Or, souvenons-nous, en novembre, les représentants des agriculteurs, de l'agroalimentaire et de la grande distribution (dont M. LECLERC) ont signé une « charte de bonne conduite » pour des négociations commerciales loyales à la suite d'engagements pris lors des états généraux de l'alimentation.Le ministre de l'Agriculture avait conclu en disant que cette charte constituait un engagement politique et moral.Visiblement, cet engagement a été vite oublié car le directeur de Coop de France dénonce déjà le caractère « extrêmement violent » de certaines enseignes dans ces négociations.Au travers de ces deux exemples, nous voyons bien que seule une loi peut permettre de protéger les plus faibles. Aujourd'hui, beaucoup s'accordent pour dire que l’agriculture ne peut résister à de nouvelles attaques (au sens propre comme au figuré). Il faut agir vite car comme disait Henri LACORDAIRE : « Entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».Sur ce, bonnes fêtes de fin d'année à toutes et tous.

Serge MORA, président du Modef des Landes

Le prochain numérodes Infos sera dans

votre boîte aux lettres,vers le 5 janvier 2018

Vendredi 10 août 2012 - N° 2709

2 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Pac post 2020RÉACTIONS APRÈS LES ORIENTATIONS DE LA COMMISSIONIl y a 15 jours, dans nos colonnes, nous avons rendu compte des orientations publiées par la Commission européenne en vue de la révision de la Pac de l’après 2020. Aujourd’hui, nous revenons sur les réactions que cette communication a suscitées. Dans notre petit tour d’horizon, la proposition de co-financement des aides du premier pilier de la Pac de la Commission européenne fait l’unanimité contre elle. En revanche, si tous relèvent la faiblesse du volet économique, il est évident que les attentes diffèrent selon les auteurs.

HORIZONen bref. . .

SUBSIDIARITÉ/RENATIONALISATIONLa critique la plus largement exprimée est le risque de renationalisation de la Pac. Dans un communiqué commun, l’AGPB, AGPM, CGB (betteraves) et la FOP expliquent ne pouvoir « accepter cette véritable renationalisation pour deux raisons principales » : cela « se traduira nécessairement par des distorsions de concurrence aggravées au sein de l’Europe » et cela « peut entraîner de réelles disparités1 entre les producteurs français en fonction des choix faits au niveau régional ou national ». « Ces difficultés », poursuivent les organisations des grandes cultures, « pourraient s’avérer irrémédiables pour les producteurs de grandes cultures déjà confrontés à des contraintes plus fortes et à des soutiens plus faibles qui pénalisent lourdement leur compétitivité ».

Guillaume Cros, rapporteur sur le PAC au CdR

Le comité européen des régions (CdR) et l’eurodéputé Éric ANDRIEU rejettent eux-aussi l’idée d’un cofinancement du premier pilier de la Pac qui pèserait sur les budgets des régions et défavoriseraient les États les plus pauvres.Éric ANDRIEU estime que « les plans stratégiques nationaux pour la Pac rassemblant les aides du 1er et du 2nd piliers apporteront plus de cohérence et une plus grande marge de manœuvre aux États membres et aux acteurs sur le terrain ».LE GRAND ABSENTDe même, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer le manque d’ambition en matière économique. Cependant, à travers les prises de positions se profilent des attentes très différentes.Le quatuor AGPB, AGPM, CGB et FOP réclame purement et simplement : « À marché unique, règles uniques ! ». Sur le plan économique, Coop de France qualifie les propositions de la Commission européenne de « timides », alors que « les grandes puissances économiques se sont toutes dotées d’instruments au service de la compétitivité de leur secteur agricole et agroalimentaire ». Coop de France revendique notamment « de véritables outils de gestion des aléas ».Le plus critique est l’eurodéputé du Sud-Ouest qui analyse que « l’on change de méthode mais pas d’orientation ! » et que « La Commission continue de privilégier

sa politique de libre-échange avec une agriculture intensive orientée vers les marchés à l’export alors que les agriculteurs attendent une plus grande stabilité du secteur et des prix rémunérateurs ».Guillaume CROS, rapporteur de l’avis sur la Pac du CdR est sur la même longueur d’ondes. « Il nous faut donc (Ndlr : pour que le marché rémunère les agriculteurs) réguler les marchés agricoles, non seulement pour prévenir les crises sectorielles mais aussi parce que cela coûte beaucoup moins cher que d’intervenir a posteriori ».ET LE COMMERCE INTERNATIONALL’AGPB, AGPM, CGB et FOP ont le sentiment que leur « contribution majeure tant à la puissance et au rayonnement international de la France » est niée par les orientations de la Commission européenne.De son côté, après la communication de la Commission, le CdR a jugé utile de réitérer « une recommandation forte », à savoir que « l’UE doit peser au niveau international pour modifier les règles actuelles du commerce international agricoles et garantir des conditions d’équité dans les accords commerciaux conclus avec les pays tiers. La priorité doit être donnée aux agricultures familiales axées sur les marchés locaux et régionaux et aux circuits courts ».Éric ANDRIEU, qui y voit un autre intérêt majeur, plaide également en ce sens : « S’il est vrai que la Pac doit prendre, à terme, une part plus grande dans la prévention du phénomène migratoire, elle doit le faire en s’attaquant à la racine, par davantage de coopération et en favorisant un nouvel ordre multilatéral, plus juste, qui rétablisse l’autonomie alimentaire de chaque région du monde. La future Pac n’a pas vocation à nourrir 9 milliards d’individus à l’horizon 2050 ».CHANGER DE LOGICIELEn réponse aux hypothèses de rééquilibrage des aides directes émises par la Commission, le CdR se prononce en faveur d’un plafonnement et d’une modulation en tenant compte des actifs sur l’exploitation.Par ailleurs, Guillaume CROS estime qu’il faut « cesser de faire de l’environnement un lieu de bataille entre agriculteurs et environnementalistes. Les enjeux de sûreté alimentaire, de santé publique, de biodiversité, de ressources hydriques, de fertilité des sols et de changement climatique sont les mêmes pour tous ». Aussi, le CdR recommande un renforcement des mesures bénéfiques au climat et à l’environnement telles que les rotations de cultures, les ZIE sans produits phytos….1 – Comme si les disparités n’existaient pas actuellement.2 – Lire l’avis du CdR sur la Pac post 2020 dans les Infos agricoles datées du 15/09/2017 (n°2953).

