les connaissances nouvelles sur le cycle de l’azote: en ... · de très nombreuses études . sur...
TRANSCRIPT
Les connaissances nouvelles sur le cycle de Les connaissances nouvelles sur le cycle de ll’’azote: en quoi et comment ontazote: en quoi et comment ont--elles elles ééttéé
intintéégrgréées es
(ou pas) dans les OAD pour la fertilisation azot(ou pas) dans les OAD pour la fertilisation azotéée ?e ?
Sylvie Recous, JeanSylvie Recous, Jean--Marie MachetMarie Machet, , MarieMarie--HHééllèène Jeuffroyne Jeuffroy
INRA, UMR FARE (Reims), INRA US Agro-Impact (Laon-Mons) , INRA UMR Agronomie (Grignon)
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Rf
– Re
= M'n + X + Xa + Nirr
-
(Nabsf
– Nabse) - Ix - Gx - Lx(=0) - Ls
Organisation engrais
Pertes gazeuses engrais
Lessivage reliquat
ReliquatFin -
entrée
minéralisation irrigation
Apports organiques
AbsorptionFin -
entrée
entrées sorties
Bilan de masse de l'azote minéral du sol
Sources majeures de
variabilité
VariabilitVariabilitéé
des flux N et gestion de la fertilisation Ndes flux N et gestion de la fertilisation N
Améliorer la connaissance des ddes dééterminants de terminants de la variabilitla variabilitéé
de l’offre du sol en azote, du
besoin en azote du peuplement, de l'utilisation de l'engrais ?
Trois principaux domaines de connaissancesTrois principaux domaines de connaissances
1.1.
La fourniture dLa fourniture d’’azote par le sol azote par le sol Diversité des sources organiques (humus, résidus de récolte, produits organiques) & effets des facteurs climatiques
2.2.
La nutrition azotLa nutrition azotéée des culturese des culturesCourbe de dilution critique, effets des carences azotées, déterminants de la teneur en protéine
3.3.
Les dLes dééterminants de la disponibilitterminants de la disponibilitéé
de lde l’’azote pour les azote pour les cultures, en particulier lcultures, en particulier l’’azote de lazote de l’’engraisengrais
microflore du sol, pertes gazeuses, compétition pour l’azote entre processus dans le sol
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
De trDe trèès nombreuses s nombreuses éétudes tudes sur la «
qualité
»
(composition chimique) ) des rdes réésidus sidus vvééggéétauxtaux
en vue de prédire leur décomposition (minéralisation du carbone) et la minéralisation de l’azote
=> la composition (qualit=> la composition (qualitéé
biochimique et teneur en azote) est un facteur primordialbiochimique et teneur en azote) est un facteur primordial
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
Time (days)
0 40 80 120 160 200
g N
kg-1
resi
due-
C-50
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
40
50
60
Figure 4
37
21
27
10
47
Time (days)
0 40 80 120 160 200
C-C
O2 (
g kg
-1 re
sidu
e-C
)
0
150
300
450
600
750
Figure 2
32
46
41
34
Minéralisation C Minéralisation N
(Trinsoutrot et al. 2000)
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Cultures intermédiaires, nouvelles cultures (ex. cultures à
vocation énergétique), systèmes racinaires, autres conditions de décomposition (notamment non labour) , …
racines
tigesfeuilles
Une forte variabilitvariabilitéé
des caractdes caractééristiques chimiques ristiques chimiques des résidus végétaux, en fonction de leur nature fonctionnelle, de leur maturitnature fonctionnelle, de leur maturitéé
et de leur conditions de croissance et de leur conditions de croissance (ex. diversité
de la composition biochimiques de tiges, feuilles et racines pour 5 plantes, Abiven & Recous, 2005)
0
20
40
60
80
100
120
140
C/N0
10
20
30
40
50
60
Soluble Hémicellulose Cellulose Lignine
% matière sèche
0
2
4
6
8
10
12
14
16
Polyphenols
