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Les antalgiques
Module Pharmacologie
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Objectifs pédagogiques
Citer les deux grandes classes d’antalgiques et 2 exemples pour chacune d’elles ;
Expliquer leur mode d’action et leur mode d’administration ;
Citer et expliquer les éléments sur lesquels se porte la surveillance infirmière en termes d’efficacité, de sécurité et d’innocuité (effets secondaires) .
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Plan (1)I. IntroductionII. La douleur (Rappel)III. Antalgiques non opioïdes ou non opiacés
a) L’acide acétylsalicylique ou Aspirine ®
b) Le paracétamol c) L’Acupan®
d) Particularité: le MEOPA ®
e) Autres
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Plan (2)IV. Antalgiques opioïdes ou opiacés
a) Spécialités pharmacologiques
b) Propriétés pharmacologiques
c) Indications
d) Effets indésirables
e) Soins Infirmiers
V. Mise en œuvre d’un traitement opioïde
VI. Conclusion
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I. Introduction 1998: circulaire DGS/DH n°98/586 du 22 septembre
(circulaire Kouchner) décret du 29 juillet 2004 du code de la santé publique,
paragraphe relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession Article R 4311-2 Article R4311-8
code de déontologie médicale charte du patient hospitalisé Loi du 4-03-02 article L110-5
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I. Introduction: Rappels de terminologie analgésie : abolition de la sensibilité à la douleur analgésique : antalgique antalgique : se dit de tout ce qui calme la douleur. Seuil de perception de la douleur : intensité la plus faible
à laquelle un stimulus peut provoquer une sensation douloureuse chez le sujet auquel il est appliqué.
Agoniste : qui concourt à produire l’effet recherché, qui accroît celui-ci.
Antagoniste : se dit d’un phénomène dont l’action s’oppose à celle d’un autre.
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II. La douleur: rappels (1)
Selon l’association Internationale de l’étude de la douleur, la douleur est « une sensation et une expérience émotionnelle désagréable consécutive à une altération tissulaire réelle ou potentielle ou décrite en termes évoquant un tel dommage. »
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II. La douleur: rappels (2)Il existe plusieurs types de douleurs :
par excès de nociception (excitation périphérique des nocicepteurs) : douleur traumatique, rhumatisme, cancer…
neurogène ou de désafférentation (survient en l’absence de stimulation nociceptive ou en présence d’un stimulus qui normalement ne provoque aucune douleur) : douleur post amputation, post zona, post radiothérapie…
psychogène (quand toutes les autres causes somatiques ont été éliminées) : certains troubles psychopathologiques sont à son origine, elle permet au patient de communiquer avec son entourage, d’exprimer un affect
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II. La douleur: Différents types de traitements pour différents types de douleurs
douleur somatique: peut être efficacement traitée par des antalgiques ou des anti-inflammatoires,
douleur neurogène : antalgiques le plus souvent inopérants recours possible à des médicaments psychotropes ou à des techniques de stimulations électriques cutanées,
la douleur psychogène: traitée par des psychotropes ou par psychothérapie.
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II. La douleur: 2 classificationspour les antalgiques (1)1. Selon l’OMS: choix de l’antalgique déterminé en
fonction de l’intensité de la douleur à traiter → analgésiques séparés en 3 niveaux de prescription:
• Niveau 1 → douleur légère à modérée (non morphiniques)
• Niveau 2 → douleur modérée à sévère (morphiniques faibles )
• Niveau 3 → douleur intense (morphiniques forts).
Cette classification est la base des protocoles de traitement de la douleur dans les services.
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II. La douleur: 2 classificationspour les antalgiques (2)
2. Classification historique: composée de 2 classes selon leur lieu d’action :
• Antalgiques périphériques (non morphiniques)
• Antalgiques centraux (morphiniques).
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES
a) L’acide acétylsalicylique ou Aspirine® formes galéniques
Voie buccale (Aspégic®, Kardégic®, Aspirine® )
Voie parentérale (Aspégic® IV et IM ) propriétés pharmacologiques
Analgésique Antipyrétique anti-inflammatoire (à fortes doses) anti- agrégant plaquettaire(à faibles doses)
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(L’acide acétylsalicylique (2))
Indications affections rhumatismales aigues et chroniques ; douleurs légères à modérées : migraine, céphalée,
névralgie, sciatique, lumbago, douleurs dentaires ; courbatures fébriles, état grippal.
effets indésirables risque hémorragique ; accident allergique (œdème, urticaire, asthme) ; douleurs abdominales, ulcérations gastriques ; troubles de l’audition par lésions réversibles de la VIII
paire de nerfs crâniens, pour des posologies supérieure à 4g par jour.
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(L’acide acétylsalicylique (3))
- Surveillance / intoxication :
la températurela fréquence respiratoirel’état de consciencedemander au malade s’il présente un de ces signes
/ interactions médicamenteuses :glycémie capillaire ;surveillance d’apparition d’épistaxis, gingivorragie…
précaution d’emploi : contre indication lors du 3ème trimestre de grossesse ; contre indication en préopératoire ; chez l’enfant (risque de toxicité hépatique).
