les dix engagements de la métropole - lillemetropole.fr · 22 septembre à l’edhec business...

la métropole numérique, nouvelle èrefavoriser le rebond industrielil était une fois le Stadium

décembre 2016 I www.mel-larevue.fr

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les dix engagements de la Métropolepour faciliter vos déplacements

EN ILLIMITÉUN PROJETDE LA MEL DE LA MÉTROPOLE

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Damien CastelainPrésident de la Métropole Européenne de Lille

La priorité de mon mandat est claire : le développement de notre territoire et la création d’emplois durables pour les Métropolitains.Un territoire accessible. La thrombose routière autour de Lille fait perdre 50 heures par an à chaque automobiliste et coûte près de 1,4 Md€ par an aux entreprises. Si les plans de déplacements urbains relèvent des com-

munes, c’est au niveau métropolitain qu’il revient de penser l’accès de notre métropole et les mobilités. C’est pourquoi nous avons organisé dès la rentrée 2016 des Assises des mobilités et de l’accessibilité de la métropole : un temps d’échange pour s’engager ensemble dans la mise en place de solutions concrètes. Dix engagements ont été pris, qui relèvent des compétences métropolitaines et nécessiteront un suivi avec nos diff érents partenaires : l’État, la Région, le Département, le monde économique et la société civile. C’est là tout notre défi : défendre une politique de mobilité effi cace, souple et intelligente pour créer demain un terri-toire où il fait bon vivre et entreprendre.Une métropole numérique. C’est une réalité pour tous : le numérique est un secteur en pleine expansion, fortement créateur d’emplois. La MEL l’a bien compris et soutient activement le lancement des créateurs d’entreprises numé-riques avec les incubateurs que sont la Plaine Images et

EuraTechnologies. Une réussite de tous les acteurs qui justifi e de conser-ver le label French Tech.Pour le dynamisme de notre territoire, nous poursuivons le déploiement de la fi bre optique sur l’ensemble de nos 85 communes pour que particu-liers et professionnels aient un accès égal au très haut débit. Malgré les diffi cultés, d’ici à 2020, le territoire métropolitain sera totalement couvert.Le rebond industriel. Parce que l’industrie est un secteur clé de notre économie, et pour compenser des années de refl ux, j’ai souhaité que notre métropole adopte une politique volontariste pour permettre le rebond industriel en attirant de nouveaux projets, en créant un fonds pour aider nos entreprises en diffi culté, pour favoriser leur mutation et retrouver un dynamisme économique favorable à l’emploi.Au-delà de l’économie, c’est bien la ville intelligente qu’il faut inventer, notamment grâce aux nouvelles technologies. Créons ensemble la métropole de demain.

Métropole attractive et accessible,économie connectée, industrie revitalisée : des emplois pour les Métropolitains

MEL > DÉCEMBRE 2016

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Direction de la publication : Damien Castelain. Directeur délégué : Nicolas Sokolowski. Direction artistique : Yann Parigot. Rédaction : Florence Havart, Jérôme Legendre, Céline Levivier.

Photographies de Une : Pascaline Chombart et Vincent Lecigne. Photographie : Vincent Lecigne, Alexandre Traisnel, Richard Baron / Light Motiv, Pascaline Chombart, Max Lerouge. Photothèque : Nicolas Fernandez.

Conception graphique, mise en pages : . Conception de la Une : Direction de la communication. Impression : . Papier 100 % recyclé Dépôt légal : décembre 2016. Numéro ISSN : 2425-5815.

MEL, la revue de la Métropole Européenne de Lille – n° 11 – décembre 2016 1 rue du Ballon, CS 50749 59034 Lille Cedex. Tél : 03 20 21 65 48. Fax : 03 20 21 21 49. [email protected] melcommunity @MEL_Lille

18 Favoriser le rebond industriel lLa MEL agit en catalyseur de l’économie locale, un accompagnement made in MEL booste l’industrie.

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Zoom lLA MÉTROPOLE NUMÉRIQUEPriorité donnée à l’emploi et l’innovation. La MEL relève le défi. Sur l’ensemble de son territoire, elle déploie la fibre et accompagne start-up et entreprises numériques. Décryptage.

Politiques métropolitaines l16 Renouvellement urbain

Top départ pour neuf quartiers prioritaires

17 Fonds de concours Soutien aux équipements sportifs

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Pour une métropole accessible et attractive, la MEL se mobilise. Retour sur les dix engagements forts présentés lors des Assises des mobilités et de l’accessibilité de la métropole.

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Rendez-vous

24 Belles sorties l La MEL, en partenariat avec 11 institutions

culturelles, soutient les Belles sorties ; une programmation artistique sur tout le territoire, à des tarifs accessibles. Que le spectacle commence !

Pêle-MEL l30 Images et événements

Inauguration de l’IMA-Tourcoing, Nuit des bibliothèques, Supercross au stade Pierre-Mauroy...28

Logement pour tous lPour répondre à d’importants besoins en logements, la MEL se dote d’une politique ambitieuse. Objectif : dessiner un territoire équilibré et solidaire.

Il était une fois l Happy birthday ! Le Stadium de la MEL à Villeneuve d’Ascq fête ses 40 ans ! De grands moments sportifs, des entraînements, une fabrique à émotions.

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Améliorer la mobilité dans la métropole

Les Assises des mobilités et de l’accessibilité se sont tenues le 22 septembre à l’EDHEC Business School à Croix. Objectifs : créer un territoire accessible, ouvert à toutes les mobilités, et renforcer l’attractivité de la métropole. La MEL prend dix engagements forts.

Comment améliorer l’accessibilité de la métropole et les mobilités ? Si les plans de déplacements urbains relèvent de chaque commune, la réflexion globale sur la mobilité est naturellement un sujet métropolitain. Aux Assises des mobilités et de l’accessibilité, le 22 septembre dernier, Damien Castelain, président de la MEL, qui a défini l’accessibilité du ter-ritoire comme l’une des priorités de son mandat, a annoncé dix engagements pour une politique de mobilité efficace.À ses côtés, les partenaires de la MEL

(État, Région Hauts-de-France, Départe-ment du Nord, Chambre de commerce et d’industrie, l’Eurométropole et les régions belges transfrontalières) ont réaffirmé leur volonté d’accompagner une réflexion et une mise en œuvre d’actions locales ; des Métropolitains de la société civile et du monde écono-mique ont partagé leurs regards et leurs points de vue ; des experts ont proposé des retours d’expériences et réfléchi à la dimension durable des réponses à apporter.

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Dix engagements ont été annoncés par Damien Castelain lors des Assises des mobilités et de l’accessibilité de la métropole, le 22 septembre dernier

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DÉCRYPTAGE DES DIX ENGAGEMENTS POUR UNE POLITIQUE DE MOBILITÉ EFFICACE, SOUPLE ET INTELLIGENTE.

Instaurer une conférence annuelle de l’accessibilité.Tous les ans, la MEL réunira les acteurs responsables de l’accessibilité de son ter-ritoire : l’État, la Région Hauts-de-France, le Département du Nord, la Chambre de commerce et d’industrie, mais aussi l’Eu-rométropole et les régions belges trans-frontalières, afin de décider ensemble du cap commun et des priorités pour amélio-rer les conditions d’accès à la métropole. Dans une vision à long terme, ces acteurs étudient ensemble des projets cohérents : complémentarité entre réseaux TER et transports urbains, régulation des flux sur les réseaux routiers, réseau express Grand Lille, contournement sud de Lille...

Rédiger un schéma métropolitain de l’accessibilité et de la mobilité, véritable plan d’actions coordonné avec les acteurs concernés et co-construit avec les usa-gers. Ce schéma alimentera les travaux que la Région engagera pour élaborer le futur Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires.

Poursuivre la politique ambitieuse de la Métropole en faveur des transports publics et optimiser ses investissements. Afin d’optimiser le rendement de ses réseaux, la MEL consacrera un budget de 2 Md€ sur 7 ans à la future concession de service public des transports. Par ailleurs, 1 Md€ en 8 ans seront nécessaires pour renouveler le maté-riel roulant et les infrastructures (bus, métro, tramway), créer de nouvelles Lianes (Lignes à niveau élevé de service), sécuriser le réseau, lutter contre la fraude en installant des por-tiques dans le métro et renforcer le système d’information des voyageurs.

