l'école du djolof n°2

Download L'école du Djolof N°2

If you can't read please download the document

Upload: sow

Post on 16-Nov-2015

89 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

L'école du Djolof

TRANSCRIPT

  • LECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    COMPRENDRE ANTIGONE DE JEAN ANOUILH

    SERIGNE MBAYE THIAM explique la feuille de route

    109 MILLIARDS DE FCFA POUR LA PREMIERE PHASE DOPRATIONNALISATION

    DU PAQUET

    EDiTORIAL

    ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET ORGANISATIONS SOCIO-

    PROFESSIONNELLES

    LA LANGUE DE MOLIERE EN PANNE

    MODELE DU DJOLOFFMOUSSA NDIAYE

    PROVISEUR DU LYCEE 1 DAHRA

    LES ENFANTS DE LA RUE

    UN DEFI A RELEVER

    La problmatique de lcole est au cur de toutes les p r occupat i on s. Au cur mme du destin de

    notre chre nation, car on ne le

    tuep en tnemeppolevd ed emroftre envisage sans une ducation de quali t. Le savoir est donc la cl du dveloppement indiv iduel et de lmergence conomique des Etats. Cest pourquoi, le Sngal, ds son

    citoyens, de leur transmettre les valeurs fondamentales de la nation avant de souvrir au monde. Le devoir de lcole est de conduire, chaque jeune sngalais o qui l puisse se

    La rali t est autre! 31,03% au BAC, 48,% au BFEM, 31,03% au CFEE, voi l les catastrophiques taux de russite des examens de 2014, dans le dpartement de Lingure. Ce qui, par aill eurs, na ri en envier aux statistiques nationales. Lire, crire et compter sont des minima que lcole sngalaise peine toujours assurer tous ses enfants. Nous sommes tous interpells, dautant plus que la pertinence dun programme ducatif ne se mesure pas

    rptes voire cycliques, lcole sngalaise exprime un

    de colloques, dassises, de forum, de sminaireso nt t

    Pourquoi des acteurs qui prtendent avoir les mmes objectifs narriv ent pas trouver un consensus fort autour

    Pourtant, ce serait pur nihi lisme de contester les

    Nationale a augment de 3.927.543.020 FCFA, en passant de 366.815.018.040 FCFA en 2014 370.742.561.060

    lcole. I ls exercent, admirablement, et dans des conditi ons

    essentiel qui puisse exister dans ce monde. Nanmoins, cela ne leur donne pas - gouvernement comme syndicats - le droit de prendre en otage lcole sngalaise et

    .Lcole doit tre restitue la communaut car lducation

    donner lcole un nouvel lan. Aimer ce pays, se soucier de lavenir de ses enfants, cest dabord incarner le changement que nous souhaitons et exigeons .I l est tant que chaque sngalais comprenne que lducation est un patrimo ine national. Et quelle reste le chemin le plus sr et le plus court vers le dveloppement tant attendu.

    SAHIR NDOYELE COORDINATEUR

    Nouvel lan

  • 2LECOLE DU DJOLOFLECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    2

    UN MONDE HETEROGENE

    Monde injuste, monde ingal, monde htrogneHlas ! Certains vivent dans le luxe insolent

    Alors que dautres vivent dans un entourage violent. Certains se rivalisent de mat-riels, de biens et de capitauxAlors que dautres sont rests impuissants dans des lits dhpi-taux.

    Monde injuste, monde ingal, Monde htrogneCertains passent leurs temps faire dinutiles voyagesAlors que de pauvres cultiva-teurs ne gagnent leurs vies qu lhivernageCertains passent leurs vies d-penser de largent par ci et par lAlors que dautres pour manger, courent et l.