GlyphosateSI MACRON VEUT ALLER AU BOUT !En marge du Conseil européen des 14-15 décembre réunissant les 28 chefs d’État et de Gouvernement, Emmanuel MACRON envisagerait de proposer une « coopération renforcée » sur le glyphosate. Éric ANDRIEU, porte-parole des eurodéputés sociaux-démocrates à l’Agriculture l’invite plutôt à former un recours en annulation du renouvellement de l’autorisation du glyphosate.UNE MAUVAISE IDÉE« Le Président de la République française évoque un rapprochement avec l’Italie, l’Allemagne et la Belgique mais quid de l’Espagne, de la Pologne, de la Roumanie et consorts qui pourraient continuer d’utiliser cette molécule ? », fait remarquer l’eurodéputé.Outre le fait que cette piste ne tient pas la route légalement1, selon Éric ANDRIEU, cette proposition n’est pas bonne, ni pour les agriculteurs, ni pour les consommateurs.SAISIR LA COUR DE JUSTICEToutefois, si Emmanuel MACRON veut être logique avec lui-même et aller au bout de sa démarche, il pourrait faire en sorte que la France saisisse la Cour de justice européenne pour obtenir l’annulation du renouvellement de l’autorisation.En effet, sur la base de l’analyse juridique d’Olivier de SCHUTTER2, au nom du principe de précaution, des eurodéputés de trois groupes politiques différents ont commencé à interpeller la commission des affaires juridiques du Parlement européen, première étape du processus qui pourrait mener le Parlement à saisir lui-même la Cour de justice de l’UE.Mais la Cour européenne peut tout aussi bien être saisie par un état membre… EN SAVOIR PLUS

Voir la page internet suite à l’interview d’Olivier De SCHUTTER sur RTBF (Radio télé belge) à : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_olivier-de-schutter-ucl-sur-le-glyphosate-la-sante-des-europeens-est-en-danger?id=97870711 - Pour rappel, une coopération renforcée ne peut pas porter atteinte au marché intérieur, ni provoquer de distorsions de concurrence.2 - Ancien rapporteur de l'ONU sur le droit à l'alimentation et professeur de droit en Belgique.

2 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

LES INFORMATIONS AGRICOLESL’HEBDOMADAIRE AGRICOLE ET RURAL DU SUD-OUEST

N° 86 - avenue Cronstadt - B.P. 607 - 40006 Mont-de-Marsan CedexTél. 05 58 75 02 51

e-mail : [email protected] paritaire n° 0419 T 82968 - N° ISSN : 1149-3321

Directeur de Publication : M. Serge MORAHebdomadaire édité par la SARL

“LES INFORMATIONS AGRICOLES”Créée le 22 février 1971 pour une durée de 99 ans au capital de 300 €

N° Registre du Commerce : 07640522599445 71 B 17Représentant légal M. Serge MORA

Associé principalFédération des Syndicats Agricoles MODEF des Landes

Abonnement 1 an : 85 €C.C.P. Bordeaux 312438 A

Régie publicitaire locale et régionaleAu bureau du journal Tél. 05 58 75 02 51

Impression : LACOSTE - ROQUE - Mt-de-MarsanDépôt légal à parution

AdrafCONVENTION AVEC GROUPAMA D'OCLe vendredi 8 décembre, une convention a été signée entre l'Association départementale (Landes) des retraité.e.s agricoles de France et Groupama Oc. Elle formalise un partenariat qui vise à mettre à la disposition des adhérents de l'ADRAF des Landes une gamme complète d'assurances. Les personnes intéressées par l'offre bénéficient d'une réduction.RONDEMENT MENÉEL'affaire a été rondement menée.Fin août, le conseil d'administration de l'Adraf décide de contacter Groupama d'Oc afin de pouvoir mettre à disposition de ses adhérents le meilleur rapport qualité/prix en assurances.Début octobre, Groupama propose un partenariat sur la base de ce que l’assureur pratique d'ores et déjà avec d'autres associations. Le 8 décembre, Francis SIBERCHICOT (président) et Claude BIREMONT (secrétaire) signaient la convention.DES ACTIONS D'INFORMATIONDans ce cadre, Groupama et l'ADRAF s'engagent à mettre en commun leurs compétences et moyens respectifs pour organiser des réunions d'information relatives à la prévention (automobile, santé...). Cette action de sensibilisation est collective.UNE ANALYSE PERSONNALISÉEPuis, à titre individuel, les adhérents qui le souhaitent peuvent bénéficier d'une analyse de risque personnalisée.Une réduction est accordée sur la cotisation complémentaire santé aux adhérents de l'Adraf qui sont assurés complets à Groupama d'Oc.

PratiquePRIX FERMAGES 2017Concrètement, pour calculer le fermage d’un bail en cours (terres et bâtiments) :

Montant du fermage 2017 =

Montant du fermage 2016 X 0,9698Pour calculer le montant du loyer d'une maison d'habitation (loyer séparé) :

Montant du loyer 2017=

Montant loyer habitation 2016 X 1,0075

Mille vœux de bonne année 2018...

Les Informations agricoles et le Modef des Landes vous souhaitent de passer d’agréables fêtes de fin d'année. Ils vous adressent leurs meilleurs vœux de santé et de réussite dans vos projets et plus particulièrement ceux qui contribuent à faire avancer l'intérêt général, une belle ambition en soi...

3Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Modef & AdrafUNE PROCÉDURE RÉGLEMENTAIRE ET NATIONALESuite à leur demande, le vendredi 15 décembre, Chantal GONTHIER, présidente de la MSA Sud-Aquitaine et Marc HÉLIÈS, directeur ont reçu une délégation Modef et Adraf des Landes pour évoquer la question du trop versé par la CCMSA à 22 % des retraités agricoles des Landes et des Pyrénées Atlantiques (près de 28 % concernés à l'échelle nationale). L'erreur étant nationale, la procédure de récupération est également nationale. Les personnes concernées ont forcément des revenus modestes (75 % du Smic net soit 864 €/mois). Elles peuvent donc solliciter une remise gracieuse1 dans les 2 mois ou un échelonnement des remboursements.