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES
b) Le paracétamol formes galéniques
voie buccale (dafalgan®, doliprane®, efferalgan® )
voie parentérale( perfalgan®) voie rectale (dafalgan®, doliprane®,
efferalgan®) propriétés pharmacologiques
antalgique antipyrétique
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(Le paracétamol(2)) Indications
traitement symptomatique des affections douloureuses et/ou fébriles
en post-opératoire traitement de l’hyperthermie chez l’enfant antalgique de la grossesse.
effets indésirables et éléments de surveillance rares réactions cutanées (érythème, urticaire) risque de nausées, vomissements, douleurs
abdominales, nécrose hépatique irréversible, atteinte rénale si surdosage
Antidote: le Fluimucil® (N-Acétylcystéine) (fluidifiant bronchique).
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES
c) L’Acupan® (Néfopam chlorhydrate) Forme galénique: voie parentérale IV ou IM Propriété pharmacologique: action
antalgique, mais aucune action antipyrétique ni anti-inflammatoire
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(L’Acupan® (2))
Mécanisme d’action non clairement élucidé; travaux expérimentaux en faveur d’une action centrale prédominante, mais ne provoque ni accoutumance, ni dépendance, ni phénomène de sevrage ; n’entraîne pas non plus de dépression respiratoire et ne ralentit pas le transit.
effets indésirables et éléments de surveillance
tachycardie, hallucinations, convulsions
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES
d) Particularité: le MEOPA ®
Définition Gaz utilisé comme analgésique 50% de protoxyde d’azote médicale / 50% d’O2
médicale Patient en état de sédation consciente
Objectif Prévenir la douleur iatrogène chez un patient en
milieu hospitalier Courte sédation pour soin douloureux ou brève
intervention
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(Le MEOPA® (2))
indications Procédure utilisée chez un malade conscient
Pansements d’ulcères, d’escarres, de brûlures Ablation de matériel: mèches, drains… Ponctions (articulaires, d’ascite…) Biopsie cutanée Petite chirurgie superficielle Myélogramme Réduction de certaines luxations Analgésie lors de l’aide médicale d’urgence:
traumatologie, brûlés…
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES(Le MEOPA® (3)) Règles de sécurité
Local correctement ventilé Local équipé d’une source d’O2 et de matériel
d’aspiration Chariot d’urgence à proximité Présence obligatoire de deux personnes
Surveillance et effets indésirables (rares) Euphorie, rêves, paresthésies, sensations
vertigineuses, nausées, vomissements, angoisse, agitation, approfondissement de la sédation
Effets qui disparaissent dans les minutes qui suivent l’arrêt de l’inhalation
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III. ANTALGIQUES NON OPIOIDES
e) Autres les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens)
Profénid ®, kétoprofène ® (IV, gélule, suppositoire, comprimé, pommade)
Advil ® Nurofen ® (ibuprofène) comprimé. Substances dites "co-analgésiques" (potentialisent
l'action des analgésiques) : les AIS (anti-inflammatoires stéroïdiens): Solupred ® les antispasmodiques : spasfon ® les neuroleptiques : haldol ®, largactil ® les anti-épileptiques : valium ®, tégrétol ®, rivotril ® les anti dépresseurs : anafranil ®, laroxyl ®
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES
Affectent le transfert de l’influx nerveux aux différents niveaux du SNC.
Action centrale Pharmacodépendance Augmentent le seuil de la douleur Utilisation de l’opium et de ses alcaloïdes
(morphine, codéine)
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES
A. Spécialités pharmacologiques a. voie orale
Analgésiques morphiniques faibles: Antalvic® (dextropropoxyphène)
Souvent utilisé en association avec du paracétamol: Diantalvic®, Propofan®
Analgésiques morphiniques pour douleur modérée à forte: Efféralgan codéïné®, Tramadol (Topalgic® contramal®)
Analgésiques morphiniques forts: Moscontin LP® (Ne jamais les écraser, ni les casser) Skénan® (gélules pouvant être ouvertes, mais sans écraser les micro-granules)
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES A. Spécialités pharmacologiques (2)
b. voie parentérale
Chlorhydrate de morphine, par voie s/c ou IVL (PCA ou titration)
Temgésic (buprénorphine), en sub-lingual, s/c, IM, IV, parfois médullaire
Nubain (nalbuphine), en IV, s/c, IM
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES A. Spécialités pharmacologiques (3)
NB: la Pompe d’Analgésie Contrôlée (PCA)
Technique d’administration de morphiniques Le patient gère lui-même ses injections de morphine Participation et compréhension du malade
essentielles Bolus prédéterminés par le prescripteur en volume et
en concentration Période réfractaire (délai entre 2 bolus) imposée et
programmée
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES A. Spécialités pharmacologiques (4)
c. voie percutanée (transdermique)Durogésic®
Surtout indiqué dans les douleurs chroniques d’origine cancéreuse, intense
Délai d’action entre 24 et 72h (tout d’abord associé à un analgésique d’action rapide)
d. analgésiques injectables réservés à l’anesthésie
Fentanyl ®, Rapifen ® (alfentanyl), Sufenta ®
Action 100 fois plus puissante que celle de la morphine
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES
B. Propriétés pharmacologiques Analgésique Psychodysleptique: stupéfiant toxicomanogène
C. Indications Douleurs intenses, chroniques ne cédant pas aux
autres antalgiques (douleurs néoplasiques, coliques néphrétiques ou biliaires, postopératoire lors de thoracotomie → ex. pompe PCA).
