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5T Année. N- 19.935 Mardi 12 Juin 1945 LEST REPUBLICAIN final Guetté» Réptoal : S! france Rédacteur en .chel : Jacques ZENHER 5***. Averne Feck, NANCY Tâ. «.fil LUTTE inhumaine L La guerre a toujours été un terrible fléau. L'esprit chevaleresque, les amabi- lités en paroles entre les ad- versaires ( l irez les premiers. Messieurs les Anglais /) rele- vaient ccnes du désir d'en- tourer d'une atmosphère mo- rale le cornOat. Le résultat fui toujours le même ; Hommes tués, villes et villages détruits, pays dévalisés. Les gravures de Jacques Cal. lot (elles sont loin d'être con- nues et estimées à leur juste Valeur documentaire) ensei- gnent que la cruauté envers les civils, le pillage, les viols, le brigandage apparaissaient normaux aux gens de guerre d'il y a trois siècles. Ils fai- saient leur métier pour de iar- gent. Souvent, ils étaient des étrangers. Etre tués à la ba- taille ou pendus comme vo- leurs de grands chemins, le choix importait peu. Depuis l'établissement des armées nationales, il y a en- viron un siècle et demi, des règles et des conventions avaient été établies pour sau- vegarder les non-combattants, aiaer les blessés et les prison- niers, atténuer les maux et les tourments des victimes de conflits internationaux. La Croix-Rouge doit son existen- ce à ces conceptions, et la convention de Genève. La guerre de 1939 apportait un nouveau problème : celui du bombardement massif par aviation. 12 pouvait se résou- dre quant aux objectifs à at- teindre : ceux-ci devaient avoir un caractère militaire. Mais nulle sécurité n'était donnée concernant la définition de ces objets ni aucune garantie quant à la précision du tir. Les colonnes des réfugiés de juin 1940 l'apprirent à leurs dépens. L'étendue et la rapidité des mouvements ont fait entrer des provinces entières dans les zones dites de combat ; la sécurité et la oie des civils, y compris les malades, les vieil- lards et les enfants ne sont plus qu'une question de chan. ce. Est-il nécessaire de rap- peler la tactique dite s de la terre brûlée » ? L'Allemagne hitlérienne de- vait cependant ajouter à ces développements de la guerre moderne ses propres métho- des : mise en esclavage des peuples conquis, négation du droit de l'être humain autre que le citoyen du Reich et mépris te plus absolu pour la vie des étrangers. il est vrai qu'elle traitait avec la même désinvolture ses propres res- sortissants considérés comme défavorables au régime. Le parti et l'armée, issus de la nation et soutenus par elle, furent les exécutants d'exac- tions affreuses. Les noms de Jduchenwald, Belsen, Au- schwitz, Lydice en Tchéco- slovaquie, Oradour-sur-Glane, Arcq, Robert-Espagne, Scùnt- Dié, pour ne citer que quel- ques noms connus, sont les preuves tragiques de ces éga- rements. Or, le procès des criminels de guerre proprement dits n'a pas encore commencé que les plus acharnés dénonciateurs de la folie collective se décla- rent favorables à tout ce qui ne fat pas proprement natio- nal-socialiste. Les adversaires avérés et ac- tifs du régime hitlérien furent très peu nombreux. Qui fera le tri parmi les autres ? Un journal étranger publiait ré- cemment une caricature qui montrait une foule allemande dans laquelle chacun désignait son voisin du doigt en criant : « C'est lui qui l'a fait, Mon- sieur, ce n'est pas moi l » En- seignement d'hier, attitude d'aujourd'hui !... Le problème est foosé. La vie continue. Quelle sera la solu- tion de demain ? Les victimes se taisent et les bourreaux s'excusent. Ils ne savent rien. Ils pensent qu'on finira par leur faire crédit- Lutte *inhumaine I J. ZENNER. VOIRE. Washington. A la question quoi est le plus cruel de l'Allemand ou du Japonais ? >►. posée par l'institut Gallup au public américain, cinq personnes sur six ont désigné le Nip- pon. Un voyage triomphal Le Général DE GAULLE fMttï marque d'un toklelitoUae en lYormandie L'ANNIVERSAIRE DE SON RETOUR EN FRANCE ALENÇON. De notre envoyé spécial Paul PÉLOT. Il y a un an, presque jour pour jour, Bayeux, première ville de France libérée, était également la première à accueillir triomphalement Charles de Gaulle. Depuis, la France entière a été débarrassée du joug. L'Allemagne s'est effondrée,,la France'a repris rang parmi les grandes nations. Le général de Gaulle a tenu à marquer l'anniversaire de son retour sur le sol de la Patrie par un pèlerinage à cette province de Normandie, qui a payé d'un prix énorme le privilège d'être le champ de bataille décisif de la guerre. Acompagné de M. Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, le chef du Gouver- nement est arrivé à l'aérodrome de Carciquet dimanche matin, à 9 h. 40, venant d'Orly. Quelques instants plus tard, il prenait la parole pour la première fois de la journée à Bayeux et développait le thème de l'union de tous les Français dans le travail et la fraternité. Plusieurs fois, il devait être amené, dans le courant de cette visite des ruines normandes, à répéter cette parole, en même temps qu'il affirmait sans ambage sa réso- lution de venir à bout des difficultés de l'heure, tant sur le plan intérieur qu'extérieur. Saint-Lô a fleuri ses ruines SaiDt-LÔ n'est plus qu'une mer de ruines. Pas un im- meuble debout. De ci, de là., un pan de mur émerge, seule trace de ce qui fut une mai- son. Et pourtant la ville écra- sée n'est pas morte. Dans cette désolation la vie re- prend. Sur les 12.000 habitants que comptaient Saint-Lô avant les événements apocalyptiques qui l'ont mise en miettes, 5.000 sont déjà revenus, qui cam- pent on ne sait comment, dans les caves, ou sous des planches. En l'honneur du général de Gaulle, ils ont fleuri leurs ruines. Ke chef du Gouvernement s'adresse à eux avec cette simplicité émue et émouvante qui lui gagne les coeurs. A COUTANCES En arrivant aux porte*» de Coutances qui, elle, a moins souffert, bien que ses plaies soient multiples et béantes, le général de Gaulle pari© en- core sur le même ton familier des entretiens « cœur à cœur ». Il s'attarde cependant avec plus d'insistance sur les difficultés que nous créent certains partenaires « trop fa- cilement tentés de profiter des conjectures actuelles pour pousser leurs pions sur l'échi- quier », Gravissant ensuite, dans ie dédale des façades écroulées, es rues menant à la place de la Cathédrale, il arrive bientôt devant les deux flè- ches à peu près intactes au milieu d'un quartier rasé. Les cloches sonnent, la musi- que joue « La Marseillaise ». Aux vivats, le général de Gaulle répond inlassablement du même geste des deux avant-bras soulevés. Pute 11 s'approche de la foule, il se mêle à elle qui le questionne, veut le retenir, le réclame aux balcons de l'Hôtel-de- VI lie. Un lunch est rapide- ment servi. L'heure officielle est quel- que peu bousculée. Elle ne cessera de l'être jusqu'au soir. car. dans cinq villages traversés, les populations obli- gent la» caravane à stopper et font fête au général. Partout on a dressé des arcs de triom- phe, planté des haies de feuil- lage. suspendu des guirlandes de drapeaux, des banderoles à l'infini. Quant aux fleurs, des roses surtout, eiles em- baument, répandues à terre ou piquées en feston sur de grands draps blancs. A Roncey , Viîle-Dieuo les- Poëles, SainUHilaire-du-Har- eouet, Mortain, Surbeval, Tin- the-Bray, Fiers, Briouze, Ecou- ebé. Argentan, Carrouges des réceptions ont lieu. L'ACCUEIL D'ALENÇON A Alençon. le voyage devrait s'achever à 18 b. 30, mais cest avec près de 3 heures de retard que le chef du Gou- vernement parvient enfin à Alençon, incroyablement pa voisée et frémissant. Alençon, c'est l'apothéose, le déchainement de i'enthousiis- me et de la population qui a moins souffert que sts voisines, et qui donne libre cours à son délire. La grande et belle place de l'Hdtei -de-Ville est trop pe- tite lorsque Charles de Gaulle prend la parole, dans un silen- ce religieux que déchirent soudain des acclamations in- terminables. a La France, vient de déclare! le général de Gaulle, ne sera pas tou- jours affaiblie ; cc n'est peut- être pas un très bon place- ment que de l'humilier au- jourd'hui. » La Marseillaise suit boule- versante. Barrages débordés, auto pri- se d'assaut par la ruée des hommes et des femmes, qui veulent voir de près le géné- ral, le toucher, tout cela est un spectacle qui se renouvelle dans tous les coins de la France à chacun de ses voya- ges. Il faut reconnaître ce- pendant qu'au terme de ce voyage souvent poignant, dans des régions crucifiées l'explo- sion d'enthousiasme d'Alen- çon, dans le jour qui tombe, revêtait une grandeur toute particulière. Visiblement le gé- néral de Gaulle avait peine à dissimuler son émotion. Après un jeûner à la Pré- fecture il a quitté Alençon vers minuit pour regagner Paris par la route. (Voir la suite page S) Réunion DES GRANDS CHEFS MILITAIRES ALLIÉS à Francfort JOUKOV REMET A EISENHOWER ET A MONTGOMERY LES INSIGNES DE L'ORDRE SOVIETIQUE DE LA VICTOIRE Frane/ort-sur-le-Main. Le maréchal Joukov est arrivé hier matin par avion à Francfort où, au cours d'une cérémonie, 11 a remis au général Elsenho- wer et au maréchal Montgome- ry les insignes de l'Ordre de la Victoire. Il a été accuei'll à sa descente d'avion par le gé- nérai W. Beddel Smith. Après avoir passé Ie3 troupes anglo-américaines en revue, le maréchal Joukov a célébré, dans une courte allocution, la victoire des Alliés sur l'Allema- gne nazie, et a notamment sou- •igné que celle-ci n'avait été possible que grâce à l'action commune de la Grande-Breta- gne, des Etats-Unis et de l'U. R.S.S. Peu après, le maréchal Mont- EN DEUX MOIS ET DEMI 1.400.000 prisonniers ONT ÉTÉ RAPATRIÉS Paris. M. Frênay, ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, a prononcé, dimanche soir, un important discours a l'occasion de l'inauguration du Centre hospitalier du château de Coubert, plus de 2.000 rapatriés pourront être hospitalisés. Après avoir exposé brièvement son plan de rapatriement, il a précisé qu'en deux mois et demi, un million 400,000 Français avaient regagné leurs foyers, alors qu'en 1918, les 500.000 prison- niers de guerre avaient mis six mois pour rentrer. Il a ajouté que, si les accords de Leipzig entrent rapidement en application, dans un mois, ou six semaines, il n'y aura plus de Français en Allemagne, sauf les grands ma- lades intransportables. A ce sujet, une mission est partie en Allemagne, auprès du général de Lattre de Tassigny, pour organiser, à Baden-Baden, la station Us seront hospitalisés et leurs familles pourront venir les voir. D'autres honneurs attendent encore le général Eisenhotûer, qui est devenu, hier, dignitaire de l'ordre soviétique de la Victoire. Jeudi, à Londres, il se Verra conférer le droit de « bourgeoisie de la City » et recevra également, au cours de la cérémonie, une épée d'honneur. Le ministre a enault* exprimé son regret de n'avoir pu être entendu à la Mutualité, au cours du meeting de *25.000 pri- sonniers de guerre. Il leur au- rait dit eeei : a Les formalités doivent être faites à leur tour. Nous avons été pris de court par le retour d'un nombre Im- portant de rapatriée ». Parlant du problème de l'ha- billement, M. Frênay a montré les difficultés auxquelles on s'était heurté. Cependant. 3 à 406.806 collections ont pu être constituées pour les prison- niers de guerre. Maintenant que la guerre est terminée, on peut prévoir l'arrivée de 660.060 collections en provenan- ce des Etats-Unis. D'autres en- vols sont espérés de Londres et du Caire. En outre, le mi- nistre a fait procéder au blo- cage des stocks disponibles en France. Parlant enfin de la réinté- gration des rapatriés dans leur emploi antérieur, M. "Frênay a déclaré que. dans quelques semaines, une loi sera promut- L'augmentation du prix des journaux Paris. Lo ministère de l'Information précise, au sujet de l'augmentation du pri* des journaux : Le grand format est auto- risé, deux jours par semai- ne, pour tous les quoti- diens du matin et du soir, à partir d'aujourd'hui, mardi 11 juin. A partir de cette même date, le prix minimum do vente au pu- blie est fixé à 2 fr. au *leu de 1 fr. SQ 14.626 Ms samedi Paris. 14.626 prisonniers ont été rapatriée tos 9 et *0 juin. 2.881 sont arrivée au bourget par avion. LA CAMPAGNE DU RETOUR Ce qui est fait et ce qui reste à faire Actuellement cinquante pour cent environ fies absents sont rentrés. C'est un beau résultat, qui dépasse les prévisions. Bien entendu, cette accélération n'a pas été sans entraîner quéU Au cours de sa visite à Bordeaux, le général Jacob L. Devers, commandant le 6 e Groupe d'armée, décore du « Silver Star » le capitaine de frégate Jules-Hubert Meyer, de Nancy. (Photo U.S.S. C. G.A.) DERNIÈRES NOUVELLES de la nuit f Londres. M. Alexander, ancien Premier Lord de l'Amirauté, a pro- noncé hier soir un grand discours ^électoral au nom du parti Travailliste,, dans lequel il a qualifié le dernier discours de M. Churchill « d'indigne ». Après avoir fait ressortir l'échec to- tal de 4a politique conservatrice au au oours des 21 années ou ce parti a eu ie pouvoir. Cité du Vatican. On révèle que 620 députés politiques ont été cachés pendant l'occupation allemande au Palais de La- tran. qui "jouissait de l'exterritorialité. Parmi les personnalités figuraient notamment M. Bonomi, actuellement Premier Minis- tre, M. de Gasperi, leader du parti Démocrate Chrétien, Pietro Nenni, chef du parti Socialiste. La Haye. Selon des informations puisées à bonne source il est maintenant certain que les Pays-Bas parviendront à maîtriser les inondations plus rapidement qu'on avait ose l'espérer. Stockholm. Selon les déclarations de certains membres du personne! de la délégation suédoise à Berlin, récemment ren- trés d'Allemagne, von .Ribbentrop aurait pris la fuite à bord d'un avion, camouflé en avion américain, peu avant la chute de l'ancienne capitale du Reich. Prague. Radio Prague annonce que Martin Bonrmann, secrétaire de la Chancellerie d'Hitler, a été arrêté par les Alliés. Moscou. Le régiment « Normandie-Niemen »♦ a quitté Mos- cou hier après-midi à destination d'Elbing. en Prusse-Orientale d'où il gagnera Dresde et Prague. New-York. La radio australienne annonce que 15 bataillons d'infanterie hollandaise, seront stationnés en Australie et pren- dront part, en temps voulu, aux opérations contre le Japon. San-F rancisco. Le gouvernement italien a adressé à la Conférence de San-Francisco un document dans lequel il « expri- me le sentiment de déception profonde du peuple italien de se voir exclu de la Conférence. Kharîoum. Le secrétaire du Parti National a présenté les revendications du Soudan au gouverneur général Hanleston. Moscou. Certains milieux diplomatiques bien informés de la capitale soviétique croient savoir qu'on peut avoir quelques espoirs au sujet d'une éventuelle réorganisation du gouverne- ment polonais, sur les bases élaborées à la conférence de Yalta. ques inconvénients, à savoir que le système général d'ac- cueil, à tous les échelons, s'est trouvé quelque peu débordé, A ce propos, nous ferons simple- ment écho aux paroles pro- noncées récemment par M. Fricquegnon, directeur régio- nal du ministère des P. G. : « Tant qu'à coucher par terre, les rapatriés préfèrent encore coucher sur la terre de Fran- ce... » C'est, oroyons-nous. leur avis à tous. D'autant que, la frontière franchie, les absents arrivent chez eux dans un dé- lai très rapr.de et qu'alors la plupart des difficultés trou- vent sur le plan local leur so- 1 ution. Quoi qu'il en soit, l'organi- sation est maintenant au point» et voici que s'amorce cette Campagne du Retour * vaste appel en faveur des P. G. et déportés pour essayer de se- couer un peu l'apathie géné- rale et entraîner l'opinion dans un mouvement plus compré- hensible de solidarité et de sympathie ». Sur ce point, no- tons-le, nous sommes très loin derrière la Belgique et la Suisse. En ce qui concerne les Fran- çais qui sont encore dans les camps, leur situation est sa- tisfaisante au point de vue alimentaire. C'est ainsi qu'à Nancy, le Comité d'Assistance confectionne des colis exclusi- vement destinés aux camps. —■ G.-A B. (Lire la suite page 2) PARIS. Invité* par l'Académie des Sciences de TU.R33- à 1 <yv CPSÎOB des fêtes de son des»* oeat vingtième anniversaire, vin«t-deux sa- vants français partiront poor Moseoe mercredi dans l'avion personnel ès Molotov. gyw dormant tous apaisements - A ae sujet En terminant, le ministre a fait appel à la col- laboration «fa tous et a de- mandé qu'on lui fasse con- fiante. gomery arrivait à son teur ; l'aérodrome de Francfort, I était accueil*! par le généra Sir Frédéric Morgan. (Voir la suite page 9

