lentrée dans lapprentissage de lécrit : d ifficultés et troubles. pau le 16 novembre 2011...
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L’entrée dans l’apprentissage de
l’écrit : difficultés et troubles.
PauLe 16 novembre 2011
Laboratoire des Sciences de l’Education Université Grenoble
Centre de référence des troubles du langage CHU de Grenoble
Cogni-Sciences Michel ZORMAN
Plan
État des lieux de la difficulté en lecture La lecture processus multifonctionnel Le langage oral La prévention: les pédagogies efficaces et
les pistes pour apprendre à lire Les dyslexies Les adaptations
1.
État des lieux sur
le niveau de lecture
en fin d’études à 18 ans
Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
La situation actuelle sur la compréhension de l’écrit Les JAPD 2010
78,4%
9,8% 11,8%
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Lecteurs efficaces médiocres très faibles etsévères
14,7% des jeunes ont un vocabulaire déficitaire
Vocabulaire9,6%
Vocabulaire4,9 %
18,4% difficultés de l’automaticité de la lecture
Lecture 2,6%
Lecture10,2%
Lecture 5,1 %
Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
La proportion d’élèves en difficultés de lecture augmente.
Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
Performance du système scolaire Français6
DO
CU
ME
NT
DE
T
RA
VA
IL
Le niveau baisse, surtout pour les plus faiblesEntre 2000 et 2006, ce sont surtout les élèves les plus faibles qui ont un niveau en baisse (test PISA, élèves de 15 ans). Le niveau des élèves moyens n’a par ailleurs pas progressé.
NB : les scores moyens se situent autour de 500, les scores des élèves les plus faibles autour de 300 : pour ces élèves, 50 points représente une baisse de près de 20%.
-50
-45
-40
-35
-30
-25
-20
-15
-10
-5
0
5th 10th 25th 75th 90th 95th
2003
2006
2000
Source : OCDE, PISA 2006
Le niveau en lecture des plus faibles en CM2 baisse*
10%
25%
50%
11%
26%
51%
21%
61%
37%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
10e décile 25e décile 50e décile
1987
1997
2007
*Note d’Information 08.38 Décembre 2008 DEPPLaboratoire des Sciences de l’Education UPMF
Le niveau en lecture des plus faibles en CM2 baisse*surtout pour les enfants de milieu populaire
*Note d’Information 08.38 Décembre 2008 DEPP-1
-0,8
-0,6
-0,4
-0,2
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1987 1997 2007
Artisans commerçants
Cadres, prof intell
Prof intermédiaires
Employés
Ouvriers
300
350
400
450
500
550
600
650
700
Mean 5th 10th 25th 75th 90th 95th
Finland Math
France Ecrit
Finland Ecrit
France Math
Différence non négligeable même sur les (tout) meilleurs
élèves
Compréhension de l’écrit
Maths
Compréhension de l’écrit
Maths
Niveau des bons élèvesAu-delà de la grande difficulté scolaire, il faudrait aussi améliorer les résultats des bons élèves ; mais cette évolution est moins prioritaire.
Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
Performance du système scolaire Français10
DO
CU
ME
NT
DE
T
RA
VA
IL
Inégalités sociales et culturelles PISA
Si on prend le ¼ des plus favorisés et le ¼ des moins favorisés les écarts de scores par pays sont important. Ceci, aussi bien en culture scientifique qu’en sciences ou en compréhension de l’écrit:
Pour la compréhension de l’écrit:
– Islande 55
– Corée du sud 56
– Finlande 58
- Japon 72
– Italie 74
–Canada 76
– Royaume uni 87
– Pays Bas 90
– Etats-Unis 103
– Allemagne 112
– France 120 -
Performance du système scolaire Français11
DO
CU
ME
NT
DE
T
RA
VA
IL
La part commune explicative
–Un accord et un consensus entre le pays et son école .
–Un enseignement plus individualisé.
Moins élitiste, plus individualisé, moins concurrentiel, intervention précoce, prolongée pour les élèves en difficulté.
Pédagogie explicite et directe
2
La lecture quels processus ?
Il faut, avant tout, une acculturation à l’écrit .
Tout apprentissage scolaire mobilise des représentations, des croyances, de la motivation qui peuvent interférer avec ou, au contraire, dynamiser et réguler le processus cognitif de l’apprentissage.
Ainsi, faire en sorte qu’un élève apprenne à lire, à aimer lire en comprenant ce qu’il lit, implique de favoriser le développement d’une série de savoirs et savoir-faire, mais aussi de représentations concernant la lecture et, en définitive, un rapport positif au savoir lire.
