les dispositifs de s curit -5 sur7 - over-blog.com

extrémité abaissable12 m

extrémité abaissable12 m

Tronçon démontable ≥ 32 m

La capacité de retenue est plus faible que celle de s glissières standards.

Attention

Pour cette raison, la longueur démontable nécessair e à un basculement de trafic est fixée à 32 m, mais peut être augmentée si nécessaire.

Longueurs de brèche : elles sont égales à la somme des longueurs démontables, abaissables et des raccordements si nécessaire.

extrémité abaissable extrémité abaissableTronçon démontable

L’utilisation de glissières démontables Gierval n’es t pas recommandée dans la mesure où son raccordement à un séparateur nécessite l’emploi de tronçons intermédiaires en glissière de profil A ou B, ce qui augmente la longueur de la brèche.

Montage glissières simples :

Tronçon abaissableTronçon démontable

fourreau

broche

bouchon de fourreau

Remarque : les clavettes se fixent sur les fentes d es broches

Choix entre glissière double ou glissières simples :

3) Dispositifs de sécurité3.3) Les dispositifs de retenue.

3.3.4) Choix du dispositif de retenue.

Rehaussements :

La technique consiste à allonger les supports en pl ace au moyen de rehausses de support, en désolidarisant les supports du reste de la glissièr e, en montant les rehausses sur ces supports et en fixant la glissière ;

Elle permet un exhaussement limité à :

- 35 cm pour la glissière simple ;

- 17 cm pour la glissière double (3 gains possibles : 17 cm, 13 cm, 9 cm).

Lorsque l’exhaussement nécessaire est supérieur à c es limites, il convient de mettre en place de nouveaux supports, voire, de procéder à une dépose et une repose complète de la glissière.

rr

rehausses

Principe du rehaussement :

r

h h h

rr



Nature du sol :

Solution Ancrage des supports Nature des supports Type de sol

A Supports courants battus

Supports courants battus de longueur 2 m

Homogène, compact, pénétrable par battage

B1 Supports courants battus dans une longrine à réservation

Crête de remblai peu compacté, sol pénétrable par battage

réservation

B2 Supports raccourcis encastrés dans une longrine à fourreaux Supports normaux ou

démontables raccourcis, encastrés sur une

profondeur mini de 45 cm

En couronnement d’un mur, sol ne permettant pas le battage

C Supports raccourcis encastrés dans un forage ou dans un fourreau placé dans un trou comblé de béton

En couronnement d’un mur en béton banché, ou dans un sol interdisant parfois le battage

D1 Supports sur platine boulonnés à une longrine pour platine. Supports soudés sur

platine, boulonnés

Encastré ou en butée contre une tête de mur, battage impossible

D2 Supports sur platine boulonnés à une grosse longrine pour platine.

En couronnement d’un mur



Les atténuateurs de chocLes atténuateurs de choc



Fonctionnement :

isolement frontal

plein isolement

�� - Choix du niveaux :

Atténuateurs de choc

Vitesse réglementaire limite Niveau de retenue minimum

Dispositions particulières

70 km/h 80/1 Cas où les atténuateurs de choc sont installés pour isoler les têtes d’îlots des gares de péages, ils doivent être non redirectifs et de niveau de retenue de classe 80/1.

90 km/h80

110 km/h 100

130 km/h 110

Performances exigées par la Réglementation National e des Equipements de la Route : arrêté RNER du 20 mars 2009 :

Règles d’implantation :

ObstacleL

d1

d1

I2

I1

ModèleComportement au choc Dimension (m)

Frontal latéral L d1 I1 I2

Musoir R > 2 m Très bon acceptable 18 4 4 > 8

Musoir R = 1 m Très bon ou acceptable acceptable 17 3 2 > 6

ADM 60 Très bon acceptable 3,5 0,4 1,4 1,5

ADM étroit 80 bon acceptable 6 0,4 1,4 1,5

ADM 80 Très bon Bon 6 0,7 1,4 2,1

ADM 100 Très bon bon 8,5 0,7 1,4 2,1

AIE 60 Très bon inefficace > 4,5 Non fixée 0,8 1,6



3) Dispositifs de sécurité

Méthodologie d’implantation

3.3) Les dispositifs de retenue.3.3.4) Choix du dispositif de retenue.

