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57 e année 19.841 Jeudi 22 février 1945 L'EST REPUBLICAIN Grand QwHidiea Régirai : 1 tr. SO Rédacteur en chef : Jacques ZENNER 5 1 **, Aient Feck, NANCY - Tél. 40.91 Soucis II A SITUATION du pays H n'est facile sur aucun II plan. Nous ne retenons aujourd'hui que les questions de l'alimentation et du vêtement. L'hiver tire à sa fin. Avec les mois de mars, avril et mai, nous allons entrer dans la pé- riode la plus dure de l'année. Les provisions fourmes par la récolte d'automne s'épui- sent ; seules, les pommes de terre se conserveront encore quelque temps. Notre pain quotidien nous a été mesuré un peu plus largement De temps en temps, la ration de Viande semblait augmentée, mais des semaines creuses ont suivi (le mauvais temps em- pêchait l'acheminement du bé- tail). Notre ration de graisse est devenue étique. sont le beurre, l'huile, les œufs ? La qualité des fromages ne revient aue très lentement. Le Vin a, depuis longtemps, dis- paru de nos tables. La bière elle-même devient introuvable. Nous constatons les faits L'Allemand n'est plus là. Les Américains et les Anglais se suffisent à eux-mêmes, nous dit-on. L'année 1944 avait frappé ta paysannerie française et notre région en particulier ; mais les pertes et les réduc- tions des disponibilités ne sont- elles pas compensées. du moins quelque peu, par l'ar- rêt des fournitures exigées Par l'occupant ? Notre situation vestimentaire est plus que précaire . linge, habillement, chaussures font défaut Les familles honnêtes, sans ressources supplémentai- res licites (appoint familial) ou illicites (marché noir), sont près de la disette et du dénue- ment Dans les transactions écono- miques, le troc devient de plus en plus courant. Indus- triels et commerçants souvent ne veulent plus d'argent, mais des vivres Dans tes villes, les restau- rants sont réquisitionnés ou n ont que de faibles possibili- tés. Les prix sont prohibitifs dans bien des cas Cette situation affecte le moral de la population II est inutile de le cacher Beaucoup de braves gens, qui se taisent par décence, souffrent. N'y a-t il pas de remède ? Depuis le ministre iusqu du plus petit producteur et au moindre dé- taillant, chaque échelon fait- il tout son devoir ? Dans cer tains services en contact avec les producteurs et tes distribu- teurs. les vieilles (et souvent mauvaises) habitudes, contrac- tées depuis 1940. ne durent- elles pas ? La 'ace des intermédiaires marrons a-i-elle disparu ? Le service des fraudes, qui se dit réservé à la poursuite des grosses affaires peut-il faire état de résultats Probants? Une organisation ne se iuge que par / Si la France n'a plus de ra- vitaillement, ulus de vête- ments, plus de chaussures, plus de charbon, plus de ma tières premières, et que nen ne peut être lait pour obvie r à cette situation, il faut le di £ à la Population Le citoyen français comprend les difficul tés de son pays tt Veut Pat contre avoir la certitude que. même s'il reste peu ce ~>ev soit réparti avec équité Sans quoi il sera en droit d'exiger la punition des défaillants la mise o pied des négligents et l élotgnemeni des incompé- tents La majorité des consomma- teurs, français aura-t-elle gain de cause ? Ln nous faisant son porte-parole nous *em plissons no devoir élémentaire i ZENNER Chef de la L.V. F. décoré par Hi + ler LE CAPITAINE DEM ESSINE sera fusillé Paris - L,a cour dr justice de Paris a condamné a mort le capitaine Demessine Prisonnier evade 'accuse devint chef de la L v F et ail 4 combattre sur le front de I Est Hitler lui avait décerné la croix de fer A ALEXANDRIE MM. Roosevelt et Churchill ONT DECIDE LA LUTTE A OUTRANCE contre le JAPON Washington. On annonce d la Maison-Blanche que M Churchill et le Président Roosevelt ont conféré à Alexan- drie. Au cours de ces entretiens, le premier ministre bri- tannique a déclaré que le gouvernement anglais était déterminé à tout mettre en œuvre contre le Japon aussitôt après la défaite de l'Allemagne ae itamuros, fait preuve de la plus grande sauvagerie à l'é- gard des non-combattants el de la propriété privée. Les pertes des Japonais au cours des six mois de la cam- pagne de Luçon, s'élèvent, dit- on. a 92.000 hommes : celles des Américains sont de 12.900 hommes. Il est procédé au nettovage tes éléments japonais demeu- rés aux abords de la forte resse de Corregidor Les pa- trouilles américaines au nord est de Manille, opèrent â l'est sur la ligne de 'a Marihina La campagne de Luçon a, jusqu'à présent, coûté 92.000 domines aux Japonais A Manille, les torces japo- naises sont traquées dans un espace de 1.200 m sur 800 m La lutte est très vive Lènne- mi cerné dans la ville fortifiée Berchtesgaden sous les bombes ! Le village de Berchtesga dern se trouve la /esi dence mystérieuse de Hitler, a été bombardé hier par des chasseurs bombardiers cas torces aériennes alliées de la Méditerranée On annonce d autre part que le château historique de Schœnbrunn, rés dence de* empereurs d'Autriche, a été endommagé au cours d'un ré- cent raid aerien sur Vienne A l'Assemblée Consultative .fi. Alexandre Varenne est validé Paris - Avant Je reprendre l'examen du budget de la jus tice. l'Assemblée consultative a été appelée â statuer sur le cas de M. Alexandre Varenne désigné pour représenter l'Océa- nie au Luxembourg et dont le mandat n'avait pas encore été validé Après un rapide débat au cours duquel l'ancien gouver- neur de l'Indochine s'est expli- qué sur les conditions dans les- quelles il a été désigné par 'e groupe de la résistance métro- politaine. la validation a été prononcée par voix contre 4? L'ARGENTINE met l'embargo sur les biens allemands Buenos-Alres. Le gou- vernement vient de décréter l'embargo sur tous les biens allemands en Argentine Le général CATR0UX à Téhéran Téhéran - Le général Ca- troux. ambassadeur de France à Moscou, est arrivé à Téhé- ran par la voie des airs II a été reçu par le Chah Mohamed Reza Pahlevl Les Américains débarquent dans l'île de Souffre La radio de Tokio annonce qu'un deuxième débarquement américain a été effectué dam l'île de Souffre, au nord est d Iwoshima Trois jours de bombardement massifs des dé- renses entières ont précédé l'at- taqua américaine QUEL SERA le rôle réservé à la FRANCE ? M. EDEN A FOURNI DES PRECISIONS A NOTRE AMBASSADEUR Londres. Au cours de l'en- tretien qu'il a eu avec M Mas- sigli ambassadeur de France, M. Eden secrétaire au Foreign Offi- ce a donné des précis ons sur le rôle qui reviendra à la France : dans l'occupation de l'Aile magne; à la commission de contrôle alliée à Be r hn dans ie règlement des problèmes po- litiques et économiques de l'Eu ope ibérée. Le problème des bases tutu-es des 'dations franco-britanniques et celui de la situat.ori dans le Proche-Orient n'ont pas été abor- dés. Les cercles diplomatiques de Londres ont l'impression, à ce sujet qu'une importance exa- gérée a peut-être été donnée à la visite effectuée par M Chur- chill au Caire. Malgré un certain ralentissement de son offensive L'ARMÉE ROUGE continue de gagner »U TERRAIN Elle approche de GOBEN Du correspondant de l'Agence Reuter à Moscou : Les chars du maréchal Koniev poussent en direction de Berlin et approchent de Goben, position clé et axe de la défense du triangle gardant les appoches sud orientales de la capitale distante de 90 kilomètres environ. Guben se trouve sous le feu de l'artillerie des Russes qui se préparent a en donner l'assaut. Les Allemands qui résistent avec fanatisme sur l'ensemble du front subissent de lourdes pertes tant sur terre que dans les airs. L'offensive soviétique s'est ralentie, mais l'armée rou ge a gagné du terrain sur la rive sud de la boucle de l'Oder a'J sud-est de Francfort. De nombreuses poches ont été éli- minées dans cette région Le correspondant ajoute que l'on s'attend a une grande ba taille aéro-navale au large de la Prusse Orientale que les Al lemands s'efforcent d'évacuer par le port de Pillau. Les corn bats dans cette région ont revê- tu un acharnement extraordi- naire Moscou - Le supplément du communiqué soviétique en date du 20 février 1945 annonce : Au sud-ouest de Kœnigsberg nos troupes après avoir établi une tête de pont sur une riviè re, ont coupé une ligne de che- min de ter. Au sud ae Dantzig, nous LA LUTTE EST SÉVÈRE dans le secteur d'attaque DE LAI "ARMÉE CANADIENNE Dans le secteur de Calcar les troupes canadiennes sont enga- gées dam un combat qui est certainement le plus sévère de tous ceux qu'elles ont eus en Europe. Au cours des dernières 24 heures, les contre-attaques allemandes n'ont pas cessé un seul instant RELEVEMENT DES PRESTATIONS POUR LES ASSURÉS SOCIAUX L'augmentation de moitié des cotisations des assurances sociales ne se concevrait pas si elle ne devait pas entraî- ner un relèvement des prestations. Ce relèvement est envisagé par le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale sans qu'on puisse encore prévoir quand il sera fixé ni quand il prendra 'effet Il porte sur l'ensemble «les prestations, c'est-à-dire sur l'assurance décès l'assurance invalidité, l'assurance maladie. Touchant l'assurance mala- die les pourparlers engagés avec le corps médical n'ont pas encore abouti. L'objectif est de permettre -n fi ri un remboursement subs- tantiel des irais tes plus lourds, ceux par exemple qui sont oc- casionnés par une intervention chirurgicale, et non plus seu- lement le remboursement sys- tématique des médicaments «Tusage courant 400.000 bombes incendiaires sur NUREMBFRG 0 G. de ia 8* armée de l'air américaine Près de 400.000 bombes incendiaires et envi- ron 14.500 bombes explosi ves ont été lancées nier oar la 8* armée de l'air lors de l'attaque contre des objectifs ferroviaires et industriels à Nuremberg Le poids total des bombes étal* d'environ 3.000 tonnes NOS GRANDES ENQUÊTER les Femmes françaises cl Lt DEVOIR ELECTORAL Une autr réforme qu i' con- viendrait d'envisager d'urgen- e est bien celle de la rapidité te« remboursements Sans dou- te cette question «era-t-elle envisagée dans le vaste plan de sécurité sociale dont la mi s* en chantier a récemment été annoncée à l'Assemblée Con- sultative par M Parodi 3,400 CHARS 1.100 AVIONS 21.000 canons '"if été fournis à la France par les Etats-Unis Washington D'après ie rapport de la commission « prêt et bail •. les Etats Unis ont fourni a la France jus- qu'au 31 décembre 194', 3 ',00 chars t.tOO avions. 