g. kg-1
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Une grande diversité
de la composition des matières organiques exogènes et de leur comportement est observée, en fonction de l’origine et des modalités de traitements (Nicolardot et al., 2004)
Etablissement de «
typologie
»
des matières organiques exogènes basée sur la composition chimique et biochimique pour prédire le potentiel de minéralisation N (Lashermes et al., 2010)
Bases de données « PRO »
=> Paramétrage de modules simplifiés de minéralisation
Effluents d'élevage (48)
Jours (28°C)0 10 20 30 40 50
% N
org
aniq
ue
-40
-20
0
20
40
60
Produits compostés (17)
Jours (28°C)0 20 40 60 80 100
% N
org
aniq
ue
-40
-20
0
20
40
60
Boues STEP (15)
Jours (28°C)0 50 100 150
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Exemple de relations entre le rapport C/N de la fraction organiExemple de relations entre le rapport C/N de la fraction organique et la que et la minminééralisation de lralisation de l’’azote pour les matiazote pour les matièères organiques res organiques
exogexogèènesnes
(Nicolardot et al., 2004)
Rapport C organique / N organique
0 10 20 30 40
N m
inér
alis
é (%
N o
rgan
ique
)
-40
-20
0
20
40
60
80
100
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
No > 90
65 < No ≤ 90
No ≤ 65 CEL > 400
Oui
Non
Classe 1
Classe 2
Classe 6
LIG > 200
Oui
Non
Classe 5
SOL > 700
Oui
Non
Classe 4
450 < SOL ≤ 700
Oui
Non Classe 5
No > 30
Oui
Non
Classe 3
Classe 5
Apport de produit résiduaire organique
Forte minéralisation N : [20-30] mg N /kg MS (2 mois)
Très forte minéralisation N : ≥ 40 mg N /kg MS (2 mois)
[0-15]
[0-10]
[-10, 5]
Risque d’organisation N [-10, 0] mg N /kg MS
Typologie des produits rTypologie des produits réésiduaires vissiduaires vis--àà--vis vis de la minde la minééralisation de N ralisation de N (Lashermes et al., 2010)
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Résidus
C/Nrésidus
BiomassezymogèneC/Nbiomasse
HumusC/Nhumus
N minéral
k YCO2
λ h
CO2
Flux C Flux N
k = taux de décomposition des résidusλ = taux de décomposition de la biomasseY = rendement d’assimilation de la biomasseh = rendement d’humification
Schéma du module “résidus” inclus dans le modèleSTICS(Nicolardot et al., 2001)
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
Exemples dExemples d’’intintéégration de la qualitgration de la qualitéé
chimique dans les chimique dans les modules/modules/ééquations de prquations de préédiction de la mindiction de la minééralisation ralisation
01020304050
0 100 200 300
Temps normalisé
(jours)
kg N/ha
N = 70 * (0.7 –
0.21* e (-0.86 * t)
–
0.49 * e (-0.0121 * t))
Cinétique de minéralisation N d’une vinasse de sucrerie : intégration dans AzoFert®
(Machet et al., 2004
Date d’apport
Contribution en N pour Betterave(kg N/ha)
15 Août
615 Septembre
915 octobre
1315 Novembre
1715 Mars
48
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
L
’étude des déterminants de la minéralisation de l’azote organique humifié
dans les sols cultivés : pas d’avancées significatives , plutôt des améliorations
••
ParamParaméétrage du K2trage du K2••
Prise en compte dPrise en compte d’’un pool actif et dun pool actif et d’’un pool inerte un pool inerte dans le compartiment N organique, par exemple dans le modèle AMG (Andriulo et al., 1999)
-
partition calée sur celle du carbone-
fraction active fixée à
1/3 de la fraction totale
(quel que soit le contexte agropédoclimatique)
Travaux en cours••
ParamParaméétrage du K2 trage du K2 Valé
et al. (2007) : •
Modèle statistique ANN (Artificial Neuronal Network) à
4 variables :Argile et Carbonate de calcium, -