Obligatoire Obligatoire sur :- Route dont TPC < 12 m- Présence d’obstacles

Obligatoire si :- Présence d’obstacles

Question : le dispositif de retenue (DR) est-il néc essaire ?

Néc

essi

té d

’em

ploi

�� les obstacles peuvent-ils être adoucis, fragilisés, supprimés ?

nive

au d

e re

tenu

e

Ouvrage d’art : OAOuvrage d’art : OA Terre plein central : TPCTerre plein central : TPC accotementaccotement

- 2×3 voies et plus- r < Rnd sur autoroute

- Calcul de l’indice de danger : ID ;

- Calcul de l’indice ID VL pour la prise en compte de la problématique VL si nécessaire ;

- Prise en compte de la densité de piétons.

- Prise en compte de la vitesse limite autorisée ;

- Prise en compte de la largeur du TPC.

- Prise en compte de la vitesse limite autorisée ;

- Le niveau de retenue du DR déterminé par le calcul de l’indice de danger doit au moins être égal au niveau de retenue du DR équipant la section courante.

- Prendre en compte le trafic et trafic PL ;- Prendre en compte la pente de dévers du TPC ;

- En cas de présence d’obstacles, la largeur de fonctionnement du DR : w doit être

- Autoroute et VRU type A

Localisation de l’implantationLocalisation de l’implantation�� le dispositif ne doit pas être plus agressif

que l’obstacle qu’il isole

- Le dispositif de retenue de l’ouvrage d‘artdoit pouvoir se raccorder aux DR amont et

Cho

ix d

u m

odèl

e

- En cas de présence d’obstacles, la largeur de fonctionnement du DR : w doit être inférieure à la distance d1 les séparant.

- Prendre en compte la résistance du tablier suivant le DR à implanter.

- Peser les avantages/inconvénients d’un DR rigide/souple (sécurité, entretien…)

Impl

anta

tion

- Prendre en compte la pente de dévers du TPC ;

- Prise en compte présence de caniveaux central ;

- En cas de présence d’obstacles, la largeur de fonctionnement du DR : w doit être inférieure à la distance d1 les séparant. Pour les DR adaptés aux PL prendre en compte la zone d’isolement ;

- Peser les avantages/inconvénients d’un DR rigide/souple (sécurité, entretien, coût, milieu urbain, périurbain, interurbain, relief difficile…).

de fonctionnement du DR : w doit être inférieure à la distance d1 les séparant. Pour les DR adaptés aux PL prendre en compte la zone d’isolement ;

- Peser les avantages/inconvénients d’un DR rigide/souple (sécurité, entretien, coût, milieu urbain, périurbain, interurbain, relief difficile…).

- En présence de talus impliquant l’emploi d’un DR, prendre en compte la distance d2 entre le nu avant du DR et la crête de talus ;

- Respect de la hauteur du DR ;

- Vérifier la longueur minimale d’implantation et la zone de pleine efficacité. Calculer la longueur ut ile du dispositif de retenue ;

-- Vigilance particulière sur la liaison avec, DR de la section courante pour les OA, DR aval et/ou amo nt en TPC et accotement :Vigilance particulière sur la liaison avec, DR de l a section courante pour les OA, DR aval et/ou amont en TPC et accotement : raccordement + raccordement + règle de rigidification ;règle de rigidification ;

-- Vigilance particulière sur le traitement des extr émités du dispositif de retenue.Vigilance particulière sur le traitement des extrém ités du dispositif de retenue.

Dispositions spécifiques

- Prévoir ITPC tous les 2 km ;- Pour les rayons de courbures faibles, prévoir une adaptation spécifique définie dans les circulaires d’agrément ; -- Vérifier si la configuration (dans les courbes) n écessite un écran moto ;Vérifier si la configuration (dans les courbes) néc essite un écran moto ;-- En cas d’obstacles saillants proche du DR ne pouvan t pas être isolé par un DR courant, prévoir une ada ptation SO. En cas d’obstacles saillants proche du DR ne pouvan t pas être isolé par un DR courant, prévoir une ada ptation SO.

doit pouvoir se raccorder aux DR amont et aval de la section courante ;

Bêtisier

défauts :défauts :��Raccordement incorrect : les 2 derniers Raccordement incorrect : les 2 derniers

écarteurs ne sont pas fixés au séparateur bétonécarteurs ne sont pas fixés au séparateur béton ;;��MauvaisMauvais état de l’extrémité du raccordement : état de l’extrémité du raccordement :

chevilles de la queue de carpe extraites de leur chevilles de la queue de carpe extraites de leur fixation.fixation.