LA DÉLÉGATIONLa délégation était composée de (g à d) Raymond PÉDEBOSCQ (élu Msa du Modef), Francis SIBERCHICOT (président de l'Adraf), Serge MORA (président du Modef), Philippe LACAVE (secrétaire général du Modef) et Bernard DABADIE (1er vice-président de l'ADRAF).RÉGLEMENTAIREDans cette affaire, la MSA Sud-Aquitaine se dit impuissante. La mesure de revalorisation est gérée par un logiciel national. L'erreur émane de la caisse centrale MSA et a une ampleur nationale (260 000 retraité.e.s concernés au total).C'est encore la CCMSA qui a décidé de récupérer en 4 mois les sommes trop versées avec toutefois l'obligation de ne pas retenir plus de 15 % de la pension (retraite de base + complémentaire).« À la MSA, nous avons voulu informer les adhérents. Mais, il faut savoir qu'à la Sécurité sociale, un trop perçu aurait été retenu le mois d'après sans la moindre information ! », a fait valoir Chantal GONTHIER.LA PROCÉDUREN'ayant pas la main, les responsables de la caisse Sud-Aquitaine ont informé la délégation Modef et Adraf de la procédure de droit commun.Pour une demande d'échelonnement, il suffit d'envoyer une demande d'étalement à la Présidente de la MSA. Elle sera instruite administrativement. Ici, la commission de

recours amiable n'est pas compétente. Pour une demande de remise gracieuse totale ou partielle, l'adhérent doit saisir la commission de recours amiable (CRA). La décision est prise en fonction de la situation individuelle. Afin que les demandes soient traitées rapidement, une réunion de la CRA sera programmée en janvier 2018.Cependant, les deux démarches n'ayant pas été explicitées dans le courrier aux adhérents, la MSA réorientera elle-même les demandes dans les circuits de traitement appropriés.PAS DE PRÉCIPITATION !Un courrier d'information envoyé tardivement (fin novembre) par la MSA, une retenue déjà programmée dès le 9 décembre et une petite phrase invitant à anticiper les remboursements pour « neutraliser les impacts fiscaux » : ces 3 éléments conjugués font que, d'ores et déjà, plus de 600 retraité.e.s des Landes et des Pyrénées-Atlantiques ont prévu de tout rembourser avant la fin de l'année.La caisse nationale MSA a négocié sans succès auprès des impôts de pouvoir leur transmettre les sommes corrigées afin que le montant pré-rempli dans la déclaration des revenus 2017 ne soit pas artificiellement gonflé de l'erreur MSA.Le contribuable étant en réalité le seul responsable de la déclaration, l'Adraf et le Modef invitent les retraités à corriger eux-même le montant des retraites pour éviter de perdre de manière injustifiée des droits sociaux ou des exonérations fiscales. Nous reviendrons le moment venu (mai 2018) sur ce point.Inutile donc de faire du zèle pour rembourser rapidement. Les personnes concernées ne doivent pas hésiter à faire valoir leur situation pour obtenir une remise ou, a minima, un étalement.1 – Un modèle de courrier de recours amiable est consultable sur le site du Modef des Landes : www.modef40.fr

Toutes les réunions auront lieu entre 20 h et 22 h 15. Chacun peut choisir de participer à la réunion dont la date et le lieu lui conviennent le mieux. D’autres réunions seront fixées ultérieurement pour les secteurs de Montfort-Amou et l’Est du département.

Date Lieu Unions cantonales

Jeudi 11 janvier Sainte Marie de GossePlace de la mairie

St Martin de Seignanx, St Vincent de Tyrosse, Soustons

Jeudi 18 janvier Doazit Près de la salle polyvalente Hagetmau, Mugron, Saint-Sever

Mardi 30 janvier MissonSalle des fêtes de la mairie Dax, Peyrehorade, Pouillon

Jeudi 1er février TartasSalle du 3e âge Labrit, Mont de Marsan, Morcenx, Tartas Est et Ouest

actual ité syndicaleen bref. . .

3Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Réunions syndicalesEN AMONT DU CONGRÈS DU 23 FÉVRIERLes premières réunions syndicales décentralisées d'avant le congrès FSA & FDJA-Modef sont programmées. Ces réunions sont ouvertes aux agriculteurs adhérents ou sympathisants.

Coup de projecteur

4 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Kiwiculteur« C'EST LA PRODUCTION DE KIWIS QUI NOUS FAIT VIVRE ! »Agricole oblige, votre hebdomadaire essaie de suivre les saisons. D'où le reportage de cette semaine chez des kiwiculteurs à Hastingues. Didier et Christophe LAFOURCADE ont une ferme à deux pas de l'abbaye d'Arthous. Descendants de métayers, Didier (55 ans) et son fils (30 ans) travaillent ensemble au sein de l'Earl LAFOURCADE. À travers son récit, Didier aborde comment une toute petite métairie, malgré plusieurs séries d'embûches, a grandi et s'est adaptée pour être toujours bien présente. « Bien que nous ayons galéré à cause des intempéries et des crises du marché, si on n'avait pas saisi l'opportunité de cultiver des kiwis, je pense que notre ferme n'existerait plus ! », résume-t-il.