“ La démarche doit être partenariale et collaborative. Pour avancer, il faut un engagement fort des acteurs, une « charte », qui est un engagement moral. ”

Jean-Marc Offner, directeur général de l’Agence d’urbanisme de Bordeaux,

au sujet du « Grenelle des mobilités » mis en place à Bordeaux

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Continuer à améliorer les réseaux routiers, sans opposer les différents modes de transport. Le réseau de voirie est une priorité, car tous les modes de déplacement s’y retrouvent. La Métropole développe des projets pour améliorer le maillage de son réseau routier : réalisation du contournement de La Chapelle d’Armentières, contournement de La Bassée et de Pérenchies, lancement du projet de Liai-son intercommunale Nord-Ouest (LiNO) sud, liaison Beaulieu entre Tourcoing et Wattrelos.À partir du 1er janvier 2017, avec le transfert des routes départementales et l’élargissement de son territoire, la MEL gérera un patrimoine de 3 300 km de routes et 650 ouvrages d’art. La MEL y consacrera 15 M€ d’investissements chaque année.Avec ses partenaires et en particulier l’État, elle met en place des dispositifs concernant la gestion des vitesses et étudie des projets d’infrastructures, tels que les échangeurs de Templemars et d’Armentières.

Accentuer les efforts en faveur des modes doux, en engageant notamment un plan vélo très ambitieux. D’ici à 2020, 30 M€ d’investissements sont prévus pour réaliser 100 km d’aménagement pour les cyclistes et résorber une vingtaine de difficultés du réseau.Ce plan s’accompagne, dès 2017, d’une aide à l’achat de vélo, en contrepartie d’un engage-ment citoyen, celui de l’utiliser au quotidien. 100 000 € par an seront consacrés à cette aide dans un premier temps.

Adapter nos politiques aux nouveaux comportements de mobilité.L’ère de la multi et de l’intermodalité est en marche et la MEL accompagne cette évolution avec des investissements consé-quents pour améliorer le système de la billettique, les parcs-relais et le réseau de pôles d’échanges métropolitains. Les pôles d’échanges de Pont de Bois à Ville-neuve d’Ascq et d’Eurotéléport à Roubaix seront réalisés d’ici à 2018. En complé-ment, les nouvelles formes de mobilité se développent : autopartage, covoiturage, électro-mobilité avec le déploiement de bornes de recharge dans toutes les com-munes de la métropole à partir de 2017, plans de déplacements d’entreprises...

“ Il n’y a pas une solution pour régler le problème de l’accessibilité, mais tout un panel : la gouvernance, le changement des comportements de mobilité, les infrastructures et services de transport, l’aménagement du territoire, le transport de marchandises et la logistique. ”

Régis Cauche, conseiller métropolitain

délégué à l’Accessibilité de la métropole

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PAROLES DE CITOYENS

Fab’MEL « Se déplacer », restitution des ateliers sur la mobilité.

Influer sur l’organisation des temps de la vie et de la ville. Pour concilier au mieux vie de famille, loisirs et travail, le « Bureau des temps » de la MEL lance des expérimentations et interroge les rythmes du quotidien, les habitudes et les comportements des usa-gers, notamment aux heures de pointe. Ajuster les horaires des entreprises, insti-tutions (universités…) peut avoir un impact direct sur l’encombrement du réseau.

“ Les abris à vélos voient progressivement le jour depuis 2013. Conçus pour offrir une solution de stationnement sécurisée et pratique aux utilisateurs de vélos, leur implantation s’inscrit dans une logique d’intermodalité entre les transports ”

Anne Voituriez,conseillère métropolitaine déléguée en charge

du Plan de déplacement et modes doux

« C’est une très bonne idée de recueillir les avis des utilisateurs, que ce soit sur les transports en commun, le vélo, la voiture... »« J’ai évoqué le partage de l’espace public. C’est essentiel, je circule à vélo. »

« Pour faire face notamment au pic de pollution, il faut beaucoup moins de voitures sur les routes. Une des solutions peut être le covoiturage ou le télétravail. »

Améliorer l’information des usagers du territoire, en temps réel, pour leur éviter les eff ets de la thrombose routière. Les nouvelles technologies comme la billet-tique sans contact, la carte Pass-Pass, l’application MELcome, l’open data sont les premières initiatives concrètes.

Lancer l’écobonus mobilité, un péage positif pour lutter contre la congestion automobile. Le principe : récompenser les automobilistes qui circulent en dehors des heures de pointe. Ce projet appelle le sou-tien de tous les partenaires de la mobilité.

Lancer un nouveau grand projet de transport.La MEL dispose d’un atout formidable carac-térisé par les gares TGV en cœur de ville et l’aéroport de Lille-Lesquin situé entre Paris et Bruxelles. Envisager sa desserte permettra la création d’un véritable corridor économique. C’est pourquoi elle va lancer des études pour la réalisation d’une ligne de tramway de 10 km. Cette épine dorsale, reliant le secteur des gares Lille-Europe et Lille-Flandres à l’aéro-port Lille-Lesquin, dont le coût prévisionnel est de 250 M€, renforcera l’attractivité de la métropole.

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“ Il n’est pas judicieux de bien utiliser le réseau routier seulement 5 h par jour, d’autant plus que pendant les heures de pointe, il y a 20 % de trafic en trop. Mais optimiser les infrastructures n’est possible que si on réussit à changer le comportement des utilisateurs. ”

Aernout Van Der Bend, directeur général de l’Agence de trafic de Rotterdam,

au sujet du péage positif mis en place à Rotterdam

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Métropole numérique,pari tenuGarantir la couverture numérique de l’ensemble du territoire métropolitain, favoriser le développement des entreprises numériques... La MEL relève le défi .

Une métropole intelligente. Le numérique rend chaque jour nos villes plus intelligentes et réin-vente la vie des Métropolitains. Ces opportunités de proposer de nouveaux services, une mobilité dif-férente, une ville durable reposent tout d’abord sur des infrastructures compétitives. La MEL a lancé avec Orange et Covage un plan de déploiement de la fibre optique qui doit répondre aux besoins des habitants et des entreprises. D’ici à 2020, chaque Métropolitain sera desservi par la fibre (cf. p14-15). Elle s’est également dotée en juin dernier d’une stratégie digitale.

Attractivité numérique. Actrice de cette dynamique, la MEL soutient ce secteur en pleine expansion pour préparer l’avenir et créer les emplois de demain. Mobilisation remarquée : la relabellisation French Tech est une reconnaissance nationale de l’excel-lence du savoir-faire local.

Partout sur le territoire, la transition numérique est en marche, comme sur les sites métropolitains que sont Eurasanté, La Haute Borne et le Centre Européen des Textiles Innovants. Zoom sur deux pôles de compétitivité qui visent aujourd’hui l’international.

EuraTechnologies, totem de la MEL. La mutation du quartier des Rives de la Haute Deûle est impressionnante. La promesse de faire de cet écosys-tème numérique unique un levier de croissance a été tenue. Adossé à de grands groupes, EuraTechnologies se réinvente pour off rir à ses pépites un accompagnement adapté. « Notre méthode est aujourd’hui déclinable de façon thématique sur le territoire », assure Massimo Magni-fi co, directeur des opérations. « Eura-Technologies essaime. À Roubaix, avec Blanchemaille, pôle du e-com-merce. Demain, avec Agro-tech. » Cap également sur l’international :

« accueil de porteurs de projet étran-gers à Lille et missions à New York, en Chine et au Brésil pour lancer de jeunes pousses ».

La Plaine Images, effervescente. Le chantier du Link, dernier projet immobilier du site, prend fin. Il est l’un des symboles de réussite de l’aménagement de l’écoquartier de l’Union (Tourcoing, Roubaix, Wattre-los) porté par la Métropole. Il faut pousser les murs pour accueillir de nouveaux acteurs dans cet écosys-tème dédié aux images numériques et aux industries créatives. « La livraison de ce bâtiment correspond à la phase 2 de la Plaine Images, souligne Laurent Tricart, directeur du développement. Passer le cap de la 100e entreprise, c’est atteindre la taille critique qui développe l’intelli-gence collective. La Plaine Images est un vrai lieu d’inspiration pour de grands groupes. Notre prochain défi : l’international. »

EuraTechnologies 145 entreprises 3 500 salariés100 créations d’entreprise/an1er accélérateur français, 5e en Europe

Blanchemaille 17 incubés, 8 accélérés 3 entreprises

Plaine Images 100 entreprises, 1 520 salariés, chercheurs, étudiants17 projets en incubation

À SAVOIR

La MEL a désormais son portail consacré à l’open data.De nombreux jeux de données sont mis à disposition des professionnels et des particuliers sur des thématiques très diverses. Une légitime transparence pour une métropole citoyenne.

