Les « 4 jours de Verdun »L’édition 2011 des « 4jours de Verdun » sedéroulera du 23 au 26 juin,autour du 95eanniversaire de la bataillede Verdun. Cetteopération qui s’ancredésormais dans le paysagemémoriel meusien, seraplacée cette année sous lethème central du servicede santé des armées. Unnombre importantd’initiatives, outre lescérémoniestraditionnelles organiséesdans la ville de Verdun,seront mises en œuvre parles acteurs de mémoiremeusiens, à destination dugrand public. Auprogramme : jeudi 23 etvendredi 24 juin, journéespédagogiques sur les pasdu service de santé ;vendredi 24 juin,événement spectacle« Des flammes à lalumière » à la carrièred’Haudainville, en soirée.Samedi 25 juin, journéed’étude sur les aspectsméconnus de la médecinede guerre, àl’amphithéâtre del’Institut en soinsinfirmiers de Verdun,promenade de la Digue de9 h 30 à 17 h ; cérémoniedu souvenir ; événementspectacle « Des flammes àla lumière ». Dimanche26 juin, lancement officieldu « visioguide grandeguerre », « Les Cheminsde la Mémoire » sur lespas du service de santé,balade historiquejalonnée d’animations surle champ de bataille, de13 h 30 à 18 h 30(reconstitution historiquessur sites, expositionsd’objets et de véhiculesd’époque, concertclassique, lecturespubliques, projections de

films, conférences flash) ;accueil sur le parking durestaurant des Pèlerins (à400 m de l’Ossuaire deDouaumont). Gratuit etouvert à tous.Renseignements à l’officede tourisme du paysVerdunois, tél.03.29.85.41.52.« Verdun, côté jardin »Du 22 au 26 juin, l’Uniondes commerçantsverdunois organise uneanimation « Verdun, côtéjardin ». À cette occasion,un jardin naturel sera misen place dans la partiecentrale de l’avenue de laVictoire et au pied dumonument A la Victoire(ouverture au public du22 juin au 26 juin) ; rueMazel, un marché sur lethème du jardin, seraouvert au public dusamedi 25 juin à 10 h audimanche 26 juin à 19 h.La circulation serainterdite rue Mazel, de laplace Nicolas-Psaulme àla place Foch, du vendredi24 juin à 19 h au dimanche26 juin à l’issue dudémontage de lamanifestation dans lasoirée. Le stationnementsera interdit rue Mazel, duvendredi 24 juin à 16 h audimanche 26 juin ensoiréeCirculation réglementéeEn raison de travauxd’abattage et dedessouchage avenue desEparges, du lundi 20 aumercredi 22 juin, lacirculation des véhiculessur cette voie se fera defaçon alternée par desfeux tricolores.Collecte de sangVendredi 24 juin,l’Amicale des donneurs desang de l’agglomérationverdunoise, en partenariatavec l’Etablissementfrançais du sang site deMetz, organise unecollecte, au foyer Jeanne-d’Arc, de 15 h à 19 h (enface de la pharmacieDefosse).

L’ E S T R É P U B L I C A I N | L U N D I 2 7 J U I N 2 0 1 1

������������Envue

Au cœur de l’OssuaireAprès avoir ravivé la flamme du souvenir,le Premier ministre a signé le livre, sous le regarddeMgrMaupu et du colonel Boissé,président du Comité de l’Ossuaire. Unmomentde recueillement suivi sur écran géant.

Pleins feux

Des centaines de flashsLe public présent àDouaumont n’apas voulu perdre unemiette de lacérémonie. Après son discours,François Fillon s’est approché de lafoule pour serrer quelquesmains.

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Fillon ravive lamémoire

C’estd’abordaucœurdeVerdunquelePremierministrearenduhierhommageauxsoldatsdelaGrandeGuerre.

Le cortège de véhicu-les officiels garés de-vant l’hôtel de ville alaissé les prome-neurs dominicaux

pantois. Le Premier ministreétait hier en visite officielledans la Capitale de la Paixpour présider la cérémoniecélébrant le 95e anniversairede la bataille de Verdun. Ac-compagné de Gérard Lon-

guet, ministre de la Défenseet des anciens combattants,François Fillon est arrivé à10 h 35 à la mairie, où il a étéaccueilli par Arsène Lux.