DE L'ABBAYE À 300 MÈTRES« Mes arrières grands-parents sont nés dans l'abbaye d'Arthous. Ils faisaient partie des quatre familles de métayers qui vivaient dans l'édifice, transformé à l'époque en autant de fermes par la baronne, sa propriétaire », raconte Didier LAFOURCADE.Puis, dans les années 50, son grand-père a acheté la ferme qui était juste de l'autre côté de la route.Didier LAFOURCADE se souvient qu'au début son père n'exploitait que 6 à 7 ha. Il a pu agrandir l'exploitation à l’occasion des défrichements et du remembrement. Hastingues fut l'une des premières communes du département à être remembrée.Pour vivre sur 20 à 25 ha, ses parents gavaient des canards et faisaient des conserves. À plusieurs reprises, pour dégager un revenu suffisant, la famille s'est lancée dans différentes productions : le maïs-semence pendant 5 à 6 ans, le porc en plein air. Ces productions ont également permis d'attendre que les premiers kiwis, plantés en 1983, arrivent en pleine production.LES PREMIÈRES PLANTATIONS« À l'époque, on balbutiait et on ne savait pas encore très bien quels terrains étaient les plus propices », précise le kiwiculteur. Aussi, le premier verger de 3 ha a été implanté sur une parcelle à proximité de la ferme, mais sur des sols très humides. Dans les années qui suivirent, il a subi une série d'inondations et, en 1985, la neige !Les premières récoltes ont régulièrement été pénalisées par les aléas climatiques. Ce n'est véritablement qu'à partir de 1989 que les rendements furent conformes aux attentes.« Et, en 1992, nous avons traversé une grosse crise. Avec la dévaluation de la lire, les kiwis italiens ont fait chuter les prix. Cette même année, les producteurs d'ici avaient dû rendre l'argent qu'ils avaient tiré de leurs ventes pour sauver la coopérative », se remémore l'agriculteur apporteur à la coopérative de Labatut (devenu Scaap Kiwifruits de France depuis).RÉSILIENT AVANT L'HEURELe concept de résilience est très à la mode aujourd'hui. Cependant, comme les

LAFOURCADE, cela fait bien longtemps que des exploitations landaises le pratique. « Pour les plantations, nous avons toujours fait le maximum par nous-mêmes. Nous avons fabriqué les piquets, installé la structure du verger... Nous utilisons la matière première existante sur l'exploitation (les bois) », explique-t-il.Heureusement que les investissements ont été ainsi contenus. Car, ayant encore collectivement beaucoup à apprendre sur la conduite des actinidias, étant soumis à une météo et à des cours du marché capricieux, les premières années furent en dents de scie.Et, avec du recul, Didier se félicite de ne pas avoir suivi à 100 % toutes les préconisations d'investissement. Dans les premières années, certains étaient persuadés que les prix élevés de l'époque se maintiendraient durablement. La suite a donné raison aux plus prudents.LA PHASE DES APPRENTISSAGES« Après 1992, nous sommes revenus sur des prix plus rémunérateurs et une meilleure maîtrise technique », relate Didier LAFOURCADE.Il se souvient avoir commencé avec des T-barres à 3 fils. Puis, sont venues les structures à 5 fils. Les techniques ont beaucoup évolué et l'accompagnement des producteurs s'est renforcé. Par exemple, par l'éclaircissage, on a cherché à sélectionner les plus beaux fruits. La protection du vent a significativement amélioré les rendements. En irrigation, à l'aide de sondes, on mesure plus précisément l'humidité présente dans différentes couches pour piloter les apports d'eau, etc.La coopérative (Scaap Kiwifruits de France) s'est développée, le marché du kiwi s'est structuré et, avec l'euro, finies les perturbations à cause des dévaluations de la monnaie italienne.Dans ce contexte plus stabilisé, en 1999, Didier plante 2,20 ha de Hayward supplémentaires. Cette tranche est associée à un projet plus vaste, réalisé en concertation avec un voisin. L'installation d'irrigation (pompage dans le gave et 1,5 km de canalisation) est calibrée pour les deux vergers réunis.ENTRÉE DE L'ARGUTAEn 2010, un hectare de kiwaïs (Arguta) et un demi-hectare de Hayward (dans le prolongement) sont implantés à l'occasion de l'installation sur la ferme familiale de Christophe, le fils de Didier et Françoise (infirmière).« L'implantation s'est effectuée assez lentement. Ce n'est que cette année que

L'exploitationKIWIS EN INTERACTION AVEC LE RESTEMême si les actinidias représentent la production essentielle dans l'exploitation, les interactions entre les diverses activités ne sauraient être négligées. Et, dans leur manière de conduire la gestion de leur ferme, Didier et Christophe cherchent à faire jouer au mieux les complémentarités.33 HA DE SAUL'exploitation a une SAU de 33 ha et un troupeau de Blondes d'Aquitaine.L'assolement se répartit ainsi : 5,20 ha de kiwis (1,5 ha qui reste de la plantation de 1983, 2,2 ha de 1999 et 1,5 ha de 2010 dont 1 ha en Arguta), 13,5 ha de prairies, 2,5 ha de luzerne, 6 ha d'avoine, 3,6 ha de maïs et 2,2 ha de triticale.« Depuis que le maïs ne rapporte plus grand chose, nous cultivons de l'avoine et du triticale, ce dernier s'avère plus résistant », déclare Didier. Les productions végétales servent prioritairement à nourrir les animaux. Seuls les minéraux sont achetés à l'extérieur.LA PLACE DU TROUPEAULe rôle du troupeau de Blondes d'Aquitaine a évolué dans le temps.Jusque dans les années 2013, il comptait une trentaine de mères. Mais depuis, les agriculteurs ont décapitalisé. Le troupeau a servi de « banque » pour justement pouvoir réinvestir dans les kiwis après les deux hivers exécrables 2012 et 2013.« Actuellement, nous sommes en train de le reconstituer par croissance interne. Nous gardons tous les produits pour les élever », complète Didier.Pour l'instant, une seule parcelle du verger de kiwis reçoit du fumier. La coopérative y assure un suivi des apports azotés.LE BIOPuis Didier a expliqué le pourquoi de la conversion en bio : « Cela fait 8 ans que nous n'utilisons plus de désherbants mais un broyeur satellite qui fauche sous le rang des kiwis. Nous n'étions pas loin du bio. Il restait à franchir le pas. En bio, les prix se tiennent mieux, ils sont moins sujets aux fluctuations. Nous nous sommes dit qu'au lieu de viser le volume, nous allions cultiver différemment pour chercher des prix plus stables ».Selon lui, le travail est différent mais le bio n'exige pas nécessairement plus d'heures de travail.EN MOUVEMENT PERMANENTTout comme pendant les touts débuts de la culture des kiwis, l'acquisition d'informations techniques permet de bénéficier de l'expérience d'autres producteurs. « Sur le secteur, nous sommes une poignée de producteurs intéressés par le bio. Il existe aussi des kiwiculteurs espagnols qui pratiquent depuis plus longtemps. Nous avons prévu de nous rapprocher pour échanger », signale Didier qui, par ailleurs, est aussi administrateur de la coopérative Scaap kiwifruits de France.

en bref. . .