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http://opendata.lillemetropole.fr

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« Il s’agit d’imaginer la ville de demain et de faire du numérique un ciment du lien social. »

IL L’A DIT

Akim Oural,conseiller métropolitain délégué

au Schéma d’aménagement numérique


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2+2 !« Ensemble, nous sommes plus forts », se félicite Damien Castelain à l’annonce de la relabellisation de l’écosystème numérique régional, le 25 juillet 2016. Deux ans après l’obtention du label Lille’s French Tech, le dynamisme entrepreneurial métropolitain sera encore forte-ment soutenu ces deux prochaines années. Une des priorités affichées : une mobilisation des start-up dans les domaines du e-commerce, des objets connectés, de la ville intelli-gente, de la santé et des industries culturelles et créatives.

Coups de pouce Pass French Tech. Destiné à ac-compagner les entreprises en forte croissance et créatrices d’emplois, ce bouquet de services sur mesure permet aux start-up de jouer dans la cour des grands.

French Tech Ticket. Réservé aux start-up internationales qui se créent ou se développent en France, ce programme leur propose de s’ins-taller, pendant un an, dans un incu-bateur national. EuraTechnologies, la Plaine Images et Eurasanté sont partenaires de l’initiative.

Talents French Tech

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La labellisation French Tech apporte aux entreprises numériques métropolitaines une visibilité et une reconnaissance à l’international des entrepreneurs du territoire, avec à la clé un impact important sur l’économie locale.

TROIS QUESTIONS À NICOLAS HAMMER Lauréat du Pass French Tech 2016, directeur général et co-fondateur de Critizr

L’idée ? La création d’une application mobile Appelez-moi le directeur pour remonter un problème à une grande enseigne, en 2012 avec Thibault Carlier. Coup de génie, puisque 96 % des clients insatisfaits ne le font pas savoir. Le principe : Critizr fait passer le message aux entreprises concernées et leur fournit des outils pour répondre aux clients. Banco. 1,4 million d’avis sont publiés en 2015 et des enseignes adoptent le principe Appelez-moi le directeur. Critizr affiche alors une hypercroissance [ndlr : condition d’éligibilité au Pass] : chiffre d’affaires en augmentation de 420 % entre 2014 et 2015 et effectif triplé.

Le Pass, concrètement ? Nous avons postulé au Pass pour accélérer les leviers de croissance, accéder à un écosystème de partenaires ayant des liens privilégiés avec le réseau French Tech et booster notre développement international. Résultat : de nouveaux financements, des échanges constructifs avec d’autres lauréats comme avec des start-up en vue.

Demain ? Notre projet : poursuivre un développement international et saisir de nouvelles opportunités, sans se brûler les ailes.


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PHOTOS : VINCENT LECIGNE & PASCALINE CHOMBART

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Les pépites du numériqueJULIEN COISNE

Prendre de la hauteur« J’aime l’idée de transmettre un savoir, de construire du sens, d’être utile aux autres. » En créant le portail cartographique melmap, Julien Coisne, directeur du système d’information géographique de la MEL, a partagé, avec son équipe, son enthousiasme. Résultat : « Imaginé, conçu et propulsé par la MEL, melmap est un outil qui compile l’ensemble des données topographiques et donne une vision globale du territoire métropolitain, en lien avec les compétences de l’institution ». À la fois pratique, ludique et pédagogique, melmap s’adresse aussi bien aux professionnels qu’au grand public. Il offre de naviguer à travers les âges – l’atlas historique reprend l’évolution des cadastres depuis 1850 –, d’explorer chaque parcelle du territoire, de comparer des vues aériennes de 1930 à nos jours, de créer ses propres cartes. Le tout enrichi des données 100 % MEL : équipements culturels et sportifs, transports, bibliothèques, déchèteries, offices de tourisme… « Avoir une bonne connaissance des lieux qui nous entourent permet de mieux comprendre et, surtout, de mieux vivre son territoire. » Belle philosophie. FHmelmap.fr

ANNE DEBERTONNE & ISABELLE BULLY

Révolutionner la décoElles ont bousculé les usages et collaborent avec de grands noms. Le pitch par les What A Nice Place ? « On trouve, sur notre site, une inspiration déco et un meuble à portée de clic. » Comme souvent, la petite histoire a inspiré la création d’entreprise. De retour de Brooklyn, Isabelle Bully a décoré son nouveau chez-elle, trouvé chronophage de feuilleter les magazines et impossible de faire les boutiques avec de jeunes enfants. Avec Anne Debertonne, elles ont inventé un service innovant. Depuis 2013, cette fine équipe a gardé le cap, recensé 300 000 produits parmi 80 enseignes. Sa première levée de fonds a servi un puissant développement technologique. Le j’aime/j’aime pas en images de son site affine les sélections et le prototype pour Leroy Merlin propose des luminaires à partir d’une photo. Bluffant. « Si nous avons été aussi loin techniquement, c’est grâce à l’écosystème EuraTechnologies », note Isabelle, soulignant la dimension d’entraide inscrite dans l’ADN de ce réseau. Prêtes à défendre les filles dans le numérique, elles préconisent de faire rêver, de raconter des success-stories. Assurément, elles écrivent déjà la leur… CLwhataniceplace.com

FLORETTE EYMENIER

Revoir les méthodes« Je me suis rendu compte qu’on marchait sur la tête, qu’il n’y avait pas de formations adaptées aux métiers du numérique ou qu’elles étaient très chères. » Pour Florette Eymenier, experte des arts graphiques et de l’audiovisuel, imaginer une formation gratuite et accessible sans diplôme à ces nouveaux métiers était une évidence. Au Mutualab, espace de coworking lillois, elle a initié, avec trois associés, Pop, une jeune pousse qui porte haut l’innovation sociale et numérique et un projet d’école différente. Une année pour en élaborer la pédagogie, soutenue par la Région Hauts-de-France, puis, en novembre 2015, une première promotion de futurs intégrateurs, développeurs, community managers… âgés de 18 à 25 ans. Premier bilan ? Après six mois de formation intensive, 70 % d’entre eux trouvent un travail. Pop investit aussi le champ de la recherche avec une formation aux objets connectés, celui de la transition numérique des entreprises, bref irrigue le territoire en compétences numériques. Un regret cependant, « il faudrait plus de femmes », assure Florette Eymenier. JLpop.eu.com

HAZEM HAWASH

Créer un mondeDernière ligne droite. La fatigue semble n’avoir aucune prise sur Hazem Hawash, directeur du studio Enigami. Son enthousiasme fédérateur le porte plus que jamais, à quelques jours de la sortie internationale de son premier jeu Shiness. Le voyage initiatique, épique et poétique de Chado est né d’une amitié tissée autour de rêves de gamin. Hazem Hawash se voyait créateur de jeux vidéo et Samir Rebib dessinait depuis l’âge de sept ans une BD, socle du projet du duo. La suite : la Plaine Images à Tourcoing leur a offert, dès 2013, un terrain de jeu à leur mesure et plus encore « un réseau, des échanges avec des créateurs, comme ceux que nous avons eus autour de notre campagne de crowdfunding », raconte Hazem Hawash. À ce jour, il sait Enigami « capable d’aller très loin ». Demain se dessinent « un déménagement au Link [ndlr : sur le site de la Plaine Images, cf. p. 10] et des embauches. Je rêve de faire évoluer ce métier qui touche tous les arts en France, de le rendre accessible à tous ». Si tout était possible ? Il ouvre des studios au Canada et au Japon « pour mixer les techniques et les compétences ». Et élargir l’horizon. CLshiness-game.com

Retrouvez en ligne l’entretien avec Anthony Roux, directeur général et créatif d’Ankama.


+Plus d’infos sur


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Le très haut débit pour tousLa MEL vient de signer les conventions de déploiement de la fibre optique sur son territoire. D’ici à 2020, les Métropolitains seront connectés.

Dans le cadre du « Plan France Très haut Débit », la MEL s’est engagée à apporter à toutes les communes la fibre optique afin d’assurer une équité territoriale. Pour les raccorder, elle a traité avec deux opérateurs, Orange et SFR-Numericable. Pour faire face au retard accumulé par ce dernier, les élus métropolitains ont engagé un plan de substi-tution en décembre 2015 : Orange équipera 57 communes et une solution restait à trouver pour 13 communes. À la suite de la carence de SFR-Numericable en avril dernier, la MEL a choisi l’opérateur COVAGE pour équiper les communes de la Vallée de la Lys. Le 9 novembre dernier, les conventions étaient signées à la MEL, permettant le top départ des travaux. « Je me réjouis d’accueillir COVAGE qui va investir près de 40 M€ pour installer la

fibre », a rappelé Damien Castelain, saluant également l’engagement renouvelé d’Orange, indispensable pour garantir l’arrivée de la fibre dans 57 communes métropolitaines.

