les comorbiditÉs en hÉpatologie ou "virus et dÉpendances" patrice couzigou nice 31 mai...
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LES COMORBIDITÉS EN HÉPATOLOGIE
OU
"VIRUS ET DÉPENDANCES"
Patrice COUZIGOU
NICE 31 mai 2008
TROIS PROBLÉMES
D’HÉPATOLOGIE
ET
DE SANTÉ PUBLIQUE
TROIS PROBLÈMES • D’ HÉPATOLOGIE • DE SANTÉ PUBLIQUE
1) HÉPATITES CHRONIQUES À VHB et VHC : # 1 % de la population française
VIRUS CVIRUS B
ANCÊTRE DES VIRUS B ET C
Méduse Cirrhose
Les Trois Gorgones
Méduse Cirrhose
Sthéno Asthénie
Les Trois Gorgones
Méduse Cirrhose
Sthéno Asthénie
Errante
Manifestations
Extra-hépatiques
Comorbidités
Les Trois Gorgones
en FRANCE ,
● # 280.000 personnes contaminées par le VHB # 370.000 personnes contaminées par le VHC
● Chaque année # 5000 morts du fait d’une hépatite B ou C
● UNE PERSONNE SUR DEUX NE SAIT PAS QU’ELLE EST CONTAMINÉE !!
prévalence des anticorps anti-VHC et des marqueurs du virus de l’Hépatite B . Assurés sociaux du régime général de France métropolitaine, 2003-2004
www.INVS.sante.fr/publications/2005/
TROIS PROBLÈMES • D’ HÉPATOLOGIE • DE SANTÉ PUBLIQUE
1) HÉPATITES CHRONIQUES À VHB et VHC : # 1 % de la population française
2) CONSOMMATION D’ALCOOL À RISQUE (avec Maladie Alcoolique du Foie ) # 5-10% de la population française
C.
Dépendants
C. à risque et à
Problème # 20-25 %
C. modérés # 40-45 %
C. abstinents # 20-25 %
(population adulte hommes et femmes en France)*
# 5%Complicationssomatiques
" Alcoolisme "
PYRAMIDE DE SKINNER
*** COM-RUELLE et al. Bull . inf . Économie Santé.2005 ; 97
DÉPENDANCE ≠ QUANTITÉ D’ALCOOL consommée
Complications complications somatiques Psychiatriques en général
DÉPENDANCE ≠ QUANTITÉ D’ALCOOL consommée
Complications complications somatiques Psychiatriques en général
# 1.5.106 personnes # 4 - 5 .106 personnes
en France
TROIS PROBLÈMES • D’ HÉPATOLOGIE • DE SANTÉ PUBLIQUE
1) HÉPATITES CHRONIQUES À VHB et VHC : # 1 % de la population française
2) CONSOMMATION D’ALCOOL À RISQUE (avec Maladie Alcoolique du Foie ) # 5-10% de la population française
3) STÉATOSE ou STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE ( Syndrome Métabolique ) # 5-10 % de la population française
ÉVOLUTION ET POIDS
Répartition de la population adulte par niveau d’IMC en 2006
0,8%2,2%9,4%
29,2%
53,5%
4,9%
Moins de 18,5 18,5 à 24,9 25,0 à 29,9 30,0 à 34,9 35,0 à 39,9 40,0 ou plus
Pas de surpoids58,4%
Surpoids 29,2 %
Obésité12,4 %
Obésité modérée 11,6 % Obésité
massive
Surpoids et Obésité : 41,6 %
Enquête OBEPI-Roche 2006
Tour de tailleÉvolution depuis 1997
2,4 cm
en 9 ans
Hommes1997 90,5 cm
2000 91,7 cm
2003 92,5 cm
2006 92,9 cm
+ 1,2 cm
+ 0,8 cm
+ 0,4 cm
Femmes79,2 cm
81,1 cm
82,3 cm
83,7 cm
+ 1,9 cm
+ 1,2 cm
+ 1,4 cm
4,5 cmen 9 ans
Enquête OBEPI-Roche 2006
Normale : 10 %
Stéatose isolée : 48 %
Stéatohépatite : 42 %
HISTOLOGIE HÉPATIQUE EN CAS
D’EXCÈS PONDÉRAL
n = 858 ; 9 études, 1978 - 2002n = 858 ; 9 études, 1978 - 2002
TROIS PROBLÈMES • D’ HÉPATOLOGIE • DE SANTÉ PUBLIQUE
1) HÉPATITES CHRONIQUES À VHB et VHC : # 1 % de la population française
2) CONSOMMATION D’ALCOOL À RISQUE (avec Maladie Alcoolique du Foie ) # 5-10% de la population française
3) STÉATOSE ou STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE ( Syndrome Métabolique ) # 5-10 % de la population française