LA PERFORMANCE DE LECTUREGough & Tunmer 1986
L = R x C
Extraire de l’information de ce qui est écrit
Identificationdes mots isolés
L=RC
Compréhension oralesémantique syntaxiqueConnaissance du monde
Pré-requis- Vocabulaire- Morpho-syntaxe- Culture - Traitements complexes
Pré-requis
-conscience phono
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Le développement du langage oral
Les acquisitions:
Dépendent principalement de la qualité et des quantités d’interactions
Apprentissage implicite Fenêtre précoce
Milieu familial et développement du langage Betty Hart and Todd R. Risley 1995
0
500
1000
1500
2000
2500
cadres sup
ouvriers/employés
précaires
parents enfants
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
cadres sup ouvriers/employés précaires
parents enfants
42 familles et enfants de l’âge de 7-9 mois à 3 ans enregistrement 1 heure chaque mois. 13 haut statut socio économique, 23 employés et ouvriers et 6 précaires
Nombre de mots produits par heure
Nombre de mots différents/h
Nombre de mots auxquels les enfants ont été exposés en famille:
Style et qualité des échanges
Cadres : 32 affirmatives, 5 interdictions, 6 encouragements / heure
Ouvriers employés: 12 affirmatives, 7 interdictions, 2 encouragements
Précaires: 5 affirmatives, 11 interdictions, 1 encouragement
Les conséquences des inégalités de langage précoce sur la scolarité
17%
42,50%
65,20%
82,60%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Normaux 3tests
faible 1 test faible 2 tests faible 3 tests
Silva et coll (1987) n = 1027 enfants - évaluation langage oral à 3 ans , 5 ans , 7 ans.
Résultats à 9 ans: % d’enfants en difficulté de lecture et/ou QI faible <85
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Acquisition du langage oral
Principes Cycle 1 Égalité des acquis
- Tous petits groupes (2-3) parfois par niveau
- Interactions individuelles séquentielles
- A partir des intérêts et motivations de l’enfant
- Apprentissage implicite
- Essayer de faire comme à la maison pas d’apprentissage
formel, moins de rigidité, se servir de l’expérience de la vie
quotidienne
- +++ de séquences en tous petits groupes pour les plus
faibles en langage (syntaxe , vocabulaire)
Enseignement implicite (pas inconscient) InductifRégularité analogieExposition fréquente Interaction et/ou guidance individuelle
Le rôle essentiel de l’attention
Activités Attention (Charly, loto sonore)
Langage oralConversationQuotidien interactions individuelles
conversationnellesLecture partagée (vocabulaire explicite)
Préparation à l’écrit lecture écriture principe CGPÉpiphonologie sensibilité phonologique,
conscience phonologique
3
Apprendre à lire
à tous les élèves:
Égalité des acquis
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Principe d’éducabilité ( BS Bloom)
« Certains individus ne seraient pas faits pour les études… »
Ce qui distingue ces élèves c’est leur vitesse d’apprentissage. Il leur faudra: plus de temps plus d’explicitation plus de guidance
Pédagogies efficaces: Explicites/ directes/ structurées
les preuves Nombreuse recherches et études (3 groupes, 1967, Abecederian, Pisa,…) Courbe Gauss et en J
La prévention des difficultés, des troubles de la lecture
Ce que l’on sait des bonnes pratiquesvalidées .(Ce qu’il faut mettre en œuvre sachant qu’il n’existe
pas de recettes)
GS langage oral petits groupes et 1/3 de classes Mêmes activités mais adaptées aux différents
niveaux Introduction des apprentissages explicites et
structurés Conscience phonologique Code alphabétique Fluence (automatisation) Compréhension explicite Vocabulaire explicite
Jusqu’au cycle 3
Améliorer l’enseignement de la lecture et de l’expression écrite. Compétence la plus transversale
Comprendre un énoncé Apprendre histoire, biologie, … Participer à la vie politique et sociale Vie professionnelle Penser, littérature,..
Activités complexes Lire les unités significatives minimales en contexte Identifier les phrases et les relations entre elles Comprendre le sens des mots percevoir la cohérence du message Dégager l’organisation générale texte Écrire ….
Du temps pour atteindre le niveau d’expertise
Il faut du temps: pas les 2 ou 3 ans du cycle 2…… …mais les 9 ans de l’enseignement obligatoire. Les enquêtes nationales et internationales montrent:
Trop d’importance donnée aux aspects formels (grammaire,..)