    Monde injuste, monde ingal, monde htrogneCertains ne pensent qu faire fortunes Alors que dautres vivent dans des situations importunes Oh! Monde cruel pour certains et favorable pour dautres.Les riches font leurs affaires entre eux et senrichissent,Les pauvres par contre sisolent

    et sappauvrissentVous qui vous dites riches, sa-chez que cette fortune nest quun passage de vos mainsAlors donnez-en aux pauvres pour que Dieu vous rcompense demain.HAFSATOU MBACKE, TS2 Lyce de Sagatta Gueth

    ISLAM ET TERRORISMEIslam religion de la paix,Islam religion de la fraternit,Aujourdhui train, meurtri et indexPar un monde peupl de liber-tins et dintgristes.Les Etats-Unis pleurent encore ses tours jumellesLEurope pleure ses journalistes dcapits par les djihadistesEt le terrorisme menace nos li-berts culturelles.Bokko Haram kidnappe nos surs et impose sa charia,Tristesse et dsolation sins-tallent au Nigeria.Un monde dnud de son charmeUne plante entire en larme Acceptons la pluralit des croyances,Pour une existence sans vio-lence. SERIGNE MOR SY TLB Lyce Dahra

    UN MONDE MEILLEUR

    Sous nos yeux, chaque jour, la misre est fcondeCar toujours accabl des maux de lexistence,Lon sabreuve des fruits de concupiscenceAinsi aux flots du mal, la rive en pleurs abondeAlors, pour expier ses hommes lentourVoltigeant sur des eaux de sa-gesse ternelle,De lamour du pouvoir au pou-voir de lamourPuis, sachant qu jamais tous les hommes sont frres,Faisons que notre envie, pour ce but, croit sans cesse.Et taisons parmi nous ces inhu-maines guerresAilleurs gaie violence! Ailleurs folle avanie! vie ! Toute de joie, de paix et dharmonie. AMADOU SECK TL2 Lyce Dahra

    CONFIANCE PERDUEUn acte deux Pour se dire adieu.Pour avoir perdu sa crdibilit,Elle a aussi perdu sa dignit.Elle est devenue une valeur vul-nrableElle, qui se croyais indispen-sable.

    Les secrets se sont rependusEt le mensonge a gagn les cou-loirs Parfumant notre existence de dsespoirComme un innocent enfant perdu.Nous avions opt pour la seule vritQui tes yeux, a paru dcalDans votre raction de ventre affam Oubliant que lhistoire ne venait juste dtre entame.WOULY THIANE 2nd S.A Ly-ce 1 Dahra

    Vie scolaire

    Un groupe dtudiants du Cercle Solvay de luniversit School of Economics and Management de la Belgique a sjourn au village de Mlakh pour soutenir le collge dans la construction dune salle de classe. Cette visite sest d-roule du 26 juin au 5 juillet 2014. Du-rant une semaine, 19 tudiants, femmes et hommes ont vcu avec les populations en partageant leur intimit. Une visite humanitaire qui sest faite en collabora-tion avec lONG Afrique Dveloppement, dirige par Monsieur Diallo. Une salle trs attendue par la communaut ducative, du fait de linfriorit des classes physiques sur celles pdagogiques. Au-del de leur soutien financier, ils ont particip physiquement la construction de la salle. Ainsi, chaque ma-tin, ils ont t au chantier pour assister les maons, malgr la chaleur torride du mois de juin. Les visiteurs ont aussi profit de cette occasion pour former les groupements de femmes en conomie locale.Par ailleurs, les tudiants ont apport un soutien consquent, compos de matriels sportifs lAssociation Sportive et Culturelle Gouy-Gui de Mlakh.Le CEM de Mlakh na pas t en reste.En collaboration avec les populations, ils ont labor un programme culturel allchant pour les festivits du sjour des belges. Du Mbapatt au Tandeubeer, en passant par le Cossan, rien na t laiss en rade pour

    faire dcouvrir la culture sngalaise dans sa diversit et sa beaut. Les lves ont pro-fit de cette occasion indite pour prsenter une pice thtrale mmorable sur le thme du mariage prcoce qui constitue un flau pour lensemble des tablissements scolaires secondaires du dpartement de Lingure.Le sjour sest termin dans la matine du 4 juillet la rsidence Srigne Fallou o les visiteurs avaient lu domicile. Les adieux furent trs difficiles. Des larmes ont t verses de part et dautres en prsence du chef de village et de tous les notables de la localit.Le chef de village Baba Sokhna Thiane, au nom de toute la population de Mlakh, les a remercis et a exhort les fils du pays sinspirer de cet exemple de solidarit et dengagement pour le dveloppement de notre nation.