FRÉQUENCE DE LEUR ASSOCIATION
HÉPATITE CHRONIQUE F2
HÉPATITE CHRONIQUE F0 F1
F4 CIRRHOSE
HISTOIRE NATURELLE DESHÉPATOPATHIESCHRONIQUES
**
HÉPATITE CHRONIQUE F3
- Insuffisance Hépatocellulaire- Hypertension Portale- Carcinome Hépatocellulaire
HÉPATITE AIGÜE
5 - 5
0 an
s
CIRRHOSE (%)
HÉPATITE à VHB-VHC # 10 – 20 %
ALCOOL (consommation excessive) # 20 %
STÉATOHÉPATITENON ALCOOLIQUE # 20 %
CIRRHOSE (%)
HÉPATITE à VHB-VHC # 10 – 20 %
ALCOOL (consommation excessive) # 20 %
STÉATOHÉPATITENON ALCOOLIQUE # 20 %
L’ÉVOLUTION VERS LA CIRRHOSE ( et le CHC) IMPLIQUE LA PRÉSENCE DE PLUSIEURSFACTEURS FIBROGÉNIQUES
Facteurs indépendants associés à une Fibrose F2, F3
or F4
Variable RR (CI 95%) p Age > 50 ans 3.4 (2.2-5.2) <0.001 Glycémie( ( >6.1 mmol/l ) ) 2.4 (1.4-4.3) 0.002 Alcool > 50 g/j 2.2 (1.8-3.7) 0.004 IMC > 28 kg/m2 1.9 (1.05-3.5)0.04 Sexe masculin 1.4 (0.9-2.1) n.s. ferritinémie > 300 ug/l 1.4 (0.9-2.4) n.s. anti-HBc positivité 1.4 (0.9-2.1) n.s.
Ratziu, J Hepatol 2003
HÉPATITE CHRONIQUE C
N = 710
MALADIE ALCOOLIQUE HÉPATIQUE ET EXCÈS DE POIDS
Cirrhose (%)
IMC (kg/m2)
Age (ans)
Alcool (g/jour))
60 35 0.001
29 21 0.001
56 46 0.001
121 117 ns
Naveau , Hepatology 1997
Excès de poids
Pas d’excès de poids
p(n=172) (n=1432)
CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE . IMC
CHC .N = 340 / 1431
Durée moyenne deSuivi 6.1 années
Ohki clin gastroenterol hepatol 2008;6:459-64
VHC
TABAC ET FOIE
1) Intérêt au niveau Hépatique Facteur indépendant de - Fibrose (Hépatite chronique à VHC ) - CHC (rôle des adducts ADN du 4 aminobiphenyl ? )
2) Intérêt Global
- resituer la maladie hépatique dans le cadre de la santé globale
- Aide à la prise en charge de sa santé par la personne malade elle même
PESSIONE et al. HEPATOLOGY 2001;34:121-125 MARRERO et al J Hepatol 2005 ;42:218-24HEZODE et al. GUT 2003;52:126-129 YU et al Gastroenterology 2004;127 :S72-78DEV et al .Clin Gastroenterol Hepatol 2006;4:797-801
HEZODE HEPATOLOGY 2005
VHC. CANNABIS ET FIBROSE VHC. STÉATOSE ET CANNABIS
HEZODE Gastroenterology 2008
CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE ET CONSOMMATION DE CAFÉ
BRAVI . HEPATOLOGY 2007;46: 430-35
MétaAnalyse
10 études
• IMPLICATIONS DIAGNOSTIQUES
• IMPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES
En cas d ’ HÉPATITE À VHB ou VHC
Rechercher SYSTÉMATIQUEMENT
- une Consommation d ’Alcool à risque
Consommation déclarée d ’alcool
• Verre standard– Unité Internationale d ’alcool (UIA)– 10 grammes d ’alcool pur en moyenne par
verre, en France
• Évaluation à intégrer dans l ’Entretien et le repérage des différents facteurs de risque de santé (tabac, alcool, nutrition, antécédents…)
• Évaluation sur la (ou les) SEMAINE(S) précédant l ’entretien, incluant le week-end
en cas de consommation irrégulière, évaluer le nombre de verres par jour de consommation et le nombre de jours avec alcool
Test AUDIT –C ( autoQ. validé)
1) Combien de fois vous arrive t il de consommer de l’alcool (par mois ,par semaine )? Jamais , une fois / m , 2 à 3 fois / m , 2 à 3 fois / sem , 4 fois ou + /sem
2) Combien de verres Standard buvez vous au cours d’une journée ordinaire où vous buvez de l’alcool ? 1 ou 2 ; 3 ou 4 ; 5 ou 6 ; 7 à 9 ;10 ou plus