Pas assez aux aspects fonctionnels Pas assez souvent de lecture des élèves, de temps de
compréhension et de discussion Trop peu de productions d’écrits (rédaction: expérience
scientifique, activité quotidienne, expression des idées)
Les pratiques expérimentées et validées
expérimentations de terrains évaluées ont
montré:Qu’un enseignement:
Explicite Structuré révision de la séance précédente,
énoncé des objectifs de la nouvelle leçon,
enseignement, évaluation, feed-back (précis,
réguliers, individualisés). Où Les élèves passent
entre la moitié et les trois quarts de leur temps
sur des exercice individuels.Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
Explicite/ directe/ structuré1. Découper les apprentissages en petites unités adaptées au niveau de
compétence de l’élève. Guider l’élève. Evaluation (après la fin de chaque unité) pour repérer les élèves n’ayant pas les acquis visés.
2. Réviser (au moins 1 fois / semaine) et donner des exercices en fonction du niveau de maitrise recherché (outils identiques adaptés). Exercices répétés et gradués (automatisation). Donner des « feed back ».
3. Découper les habiletés en unités plus petites, les ordonner pour faciliter l’apprentissage (courte durée) et fournir l’appui nécessaire à la réutilisation.
4. Verbaliser les étapes. Expliciter le raisonnement. Donner des indices. Favoriser l’apprentissage à l’aide de questions.
5. Guider les premiers exercices (apprentissage sans erreur).
6. Travailler en petits groupes de besoins interactifs: enseignant /élève élève / élève.
7. Enseigner des stratégies cognitives (encourager l’élève à expliciter ses représentations, sélectionner les techniques (repérage, mémorisations,…) pour un cheminement logique, pour réutiliser les connaissances récemment acquises, pour repérer les erreurs, …
Plus individualisé (petit groupes 3-5) en fonction
des habiletés des élèves (au moins pour les élèves
en difficultés dans un domaine 15e-20e centile)
Évaluer régulièrement
Intervention spécifique précoce au moment du
premier apprentissage: tout faire pour éviter
l’échec !
Ces pratiques donnent de meilleurs résultats, sur
l’apprentissage de la lecture en particulier pour les
élèves qui ont des difficultés à entrer dans l’écrit.
Les pratiques expérimentées et validées
Intervenir précocement
(effet Mathieu)
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La courbe de croissance en fluence de lecture s’établit précocément
CP CE1 CE2 CM1CM2
(Stanovitch)
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La Spirale de l’échec effet Mathieu
Paradoxe: les enfants lecteurs précaires lisent bien moins que les enfants lecteurs ce qui fait augmenter les écarts
Temps de lecture
niveau de lecture
niveau de vocabulaire
connaissances sur le mondeShaywitz (1999) CM1 Les 10% des meilleurs lecteurs (90e centile) lisent en 2 jours le même nombre de mots que les 10% des plus faibles (10e centile) en 1 an!
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1 La prévention Précoce pourquoi?
Dès le premier trimestre de la GS ou au moins au début du CP: repérer les élèves à risque (évaluer)
Problème de langage oral Conscience phonologique Attention Antécédent familiaux
Travail explicite petit groupe (3-4 fois, ½ h/sem):
•conscience phonologique et code alphabétique
•dans un contexte de culture de la lectureRéduit de 2/3 le nombre d’élèves en difficulté (15% vs 5%)
Reconnaissance des mots Code alphabétique Assemblage Adressage
Connaissance des lettresConscience phonologiqueLe principe alphabétiqueLe principe le l’écrit
Outils d’évaluation à la fin de chaque module
(7 semaines)
Petits groupes de besoinsEntraînement : Grandes règles
(Ehri, Torgesen, Vellutino)
• Spécifique : ciblé sur une compétence
• Explicite : avec béquilles
• Intensif, quotidien
• En petit groupes homogènes ou en individuel
• Valorisant :avec renforcement positif
• Précocement: avant que le cercle vicieux ne s’installe
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Proportion des élèves en dessous du 25e centile en lecture à la fin du CP
10
20
3031.8
20.4
10.96.7
3.7
1995 1996 1997 1998 1999Pourcentage d’élèves Au dessus de la moyenne 48.9 55.2 61.4 73.5 81.7(n=105)