    Gagne THIANE, Modou TALLA, Maodo SALL 3e A

    (DFEC)THE FIRST COMPETITION OF ENGLISH CLUBS IN DJOLOFF

    ON MAY 9th 2015

    Get ready English loversContact:776154095/707115351

    mail: [email protected]://knowle2getemple.wordpress.com

    CEM MELAKHLe Cercle Solvay au secours du CEM de Mlakh

    JARDIN DU PETIT POETE

    Depuis sa cration en 2010, le Collge dEnseigne-ment Moyen de Dodji est confront au problme de la dperdition scolaire. En effet, situ au carrefour de plusieurs villages, Dodji, chef-lieu de larrondissement est r-cemment rig en commune avec lActe 3 de la dcentralisation. De par cette position, le CEM de Dodji accueille plusieurs lves des villages environ-nants.Il nous est permis daffirmer sans risque de se tromper que notre localit dtient le record du taux dabandon des filles du dpartement de Lingure. Chaque anne, nous sommes tristes de voir que beaucoup de nos camarades ne reviennent pas lcole. Cette situation sexplique par plusieurs facteurs. Les mariages prcoces et forcs constituent les premires causes de la dperdition scolaire dans la localit. Nous sommes au cur du Djoloff, dans un espace o le poids de la tradition est important. Ainsi, il est frquent de voir une fille qui est donne en mariage avant lge de douze ans. Prs de 20 des collgiennes sont maries. Elles sont la fois femme

    au foyer, mnagre, mre et lve. Les exigences lies leur situation matri-moniale rendent trs difficiles la rus-site scolaire. Cest pourquoi la majorit des filles du Cem ont un niveau trs baset peinent boucler le cycle moyen.Par ailleurs, la dperdition scolaire dans la commune rurale de Dodji est due lloignement du collge par rapport aux autres villages. Certains lves font cinq sept kilomtres pour se rendent lcole. Nous restons convaincus que ces conditions dapprentissage difficiles ne sont pas extrieures aux contre-per-formances des filles de la localit. Dans ce troisime millnaire, il est inadmis-sible de voir une socit qui relgue sa population fminine au second plan. Les jeunes filles ne mritent pas ce des-tin car elles ont un rle jouer dans le dveloppement de ce pays. Donc les parents, les autorits acadmiques et centrales doivent simpliquer davantage pour changer dfinitivement la situa-tion.

    Penda Molo BA, Fatoumata Al Oussey-nou BA, Aliou BA, Lamine MANGANE,

    Abdallah Wally NIANE 4e/Seynabou Mamado BA

    Sous la menace de la dperdition scolaire

    CEM DE DODJI,

    LECOLE DU DJOLOF EQUIPE REDACTIONNELLE

    SAHIR NDOYE COORDONNATEUR DU PROJET

    AHMADOU BAMBA TOURE COORDONNATEUR ADJOINT

    BADE SECK COORDONNATEUR DE LA REDACTION

    BIRAME SOW SECRETAIRE DE LA REDACTION

    MAMADOU LAMINE NDIAYE PHOTOS

    MONSIEUR BAO POINT FOCAL LINGUERE

    MM. GASSAMA, MASSAMBA THIANE DRTS, COLY CONSEILLERS

    CONTACTS : 775208022 / 705753274 email : [email protected]

  • 3 LECOLE DU DJOLOFLECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    3

    LEntretien

    Le PAQUET est structur autour

    lamlioration de la qualit des enseignements et des apprentissages, un accs plus quitable lEducation

    la Promotion dune gouvernance inclusive et transparente.Il est clairement fond sur la volont du chef de lEtat, le Prsident Macky SALL, dassurer, chaque Sngalaise et chaque Sngalais, o quils soient et quels que soient leur origine et leurs moyens, une ducation et

    leur permettre dassumer pleinement leur devenir et dapporter leur contribution au dveloppement

    Cette vision place ainsi lapprenant au cur de laction ducative.Lexigence dquit et dgalit des chances qui imprgne cette vision

    accorde la prise en compte des exclus ainsi que des populations les plus pauvres et les plus marginalises.