Risque : élevéRisque : élevé��pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et ��pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et

mauvais fonctionnement du dispositif en aval.mauvais fonctionnement du dispositif en aval.Solution :Solution :��Remettre en état.Remettre en état.

références :références :–– circulaire 88circulaire 88--49 du 9 mai 1988.49 du 9 mai 1988.

nonnon--respectrespectdes normesdes normes

défauts :défauts :��Raccordement incorrect : les 2 derniers Raccordement incorrect : les 2 derniers

écarteurs ne sont pas fixés au séparateur bétonécarteurs ne sont pas fixés au séparateur béton ;;��Queue de carpe coupée, plaquettes non Queue de carpe coupée, plaquettes non

conformes.conformes.Risque : élevéRisque : élevé��pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et pénétration de l’extrémité dans l’habitacle et

mauvais fonctionnement du dispositif en aval.mauvais fonctionnement du dispositif en aval.mauvais fonctionnement du dispositif en aval.mauvais fonctionnement du dispositif en aval.Solution :Solution :��Remettre en état.Remettre en état.



défauts :défauts :��Raccordement incorrect : 4 écarteurs Raccordement incorrect : 4 écarteurs

sont manquantssont manquants ;;Risque :Risque :��Mauvais fonctionnement du dispositif.Mauvais fonctionnement du dispositif.Solution :Solution :��Traité correctement le raccordement.Traité correctement le raccordement.



défauts :défauts :��Règle de rigidificationRègle de rigidification non non

appliquée au niveau d’un appliquée au niveau d’un raccordement GS / BN4 ;raccordement GS / BN4 ;

Risque :Risque :��encastrement du véhicule contre encastrement du véhicule contre

les barrières au niveau du les barrières au niveau du raccordement.raccordement.

références :références :–– circulaire 88circulaire 88--49 du 9 mai 198849 du 9 mai 1988 ;;

–– GuideGuide GC.GC.


défauts :défauts :��Support non fixé àSupport non fixé à la glissière ;la glissière ;Risque : élevéRisque : élevé��Diminution de l’efficacité de la Diminution de l’efficacité de la

glissière lors d’un choc.glissière lors d’un choc.Solution :Solution :��Fixer le support.Fixer le support.




défauts :défauts :�� écran moto non traité écran moto non traité

correctement (doit équiper la correctement (doit équiper la totalité du virage);totalité du virage);

Risque :Risque :�� Inefficacité du dispositif spécifique Inefficacité du dispositif spécifique

aux motos. aux motos. solution :solution :solution :solution :��Prolonger l’écran moto.Prolonger l’écran moto.




défauts :défauts :�� extrémité de l’écran moto non extrémité de l’écran moto non

traité correctement;traité correctement;Risque : élevéRisque : élevé��extrémité constituant un obstacle extrémité constituant un obstacle

agressif et tranchant pour les agressif et tranchant pour les motards motards

solution :solution :solution :solution :��Traiter l’extrémité en quart de Traiter l’extrémité en quart de

cercle.cercle.




défauts :défauts :�� non respect de la largeur de non respect de la largeur de

fonctionnement de la glissière fonctionnement de la glissière (candélabre trop proche de la (candélabre trop proche de la glissière) ;glissière) ;

Risque :Risque :��Fonctionnement mal assuré. Fonctionnement mal assuré.




défauts :défauts :��Glissière implantée dans un fosséGlissière implantée dans un fossé

(hauteur d’implantation non (hauteur d’implantation non respectée) ;respectée) ;

Risque :Risque :��Fonctionnement mal assuré. Fonctionnement mal assuré.




défauts :défauts :��Distance d2 : séparantDistance d2 : séparant le nu avant le nu avant

de la glissière de la crête de talus ;de la glissière de la crête de talus ;Risque : faibleRisque : faible��Fonctionnement mal assuré. Fonctionnement mal assuré.