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5T Année. — N- 19.935 Mardi 12 Juin 1945

LEST REPUBLICAIN final Guetté» Réptoal : S! france Rédacteur en .chel : Jacques ZENHER 5***. Averne Feck, NANCY • Tâ. «.fil

LUTTE inhumaine L La guerre a toujours été

un terrible fléau. L'esprit chevaleresque, les amabi-

lités en paroles entre les ad-versaires ( l irez les premiers. Messieurs les Anglais /) rele-vaient ccnes du désir d'en-tourer d'une atmosphère mo-rale le cornOat. Le résultat fui toujours le même ; Hommes tués, villes et villages détruits, pays dévalisés.

Les gravures de Jacques Cal. lot (elles sont loin d'être con-nues et estimées à leur juste Valeur documentaire) ensei-gnent que la cruauté envers les civils, le pillage, les viols, le brigandage apparaissaient normaux aux gens de guerre d'il y a trois siècles. Ils fai-saient leur métier pour de iar-gent. Souvent, ils étaient des étrangers. Etre tués à la ba-taille ou pendus comme vo-leurs de grands chemins, le choix importait peu.

Depuis l'établissement des armées nationales, il y a en-viron un siècle et demi, des règles et des conventions avaient été établies pour sau-vegarder les non-combattants, aiaer les blessés et les prison-niers, atténuer les maux et les tourments des victimes de conflits internationaux. La Croix-Rouge doit son existen-ce à ces conceptions, et la convention de Genève.

La guerre de 1939 apportait un nouveau problème : celui du bombardement massif par aviation. 12 pouvait se résou-dre quant aux objectifs à at-teindre : ceux-ci devaient avoir un caractère militaire. Mais nulle sécurité n'était donnée concernant la définition de ces objets ni aucune garantie quant à la précision du tir. Les colonnes des réfugiés de juin 1940 l'apprirent à leurs dépens.

L'étendue et la rapidité des mouvements ont fait entrer des provinces entières dans les zones dites de combat ; la sécurité et la oie des civils, y compris les malades, les vieil-lards et les enfants ne sont plus qu'une question de chan. ce. Est-il nécessaire de rap-peler la tactique dite s de la terre brûlée » ?

L'Allemagne hitlérienne de-vait cependant ajouter à ces développements de la guerre moderne ses propres métho-des : mise en esclavage des peuples conquis, négation du droit de l'être humain autre que le citoyen du Reich et mépris te plus absolu pour la vie des étrangers. il est vrai qu'elle traitait avec la même désinvolture ses propres res-sortissants considérés comme défavorables au régime.

Le parti et l'armée, issus de la nation et soutenus par elle, furent les exécutants d'exac-tions affreuses. Les noms de Jduchenwald, Belsen, Au-schwitz, Lydice en Tchéco-slovaquie, Oradour-sur-Glane, Arcq, Robert-Espagne, Scùnt-Dié, pour ne citer que quel-ques noms connus, sont les preuves tragiques de ces éga-rements.

Or, le procès des criminels de guerre proprement dits n'a pas encore commencé que les plus acharnés dénonciateurs de la folie collective se décla-rent favorables à tout ce qui ne fat pas proprement natio-nal-socialiste.

Les adversaires avérés et ac-tifs du régime hitlérien furent très peu nombreux. Qui fera le tri parmi les autres ? Un journal étranger publiait ré-cemment une caricature qui montrait une foule allemande dans laquelle chacun désignait son voisin du doigt en criant : « C'est lui qui l'a fait, Mon-sieur, ce n'est pas moi l » En-seignement d'hier, attitude d'aujourd'hui !...

Le problème est foosé. La vie continue. Quelle sera la solu-tion de demain ? Les victimes se taisent et les bourreaux s'excusent. Ils ne savent rien. Ils pensent qu'on finira par leur faire crédit-

Lutte *inhumaine I J. ZENNER.

VOIRE. Washington. — A la

question quoi est le plus cruel de l'Allemand ou du Japonais ? >►. posée par l'institut Gallup au public américain, cinq personnes sur six ont désigné le Nip-pon.

Un voyage triomphal Le Général DE GAULLE fMttï

marque d'un toklelitoUae

en lYormandie

L'ANNIVERSAIRE DE SON RETOUR EN FRANCE ALENÇON. — De notre envoyé spécial Paul PÉLOT.

Il y a un an, presque jour pour jour, Bayeux, première ville de France libérée, était également la première à accueillir triomphalement Charles de Gaulle. Depuis, la France entière a été débarrassée du joug. L'Allemagne s'est effondrée,,la France'a repris rang parmi les grandes nations.

Le général de Gaulle a tenu à marquer l'anniversaire de son retour sur le sol de la Patrie par un pèlerinage à cette province de Normandie, qui a payé d'un prix énorme le privilège d'être le champ de bataille décisif de la guerre.

Acompagné de M. Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, le chef du Gouver-nement est arrivé à l'aérodrome de Carciquet dimanche matin, à 9 h. 40, venant d'Orly.

Quelques instants plus tard, il prenait la parole pour la première fois de la journée à Bayeux et développait le thème de l'union de tous les Français dans le travail et la fraternité. Plusieurs fois, il devait être amené, dans le courant de cette visite des ruines normandes, à répéter cette parole, en même temps qu'il affirmait sans ambage sa réso-lution de venir à bout des difficultés de l'heure, tant sur le plan intérieur qu'extérieur.

Saint-Lô a fleuri ses ruines SaiDt-LÔ n'est plus qu'une

mer de ruines. Pas un im-meuble debout. De ci, de là., un pan de mur émerge, seule trace de ce qui fut une mai-son. Et pourtant la ville écra-sée n'est pas morte. Dans cette désolation la vie re-prend. Sur les 12.000 habitants que comptaient Saint-Lô avant les événements apocalyptiques

qui l'ont mise en miettes, 5.000 sont déjà revenus, qui cam-pent on ne sait comment, dans les caves, ou sous des planches. En l'honneur du général de Gaulle, ils ont fleuri leurs ruines.

Ke chef du Gouvernement s'adresse à eux avec cette simplicité émue et émouvante qui lui gagne les coeurs.

A COUTANCES En arrivant aux porte*» de

Coutances qui, elle, a moins souffert, bien que ses plaies soient multiples et béantes, le général de Gaulle pari© en-core sur le même ton familier des entretiens « cœur à cœur ». Il s'attarde cependant avec plus d'insistance sur les difficultés que nous créent certains partenaires « trop fa-cilement tentés de profiter des conjectures actuelles pour pousser leurs pions sur l'échi-quier »,

Gravissant ensuite, dans ie dédale des façades écroulées, es rues menant à la place

de la Cathédrale, il arrive bientôt devant les deux flè-ches à peu près intactes au milieu d'un quartier rasé. Les cloches sonnent, la musi-que joue « La Marseillaise ». Aux vivats, le général de Gaulle répond inlassablement du même geste des deux avant-bras soulevés. Pute 11 s'approche de la foule, il se mêle à elle qui le questionne, veut le retenir, le réclame aux balcons de l'Hôtel-de-VI lie. Un lunch est rapide-ment servi.