48 ooo ca- mions. -21.000 canons, oooo mi- trailleuse? et 255 000 armes lé- gères Les produits et les services fournis par fa France aux Etats Unis en contre-partie s élèvent selon te même rap port a la somme de a milliard* 1e dollars v . . w pat Bernard tu Bort Wmt Y L... est ouvrière dont une * importante manufacture de chausto ... . ,.. titti res Mme X.. ett directrice d'un éta- AU JLJ UiClJ Ul S hlissement d'enseignement. Or remar ,»• , 1 auera une certaine identité de vues Q" OOUS Une Ouvrière.» ... et une Professeur Ctes-vous inscrite sur la liste électorale Oui Oui Que ^ensez-vous de la politique t Elle intéresse aussi bien 'es I' convient d'y apporter tou femmes aue tes hommes te son attention en évitant les excès de la passion Quelle est votre revendication principale ? Le bien-être du peuple ta La paix lustice l'égabté dans l'instrvic tiorv Sur quoi basez-vous le relèvement du pays Sur te travail Sur le travail et .a dise» pl;ne Quels sont les trois hommes a part le général de Gaulle qui vous semblent les plus aptes à bien gérer les affaires publiques > je ne veux pas faire de dis- le n'en connais pas ie dés, tinction de personne Ces bom re que ce soient des hommes mes devront êt r e honnêtes et dé- nouveaux. Ils devront être hon- voués a la classe ouvrière nêtes sincères énergioues et réalistes. Prochainement : Une PAYSANNE et une PROPRIETAIRE Grâce â leur supériorité nu mérique et â leurs blindés, les Allemands ont pu pénétrer dans les positions canadiennes et reprendre le tronçon de ta route Goch-Calcar qui. la veti- >e avait été enlevé par les Alliés La lutte se poursuit tou- jours en ce point. Dans le secteur de Goch. après une avance d'un kilomè- tre les Alliés ont pris les vil- lages de Halvenhoom et de Ruchholt situés respectivement à 5 km s au nord-est, et. a 3 krns 500 à l'est de cette ville Depuis le début de son offen sive. la première armée cana- dienne a fait 00 500 prisonniers avons pris une localité située à 65 klms de cette vill*. Dans la région de Graudenz, nos unités ont pénétré dans les défenses de la citadelle. F fus de 1.000 Allemands ont été tué** neuf tanks et plusieurs canons ont été détruits. Dans la province de Brande- bourg, après la prise de fa ville de Grossen nos troupes développant leur offensive ont effectué un nouveau bond en avant de 15 kilomètres. L'agence allemande D N. B. reconnaît que les forces du maréchal Koniev ont encore ga- gne du terrain a l'ouest de la rivière Queis. Par contre, même agence annonce qu'à Is frontière hungaro-slovaque, sur le Garam (Hron), une tête tis pent établie par les Russes» près de Kemeno. aurait été dé- truite Le nouvel adversaire de Konief Paris. D'un rédacteur mili- taire de l'A. F P Koniev a maintenant devant lut un nouvel adversaire : général Schoerner qui com- mandait jusqu'ici les forces al- lemandes encerclées en Cour- lande et qui remplace ainsi la général Harpe, dont la straté- gie, a consisté à battre en re- traite en appliquant la fa- meuse tactique de la « défense élastique », si chère au haut commandement ennemi. Schoerner est le véritable ty- pe de l'officier prussien. Il est connu dans toute l'armée alle- mande pour so« extrême vio* lence En Gourlande L'agence D. N. B annonça qu'après une forte préparation d'artillerie, l'armée rouge est passée d l'attaque en Courlan- de sur un front de 20 kl ma de part et d'autre de Prekuln. Les Russes ont pu avancer de deux klms environ UN ORDRE DU JOUR du MARECHAL STALINE Un ordre du jour du com- mandant en chef suprême an- nonce la prise de Czersk. par le général Rokossovsky. Gzersfc est situé au nord-est de Choj- nice, sur la voie ferrée Berlin- Dantzig. •Brest. Un autocar est tombé dans un ravin. On compte 7 morts et 30 blessés. Londres. - M Churchi! 1 s reçu tes ambassadeurs de France, des Etats Unis, de Chine, de Pologne, et le présiden do gouvernemen oolona>« -4e ' .ondres DERNIERE HEURE Les Américains atteignent Saarburg e> se battent dans Forbach Radio-Amérique en Europe annonce que les forces amé- ricaines avançant de Prun vers le sud et celles avan- çant d'Echternach vers le nord, ne sont plus réparées que par une distance de 20 km. De nombreux villages ont été occupés. La princi- pale avance se situe entre la Moselle et la Sarre, ou toute résistance organisée a cessé ; une progression de 5 km. en 24 heures a été rta.fsée par la 3* armée américaine. Les éléments de recoinair sauce alliés sont entrés à Sxarburg (en Allemagne). Plus de 2.400 prisonniers ont été faits dans les 24 heures. D autre part, la 7e armer* américaine se bat dans les quartiers sud de Forbaoh. 'EST a M. Teitgen, ministre de l'Information, qu'est échu hier soir te soin de faire le premier commentaire verbal t des circonstances qui ont entouré ce qu'on appelle déjà l'entrevue manquée d'Alger En même temps qu'il a exprimé le point de vùe officiel, il a fourni quelques précisions qui n'avaient pas été publiées. Il a notamment souligné que l'invitation du président Roosevelt était parvenue au général de Gaulle quatre heures avant que ce dernier fût informé de la fin et des conclusions de la conférence de Yalta. Et I a ajouté en substance ; « Quand deux chefs d'Etat se rencontrent ce n'est généralement pas pour échanger des banalités. Ce n'est pas non plus pour que l'un d'eux se borne à informer l'autre au sujet d'événements mondiaux. C'est au corv- traire pour que tous deux échangent sur des questjons graves et importantes des points de vue dont la confrontation constitue une discussion, de laquelle peuvent naître des décisions b latérales Or si le président Roosevelt, à son retour de Yalta, était eri possesson d'une énorme masse d'informations qu'il avait pu re- cueillir au cours d'une semaine de conversations de Crimée, H n'en était pas de même du général de Gaulle. Au surplus, ce dernier était invité a se rendre à Alger seul, et le délai qui lui était imparti était trop court pour qu'il pût au préalable réuni r les informations indispensables pour soutenir sur des sujets de portée universelle les entretiens que l'on pouvait prévoir. D'autre part le président Roosevelt avait été l'objet, e«n no- vembre dernier, en même temps d'ailleurs que le Premier britan- nique. d'une invitation à se rendre en France. Mais il n'avait fait alors connaître ni son acceptation de principe, ni la date approx'h- mat.ve de sa venue : cette invitation n'avait d'à. Meurs fait que confirmer ce que le général de Gaulle était allé lui porter à Washington en juillet 1944, et que précéder une sol I. citation datant de janvier et tendant a ce que le président voulût bien passer par Paris en se rendant de New-York à Yalta Le gouvernement français aurait vivement désiré qî'3 le peuple de Paris a t ainsi l'occasion do manifester enfin au président des U.S.A. l'amitié sincère que la France perte au chef de la Républi- que américaine D'autre part, le géné r al de Gaulle sa t qu'à Yalta furent abordés des p r oblèmes qui, tous, intéressent au premier chef la Réoubi aue française, et notamment ceux du futur con- trôle de l'Ai lemagne, de la composition de la commission de Berl n, t aide à l'Europe libérée, de la préparation de la confé- rence de San Francisco, et enfin de la commission des réparations de Moscou. Sur tous ces points, des suggestions et des décisions se sont exprimées a Yalta, et la France ne les connaissait la semaine der- nière que par le communiqué de la conférence. Ce n'est donc pas en quelques heures, voire en quelques jours. que le général de Gaulle aurait pu rassembler la documentât o:i nécessaire pour que l'entrevue d'Alger porte des fruits. Tel est le trait p-incipal de l'attitude française. Do«t-on ajouter que les explications demandées oa r la France aux trois gouver- nements a 1 Tés oar la voie diplomatique au suiet des résultats de la conférence de Crimée éta ent annoncées pour hier ou pour au'ourd'hui ? Ce qui est sûr c'est qu'à Londres M. Massigli s'est très lon- guement entretenu hier avec M. Eden. Et que dans sa conclusion, -épondant à une question posée par un journaliste américain, M. Teitgen a exprimé sa conviction qu'il n'y ava t pas dans tout cela matière à un incident, et qu'en tout cas, l'inc : denî n'aurait paç, il l'espère de répercussions sur les bonnes relations qui existent et seront consil'dées entre les deux g r andes démocraties. Notons, cependant en ma r g2 des déclarations du ministre de 'Information, que la presse américaine d'hier matin se montrait assez dépitée. Et soulignons que certains esprits, en France et ailleurs ont remarqué, sans plus, qu'avant de se préparer à rencontrer le gér>é r al de Gaulle l e président Roosevelt avait reçu en aud'ence, au Cai« r e, le roi Farouk, le président de notre pro- tégée, la République syrienne, et même le Négus Hat)é Sélassié, qui, lui, avait fait le voyage. J. D.