Réduire la fracture numériquePour COVAGE, reconnu nationalement, il s’agit d’un engagement sur un financement en fonds propres et sur un calendrier de déploiement ambitieux d’un réseau FTTH (directement chez l’abonné) qui s’étale sur trois ans (2017-2019). Dès le premier semestre 2018, les premières prises seront proposées à la commercialisation. À terme, plus de 44 000 foyers seront raccordés. Un service essentiel pour la qualité de vie des Métropolitains, le développement écono-mique et l’attractivité du territoire.

« Aucun secteur n’a été laissé pour compte. Le déploiement de la fibre sur notre commune sera engagé dès 2017 par COVAGE. Je suis rassuré. C’est essentiel pour donner confiance aux entreprises. »

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▲ Lors de la signature des conventions pour le déploiement de la fibre optique sur le territoire

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Alexandre Beeuwsaert, maire de Bousbecque

« La signature des conventions de déploiement du très haut débit est une très bonne chose et correspond aux engagements du mandat. Cela représente beaucoup pour les riverains. »

« Le raccordement pour tous est sur les rails, c’est un vrai plus, autant pour les riverains que pour les entreprises qui souhaitent s’installer dans des zones rurales. »

Matthieu Corbillon, maire de Sainghin-en-Weppes

Alain Gonce, maire de Toufflers


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Qui déploie la fibre dans votre commune ?

Déploiement en coursDéploiement 2017 - 2019Déploiement après 2020, montée en débit financée par la MEL dès 2017

Déploiement public régional 2017 - 2018pour les cinq nouvelles communesintégrées à la MEL le 1er janvier 2017

Zone tous opérateurs

Démarrage des travaux2017 - 2018

Aubers

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Radinghem-en-Weppes

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Warneton

Deûlémont

Quesnoy-sur-Deûle

Frelinghien

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Lille

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Noyelles

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Ronchin

Lezennes

Sainghin-en-Mélantois

Villeneuve d’Ascq

Sailly-lez-Lannoy

Lys-lez-Lannoy

Mons-en-Barœul

Fretin Péronne-en-Mélantois

Bouvines

Gruson

Anstaing

TressinBaisieuxChéreng

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Toufflers

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Marquillies

La Bassée Salomé

Illies

Houplines

Perenchies

PremesquesLa Chapelle d’Armentières

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Escobecques

Armentières

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Bousbecque

Comines

Linselles

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Roubaix

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Renouvellement urbain :Top départ pour neuf quartiers prioritaires

Damien Castelain, président de la MEL, Patrick Kanner, ministre de la Ville, et les élus de huit communes de la métropole ont signé un protocole de préfiguration du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain. Objectif : la rénovation de neuf quartiers prioritaires.

Un nouveau programme de rénovation urbaine ? Pas tout à fait, l’Agence Nationale pour la Rénova-tion Urbaine (ANRU) a lancé, en 2003, un premier dispositif de transformation urbaine. Aujourd’hui, la MEL et ses partenaires voient les choses en grand en signant le protocole du Nouveau Pro-gramme de Renouvellement Urbain avec les maires de Lille, Wattrelos, Tourcoing, Roubaix, Mons-en-Barœul, Wattignies, Hem et Loos.

Une transformation majeureCe protocole d’une durée de deux ans précise les quartiers à rénover – neuf quartiers priori-taires répartis dans huit communes métropoli-taines, soit 200 000 habitants concernés – et définit une stratégie pour la rénovation urbaine du territoire. 10 M€ répartis entre la MEL (2,3 M€), les com-munes, les bailleurs, la Caisse des dépôts et l’État sont nécessaires pour cette première

étape. Ce protocole est, par ailleurs, le point de départ d’un investissement global de la MEL sur dix ans fixé à 236 M€.

Enjeux essentielsLa MEL veut transformer profondément les quar-tiers prioritaires en mobilisant l’ensemble de ses compétences, animée par la volonté de faire de sa politique de la ville une politique de dévelop-pement et d’aménagement du territoire partagée et équilibrée.Elle souhaite également travailler étroitement avec les villes qui ont une expertise importante dans ce domaine. « La signature du protocole marque une étape importante. En effet, cela permet de finaliser les études et de lancer les premières opérations dès 2018 car il nous faut répondre aux attentes des habitants au plus vite », précise Francis Vercamer, vice-président en charge de la Politique de la ville.

Les neuf quartiers prioritairesNeuf quartiers répartis dans huit communes de la métropole sont éligibles à ce Nouveau Programme de Rénovation Urbaine : Lille Sud, Bois-Blancs à Lille ; Épidème Villas Couteau à Wattrelos ; La Bourgogne à Tourcoing ; Alma, Épeule, Pile à Roubaix ; Nouveau Mons à Mons-en-Barœul ; Blanc Riez à Wattignies ; Lionderie-3 Baudets à Hem ; Les Oliveaux à Loos.

▲ Damien Castelain, Patrick Kanner et les élus de huit communes de la métropole réunis, à la MEL, pour la signature du protocole de préfiguration du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain, le 2 novembre dernier

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ET AUSSI

Il va y avoir du sport12 nouveaux équipements sportifs du territoire seront soutenus par la Métropole Européenne de Lille.Par le biais d’un fonds de concours sport – soutien aux communes pour construire ou rénover un équipement, la Métropole facilite une pratique du sport pour tous. Un budget annuel de 3 M€, soit un total de 15 M€ sur le mandat. La MEL a lancé un véritable « plan Marshall » des équipements sportifs. Les élus métropolitains ont voté le 14 octobre dernier l’attribution de ce fonds de concours à 12 nouveaux projets.

Logement Mixité partagéePour assurer une meilleure répartition des logements sociaux et faciliter leur gestion, la MEL a défi ni une convention intercommunale d’équilibre territorial.

La MEL, qui consacre environ 40 M€ par an au logement, va mettre en œuvre une convention intercommunale d’équilibre territo-rial (CIET) pour assurer une mixité sociale et une gestion simplifée de la demande de logements sociaux. Ces documents réglementaires permettront d’atteindre des objec-tifs d’équilibre territorial et d’équité dans le traitement de la demande de logement social : implication de l’ensemble des communes, prise en compte des ménages priori-taires, développement de l’offre,

politique des loyers favorables à la mixité sociale… Les équilibres d’occupation pourront être ana-lysés plus finement en fonction notamment de la fragilité des quartiers. Cette convention intègre tous les leviers pour favoriser une gestion partagée de la demande et des attributions entre tous les acteurs du logement social. Cette innovation est issue de deux lois récentes. Elle confortera les tra-vaux déjà conduits par la MEL dans l’élaboration de son Plan Local de l’Habitat (PLH).

Nouveaux terrains de jeux à Seclin. Le 10 septembre, ont été inaugurés une piste d’athlétisme et deux courts de tennis extérieurs rénovés. La contribution de la MEL à ces équipements est de 82 000 €

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« La CIET a pour vocation de donner du sens à la mixité sociale à l’échelle de nos villes et de nos quartiers et d’améliorer aussi la gestion de la demande, avec plus de transparence vis-à-vis des demandeurs de logements sociaux et des acteurs. »

IL L’A DIT

Bernard Haesebroeck, vice-président chargé de la stratégie en matière de logement et d’habitat


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Relancer l’industrie pour maintenir et créer l’emploiPour limiter la destruction d’emplois, aider les entreprises à en créer et ramener de nouvelles industries sur le territoire, la MEL se dote d’un plan métropolitain de rebond industriel.

Défendre l ’attractivité des entreprises et tendre vers le taux d’emploi industriel des grandes métropoles, soit 15 %, telle est l’ambition de la MEL. Objectif : créer 20 000 nou-veaux emplois. Le plan de rebond industriel 2016-2020 développe sa straté-gie autour de cinq axes : moder-niser le tissu industriel pour favoriser la compétitivité des Petites et Moyennes Entreprises et Entreprises de Taille Intermé-diaire, promouvoir l’industrie

métropolitaine en valorisant les produits, savoir-faire et métiers made in MEL, susciter les coo-pérations industrielles, engager les entreprises sur la voie de la Troisième révolution indus-trielle en facilitant l’échange de bonnes pratiques sur la gestion environnementale de leur site de production et de leurs res-sources, et renforcer la capacité financière des entreprises. En parallèle, la MEL poursuivra ses efforts pour mobiliser du foncier en faveur des industries.