Mauvaise stabilité du dispositif en Mauvaise stabilité du dispositif en cas de choc.cas de choc.




défauts :défauts :��Extrémité de la glissière mal Extrémité de la glissière mal

enterréeenterréeRisque : élevéRisque : élevé��Risque de pénétration de Risque de pénétration de

l’extrémité dans l’habitacle.l’extrémité dans l’habitacle.




défauts :défauts :��La longueur utile permettant La longueur utile permettant

d’isoler la totalité de l’obstacle d’isoler la totalité de l’obstacle d’une sortie de route n’a pas été d’une sortie de route n’a pas été prise en compte.prise en compte.

Risque : élevéRisque : élevé��Risque de heurt du 2Risque de heurt du 2èmeèmeet 3et 3èmeème

support du panneau d’animation support du panneau d’animation touristique.touristique.touristique.touristique.




défauts :défauts :��Glissière non raccordée au gardeGlissière non raccordée au garde--

corpscorpsRisque :Risque :��Fonctionnement mal assuré. Fonctionnement mal assuré.

Risque de pénétration de Risque de pénétration de l’extrémité de la glissière dans l’extrémité de la glissière dans l’habitacle.l’habitacle.




Cas pratiques

Cas pratique n °1 : choix d’un dispositif de retenue en section cou rante.

Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 7 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 9 cm) situé à 3 m du bord droit de la chaussée. La largeur de la bande dérasée est de 1m.

1- Cet arbre constitue t’il un danger pour l’usager ? Justifier la réponse.

2,00 m1,00 m


Au PR8, un arbre (diamètre du tronc : 11 cm) est situé à 4,5 m du bord droit de la chaussée.


3, 50 m1,00 m

Correction du cas pratique n °1 : choix d’un dispositif de retenue en section cou rante.

Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 7 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 9 cm) situé à 3 m du bord droit de la chaussée. La largeur de la bande dérasée est de 1m.


Au PR8, un arbre (diamètre du tronc : 11 cm) est situé à 4,5 m du bord droit de la chaussée.


Le diamètre du tronc de l’arbre étant inférieur à 10 cm, cet arbre n’est pas considéré comme un obstacle agressif.Non.

Le diamètre du tronc de l’arbre étant supérieur à 10 cm, cet arbre est considéré comme un obstacle agressif.Cependant, le fait que cet arbre soit situé en dehors de la zone de sécurité de cette RD (4 m pour une RD existante), entraine

Non.

Cependant, le fait que cet arbre soit situé en dehors de la zone de sécurité de cette RD (4 m pour une RD existante), entraine que cet arbre n’est pas considéré comme un obstacle agressif vis-à-vis des usagers de cette RD.


Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 12 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 9 cm) situé à 0,90 m du bord droit de la chaussée. Le projet visant à améliorer la sécurité sur cette infrastructure routière impose la création d’une BDD de 1 m de large dans les deux sens de circulation.

1- Vous êtes chargé d’assurer la sécurité de cette infrastructure tout au long de cette opération. Quelle mesure prenez-vous surce profil en travers ?

0,90 m


Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 12 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 9 cm) situé à 0,90 m du bord droit de la chaussée. Le projet visant à améliorer la sécurité sur cette infrastructure routière impose la création d’une BDD de 1 m de large dans les deux sens de circulation.

1- Vous êtes chargé d’assurer la sécurité de cette infrastructure tout au long de cette opération. Quelle mesure prenez-vous surce profil en travers ?

Le diamètre du tronc de l’arbre étant inférieur à 10 cm, cet arbre n’est pas considéré comme un obstacle agressif.

Cependant, le fait que cet arbre soit situé dans la zone de récupération, celui doit être supprimé. La bande dérasée devra être ensuite revêtue ou au minimum stabilisée.

0,90 m


Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 10 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 65 cm) situé à 2,25 m du bord droit de la chaussée. La largeur de la bande dérasée est de 1m.


2- Cet arbre est centenaire et le Conseil Général souhaite conserver l’implantation actuel de cet arbre. L’exploitant suite à un audit de sécurité souhaite protéger l’usager de cet obstacle. Quel type d’équipement doit il utiliser ?

3- Un de ses collègues exploitant lui propose une glissière de modèle GS4. Ce modèle de glissière est il adapté à la configuration du site ? Expliquez votre raisonnement.

4- Quelle solution mettant en œuvre un dispositif de retenue proposeriez-vous ?

1,25 m1,00 m


Sur une route départementale existante limitée à 90 km/h, le profil en travers du PR 10 présente en particulier un arbre (diamètre du tronc : 65 cm) situé à 2,25 m du bord droit de la chaussée. La largeur de la bande dérasée est de 1m.