Dans les salons d’honneurde l’hôtel de ville, tous lesélus municipaux, sur leurtrente-et-un, attendaient lapoignée de main du chef dugouvernement. « Monsieurle Premier ministre, permet-tez-moi de vous dire com-bien Verdun est honorée devous compter dans sesmurs », lance Arsène Lux,avant d’offrir au nom de laville une corbeille de pro-duits locaux à FrançoisFillon. Le maire de Verdun aensuite évoqué devant lePremier ministre le projet

d’obtenir pour la ville le la-bel « Art et Histoire », projetpour lequel la municipalitésollicite le soutien de l’État.

« Héros, combattantsde la liberté et artisansde Paix »

François Fillon a ensuiteété invité à signer le livred’or de la ville : « Aujour-d’hui à Verdun, la France cé-lèbre la mémoire de ses hé-ros, de ses combattants de laliberté, de ses artisans dePaix ». Guidés par MichelBlanchet, chef du protocolede la ville, François Fillon,Gérard Longuet et ArsèneLux se sont rendus dans lessalles de musée de la mairie.Leur attention s’est notam-

ment focalisée sur une pho-to du centre-ville de Verdunaprès guerre. Une image quiremplace tous les mots.

Le cortège d’officiels s’estensuite déplacé vers le mo-nument aux morts, où Fran-çois Fillon a déposé une ger-be de fleurs. Une minute desilence a été observée parl’assistance. Puis le Premierministre et Gérard Longuetsont montés vers le Centremondial de la Paix. Sur placeles attendaient ChristianNamy et l’équipe de la Mis-sion Histoire du conseil gé-néral. Après un bref histori-q u e, G é r a r d L o n g u e t ,président du Centre mon-dial de la Paix, a expliqué àFrançois Fillon que ce lieu

était « le point d’ancragepour la politique de mémoi-re du département ». La-quelle a été présentée auPremier ministre par le pré-sident du conseil général dela Meuse. Tout le monde aenfin pris la direction deschamps de Bataille, et de lanécropole de Douaumont,où François Fillon a ravivé laflamme du souvenir au cœurde l’Ossuaire.

Dans cinq ans, la Meusecélèbrera au même endroitle centenaire de la bataillede Verdun. Un objectif figédans l’esprit de toutes lespersonnes présentes hier enville, et sur les champs debataille.

LéaBOSCHIERO

K Arrivé à Verdun à 10 h 35, le Premier ministre a été accueilli par Arsène Lux devant l’hôtel de ville. Photos Franck LALLEMAND

K François Fillon a signé le livre d’or de la ville, avant de découvrir

les salles de musée de la mairie.

Billet

En comité restreint

Sitôt la gerbe déposée aumonument des enfants deVerdun morts pour la France,une partie du cortège s’estdirigée vers Douaumont.Mais le Premier ministre et leministre de la Défense, eux,se sont arrêtés une dizainede minutes au Centremondial de la Paix.Ils ont été accueillis par lesénateur Léonard, ChristianNamy, président du conseilgénéral, Serge Barcellini,Antoine Rodriguez et JulietteRoy-Prévot de la MissionHistoire, Luc Becquer, ledirecteur du Centre mondialet quelques conseillersgénéraux. L’entrevue sevoulait sinon en quasi tête àtête, du moins en comité trèsrestreint. Gérard Longuet ad’abord présenté l’historique

des lieux et sa vocation.Puis dans la grande galerie,six panneaux ont permis aupatron de l’exécutif meusiende présenter la politique demémoire du département etla marche vers le centenaire2014-2018.« Département mémoire dela Grande Guerre »,« Mémoire des Nations »,« Authenticité », « Ambitionde la modernité », mais aussi« Les grands travaux ducentenaire » ont été passésau crible devant un Premierministre attentif qui, entrépar l’entrée droite de lagalerie en est ressortiquelques minutes plus tardpar celle de gauche.Direction la nécropolenationale de Douaumont.

FrédéricPLANCARD

K Délégation d’officiels sur la nécropole de Douaumont, à la suite de François Fillon.

K Le Premier ministre a déposé une gerbe au monument aux morts.

K Christian Namy, Claude Léonard et Jean-Marie Missler accueillent le chef du gouvernement au Centre

mondial de la Paix.

K Puis une minute de silence a été observée par l’assistance.

express

Cravaté…Lors de son arrivée à l’hôtelde ville, le député Jean-LouisDumont arborait unesémillante cravate rayéebleu-blanc-rouge decirconstance et achetée laveille à Nancy.