Evolution dans l’école d’ Hartsfield en 5 ans
Torgesen
Début de dépistage individuel des risques avec un enseignement renforcé et en petit groupe pour ceux en dessous du 30e centile
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Prévention précoce et
Etude temps et mode entraînement %<30e
%popul
Foorman 174 hrs.- classroom 35% 6%
Felton 340 hrs. - groups of 8 32% 5%
Vellutino 35- 65 hrs. 1:1 tutoring 13% 1,6% Torgesen 88 hrs. 1:1 tutoring 30% 4%
Torgesen 80 hrs. 1:3 tutoring 11% 2%
Pourcentage d’enfants restant en dessous du 30e centile
Torgesen 91 hrs. 1:3 or 1:5 tutoring 8% 1.6% Mathes 80 hrs. 1:3 tutoring 1% .02% Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF
Le programme PARLER2005-2008GS-fin de CE1400 élèves en 2 groupes de 200 2 fois 8 classes REP – CE2 -8 à 12 points sous la moyenne
PARLER fin de CE1 : Fluence de lecture MCLM répartition en fonction des normes standardisées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Témoin Standart Parler
6 fort
5 moyen fort
4 moyen faible
3 faible
2 Difficulté
1 Très grande diff
Standard
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Témoin Parler National (2006)
80-100 Fort
70-80 moyen
60-70 faible
50-60 très faible
<50 grande diff
25%
12% 18%
Fin de CE1 : Compréhension de l’écrit. Comparaison des résultats des élèves du groupe Témoin et Parler en rapport à l’évaluation nationale CE2 de 2006
Pour mettre en œuvre FormationProjet (au moins d’école)Matériel et outilsDu temps pour faire évoluer les pratiques
4 La dyslexie
Un trouble de l’identification des mots
Précision, vitesse
Définition de la dyslexie
La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage
dont les origines sont neurobiologiques. Il se caractérise
par des difficultés en reconnaissance des mots touchant
la précision et/ou la fluence en association à de faibles
compétences orthographiques et de décodage. La cause
essentielle de ces difficultés est due à un déficit de la
composante phonologique du langage en contraste avec
le niveau des autres habiletés cognitives et malgré
l’exposition à un enseignement efficace.
Lyon et al 2003 (groupe de travail de Washington 2002)
Enquête « épidémiologique » sur les troubles de la lecture
Joel Fluss et C Billardarta.fr ([email protected])
Écoles de Paris en CE1
- Leur prévalence
- Les facteurs en cause
- L’évaluation d’une aide en milieu scolaire
1. Enquête épidémiologique transversale à Paris : 1062 enfants
• Tous les enfants scolarisés 40 classes/20 écoles
• en CE1 : 1020 enfants, ou redoublants CP: 42• Âge moyen 7 ans 7 mois en janvier 2006• 46% filles, 54% garçons
• Les difficultés fréquentes dès le CE1 (hors primo arrivant) 10.7% ont un retard en lecture d’1 an ou plus
• Déficit de conscience phonologique 45%• et attention 11%
NR>DYS
Densité de matière grise dans le gyrus temporal
moyen
diminuée chez les mauvais lecteurs versus bons
lecteurs
quelque soit le SES
ROSE
Stimuli visuels pendant les acquisitions fonctionnelles
Mots en majuscules ou minuscules
Visages
Damier en mouvement
Maisons
Tâche : détecter l’étoile à droite ou à gauche
Activations chez les normolecteurs identiques quelque soit le SES
maisons
visages
checkerboard
Mots
Activation chez les dyslexiques identique quelque soit le SES
maisons
visages
checkerboard
Normo lecteurs
• Les dyslexies
– Adaptations aménagements
1.Contourner les difficultés en lecture/écriture- poursuivre les acquisitions scolaires- maintenir le goût d’apprendre, encourager- assurer l ’intégration
2. Apporter une aide spécifique - améliorer les performances en lecture/écriture- permettre l ’accès à l ’écrit
Régulièrement, en petit ou grand groupeFixer des objectifs accessibles
2 axes:
Principes en classe
1. Contourner les difficultés en lecture/écriture- poursuivre les acquisitions scolaires- maintenir le goût d’apprendre, l’estime de soi
- oraliser
- limiter la copie (photocopies)
- littérature cd
- réduction des devoirs
- évaluation juste
- à l’oral
- temps supplémentaire ou réduction de la tâche
- aide à la lecture (logiciel) dictée à l’adulte
- production d’écrits dictée à l’adulte (ordinateur)
Adaptations en élémentaireAxe 1:
http://www.cognisciences.com