pH eau. Fréquence de colza dans la rotation
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
Le climat
kk
CO2
La texture
Le labour
Minéralisation
lente du Carbone
du sol
Les principes du calcul: Ca
= 33% Corg
k= 0.02 à 0.06 fonction teneur argile, calcaire, travail du soldC/dt = k’1.m –
k.Ca
C stable
C actifKK’’11
. m. m
Humification
1 –
k’1
Résidus
organiquesLes pailles
Les racines
Le fumierLe compost
Minéralisation rapidedu Carbone des résidus
Un modèle simple de calcul de bilan humique à
la parcelle : AMG* (Andriulo et al., 1999)
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Approche dynamique de l’évolution des matières organiques du sol : utilisation du concept de temps normalisé
(Andren & Paustian, 1987)
•
Objectif :
Prise en compte des variations de tempPrise en compte des variations de tempéérature (T) et drature (T) et d’’humidithumiditéé
(H)(H)
du sol par des fonctions décrivant les effets de la température f(T) et de l’humidité
g(H) sur les processus dépendant des activités microbiennes relatifs aux cycles du C et N dans le sol;
•
Intérêts
: -
Simuler lSimuler l’’effet du climat en utilisant des vitesses potentielles de transfeffet du climat en utilisant des vitesses potentielles de transformationormation•
-
Standardiser et extrapoler les références, généraliser à
des contextes très variés
-
Comparer des vitesses de transformations pour diffComparer des vitesses de transformations pour difféérentes situations prentes situations péédoclimatiquesdoclimatiques
-
Comparer les dynamiques mesurées au champ et au laboratoire
T°C
température
Tref Tref+10
humidité
f(T) g(H)
Hmin Hcc
0.2
1.0
Jour normalisé = f(T)*g(H) référence = 15°C et Hcc
T°C
température
Tref Tref+10
humidité
f(T) g(H)
Hmin Hcc
0.2
1.0
Jour normalisé = f(T)*g(H) référence = 15°C et Hcc
N minéralisé
-40
-20
0
20
40
0 50 100 150
Jours "normalisés"
CI
Colza
Vinasse
Temps normalisé ⇒ Temps réel
N minéralisé
-40
-20
0
20
40
juil oct janv avr juil
Colza
CI
Vinasse
Reliquat Récolte
1. La fourniture d1. La fourniture d’’azote par le sol azote par le sol
Exemple: Azofert (Machet et al., 2004)
Trois principaux domaines de connaissancesTrois principaux domaines de connaissances
1.1.
La fourniture dLa fourniture d’’azote par le sol azote par le sol Diversité des sources organiques (humus, résidus de récolte, produits organiques) & effets des facteurs climatiques
2.2.
La nutrition azotLa nutrition azotéée des culturese des culturesCourbe de dilution critique, effets des carences azotées, déterminants de la teneur en protéine
3.3.
Les dLes dééterminants de la disponibilitterminants de la disponibilitéé
de lde l’’azote pour les azote pour les cultures en particulier lcultures en particulier l’’azote de lazote de l’’engraisengrais
microflore du sol, pertes gazeuses, compétition pour l’azote entre processus dans le sol
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
Indice de nutrition azotIndice de nutrition azotééee
: INN = %Nobs
/ %NcritINN ≥
1 ⇒ l’azote n’est pas limitant de la croissance du bléINN < 1 ⇒ la culture est en carence azotéeL’intensité
de la carence est d’autant plus forte que l’INN est faible
Une étape déterminante dans les recherches sur la nutrition azotée Caractériser l’état azoté
d’une culture par l’INN et la courbe de dilution critique
Courbe critique :Si BM < 1.55 t/ha
alors %Ncrit
= 4.4Si BM ≥
1.55 t/haalors %Ncrit
= 5.35 MS-0.442
(Justes et al., 1994)
BMobs
%Ncrit
%Nobs
Blé (Justes et al., 1994); Colza (Colnenne et al., 1999); Maïs (Plénet et Cruz, 1997); Pois (Ney et al., 1997); Pomme de terre (Duchenne et al., 1997); Betterave (Duval et al., 2003); etc.