L'heure officielle est quel-que peu bousculée. Elle ne cessera de l'être jusqu'au soir. car. dans cinq villages traversés, les populations obli-gent la» caravane à stopper et font fête au général. Partout on a dressé des arcs de triom-phe, planté des haies de feuil-lage. suspendu des guirlandes de drapeaux, des banderoles à l'infini. Quant aux fleurs, des roses surtout, eiles em-baument, répandues à terre ou piquées en feston sur de grands draps blancs.

A Roncey , Viîle-Dieuo les-Poëles, SainUHilaire-du-Har-eouet, Mortain, Surbeval, Tin-the-Bray, Fiers, Briouze, Ecou-ebé. Argentan, Carrouges des réceptions ont lieu.

L'ACCUEIL D'ALENÇON A Alençon. le voyage devrait

s'achever à 18 b. 30, mais cest avec près de 3 heures de retard que le chef du Gou-vernement parvient enfin à Alençon, incroyablement pa voisée et frémissant.

Alençon, c'est l'apothéose, le déchainement de i'enthousiis-me et de la population qui a moins souffert que sts voisines,

et qui donne libre cours à son délire.

La grande et belle place de l'Hdtei -de-Ville est trop pe-tite lorsque Charles de Gaulle prend la parole, dans un silen-ce religieux que déchirent soudain des acclamations in-terminables. a La France, vient de déclare! le général de Gaulle, ne sera pas tou-jours affaiblie ; cc n'est peut-

être pas un très bon place-ment que de l'humilier au-jourd'hui. »

La Marseillaise suit boule-versante.

Barrages débordés, auto pri-se d'assaut par la ruée des hommes et des femmes, qui veulent voir de près le géné-ral, le toucher, tout cela est un spectacle qui se renouvelle dans tous les coins de la France à chacun de ses voya-ges. Il faut reconnaître ce-pendant qu'au terme de ce voyage souvent poignant, dans des régions crucifiées l'explo-sion d'enthousiasme d'Alen-çon, dans le jour qui tombe, revêtait une grandeur toute particulière. Visiblement le gé-néral de Gaulle avait peine à dissimuler son émotion.

Après un dé jeûner à la Pré-fecture il a quitté Alençon vers minuit pour regagner Paris par la route.

(Voir la suite page S)

Réunion DES GRANDS CHEFS MILITAIRES ALLIÉS

à Francfort JOUKOV REMET A EISENHOWER ET A MONTGOMERY LES INSIGNES

DE L'ORDRE SOVIETIQUE DE LA VICTOIRE Frane/ort-sur-le-Main. — Le

maréchal Joukov est arrivé hier matin par avion à Francfort où, au cours d'une cérémonie, 11 a remis au général Elsenho-wer et au maréchal Montgome-ry les insignes de l'Ordre de la Victoire. Il a été accuei'll à sa descente d'avion par le gé-nérai W. Beddel Smith.

Après avoir passé Ie3 troupes

anglo-américaines en revue, le maréchal Joukov a célébré, dans une courte allocution, la victoire des Alliés sur l'Allema-gne nazie, et a notamment sou-•igné que celle-ci n'avait été possible que grâce à l'action commune de la Grande-Breta-gne, des Etats-Unis et de l'U. R.S.S.

Peu après, le maréchal Mont-

EN DEUX MOIS ET DEMI

1.400.000 prisonniers ONT ÉTÉ RAPATRIÉS

Paris. — M. Frênay, ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, a prononcé, dimanche soir, un important discours a l'occasion de l'inauguration du Centre hospitalier du château de Coubert, où plus de 2.000 rapatriés pourront être hospitalisés. Après avoir exposé brièvement son plan de rapatriement, il a précisé qu'en deux mois et demi, un million 400,000 Français avaient regagné leurs foyers, alors qu'en 1918, les 500.000 prison-niers de guerre avaient mis six mois pour rentrer.

Il a ajouté que, si les accords de Leipzig entrent rapidement en application, dans un mois, ou six semaines, il n'y aura plus de Français en Allemagne, sauf les grands ma-lades intransportables.

A ce sujet, une mission est partie en Allemagne, auprès du général de Lattre de Tassigny, pour organiser, à Baden-Baden, la station où Us seront hospitalisés et où leurs familles pourront venir les voir.

D'autres honneurs attendent encore le général Eisenhotûer, qui est devenu, hier, dignitaire de l'ordre soviétique de la Victoire. Jeudi, à Londres, il se Verra conférer le droit de « ■bourgeoisie de la City » et recevra également, au cours

de la cérémonie, une épée d'honneur.

Le ministre a enault* exprimé son regret de n'avoir pu être entendu à la Mutualité, au cours du meeting de *25.000 pri-sonniers de guerre. Il leur au-rait dit eeei : a Les formalités doivent être faites à leur tour. Nous avons été pris de court par le retour d'un nombre Im-portant de rapatriée ».

Parlant du problème de l'ha-billement, M. Frênay a montré les difficultés auxquelles on s'était heurté. Cependant. 3 à 406.806 collections ont pu être constituées pour les prison-niers de guerre. Maintenant que la guerre est terminée, on peut prévoir l'arrivée de 660.060 collections en provenan-ce des Etats-Unis. D'autres en-vols sont espérés de Londres et du Caire. En outre, le mi-nistre a fait procéder au blo-cage des stocks disponibles en France.

Parlant enfin de la réinté-gration des rapatriés dans leur emploi antérieur, M. "Frênay a déclaré que. dans quelques semaines, une loi sera promut-

L'augmentation du prix des journaux

Paris. — Lo ministère de l'Information précise, au sujet de l'augmentation du pri* des journaux :

Le grand format est auto-risé, deux jours par semai-ne, pour tous les quoti-diens du matin et du soir, à partir d'aujourd'hui, mardi 11 juin. A partir de cette même date, le prix minimum do vente au pu-blie est fixé à 2 fr. au *leu de 1 fr. SQ

14.626 Ms samedi Paris. — 14.626 prisonniers

ont été rapatriée tos 9 et *0 juin. 2.881 sont arrivée au bourget par avion.

LA CAMPAGNE DU RETOUR Ce qui est fait et ce qui reste à faire

Actuellement cinquante pour cent environ fies absents sont rentrés. C'est un beau résultat, qui dépasse les prévisions. Bien entendu, cette accélération n'a pas été sans entraîner quéU

Au cours de sa visite à Bordeaux, le général Jacob L. Devers, commandant le 6e Groupe d'armée, décore du « Silver Star »

le capitaine de frégate Jules-Hubert Meyer, de Nancy. (Photo U.S.S. C. 6« G.A.)

DERNIÈRES NOUVELLES

de la nuit

f Londres. — M. Alexander, ancien Premier Lord de l'Amirauté, a pro-noncé hier soir un grand discours

^électoral au nom du parti Travailliste,, dans lequel il a qualifié le dernier discours de M. Churchill « d'indigne ». Après avoir fait ressortir l'échec to-tal de 4a politique conservatrice au

au oours des 21 années ou ce parti a eu ie pouvoir. Cité du Vatican. — On révèle que 620 députés politiques ont

été cachés pendant l'occupation allemande au Palais de La-tran. qui "jouissait de l'exterritorialité. Parmi les personnalités figuraient notamment M. Bonomi, actuellement Premier Minis-tre, M. de Gasperi, leader du parti Démocrate Chrétien, Pietro Nenni, chef du parti Socialiste.

La Haye. — Selon des informations puisées à bonne source il est maintenant certain que les Pays-Bas parviendront à maîtriser les inondations plus rapidement qu'on avait ose l'espérer.

Stockholm. — Selon les déclarations de certains membres du personne! de la délégation suédoise à Berlin, récemment ren-trés d'Allemagne, von .Ribbentrop aurait pris la fuite à bord d'un avion, camouflé en avion américain, peu avant la chute de l'ancienne capitale du Reich.

Prague. — Radio Prague annonce que Martin Bonrmann, secrétaire de la Chancellerie d'Hitler, a été arrêté par les Alliés.

Moscou. — Le régiment « Normandie-Niemen »♦ a quitté Mos-cou hier après-midi à destination d'Elbing. en Prusse-Orientale d'où il gagnera Dresde et Prague.

New-York. — La radio australienne annonce que 15 bataillons d'infanterie hollandaise, seront stationnés en Australie et pren-dront part, en temps voulu, aux opérations contre le Japon.

San-F rancisco. — Le gouvernement italien a adressé à la Conférence de San-Francisco un document dans lequel il « expri-me le sentiment de déception profonde >» du peuple italien de se voir exclu de la Conférence.

Kharîoum. — Le secrétaire du Parti National a présenté les revendications du Soudan au gouverneur général Hanleston.

Moscou. — Certains milieux diplomatiques bien informés de la capitale soviétique croient savoir qu'on peut avoir quelques espoirs au sujet d'une éventuelle réorganisation du gouverne-ment polonais, sur les bases élaborées à la conférence de Yalta.

ques inconvénients, à savoir que le système général d'ac-cueil, à tous les échelons, s'est trouvé quelque peu débordé, A ce propos, nous ferons simple-ment écho aux paroles pro-noncées récemment par M. Fricquegnon, directeur régio-nal du ministère des P. G. : « Tant qu'à coucher par terre, les rapatriés préfèrent encore coucher sur la terre de Fran-ce... » C'est, oroyons-nous. leur avis à tous. D'autant que, la frontière franchie, les absents arrivent chez eux dans un dé-lai très rapr.de et qu'alors la plupart des difficultés trou-vent sur le plan local leur so-1 ution.

Quoi qu'il en soit, l'organi-sation est maintenant au point» et voici que s'amorce cette Campagne du Retour * vaste appel en faveur des P. G. et déportés pour essayer de se-couer un peu l'apathie géné-rale et entraîner l'opinion dans un mouvement plus compré-hensible de solidarité et de sympathie ». Sur ce point, no-tons-le, nous sommes très loin derrière la Belgique et la Suisse.

En ce qui concerne les Fran-çais qui sont encore dans les camps, leur situation est sa-tisfaisante au point de vue alimentaire. C'est ainsi qu'à Nancy, le Comité d'Assistance confectionne des colis exclusi-vement destinés aux camps. —■ G.-A B. (Lire la suite page 2)

• PARIS. — Invité* par l'Académie des Sciences de TU.R33- à 1 <yv

CPSÎOB des fêtes de son des»* oeat vingtième anniversaire, vin«t-deux sa-vants français partiront poor Moseoe mercredi dans l'avion personnel ès Molotov.

gyw dormant tous apaisements -A ae sujet En terminant, le ministre a fait appel à la col-laboration «fa tous et a de-mandé qu'on lui fasse con-fiante.

gomery arrivait à son teur ; l'aérodrome de Francfort, où I était accueil*! par le généra Sir Frédéric Morgan.

(Voir la suite page 9

13 JUIN 1945 mm

LA GUERRE CONTRE LE LAPON peut se prolonger

PENDANT DEUX ANS i estime le général STILWELL

Q. G- de 3a 10° aimé*- américaine. — Le général Stllwell, •om.nandant en chef des forces teimtres américaines, a décla-ré au oours d'une conférence de presse « qu'il était possible qua fa guerre oontre le Japon se prolonge encore pendant deux ans ».

Les Chinois à 163 km. d'Hanoï

Washington. — En Chine du sud, les forces du maré-chal Tchang Kai Chek sont à 30 klm. de Bao-Bang, vil-le indochinoise située à 160 klm. d'Hanoi.

Une puissante armada alliée au large d'Okinawa

Tokio. — La radio japonaise signale la présence d'une puis-sante flotte aliiee au large de la côte sud d'Okinawa. Il s'a-git d'une flotte composée no-tamment de 2 cuirassés, 20

croiseurs et 10 oontre-torpll-leurs.

Débarquement à Bornéo Canberra. — On annonce of-

ficiellement qu'une division australienne a effectué un dé-barquement dans la partie an-glaise de Bornéo occupée par les Japonais.