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57e année — N° 19.841 Jeudi 22 février 1945

L'EST REPUBLICAIN Grand QwHidiea Régirai : 1 tr. SO Rédacteur en chef : Jacques ZENNER 51**, Aient Feck, NANCY - Tél. 40.91

Soucis II A SITUATION du pays H n'est facile sur aucun II plan. Nous ne retenons

aujourd'hui que les questions de l'alimentation et du vêtement.

L'hiver tire à sa fin. Avec les mois de mars, avril et mai, nous allons entrer dans la pé-riode la plus dure de l'année.

Les provisions fourmes par la récolte d'automne s'épui-sent ; seules, les pommes de terre se conserveront encore quelque temps. Notre pain quotidien nous a été mesuré un peu plus largement De temps en temps, la ration de Viande semblait augmentée, mais des semaines creuses ont suivi (le mauvais temps em-pêchait l'acheminement du bé-tail). Notre ration de graisse est devenue étique. Où sont le beurre, l'huile, les œufs ? La qualité des fromages ne revient aue très lentement. Le Vin a, depuis longtemps, dis-paru de nos tables. La bière elle-même devient introuvable.

Nous constatons les faits L'Allemand n'est plus là.

Les Américains et les Anglais se suffisent à eux-mêmes, nous dit-on. L'année 1944 avait frappé ta paysannerie française et notre région en particulier ; mais les pertes et les réduc-tions des disponibilités ne sont-elles pas compensées. du moins quelque peu, par l'ar-rêt des fournitures exigées Par l'occupant ?

Notre situation vestimentaire est plus que précaire . linge, habillement, chaussures font défaut Les familles honnêtes, sans ressources supplémentai-res licites (appoint familial) ou illicites (marché noir), sont près de la disette et du dénue-ment

Dans les transactions écono-miques, le troc devient de plus en plus courant. Indus-triels et commerçants souvent ne veulent plus d'argent, mais des vivres

Dans tes villes, les restau-rants sont réquisitionnés ou n ont que de faibles possibili-tés. Les prix sont prohibitifs dans bien des cas

Cette situation affecte le moral de la population II est inutile de le cacher Beaucoup de braves gens, qui se taisent par décence, souffrent. N'y a-t il pas de remède ? Depuis le ministre iusqu du plus petit producteur et au moindre dé-taillant, chaque échelon fait-il tout son devoir ? Dans cer tains services en contact avec les producteurs et tes distribu-teurs. les vieilles (et souvent mauvaises) habitudes, contrac-tées depuis 1940. ne durent-elles pas ?

La 'ace des intermédiaires marrons a-i-elle disparu ?

Le service des fraudes, qui se dit réservé à la poursuite des grosses affaires peut-il faire état de résultats Probants? Une organisation ne se iuge que par tà /

Si la France n'a plus de ra-vitaillement, ulus de vête-ments, plus de chaussures, plus de charbon, plus de ma tières premières, et que nen ne peut être lait pour obvier

à cette situation, il faut le di £ à la Population Le citoyen français comprend les difficul tés de son pays tt Veut Pat contre avoir la certitude que. même s'il reste peu ce ~>ev soit réparti avec équité Sans quoi il sera en droit d'exiger la punition des défaillants la mise o pied des négligents et l élotgnemeni des incompé-tents

La majorité des consomma-teurs, français aura-t-elle gain de cause ? Ln nous faisant son porte-parole nous *em plissons no devoir élémentaire

i ZENNER

Chef de la L.V. F. décoré par Hi+ler

LE CAPITAINE DEM ESSINE

sera fusillé Paris - L,a cour dr justice

de Paris a condamné a mort le capitaine Demessine

Prisonnier evade 'accuse devint chef de la L v F et ail 4 combattre sur le front de I Est

Hitler lui avait décerné la croix de fer

A ALEXANDRIE

MM. Roosevelt et Churchill

ONT DECIDE LA LUTTE A OUTRANCE

contre le JAPON Washington. — On annonce d la Maison-Blanche que M

Churchill et le Président Roosevelt ont conféré à Alexan-drie. Au cours de ces entretiens, le premier ministre bri-tannique a déclaré que le gouvernement anglais était déterminé à tout mettre en œuvre contre le Japon aussitôt après la défaite de l'Allemagne

ae itamuros, fait preuve de la plus grande sauvagerie à l'é-gard des non-combattants el de la propriété privée.

Les pertes des Japonais au cours des six mois de la cam-pagne de Luçon, s'élèvent, dit-on. a 92.000 hommes : celles des Américains sont de 12.900 hommes.