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
INN
TEMPS
Durée
: DC
Intensité
: IC
SortieHiver Floraison
Etudes portant sur les conséquences d’une nutrition azotée suboptimale: caractérisation des carences azotées et effets sur le nombre de grains par m²
Caractéristiques d’une carence(Jeuffroy et Bouchard, 1999)
Effet de la carence sur le NG/m²
ING = Indice de Nb de grains/m²
=
NG/m²
d’une culture carencée / NG/m²
d’une culture non carencée cultivée dans les mêmes conditions
y = -0.0012x + 1.0319R2 = 0.9439
0.00
0.20
0.40
0.60
0.80
1.00
1.20
0 100 200 300 400 500 600 700IC*DCIC*DC
ING
ING
non diff de 1diff de 1
La relation entre perte de nombre de grains/m² et caractéristiques de la carence n'est pas différente entre variétés
Après une carence azotée, un apport d’N permet à la culture de recouvrer une vitesse maximale d’absorption
On peut tolérer des carences sans effet préjudiciable sur le rendement
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
1.2
1.4
16/1 30/1 13/2 27/2 12/3 26/3 9/4 23/4 7/5 21/5
DATE (jour calendaire)
Indi
ce d
e nu
triti
on a
zoté
e (I
NN
TN1LN2L
Soissons 1996
106.9 q/ha107.0 q/ha
109.6 q/ha
0 .0
0 .2
0 .4
0 .6
0 .8
1 .0
1 .2
1 .4
2 1 -ja n v 1 8 -fé v r 1 8 -m a r s
1 5 -a v r 1 3 -m a i 1 0 -ju in
D A T E
INN
TS N 1 L
Soissons 199593.1 q/ha98.8 q/ha
ConsConsééquences dquences d’’une carence une carence azotazotéée sur le rendement e sur le rendement
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
1.2
1.4
10-janv 9-févr 11-mars 10-avr 10-mai 9-juinDATE
Indi
ce d
e N
utri
tion
Azo
tée
(IN
N)
NcritB0-99apport d'NB0L-99
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
1.2
1.4
21-janv 20-févr 22-mars 21-avr 21-mai 20-juin
DATE
Indi
ce d
e N
utri
tion
Azo
tée
(IN
N)
NcritS2-95apport d'NS2L-95
Effet dEffet d’’un apport dun apport d’’azote sur lazote sur l’’INNINN
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
Jeuffroy et Bouchard, 1999
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
ESSAIS DE GRIGN ON, 1992 et 1995
0
20
40
60
80
100
120
0 10 20 30 40 50Jours depuis floraison
Azo
te a
ccum
ulé
depu
is
Flor
aiso
n (k
g/ha
)
95-EB95-EC295-EPF92-N092-N192-N392-T
Forte capacité
d’absorption post-floraison
y = 0.76x + 4.13R2 = 0.97
0
100
200
300
0 100 200 300QN Floraison
QN
rem
obili
sé
La quantité
N remobilisée est déterminée par la quantité
N absorbé
à
la floraison
Girard, 1997
y = 0.70x
0
50
100
150
200
250
300
0 50 100 150 200 250 300
Qté
d'N
rem
obili
sé à
la r
écol
te (k
g/m
²)
Qté N absorbé à floraison (kg/m²)
Camp-rémy
Isengrain
Oratorio
Récital
Renan
Arche
DI9714
Hynoprécia
Rumba
Le taux de remobilisation ne change pas en fonction de la variété
Barbottin et al., 2005
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
La teneur en protéines des grains de blé
modélisée à
partir de l’état du peuplement à
la floraison et du fonctionnement post floraison (Jeuffroy et al., 2000 )
%Pi
Azotedes
grains
Rendementen
grains
N absorbéaprès
floraison
N absavant flo
remobilisé
CroissanceAériennePost-flo
Taille maxides grains
N Disponibledans sol
Stock d'N dans le bléà
floraison
Indicefoliaire
Rayont
To
Autres F.L.
NG/m2
Fonctionnementde la culture
avant floraison(fertilisation N)
Fonctionnementde la culture
après floraison
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Azodyn-blé(Jeuffroy et Recous, 1999; Girard, 1997; Jeuffroy et al., 2000
Caractéristiques du sol
(Clay%, CaCO3 %, N%)
Données climatiques
(température, pluie, Irr)
Nature du précédent
Amendement
s organiques
(date, dose, forme)
Minéralisation nette de l’humus, des résidus et des amendements organiques (Mh, Mr, Ma)
Engrais minéral ou organique
(date et dose)
Nmin dans sol
Vitesse de croissance la semaine avant
apport
Indice de nutrition
azotée (NNI)Quantité
de N aérien réel
Courbe de dilution
maxi, Vmax
Climat (rayonnement, température)
Quantité maxi de N accumulé
dans la culture
Biomasse aérienne
Rayonnement intercepté
Indice foliaire
RUE
NG/m²réel Quantité
max de N dans les grains
Max Biomasse des grains
Biomasse des grains = rendement
Quantité
N dans les grains
Teneur en protéines
Acides aminés accumulés
N remobilisé
N dans organes végétatifs
Nmin dans sol à
récolte climat (température)
CAU de l’engrais
climat avant floraison (température, rayonnement, déficit hydrique)NG/m²
max
ENTREES
SORTIES
2. La nutrition azot2. La nutrition azotéée des culturese des cultures
Trois principaux domaines de connaissancesTrois principaux domaines de connaissances
1.1.