18 l Politiques métropolitaines l

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« Plus que jamais la Métropole est

à l’écoute de ses entreprises et nous

les rencontrons chez elles, sur le terrain. » Damien

Castelain, président de la MEL, en visite

à la cartonnerie Mulliez-Richebé, à

Chéreng, en juin dernier

L’eau du futurAfin d’optimiser sa gestion de la ressource en eau, la MEL a lancé le 10 octobre Vig’iléo, véritable centre de pilotage de Veolia, qui concentre toutes les données pertinentes dans un seul outil : remontée des anomalies, des fuites d’eau, suivi en temps réel des interventions techniques sur le terrain... « Avec Vig’iléo, nous poursuivons la mise en œuvre de solutions innovantes pour nous inscrire dans le projet de smart cities », s’est félicité Damien Castelain, président de la MEL. Antoine Frérot, président-directeur général de Veolia, a quant à lui, salué la réussite de la co-construction de cet outil à la pointe de la technologie.

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Vig’iléo, un outil à la pointe qui permet une surveillance continue du réseau, pour prendre la bonne décision au bon moment

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« Le secteur de l’industrie est un secteur clépour la création d’emplois de tous niveaux dequalification. Il est impératif d’accompagnerce secteur, qui ne compte plus aujourd’huique 40 000 salariés, soit à peine 10 % de l’emploi total de la métropole. »

ELLE L’A DIT

Frédérique Seels-Lefebvre, conseillère métropolitaine

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Quand l’université dialogue avec l’entrepriseEn lien avec ses partenaires (uni-versités et grandes écoles, éta-blissements de recherche, État, Région, entreprises…) et pour la première fois en concertation avec les étudiants, la Métropole se mobilise en faveur de la recherche et de l’enseignement supérieur. Objectif : afficher et faire rayon-ner sa dimension universitaire. Elle candidate d’ailleurs au label Idex, initiatives d’excellence. Lors du Conseil métropolitain du

14 octobre dernier, Guillaume Del-bar, vice-président à l’Innovation, la Recherche, l’Université et l’Ensei-gnement supérieur, a présenté son Schéma Métropolitain d’Enseigne-ment supérieur et de Recherche 2015-2020 (SMESR). Ses ambi-tions ? Soutenir la recherche et son interaction avec l’économie, favoriser la réussite et l’insertion professionnelle des 110 000 étu-diants du territoire et intensifier ses partenariats avec les universités.

ET AUSSI

Excellence artisanaleLe visage de l’artisanat métropolitain : 13 287 entreprises et 29 048 emplois. Au regard des enjeux liés à son développement, la MEL et la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat déclinent un plan opérationnel adopté ce 14 octobre en Conseil métropolitain. Ses priorités : dynamiser l’économie de proximité, accompagner les mutations économiques, encourager l’artisanat social et solidaire, contribuer à l’économie verte, développer le foncier et initier une culture des métiers. La pose de la première pierre de l’hôtel d’entreprises de la Blanchisserie à Hem le 7 octobre dernier illustre cette dynamique de soutien. Bonne nouvelle : il accueillera cinq cellules commerciales artisanales.

Rayonnement commercialL’objectif de la MEL est clair : porter haut sa dynamique commerçante. Berceau de la grande distribution, de la VAD et du e-commerce, la métropole se caractérise aussi par ses commerces de proximité. La MEL accompagne des projets communaux et des initiatives portées par les chambres consulaires et opte pour un plan d’actions 2016-2020. Ses forces ? Une offre diversifiée et équilibrée sur le territoire, un accent mis sur le commerce de proximité et une promotion des initiatives innovantes et exemplaires.

▲17 novembre. Inauguration du LILLIAD Learning center Innovation, à la fois pôle événementiel, vitrine de la science et pôle documentaire de l’Université de Lille

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20 l Politiques métropolitaines l

MEL > OCTOBRE - DÉCEMBRE 2016

« Réfléchir à la viabilité et à la durabilité des projets agricoles »

La Chambre d’agriculture Nord-Pas de Calais et la MEL ont réalisé ensemble la zone maraîchère de Wavrin. La Chambre d’agriculture s’est enga-gée dans une étroite collaboration avec la MEL. Pour la zone maraîchère

de Wavrin, nous avons réfléchi à un schéma pérenne économique-ment et socialement, tenant compte de l’environnement. Nous avons également

apporté notre expertise : études des sols, des débouchés économiques et mise en place du volet technique du projet. Et nous posons les questions essentielles : celles de la viabilité et de la durabilité des projets des futurs agriculteurs.

Le renouvellement des générations est-il assuré ?Ce sujet est complexe : une part importante d’agriculteurs arrive à l’âge de la retraite et la reprise de l’exploitation par un des enfants

n’est plus aussi systématique. Notre réseau de centres de formation agricole est important et de qualité. Mais, face à la pénibilité de l’activité et à son image parfois dénigrée, il est de notre responsabilité de valoriser ces métiers et de mettre en avant le sérieux et le savoir-faire des jeunes agriculteurs.

Le bio est-il une vraie opportunité économique ?C’est une des possibilités. Son développement va de pair avec une réflexion en termes de débou-chés commerciaux et de filière. Cela passe par des innovations techniques pointues (robot de désherbage…). L’engouement pour les circuits courts, l’émergence de fermes urbaines annoncent-ils une nou-velle ère ?Les circuits courts ne sont pas nou-veaux. Dans notre région, ils sont fortement liés à notre passé minier, sidérurgique et métallurgique.

Les agriculteurs vendaient leur production directement dans les mines et les usines. Aujourd’hui, les circuits courts, qu’il faut continuer à développer et surtout à structurer, fonctionnent bien. Ils peuvent se développer fortement avec la restau-ration collective. La piste des fermes urbaines est également intéressante. Il faut cependant rappeler deux points essentiels : il existe une saison pour les produits et un territoire pour les plantations. Enfin, la demande des consommateurs est vaste et ouverte : les circuits courts et filières longues sont complémentaires pour y répondre.

Quelles sont les pistes pour le déve-loppement de l’économie agricole en métropole ?Rester ouvert, se remettre en cause de façon permanente pour avancer et être attentif à l’innovation. Il faut aider des projets à se développer. Saviez-vous, par exemple, qu’il existe une production de safran à Ennetières-en-Weppes ?

À SAVOIR 85 000 salariés de l’agriculture et de l’agro-alimentaire en Nord-Pas de Calais13 500 exploitations agricoles en Nord-Pas de Calais occupent 70 % du territoire

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Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas de Calais, réaffirme l’ambition qu’il partage avec la Métropole : soutenir l’agriculture et l’agroalimentaire, troisième pilier du développement économique.

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14 juin 2016. Premier arbre de la zone maraîchère de Wavrin. « L’agriculture constitue un atout majeur pour notre territoire. Elle est créatrice d’emplois et de valeur ajoutée. » Damien Castelain, président de la MEL

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La Métropole Européenne de Lille est la première métropole à signer un Contrat d’objectif territorial. « Une spécificité forte pour un territoire pionnier dans le domaine », rappelle Christiane Bouchart, vice-présidente en charge du Dévelop-pement durable. Cet engagement de la MEL pour le climat apportera plus d’1 M€ d’autofinancement pour engager et pour-suivre des actions concrètes sur trois ans, auquel s’ajoutent 450 000 € d’aides de l’Agence de l’environnement et de la maî-trise de l’énergie (Ademe).

Sur tous les frontsIsolation énergétique. Par ce partenariat, la MEL s’engage dans la rénovation éner-gétique de 1 500 logements par an en direction des ménages les plus fragiles. Un effort qui s’appliquera aussi au patri-moine public des communes.

Plus de vélos. La politique cyclable est un des objectifs importants de ce contrat. Lors des Assises des mobilités et de l’accessibilité de la métropole en

septembre dernier, Damien Castelain, président de la MEL, a pris l’engage-ment de soutenir une programmation ambitieuse en matière d’aménagements cyclables à hauteur de 30 M€. Il s’agira notamment de réaliser 100 km d’itiné-raires cyclables supplémentaires sur le territoire.

Reconquête des friches. Les friches industrielles, très nombreuses sur le territoire, représentent l’avenir de l’amé-nagement. Elles vont être requalifiées pour une quinzaine d’entre elles afin d’y développer notamment la production d’énergies renouvelables.

Mobilisation de tous les acteurs. Chef d’orchestre, la MEL mobilise les acteurs du territoire pour relever les défis de la transition énergétique et écologique. Les Métropolitains se sont déjà fortement impliqués en participant au défi « Familles à énergie positive ». Ils seront bientôt mobilisés autour de deux nouveaux défis sur le gaspillage et les déchets et sur les déplacements. En route !

La MEL s’engage pour le climatDans le cadre de la troisième révolution industrielle métropolitaine, la MEL a signé un Contrat d’objectif territorial avec l’Ademe pour intégrer les enjeux climat-air-énergie dans ses politiques.