Coup de projecteur en bref. . .KiwisVERGERS ET PRODUCTIONSurfaces en production et tonnage produit en 2016 :

Surface (ha)

Production (milliers T)

Lot-et-Garonne 850 15,3Landes 700 12,5Pyrénées-Atlantiques 345 6,1Gironde 85 1,6Charente-Maritime 64 1,2Dordogne 35 0,6Nouvelle Aquitaine 2086 37,4N-A/France (%) 55 % 57,5 %

Source : Agreste N-A

5Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

StatistiquesL’ARBORICULTURE FRUITIÈRE EN NOUVELLE-AQUITAINEAgreste Nouvelle-Aquitaine1 a mis à jour la fiche de la filière arboriculture fruitière régionale en septembre dernier. Avec 20 % des surfaces nationales, la Nouvelle-Aquitaine se place au premier rang. Les 3 départements du Lot-et-Garonne, de la Dordogne et de la Corrèze totalisent à eux seuls près de 80 % du verger régional. La région pèse également 20 % du volume de la production fruitière nationale.

LE VERGER NÉO-AQUITAINLes vergers occupent 34 200 ha en 2016, soit 0,8 % de la SAU régionale. Toutes espèces confondues, les cultures fruitières de la Nouvelle-Aquitaine représentent donc 20 % des surfaces nationales. Ainsi, la Nouvelle-Aquitaine est la première région en surfaces devant l’Occitanie et Provence-Côte d’Azur (19 % chacune).Contrairement à la tendance nationale qui voit ses surfaces fruitières se contracter très sensiblement (-16%), le verger néo-aquitain s’étend. Entre 2000 et 2016, les surfaces arboricoles progressent de 13 %. La progression du verger régional est portée par le développement des fruits à coque dont les surfaces ont doublé entre 2000 et 2016.EXPLOITATIONS ET MAIN D’ŒUVREEn Nouvelle-Aquitaine, en 2010 (recensement agricole) 5 700 exploitations détenaient des vergers. 43 % d’entre elles étaient spécialisées en arboriculture (production fruitière totalise les 2/3 de leur activité) et exploitaient 67 % des surfaces fruitières.

Ces exploitations emploient près de 6 000 UTA (Temps de travail d’un actif occupé à temps plein pendant un an), soit 2,3 UTA en moyenne par exploitation concernée. C’est 50 % de plus que la moyenne observée dans l’ensemble des exploitations régionales.L’emploi familial pèse 2 220 UTA et la main d’œuvre extérieure 3 476.Dans les Landes, on dénombre 120 exploitations en 2016. Les 167 UTA totales se décomposent en 96 emplois familiaux, 18 salariés permanents (hors famille), 52 salariés saisonniers et occasionnels et 1 personnel en Cuma ou ETA.FOCUS SUR LES KIWISLe verger comprend 2 000 ha en production dont plus de la moitié est localisé dans les vallées des gaves de l’Adour et 40 % en Lot-et-Garonne.Sur la période 2000-2016, le verger de kiwis reste relativement stable.1 – Fiche en ligne sur le site de la Draaf Nouvelle-Aquitaine :

http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/AgresteNA_FicheFiliereArboFruitiere_cle068f13.pdf

Le site Internet de la MSA évolue Les grandes nouveautés concernent la navigation, l’accès aux services en ligne et la possibilité de consulter le site Internet depuis un smartphone ou une tablette.

La navigation est facilitéeLe site propose un menu qui distingue les particuliers, les exploitants et les employeurs. Il suffit d’un clic pour visualiser l'ensemble des thématiques proposées pour chaque profil.Par ailleurs, pour rechercher une information ou un service, le moteur de recherche du site est positionné dans le menu présent sur toutes les pages du site.L’accès aux services en ligne de « Mon espace privé » est simplifiéLes services de « Mon espace privé » sont classés par catégorie :• Pour les particuliers : famille-logement

/ santé-invalidité / retraite / RSA-prime d’activité / handicap

• Pour les employeurs : attestations-exploitation (relevé parcellaire) / TESA / DSN-DPAE / Factures et règlements / Accidents du travail

• Pour les exploitants : attestations exploitation / Factures et règlements / Accidents du travail.

La rubrique « Contacts » regroupe maintenant tous les services utiles pour dialoguer avec sa MSA (messagerie sécurisée, envoi de documents, coordonnées…).Le site est adapté aux nouveaux usages en mobilitéLe nouveau site de la MSA prend en compte les habitudes de navigation des internautes et s’adapte dorénavant aux différents écrans utilisés : ordinateur, tablette et smartphone.Ainsi, les contenus sont redimensionnables et le menu est adapté pour le mobile.

MSA Sud Aquitaine

nous avons notre première pleine récolte », témoigne Didier.Bien que de la même souche, l'Arguta est un petit fruit, appelé aussi baby kiwi. Pour Didier et Christophe, cette diversification variétale avait un double avantage : mieux étaler le travail dans l'année car l'Arguta se récolte en août et faire rentrer de la trésorerie plus tôt pour financer la récolte des Hayward.MAUVAISE PASSEAprès une période de 10 années plus favorable, Didier LAFOURCADE qualifie les hivers 2012 et 2013 de « catastrophiques » : le premier verger planté subit à nouveau 3 inondations, des pieds crèvent...Le niveau de récolte est passé d'une centaine de tonnes habituellement à 35 tonnes en 2013. « Ce fut une période très dure. Malgré tout, dans la foulée, nous avons arraché les arbres qui étaient morts, drainé la parcelle et replanté... Aujourd'hui, je peux dire que cette réaction immédiate a été salutaire. Car, notre exploitation dépend essentiellement de la production des kiwis », analyse Didier.ON MODÈLE L'ARBREDidier et Christophe effectuent le maximum du travail en verger. Les 5,20 ha les occupent bien. Il y a toujours quelque chose à faire, surtout en entretien dans le plus ancien. Ils font appel à de la main d’œuvre extérieure uniquement pour éclaircir (car la « fenêtre » est courte) et pour la récolte.« Nous aimons le travail dans le verger : moduler l'arbre, chercher à obtenir de beaux calibres, récolter.... On ne taille pas du tout l'Arguta comme l'Hayward. En Hayward, on garde principalement les belles cannes et pour l'Arguta on privilégie des petites. Nous