1- Cet arbre constitue t’il un danger pour l’usager ?

2- Cet arbre est centenaire et le Conseil Général souhaite conserver l’implantation actuel de cet arbre. L’exploitant suite à un audit de sécurité souhaite protéger l’usager de cet obstacle. Quel type d’équipement doit il utiliser ?

3- Un de ses collègues exploitant lui propose une glissière de modèle GS4. Ce modèle de glissière est il adapté à la configuration du site ? Expliquez votre raisonnement.

Le diamètre du tronc de l’arbre étant supérieur à 10 cm, cet arbre est considéré comme un obstacle agressif.Le fait que cet arbre soit situé dans la zone de sécurité de cette RD, entraine que cet arbre constitue un obstacle agressif, vis-à-vis des usagers de cette route, qu’il faut traiter.

Oui.

Un dispositif de retenue.

d1 = 1,25 m

du site ? Expliquez votre raisonnement.

4- Quelle solution mettant en œuvre un dispositif de retenue proposeriez-vous ?

La largeur de fonctionnement d’une GS4 : w = 1,60 m est supérieure à la distance séparant le nu avant du dispositif de l’obstacle. Cet obstacle n’est donc pas isoler correctement.

1,00 m

Une GS2 est adaptée à cette situation dans la mesure où sa largeur de fonctionnement : w = 1,20 m est inférieure à la distance séparant le nu avant du dispositif de l’obstacle : d1. Cet obstacle est donc correctement isolé. Cependant, le choc contre l’obstacle va rediriger le véhicule vers la chaussée bidirectionnelle. Un risque d’accident contre un usager circulant ensens inverse n’est pas négligeable

Il est également possible d’utiliser un dispositif de retenue de largeur de fonctionnement plus faible (GRC, GCU ou GS2SO). L’emploi d’un tel dispositif de retenue, plus rigide, permet une implantation distante du bord droit de la BDD. En effet, le nu avant d’une glissière GS2SO peut être implantée à 0,40 m de l’obstacle. Dans cette configuration, le véhicule ayant percuté le dispositif de retenue présentera un risque moins important pour les usagers de l’infrastructure.

Cette solution plus coûteuse mais plus adaptée au regard de la sécurité, peut être mise en œuvre s’il n’y a aucun obstacle potentiel (situé entre le bord droit de la BDD et la glissière) pouvant bloquer le véhicule après le choc contre la glissière.

Dans tous les cas, le choix d’une solution plutôt qu’une autre dois être examinée avec attention en prenant en compte l’ensemble des facteurs accidentogènes et risques d’accidents ou de sur-accidents.

d1 = 0,40 m

1,00 m 0,85 m

Cas pratique n °4 : choix d’un dispositif de retenue sur ouvrage d’ art.

Le projet d’élargissement de la RN 52 reliant Mexy à la frontière Belge, comporte 4 passages inférieurs neufs : PI2, PI3, PI4 et PI20. Cette route est actuellement limitée à 90 km/h, et le projet de dédoublement des voies (route à chaussées séparées) prévoit une limitation à 110 km/h. Le trafic prévisionnel est estimé à 14 500 veh./j/sens et le trafic PL est défini comme étant "normal« sur cette route inscrite au schéma directeur. Le PI 20 franchie à 5 m de hauteur la RD 918, le tracé en plan au droit de cet ouvrage révèle un rayon R = 650 m et une pente de 1,7 %. La distance de visibilité est inférieure à celle requise pour la vitesse de référence de l’itinéraire. L’ouvrage est situé à proximité d’un échangeur. La longueur de la brèche est de 23,4 m. Le trafic de la voie franchie est inférieur à 1000 v/j et l’indice de danger relatif à la présence humaine est donné et égal à 5. Le PI 20 est situé en milieu interurbain, l’accès est uniquement prévu à l’entretien et l’exploitation de l’ouvrage.

1- Déterminer l’indice de danger relatif au PI 20.

2- En déduire la combinaison adaptée à cet ouvrage d’art.

3- Proposer un modèle pour chaque dispositif de retenue de la combinaison déterminée à la question 2.

Plan de situation : RN 52

Correction du cas pratique n °4 : choix d’un dispositif de retenue sur ouvrage d’ art.