Anesthésie.
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES
D. Effets indésirables Dépression respiratoire Constipation Somnolence Nausées, vomissements Rétention urinaire Dépendance psychique et parfois physique
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES (D. Effets indésirables (2))
Signes de surdosage: Dépression respiratoire Myosis Hypotension artérielle Hyperthermie Coma profond
Antidote: Narcan® (Naloxone)
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES (D. Effets indésirables (3))
Difficultés liées à l’utilisation de la morphine: Accoutumance: effet pharmacologique d’une
substance diminuant au fur et à mesure de son utilisation
Dépendance: état psychique et parfois physique résultant de l’interaction entre un organisme vivant et un médicament. Elle se caractérise par des modifications du comportement entraînant une pulsion à prendre ce médicament de façon continue et répétée afin de retrouver les effets psychiques et d’éviter parfois le malaise de la privation.
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES
E. Soins infirmiers Evaluer la douleur Respecter la prescription Respect strict des horaires afin de maintenir
une analgésie efficace et continue: ne jamais laisser la douleur ressurgir
Evaluer et signaler au médecin les réactions allergiques, les signes de toxicité.
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IV. ANTALGIQUES CENTRAUX OPIOIDES (E. Soins infirmiers (2))
- Conseils au patient et à son entourage: Favoriser une alimentation riche en fibres Inciter le patient à uriner toutes les 3 heures Pour se lever, passer par la position assise Limiter l’utilisation d’un véhicule motorisé Prévenir le médecin en cas de traitement inefficace (ne
pas faire d’automédication) ; Connaître les effets secondaires afin de les signaler au
médecin Signaler l’effet tératogène en cas de grossesse Déconseiller la consommation d’alcool qui majore l’effet
sédatif Demander au patient de signaler au médecin tout
traitement nouveau (antidépresseur, BZD, barbiturique…)
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V. Mise en œuvre d’un traitement opioïde
La prescription à l’hôpital est faite, soit : sur ordonnance nominative: doses et durée du
traitement écrites en toutes lettres par un médecin thésé dont la signature est déposée à la pharmacie centrale de l’établissement.
à l’aide d’un protocole de prise en charge de la douleur où la prescription est liée au score d’une échelle d’évaluation de la douleur.
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V. Mise en œuvre d’un traitement opioïde(2)
Durées autorisées variables selon les spécialités : morphine injectable→ 7 jours chlorhydrate de morphine oral → 14 jours Moscontin®, skénan®, durogésic® → 28 jours temgésic® → 30 jours
A l’hôpital, la durée de prescription est au maximum de 7 jours renouvelables, délai établi en regard de la durée moyenne de séjour.
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V. Mise en œuvre d’un traitement opioïde(3)
Conduite à tenir : respect des doses prescrites et des horaires aller chercher le traitement dans l’armoire à stupéfiants
localisée dans la pharmacie et dont la clé est auprès du cadre du service ou d’une infirmière.
noter précisément la date et l’heure de la dispensation, le nom du patient, la dose prescrite, le nom du soignant et sa signature.
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V. Mise en œuvre d’un traitement opioïde(4)
Conduite à tenir (suite): si injection de morphine ou autre tel que
fentanyl®, toujours garder l’ampoule vide dans l’armoire des stupéfiants.
contrôle à chaque changement d’équipe par un membre de chaque équipe lors de la transmission des clés de l’armoire, du nombre de stupéfiants restant en regard du listing de distribution: cela s’appelle un inventaire contradictoire.
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VI. CONCLUSION
Douleur conséquences sur les capacités fonctionnelles de l’individu et retentissement psychique.
Protocoles de prise en charge de la douleur élaborés dans les services hospitaliers afin d’adapter les traitements plus finement.
L’IDE participe à cette prise en charge à tous les niveaux.
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VI. CONCLUSION (2)
Evaluation de la douleur difficile car la douleur est subjective. Cette évaluation doit être celle du patient et non celle de l’infirmière : il faut croire le malade.
Si le patient ne peut s’exprimer (nourrisson, coma…), l’évaluation de la douleur repose essentiellement sur l’observation de son comportement qui sera faite avec l’aide de l’entourage: on parle alors d’hétéro évaluation.