« Nous souhaitons que la MEL soit une métropole de référence en matière de transition écologique et énergétique. »

Christiane Bouchart, vice-présidente en charge

du Développement durable

« La transition énergétique est en même temps une obligation et une belle opportunité pour faire émerger un nouvel avenir pour nos territoires. La région fait figure de précurseur. La dynamique est ici différente grâce à tous ses acteurs. »

Bruno Lechevin, président de l’Ademe

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Christiane Bouchart, vice-présidente en charge du Développement durable de la MEL, et Bruno Lechevin, président de l’Ademe, signent le premier Contrat d’objectif territorial métropolitain, le 21 octobre dernier

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Un nouveau siège pour KiabiKiabi va installer son nouveau siège mondial à Lezennes, boulevard de Tournai à proximité du stade Pierre-Mauroy. L’enseigne nordiste de prêt-à-porter a acquis un terrain à la MEL pour y construire un bâtiment de quatre étages constitué de bureaux, d’un magasin de 3 500 m². Bonne nouvelle : 900 emplois sont à la clé.

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C’est officiel. Damien Castelain et Martine Aubry ont posé la pre-mière pierre du projet Swam ce 6 octobre. « Nous avons donné un nouvel essor à Euralille avec la concrétisation d’Euralille3000. Bureaux, commerces, services et même un hôtel de renom avec un restaurant panoramique vont voir le jour en plein coeur de Lille et de la métropole, dans le quar-tier des deux gares », se félicite le président de la MEL. Situé en

face d’Euralille, sur l’avenue Le Corbusier, ce trait d’union de 12 000 m² entre le centre-ville et le quartier d’affaires – premier centre au nord de Paris et troi-sième en France – préfigure un ambitieux programme urbain. De quoi attirer Métropolitains et tou-ristes, mais aussi entrepreneurs et investisseurs dans des projets emblématiques et de qualité architecturale indéniable. Livrai-son prévue fin 2018.

Début de chantier

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Locomotive du projet, l’hôtel Mama Shelter offrira

un point de vue unique sur la ville et s’inscrira dans la skyline lilloise

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RequalificationCompétente en matière de rénovation urbaine, la Métropole a mis en place une vaste politique de reconquête de ses friches industrielles.À Illies, l’ancien site Malbranque renaît, suite à sa fermeture en 2011. La friche a un nouveau visage : une zone d’activités pour PME et artisans née d’une fructueuse collaboration entre la commune et la MEL.

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Sur 50 000 demandes faites chaque année pour un loge-ment social métropolitain, seules 12 000 peuvent être satisfaites. Face à ce constat, la MEL - qui a consacré 50 M€ au logement en 2015 - s’est donné comme ambition de construire chaque année 6 000 loge-ments dont 2 000 logements sociaux, soit 30 % (quand la loi en préconise 25 %).Deux priorités pour les pro-chains chantiers : réaffirmer que le logement social va de pair

avec qualité et rappeler que la mixité peut s’appliquer partout.Enfin, pour faire face à une forte demande en logement très social dans la métropole et pour anticiper les futures destructions prévues dans des quartiers dits en renouvellement urbain, la MEL s’engage. Désormais, pour 100 logements construits, entre 7,5 et 9 seront réservés aux Prêts Locatifs Aidés d’Intégration (PLAI), une augmentation signifi-cative à l’échelle des 85 (bientôt 90) communes de la MEL.

Un logement de qualité pour tousPour répondre à d’importants besoins en logements, la MEL a pour objectif d’en construire 6 000 par an, dont 30 % de logements sociaux. Pour dessiner demain un territoire équilibré et solidaire.

Bienvenue Octave Aux côtés de la MEL, Lille Métropole Habitat a inauguré ce 1er octobre la résidence l’Orée du Golf à Illies, symbole fort de mixité sociale et intergénérationnelle. Première vue d’ensemble, une architecture traditionnelle jouxte des constructions contemporaines.Sur les 76 logements sortis de terre, 24 sont en location-accession et 52 destinés à l’habitat social. Parmi ces derniers, 8 sont réservés et aménagés pour des personnes âgées. Ce dispositif unique en France, dénommé Octave, s’inscrit dans le plan d’actions pour la prise en compte du vieillissement dans la politique de l’habitat. Autre atout majeur souligné par Damien Castelain, président de la MEL, son inscription sur le territoire. « Cette belle opération montre qu’on peut faire des logements sociaux en milieu rural. » Bonne nouvelle : la MEL en programme sept autres, à Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq, Santes, Lambersart et Comines.

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▲Priorité au logement pour tous. Visite des Jardins d’Auguste, rue de Gruson, à Bouvines, en septembre dernier

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Les Belles sorties

Fantaisies animalièresEntrez, entrez dans le zoo musical de l’Atelier Lyrique de Tourcoing ! Sur le thème des animaux, ce récital a été imaginé pour les enfants. De l’humour et de la poésie interprétés par la soprano Stéphanie Gouilly et la pianiste Elsa Cantor.

Le 9/12 à 19 h 30. Salle des fêtes M. Schumann, rue Henri Bouchery à Pérenchies. Tél : 03 20 08 98 99.Le 15/12 à 14 h. Salle des fêtes, Place du 8 Mai 1945 à Houplin-Ancoisne. Tél : 03 20 26 66 03.

Regarde les lumières mon amourLa plongée insolite de l’écrivain Annie Ernaux au cœur d’une grande surface a séduit la compagnie armentiéroise Les fous à réAction. Résultat ? Les comédiens associés au Vivat prolongent l’expérience avec des interviews de Métropolitains intégrées à leur spectacle. Pour explorer un temple de la consommation, également haut lieu de vie…

Le 3/12 à 20 h. Théâtre de l’Éden, 22 rue Jeanne d’Arc à Lys-lez-Lannoy. Tél : 03 20 81 86 52.Le 9/12 à 20 h. Salle des fêtes, 39 rue de l’église à Péronne-en-Mélantois. Tél : 03 20 41 10 48.

Parce qu’une pièce de théâtre ou un concert peut être un moment magique dans une salle des fêtes près de chez vous, la MEL, en partenariat avec 11 institutions culturelles, soutient les Belles sorties, une programmation artistique sur tout le territoire. En 2015, 57 communes de moins de 15 000 habitants ont accueilli un spectacle à un tarif très accessible (5 € maximum).

Retrouvez en ligne l’entretien avec Caroline Sonrier. Depuis plus de quinze ans, la directrice

réenchante l’Opéra de Lille, partenaire des Belles sorties de la MEL.


+Plus d’infos sur

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L’Institut du monde arabe s’ancre à TourcoingL’Institut du monde arabe a ouvert, le 17 novembre, une antenne à Tourcoing dans l’ancienne école de natation. IMA, ouvre-toi...Nouvel écrin. Soutenu par la Région, les villes de Tourcoing et de Roubaix, la Métropole Européenne de Lille et le Fonds européen de développement régional, l’IMA abrite une collection permanente d’œuvres prêtées par les musées parisiens du Louvre, d’Eugène

Delacroix et de l’IMA. Et propose un nouveau regard sur la diversité des cultures du monde arabe, à travers une programmation culturelle et éducative.Demain, ce lieu qui a vocation à devenir un véritable centre culturel mettra en avant patrimoine local et aspects uni-versels des cultures arabes.

IMA, 9 rue Gabriel Péri à Tourcoing. Tél : 03 28 35 04 00. ima-tourcoing.fr

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La MEL est lauréate de l’Investissement Territorial Intégré, enveloppe financière européenne gérée par la Région. Ce sont ainsi 37 M€ qui permettront de financer des projets concrets dans les quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. La MEL a retenu cinq priorités pour répartir ces fonds : 15 M€ seront consa-crés aux friches industrielles, signe de renouvelle ment urbain, 8,2 M€ à l’effica-cité énergé tique dans le logement social et les bâti ments publics, 5,8 M€ à la réhabilitation du patrimoine remarquable,

5 M€ à la création d’entreprises et 3 M€ aux usages et services numériques. Pour Damien Castelain, président de la MEL, « la politique de la ville n’est plus une politique de « réparation sociale » mais une politique de développement et d’amé nagement du territoire ». C’est pourquoi en plus des 37 M€, la MEL mobilisera 65 M€ sur ces projets. Parmi ceux déjà validés, huit concer-naient la réhabilitation énergétique de logements sociaux pour un montant de 1,89 M€.

La MEL, la Région et l’Europe une belle équipe !L’Europe fait partie du quotidien des Métropolitains. Preuve en est l’enveloppe de 37 M€ de fonds européens alloués à 30 quartiers prioritaires répartis sur 21 communes de la MEL. Décryptage.