Le projet d’élargissement de la RN 52 reliant Mexy à la frontière Belge, comporte 4 passages inférieurs neufs : PI2, PI3, PI4 et PI20. Cette route est actuellement limitée à 90 km/h, et le projet de dédoublement des voies (route à chaussées séparées) prévoit une limitation à 110 km/h. Le trafic prévisionnel est estimé à 14 500 v./j/sens et le trafic PL est défini comme étant "normal « sur cette route inscrite au schéma directeur. Le PI 20 franchie à 5 m de hauteur une RD, le tracé en plan au droit de cet ouvrage révèle un rayon non déversé : R = 650 m (Rnd = 600 m) et une pente de 1,7 %. La distance de visibilité est inférieure à celle requise pour la vitesse de référence de l’itinéraire. L’ouvrage est situé à proximité d’un échangeur. La longueur de la brèche est de 23,4 m. Le trafic de la voie franchie est inférieur à 1000 v/j et l’indice de danger relatif à la présence humaine est donné et égal à 5.

1- Déterminer l’indice de danger relatif au PI 20.

• ID1 : probabilité de sortie de chaussée : - ID1.1 = 14 (trafic : 14 500 v/j/sens)- ID1.2 = 1 (trafic PL : normal)- ID1.3 = 1 (route du schéma directeur : SD)- ID1.4 = 1 (rayon supérieur à Rnd )- ID1.5 = 0 (pente : 1,7 %)

⇒ ID1 = 22Σ

- ID1.5 = 0 (pente : 1,7 %)- ID1.6 = 1 (visibilité inférieure à la visibilité réglementaire)- ID1.7 = 2 (proximité échangeur dénivelé)- ID1.8 = 2 (longueur de la brèche = 23,4 m)

⇒ ID1 = 22

• ID2 : danger pour les usagers : - ID2.1 = 1 (hauteur ouvrage : 5 m)- ID2.2 = 0 (pas d’eau) ⇒ ID2 = 1

max.

• ID3 : danger pour les tiers : - ID3.1 = 0 (trafic < 1000 v/j)- ID3.2 = 0 (pas de voie ferrée) ⇒ ID3 = 5

max.

- ID3.3 = 5 (pas de précision)

⇒ ID= ID1 + max(ID2,ID3) = ID1 + ID3 = 22 + 5 = 27

2- En déduire la combinaison adaptée à cet ouvrage d’art.

ID = 27 : correspond aux 3 solutions C : solutions C1, C2 ou C3.

Le calcul de IDVL permet d’identifier si la solution doit prendre en compte la problématique VL c’est-à-dire la solution C3 plutôt que les solutions relatives à la problématique PL : solution C1 et PL + piétons : solution C2.

IDVL = ID1 – (ID1.2 + ID1.8) = 22 – (1+2) = 19 > 14

⇒ la problématique de sortie d’un VL est importante et nécessite d’être prise en compte en retenant la solution C3.

La solution C3 est constituée de deux dispositifs de retenue : une barrière de niveau N et une barrière de type H. Dans

3- Proposer un modèle pour chaque dispositif de retenue de la combinaison déterminée à la question 2.

La solution C3 est constituée de deux dispositifs de retenue : une barrière de niveau N et une barrière de type H. Dans la mesure où ID = 22 est compris entre 19 et 28, il s’ensuit que le niveau du dispositif de niveau H est H2.

En absence de données complémentaires sur le profil en travers, une barrière de type BN4 complétée par une barrière GS2 semblent tout à fait adaptées à la configuration du site.


Têtes de buse et cunettes

3.4) Les têtes de buse et les cunettes

3) Dispositifs de sécurité3.4) Les têtes de buse et les cunettes

But recherché : agir sur les éléments permettant de ne pas aggraver la sortie de chaussée c’est-à-dire la phase 4 du déroulement d’un accident (sécur ité secondaire). Modifier l’agressivité des obstacles pour diminuer la grav ité des chocs.

Moyen : supprimer, ou limiter l’agressivité des obs tacles.