3) Combien de fois vous arrive t il de boire 6 verres standard ou davantage au cours d’une même occasion ? Jamais , moins d’une fois / m , une fois / m , une fois / sem , chaque jour ou presque
Cotation : 0 à 4Risque de consommation excessive d’alcool > 4 chez l’homme , > 3 chez la femme
En cas d ’ HÉPATITE À VHB ou VHC
Rechercher SYSTÉMATIQUEMENT
- une Consommation d ’Alcool à risque
- une StéatoHépatite Non Alcoolique un Syndrome Métabolique
CRITÈRES DIAGNOSTIQUES DU SYNDROME MÉTABOLIQUE (Fédération internationale du Diabète 2005)
Tour de Taille 94 cm chez l’homme* 80 cm chez la femme*Et au moins 2 des critères suivants :
*population européenne ALBERTI .Lancet 2005;366:1059-62
-Pression artérielle 130 / 85 mmHg ou HTA sous traitement
- Glycémie à jeun 5,6 mmol / L (1.00g/l ) ou Diabète traité
- Triglycéridémie 1,7 mmol / L (1.50g/l) ou Hyper TG traitée
- HDL-cholestérol < 1,03 mmol / L (0.40g/l) chez l’homme < 1,29 mmol / L (0.50g/l) chez la femme
ou Hyper Cholestérolémie traitée
En cas de MALADIE ALCOOLIQUE HÉPATIQUE
Rechercher SYSTÉMATIQUEMENT
- une Hépatite Chronique à VHB ou VHC - une StéatoHépatite Non Alcoolique un Syndrome Métabolique
En cas de STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE
Rechercher SYSTÉMATIQUEMENT
- une Hépatite Chronique à VHB ou VHC
- une Consommation d’Alcool à risque
En cas de STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE
Rechercher SYSTÉMATIQUEMENT
- une Hépatite Chronique à VHB ouVHC
- une Consommation d’Alcool à risque
malgré la définition de la SHNA !
Après Traitement d ’une
• Hépatite à VHB ou VHC • Maladie Alcoolique Hépatique • StéatoHépatite Non Alcoolique
Vérifier la Normalisation des Transaminases
Après traitement d ’une • Hépatite à VHB ou VHC • Maladie Alcoolique Hépatique • StéatoHépatite Non Alcoolique
Vérifier la Normalisation des Transaminases ( et des GGT ??)
En cas d élévation persistante : le ou les facteur(s) étiologique(s) n ’est pas (ne sont pas) controlé(s)
LEE DS. Arterioscler Thromb Vasc Biol 2007;27:127-133
GGT ET RISQUE CARDIOVASCULAIRE
Une augmentationd’une SDlogGGTest associée à une augmentationdu risque cardiovxde 13%facteur indépendant en analyse multivariée)
ÉTUDE
DE
FRAMINGHAM
N=3451
ASSOCIATION GGT avec INSULINÉMIE et HOMA en population générale (60-79 ans;n=3394) FRASER HEPATOLOGY 2007 ;46:158-65
• IMPLICATIONS DIAGNOSTIQUES
• IMPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES
En cas d ’Hépatite à VHB ou VHC ,traitée ou non
• Évaluer régulièrement de façon chiffrée , la consommation d ’alcool :
- Un tiers à la moitié des personnes contaminées poursuivent une consommation d ’alcool - conséquences hépatiques et générales - moindre réponse au traitement antiviral ( ?) risque accru d’arrêt prématuré du traitement
• Efficacité de l ’intervention brève du médecin
– information orale – documents écrits (livrets INPES)
INTERVENTION BRÈVE
• Séance (une en général ) de 5 à 20 minutes
• Entretien de type Motivationnel
• Chez des personnes NON ALCOOLODÉPENDANTES
• Objectif : retour à une Consommation Modérée
MÉDECIN ET INTERVENTION BRÈVE
1) INFORMATIONS SUR LE VERRE STANDARD
2) INFORMATIONS SUR LA NOTION DE CONSOMMATION MODÉRÉE ( limites supérieures )
3) ENTRETIEN de type MOTIVATIONNEL
4) BROCHURE À DONNER A LA PERSONNE (www.inpes.santé.fr)
STADE MOTIVATIONNEL
La personne consultant est elle décidée à changer ?