Merci de votre attention
L’identification des mots
Fluence de lecture
_ans un p_ys tr_versé du _ud au n_rd par le Ni_, sillo_né de _anaux, p_rsemé de ma_ais et rec_uvert par l'inon_ation _uatre m_is par _n, l'e_u es_ à la _ois o_stacle et mo_en de com_unication. « _aire t_averser le fl_uve à cel_i qui n'a pas de bat_au » cons_itue une oblig_tion _orale ; se d_placer en ba_que pa_aît si nat_rel que l'on croi_ que le _oleil se d_place de cette ma_ière dans le cie_.Des _ateaux, il y en a de t_utes so_tes. Pour les mar_is et les eau_ peu _rofondes, une n_celle faite de ti_es de pap_rus liée_ _uffit ; on la p_opulse et on la diri_ge à l'aid_ d'une _affe ; dans c_rtaines, on pe_t mêm_ _ransporter un v_au. Pour na_iguer sur le _il, on u_ilise des em_arcations de boi_. Les _argaisons l_urdes et vo_umineuses, par exe_ple un obél_sque, circu_ent dans de _arges c_alands que l'on ha_e ou que l'on rem_rque fau_e d'y pouv_ir place_ un _réement ou des r_meurs, l'es_ace éta_t enti_rement occup_ par la _harge. S_non, les ba_eaux son_ pro_ulsés à la voil_ ou à la _ame. Le c_urant fa_ilite la des_ente du _il. On le r_monte gr_ce au ven_ qui _ouffle g_néralement du no_d au _ud. Le _il, m_lgré sa cr_e, se nav_gue, somm_ _oute, a_sément, mais ré_erve quelques mau_aises surp_ises, tels les _ancs de s_ble qui ch_ngent d'emp_acement d'une anné_ sur l‘_utre.
Dans un pays traversé du sud au nord par le Nil, sillonné de canaux, parsemé de marais et recouvert par l'inondation quatre mois par an, l'eau est à la fois obstacle et moyen de communication. « Faire traverser le fleuve à celui qui n'a pas de bateau » constitue une obligation morale ; se déplacer en barque paraît si naturel que l'on croit que le soleil se déplace de cette manière dans le ciel.Des bateaux, il y en a de toutes sortes. Pour les marais et les eaux peu profondes, une nacelle faite de tiges de papyrus liées suffit ; on la propulse et on la dirige à l'aide d'une gaffe ; dans certaines, on peut même transporter un veau. Pour naviguer sur le Nil, on utilise des embarcations de bois. Les cargaisons lourdes et volumineuses, par exemple un obélisque, circulent dans de larges chalands que l'on haie ou que l'on remorque faute d'y pouvoir placer un gréement ou des rameurs, l'espace étant entière ment occupé par la charge. Sinon, les bateaux sont propulsés à la voile ou à la rame. Le courant facilite la descente du Nil. On le remonte grâce au vent qui souffle généralement du nord au sud. Le Nil, mal gré sa crue, se navigue, somme toute, aisément, mais réserve quelques mauvaises surprises, tels les bancs de sable qui changent d'emplacement d'une année sur l'autre.
L’homme qui rarait des arbres : Jean Giono
• C’était un beau jour de juin avec grand bruc, mais, sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le maule borrait avec une brutalité insupportable. Ses pardements dans les carcasses des druiles étaient ceux d’un fauve dérangé dans son partemal. Il me fallut lever le camp. A cinq heures de grouche, je n’avais toujours pas trouvé d’hun et rien ne pouvait me donner l’espoir d’en trouver
9 mots de vocabulaire sur 78 mots
L’homme qui plantait des arbres : Jean Giono
• C’était un beau jour de juin avec grand soleil, mais, sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d’un fauve dérangé dans son repas. Il me fallut lever le camp. A cinq heures de marche de là, je n’avais toujours pas trouvé d’eau et rien ne pouvait me donner l’espoir d’en trouver
Guillaume a très soif. Il ouvre une bouteille de jus de fruit, puis il remplit son verre avant de le boire.
Guillaume a très soif. Il ouvre une bouteille de jus de fruit, puis il boit après avoir rempli son verre.
Avant de boire, Guillaume remplit son verre après avoir ouvert une bouteille de jus de fruit.
A B C
Exercices “outils”: interpréter des connecteurs
BA C
B C
Guillaume a très soif. Il remplit vite son verre de jus de fruit, puis le boit avant d’ouvrir une autre bouteille.
Guillaume a très soif. Il ouvrira une nouvelle bouteille dès qu’il aura rempli son verre et bu son jus de fruit.
A
Exercices “outils”: interpréter des connecteurs
Laboratoire des Sciences de l’Education UPMF