▲ Signature de l’Investissement Territorial Intégré entre Valérie Létard, vice-présidente du Conseil régional des Hauts-de-France, et Damien Castelain, président de la MEL, le 6 septembre 2016

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Expression des groupes l 26 l

GROUPE MÉTROPOLE PASSIONS COMMUNES

Une métropole qui a la fibre… numérique !Aujourd’hui le numérique s’impose à tous et dans tous les domaines de la vie. Chaque pan de la société est concerné : le développement écono-

mique, la culture, les mobilités, la santé, l’environne-ment, l’éducation, le tourisme, les services publics…Plus qu’une évolution, c’est une révolution… le numé-rique transforme les modes de vie, les pratiques, les relations entre les individus, et les territoires. La MEL est naturellement concernée par ces muta-tions, et se doit d’en saisir toutes les opportunités.La première, c’est celle de l’attractivité et de la compétitivité, car le secteur du numérique consti-tue un fort potentiel de croissance économique et de création d’emplois.La MEL veut ainsi favoriser l’excellence technologique et la compétitivité du territoire, tout en accompagnant

la transition numérique des acteurs du territoire et de ses habitants. Elle s’est également dotée d’outils numériques pour améliorer ses services et développer ceux de demain : nouvelles connectivités, « réseaux intelligents », plates-formes de services…Ces nouveaux outils à destination des habitants et usagers des services publics se veulent accessibles, et permettent d’améliorer la vie au quotidien, dans les transports par exemple, grâce à la « mobilité intelligente », qui permet de connaître en temps réel le mode de transport le plus performant et le temps de trajet ; c’est également, pour la Culture, le nouveau portail des bibliothèques, qui permet à chacun, en tous points du territoire d’avoir accès en ligne à toutes les ressources des 140 bibliothèques de la métropole.

Tout cela évidemment n’est possible qu’à condition que tous les habitants, quel que soit leur lieu de résidence, aient accès à internet via un réseau à très haut débit, ce qui n’est hélas pas encore une réalité.Pour nous, élus du groupe MPC, cette situation d’injustice et d’inéquité était insupportable, et nous nous sommes battus aux côtés du Président Damien Castelain pour trouver une solution efficace et la plus rapide possible. Grâce à la Convention derniè-rement signée avec Covage, toutes les communes de la métropole, même les plus petites et les plus éloignées bénéficieront enfin d’un réseau à très haut débit via la fibre.

Jean-François Legrand Conseiller délégué

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET PERSONNALITÉS

Plus de mixité sociale et plus d’égalité entre les habitants de la MétropoleLors du dernier conseil de la Métro-pole Européenne de Lille, les élus ont adopté majoritairement notre plan métropolitain en faveur du logement

et pour une juste répartition du parc social sur notre territoire.Fruit d’une large concertation ayant mobilisé l’en-semble des acteurs de la chaîne du logement, ces textes sont la traduction de la volonté de la MEL, sous la houlette de notre vice-président en charge de l’habitat, Bernard Haesebroeck. Notre objectif est de mettre la problématique du logement au cœur du projet métropolitain.

Nous posons ainsi les bases d’une réelle volonté d’impulser la mixité sociale dans l’ensemble des communes de notre métropole. Et nous le savons, cette mixité sociale ne se décrète pas seule, les fortes inégalités entre les quartiers les plus fragiles et les moins fragiles en témoignant.Cette convention et ce plan, qui sont la traduction locale d’une obligation légale, fixent les critères de cette mixité sociale, la Métropole Européenne de Lille mettant ainsi un terme au relogement systématique des populations les plus précaires dans les quartiers les plus en difficulté.Le principe de mixité sociale permettra dès à présent

à tous nos concitoyens de « choisir » et de ne plus « subir » leurs lieux de vie, afin que tous les ménages demandeurs puissent bénéficier d’une réelle égalité des chances quant à l’accès au logement quels que soient les secteurs géographiques choisis.Les élus Socialistes, Radicaux, Citoyens et Personna-lités sont persuadés que l’amélioration des conditions du logement est une des clés de la cohésion sociale de notre métropole, pouvant avoir des répercussions sur le quotidien de chacun.

Gilles Pargneaux Président du groupe

GROUPE MÉTROPOLE COMMUNES UNIES

Plan de circulation de la Ville de Lille : le Groupe Métropole Communes Unies demande à la Métropole une Mission d’Information et d’Évaluation.La Métropole Européenne de Lille doit faire face aujourd’hui à de nombreux défis : améliorer la qualité de l’air, faire du développement économique

sa priorité, créer de nouveaux emplois pour résorber le chômage, relier notre Métropole avec les grandes Métropoles internationales, et parfaire son offre de transports en commun et son accessibilité.Nous ne pourrons accomplir ces défis que si chaque ville travaille de concert pour le développement et le rayonnement de notre territoire.La Ville de Lille a mis en place un nouveau plan de circulation à la fin de l’été. Il s’agit naturellement

d’une de ses compétences. Cependant, ce nouveau plan de circulation n’a pas manqué de faire réagir des usagers de la route, le monde économique, des commerçants et des maires de villes voisines. Ces derniers se sont plaints du déversement de véhicules aux heures de pointe sur des axes où la circulation était auparavant fluide. Bilan, on ne circule plus ni à Lille, ni dans les villes de la couronne nord. Avant le nouveau plan de circulation, de nombreux experts s’accordaient à dire que la thrombose routière sur la Métropole lilloise pesait 1,5 milliard d’euros par an dans l’économie régionale soit l’équivalent de 15 000 emplois par an, 20 000 tonnes de CO2 émis

inutilement dans l’atmosphère, 9 millions de litres de carburants consommés chaque année en pure perte. Les élus MCU s’interrogent sur les impacts en termes de qualité de vie et d’économie.Le Groupe MCU a donc demandé au Président de la MEL la création d’une mission d’information et d’éva-luation sur le plan de circulation de la Ville de Lille pour connaître les impacts économiques et environ-nementaux liés aux bouchons de ce nouveau plan.

Florence Bariseau Présidente du groupe


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GROUPE GIDEC

2020, dernier délai...En 2013, Fleur Pellerin et Martine Aubry, alors présidente de la MEL, signaient à grand renfort de journalistes ce qui devait être « le point de départ du déploiement de la fibre optique » avec Orange et SFR. Les 85 communes, de la plus dense à la plus rurale,

auraient toutes été fibrées au plus tard pour 2020. Nombreux avaient été les maires à largement communiquer sur ce calendrier et promettre aux habitants et entreprises une connexion internet optimale.Début 2016, Orange a déjà fibré 20 % du territoire métropolitain. SFR n’a quant à lui respecté aucun de ses engagements débouchant sur un constat de carence. Orange et Covage remplacent donc ce dernier dans les délais pré établis.Ainsi, les « e services » pourront ainsi se développer au profit des entreprises, services publics et habitants. La domotique, le télétravail, les applications, les bornes tactiles… sont autant d’axes de progrès et de marchés à conquérir pour nos 2 000 entreprises métropolitaines spécialisées en nouvelles technologies. Le GIDEC sera particulièrement vigilant au respect du calendrier et au déploiement de la fibre sur l’entièreté du territoire.

Francis DelruePrésident du groupe

GROUPE ACTIONS ET PROJETS POUR LA MÉTROPOLE

Innovations et proximitéLa délibération cadre « commerce » qui vient d’être adoptée affiche la volonté « d’encourager les commerçants à s’adapter aux évolutions liées à leurs métiers ». Le développement des outils numériques et des usages de l’Internet offre des opportunités mais

transforme aussi les conditions concurrentielles.Au-delà des (louables) intentions et de la prise en compte des innovations, la MEL doit s’engager concrètement pour le maintien et le développement du commerce de proximité en agissant aussi sur l’immobilier commercial, l’animation, les charges, les aménagements des secteurs commerciaux…Le commerce de proximité est essentiel pour la qualité de vie en ville, dans les quartiers, mais aussi dans les secteurs plus ruraux.La MEL, les partenaires consulaires, les communes mais aussi… les clients eux-mêmes doivent accompagner et soutenir l’économie locale, sous ses formes traditionnelles et/ou innovantes.

Christophe PacauxConseiller métropolitain

GROUPE RASSEMBLEMENT CITOYEN

Une Métropole européenne Numérique !Aujourd’hui l’ensemble des experts et élus n’ont plus de doute sur la pertinence et nécessité de développer une politique d’innovation et d’aménagement numérique cohérente.À l’heure où tout s’accélère, que nos moyens d’interagir n’ont

jamais été aussi nombreux, la MEL répond à ces enjeux en déployant un schéma d’aménagement numérique qui ouvrira des perspectives importantes sur les nouveaux usages numériques.La mise en place de cette politique d’innovation numérique a demandé une réflexion poussée, pour éviter une fracture numérique au sein de notre territoire et respecter l’accès pour tous à cette technologie numérique. Ainsi la réponse apportée par la MEL prévoit une couverture du territoire en très haut débit majo-ritairement via la fibre optique, à l’horizon 2020 ce qui requiert plus de 2 000 km de réseau pour 518 000 foyers. Le groupe RC s’en félicite et continuera, bien sûr, à soutenir cette démarche qui est à l’image de la MEL depuis 2008.