Ce dispositif de sécurité n’a aucune action sur la cause primaire de l’accident lié au facteur accidentogène du comportement de l’usager, distrait , fatigué, en excès de vitesse,…

Tête de buse chanfreinée : Tête de buse non chanfreinée : blocage

Remarque : ces équipements ont été abordés dans le chapitre relatif aux facteurs accidentogènes(§2.4.6- les fossés) et le chapitre relatif aux dispos itifs de sécurité ( §3.2.4- traitement des obstacles)

Tête de buse chanfreinée :pas de blocage

Tête de buse non chanfreinée : blocage

3) Dispositifs de sécurité3.4.1) Réglementation.

voirie routièrevoirie routière

Arr

êtés

Cod

esD

écre

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3.4) Les têtes de buse et les cunettesA

rrêt

ésC

ircul

aire

sIn

stru

ctio

nsG

uide

sN

orm

es

12/1996 : Note d’information n °108 : création d’une marque NF pour les têtes d’aqueducs de sécurité préfabriquées en béton 12/1996 : Note d’information n °108 : création d’une marque NF pour les têtes d’aqueducs de sécurité préfabriquées en béton

07/1986 : Note d’information n °19 : attention ponceaux, fossés, têtes d’aqueducs, danger07/1986 : Note d’information n °19 : attention ponceaux, fossés, têtes d’aqueducs, danger

NF 191NF 191

TOLTOL

NF P 98-490NF P 98-490 NF P 98-491NF P 98-491


L’assainissement

3.5) L’assainissement.


Se reporter au module : les principes de l’assainis sement routier.

3.5) L’assainissement.


Les postes d’appel d’urgence

3.6) Les postes d’appel d’urgence.

3) Dispositifs de sécurité3.6.2) Réglementation.


voirie routièrevoirie routière

Arr

êtés Arrêté 03/05/1978Arrêté 03/05/1978

Cod

esD

écre

tsA

rrêt

és Arrêté 03/05/1978Arrêté 03/05/1978

Circ

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Inst

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Gui

des

Nor

mes

11/1996 : l’implantation des PAU (guide technique)11/1996 : l’implantation des PAU (guide technique)

NF P99-250NF P99-250

02/1991 : fournitures d’équipements de réseaux d’appels d’urgence02/1991 : fournitures d’équipements de réseaux d’appels d’urgence

05/12/1989 : bornes d’appels d’urgence sur le réseau routier national05/12/1989 : bornes d’appels d’urgence sur le réseau routier national

Lettre du 15/04/1991Lettre du 15/04/1991

11/2005 : réseau d’appels d’urgence (dossier installation…)11/2005 : réseau d’appels d’urgence (dossier installation…)

NF P99-251NF P99-251 NF P99-252NF P99-252 NF P99-254NF P99-254 XP P99-253XP P99-253

29/12/1981 : sécurité dans les tunnels routiers29/12/1981 : sécurité dans les tunnels routiers

ARPARP

ICTAALICTAAL

3) Dispositifs de sécurité3.6.3) Implantation.


L’équipement en PAU est obligatoire sur :

•••• Autoroutes en section courante ;•••• Autoroutes en tête et fin d’ouvrage d’art de grande longueur (L > 100 m) ;

•••• Sur l’ensemble du réseau national (routes et autor outes) en tête et à l’intérieur des tunnels routier s si la longueur est :- supérieure ou égale à 200 m est site urbain ;- supérieure ou égale à 1000 m hors site urbain ;- comprise entre 200 et 1000 m hors site urbain et si la trafic est supérieur à 5000 v/j en moyenne - comprise entre 200 et 1000 m hors site urbain et si la trafic est supérieur à 5000 v/j en moyenne journalière annuelle. Il est recommandé d’appliquer cette double condition aux tunnels anciens dont le trafic a évolué.

L’équipement en PAU est recommandé sur les routes d e type T (routes express : 1 seule chaussée).

Espacement des PAU :

L’interdistance entre PAU est de :

- 2 km sur autoroute ;

- 1 km sur autoroute ne disposant pas de BAU ou de b ande dérasée droite et préconisé sur les zones accidentogènes (descentes à forte déclivité) ;

- 200 m environ dans les tunnels routiers du réseau national ;

- 4 km sur routes (implantation non obligatoire).

Visibilité de nuit :

Les PAU doivent être visible de nuit : ils sont re couvert d’un film rétro-réfléchissant

Dimensionnement des refuges : en présence de BAU

Les dimensions des refuges doivent permettre l’arrê t d’urgence des PL.

Dimensionnement des refuges : en absence de BAU

Les dimensions des refuges doivent permettre l’arrê t d’urgence des PL.

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