Les fées du pré Poussière d’étoiles

Angélique et l’adorable amie

Les fées du pré Poussière d’étoiles

Angélique et l’adorable amie

Kate Bloom et Emma Pack

Folklore de fées

Dans le pré Poussière d’ étoiles, un vallon fleuri,

Les fées iridescentes voltigent et trouvent abri.

De saison en saison, elles bichonnent et nourrissent,

Les fleurs et les plantes pour qu’elles s’ épanouissent.

Réaliser les vœux des humains est le plus grand plaisir des fées,

Qui répandent comme un poème, jour et nuit, joie et magie.

Mais aux yeux des humains, toujours elles doivent demeurer cachées,

Sur ordre de leur souveraine, la reine Pissenlit.

Lorsque quelqu’un fait un vœu, vite les fées,

Au pré s’en retournent pour commencer leur bonne action.

Elles doivent de la reine obtenir permission,

De se lancer dans leur mission pour l’exaucer.

Et lorsque leur demande par la reine est accordée,

Elles recueillent une pincée de poudre de fée.

Puis, à la rescousse des malheureux s’envolent,

Dispensant leur magie de manière bénévole.

Si les fées sont là quand tu fais un vœu,

Sois assurée qu’elles ne feront ni une ni deux,

Et de leur magie elles useront pour réaliser ton rêve,

Et te laisser un gage secret avant que le jour se lève !

Car les fées adorent le travail qu’en secret elles font,

Et de leur promesse toujours elles répondront.

La prochaine fois que tu seras triste ou de mauvais poil,

Fais appel aux fées du pré Poussière d’ étoiles !

6Le village de Vertépine

école d’équitation taylor

pré poussière d’étoiles

Bois rayon de lune

Vers le village voisin

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école Vertépine

nouveau parc

Ancien parcplace du village

Sanctuaire pour chiens Hochequeue

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S

O

À Bailei, chère petite fille magique.KB

À Maisie et George, vous qui êtes mon vœu exaucé !EP

Emma Pack et Susan Bentley ont fait valoir leur droit d’être identifiées respectivement comme créatrice et auteure de ce livre conformément à la Copyright, Designs and Patents Act 1988. Tous droits réservés.

Copyright © 2006 Susan BentleyCopyright pour les illustrations © 2006 Emma PackTitre original anglais : The Fairies of Starshine Meadow. Ivy and the Fantastic FriendCopyright © 2011 Éditions AdA Inc. pour la traduction françaiseCette publication est publiée en accord avec Stripes publishing.Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François DoucetTraduction : Sylvie TrudeauRévision linguistique : Frédéric BarriaultRévision : Carine Paradis, Suzanne Turcotte, Katherine LacombeMontage de la couverture : Sylvie ValoisIllustrations de la couverture et de l’intérieur : Emma PackMise en pages : Sylvie ValoisISBN papier : 978-2-89667-430-5ISBN PDF numérique : 978-2-89683-412-9ISBN ePub : 978-2-89683-413-6Première impression : 2011Dépôt légal : 2011Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.1385, boul. Lionel-BouletVarennes, Québec, Canada, J3X 1P7Téléphone : 450-929-0296Télécopieur : 450-929-0220www.ada-inc.cominfo@ada-inc.com

DiffusionCanada : Éditions AdA Inc.France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99Suisse : Transat — 23.42.77.40Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada

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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Bloom, Kate, 1951- Angélique et l’adorable amie (Les fées du pré Poussière d’étoiles : qui exaucent les souhaits ; t. 1) Traduction de : Ivy and the Fantastic Friend. Pour enfants de 7 ans et plus. ISBN 978-2-89667-430-5 I. Pack, Emma. II. Trudeau, Sylvie, 1955- . III. Titre.PZ23.B56An 2011 j823’.914 C2011-941469-4

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Chapitre un« Quelle merveilleuse journée de printemps ! » s’écria Angélique. Elle voletait dans le jardin derrière la Maison aux Mûriers et planait au-dessus d’un lopin de perce-neiges. Celles-ci tremblotèrent et se mirent à tinter comme de minuscules clochettes lorsqu’Angélique les éventa de ses ailes.

« Le jardin tout entier revient à la vie », rayonna-t-elle.

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Une maman hérisson et ses deux petits la saluèrent

en reniflant et Angélique leur envoya la main joyeusement. Elle se sentait comme la fée la plus chanceuse de tout le pré Poussière d’étoiles. Du bout de ses ailes vertes scintillantes à l’ourlet étincelant de sa robe, elle brillait de bonheur.

Toutes choses dans le jardin situé derrière la maison inhabitée reprenaient vie. Angélique avait découvert ce jardin un matin d’hiver, et elle y revenait souvent pour s’assurer que les fleurs poussaient en force et en santé pour l’arrivée d’un éventuel nouveau propriétaire. Elle savait exactement quels bourgeons étaient sur le point d’éclater et quelles timides et délicates fleurs

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avaient besoin d’un murmure d’encouragement.