Gérard CaudronPrésident du groupe

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE - LES VERTS

La société que nous voulons doit inspirer l’innovation numériqueLe rôle et la place de la technique interrogent notre société, son fonctionnement, ses rythmes. En dépit de leurs nombreux avan-tages, les technologies numériques renforcent notre dépendance énergétique et contribuent au réchauffement climatique ; la déma-

térialisation génère toujours plus de consommations d’énergie pour refroidir les serveurs. Compte tenu des besoins en chaleur de nos logements, notre stratégie numérique doit reposer sur les technologies vertes. Le télétravail est également une priorité, pour économiser le temps perdu dans les transports et améliorer la qualité de vie des salariés. Bien encadré, il se générali-sera pour toutes les activités qui s’y prêtent. Nous avons besoin d’un plan d’action ambitieux, défini en concertation avec les employeurs et organisations syndicales, pour qu’il soit synonyme de moins de stress et de plus de confort de travail.

Christiane Bouchart Vice-présidente

GROUPE COMMUNISTE, RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

La Métropole numériqueAprès quelques tergiversations, le déploiement de la fibre sur notre territoire entre enfin dans sa phase concrète. L’opérateur mandaté est désormais en contact avec les communes pour l’installation des armoires de répartition. C’est peu dire que ces travaux sur le très

haut débit sont attendus notamment dans les secteurs ruraux mal couverts de la Métropole, car ceci est devenu un enjeu majeur du développement économique et d’aménagement des territoires.Le numérique ne réglera pas tout dans nos communes mais constituera un atout véritable pour l’ensemble de la collectivité. Il n’est pas non plus un but en soi, et comme la langue d’Ésope, il peut être la meilleure et la pire des choses. Il s’agit d’une opportunité pour le développement dépendant d’autres paramètres, transport, formation et investissement dans tous les territoires métropolitains. De ce point de vue, il nous faut aussi beaucoup de solidarité.

Éric Bocquet Conseiller métropolitain

GROUPE LILLE MÉTROPOLE BLEU MARINE

Jardin des Olieux : qui est responsable ?La Métropole Européenne de Lille a été déboutée début septembre de sa demande d’expulsion des migrants du Jardin des Olieux. Les habi-tants de Lille Moulins continueront donc de subir violences, bruit, tensions ethniques et religieuses. Martine Aubry, dans son laxisme

assumé, a laissé le campement se développer. Son entêtement a fait perdre 2 ans à la MEL. Ce délai a permis aux défenseurs des migrants de faire échec à la demande d’expulsion en prétendant qu’il n’y avait pas d’urgence, alors même que le nombre de migrants a explosé dans ce jardin public. Pire encore, la Préfecture a élaboré un plan d’action le 1er Octobre dernier pour héberger les jeunes migrants, aux frais du contribuable. De quoi encourager les candidats à l’immigration clandestine. L’État se pose ainsi comme complice des clandestins au détriment des Lillois qui subiront eux la double peine : insécurité et fiscalisme.

Éric DilliesPrésident du groupe

Prochain conseil le 2/12 à 17 h

À suivre sur www.lillemetropole.fr, tablette et smartphone


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À SAVOIR Stadium de la MELavenue de la Châtellenieà Villeneuve d’Ascqwww.stadium-lillemetropole.fr

Le Stadium fête ses 40 ansIl a accueilli des rendez-vous sportifs mémorables. Construit à la fi n des années 1970 dans un écrin de verdure à Villeneuve d’Ascq, le Stadium fut le premier stade de la métropole. Il fête, cette année, ses 40 ans et en profi te pour se refaire une beauté.

Ouvert en 1976, le Sta-

dium a été conçu pour

accueillir le football et

surtout l’athlétisme. Il

a, très vite, reçu des

manifestations pres-

tigieuses comme le

Championnat de France

d’athlétisme, hébergé

le LOSC de 2004 à

2012 dans l’attente de

la construction du stade

Pierre-Mauroy et servi

aux entraînements des équipes lors de l’EURO 2016. Aujourd’hui, cet équipement ouvre ses portes à toutes sortes d’événements sportifs, professionnels (sémi-naires…) et culturels.

Fabrique à émotionsLe Stadium compte cinq terrains de sports collectifs. Le terrain

principal du complexe

annexe est en chantier

(nouvelles structure syn-

thétique et piste d’athlé-

tisme, tribune couverte

de 500 places, lieu de

vie de 180 m2). Relié au

lac du Héron, il est une

invitation à se mettre au

vert… et au sport. Près

de 200 000 visiteurs

fréquentent chaque

année ses installations.

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À SAVOIR Stadium de la MEL avenue de la Châtellenie à Villeneuve d’Ascq www.stadium-lillemetropole.fr

Retrouvez en ligne un reportage complet sur le Stadium.


+Plus d’infos sur

Bravo le LOSCAu terme d’une saison 2010/2011 en tout point exceptionnelle, le LOSC fête - quelques jours après sa victoire en finale de la Coupe de France - son titre de champion de France de Ligue 1 sur la pelouse du Stadium. 29 mai 2011 : une des plus belles pages de son histoire.

Le saviez-vous ?Le célèbre sprinter américain Carl Lewis a foulé plusieurs fois la piste du Stadium entre 1989 et 1994 à l’occasion du prestigieux Meeting international d’athlétisme de Villeneuve d’Ascq.

Piste aux étoilesLe Stadium accueille de nombreux

meetings d’athlétisme, du foot ou du rugby mais aussi des concerts dont

les Métropolitains se souviennent. Étiez-vous à celui des Pink Floyd

le 28 juillet 1988, à celui de Johnny le 5 juillet 2003 ou au récital de

Luciano Pavarotti le 22 juillet 2006 ?

2017Le Stadium de 18 000 places fait peau neuve et se met aux couleurs de la MEL. Les 23/24/25 juin prochains auront lieu les Championnats d’Europe d’athlétisme par équipes. Les douze meilleures nations seront au rendez-vous. Et vous ?

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Pêle - MEL l

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1 Olivier Henno, vice-président à la Culture, lance la Nuit des bibliothèques, événement 100 % MEL devenu national en 2016.

2 Decathlon, Lompret, priorité à l’économie et à l’emploi, la MEL crée un territoire où il fait bon entreprendre en accompagnant les entreprises.

3 Damien Castelain et Martine Aubry ont posé la première pierre du projet lillois Swam ce 6 octobre. « Nous avons donné un nouvel essor à Euralille avec la concrétisation d’Euralille3000 », se félicite le président de la MEL. Livraison prévue fin 2018.

4 Le 4 novembre. Pose de la première pierre du siège régional d’Orange sur le site de la Borne de l’Espoir à Villeneuve d’Ascq. Bonne nouvelle pour l’emploi : 1 200 salariés seront prochainement les voisins du stade Pierre-Mauroy.

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PHOTOGRAPHIES : VINCENT LECIGNE, ALEXANDRE TRAISNEL, RICHARD BARON / LIGHT MOTIV ET VILLE DE TOURCOING

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5 Le 12 novembre, inauguration d’un terrain de football synthétique au stade Émile-Debisschop à Wambrechies, en présence de Damien Castelain, président de la MEL, Dany Wattebled, vice-président au Sport, Daniel Janssens, maire de Wambrechies, Marc-Philippe Daubresse, vice-président à l’Aménagement du territoire, Olivier Henno, vice-président à la Culture et au Tourisme. Contribution de la MEL à cet équipement nouvelle génération : 122 000 €.

6 « La @MEL_Lille lauréate du Projet Innovant en faveur de la Jeunesse. 5,7 M€ de subvention. Présentation des 1res actions », a tweeté Damien Castelain le 14 novembre. La MEL en fête, aux côtés de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et Louis Schweitzer, commissaire général à l’investissement, accueille les jeunes Métropolitains.

7 8 Quelle fête. L’Institut du monde arabe a ouvert une antenne dans l’ancienne école de natation de Tourcoing, le 17 novembre. IMA, ouvre-toi…

9 Le Supercross de Paris-Lille a réuni au stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve d’Ascq, les rois de la discipline, les 12 et 13 novembre.

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les dix engagements de la métropole - lillemetropole.fr · 22 septembre à l’edhec business...

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