NON
-Ne pas abandonner (fréquence de l’ambivalence)
-Réexpliquer le diagnostic-Inciter à la réflexion (avantages et inconvénients, pour le malade, du changement proposé)
-confirmer sa disponibilité
STADE MOTIVATIONNEL
La personne consultant est elle décidée à changer ?
NON OUI
-Ne pas abandonner (fréquence de l’ambivalence)
-Réexpliquer le diagnostic-Inciter à la réflexion (avantages et inconvénients, pour le malade, du changement proposé)
-confirmer sa disponibilité
- Proposer des objectifs- Définir ensemble les modalités ( d’emblée , par étapes…)- Donner des documents d’information ( support papier ,sites internet …)
INTERVENTION BRÈVE
• Retour à une consommation modérée dans # 30% des cas (10-50%)
• Réduction moyenne d’un verre par jour
• Durée de l’effet de l’IB argumentée jusqu’à près de 4 ans
L’ALCOOL
HÉPATITE À VHB ou VHC - STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE
- StéatoHépatite Non Alcoolique • maladie hépatique en elle même • facteur de moindre réponse au traitement antiviral : VHC: oui VHB ?
- StéatoHépatite Non Alcoolique s ’intégrant dans le SYNDROME MÉTABOLIQUE, avec ses complications métaboliques, cardiovasculaires …
Prise en SOIN GLOBALE
STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE
• Il existe un traitement , NON MÉDICAMENTEUX , de la stéatoHépatite non alcoolique
SHNA .ALIMENTATION - ACTIVITE PHYSIQUE : PRISE EN CHARGE .EFFICACITÉ
NGT : IMC > 27kg/m2
ou ATCD Familiaux de DiabèteN= 133
Suivi : 9 ± 2 mois
≤ 10 consultations diététiques
SCHÄFER S . EUR JCLIN INVEST 2007;37:535-43
Perte de poidsmoyenne : 3%
SHNA.ALIMENTATION- ACTIVITE PHYSIQUE : PRISE EN CHARGE
RÉSULTATS ANTHROPOMÉTRIQUES (foie, muscle )
Mesures quantitatives ( graisse hépatique et musculaire )par Spectroscopie IRM
SCHÄFER S . EUR JCLIN INVEST 2007;37:535-43
VHC-SHNA ET : PERTE DE POIDS , ACTIVITÉ PHYSIQUE
• 31 malades (18 VHC+). 15 mois de régime et activité physique
• maintien d’une perte de poids (9.4% du poids initial) et activité physique accrue chez 21(68%)
• Le maintien d’une perte de poids modérée et d’une activité physique accrue est associé , significativement, à : - une diminution des transaminases, - une élevation de l’insulinemie, - une amélioration de la qualité de vie, - une régression de la stéatose et de la fibrose
HICKMAN .I J et al GUT 2004;53:413-419)
Pre Post
0
1
2
3
4
5
6
Sco
re d
e fi
bro
seÉvolution de la fibrose (score de knodell)
chez les malades ayant une diminution de la stéatose
P=0.04
Hickman IJ et al. Gut 2002; 51:89-94.
STÉATOHÉPATITE NON ALCOOLIQUE
• Il existe un traitement , NON MÉDICAMENTEUX , de la stéatoHépatite non alcoolique
• Les premiers kilos perdus ( ≥ 5% du poids * ) sont efficaces sur le Syndrome Métabolique avant d ’être "esthétiquement" perceptibles
• L ’activité physique diminue l ’insulinorésistance même en l’absence de perte de poids (diminution tour de taille , diminution IL6 )**
* Hickman IJ et al. Gut 2002; 51:89-94 Suzuki A et al . J Hepatol 2005 ;43:1060-1066
** Dekker. Metabolism 2007 ;56:332-338
PRÉVENTION DU DIABÈTE CHEZ DES SUJETS AVEC INTOLÉRANCE AU
GLUCOSE
TUOMILEHTO J. – N Engl J Med 2001;344:1343-1350
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 1 2 3 4 5 6 année
sans diabète
Groupe Intervention(n=265)
Groupe Témoin(n=257)
Années
PRÉVENTION DU DIABÈTE CHEZ DES SUJETS AVEC INTOLÉRANCE AU
GLUCOSE
TUOMILEHTO J. – N Engl J Med 2001;344:1343-1350
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1
0 1 2 3 4 5 6 année
sans diabète
Groupe Intervention(n=265)
Groupe Témoin(n=257)
Années
1èreANNÉE 7 CONSULT.DIÉTÉTIQUES PUIS 1/ 3 MOIS
PRÉVENTION DU DIABÈTE PAR RÉGIME ET ACTIVITÉ PHYSIQUE
1 AN 1 AN 3 ANS 3 ANS
MODIFICATION DU POIDS ( KG )
- 4.5± 5* - 1.0± 3.7 * - 3.5± 5.1* - 0.9± 5.4 *
MODIFICATION DU POIDS ( % )
- 5.1± 5.3* - 1.1± 4. * - 4.0± 5.8* - 1.1± 6.2 *
MODIFICATION DE L’IMC( KG/M2)
- 1.6± 1.8* - 0.4± 1.3 * - 1.3± 1.9 - 0.3± 2 *
MODIFICATION DU TOUR DE TAILLE ( CM)
- 4.4± 5.2 * - 1.3± 4.8 * - 3.3± 5.7* - 1.2± 5.9 * *
Interv. Contr. Interv. Contr.