y passons beaucoup de temps mais c'est intéressant », commente Didier.De plus, les kiwiculteurs ont gagné en confort de travail : la hauteur des nouvelles plantations est plus adaptée, les sécateurs électriques ont apporté de meilleures conditions de travail, on attache avec des clips...ENCORE FAMILIALL'exploitation étant située à deux pas de l'Abbaye d'Arthous, le père de Didier avait crée un camping à la ferme. En zone inondable, l'activité de camping a été abandonnée, mais les sanitaires servent aux saisonniers venus de loin pour la récolte.« Ce sont des jeunes habitués aux travaux saisonniers qui ont souvent entre 20 et 35 ans. Ils veulent gagner leur vie. Souvent, ils arrivent des vendanges en Champagne ou du ramassage des pommes en Anjou. La plupart a des camions bien équipés », décrit l'agriculteur.En prolongeant la conversation, Didier lâche que l'ambiance est restée familiale : « Le midi, on mange tous ensemble à la maison. C'est convivial. Quand le temps est humide, on fait sécher les tenues autour du feu. Et on repart ensemble au chantier. On essaie de les bichonner. Du coup, ils reviennent d'une année sur l'autre », poursuit-il.

6 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

En quelques chiffresLA COPA-DAXLa Copa-Dax compte aujourd'hui 46 adhérents (producteurs d'asperges et de carottes fanes). Dans les années 2000, elle regroupait encore 120 adhérents.50 % des producteurs d'asperges assurent 90 % de la production.Dans le cadre de la diversification des activités, motivée par le souci d'amortir ses installations de conditionnement et chambres froides, en 2017, la coopérative a traité 25 ha de carottes fanes ainsi que 1080 tonnes de poireaux.

Commissaire aux comptesUN BILAN SAINLe commissaires aux comptes de la coopérative a qualifié l'exercice clos au 31 juillet 2017 de « bonne année ».« Votre coopérative joue le jeu. Elle redistribue tout ce qu'elle peut et, en vue d'années plus difficiles, elle en met un peu de côté dans une caisse de péréquation.La situation financière est saine et permet de mettre en place des actions pour préparer l'avenir : des essais de diversification, des évolutions dans la conduite des cultures ».« La coopérative est solide », a-t-il résumé.

CommercialET LE BIO ?La coopérative va mettre en place une d'aspergeraie d'un hectare conduite en bio.Le représentant du bureau de vente « Primeurs de France » qui travaille pour Priméale reconnaît que la question de la filière bio est un vrai sujet.« À la vitesse où cela va, nous avons un développement de la production plus élevé que celui de la consommation, qui progresse pourtant. En asperges, nous avons un contexte particulier, à savoir que le produit conventionnel se vend à un prix déjà conséquent. Le différentiel avec le bio ne pourra pas être énorme. On nous demande de plus en plus d'asperges bio, il faut en produire mais sans s'emballer », conseille le responsable de la force de vente.

Influenza aviairePOURSUITE DES AIDES DU DÉPARTEMENTLa commission permanente du Conseil départemental des Landes a décidé de prendre en charge, dans le cadre d’un périmètre limité à définir avec la profession, les dépistages virologiques d’influenza aviaire, rendus obligatoire avant tout déplacement de palmipèdes d’un site d’exploitation vers un autre entre le 1er décembre 2017 le 15 janvier 2018. Cette mesure concernera notamment les producteurs traditionnels.Par ailleurs, le Département prendra également en charge à hauteur de 0,75% les intérêts d’emprunt à court terme contractés par les producteurs concernées par les indemnisations des pertes économiques post reprise, sachant que les premiers paiements sont espérés à compter du moins de juin 2018.

en bref. . .AspergesLA COPA-DAX TIENT LE CAPLe jeudi 7 décembre, à Castets, la Copa-Dax a réuni ses producteurs pour présenter le bilan de la campagne 2017. Christophe PAILLAUGUE, son président, s'est félicité de la participation nombreuse des adhérents à ce rendez-vous annuel. David DUCOURNEAU, le secrétaire, a présenté le rapport technique et économique des activités insistant sur la difficulté à s'adapter à des conditions qui changent sans cesse ! Malgré tout, en 2017, la rémunération reste correcte.

EnvironnementUNE STRATÉGIE QUI ÉVOLUELe président de la Copa-Dax a brossé le contexte européen de la filière « asperges » pour en déduire des perspectives d'avenir pour la coopérative. Une discussion s'est installée avec les participants.

ca bouge dans les landes

PRÈS DE 2 500 TONNES David DUCOURNEAU, secrétaire de la Copa-Dax a retracé la chronologie de la campagne 2017.L'hiver froid a permis aux aspergeraies d'exprimer leur potentiel. Les récoltes ont débuté mi-février, un démarrage de saison comparable à ce qu'a connu la coopérative ces 5 dernières années.« La recherche de la précocité est une priorité de notre coopérative. Cette précocité est obtenue grâce aux objectifs fixés et atteints, à savoir 30 % des plantations en variétés précoces et la mise en œuvre de techniques de paillage », a exposé le secrétaire.La production totale de la campagne 2017 s'élève à 2 419 tonnes, soit 544 tonnes de plus qu'en 2016 (+ 29 %).MAÎTRISER AU MIEUX LES VOLUMESLa production a atteint des pics importants. Pour optimiser les revenus des producteurs, la coopérative sait que l'enjeu est de rester en adéquation avec la demande du marché. « Nous devons parvenir à combiner les différentes techniques de paillage de sorte à gérer le mieux possible les volumes de production tout au long de la campagne », a souligné David DUCOURNEAU avant de rappeler les points essentiels à maîtriser dans les plantations : plastique blanc/noir pour un bon pourcentage de catégorie 1, des équipements d'aide à la récolte et une organisation des chantiers

dimensionnée aux éventuels pics de chaleurs.RÉMUNÉRATION CORRECTELes prix corrects en début de campagne ont chuté rapidement.Le prix moyen 2017 est légèrement inférieur au prix moyen de la période 2010/2016.