Il est procédé au nettovage tes éléments japonais demeu-rés aux abords de la forte resse de Corregidor Les pa-trouilles américaines au nord est de Manille, opèrent â l'est sur la ligne de 'a Marihina

La campagne de Luçon a, jusqu'à présent,

coûté 92.000 domines aux Japonais

A Manille, les torces japo-naises sont traquées dans un espace de 1.200 m sur 800 m La lutte est très vive Lènne-mi cerné dans la ville fortifiée

Berchtesgaden sous les bombes !

Le village de Berchtesga dern où se trouve la /esi dence mystérieuse de Hitler, a été bombardé hier par des chasseurs bombardiers cas torces aériennes alliées de la Méditerranée

On annonce d autre part que le château historique de Schœnbrunn, rés dence de* empereurs d'Autriche, a été endommagé au cours d'un ré-cent raid aerien sur Vienne

A l'Assemblée Consultative .fi. Alexandre Varenne

est validé Paris - Avant Je reprendre

l'examen du budget de la jus tice. l'Assemblée consultative a été appelée â statuer sur le cas de M. Alexandre Varenne désigné pour représenter l'Océa-nie au Luxembourg et dont le mandat n'avait pas encore été validé

Après un rapide débat au cours duquel l'ancien gouver-neur de l'Indochine s'est expli-qué sur les conditions dans les-quelles il a été désigné par 'e groupe de la résistance métro-politaine. la validation a été prononcée par voix contre 4?

L'ARGENTINE met l'embargo

sur les biens allemands

Buenos-Alres. — Le gou-vernement vient de décréter l'embargo sur tous les biens allemands en Argentine

Le général CATR0UX à Téhéran

Téhéran - Le général Ca-troux. ambassadeur de France à Moscou, est arrivé à Téhé-ran par la voie des airs II a été reçu par le Chah Mohamed Reza Pahlevl

Les Américains débarquent

dans l'île de Souffre La radio de Tokio annonce

qu'un deuxième débarquement américain a été effectué dam l'île de Souffre, au nord est d Iwoshima Trois jours de bombardement massifs des dé-renses entières ont précédé l'at-taqua américaine

QUEL SERA le rôle réservé à la FRANCE ?

M. EDEN A FOURNI DES PRECISIONS A NOTRE AMBASSADEUR

Londres. — Au cours de l'en-tretien qu'il a eu avec M Mas-sigli ambassadeur de France, M. Eden secrétaire au Foreign Offi-ce a donné des précis ons sur le rôle qui reviendra à la France : 1° dans l'occupation de l'Aile magne; 2° à la commission de contrôle alliée à Berhn 3° dans ie règlement des problèmes po-litiques et économiques de l'Eu ope ibérée.

Le problème des bases tutu-es des 'dations franco-britanniques et celui de la situat.ori dans le Proche-Orient n'ont pas été abor-dés. Les cercles diplomatiques de Londres ont l'impression, à ce sujet qu'une importance exa-gérée a peut-être été donnée à la visite effectuée par M Chur-chill au Caire.

Malgré un certain ralentissement de son offensive

L'ARMÉE ROUGE continue de gagner

»U TERRAIN Elle approche de GOBEN

Du correspondant de l'Agence Reuter à Moscou : Les chars du maréchal Koniev poussent en direction de

Berlin et approchent de Goben, position clé et axe de la défense du triangle gardant les appoches sud orientales de la capitale distante de 90 kilomètres environ. Guben se trouve sous le feu de l'artillerie des Russes qui se préparent a en donner l'assaut.

Les Allemands qui résistent avec fanatisme sur l'ensemble du front subissent de lourdes pertes tant sur terre que dans les airs. L'offensive soviétique s'est ralentie, mais l'armée rou ge a gagné du terrain sur la rive sud de la boucle de l'Oder a'J sud-est de Francfort. De nombreuses poches ont été éli-minées dans cette région

Le correspondant ajoute que l'on s'attend a une grande ba taille aéro-navale au large de la Prusse Orientale que les Al lemands s'efforcent d'évacuer par le port de Pillau. Les corn bats dans cette région ont revê-tu un acharnement extraordi-naire

Moscou - Le supplément du communiqué soviétique en date du 20 février 1945 annonce :

Au sud-ouest de Kœnigsberg nos troupes après avoir établi une tête de pont sur une riviè re, ont coupé une ligne de che-min de ter.

Au sud ae Dantzig, nous

LA LUTTE EST SÉVÈRE dans le secteur d'attaque

DE LAI "ARMÉE CANADIENNE Dans le secteur de Calcar les troupes canadiennes sont enga-

gées dam un combat qui est certainement le plus sévère de tous ceux qu'elles ont eus en Europe. Au cours des dernières 24 heures, les contre-attaques allemandes n'ont pas cessé un seul instant

RELEVEMENT DES PRESTATIONS POUR LES ASSURÉS SOCIAUX

L'augmentation de moitié des cotisations des assurances sociales ne se concevrait pas si elle ne devait pas entraî-ner un relèvement des prestations. Ce relèvement est envisagé par le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale sans qu'on puisse encore prévoir quand il sera fixé ni quand il prendra 'effet

Il porte sur l'ensemble «les prestations, c'est-à-dire sur l'assurance décès l'assurance invalidité, l'assurance maladie.

Touchant l'assurance mala-die les pourparlers engagés avec le corps médical n'ont pas encore abouti.

L'objectif est de permettre -n fi ri un remboursement subs-tantiel des irais tes plus lourds, ceux par exemple qui sont oc-casionnés par une intervention chirurgicale, et non plus seu-lement le remboursement sys-tématique des médicaments «Tusage courant

400.000 bombes incendiaires

sur NUREMBFRG 0 G. de ia 8* armée de l'air

américaine Près de 400.000 bombes incendiaires et envi-ron 14.500 bombes explosi ves ont été lancées nier oar la 8* armée de l'air lors de l'attaque contre des objectifs ferroviaires et industriels à Nuremberg Le poids total des bombes étal* d'environ 3.000 tonnes

NOS GRANDES ENQUÊTER

les Femmes françaises cl Lt DEVOIR ELECTORAL

Une autr réforme qu i' con-viendrait d'envisager d'urgen-e est bien celle de la rapidité te« remboursements Sans dou-te cette question «era-t-elle envisagée dans le vaste plan de sécurité sociale dont la mi s* en chantier a récemment été annoncée à l'Assemblée Con-sultative par M Parodi

3,400 CHARS 1.100 AVIONS 21.000 canons '"if été fournis à la France

par les Etats-Unis Washington — D'après ie

rapport de la commission « prêt et bail •. les Etats Unis ont fourni a la France jus-qu'au 31 décembre 194', 3 ',00 chars t.tOO avions. 48 ooo ca-mions. -21.000 canons, oooo mi-trailleuse? et 255 000 armes lé-gères

Les produits et les services fournis par fa France aux Etats Unis en contre-partie s élèvent selon te même rap port a la somme de a milliard* 1e dollars

v . . w

pat Bernard tu Bort Wmt Y L... est ouvrière dont une *

importante manufacture de chausto ... . ,.. titti res Mme X.. ett directrice d'un éta- AU JLJ UiClJ Ul S hlissement d'enseignement. Or remar ,»• , 1 auera une certaine identité de vues Q" OOUS —

Une Ouvrière.» ... et une Professeur Ctes-vous inscrite sur la liste électorale

— Oui — Oui Que ^ensez-vous de la politique t

— Elle intéresse aussi bien 'es — I' convient d'y apporter tou femmes aue tes hommes te son attention en évitant les

excès de la passion Quelle est votre revendication principale ?

— Le bien-être du peuple ta — La paix lustice l'égabté dans l'instrvic tiorv

Sur quoi basez-vous le relèvement du pays — Sur te travail — Sur le travail et .a dise»

pl;ne Quels sont les trois hommes — a part le général de Gaulle —

qui vous semblent les plus aptes à bien gérer les affaires publiques > — je ne veux pas faire de dis- — le n'en connais pas ie dés,

tinction de personne Ces bom re que ce soient des hommes mes devront être honnêtes et dé- nouveaux. Ils devront être hon-voués a la classe ouvrière nêtes sincères énergioues et

réalistes. Prochainement : Une PAYSANNE et une PROPRIETAIRE

Grâce â leur supériorité nu mérique et â leurs blindés, les Allemands ont pu pénétrer dans les positions canadiennes et reprendre le tronçon de ta route Goch-Calcar qui. la veti->e avait été enlevé par les Alliés La lutte se poursuit tou-jours en ce point.