Depuis 1981Les cérémonies décennalesde commémoration de laBataille de Verdun sontplacées depuis 1966 sous laprésidence des présidents dela République. Quinze ansplus tard, Pierre Mauroyétait le premier chef dugouvernement à prendrepart aux commémorationsdes anniversaires « en 5 ».Pour le 75e anniversaire dela Bataille, en 1991, c’estÉdith Cresson qui a présidéles cérémonies. Lionel Jospinest venu à son tour en 2001.François Fillon est donc lequatrième Premier ministreà se prêter à l’exercice.

« Sobreet républicaine »C’est ainsi qu’Arsène Lux aqualifié la visite de FrançoisFillon à la mairie de Verdun ;« telle qu’elle devait être enpareille occasion », a-t-ilajouté.

LapsusÀ la mairie, dans les salonsd’honneur, François Fillon asalué le conseil municipalrassemblé pour l’occasion.Arrivé devant Robert

Weiten, ce dernier, saisi parl’émotion, s’est présenté ences termes : « Robert Weiten,Premier ministre » au lieu de« premier président de laCodecom ». François Fillonl’a saisi par le bras et lui a diten souriant : « Pas encore ! ».

« La Francen’oublie pas »Juste avant son discours,François Fillon s’est rendudans la nef de l’Ossuaire afinde raviver la flamme duSouvenir. Le colonel BernardBoissé, président del’Ossuaire, et Mgr FrançoisMaupu, évêque de Verdun,ont accueilli le chef dugouvernement. Ce dernier aa laissé six lignes fortes :« 95 ans après, la Francen’oublie rien. Elle n’oubliepas le nom de Verdun, Ellen’oublie pas le sacrifice inouïdes combattants de toutesnationalités, Elle n’oublie pasle drame de la division ducontinent européen. »

Villages détruitsJuste avant que FrançoisFillon ne reprenne savoiture, Jean-Pierre Laparraet Marie-Claude Minmeister,les maires de Fleury et deDouaumont, lui ont demandéquelle serait la place desvillages détruits dans laréforme del’intercommunalité. « Nousdevons prendre contact avecson chef de cabinet », ont-ilsdéclaré.

Plus d’infos sur

estrepublicain

Laphrase

«Verdun reste dans nos consciencesune des pierres d’anglede la réconciliation européenne»Le Premier ministre François Fillonlors de son discours hier à Douaumont

Mémoire 95e anniversaire de la batailledeVerdun

FrançoisFillonàVerdunetDouaumontdimanche

Verdun.François Fillon se ren-dra en Meuse dimanche pro-chain dans le cadre d’une visi-te officielle sur le thème de lamémoire et plus particulière-ment de la Grande guerre.

Fidèle à la tradition des Pre-miers ministres toujours pré-sents pour les anniversairesen 5 (les dizaines étant réser-vées au Président de la Répu-blique), il viendra célébrer les95 ans de la bataille de Verdunde 1916. Si Matignon n’a pasencore communiqué le détailde son programme qui seraiten cours d’arbitrage, il devraiteffectuer un séjour de deuxheures et arriverait en compa-gnie du ministre de la défense,le Meusien Gérard Longuet.Son passage serait marquépar deux étapes principales :la ville de Verdun avec unecérémonie par le monumentaux morts et éventuellementla signature du livre d’or de lacitéquiadonnésonnomàunedes plus grandes batailles dela guerre 14-18.

Ensuite, il se rendra àDouaumont sur la Nécropoleet dans l’Ossuaire de Douau-mont. Un temps envisagé, il

ne passera pas par le fort deDouaumont, un des symbolesde l’affrontement entre lesFrançais et les Allemands en1916 puisqu’il a été pris et re-prisàdeplusieursreprises.Cesite symbolique est aussi unesépulture allemande, plu-sieurs centaines de soldatsd’outre-Rhin y reposant em-murés. Depuis un peu plusd’un an, à l’initiative du Con-seil général, le drapeau alle-mand flotte sur l’édifice afind’illustrer la réconciliation al-lemande. Une initiatived’ailleurs combattue par lemaire de Verdun opposé auxchoix politiques de ChristianNamy en la matière.

L’idée d’inclure une cérémo-nie franco-allemande lors dece déplacement de FrançoisFillon avait été toutefois envi-sagée. Les autorités alleman-des n’étant pas disponibles, lapiste a été abandonnée.

A l’occasion de ce voyage, lePremier ministre est notam-ment attendu sur la place deVerdun et e la Meuse dans lescérémonies liées au centenai-re de la Grande guerre qui dé-butent en 2014.