Les bombardemen's de ToHio Londres. — D'après Raiiio-

Tokio, les ambassades ou lé-gations de France, d'U.H S.S., d'Allemagne, d'Italie, de Suè-de, de Finlande, du Danemark et de Belgique orit été atteintes par des bombes au cours des derniers bombardements de To-kio

LES TROUPES YOUGOSLAVES

évacuent

Trieste Londres. — La B. B. C.

annonce que les troupes du maréchal Tito se retirent de Trieste en bon ordre. Les fonctionnaires anglo-améri cains sont prêts à prendre possession de leur poste. lis devront en premier lieu résoudre le problème parti-culièrement urgent du ravi-taillement de la ville.

Le 10Juin 1944: ORAOOUR

" Le châtiment, déclare M. TIXIER, ne doit pas être limité à quelques grands chefs aazis.

La Campagne du retour (Suite de ia page 1)

Quant à ceux qui sont ren-trés, la pauvreté de notre pays exige de distinguer seulement les cas nécessiteux et urgents

La santé Parmi les déportés notam-

ment, beaucoup sont dans un état de safité qui demande des soins urgents et prolongés Le ministère porte donc son ef-fort sur la créât,on de mai-sons de repos à long terme, dans lesquelles les rapatriés trouveraient le climat moral et matériel le plus apte à leur rendre ia santé et l'équilibre. Il nous apparaît que celles de nos villes d'eaux qui ne sont pas réquisitionnées réalise-raient pleinement ces buts. D'autre part, les restaura-teurs qui, par hasard, sont encore ouverts, peuvent, cha-que jour ouvrable, réserver deux couverts ou plus à des rapatriés justiciables de va suralimentation. à désigner pour 1111 certain nombre de Jours par le servicce médical au ministère. « L'Est Républi-cain » transmettrait volontiers les inscriptions. Nous fasons également appel aux restau-rants et hôtels de campagne.

L'habillement L'habillement a déterminé

des remous. Le problème esl en voie de solution partielle. Il est prévu officiellement ce-ci : les déportés ont tous droit à un costume les P. G. si-nistrés et vraiment nécessiteux toucheront, également un cos-tume dans la proportion de 5 %. Actuellement, il est,pro-cédé au recensement de tous les articles textile-s. Nous pen-sons que si cette opération s'effectue en profondeur, elle doit donner d'assez bons ré-sultats.

De toutes manières, et quoi qu.il doive en coûter, tout ra-patrié qui a besoin de vête-iftents doit en recevoir. On a pu voir dans nos rues des res-capés de Daéhau et ailleurs en tenue rayée de forçat. Les services officiels nous ont as-suré à ce sujet qu';is avaient effectivement touché un costu-me. mais préféraient pendant quelques jours encore conser-ver l'uniforme de l'infernal séjour 'Personnellement nous avons pu enregistrer jadis le? effets miraculeux du costume kaki de rapatrié. Ajoutons en core que l'Entr aide França se participe effectivement à la fourniture de vêtements

L'argent

10 % sur tous re> spectacles brasseries restaurants et In-dustries hors nécessité On m conçoit pas que dans un pays en guerre, un prélèvement de ce genre ne soit pas automati-que, dès le premier jour im-pôt sacré de ceux de l'arrière pour ceux de l'avant. Depuis quatre ans. une Caisse auto-nome alimentée par ce moyen disposerait actuellement de milliards qu'il est inutile, et pour cause, de demander au-jourd hui à l'Etat.. Il n'est pas trop tard pour commencer Nous livrons cette observation constructive aux services du ministère des P. G

En terminant, un conseil à tous les P G Dès votre re-tour, prenez contact avec la Maison du Prisonnier Avant toutes choses On vous y ai-dera. On vous donnera d'uti-les conseils Et si « ça accro-che » quelque part, surtout, n'hésitez pas..

G.-A B

FERDONNET est arrêté Paris - Un communiqué du

Quartier Général de la 1re ar-mée française annonce que Fer-donnet, le speaker de Radio Stuttgart, a été arrêté par la 1'e armée française, à Tutfin

** t urtemberg), où il cher chait à se camoufler en dépor-té.

Arrestation du secrétaire de Philippe Heciriot...

Paris. — Sur réquisition de M. Hallermann, agent de la se-curité militaire de Draguignan, des gardiens de la paix ont ar-rêté à Paris Raoul Beranguier. ancien secrétaire particulier de Philipjte lienrlot, et sa fem-me

...et du chef de cabinet de Darnand

Nice. — On annonce l'arresta-tion, alors qu'il venait de pas-ser la frontière, de Krtipping, chef de cabinet de Darnand, industriel à Marseille.

«Il est naturel que nous tournions sans cesse nos regards vers l'URSS »

déchire le Maréchal TITO Belgrade — A i occasion de la ratituation par rassemblée

nationale yougoslave antifasciste de l'accord d'amitié, de se-cours mutuel et de coopération après la guerre, signé le il avril à Moscou, le maréchal Tito a prononcé un important dis-cours deian les trois régents et-de nombreuses personnalités diplomatique?

Après avoir dit que cet accord est ir couronnement des aspirations de tous les peuples de la fédération yougoslave, qui ont lutté pendant 25 années contre tous les réactionnaires dé sireux d isoler .a nation yougoslave de ses grands amis de l'Est, le maréchal Tito a déclaré

i Le gouvernement «le la j Yougoslavie a juge indispensa-ble (te protéger a ''avenir no-tre patrie oontre de semblables catastrophes qu'une pohtiqut saine et véritablement natio-nale aurait si tacitement con-jurées. Notre pays veut vivre , en paix. L'U.R.S S ne poursuit , d'autres buis que de maintenir des relations d'amitie avec nous et de nous aider dans la i tâche de reconstruction qui nous inoombe. Il est dono na-turel que nous tournions sans cesse nos regards vers notre grand frene de l'Est. »

Enfin, restent les fonds, dont l'abondance solutionnerait le problème. A partir du 3 juin des bons analogues aux bon? de solidarité ont été émis. dont, la valeur va de 10 à 5.000 fr. Nous n'en avons pas encore vu. C'est un moyen. Est-; suf-fisant, ? Il y en aurait un au-tre. qui a du reste été expé-rimenté récemment au cours d'une quinza ne C'est pure-ment et simplement la taxe de

Où sont les agents secrets ? Londres - Neul groupes

d agents de renseignements al-liés recherchent actuellement dans toule l'Europe les tracés des homtres et des femmes des services secrets allié?- parachu-tés derrière les ignés alleman-des et qui ont disparu en es-sayant de mener à bien leur mission.

• LONDRES. — L'imcrdiction d'al 1er en Irlande est levée.

A SAN FRANCISCO

Le " TRUSTEESHIP " maintient les mandats de la S.D.N.

San Francisco — Le Comité de la Cour de Justice interna-tionale a décidé que Le Tribu-nal se Composerait de quinze Juges jouissant de l'immun té diplomatique et élus simulta-nément par le Conseil de Sé-curité et 1 Assemblée générale Les statuts de la nouvelle cour ne pourront être révisés qu'en même temps que la Charte et conformément aux dispostions de celle-ci.

Le Comité des mesures coer-citions ayant terminé ses tra-vaux, M Paul-Boncour a ex-posé la thèse française sur le droit de passage. Il a noté que « la nouvelle organisation pouvant s'appuyer sur des for-ces armées, réussirait là. où la S.D.N. avait échoué ».

La force militaire du Conseil

de Sécurité prendra la forme de contingents nationaux four-nis par les Membres avec un état-major international. Enfin le droit de passage sur le- ter moire d un Etat tiers a été admis.

En ce qui concerne la ques-tion du "trusteeship" , la clau-se dite "conservatoire que Moscou a acceptée, prévoie le maintien des mandats existants conférés par l'anc en ne S D N

Les Russes ont donne leur accord à cette clause avec eette addition que « rien dans ce paragraphe ne serait interprété comme motif pour retarder les accords par lesquels les man-dats existants seront soumis au nouveau système de « trus-teeship ».

Uii fou tue 14 personnes î> eppe. — Pris de folie homi-

cide, un homme a parcouru les rue® de Dieppe son fusil à la main, durant toute la nuit der-nière et la matinée d'aujour-d'hui, abattant à bout portant les personnes qui se trouvaient sur son passage. Lorsque t'éner-gumène fut eapturé après une véritable chaese à l'homme, i! avait tué quatorze personnes, dont deux inspecteurs de police et en avait blessé neuf plus ou moins grièvement.

BERLIN (( Kommandanlur » commune

Moscou — Dans une juter view accordée aux correspon-dants étrangers à son quartier générai de Ropenick. près de Berlin. le maréchal Joukov R

déclaré que l'administration de la ville de Berlin sera une kornmandanrur commune.

Le maréchal Joukov a sou ligné que le régime imposé par les autorités soviétiques est un régime de stricte occu-pation qui exclut toute fra-ternisation et que la possibi-lité d'une collaboration avec le peuple allemand dépendra de l'attitude des Allemands.

Limoges. — Le samedi in juin 1D44, au début de 1 après midi, nue formation appartenant a la division SS « Das Reich ». qui comprenait des blindes et dès camions montés par 21 H» hommes, arriva dans le bourg d Oiadour-sur-Glane Deux heu-res après, le crime de guerre le plus atroce que ta France ail connu était accompli.

On ne sait pas encore quel est le chiffre exact des morts d'O raduu-t. car il y avau ce jour la dans la bourgade un nombre appréciable de visiteurs

Dimanche, a 10 heures. .Mgr Rastouil, évêque de Limoges a célébré, dans les ruines, sur un autel en plein air, le pre-mier anniversaire du martyre d Oradour

Dans son allocution, le R P Lier y a déclaré que « d'Ora dour à Buchenwalu. on se trou-vait en face d'un système de destruction tel que le monde n en avait jamais encore vu » Mgr Rastouil a rappelé la pro-testation solennelle qu'il avait adressée au lendemain du cri me

A il heures, les assistants se sont rendus en cortège au ci mélière. Puis le cortège a ga iu une prairie voisine où s'é-

lève une chapelle provisoire où les ossements recueillis à l'e g lise ont été déposés

L'âprès-mdii a été consacrée a une cérémonie officielle a la q ne lie assistaient MV1 Tixier ministre de l'Intérieur; Boursi-cot, commissaire de la Répùbli que Chanintron. préfet de la laute-Vienne; le général Chou

leau, commandant la 12* région militaire

Des discours ont été pronon ces par MM Fougeras, nouveau maire d Oradour, Boulaud. pré-sident de l'Association des fa milles des martyrs, et Pa ich >u, eus préfet de Rochechouart

Puis M Tixier a pris la pa rôle

La responsabilité du peuple allemand

Le ministre de l'Intérieur a notamment déclaré que le châ-timent ne devait pas être limi ré A quelques grands chefs na-zis mais devait atteindre le peuple allemand tout entier qui a accepté Hitler et le ré-gime hitlérien.

Parlant ensuite de l'occupa-* uoi, de l'Allemagne, M. Tixier a déclaré . « Cette pérukle doit être mise à profit pour rétablissement d'un contrôle

économique qui rendra impos-sible la reconstruction de ia machine de guerre allemande et permettra une réadaptation psychologique et morue de I"Allemagne. 'Ce ' contrôle éco-nomique et militaire sera d'a-bord exercé pa r les A Liés, plus tard par la Société, des Nations Unies »

Un bourg nouveau symbolisera l'effort du peuple français

M Tixier aborda ni ensuite le problème intérieur l'élec-tion de- l'Assemh ée Nationale

déclare que le peuple français désire dt*» relu line» profondes. Le Gouvernement a déjà pro-cédé a de» nationalisations 11 en prépare d autres L'Assem-blée ir< > i • s t t-t u a u i e coi \ fi r mer a ces prtm.ères décisions et jet-tera Te- bases d'une économie nouvelle

Et I orateur conclut eir décla-rant que les vivants doivent se montrer dignes» dès morts et qu à côté des ruines pieu-sement conservées d Oradour. un - bourg nouveau• symbolise-ra I effort du Peuple français pour ia reconstnvtion nationa le. dans la justice sociale et la paix retrouvée

« LA PAIX, en no la fera pas sans le concours de la FRANCE » PROMET AUX NORMANDS LE GÉNÉRAL DE GAULLE

(Suite de la page 1) Paris. — Au cours de son

voyage en Normandie le gé-nérai de Gaulle a pris plu-sieurs fois la parole, noiam. ment à Coutances, a Samt-Lô et a Alençon.