Dans le secteur de Goch. après une avance d'un kilomè-tre les Alliés ont pris les vil-lages de Halvenhoom et de Ruchholt situés respectivement à 5 km s au nord-est, et. a 3 krns 500 à l'est de cette ville

Depuis le début de son offen sive. la première armée cana-dienne a fait 00 500 prisonniers

avons pris une localité située à 65 klms de cette vill*. Dans la région de Graudenz,

nos unités ont pénétré dans les défenses de la citadelle. F fus de 1.000 Allemands ont été tué** neuf tanks et plusieurs canons ont été détruits.

Dans la province de Brande-bourg, après la prise de fa ville de Grossen nos troupes développant leur offensive ont effectué un nouveau bond en avant de 15 kilomètres.

L'agence allemande D N. B. reconnaît que les forces du maréchal Koniev ont encore ga-gne du terrain a l'ouest de la rivière Queis. Par contre, !« même agence annonce qu'à Is frontière hungaro-slovaque, sur le Garam (Hron), une tête tis pent établie par les Russes» près de Kemeno. aurait été dé-truite

Le nouvel adversaire de Konief Paris. — D'un rédacteur mili-

taire de l'A. F P Koniev a maintenant devant

lut un nouvel adversaire : I® général Schoerner qui com-mandait jusqu'ici les forces al-lemandes encerclées en Cour-lande et qui remplace ainsi la général Harpe, dont la straté-gie, a consisté à battre en re-traite en appliquant la fa-meuse tactique de la « défense élastique », si chère au haut commandement ennemi.

Schoerner est le véritable ty-pe de l'officier prussien. Il est connu dans toute l'armée alle-mande pour so« extrême vio* lence

En Gourlande L'agence D. N. B annonça

qu'après une forte préparation d'artillerie, l'armée rouge est passée d l'attaque en Courlan-de sur un front de 20 kl ma de part et d'autre de Prekuln. Les Russes ont pu avancer de deux klms environ

UN ORDRE DU JOUR du MARECHAL STALINE

Un ordre du jour du com-mandant en chef suprême an-nonce la prise de Czersk. par le général Rokossovsky. Gzersfc est situé au nord-est de Choj-nice, sur la voie ferrée Berlin-Dantzig.

•Brest. — Un autocar est tombé dans un ravin. On compte 7 morts et 30 blessés. • Londres. - M Churchi!1 s reçu tes ambassadeurs de France, des Etats Unis, de Chine, de Pologne, et le présiden do gouvernemen oolona>« -4e ' .ondres

—DERNIERE HEURE Les Américains atteignent

Saarburg e> se battent dans Forbach

Radio-Amérique en Europe annonce que les forces amé-ricaines avançant de Prun vers le sud et celles avan-çant d'Echternach vers le nord, ne sont plus réparées que par une distance de 20 km. De nombreux villages ont été occupés. La princi-pale avance se situe entre la Moselle et la Sarre, ou toute résistance organisée a cessé ; une progression de 5 km. en 24 heures a été rta.fsée par la 3* armée américaine.

Les éléments de recoinair sauce alliés sont entrés à Sxarburg (en Allemagne). Plus de 2.400 prisonniers ont été faits dans les 24 heures.

D autre part, la 7e armer* américaine se bat dans les quartiers sud de Forbaoh.

'EST a M. Teitgen, ministre de l'Information, qu'est échu hier soir te soin de faire le premier commentaire verbal

t des circonstances qui ont entouré ce qu'on appelle déjà l'entrevue manquée d'Alger

En même temps qu'il a exprimé le point de vùe officiel, il a fourni quelques précisions qui n'avaient pas été publiées. Il a notamment souligné que l'invitation du président Roosevelt était parvenue au général de Gaulle quatre heures avant que ce dernier fût informé de la fin et des conclusions de la conférence de Yalta. Et I a ajouté en substance ; « Quand deux chefs d'Etat se rencontrent ce n'est généralement pas pour échanger des banalités. Ce n'est pas non plus pour que l'un d'eux se borne à informer l'autre au sujet d'événements mondiaux. C'est au corv-traire pour que tous deux échangent sur des questjons graves et importantes des points de vue dont la confrontation constitue une discussion, de laquelle peuvent naître des décisions b latérales

Or si le président Roosevelt, à son retour de Yalta, était eri possesson d'une énorme masse d'informations qu'il avait pu re-cueillir au cours d'une semaine de conversations de Crimée, H n'en était pas de même du général de Gaulle. Au surplus, ce dernier était invité a se rendre à Alger seul, et le délai qui lui était imparti était trop court pour qu'il pût au préalable réuni r les informations indispensables pour soutenir sur des sujets de portée universelle les entretiens que l'on pouvait prévoir.

D'autre part le président Roosevelt avait été l'objet, e«n no-vembre dernier, en même temps d'ailleurs que le Premier britan-nique. d'une invitation à se rendre en France. Mais il n'avait fait alors connaître ni son acceptation de principe, ni la date approx'h-mat.ve de sa venue : cette invitation n'avait d'à. Meurs fait que confirmer ce que le général de Gaulle était allé lui porter à Washington en juillet 1944, et que précéder une sol I. citation datant de janvier et tendant a ce que le président voulût bien passer par Paris en se rendant de New-York à Yalta

Le gouvernement français aurait vivement désiré qî'3 le peuple de Paris a t ainsi l'occasion do manifester enfin au président des U.S.A. l'amitié sincère que la France perte au chef de la Républi-que américaine D'autre part, le général de Gaulle sa t qu'à Yalta furent abordés des problèmes qui, tous, intéressent au premier chef la Réoubi aue française, et notamment ceux du futur con-trôle de l'Ai lemagne, de la composition de la commission de Berl n, t aide à l'Europe libérée, de la préparation de la confé-rence de San Francisco, et enfin de la commission des réparations de Moscou.

Sur tous ces points, des suggestions et des décisions se sont exprimées a Yalta, et la France ne les connaissait la semaine der-nière que par le communiqué de la conférence. Ce n'est donc pas en quelques heures, voire en quelques jours. que le général de Gaulle aurait pu rassembler la documentât o:i nécessaire pour que l'entrevue d'Alger porte des fruits.

Tel est le trait p-incipal de l'attitude française. Do«t-on ajouter que les explications demandées oar la France aux trois gouver-nements a1 Tés oar la voie diplomatique au suiet des résultats de la conférence de Crimée éta ent annoncées pour hier ou pour au'ourd'hui ?

Ce qui est sûr c'est qu'à Londres M. Massigli s'est très lon-guement entretenu hier avec M. Eden. Et que dans sa conclusion, -épondant à une question posée par un journaliste américain, M. Teitgen a exprimé sa conviction qu'il n'y ava t pas dans tout cela matière à un incident, et qu'en tout cas, l'inc:denî n'aurait paç, il l'espère de répercussions sur les bonnes relations qui existent et seront consil'dées entre les deux grandes démocraties.

Notons, cependant en marg2 des déclarations du ministre de • 'Information, que la presse américaine d'hier matin se montrait assez dépitée. Et soulignons que certains esprits, en France et ailleurs ont remarqué, sans plus, qu'avant de se préparer à rencontrer le gér>éral de Gaulle le président Roosevelt avait reçu en aud'ence, au Cai«re, le roi Farouk, le président de notre pro-tégée, la République syrienne, et même le Négus Hat)é Sélassié, qui, lui, avait fait le voyage. — J. D.

DEUXIEME PACE L'EST RÉPUBLICAIN

JEUDI J 22 Février | Sie Isabelle

Dern. St Ma-thias.

Sol. : lev. 7 h. 47; coucber 18 h. 23.

Lune : pl. le Î7; DQ le 7.

CAMOUFLAGE OBLIGATOIRE DES LUMIÈRES

De 18 h. i H llu matin

Disparition Mme Jeanne Andrès, née le 13 juil-

let 1878, a disparu de son domicile, h Laxou, rue Aristide-Briand, depuis le 20 lévrier, à 14 heures. Signale-ment : 1 m. 60, nu-téte, cheveux gris, robe noire et tricot loncé ; pantoufles à talons bois. Prévenir M Andres, 4, rue Aristide-Briand, Laxou (télé-phone 27.92).