SébastienGEORGES

K Dépôt de gerbe au mât des couleurs au cœur de la nécropole de Douaumont.

K François Fillon : « Les soldats de Verdun ne vivent plus qu’à

travers nous ».

LaFrance salue ceuxdeVerdun

LePremierministreFrançoisFillonestvenu,hiermatin,célébrerle95eanniversairedelaBatailledeVerdun.

«Je suis très touché ».Dans la nécropole deDouaumont, MdiawarFall est submergéd’émotion. Son père et

son oncle, tirailleurs sénégalais, ontcombattu à Verdun en 1916. Le se-cond est mort pour la France, le pre-mier a pu rentrer dans ses foyers.Mdiawar Fall qui allait recevoir, dansl’après-midi la médaille de Verdun,attendait dans le public l’arrivée deFrançois Fillon qui avait atterri avecGérard Longuet le ministre de laDéfense, vers 10 h 10 à la base aé-rienne du 3e RHC d’Étain-Rouvres.Après une visite à l’hôtel de ville oùl’attendait Arsène Lux, un dépôt degerbe au monument aux morts et unpassage au Centre mondial de laPaix avec le président du conseil gé-néral qui lui a parlé de la marchevers le centenaire 2014-2018, le chefdu gouvernement s’est alors dirigévers Douaumont.

Une tradition toujours respectée,de gouvernement en gouvernement,que cette visite d’un Premier minis-tre marquant les anniversaires en« 5 » de la Bataille de Verdun tandisque les présidents de la République

se déplacent pour les célébrationsdécennales.Le dépôt de gerbe aumât des couleurs a été suivi de lasonnerie aux morts et des coupssyncopés et graves du glas tombantdu clocher de l’Ossuaire. À l’issue duravivage de la flamme du souvenirdans la nef du monument, le Pre-mier ministre a prononcé un dis-cours poignant au beau milieu de lanécropole nationale.

« La France enracine àVerdununepart de sa légende »

À travers une lettre écrite à samère, c’est au soldat Biron, 31 ans,mort à l’hôpital de Chartres en 1916,qu’il a laissé les premiers mots deson allocution. Et ceci pour trois rai-sons : « La première est symbolique.Elle tient au respect des morts », ladeuxième est historique, « depuis lamort de Lazare Ponticelli, il n’y aplus de combattants français de laGrande Guerre. Les soldats deVerdun ne vivent plus qu’à traversnous ». La troisième « vient ducœur : elle vient du choc que m’ins-pirent les lettres retrouvées des sol-dats, leur nombre, leur fièvre, leuranxiété ». Plus loin il ajoute : « ÀVerdun, le soldat écrit pour se prou-ver qu’il est humain ».

En quelques phrases ciselées,François Fillon décrit les premiersjours de la Bataille, l’enlisement, etla tranchée qui « devient un tom-beau dont on n’émerge que pour

tenir ou pour mourir ». Avant des’attacher à expliquer l’engagementde l’État dans la politique de Mémoi-re de la Meuse, le Premier ministre arappelé tout le symbole de Verdun :« La guerre ne commençait pas àVerdun, où elle ne devait d’ailleurspas finir […] Pourtant, c’est àVerdun que la Première Guerremondiale a gravé son horreur dansl’esprit des peuples européens ». La

Paix et la réconciliation ont pris alorscorps dans ce lieu mythique par lavoix de François Fillon : « Verdunreste dans nos consciences, une despierres d’angle de la réconciliationeuropéenne. La France enracine àVerdun une part de sa légende […]La France salue ceux de Verdun. Ellesalue ses poilus à qui elle doit saliberté. Sous leur regard, elle saluela paix reconquise ».

FrédéricPLANCARD

K Le premier ministre a passé les troupes en revue. Photos Franck LALLEMAND

tant bénéficier de services et

Tradition Dimanche soir, unemarche aux flambeaux àDouaumont a clos le 95e anniversaire de la Bataille

La« relève»à l’Ossuaire

APRÈS LA VISITE le matindu Premier ministre Fran-çois Fillon en point d’orgue,

les festivités de la commé-moration du 95e anniversai-re de la Bataille de Verdun

ne se sont pas arrêtées làpour autant.

Comme c’est la tradition

depuis des décennies, unemarche aux flambeaux s’estdéroulée, dimanche soir, àDouaumont. Le départ étaitprévu à 21 h 30 devant lemythique Ossuaire.

Cérémonieœcuménique« C’est notre relève », con-

fie Francis Lefort, présidentnational de Ceux de Verdun.En effet, mise en place parles anciens combattants deVerdun, cette marche sym-bolise la relève des troupesrevenant du combat.