Après avoir longuement évo-que le martyre de ces cités et rendu hommage aux efforts courageux des populations pour les relever de leurs ruines, il a montré, a ce sujet, le chemin parcouru depuis un an et lanoé un vibrant appel à l'union de tous les Fran-çais pour triompher de tous ■ es obstacles.

« Assurés de no destins a-t-il déclaré à Saint-Lô réso-lus à les réaliser, voyant no-tre place où elle est et déci-dés a l'atteindre par le tra-vail, par la raison par l'ar-deur et par la fraternité, nous passerons outre a nos éternel-les discussions, a notre tradi-tionnelle dispute, a nos divi-sions politiques, fous vou'ons que le peuple de France mai-g *é fes obstacles intérieurs et extérieurs, reste parfaitement uni comme il l'est jp ce me nunt, Jusqu'à ©e qu'i. ait fini sa tâche. »

A Coutances, 'e généra Ge Gaulle a dit notamment « Malgré toutes les circonstan ces malheureuses où nous nous trouvons, sachons rester fermes. Nous verrons oue le peuple de France sait o* qu'il

veut. Avec patienee, avec cou rage, là comme ail'eurs nous saurons montrer nos senti-ments d'honneur et de réso-lution. »

Voici enfin ia conclusion du discours que le chet du Gou vernement provisoire de la République Fr«nça se t pro-noncé a Alençon

« La paix qui naît et qu'il faut faire, on ne la fera pas, quoi qu'on ait pu penser sans le concours de la France. Pour bâtir oet é.i ti*ï„ qui s'ap-pelle la paix, le bien de tous les hommes et de toutes les femmes de la terre, la France, mieux instr rite et ». «e jx éclai-rée par ses malheurs et aussi par ses gloire" nouvelles, est prête comme toujours a ap-porter son concours sans ré-serve. ®

TRENTE RÉPORTÉS A LA CONSULTATIVE Paris. — 'On assurait hier

soir, dans les couloirs du Luxembourg, qu'à la suite de démarches faites auprès de M. Jeanneney pair une délégation des « Quatre-vingt », le gou-v ernemèn t en v i sagerait de prendre une ordonnance aux termes de laquelle trente dé-portés politiques ou prisonniers de guerre entreraient à l'As-semblée Consultative.

Les grands chefs alliés à Francfort

Vérités opportunes Londres — Dans un discours

électoral prononce dimanche soir à Swanseâ le major Atf.lee a notamment déclaré :

« Dans cette guerre nous avons montre ce qu uns grande démocratie peut réaliser. A la démocratie politique, nous de-vons ma ntenant ajouter la dé-mocratie économique, parce qu'une puissance économique tyrannique peut être aussi dan-gereuse qu'une puissance pou tique :yrannique. a

Ls retour de M. Hopkins Paris. — Arrive à Paris di

manche. M Hùrry Hopkins délégué personnel du président Trumari. est parti hier pour Washington.

(Suite de la page 1) Cette décoration de platine,

dont 'a valeur est de lud.OOu dollars, est enrichie de «fia-aiaïkis et de rubis.

Apres cette ceremonie, le ma-réchal Joukov, accompagne de

suite, s est rendu sur ia ter-rasse de 'a salie des fêtes de la l. G Farben, où i* a procédé a ;a remise de décorations de i Ordre du Drapeau Rouge et .t ' j'drt <le la Bataille pour

le Mérité à vingt officiers an g;0 -américains.

Une grande parade aérienne, u u(|ue<le participaient environ ./OU avions, s est ensuite de-

roules.

« La parole esl aux diplomates »

A t issue de ces eeremonles, an banquet a été offert par te -ommandement anglo américain an l'honneur dos hâtes sovieti vpies.

Des le début du banquet, te joncral Eisenhower a porte un toast au marecha1 Staline, a m. Churchill et au président l ruina n, .oast auquel le maré-chal Joukov a répondu en le-vant son verre aux peuples d A-merique et de Grande-Bretagne qui, avec celui de l'U.R.S.S., ont brî'iamment vaincu l'ad-versaire, et obtenu de magnifi-que» résultats.

Le maréchal de l'ai* Tedder a déclaré, au cours d'une allo-cution, que la parole apparte

• ait maintenant aux civils, et en particu'ker aux diplomates

Il a exalte la collaboratiwi des Nations Unies et notamment

la France. M. Vichinsky, vlce-eomrnissai

re du peuple, s'est associé aux paroles du maréchal de 'air Tedder, et a fait l'éloge des troupes alliées et des 'orces françaises

Prenant à son tour !a parole. ie maréchal Joukov a sou'igne les immenses sacrifices consen-tis par l'U.R.S.S. contre l'en-nemi commun. Il a remercié a Grande Bretagne et les Etats-Unis de l'aide fournie dans 'a lutte contre l'Allemagne

« Les peuples de i U R.S S., a-t-il dit, n'oub'ieront jamais ■-etle aide. Ils sont prêts à pren-dre leur part dans la construc-*«•»- H* la -»alx, et esperent oâ tb le monde de demain -n éfroi-• t coopération avec eurs a'l»és

Pour sa >art, e générai E» «•enhewer a rappelé que le prin clpai but de cette guerre était "n effet, pour les Américains, de construire un monde meii •eur. Il a exprimé son espoir que les A» lés restera'ent unis

a 17 heures, la délégation russe est repartie en avion pour Berlin

Les deux maréchaux alliés se

sont rendus alors au quartier générai du général Eisenhower. La cérémonie de la remise des Insignes de l'Ordre soviétique de la Victoire s'est derou'ée à !î h. 15, dans les bureaux du général Eisenhower, installés dans les usines de la l G. Far-ben Industrie, en présence de nombreux officiers aillés et di-

verses personna'ltés. Le général Eisenhower et le

maréchal Mentgomery, en re-cevant eette haute distinction soviétique, deviennent respecti-vement les 8* et 9* titulaires de 8'Ordre de la Victoire, qui n'a été décerné Jusqu'ici qu'à sept maréchaux eu généraux de l'ar-mée rouge.

L'AFFAIRE DU LEVANT

Londres rejetterait LES PROPOSITIONS FRANÇAISES

Londres. - Le gouvernement britannique n est Das encore en mesure de se prononcer sur le projet français de convocation dune réunion de* Cinq Grands pour esvisatter la situation ren Syrie, projet qui continue à faire l'objet d'un examen attentif dô la part de» services du Forelgn Office

On recueille toutefois dans les milieux autorises hritann.-ques l'impression que la ré ponse de Londres au plan du gouvernement français sera dé-favorable. Il semble d ailleurs que la réponse britannique indiquera à nouveau qu'il con-viendrait d'examiner la crise syrenne à une conférence tri-partite ariglo-f'rancd-américai-ne A cet égard, les milieux britanniques rappellent que le président Truman a déjà indi-qué que les Etats-Unis ne sont pas partisans d une réunion à cinq

D'autre part, les renseigne-ments recueillis à Londres in diquent que les gouvernements syrien et libanais sont parti-sans du plan britannique d une conférence à Trois, à laquelle assisteraient, en outre des dé-légués de la Syrie e* du Liban On pense que la Conférence de la Ligue arabe se prononcera dans ce sens

Le généra! Oliva-Roget regagne Beyrouth

Beyrouth. — Le général Olt-va-Roget est arrive dans la nuit de dimanche A lund a Bey-routh par avion, venant de i'aris

Les fonctionnaires de l'O.G.P. refusent de quitter leurs posfes

Beyrouth — Les milieux au-torisés français font remarquer que ce sont les autorités h ri- ' tanniques et .ion les autorités ; syriennes qui. partout ailleurs J

qu à Damas ont évincé les fonctionnaires de l'OC.P «

Ces fonctionnaires qui ont F refusé d'abandonner les bu- s reaux de l'OC.P au Liban et 1-sur la côte syrienne gardent d dans cette région le contrôle n

du ravitaillement, mais ont à surmonter dans l'accomplisse-ment de leur tâche de nom-breuses difficultés

Les délégations syrienne et libanaise quiient le Caire

Le Caire. — l^es délégations syrienne et libanaise au Con-seil de la Ligue arabe quitte-ront le Caire aujourd'hui ou demain.

Démenli syrien Beyrouth — Un communiqué officiel du gouvernement sy-rien oppose un démenti â l'in-

formation selon laquelle Dje-mil Mardam Bey président du Conseil intérimaire aurait ap-prouvé la convocation d'une conférence à cinq pour régler le problème du L.evant.

Le Conseil de la Ligue arabe suspend ses travaux

Le Caire. — Le Conseil de la Ligue arabe a décidé de consi-déré ses travaux comme suspen-i dus. Ceux-ci pourront prochai-nement reprendre sur convoca-tion de son président, lîn com-muniqué a été publié, disant. : « l>e Conseil de la Ligue arabe a examiné les mesure» à pren-dre par les puissances arabes, séparément ou conjo''ntement. pour repousser une agression française, sauvegarder l'indé-pendance et la souveraineté complète de la Syrie et du Li-ban. »

• PARIS. — L« Conseil national du Front National a décidé de donner son appui i-u comité d'i-nitia ive pour le rasse#ib.lemerrt de la Résistance, dont l'idée a éié lancée par la mi-norité du M.L.N.

13 JUIN 1945

COUR DE JUSTICE DE NANCY Mandats d'arrêt contre rédacteurs de « L'Echo de Nancy »,

signalés revenus d'Allemagne :

MÉDAILLON

CATINOT (Jean-Marie), 46 ans, né le LE CE Y (Georges-Hippolyte), 55 ans 4 février 1899 à Soursac (Corrèze), né a Nancy, le 4 mai 1890. célibataire, marié à Stauder (Cécile).

COLOTTE (Aristide), 59 ans graveur à CHRISTIN (Jean-François), 23 ans né Nancy, né le 30 août 1885. à Bacea- le 1er mars 1922, a Nancy, attaché à rat marié à Quille (nota barbe la rédaction parisienne de « L'Echo serait coupée, plus de lunettes! de Nancy ».

Signaler d'urgence toutes indications pouvant amener leur découverte

La vieille marchande foraine Avec deux petites voitures, elle

« faisait », autrefois, les fêtes des villages et les foires des petites vil-les.

Ses a tauyatles » (petites tables, éventaires) offraient aux enfants en liesse l'attrait des berlingots aux cou-leurs chatoyantes et des sucres de pomme habillés de dentelle...

La guerre i>enue. les deux petites Voitures se sont arrêtées à Fomblaine.

L'année dernière, dans le dernier sursaut de la rage allemande, l'une a sauté avec le pont, l'autre a été très sérieusement endommagée...

Depuis, la vieille foraine, qui a 75 ans s'abrite tant bien que mal sous les débris qui lui restent.

Elle n'a jamais su ce qu'était une organisation professionnelle ; elle n'appartient à aucune caisse d'en-tr'aide sociale ; elle — qui a procuré tant de joie aux petits — est au bord de la misère...

Des âmes charitables lai viennent un peu en aide, mais ces secours ne sont pas suffisants...

Vous qui, prochainement, pensez vous réjouir au son des musiques des manèges, à la chance des loteries, aux douceurs des boutiques de sucreries, penchez-vous sur cette détresse.

Si vous avez un peu de compassion pour elle, ditesmle nous.. Du VAL.

CHRISTOPHE 19, rue de la Commanderie Toutes tes bonnes Marques

PHILIPS SONORA, ONDIOLA, eto...

BELLE VICTOIRE DE TASSIN dans le Critérium du Centre cycliste

MAIS PAUL MAYE EST TOUJOURS EN TETE DU CHAMPIONNAT Lyon et Rouen leaders du championnat de France de football

A la suite du Critérium eycliste du Centre disputé hier, et gagne par TaSsiîi, Je classement actuei du Championnat de Fiance s'établit com-me suit :

1. Paul MAYE. 60 points; 2. Gou-torbe, 34 pts; 3. Th rétard, 33 ptfi; 4. Tassin, 32 pts: 5 Capui. 6. Teisseire; 7. Idée; 8. Gaudin; 9. ex aequo Hu-guet, Virol et Cafii.