Réunion des cafetiers hôteliers et restaurateurs

Aujourd'hui, à 14 h. 30, à Shéhéra-zade, rue de Mou-Désert, grande réu-nion des cafetiers, hôteliers et res-taurateurs, ainsi que des gérants des grands et, petits établissements.

A 10 heures, le matin, réunion des présidents chefs de secteur et du co-mité chez M. Vidalenc. place du Marché

Matinée artistique de la Chambre syndicale

nationale des V.R.P• Il est rappelé que le groupe de

Meurt hé-et-Moselle organise le di-maneh 25 février à 14 heures, à Shé-hérazade. une matinée artistique en faveur (le ses prisonniers, sinistrés et déportés Un programme de choix a été élaboré et une tombola sera tirée le 4 mars au siège

On peut louer ses places à l'avance &, rue Poincnré.

« L'Entreprise » Sous les auspices de ta Confédéra-

tion française des syndicats chrétiens, une conférence aura lieu samedi, à 16 heures, salle Saint-Paul, 5, rue Ba ron-Louis, M. Desgranges, professeur à la Faculté de droit, traitera le sujet d'actualité suivant ; « L'Entreprise, ses éléments ; capital, travail, direc-tion, nécessité d'unité ».

Nanc' y a bon AS La reprise de la revue « Nanc'y a

bon 45 » fut, dimanche dernier, un véritable succès. Public nombreux, excellente interprétation des nouvel-les scènes : Au Maquis, Radio-Lor-raine, Au tribunal militaire

Deux représentations (les dernières) seront, données les dimanches 25 fé-vrier 4 mars, à 14 h 50. au théâtre de la Porte Saint-Georges. Location ouverte tous les jours, de 10 à 19 heu-res. 1 bis, rue Drouin (Cercle du Travail)

Syndicat Général de la Marine Fluviale C. G. T.

Les mariniers salariés sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu dimanche -25 février 1944 à 10 h. du matin, au Café du Commerce, rue Carnot à Dombasle. Délivrance des cartes 1945

Les camarades ne pouvant assister à cette réunion sont priés de retirer leur carte à la permanence de Nancy, 7, rue Drouin où le secrétaire se tien-dra à leur disposition, samedi 24 fé-vrier 1945. de 9 heures à midi

Protection morale de la jeunesse La Ligue Nancéienne pour la Pro-

tection morale de la jeunesse, 1, place Stanislas, Nancy, adresse un nouvel appel à ses adhérents et aux sympa-thisants Elle a besoin de ressources accrues pour ses distributions de bro-chures comme pour la préparation de réunions d'information

Les cotisations et souscriptions peu-vent. être reçues pur M. Cahier, tré-sorier, 17 rue Lionnois, Nancy, chè-ques postaux 26-64, Nancy, ou à la permanence de la Ligue : Maison de la Famille place Stanislas Nancy.

i Faculté des Sciences Cours public d'astronomie

Le cours public d'astronomie a.ura lieu jeudi 22 février, à 17 h. 30, au petit amphithéâtre de mathématiques, 2, rue de la Craffe M DeParte, pro-fesseur, traitera le sujet suivant : Te leçon L'établissement d'un ho-roscope

Curage du ruisseau de Nabècor En exécution d'un arrêté préfecto-

ral du lfr février 1945, il devra être procédé, avant le 1er mars 1945. au curage du ruisseau de Nabècor, dans la partie comprise entre la route na-tionale no 74 et l'aval du lotissement dit du Charmois.

A l'expiration de ce délai il sera procédé à la vérification des travaux et â la constatation de ceux qui ne Seraient pas faits ou achevé^ Un ar-rêté préfectoral en ordonnerait, le cas échéant, l'exécution d'office, aux frais des retardataires.

BOURSE de PARIS Cours du 21 février

5 % 100,70 5 1/2 % 42 106 3 % 42 101 Banque de France 29 ^20 Suez 54 600 Nord-Est 1.601 Longwy 1.360 Mokta 16.000 Air Liquide 3.401 Kuhlmann 2.200 Péchiney 3.090 Saint-Gobain 6.880 Rhône-Poulenc 3.375

L'ÉPURATION Le Commissariat de la République

communique : « L'Est Républicain » a publié,

dans son numéro du 17 courant, une lettre de M. Peeters, président du C. D.L. de Meurthe.et-Mosile. qui com-porte quelques inexactitudes.

Toutes les personnes incriminées dans cette lettre font l'objet d'une information judiciaire régulière de-vant la Cour de justice. La mise en liberté provisoire de certaines d'entre elles par l'autorité militaire ou ju-diciaire. ne saurait préjuger de la déc<«lon judiciaire à intervenir.

MM. Duc et André font l'objet d'une mesure d'internement administratif à Ecrouves. A la suite des incidents de l'infirmerie de la maison d'arrêt de Nancy, le commissaire de police, chef des services pénitentiaires par inté-rim. a été relevé de ses fonctions ainsi qu'un inspecteur de polieim-médiatement après en m les faits relevés contre ces fonctionnaires ont été con-nus de l'autorité administrative.

Enfin, toutes les affaires de collabo-ration. ainsi que les dossiers des onembres des groupements anti-na-tionaux : P. P. F.. R N P.. L. Y. F , c o. S. !.. M S R., groupe « colla-boration » ont été transmis â la Cour de justice et aux chambres civiques instituées pour la répression de la collaboration. C'est donc à la justice seule .qu'il appartient, en exécution des instructions du gouvernement, de statuer conformément à la loi. sur les faits reprochés aux intéressés et d'apn'iquer les sanctions prévues â cet effet.

A cette occasion, il est rappelé, une fois de plus, que chaque particulier peut saisir Ta justice par une plainte, régulière et signée, afin que l'épura-tion puisse frapper tous les mauvais Français dans le cadre de la régle-mentation en vigueur.

A la découverte de la musique La 4e audition consacrée au roman-

tisme aura lieu samedi prochain, à 16 heures 30. Elle comprendra l'audi-tion d'œuvres de Berlioz, Chopin, Schubert. Schumann et Liszt.

La location commence dès aujour-d'hui, à la Salle Poirel.

3 et 4 Mars, au Grand Théâtre

GALAS DE BIENFAISANCE organisés par l'Amicale Alsacienne

de Nancy L'Amicale Alsacienne organise, le

samedi 3 mars, en soirée, et le di-manche 4 mars, en matinée, deux galas de bienfaisance dont le bénéfice est exclusivement réserve à son œuvre d'entr aide et de secours aux sinistrés d'Alsace.

Le programme comprendra une par-tie musicale dirigée par notre compa-triote G. Stoltz, professeur au Conser-vatoire, et <• L'Ami Fritz », avec le concours de M. Fleurant, professeur au Conservatoire.

No-us invitons les Nancéiens à assis-ter nombreux à ces deux manifesta-tions de solidarité.

Club Philatélique de la Jeunesse Nancé'enne

Réunion générale le dimanche 2S février 1945, Brasserie Exceisior, à 10 heures. Les membres et sympathi-sants y sont cordialement invités.

LES SOCIÉTÉS P.G. — Quartier du Sacré-Cœur. —

Vente de pomes de terre aux famil-les de prisonniers de guerre, vendre-di 23 et samedi 24, de 14 à 16 h. En face la salle des fêtes du Sacré-Cœur. Présenter la carte de colis.

Légion du Montet. — Clique et har-monie : répétition d'ensemble jeudi 2-2 courant 20 h. '30. Présence indis-pensable, mise au point de notre •premier concert fixé au 11 mars pro-chain.

Paroisse Saint-Léon. — Une nou-velle distribution de pommes de ter-re sera faite aux femmes de prison-niers du quartier n'ayant pu venir le 17. samedi prochain 24 février, de 14 â 16 h., â la Maison du Prison-nier. 7, rue de Serre.

Familles de P.G. du quartier N.-D. de Lourdas. — Un lot de pommes de terre collectées par les centres d'en-traide sera mis en vente jeudi, de 13 h. 30 à 14 h. 30, chez iM. Page, 133, rue Oudinot : cinq kilos par famil-le, à 2 fr. 50 le kilo.

Vaillante Saint-Fiacre (clique et har-monie). — Répétition vendredi-, à 20 heures 30, 39 bis, faubourg des Trois-Maisons. Présence indispensable.