Aujourd’hui, tout paraissait encore plus magique dans le jardin, car elle avait invité ses trois meilleures amies à l’accompagner.

— Rose ! Jacinthe ! Marguerite ! appela Angélique. Il y eut un éclair de lumière rose et bleue et deux fées jaillirent des hautes herbes de la pelouse en agitant la main.

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— C’est magnifique, s’écria Rose. On sent que les

fleurs sont heureuses ici ! Rose avait de longs cheveux

bruns qui lui tombaient jusqu’à la taille. Ses ailes étaient roses et elle portait une robe faite de pétales de roses.

— Hum ! Les roses sentent si bon, dit-elle, en prenant une grande inspiration.

— Tout est si magnifique, et tu as travaillé si fort. Je comprends pourquoi tu aimes tant venir ici, Angélique ! dit Jacinthe.

Elle avait les cheveux foncés et bouclés, et sa robe était faite de jupes vaporeuses et bleues.

— Oh ! Regardez les fleurs de cette digitale, on pourrait en faire un magnifique chapeau !

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Angélique sourit à ses amies avec ravissement.

— Mais où est Marguerite ?Angélique, Rose et Jacinthe

regardèrent tout autour.— La voilà ! Angélique aperçut une tache de

lumière jaune et vive qui papillonnait autour d’une parcelle de trèfles pourpres.

— Hé ho, Marguerite ! Que fais-tu ?— Quelqu’un m’appelle ? répondit

une voix ensoleillée.Marguerite s’éleva au moyen de ses

ailes jaunes chatoyantes. Elle fila dans un tourbillon de jupes jaunes et blanches, ses cheveux blonds soigneusement attachés en deux nattes, et se posa à côté de ses amies.

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— Je recueillais du nectar, dit Marguerite, tout excitée, en tapotant son sac en gland de chêne pendu à l’une de ses épaules. J’ai promis de faire du cordial de trèfle pour le Bal du printemps ! Ça va être génial !

Le bal aurait lieu dans les branches du grand chêne. L’arbre majestueux se dressait dans un coin du pré Poussière d’étoiles, un champ rempli de fleurs sauvages à l’orée du village de Vertépine. Angélique vivait dans le pré avec toutes les autres fées, et le grand chêne était la demeure de la souveraine des fées, la reine Pissenlit.

— Du cordial de trèfle, dit Rose, ça semble délicieux ! Moi j’écris un nouveau poème, mais il n’est pas tout à fait au point.

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— Et moi, je vais fabriquer des lanternes pour décorer l’arbre, dit Angélique.

— Pour ma part, je vais nous fabriquer à chacune un joli diadème pour porter avec nos plus belles robes, ajouta Jacinthe.

Angélique sourit à ses amies. Elles étaient toutes si brillantes, chacune à sa manière.

— Il y aura beaucoup de nos cousines les fées, dit Marguerite. J’ai tellement hâte de les voir. Il ne reste plus beaucoup de temps pour tout préparer ; le bal a lieu dans trois jours…

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— Oui, nous le savons ! répondirent Angélique, Rose et Jacinthe en chœur.

Le visage de Marguerite devint aussi rouge que de la gelée de pommettes.

— Désolée, dit-elle avec un grand sourire. Je sais que je me laisse parfois emporter. Je suis tellement excitée par le bal.

En un coup d’ailes, Rose s’approcha de Marguerite et lui fit un câlin.

— Ne sois pas désolée ; nous t’aimons comme tu es, dit-elle gentiment.

— Et ça signifie que tu as plus d’idées géniales et plus d’énergie que nous trois réunies ! s’exclama Angélique, alors qu’elle prit son envol. Venez toutes ! Les fleurs de pommiers commencent tout juste à s’ouvrir.

Et dans un froufrou d’ailes de fées, ses trois amies s’envolèrent à sa suite.

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Angélique passa sous une vieille voûte de bois et les dirigea vers le vieux pommier, qui surplombait l’allée devant la maison inhabitée. Elle se laissa planer et s’assit sur une branche. D’abord Marguerite, puis Rose et Jacinthe atterrirent à ses côtés.

— Tu as raison à propos des fleurs de pommier, s’exclama Jacinthe, soulevant délicatement une fleur

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rose et blanche odorante de ses deux minuscules mains. Ça sent comme…

Soudainement, un gros bruit grondant se fit entendre dans l’allée derrière la haute haie. Les branches du pommier se mirent à trembler.

— Oh ! haleta Angélique, s’agrippant à Rose pour ne pas perdre pied.

— Que se passe-t-il ? Jacinthe papillota dans les airs, alarmée.

— C’est un orage ! hurla Marguerite, dans tous ses états, se jetant à plat ventre le long de la branche.