*P <0.0001 * P =0.0005 Lindström J et al Diabete Care 2003 ;26:3230- 36
N=522
PERSISTANCE DE L’EFFET DE L’INTERVENTION APRÈS SON ARRÊT
N = 522
Intervention : médiane de 4 ans
Suivi de 3 ans , sans intervention
Après l’intervention : incidence du Diabète : 4.6/100 groupe intervention 7.2/100 groupe contrôle
soit une diminution du risque relatif de 36%
Lindström et al .Lancet 2006;368:1673-79
ANNÉES
PRÉVENTION DU DIABÈTE CHEZ LA PERSONNE EN EXCÉS PONDÉRAL
N=3234KNOWLER.NEJM 2002;346: 393-403
ANNÉES
TRAITEMENT DE LA PERSONNE OBÈSE
N=224
WADDEN. NEJM 2005;353:2111-20
TRAITEMENT DE LA PERSONNE OBÈSE
N=224
WADDEN. NEJM 2005;353:2111-20
Excès de poids
Poids normal (18≤ IMC ≤ 25 )
53 %
Maigreur ( IMC < 18 ) 5%
(population adulte hommes et femmes en France)*
Obésité IMC ≥30
12 %
PYRAMIDE DES POIDS
**
Excès de poids (25< IMC <30 )
29 %
* Enquête OBEPI 2006
Prise en charge lourde multidisciplinaire de faible efficacité
Efficacité d’une intervention moins lourde ??
COUZIGOU P. Lancet 2007;369:1163-64
Bacchus.jpg
1) Traitement de la CAUSE de l’Hépatopathie
2) - Recherche de VARICES OESOPHAGIENNES (VO)
Traitement Préventif éventuel de la rupture de VO
3) Dépistage du CARCINOME HÉPATOCELLULAIRE
CIRRHOSE COMPENSÉE : Conduite à tenir
Mais aussi ! ! !
4) Prise en compte des FACTEURS DE RISQUE ASSOCIÉS :
- Arrêt complet de la consommation d’ALCOOL
- traitement d’un EXCÈS PONDÉRAL ,d’un DIABÈTE
- Sevrage en TABAC , en CANNABIS
EVIDENCE BASED MEDICINE EBM
• DIAGNOSTICS PARACLINIQUES
EBM en général suivie et enseignée
•TRAITEMENT MEDICAMENTEUX OU CHIRURGICAUX
EBM en général suivie et enseignée
•TRAITEMENTS COMPORTEMENTAUX
EBM données existantes , souvent non prises en compte ( ou déléguée )
POURQUOI cette RIGUEUR SCIENTIFIQUE
SÉLECTIVE ??
Double Head 1963 .BRAUNER Peintre surréaliste (borgne!)
LES SOIGNANTS ( MG,HGE, IDE…) EN HÉPATOLOGIE
• PARTENAIRES à des degrés variables selon leurs souhaits
• RÔLE ESSENTIEL D’ÉDUCATEURS POUR LA SANTÉ - concernant la maladie virale - concernant la maladie hépatique - concernant la santé globale
RÉAGIR
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Responsability Advice Menu Empathy Self efficacy
: Repérer: Empathie: Avis
: Gestion: Influence Positive: Responsabiliser
P COUZIGOU Alcool Addict 2006 ;28 :368
FOIE ÉTRUSQUE.(bronze ) .Plaisance
FOIE ET PRÉDICTION DE "L’AVENIR"