C.G.T. Cartel des services publics, — Réunion pour la reconstitution du Cartel des services publics, jeudi 22 fé-vrier. à lfc h., à l'Union locale, rue Drouin : instituteurs. Trésor, P.T.T., services municipaux, travailleurs de l'Etat, enseignement secondaire ch A mins de fer, gaz. électricité.

C.G.T. Union locale. — Réunion des secrétaires d'organisations syndicales, vendredi 23 février, à 18 h. 15, Union locale, 7. rue Drouin. Ordre du jour : collège du travail, comité de gestion d'entreprises.

LES SPECTACLES PALACE. LOUFOQUE et Cie. FoU-fire.

EDEN. — 2b 4h30 8h30. — LE BOSSU.

Shéhérazade 3h 8h0 Fin de Mme Cheney

MAJESTIC. LAUREL et HARDY Les COMPAGNONS de la NOUBA Gd film V 13.45, 15.30, 17.15, 18 57 21.05. 23.

OLYMPIA. Pt de 14.30 à 19 S. 20.30 C. COLBERT, H. FONDA, en couleurs

SUR LA PISTE DES MOHAWKS.

ETA CIVIL du 21 février Naissances. — François-Ginette Ma-

rie-Louise Barthe, 18, rue du Témé-raire. — Claude-Al bertine_Suzanne Mathieu, 1, rue Cailot. — Jean Al-bert-André Bouinois, 19. rue Henrl-Déglin — Régis-Fernand Polesse, 16, rue Boulay-de-la-Meurtiie. Pierre-Alain Pinon, 35, avenue Foch. — Da-niel le-Marcel le Ebely, 24, place de l'Arsenal — Jean-Louis-Roger Noël, 6 bis. rue Hoche — Monique-Suzanne Unterner, 20. rue Séhastieii-Lêcierc.

Publications. — Roger Emie Hen_ rion, empoyé de commerce à Nancy, 4, passage Digot, et Anna Bach, mé-nagère à Saint-Pol-de-Léon lieu dit « La Chaise » (Finistère). — Jean-An-dré Vatrey. mécanicien à ThaonJ.es-Vosges, et Ginette-Aimée Limon, sté-no-dacîyligraphe à Nancy, 46, rue HenrLDéglin. — Charles-Georges-Gil-bert Valdonio. mécanicien à Nancy, rue de Metz, 84. et Geneviève-Char-lotte Mauchard, modiste à Lunéville, 28. cités Ste-Anne. — Charles-Joseph-Marie Leloup, s. p., chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, à Malzéville, 150, rue de Pixérécourt, et Ange le-Virginie Plernot, hrboriste de 1^ classe à Nancy, avenue de Stras-bourg, 12.

Décès .. Jean-Marie Martin, 6 mois. 7 jours, à Martinvelle. — Stéphan Bol dis, l an 4 mois. Semécourt — Julia Roger, 66 ans. s. p., épouse Bar-borin. à Le Chetelier — Gilbert Mayer, 5 ans 8 mois, à Malzéville. — Gaabriel Marsal, 70 ans. s. p. divor-cée Brun, 9. rue Sergent-Boblllot — Adolphe Henry, 56 ans. s p.. 27, rue Emiie-Gtallé — Marie Stinfell, 69 ans, s. p., divorcée Stinfell, 56, rue des Quatro-Eglises.

COUR DE JUSTICE Deux dénonciateurs condamnés Dans son audience du 31 courant

la cour de justice a jugé une double affaire de dénonciation.

Fin juillet 1914, le nommé Rurger Joseph-Louis, 58 uns. tripier, 75, rue de la Hache, à Nancy, travailleur vo-lontaire en Allemagne dénonçait, aux autorités allemandes son ex-genilre, Schneider Hubert comme s'étant sous-trait à l'obligation du travail en Allemagne ; la cour le condamne a deux ans de prison et dix ans d'in-dignité nationale.

Burger Jeanne, femme Pluchot, 29 ans, sans profession, 252. rue de Toul, à Nancy, avait également dénoncé aux autorités allemandes Schneider, son ex-mari, et Mme Béry comme ayant délerm et délivré indûment dès titres de rationnement.

La femme Burger. oui a travaillé pendant toute l'occupation en qualité de femme de ménage pour les Alle-mands et qui s'est fait remarquer très souvent dans les brasseries en compagnie de militaires allemands, a été condamnée à deux ans de pri-son et dix ans d'indignité nationale.

22 FEVRIER 1915

Aux marins Les quartiers-maîtres et marins dé-

mobilisés fin novembre 1942, qui, n'ayant pas terminé leur engagement ou volontaires pour reprendre du service, n'ont pas encore été rappelés, sont priés de se faire connaître au S. L. O. R. M., 64, rue des Tiercelins, â Nancy, le plus tôt possible.

AVANT le 1er Mars

vous devez effectuer la déclaration de vos

Avoirs à l'Etranger Samedi 25 février

Grande réunion d'information des déportés et internés politiques

Samedi 25 février, à 18 heures aura lieu à la Chambre de commerce, un«-grande réunion d'information, orga-nisée sous les auspices du comiié lo-cal de l'Association des internés et déportés politiques, 16, rue d'Artois, à Paris.

Cette réunion est placée sous la "pré-sidence de M. Lefèvre, délégué du Co-mité national qui traitera des droits des déportés des origines et des buts poursuivis par l'Association

AVIS DE DÉCÈS M. Edouard BRACH ; M. et Mme

Henri BRACH et leurs enfants ; M. Louis GARAUDEL et Madame, née OBERLÈ ; Mlle Claire BRACH : Les familles OBEREE, BRI AT, GROH et HERVIEUX, ont la douleur de vous faire nart de la mort de Madame Edouard BRACH, née Féllcie OBER-LE, décédée le 13 février dans sa 61* année. En raison des circonstan-ces actuelles, service religieux et in-humation provisoire ont eu lieu dans la plus stricte Intimité à Saint-Nico-ias-de Port le 15 février. "Nancy 31 bi^ rue de Metz ; 31 rue du Général-Fa bvier.

M. HÈNIN, Mme, née BRUN, et leur fils Jean-Claude ; Mlle Rolande et M. Jacques GREGOIRE ; M. et Mme Charles MARSAL ; toute la famille et les amis, vous font part du décès de Madame BRUN, née Gabrielle MAR-SAL, survenu le 21 février. Les obsè-ques auront lieu le vendredi 23 cou-rant, a 16 heures, en la chapelle de l'Hôpital central.

LAIT RE-SOU S-A M ANCE — M. et Mme Henri CONVARD, leur fille et toute la Famille, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils vknnent d éprouver en leur chère petite CÉCILE, rappelée à Die i à l'âge de 3 mois Les obsèques au ont lieu œ 22 courant, à 14 h en l'ég ise d3 Laître-sous-Amance, sa paroisse — Un ange au ciel !

MALZÉVILLE. — M. et Mme Jules MAYER, leurs enfants ; toute la Fa-mille et les Amis, vous font part du décès de leur cher petit GILBERT, survenu à l'âge de 5 ans Les obsèques auront lieu le jeudi 22 février, à 15 heures, en l'église de Malzéville — Remerciements au cimetière.

Les obsèques de Madame Emile MASSON, née Hélène. CASSER, ont eu lieu dans l'intimité, le 21 février, en l'église de Pompe y. La famille adresse ses vifs remerciements pour toute la sympathie qui lui a été témoignée. — Nancy : 110, rue de la Côte.

Le président et les ingénieurs agro-nomes (I.N.A.) Groupe JP Lorraine ont la peine de vous faire part du décès de leur président d honneur. Monsieur E. PETITNICOLAS. survenu le 25 décembre 1944, et rappellent la mémoire de leurs camarades DIETER-LEN.tué au champ d'honneur : ROSE, FRANÇOIS, PELET, fusillés par les Allemands. Une messe de « Requiem » sera célébrée à leur Intention le 24 février 1945 à. 11 heures, en la basi-lique Saint-Epvre.

VILLERS-LES-NANCY. — Un service de quarantaine sera célébré e i l'égli-se de Villers le samedi 24 février, à 9 heures, â la mémoire de Mad-me LORRAIN, née Aline CANTENER — De la part de M. Louis LORRAIN, ses enfants, petits-enfants, et toute la Fa-mille, qui remercient toutes les per sonnes qui leur ont témoigné leur sympathie.