Le rendement a été amélioré (7,1 T/ha) en 2017 par rapport à 2016 (6,5T/ha).

AG 2017

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Le chiffre d'affaire moyen se situe juste au dessus de la moyenne 2010-2016. Selon David DUCOURNEAU, la bonne rémunération est liée au professionnalisme des producteurs, à la stratégie commerciale du partenaire commercial Priméale, aux bons rendements et à la maîtrise des coûts de la station (-0,26 % en 2017).

UN ACTEUR QUI COMPTEAvec ses 120 000 tonnes, soit plus de 50 % de la production de l'UE, l'Allemagne est le premier producteur européen. Une stabilisation de la production est observée en raison de l'obligation d'accorder un jour de repos par semaine et la réduction des écarts dans le coût de la main d’œuvre (qui se situe encore entre 1 et 2 €/h).Dans l'Europe de l'Est, en l'absence d'un bassin de consommation de l'asperge blanche qui tire, la production se développe peu.Cette année, le marché a été saturé. L'offre et la demande n'étaient pas suffisamment en adéquation (week end de Pâques tardif).ÉTALER LA PRODUCTIONChristophe PAILLAUGUE préconise de faire

évoluer la stratégie : « La coopérative ne peut plus baser sa stratégie sur un prix élevé en début de saison. Il nous faut être en mesure d'étaler la production de mars à juin pour être en phase avec le marché, mais aussi pour tenir compte de la capacité de l'outil de conditionnement ». Toujours dans cette même perspective, à l'instar du maïs semence, le président suggère de mettre en place des surfaces de référence par producteur pour gérer les nouvelles plantations.GLOBALGAP ET LABEL ROUGELa piste d'un label rouge « asperge » a été lancée pour tenter de se différencier par une qualité supérieure. Les participants se demandent si le Label Rouge apportera un plus par rapport à l'IGP des Landes.Quoi qu'il en soit, tous les producteurs devront s'engager dans la démarche GlobalGAP. Le représentant du bureau de vente considère que Global GAP fait partie désormais du socle minimum : « Nous ne sommes pas à l'abri d'une crise sanitaire. Si elle survenait en asperges, nous devons être immédiatement en capacité de rassurer le consommateur ».

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Année 2014 2015 2016 2017Prix 3,59 € 3,66 € 4,53 € 3,28 €

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1ère ligne 4,24 € 2ème ligne 8,49 € 3ème ligne 12,74 €4ème ligne 16,99 € 5ème ligne 21,24 € 6ème ligne 25,48 € 7ème ligne 29,73 € 8ème ligne 33,98 €

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(Pour toute parution le vendredi, réception obligatoire le lundi précédent, dernier délai)

7Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Les InformationsAgricoles 05 58 75 02 51

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SAFERLe prochain comité technique Safer se tiendra le mercredi 31 janvier 2018.La prochaine réunion de la section « économie et structures des exploitations » de la CDOA aura lieu le jeudi 8 février 2018.Si vous souhaitez être conseillé ou défendu par le syndicat, contacter Philippe LACAVE (Prendre impérativement RV au 05.58.75.02.51).

AGRICULTEURS EN DIFFICULTÉSPour tout renseignement, l’association pour l’accompagnement et le suivi des agriculteurs en difficulté se tient à votre disposition au 05 58 85 43 96.

MSA PERMANENCESSANS RENDEz-VOUS au siège de la MSA 70 rue Alphonse Daudet40286 Saint-Pierre-du-Mont :Du lundi au vendredide 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30.

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Avenue du PesquéPrise de RDV au 05 58 03 16 16 du lundi au vendredi de 9 h à 12 h ➡ Accueil avec une assistante sociale : Prise de rendez-vous au 05 59 80 98 99 du lundi au vendredi de 9 h à 12 hPOUR DES RENSEIGNEMENTS • sur votre dossier : retraite, santé, famille,

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Voici des extraits des offres d’emploi que vous pouvez consulter sur le site www.anefa-emploi.org (bourse de l’emploi).CDI temps plein Secteur Amou - Pomarez : Recherche un chauffeur de tracteur pour la culture du maïs (labour, semis...). Permis B obligatoire. Embauche immédiate.CDI temps plein Secteur Amou - Pomarez : Recherche gaveur pour gavage à la pâtée de 550 canards en parcs (50% du poste). Interviendra également sur l'élevage et la culture maïs pour un poste à temps plein. CDI temps plein ou partiel. Horaires gavage : 2 h le matin et 2 h le soir. Permis B. Embauche immédiate.CDD temps plein Secteur Peyrehorade : Cherche agent polyvalent pour taille de kiwis. Travaux divers : débiter petit bois. Expérience souhaitée en taille de kiwis et en petit bûcheronnage. CDD temps plein ou temps partiel de 2 mois. Permis B impératif. Embauche dès que possible.CDI temps plein Secteur Morcenx : Exploitation légumière (asperges, carottes) recherche un chef de culture leader pour seconder le chef d'exploitation. Débutants acceptés si motivation. Permis B obligatoire. Embauche début mars 2018.Les personnes intéressées contacteront l’ADEFA des Landes au 05 58 85 44 23. Permanence de 9 h à 12 h, les lundi, mardi, jeudi, et vendredi.

La CUMA Adour Protéoïl recrute UN/UNE Ouvrier(ère) agricole qualifié(e)Missions :Réception, pesage et stockage des graines de tournesol et de colza, ventilation et conservation de la graine, suivi de l’approvisionnement des machines, veille du bon fonctionnement des automates et en cas de problème, en informer le responsable, suivi et traçabilité de la production, conduite d’un manitou, entretien des locaux et du matériel, livraison des huiles et des tourteaux au domicile des clients, récupération des pièces mécaniques, préparation des commandes ou services aux clients (selon les demandes), être capable d’assurer une mission de contrôle de qualité (ex : embouteillage…), réception et sortie de marchandises.Compétences et qualités professionnelles :Niveau Bac Pro. Maintenance des équipements agricoles ou électromécanique, connaissances impératives en informatique (Pack Office), autonomie et organisation de son temps de travail, expérience souhaitée en maintenance industrielle (presse à huile).Conditions :CDI temps plein, travail et rotation le week-end en équipe, rémunération : coef 310 : 10,00 € brut/heure (évolution prévue selon compétences), poste basé à Mugron, à pourvoir dès que possible.