Etat civil du 11 juin NAISSANCES. — Evelyne Bellini, 71, rue

de la Commanderie. — Gérard WeTsoh 31, rue Verlaine. — Nelly Dardenne, 6 bis, che-min des Cinq-Piquets. — M amice Koenîg, 39, avenue de Boufflers. — Dominique Sei-wert, 49, rue de la Commanderie.

PUBLICATIONS. — Henry Guillaume, à Nancy, et Eliane Bnmdini, à Be!'evilJe-3ur-Meuse. — Marcel Goury, 31 bis, rue de Me'.z, et Louise Mon-el, à Laxou, 75, boulevard Emile-Zola. — Arthur Diez, 36, rue de Toul, et Marguerite Ferry, à Vandceuvie, 38, rue Poincaré. Pierre Hein, à Vandœuvie, 2, rue Docteur Roux, et Marie 1 hirion, 1. rue de Vannez. — Howard W. Criwn bâcher, à Canfield (Ohio - Etats-Unis d'Amérique), et Augustine Lasne. 64, avenue du 20e-C©rpê. — Noël Attenon, 115, rue de l'Etang, et Ra chelle Bianchi, 34, rue R.-Poincaré.

DECES. — Auguste Christ» il, 84 ans, 56, rue des Quatie-Eghse*. — Achille Desmons, 65 ans, 29, rue du Haut-Bourgeois. — Jules Braun, 57 ans, 122, avenue de Strasbourg. -— Yolande Bonnetier, 17 jours, chemin de la Croix Gagnée, bât. 14. — Pierre Simon, *9 ans, à Montdidier (Moselle). — Marthe Bi-netruy, 61 aos, veuve B.ebrel, à Pon'-à-Mous-son. — Marie Alexandre. 43 ans, 19, rue de Villers. — Cbarlei Goûsy, 76 ans, 71, rue de» Jardiniers. — Henri Taron, 4 mois, à Dom beslé.

DANS LA POLICE M. Jean Pugnières, commissaire

central.- à Nancy, est délégué dans les foncions de commissaire division-naire chef du service régional de la sécurité ublique, à Rennes .

M. Pierre Bouf. commissaire prin-cipal est nommé commissaire cen-tral. à Nancy. »

M. Afred Coussemacker, corhmissài te. est nommé chef de la Brigade Ré-gionale de police judiciaire, à Nancy.

MODÈLES RÉDUITS lut de /'Es/

Première catégorie (Planeurs de dé-but). — 1 Imrat (Maison des jeunes). 34" . 2. Melin (Pont-Sain t. Vincent), 32" ; 3 Nicolas (Rehon), 94" ; 4. Tam-bourin i (Rebon), 17" ; 5. Philbert i P< » n t -.Sa in t - V i n cent).

Deuxième catégorie (Planeurs d'en trainement). — 1. Mou r -y (Toul), 1' '42" : 2 Gillet (Rehon) 1' 1" : 3. Dir.se n ma y er (Nancy), 58'* ; 4. Wolff 'Maison des jeunes). 44" ; ex.aequo Houin (Rehon), 44' ; 6. Galmiche (Nancy). 49" : 7 Liberty (Toni) '<0",: 8 Reitter (Maison des jeunes). 32" ; 9. Gillet (Rehon) ; 10. Jacob (Rehon); 11. Mohler (Saint-Joseph) ; 12. Char-bonnel (Toul).

Troisième catégorie (Performance). — 1. Liberty (Toul). 46" ; 9. Picot (Nancy), 44" ; 3. François (Maison des jeunes), 49" ; 4. Reitter (Maison des jeunes), 39" ; 5. Mourey (Toul) : 6. Vautrin (Toul) ; 7. Mourey (Toul)

Quant au classement par sections il s'établit comme suit . Toul 30 points Maison des jeunes, 19 points Rehon, 16 points.

Palmarès : A la suite de ce classe-ment, de nombreux prix en nature ou on numéraire ont été n>»\ concurrents, grAre à la générosité de plusieurs donateurs parmi lesquels 11 convient de citer au hasard • Les Ver-reries Daum. la Société des Hauts Fourneaux et Fonderies de Pont à-Mousson. la Brasserie de Vézelise. la Société Solvay, l'Imprimerie Berger-Levrault. les Magasins Réunis les Epiceries Réunis, les Epiceries Fines de l'Est (Louis Dixneuf) les Etablis-sements Adolnhe Fru1''»»®ho'-/ | . con Majorelle. Photo-Ciné Rogers. les Grandes Chapelleries Reynaud et Pi-cot, les Grands Magasins du Prin-temps. de la Belle Jardinière, Devred, Mngnin-Martim. la Bijouterie Prévôt, les Galeries Mosser. Mercerie Limier, le Paradis des Enfants.

En outre, deux mnîrmfiques coupes offertes par les Verreries Daum et les Etablissements Ceko. ont été at-tribués t'nne à la «wtion de Toul (entraînement, et performance* l'autre à la Maison des jeunes (planeurs de début).

Et maintenant, après de chaleureux remerciements aux généreux dona-teurs. il convient de souhaiter bonne chance aux jeunes et ardents modé-listes. lors de teur prochaine parti-cipation aux épreuves du (Joncours national.

AVIS AUX RAPATRIES DE MEURTHE-ET-MOSELLE

Le Ministère des Prisonniers de guerre Déportés Réfugiés. DiiTctiph d épa riemeinaTe d e M eu rt he-et - Mosel I e. eon»n)Uhique .

Les prisonniers de guerre, déportés poiifhjoes et TravAilleurs déportés ra-patriés de Meurthe-et-Moselle sout iru formés de l'ouverture d'un bureau de régularisation de leur situation pé-cuniaire ét vésiimenîaire.

Dans ce bureau, situé provisoire-ment dans le hall de !' « Eclair de l'Est •. place Carnot, a 60 métrés de la Maison du Prisonnier de Nancy, les rapatriés pourroVit bénéficier de tous les avantages qui leur accorde la loi du 7 mai, l94o parue au « J.O » du 12 mai.

Ces avantages sont les suivants a) Déijvranrç d'un bon de paiement

sur la perception du domicile actuel du. rapatrié, représentant .le . montant

i© Du congé de libération, soit. un. mois de salaire moyen départemental pour les prisonniers, de guerre dépor-tés politiques.; soit un demi mois pour les. travailleurs déportés ; 2« de là prime de déportation pour les dé-portés poli tiques ; b) délivrance de la carte définitive de textile et chaus-sures, valable dans le commerce; c) délivrance d'un bon de costume gra-tuit pour Tes déportés politiques et les rapatriés sinistrés totaux ; d) déli-vrance d'une ration de tabac ou ci-

j garet tes. Le prix du voyage aller et retour

sera remboursé aux rapatriés suivant les tarifs appliqués par la SNCF de-puis la station la plus proche de son domicile

Chaque rapatrié devra être muni obligatoirement : l. de sa fiche de rapatrié (délivrée par un centre fron-talier) ; 2. de sa carte d alimenta-tion ; 3*. tes travailleurs requis pour le travail obligatoire en Allemagne doivent fournir une attestation patro-nale légalisée par le commissaire de police ou le maire de leur résidence ; 4. de sa fiche de démobiisation pour le prisonnier de guerre.

Les bureaux seront ouverts de 7 heu-res à 21 heures sans interruption, sauf le dimanche. Ils fonctionneront du il au 23 juin pour l'arrondisse-ment de Nancy :

Lettres A et ,B«» 12 et 13 juin ; C ei D : 14 "dv 15 juin ; de E à F : 16 juin ; de G à L : 18 et 19 juin ; «le MAP 20 et 21 juin ; de Q A Z 22 et 23 juin

Le Centre départemental d'Accueil sera ouvert à ceux qui devront pren-dre leur repas ou le logement à cause des difficultés de transport. Un bu-reau auxiliaire fonctionne, avec l'aide de la Fédération des Déportés Polifi-ques. dans le Centre d Accueil de cet organisme hôtel d»- i Univers rue des Carmes II est réservé «aux déportés politiques qui sont invités à s'y pré-sente» d»- préférence

Tous ce*- .iv.nitages sont bien enten-du supprimés aux rapatriés reconnus comme volontaires j*our l'Allemagne.

Pont les autres arrondissements du département, un avis ultérieur paraî-tra.

LE BON DE LA

LIBÉRATION sit émis pour 5 ans.

Il est remboursable à vue ■ans formalité

à partir du 6* mois Mois l'intérét du souscripteur

est de conserver It Bon jusqu'à l'échéance pour bénéficier intégralement

l'intérêt progrès»! •

UN BON REMBOURSÉ le 6* mois rapports 1,45 % le 12* mois - 1,77 % 8e 18* mois — 1,875% * 2 ans — 2,08 % à 3 ans « 2,35 % à 4 ans - 2,44 % * 5 mb - 2,50 %

• Prix d'émission 960 frs

coupure» de 1.5. 10 et 50 unités de 960 Froncs

Prix de remboursement 1030 Francs

à l'échéance de i ans

^ ON SOUSCRIT PARTOUT

Le Championiiat de France de football

Zone sud. — Alès bat Nice. 4-2. — Clermont bat Toulouse, 4-2. — Can-nes et Sète, 2-2. — Lyon bat Mar-seille, 3-0.

Classement : 1. LYON. 21 màtches, 32- pts — 2. Girondins, 21-31. - 3 Sè-te, 22-26 — 4. Marseille, 21-24. — 5. Toulouse. 21-22.

Zone nord. — Raclng bat Le Ha-vre, 10-0. — Reims bal Lu le 4-2.

Classement — 1. ROUEN. 22 màt-ches, 35 pts. — 2. Lens. 92-30 - 3. Red Star, 22-30. — 4. RHms 22-96. — 5. Lille 21-26

La réunion semi-nocturne franco-américaine

Grande affluence. hier soir, au sta-de de basket de la Pépinière. Au pro-gramme, quatre combats américains et quatre français, qui ont emballé Te public, aussi nombreux du côté civil que militaire. La musique amé-ricaine prêtait son concours et a eu

son succès, tout comme les boxeur». A noter- que le bénéfice de cette réu-nion est destiné aux œuvres sociab-les de l'armée française.

Résultats : Loutz et Yermard. match nul ; Collot bat aux points I,alte-rnant ; Collin bat1 aux points Tho-mas ; Mathieu bat aux points Châ-telain. Pour les combats américains, deux K.-O. En résumé, succès complet de cette démonstration. — E. GUYOT.

Les boxeurs amateurs français triomphent des Suisses

Genève, 10 juin. - La rencontre de boxe franco-suisse qui s'est dérou-Iée dimanche, à Genève, s'est terminée par la victoire des amateurs fran-çais, par 9 points à 7, chaque match gagné comptant 2 points et le match nul 1. Elle a donné lieu à de très beaux combats, notamment ceux qui virent la victoire des tricolores Gon-net (plumes) sur Schab. et Menne-gault (France) sur Stettler. Le Bel-fortain Clivatti a été battu aux points par Bu-rgat.

LOTERIE NATIONALE Tableau de Lots

applicable depuis la 8» tranche 1945

Par franche : 64.800.000 Frs DE LOTS

répartis en deux séries =

32.400.000 Frs par série

Nombre de lots dans

Quotité des Lots

chaque S6rie A Série B série

1 6.000 000 2.000.000 2 1.000.000 300.000 2 500.000 200.000 3 180 000 120 000 3 150 000 90.(K>0 3 140.000 80 000 3 120.000 60 OOO

12 100 000 50 000 30 80.000 40.000 30 50.000 30.000 30 20.000 25.000

500 10.000 15.000 300 5.000 8 000

3.000 800 1.500 3.000 600 900 3.000 400 600

30.000 200 300

39 719 32 400.000 32.400.000

Proohain Tirage : le 22 JUIN

RECHERCHE M Mertz Jean,

irt Avenue, à Crus-ses Cités (M.-et-M.) pcherche sa fille

Mertz Jeanne, née c .2 mai 1928 qui

i quitté son domi-ile depuis août

Signa.em^nt : aille 1 m. 55 ; heveux. châtains ;

veux gris-bleus ; vteage oval , teint,

! ( lai:

LES SOCIÉTÉS Association Amicale des Anciens Eté.

vee du Lycée. — Réunion mensuel'.e jeudi, 14 juin, à 17 h. 30. à ExCelSîo'r.