FOOTBALL Pépinière • Saint-Joseph I (C.)—Col-

lège Moderne (C.-, 13 h. 45 ; Collège Modeene (J.)—Lycée (J.), 15 h.

Terrain Saint-Joseph : Saint-Joseph I (M.)—Saint-Joseph II (M.) ; Saint-Josop'h III (C.)— Saint-Joseph II (C.).

Paie des Sports Essey : Médecine (S.)— Dentaire (S.), 14 h. 30 ;

Demande de matches, par Sportmg-Club de Chaligny, 1™ équipe. 4 mars.

Equipe cadets : 25 février, 4 et 11 mars , 1er et 22 avril. — Ecrire à A. Ribault. i.2, rue de Gélau, à Chaligny.

LES SPORTIFS AUX ARMÉES De quelque part en Alsace, voici des

i^uvelles de trois sportifs qui trans-mettent leurs amitiés à leurs cama-rades de Nancy et de Lorraine et à no-tre réd nation

Sergent Gilbert Demaret (CAUFA), champion de Lorraine de marche 1944; sergent-chel Gusse (CAUFA) sélection-né de Lorraine de basket-bail ser-gent Colin Jean (Pédale Nancéienne). champion de Lorraine 44 bataillon 3/20 3" C1*. SéCt postal 50-267

A notre tour et. nous en sommes sûrs, au nom de tous les sportifs lorrains, bonne chance et toute notre amitié à nos trois soldats vaillants

CHAMPIONNAT DE FRANCE DE CROSS-COUNTRY

Pour la sélection le « National » qui sera disputé le 11 mars, c'est l'Associa-tion Sportive Lorraine qui défendra la Lorraine Comme individuels, nous re-levons Szkola de Metz et Fix de Bar.

Football-Club de Nancy. — Ce soir, ô 17 h. 45. an Stade d'Essey entraî-nement pour tous les joueurs dispo-nibles et spécialement p"ur l'équipe de coupe

SPORTS SCOLAIRE

ET UNIVERSITAIRE

Matches du 22 février. Pépinière, grand terrain0; Collège Moderne (M.)-Saint-Joseph II (M), 14 h.; Collège Moderne (C.)—Saint-Joseph II (C.), 14 h. 45.

Stade spécialisé • Lycée (C.)—Saint-Joseph I (C), 13 h. 45; Saint-Joseph (J.)—Lycée (J.), 14 h. 30 ; Médecine 1 (S.)—Dentaire (S.), 15 h. 30

ICI-.. RADIO LORRAINE..

Gymnastes, dirigeants, moniteurs et monitrices., prenez l'écoute à 9 h 15, dimanche prochain Une causerie sera faite spécialement à votre intention.

AUTOUR M NANCY MALZÉVILLE

Mouvement d<e Libération nationale. — Les membres et adhérents du sec-teur de Malzéville sont priés d'assis-ter à la réunion d'informations qui aura lieu dimanche 25 courant, à 10 heures du matin, salle de la mai-rie Orateur : M. Sutty, du comité directeur.

SAINT-MAX Distribution des tickets de macs et

validation des cartes de tabac. — El le aura lieu de 9 h. à 11 h. 45 et de 14 h. à 16 h. 30 : vendredi 23 pour les lettres de A à E; samedi 24, de F à M- lundi 26, de N à Z.

Les recensés du 10 ail 20 féfviier. nés entre le l«r janvier 1920 et le 31 décembre 1926, devront présenter, avec leur carte d'alimentation, l'attes-tation qui leur a été délivrée, utne vignette contrôle leur sera remise.

ESSEY Remise en état du sol. — La mairie

recevra jusqu'au 25 février 1945 les demandes d'indemnité pour remise en état du sol. Des imprimés sont à la disposition ""Mes intéressés à la mairie.

VILLERS-LES-NANCY Répartition au bois aux habitants.

— La commune ayant obtenu une attribution de 100 stères de bois de chauffage à exploiter sur coupe, les

hefs de famille désireux d'obtenir un permis pour un stère, et n'en ayant pas encore reçu, sont priés de s'adresser à la mairie avant le 26 février où toutes instructions uti-les leur seront données.

Emplois demandés 15 fr, 380 — Mme Schenbens, 52 b,, r Vay-ringe, dern, ménage mat, et ap-midi

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AVIS AUX ACTIONNAIRES. — Les assemblées générales convoquées pour le 28 septembre n'ayant pu se tenir, les actionnaires sont convoqués en Assemblée générale ordinaire le jeudi 22 mars 1945, à 15 h., TK>ur statuer sur l'ordre du jour suivant : 1° Rap-port du Conseil d'administration : 2° Rapport du commisaire aux comptes ; 3o Approbation du bilan et des comp-tes et fixation du dividende ; 4° No-mination d'un commissaire.

II. — Les actionnaires «ont convo-qués en Assemblée générale extraor-dinaire le jeudi 22 mars, à 15 h. 30, pour statuer sur l'ordre du Jour sui-vant : l° Réduction du capital social par échange de cinq actions B contre une action ayant les mêmes droit* que l'action A ; 2« Autorisation a donner au Conseil d'administration dt rem-bourser 25 fr. à chaque action R échangée ; 3» Augmentation du capi-tal social par distribution des ^serves et par souscription en espèces pour porter le capital à 5.000 000 de fr.

JTI. — Les propriétaires d'actions B sont convoques en Assemblée générale spéciale le jeudi 22 mars, à 15 h 45, pour statuer sur l ordre du jour Sui-vant : Ratification en tant qu'elles seraient susceptibles de comporta une modification des droits des actions B. des décisions prises par l'assemblée générale extraordinaire du 22 mars 1945.

IV. — Les propriétaires d actions A sont convoqués en Assemblée générale spéciale le jeudi 22 mars, à 16 h., pour statuer sur l'ordre du jour sui-vant : Ratification, en tant qu'elles se-raient susceptibles de comporter un° modification des droits des actions A. des décisions prises par l'assemblée générale extraordinaire du 22 mars 1945.

Ces assemblées auront Heu dans les bureaux des SALINES de FRANCHE-COMTE, 20. av. Carnot, à BESANÇON.

Le Conseil d'Administration.

Etude de M0 MORLET. notaire à Heudicourt (Meuse). — LOCATION aux enchères, pour 6 années, à BUXIERES-sous-les-COTES, le mardi 27 février 1945, à 13 h., de 14 VERGERS <mi-rabelliers), plein rapport. — S'adres-ser à M0 MORLET.

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Etude de Me LAIMONT, notaire à Bar-le-Duc. — FERME de 35 hect. av. bâtiments A VENDRE par adjudica-tion, à ERTZE-SAINT DTZIER. samedi 10 mars 1945, à 13 h. Jouissance im-médiate. Blés semés. Faculté de trai-ter avant la vente. — Pour renseigné et aut. préfect.. s'adr. à M0 LAIMONT, notaire, et pour traiter à M. MOUGEL, irrvmeub.. Côte de Behonne Bar-le-Duc.

Etude de M0 J DANEL, notaire à Nancy (successeur de M" PREVOST). A vendre . Gentille VILLA à LAXOU-NANCY, 14 rue Jacquot-Defrance : 6 p.. cuis . s de b.. chauff cent, ga-rage. — S'adresser au notaire qui drl i vrera perm i s de visiter

Etude de M0 VAUTRIN notaire â Neufchâteau — A VENDRE par adju-dication, â NEUFCHATEAU. le jeudi 5 avril 1945, â 14 h., en l'étude : BONNE PATURE CLOSE de 12 hect., située territ. d'AINGEVlLLE. en bor-dure de l'Anger -Jouiss imméd. Fa-culté de traiter avant l'adjudication. S'adr. à M. G. LAMONTAGNE. im-meubles, à Neufchâteau (Téléph. 39).

Etude de Me ERARD notaire a Gon-drecourt. — A VENDRE de suite, rai-son santé FERME morcelés, d® 48 hect., en grandes parcelles Très bonnes condit S'ad M G. LAMONTA-GNE. immeub., à Neufchâteau T 39).

CAFE d'ANGLE, s. gros passage. Cède cause majeure. Prix à déb. G. GUIL-LERY, Pt-Central, Nancy. Tél. 69 84.

Le Gérant : R FÉRV