La fourniture dLa fourniture d’’azote par le sol azote par le sol Diversité des sources organiques (humus, résidus de récolte, produits organiques) & effets des facteurs climatiques
2.2.
La nutrition azotLa nutrition azotéée des culturese des culturesCourbe de dilution critique, effets des carences azotées, déterminants de la teneur en protéine
3.3.
Les dLes dééterminants de la disponibilitterminants de la disponibilitéé
de lde l’’azote pour les azote pour les cultures en particulier lcultures en particulier l’’azote de lazote de l’’engraisengrais
microflore du sol, pertes gazeuses, compétition pour l’azote entre processus dans le sol
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Les travaux avec isotope 15N : Les travaux avec isotope 15N : ont permis de quantifier des flux: organisation microbienne, flux «
bruts
»
d’azote, relations avec la dynamique du carbone, partition à
court terme entre plante et microorganismes du sol, pertes gazeuses par défaut de bilan
3. Les déterminants de la disponibilité
de l’azote pour la plante
ORGANISATION brute
Matière organique humifiée
MINERALISATION brute
AssimilationAssimilation
Humification
Humification
Résidus de culture
Recyclage
Ammonium Nitrate
NITRIFICATION
Biomassemicrobienne
CO2
Couplage des cycles C et N Couplage des cycles C et N dans le sol dans le sol
Recous et al., 2004
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
0
1
2
3
4
Culture annuelle Prairie
N (kg/ha/j)
Aita (1996) Loiseau et Thiéry (1992)
Minéralisation brute
Organisation brute.
Minéralisation nette.=-
Flux totaux (ou bruts) de lFlux totaux (ou bruts) de l’’azote estimazote estiméés avec la technique 15N s avec la technique 15N
Recous et al, 1997
3. Les déterminants de l’utilisation de l’azote disponible
⇒Importance de l’état du couvert au moment de l’apport d’azote, pour maximiser l’utilisation et minimiser les pertes⇒ le sol ne constitue pas un «
réservoir
»
pour l’azote de l’engrais⇒La plante est «
apte
»
à
gagner la compétition pour l’azote avec les autres mécanismes, si la synchronisation entre disponibilité
et demande en N du peuplement est bonne .
Les études en dynamique ont démontré
une relation relation éétroite entre utilisation de N apporttroite entre utilisation de N apportéé
et vitesse et vitesse de croissancede croissance
au moment de l’apport , et entre pertes dpertes d’’N engrais et utilisation par la planteN engrais et utilisation par la plante
Limaux et al., 1999
10
20
30
40
50
60
perte
s N en
grais
(% ap
port)
20 30 40 50 60 Utilisation par la culture (% apport)
Mons N1
Mons N2
Lix d1
Lix d2
Lix d3
Mir N2d1
Mir N2d2
0
10
20
30
40
50
60
0 20 40 60 80 100 120
Mirecourt N1
Mirecourt N2
Lixières N2
Mons
N uptake efficiency %
Crop growth rate
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
3. Les déterminants de la disponibilité
de l’azote pour la plante
Plus récemment les études sur les pertes gazeuses, volatilisation et volatilisation et éémissions de N20missions de N20, conduisent à
élaborer des modules simples et à
les insérer dans les outils de diagnostic (ex. Syst’N) et OAD pour la fertilisation (ex. Azofert) .