« À l’époque, ils partaientde la chapelle Sainte-Finede Fleury », poursuit FrancisLefort. Dimanche soir, lecortège s’est ébranlé en di-rection du mjonument desmusulmans morts pour laFrance ainsi que du monu-ment des juifs morts pour laFrance où une gerbe a étédéposée.

À la tombée de la nuit, cefut au mât des couleurs quela même opération fut répé-tée et les torches ont été po-sées sur les tombes des sol-dats.

La veillée œcuménique,rassemblant des délégationscatholiques, protestantes,juives et musulmanes, a pudébuter dans l’Ossuaireavec une procession dans lecloître accompagnée des li-tanies de Douaumont enton-nées par les Chanteurs de laPaix.

« Nous baptisons égale-ment, au cours de cette céré-monie, le nouveau drapeaude l’amicale de Ceux deVerdun du Loiret », préciseFrancis Lefort.

L’association Ceux deVerdun était représentéepar des membres venus duLoiret donc, de Meuse, maisaussi de Paris, de Bretagne,de la Somme, des Alpes-Ma-ritimes et de Suisse.

Enfin, des gerbes de fleursdes « Fils des tués » et deCeux de Verdun ont été dé-posées devant les pierresgravées de ces associationsdans la nef.

Cette cérémonie tradition-nelle d’hommage s’est ter-minée aux alentours de23 h 30.

FrédéricPLANCARDK Départ du défilé devant l’Ossuaire de Douaumont. Photo F.L.

Evénement Les 4 jours deVerdundémarrent demain

Le Servicede santéaucœurde laBataille

LES 4 JOURS DE VERDUNreprésentent l’une des plusgrandes manifestations duchamp de bataille. Organi-sée autour du 95e anniver-saire la Bataille de Verdun etprésentée par la MissionHistoire du conseil généralde la Meuse, en partenariatavec de nombreux acteursde mémoire locaux, l’éditionde cette année a pour thèmecentral « le Service de santédes armées ».

Du 23 au 26 juin, tous semettent en quatre pour rap-peler, montrer et interpellerle grand public. À commen-cer par le spectacle événe-ment « Des Flammes à la lu-mière », qui se joue carrièred’Haudainville en nocturneles 24 et 25 juin et se pour-suit chaque week-end jus-qu’à la mi-juillet. Une fres-que historique à ciel ouvertqui rassemble 250 acteurs

en sept tableaux.La journée du samedi est

elle consacrée aux proues-ses accomplies par le Servi-ce de santé des armées. Avecles interventions de nom-breux médecins à l’amphi-théâtre de l’Institut en soinsinfirmiers de Verdun (pro-menade de la digue) de9 h 30 à 17 h. Pour sujet : leService de santé au Chemindes dames, Georges Duha-mel et les blessés, la dentis-terie à Marseille au cours dela Première Guerre mondia-le, le syndrome du Golf, laprésentation du Centred’étude et de recherche surl’appareillage des handica-pés et enfin les animauxpendant la Grande Guerre.

Le dimanche, l’association« Réflexe Organisation »présente une découverteinédite du champ de bataillede Verdun au travers d’un

itinéraire pédestre familialjalonné d’animations (re-constitutions historiques,expositions d’objets et véhi-cules de l’époque, concertclassique, lectures publi-ques, projections de films,

conférences flash). Celui-ciguidera le promeneur sur lespas des brancardiers, infir-miers et médecins, qui, surces mêmes lieux, ont sauvédes milliers de vies. Départsur le parking de l’Abri du

Pèlerin de 13 h 30 à 18 h 30,gratuit et ouvert à tous.

Programme

Demain et vendredi 24 juin :journées pédagogiques surles pas du Service de santé.Vendredi 24 juin : événe-

ment spectacle « Des Flam-mes à la lumière ».Samedi 25 juin : journée

d’étude sur les aspects mé-connus de la médecine deguerre ; cérémonie du sou-venir ; « Des Flammes à lalumière ».Dimanche 26 juin : lance-

ment officiel du « visioguideGrande Guerre » ; « les che-mins de la Mémoire » sur lespas du Service de santé : ba-lade historique jalonnéed’animations entre l’Ossuai-re de Douaumont et l’ouvra-ge Froideterre ; retraite auxflambeaux à l’Ossuaire deDouaumont.

K Entre animations, souvenirs et histoire. Photo ER