Amicale laïque Jui eè-Ferry. . — Membres actifs et- honoraires, assej'n-blée générale, jeudi 14. à 20 h. 30, au siège centra;!.

Concert de l'Amicale Champenoise. — Pour des raisons indépendantes dp sa volonté, le comité a du reporter au l«r juillet prochain te concert pré-cêde.mi»ie,nt annoncé pour; te, 17 juin. Champenois, prenez note.

Comité de secours aux ooiff«urs prisonniers. — 'Collègues, ouvriers ou patrons rapatriés des camps de con-centration ou des stalags. faire connaître d'urgence vos noms et adresse, date de retour, et tousferi-seigrnements à M. Billon, 14, rue Notre-Dame, Nancy.

ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLÈ-VES DE L'E.P.S. — Réunion men-suelle jeudi 9 juin, à 17 heures, Bras-serie Excel sior.

AVIS DE DÉCÉS M. et Mme R BONNETIER et leurs

-enfants ; les famille- NACHIN, BOU-CHON. AUBRY. BONNETIER. GESS-LER. BRTONET. SCH<>ONMAN, CLERC, SÊMONTN et VÊJUX font part du dé-cès de leur chère petite Yolande, sur-venu à l'âge de 17 jours. Obsèques le mercredi 13 juin, à 10 heures, en l'égli. "se St-Mansuy. Maison mortuaire : che-min de la Cmix-Gagipv. bât. 14. UN ANGE AU CIEL !

M et Mme Marcel MAHLER et leurs enfants ; les familles MAHLER, LEMASSON. SC A LA. PET1TJEAN, (LERCX. MALFROY. NOIZET. GUI-BLAT. MARTIN. GIRAUD, HURING, sa fiancée, toute la famille et les amis, font part du décès de Monsieur Ray-mond MAHLER, survenu accidentelle-ment. dans sa 2le année. Les obsèques auront lieu te mercredi 12 juin, à 10 heures, èn l'église St Pierre. Maison mortuaire : 126, boulevard l»hau.

Mme Paul FROS.SARD. ses enfants et la famille, ot la douleur de vous faire part de la mort du Révérend Père Jean F ROSSARD, de la Compa-gnie de Jésus. 29 rue des Ponts. <

PONT A-MOOSSON. — Mme et M. André LAMIREL et- leurs enfant» ; Mme et M. Henri MOUTE-T et leur fils; lès familtes BINËTRUY. ARNOUX, BAEHREL. toute la famille et les amis; vôiis font part du décès de Madame Vve Xavier BAEHREL, liée Marthe BINÉTRUY, Chevalier de la Légion d'oHnhèur. dai'.s sa 62^ 'année. Obsèques mercredi 13 juin, à 10 h. 30. à la chapelle St-Pierre-Fourrier, à I'ont-àrMousson.

NANCY — RAON-L'ETAPE. — Mme Maurice MÂRCHAL. née SEINCE, et son fils; les familles MARIHAD; SEIN-CE. TRUMPF, CLAUDE, font part du dêeès de Mauricé MARCHAL, sergent au 150° RT., mort.'pour la France le 14 avril 1945. Un service sera célébré ;« sa mémoire, le 14 juin, à 15 h , au Temple protestant 3 rue Gamhetta, Radn-l'Etape; 36, rue Verlaine, Nancy.

M. VICAIRE Jean et toute ta famille vous font part qu'il sera célébré une messe de quarantaine poilr Madame VICAIRE, le mercredi 13 juin, à 8 h. du matin, en la Basilique St-Epvre.

LES SPECTACLES EDEN. — Gary COOPER dans

LES AVENTURES DE MARCO POLO. CASINO. Perman. 14 à 24 h. JENNY

PALACE. — Les Révoltés du Bounvy.

VOX. — 8 h 30 LE BUREAU DU CHIFFRE SECRET.

MAJESTIG. - Le Chant du printemps. pt 13 h. à 20 h. Soirées 20h30, 22h30. SHÉHÉRAZADE. — 3*». 8^30. 106 30. HITLER, profess1" de Danse, fou-rire. ON NE ROULE PAS ANTOINETTE.

OLYMPIA. — Dernier jour : ZAZA, avec Claudette Colbert

AUTOUR DE NANCY CHIFFRE D'AFFAIRES

La perception de ces taxes à Saint-Max n'ayant pu avo r lieu le premier mercredi a été reportée au mercredi 13 juin, à la mairie, de 9 à 11 heures.

— I^a perception de ces taxes a Mal-zéville n'ayant pu avoir lieu le pre-mier jeudi, a été reportée au jeudi 14. juin, à la mairie, de 2 à 4 heures.

— La perception de ces taxes à Es-sey-les-Nancy n'ayant pu avoir l'eu le premier mardi du mois a été re-portée au vendredi 15 juin, à la mai-rie, de 2 à 4 heures.

LAXOU Convocation. — Anciens musiciens

du C.Sl., réunion mercredi 13. à 20 h. 50. école de garçons, Hôtel de ville. Organisation des manifestations pour Sa fête nationale.

VILLERS-LES-NANCY Nettoiement des trottoirs et cani-

veaux. — Le nettoiement des trot-toirs, accotements et caniveaux a été rendu obligatoire par arrêté muni-cipal du 5 août 1943.

Contravention sera dressée à tout riverain qui n'aura pas procédé à ce nettoyage avant le 15 juin: le ira va 11 sera exécuté à ses frais ainsi que l'enlèvement des dépôts.

Masques à gaz. — Les détenteurs de "masques à gaz sont priés de les remettre en mairie avant le 20 juin

MALZÉVILLE Trottoirs. — Devant quelques im-

meubles (le la rue Sadi-Carnot les trottoirs sont en piteux état. Leur entretien incombe aux propriétaires, il

suffira de te leur rappeler pour qu'ils fassent sa îs retard niveler les fon-drières et boucher les trous s'ils veu-lent éviter des accidents dont ils sont responsables.

SAINT-MAX Le conseil, municipal se réu-nira le

mardi 12 juin, à 20 heures. Ordre du jour : rapports : 1° commission des eaux ; 2° commission de la famille ; questions diverses.

— Le maire rappelle te recensement général des internés, déportés, travail-leurs, déportés, disparus, etc., qui doit être fait avant le 23 juin.

EULMONT Dons. — Il a été remis en mairie,

au profit de la misse des écoles : mar âges Watrin-Déru, 293 frs ; Riih-Dumont, 285 frs. Merci aux généreux donateurs et meilleurs vœux aux jeu-nes époux.

TOMBLAINE

G.S.A.T.. — Œuvre du PoiCu Pécule _ Les parents ayant des en-fants actuelement sous les drapeaux, appartenant, ou non au G.S.A.T. sont priés de faire parvenir l'adresse de leur soldat à M. René Henry, prési-dent, rue Danton, Tombfaine, ou a la mairie. On peut faire parvenir les dons aux adresses ci-dessus.

M AXÉVILLE M.L.N. — Réunion publique. — Jeudi

14 juin, à 20 h. 30, réunion publique, brasserie Tempo, à Maxéville. MJ4 Choltus et Posenaer parieront de 14 situation nationale et internationale.

QUATRIÈME PAGE UWT MPUBLICAIM 19 JUIN mz — rtQWB^B Pierre. Ingénieur des

p.-et-Cïi.. Tï ans. a quitté C.ermont-en-Argonne, 30 Juillet 1944 pour Dachau, puis k Sbdrzângen. matri-cule MO. 113 Dernières nouvelles fin décembre 1944. Prévenir Mme P. Flo-rentin. Giermont-eii-Argonne (Meuse).

Jeaft Gobert. 38 ans. déporté de Charme» en septembre 1944. était k Da-cft.au en novembre W44. Donner nouvelles à M Pargney. 29, rue Car-not, Jarvil I e ( M. . ).

— Bfltyfnond Waiter, interné politi-que ie 17 juillet î944 au Front Stalag de Corapiègne. n® 1297. bâti mec* A 4. déporté l e 6 lu i H et 1943. date de ses dernières nouvel les. Prévenir Mme lyaUer,. 19, rue de Lorraine, à Luné-Yiilp (M.-et-M.).

* — Blocli Albert, déporté de Mar-seille le lt octobre 1943 à la prison Saint-Pterre (Marseille) Jusqu'à fin décembre. Sans nouvelles depuis. Pré-venir Mme Bloch. 54. rue du Montet, à Nancy.

— Arnold Vanschoonwinke?, 5$ ans. arrêté à Refton le 18 novembre 1943. était le 33 juillet 1944 au camp de Natzweiler, près de Schirmeck. Ren-seignements à Mme Vanschoonwinkel. 4. rue Mésriêres-, à Rehon (M.^et-M.).

— André îgel. gendarme, se trou-vait en 1943 à Renbacîi, près de Bonn. Ecrire à Mme Tgel. à Lamarche (Vos-ges).

Henri Uguccloni, Edmond Helck, Marcel Voyat. prisonniers F.F !.. dé-portés le 10 septembre 1944. Ecrire à Mme Marcel Voyat, route de Londres à Piennes (M.-et-M.).

— Henri Israël, né le 36 mai tm A Nancy ; -Myria Israël, née le 17 mars 1891 à Lixheim , Camille Lévy. née le 18 juillet à Lixheim ; Gabriel Lévy. né le 23 mars à Quatzenhelm ; Irène Lévy. née le 28 mars 1914 à Schal-bach ; Michèle Lévy, née ie 4 décem-bre 1941 à Nancy , Francis Lévy, né le 5 décembre 1943 à Neuvie-Entier : Hachet Mayer, née le 21 mai 18S5 à Schalbach ; Jacques Mayer, né le 30 décembre 1875 à Schalbach, tous dé-portés en mars 44. Renseignements à Mme S. Israël, 167. rue de l'Etang, à Nancy.

CAMARADES DÉPORTÉS qui rentrez dans vos foyers, SI VOUS AVEZ RENCONTRÉ...

— Aubry Gaston. 31 ans. arrêté à Pexotine le 27 août 44 dirigé sur Schir-meck. Struthof, Mauthausen et Lira en novembre. Aviser Mme Aubry Gas-ton, rue de la Roc hotte. Pexonne (M.-et-M.).

— Roger Vernier, 34 an», arrêté le 5 octobre 1944 à Senones, m cours d'une rafle générale. Pas?é à Schir-meck, k Dachau en novembre ; peut-être à BuehêîïwaM. Prévenir Mme Mi-chel Peret. 46, rue d'Alsace Lu-néville Giraudoux Jacques, 41 ans, arrêté à

Clermont-Ferrand. juillet 44. Transféré, à Compiègne et probablement à Neuen-gamme. Rens. Marg. Jolyet, 68, rue Stanislas, Nancy.

— Gisquet Louis. n<> 18.734 F.Z Stam-malager I A, Stablacte, sans nouvelles depuis le 15 novembre 44. Prévenir Mme Gisquet. rue Saint-Livier, Saint-Max (M.-e^-M).

— René Van-Pée, et son frère Fran-çois, emmenés à la prison de Nantes le 8 mars 44. puis au camp de Mau-thausen (Autriche), vus pour la der-nière fois au camp de Biiehenwald. le 10 avril. Aviser M. Maurice Van-Pé-e, 14, rue Saint-Livier, a Saint-Max (M.-et M.).

Mitainé René, Coi in Hubert, Périal Roger, Lignier Jacques, Hatry Au-guste, Petitjeao Raymond, Leroy, tous de Boucq, se trouvaient au camp de Dontmergen, Block n° 2, numéros voi-sins de 100.040.

— Roger Fonderflick, de Paris. 18 ans, arrêté à Elival en septembre 44. Renseign. à Mme veuve Marchai, 10, rue de la Croix, Saint-Dié (Vosges).