VoltVolt’’Air (GAir (Géénermont et al)nermont et al)AZOFERT (Machet et al), AZOFERT (Machet et al),
Morvan et alMorvan et al
CROPS
Organic NOrganic N
AIR
SOIL
WATER
NH 44 + NO 33 -
Organic N
NH 33
NO 33-
NH 44+
N 22
NN 22 OO
NO 33-
Denitrification
Fixation
Volatilisation
Uptake
Transformations
« Fluxs » H Humification
HH
N inputs
Leaching
Exportation
Nitrification
Mineralisation
CultureNOrganic N
AIR
SOIL
WATER
NH 44 + NO 33 -
Organic N
NH 33
NO 33-
NH 44+
N 22
NN 22 OO
NO 33-
DenitrificationDenitrification
FixationFixation
VolatilisationVolatilisation
UptakeAbsorption
TransformationsTransformations
HH Humification
HHHH
N
Apports N
LeachingLessivage
ExportationExportation
NitrificationNitrification
MineralisationMineralisation
NOE (HNOE (Héénault et al)nault et al)
Représentation des processus simulés par le calculateur de l’outil Syst’N (Parnaudeau et al., 2009)
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Ex: Dans SYSTEx: Dans SYST’’N N (Parnaudeau et al., 2010)
Dénitrification
: DaDa
= DDpp
* FN
* FW
* FT * FpH (NOE, Henault et al. 2000) Potentiel de dénitrification (Dp)
-
mesuré: dans les modèles NOE, Ceres-EGC-
calculé
en fonction du C organique des sols : Syst’N ( Heinen, 2006, Farquharson et Baldock, 2008)
N20 : Da * Coefficient N20/N20+N2
(NOE, => valeur fixé
à
partir de mesures)
Ex: Dans AZOFERT Ex: Dans AZOFERT (Machet et al., 2004)
Volatilisation d’ammoniac estimée à partir de :* caractéristiques du sol (pH, CEC)* la forme de l’engrais (physique et chimique)* mode d’apport (en surface, incorporation dans le sol)* l’état de végétation de la culture à
la date d’apport de l’engrais
Se traduit par une estimation de la perte sous forme d‘ammoniac, et des recommendations de formes d‘azote à
éviter.
Conclusions et Conclusions et ééllééments de discussionments de discussion
Une approche par « compartiments » et « postes du bilan » du cycle de N dans le système sol-plante, très partagée entre scientifiques et agronomes de terrain: une modélisation implicite ou explicite, qui fait consensus sur les principaux processus àprendre en compte (?)Pas de révolution sur la minéralisation des sources organiques: difficultépersistante à définir des lois d’action génériques, simples et robustes pour une large gamme de substrats et de conditions => nécessaire effort de mutualisation (en cours). Rôle important des microorganismes du sol et nécessité de les prendre en compte pour comprendre le fonctionnement du sol, et des cycles biogéochimiques, mais peu d’utilisation possible dans les OAD pour plusieurs raisonsINN et courbe de dilution critique : une success story ! , outils de diagnostic permettant le pilotage en cours de culture (déclenchement ou non d’un apport N)
–
Prédiction d’entrée en carence = teneur en nitrate de jus de base de tige (Justes et al., 1997) permettant de déterminer la nécessité
d’un apport N–
Evaluation de la biomasse végétale en sortie d’hiver et de l’azote absorbé par le peuplement: colza, blé, …) pour ajuster le calcul de la fertilisation
–
Témoin double densité
(Limaux et al., 2002) permettant d’anticiper l’entrée en carence
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
Des avancées significatives au cours des 15 dernières années, en modélisation dynamique des processus (sol et plante) permettant d’envisager des stratégies innovantes de fertilisation azotée, et des outils dynamiques (ex. Azofert® et Reliquat virtuel, azodyn-blé en conditions N sub-optimales).
–
Une autre success story: les jours normalisés !!Certaines connaissances sont encore insuffisamment utilisées pour piloter les apports d’azote,
–
les relations entre les dates d’apport (vitesse de croissance) et l’utilisation de l’engrais (fractionnement);
–
les connaissances sur les carences en N conduisent à
des stratégies optimales de fertilisation assez différentes: pourraient être entrées dans les OAD mais ne le sont pas (nécessite notamment de calculer une durée de carence tolérable pour le peuplement et pas seulement une date d’entrée en carence)
–
Connaissances sur les
déterminants de la teneur en protéines des grains ne sont pas rentrés dans les OAD, , mais pourraient l’être
Des recherches intensifiées actuellement, sur les émissions de gaz et notamment le N20, permettant d’envisager dans l’avenir, une meilleure prise en compte de ces processus dans les OAD. La principale difficulté liée à ces processus restera la variabilité spatiale (verticale et horizontale) et temporelle de ces flux, difficile à prendre en compte dans des outils simples (beaucoup d’incertitudes).
3ème journée de prospective du RMT Fertilisation & Environnement - Paris, le 7 Janvier 2011
ConclusionsConclusions