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Les bureaux du siège du journalet du Modef des Landes

seront fermés du 25 décembreau 1er janvier.

8 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 29668 Vendredi 22 décembre 2017 - N° 2966

Influenza aviaireMINI RÉTROSPECTIVE SUR LES FOYERS ET AIDESÀ l’occasion de la réunion annuelle de la commission « palmipèdes » de la chambre d'agriculture, Nathalie CASTETBON a présenté quelques chiffres relatifs à l'influenza aviaire.308 FOYERSEn 2017, 308 foyers ont été détectés dont 281 hautement pathogènes.Au total, dans les foyers landais, 1 163 233 palmipèdes ont été abattus et 728 785 volailles.Le montant global des indemnisations est de l'ordre de 16, 6 millions d'euros.Par ailleurs, concernant le dépeuplement, 1 598 898 animaux ont été abattus au total dont 591 811 dans le cadre de foyers.Le montant des indemnisations DGPE (hors foyers) atteint 7,9 millions d'euros.SOLDE 2016 (H5N1)En procédant au solde de l'indemnisation des pertes économiques de la crise 2016, France Agrimer a identifié 153 dossiers ayant un solde négatif. Pour une dizaine de dossiers, les retenues sur les avances 2017 (50 % et 20 %) ne suffisent pas à rembourser. La DDTM se tient à la disposition des quelques agriculteurs pour leur communiquer les éléments du calcul. Les producteurs qui le souhaitent pourront engager un recours dès lors qu'ils auront reçu la notification de France Agrimer.SUR LE FMSELe fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) interviendra en complément des indemnisations sur les cailles. En effet, en raison des plafonds fixés par catégorie d'animaux, les cailles n'ont été indemnisées par l’État et l'Europe qu'à hauteur de 50 % (environ).Pour le moment, le FMSE instruit les aides qui ont trait à la première crise aviaire (H5N1).Selon les textes, le FMSE ne peut intervenir en dehors de la zone réglementée. Les élevages situés hors zone et impactés par ricochet ne pourront être accompagnés dans ce cadre là.

en bref. . . GestionPalmipèdesLES COÛTS DE PRODUCTION ET RÉMUNÉRATIONLe 30 novembre, la commission palmipèdes de la chambre d'agriculture a notamment examiné les résultats économiques 2016. La démarche vise ici à mieux mesurer les coûts de production réels à partir de l'analyse des données économiques d'exploitations volontaires. Ces tableaux vous permettront d'une part de comparer avec vos propres chiffres et de constater que la mâitrise des charges est généralement le levier qui améliore l'efficacité économique de l'atelier.

zoomLES AREA-PCAE EN ÉLEVAGEEn date du 20/11/2017, sur le programme de modernisation des élevages, seules 49 exploitations landaises avaient déposé un dossier complet. La répartition par type d'élevage est la suivante :

Aucun dossier en bovin lait n'a été déposé.

La chambre d'agriculture estime cependant que 10 à 15 dossiers pourraient être prêts à être déposés d'ici la fin de l'année.Le montant moyen de la subvention par filière :

N.B. : Le plafond de l'aide est 21 000 €.

CALCUL COÛT MOPour calculer le coût de la main d’œuvre, on multiplie le nombre d’UTH (exploitant + salarié) affecté à l’atelier palmipèdes par 2 Smic brut. Le volume de travail est estimé par l’agriculteur. Remarque : Le coût recouvre la rémunération (exploitant + salarié) et les cotisations sociales Msa.ÉLEVAGE IGPL’échantillon comprend 5 élevages.Nombre moyen de PAG vendus : 18 324Temps de travail estimé : 0,59 UTH en moyenneCaneton 2,38 €Aliment 4,55 €Frais d’élevage 0,74 €Mécanisation 0,39 €Bâtiment 0,16 €Frais généraux 0,56 €Rému. capital 0,07 €Rému. travail 1,14 €Total coût 9,99 €Produit 9,62 €

Le produit couvre ici les 2/3 du coût du travail.

GAVAGE IGPL’échantillon comprend 15 producteurs.Le nombre moyen de canards gras vendus est 17 813 animaux (21 334 chez les plus efficaces)Temps de travail moyen estimé : 0,65 UTH (0,72 UTH chez les plus efficaces).

Tous EfficacesPAG 9,44 € 9,42 €Aliment 1,63 € 1,56 €Frais d’élevage 0,58 € 0,51 €Mécanisation 0,41 € 0,44 €Bâtiment + rému capital 0,49 € 0,64 €Frais généraux 0,61 € 0,58 €Rému. travail 1,28 € 1,33 €Total coût 14,44 € 14,48 €Produit 15,31 € 15,25 €

ÉLEVAGE GAVAGE LABEL ROUGEL’échantillon comprend 10 éleveurs-gaveurs.Le nombre moyen de canards vendus est 10 755 PAG et 8 282 gras (Chez les plus efficaces : 11 851 PAG et 10 284 gras)Le nombre moyen d’UTH est 1,06 (ensemble) et 1,33 (les plus efficaces).

Tous EfficacesCanetons 2,28 € 1,94 €Aliments éle 4,91 € 4,31 €Aliment gav 1,52 € 1,40 €Frais d’élevage 1,66 € 1,76 €Mécanisation 1,16 € 1,11 €Bâtiment 0,58 € Non rens.Rému capital 0,29 €Frais généraux 1,61 € NRRému. travail 3,05 € 3,82 €Total coût 17,06 € 15,86 €Produit 19,45 € 19,47 €

Groupama d’Oc - Caisse Régionale d’Assurances Mutuelles Agricoles d’Oc - Siège social : 14 rue de Vidailhan, CS 93105, 31131 BALMA Cedex - 391 851 557 R.C.S TOULOUSE - Entreprise régie par le code des assurances et soumise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), 61 Rue Taitbout, 75436 Paris cedex 09 - Freepik

2018 2018

Meilleurs vœux

Ensemble en 2018, pour construire une relation proche, responsable, durable.

Gérard NAPIASPrésident de la Fédération Groupama des Landes

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