— Vigneron Se lange, déportée en Allemagne eti juin 42 et passée vers la fin des hostilités à la prison de Mu-nich et d'Augsbourg (Bavière) Rens h Mme Jacoherger Charles, 5, rue de Ménil, Senones (Vosges).

les déportés rentrée d'Allemagne qui pourraient donner des renseignements sur les déporté» suivants, sont prié» de les envoyer au président de la Croix Rougé ou au Comité d'entr'alde aux déportés, mairie de Toul, qui pré-viendra les familles ; Singer Jean, de Toul, camp de Dachau. Dernières nou-velles avri 45 ; Abadie Henri, dè Toal, Mauthausen. Dernières nouvelles Jan-vier 44 ; Herbst Henri, de Toul, Ham-bourg Dernières nouvelles août 44 ; Boulangé Elle, de Toul. Saxausen. Dernières nouvelles novembre 44 ; Husson Emile, de Toul, Auschvitch ; Antoine Jacques, de Toul, Sachsenhau-sen. Dernières nouvelles août 44, n° 76:016 Bt 3. Saar K. L. ; Charbon-nello Pierre, prison de Brieg-s.-Oder. Dernières nouvelles octobre 44 ; Hum-hert Jeanne, née Larcher, fort de Remainville, Dernières nouvelles jan-vier 44 ; Poirot Marcel, d'Ochey, camp Sangerhausen. Dernières nouvelles août 44, n® 43.947/15, Bl. 8 ; Colson Lucien. d'Ochey, camp Buchenwald. Dern. nouv. mal 44, n* 43.929/E, Bl. 13 ; Masson Marcel. d'Ochey. camp de Bu-chenwald. Dern. nouv. mai 44, no 43.948, Bl. 17/17 ; Eloy Henri, de GondreviUe, pris à Tulle, demeurait à Chàteauroux ; Hoff René, de Chambley, pris 19 juin 44, Flassenburg, Munich, Veimar ; Bi-quillon André, de Norroy, Mauthau-sen. Dern. nouv. février 45, F. 111.408, Bl. 8 ; Dessautet Pierre, de Blénod-les-Toul, camp de Dachau ; Priolet André, de Mont-le-Vignoble, Buchen-wald ; Berthoz Charlotte, née Grasper,-ge. de Vesoul, camp de Zivandail ; Regnier Albert, de Pierre-la-Treiche, a quitté Dachau pour Groserosen ; Baechl Marcel, de Foug ; Piquand J., de Trondes ; Martin A, de Trondes ; Pierson Abel, de Boucq, se trouvait en octobre à Dachau*.

—- Coquelin Alphonse, 21 an», arrêté le 27 août 44 a Pexonne. dirigé sur Schirmeck. puis aux camps de Stru-thof. Dachau et Mauthausen. Aviser Mme Caquelin, à Pexonne (M.-et-M.),

Cadarahro Juliette. Thénot Maurice Viilioxu Serge. Alessi Bertolo. de Boucq ; isolés, aucun autre rensei-gawaent.

— Jacques Kiener. Interné à Da-chau en mars. AriseT M. Georges Kiener, 28. rue de ta Boile. à Saint-Dié.

Vaut h 1er Robert, électricien k Mous-sey. Déporté le 24 septembre. A sé-journe à Dachau jusqu'en décembre Sans nouvelles depuis cette date Pré-venir Mme Va luthier Robert, à Meus-se y (Vosges).

— Jean Thibaut, prisonnier trans-formé du stalag XII A. Ko 1737/B, matricule 40.224. Dernière adresse : 94, M ainze rstrasse. Russeisheim-an-Main. Aucune nouvelle depuis le 7 août 1944. Prévenir Mme Thibaut 88. rue St-Julien, à Nancy.

— Hochstrasser Chrétien. n<> Mie 39.145, à Leonburg. près de Stuttgart. Ecrire à Mme Hochstrasser Lina, 6, rue des Pierres, à Amnéville (Mo-selle).

— Régaldt Honoré, de Jaray. camp de Butchenwaid, bloc 17, transféré k l'usine Dora en octobre 1944. Aurait été vu en décembre 1944 à l'infirme-rie. Ecrire à Mme veuve Régaldl, ave-nue Lafayette, à Jarny.

— Duranton Louis. 35 ans, déporté en Allemagne, vu pour la dernière fois au mois de mai 1943 à Cobientz. — Adresser les nouvelles à M. Duran-ton F., 78, cités de la Gare, Homé-court (M.-et-M ).

— Lacroix Marcel, 18 ans, a été vu en mars 1945 à Monthausen (Autri-che). Aviser M. Lacroix Constant, rue de Lemud, Pont-â-Mousson (M.-et-M.).

— Aacel Denis, arrêté Je 6 septembre 1944 à PîaiJtfaiiiig. interné au camp-de Schirmeck, ensuite à Dachau. A été vu dans ce camp dans le courant de novembre 1944. Sans nouvelles depuis. Renseignements à Mme An cri lienis, nabeaui'upt-Plainfaàttg ( Vosges)

— Mme Simon Alfred, S, avenue da la Fontenelle. à Saint-Dié, serait re-connaissante au militaire de passage à la caserne Chérin le 17 mai. pou-vant donner des nouvelles de son mail déporté, de se faire connaître ou de donner son adxeese.

— Grésil Jean-Louis. 41 ans. interne du camp d'Hersbniek près Nurem-berg^ no 9758, jusqu'en février 45. — Prévetilr Mme Grésil, institutrice à Billiou-eu-Harrois (Meuse).

— Kucharsfcj Witoèd, h» F. 26.300. B® S, Ak-Pu Mauthausen-Oberdonau. (Cette dernière adresse est de mai 44). Prisonnier de guerre rapatrié d'Alle-magne en septembre 41. Arrêté à Mar-seille. villa Ravelle (Croix-Rouge) eu décembre 42. Interné k Fresnes et em-mené de Compiègne en avril 43. — Prévenir Gaston Lautrent. Moutrot. p. Toul (M.-et-M.).

— Julien Dieudonné, 25 ans. rési-dant à BonviJler par Lunéville (M.-et-M.), interné à Mauthausen, n® 48.267, G. 20. G, camp Oberdonau. Dernières nouvelles, 16 juillet 44. Aviser Mmô Julien Dieudonné, 18, avenue de Ger-béviller, à Lunéville (M.-et-M.).

—- Kurtz Roger, 20 ans. de St-Dié. interné politique en octobre-novembre 1944. Camp de Dachau, ensuite camp d'Auschwitz. — Prévenir M. Kurtz Eu-gène, établissement « Manuvos », à St-Dié (Vosges).

— Maurice Perrot de Tronville-en-Barrois (Meuse), détenu no 31.646 D. 17-11, au camp de Buchenwald-Wei-mar, kommando de Sangerhausen (10). Dernières nouvelles sont du 29 juillet 1944. Prévenir M. Perrot Georges, k Tronville-en-Barrois.

— André Ernest, 50 ans, et son fils Georges, 20 ans, de La Petite-Ra>n (Vosges), déportés politiques du 24 septembre 1944. Au camp de Schirmeck, Rastadt puis Dachau qu'ils ont quit-té fin novembre. Informer Mme E. André, La Petite-Raon (Vosges).

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DEUXIÈME AVIS. — Suivant acte s. s. p., en date à Nancy du 12 mai 1945, enregistré même ville, le 18 mal 1945, folio 24, no 18, M. Frédéric MAS SELA, demeurant a Nancy, 10, avenue Milton, a cédé à Mme STUPPI, épouse autorisée de M. MËLINE demeurant à Nancy, 21, rue des Maréchaux, le Fonds de Commerce de Logeur en Gar-nis^ exploité à NANCY, 30, rue de la République. Les oppositions seront re-çues dans les vingt jours qui suivront la présente insertion, en. l'étude de M« COLIN, huissior à Nancy, 15, rue Rau-graff. — Pour 2» avis : Robert COLIN.

DEUXIÈME AVIS. — Suivant acte s. s. p.. en date à Nancy du 17 mal 1945, enregistré même ville, le 18 mai 1945, folio 24, n» 3, Mlle Jannine COUCHOT, coiffeuse, demeurant à Vam'ioeuvre, 10. rue du DT.ROUX. a vendu à Mme Thérèse-Henriette RO-LOT. épouse divorcée de M. ROBERT, demeurant à Roville-devant-Bayon, le Fonds de Commerce de Coiffure pour Dames exploité A Nancy. 286, rue du Montet. Les oppositions seront reçues dans les vingt Jours do la présente insertion, en l'étude de M« R COLIN huissier à Nancy, 15, rue Raagraff'. Pour 2« avis : Robert COLIN

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EXTRAIT de* Minutes du Greffe d* la Cour de luette* da Nancy, Motion de Meurthe-et-Moselle. — Par arrêt de la Cour de Justice de Nancy, section de Meurthe-et-Moselle, en date du 31 mai 1945, ,es nommés DUC Michel-Henri. 21 ans, né le 20 février 1924, à Nancy, sans profession, ayant de-meuré en dernier lieu 10», rue St-Dl-zler, A Nancy en fuite, conturaax g

MATHIEU Roger, 22 ans. né le 16 avril 1923, à Budveiller (Sarre), étudiant, ayant demeuré en dernier lieu A Nancy, 1T, place Carnot, actueL lement en fuite; contumax.

Déclarés coupables d'avoir, à Nancy, postérieurement au 16 juin 1940, en tous cas de-puis temps non prescrit, en temps de guerre, sur le territoire français, et ce dans l'intention de'fa-voriser directement ou indirectement les entreprises de toute nature de l'en-nemi, entretenu des relations avec les sujets ou les agents d'une puissance étrangère, en l'espèce, en servant d'in-dicateur pour le compte de la police allemande et en provoquant ainsi l'ar-restation, la déportation et l'exécution de nombreux patriotes français.

Ont été condamnés à la PEINE DE MORT et A la dégradation nationale A VIE, en vertu des articles 75. 36, 52, 55 du Code pénal. l®v de l'ordon-nance du 28 novembre 1944, 2 et 9 de la lot du 22 juillet 1867, modifiée par celle du 30 décembre 1928. 367 du Code d'Instruction criminelle.

La Cour prononce la confiscation to-tale au profit de la Nation de tous les biens présents et à venir des con-damnés DUC et MATHIEU, de quelque nature qu'ils soient, meubles, immeu-bles. divis ou indivis, suivant les mo-dalités prescrites par les articles 37 33 39, 84 du Code pénal. II n'y a pas eu de pourvoi en Cassation

Nancy, le 1er jujj, 1945

Vu au Parquet, le Commissaire du Gouvernement, signé : Illisible. — Pour extrait certifié conforme, le Gref-fier, signé : Illisible.

VENTE AUX ENCHERES, A I-ALAN-DRE, écart de CHEVILLON, par M» MOUGEOT, notaire A Eurville (Haute-Marne), dimanche 17 juin 1945, A 15 b. 30. Ferme Anatole BÈME : 1 cheval, 2 bœufs, 4 vaches, 2 gé-nisses, 1 taureau, guimbarde, faucheu-se, lieuse, râteau, bissocs, charrues, rouleau, herse, pulvérisateur, houe, semoir A betteraves, moteur électrique 3 CV. scie A ruban, perceuse, moulin, coupe-racines, batterie, van, trieur, pompe A pu r : n. baseule, bâche, harna-chement, outillage de forgeron, etc...

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1° 10 heures, en Assemblée géné-rale ordinaire, à l'effet de délibérer suir l'ordre du jour suivant : a) Rap-port du Conseil d'administration sur les comptes de l'exercice 1944 ; b) Rapports du commissaire aux comp-tes ; c) Approbation des comptes de 1 exercice 1944 et des modifications ap-portées tant dans la présentation que dai« le groupement des comptes ; d) Quitus aux administrateurs aémis-sionaaires ; e) Approbations prévues par l'article 40 de la lot du 24 juillet

2° A l'Issue da eatt* Assemblée ordi-naire, en Assemblée général* extraor-dinaire ayant pour objet de modifier 1 article 26 des statuts.

Aux termes de l'article 45 des sta-futs. 1 assemble* se compose de tous les actionnaires détenant. A titre d» propriétaire ou de mandataire au motos 20 aettons. L'action doit être inscrite depuis 5 jours au moins avant 1 assemblée au nom du titulaire. Usant des pouvoirs conférés par l'assemblée générale extraordinaire du 28 décem-bre 1942, le Conseil d'administration avait décidé que la mise au nominatif obligatoire des actions devait Inter-venir le 30 juin 1944.

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LE CONSEIL D'ADMINISTRATION. PERDU* à ESSEY, le 8 juin, k 17 h., RIDELLE A.R. camion. — MOUROT, 8, rue Henri-Bazin, NANCY.

Imprimerie de « L'Est Républicain s Le Gérant â. G0NNET.