    Quest-ce qui a motiv le choix de

    faire sont importants et que - jen suis persuad - toute la communaut est dispose sengager pleinement

    rgions prioritaires du PAQEEB, ct de Matam, Louga, Diourbel et

    de scolarisation et de ses indicateurs de performance qui montrent le chemin parcourir.Il nest donc pas surprenant ou fortuit

    de lensemble des composantes et opportunits du PAQEEB mais aussi des autres projets pour lamlioration de qualit, de lquit et de la gouvernance du systme ducatif. Quel est le lien entre le PAQEEB et

    Le PAQEEB peut tre considr comme un condens du PAQUET, la fois dans ses orientations, ses contenus et ses stratgies de mise en uvre.Il est un des instruments de la premire phase doprationnalisation du Programme dAmlioration de la Qualit, de lEquit et de la Transparence du secteur de lEducation et de la Formation (PAQUET-EF) que le Gouvernement a conu pour la priode 2013/2025.Dun cot global de 109 milliards de FCFA (218 millions de dollars US),

    du Sngal, la Banque mondiale, la Coopration canadienne et le Partenariat mondial pour lEducation.Destins aux trois axes stratgiques du PAQUET, les 109 milliards

    milliards pour la Gouvernance, avec une option forte pour le renforcement de la gestion dconcentre et dcentralise, et une responsabilisation totale des acteurs la base travers les contrats de performance signs entre lInspection de lEducation et les coles, entre lInspection de lEducation et de la Formation (IEF) et les daara, entre lInspection dAcadmie (IA) et le Ministre de lEducation nationale.

    Pouvez-vous citer quelques actions phares envisages ou en cours de ralisation dans le cadre du

    En ce qui concerne lamlioration de la qualit des enseignements

    labors par les coles sont signs dont 457 pour la rgion de

    du Gouvernement de porter de

    budget par lve, lEtat va transfrer aux coles primaires plus de 5,6

    le Prsident de la Rpublique, Son Excellence Macky SALL, a sign le dcret n2014-904 du 23 juillet 2014 autorisant les comits de gestion des coles grer directement les fonds, auxquels il faut ajouter 11 milliards supplmentaires positionns par la Banque mondiale dans le cadre du PAQEEB. La premire tranche de

    les comptes des IA, en attendant

    modalits de gestion des ressources internes par les CGE.

    5,7 milliards FCFA projets dtablissement et les contrats perform ance

    Dans la mme dynamique, les collges denseignement moyen ont dmarr la prparation des projets dtablissement centrs sur lamlioration de lenseignement des sciences, des mathmatiques et des technologies. Mises en synergie

    franaise de Dveloppement dans les rgions de Dakar dune part, et celles de Sdhiou et de Ziguinchor dautre part, la quasi-totalit des

    prochaines annes de subventions sur la base de contrats performance

    signer avec les IEF. En outre, travers les contrats de performance IA/MEN, 20 nouveaux

    seront construits par le PAQEEB pour un cot total de 1,92 milliard FCFA, dont 50% assur par lEtat. En dehors des rgions de Matam, de Louga, de Kolda et de Sdhiou, les processus de passation des marchs sont arrivs terme.Les IEF ont dj mis au point 58 contrats de performance (CDP), adosss des plans dactions Qualit, centrs sur la formation des enseignants, lencadrement et le contrle des coles, le pilotage pdagogique et la gouvernance. Globalement, un montant total de 5,25 milliards FCFA sera terme transfr aux IEF, et pour la tranche de 2014, les ressources sont dj dans les comptes des IA.

    4,8 milliards de FCFA pour les CRFPE

    entrepris par lEtat pour doter chaque rgion dune structure fonctionnelle de formation des enseignants, aprs avoir rhabilit en 2013 les CRFPE de Kolda et de Tambacounda, le Gouvernement a entam, en 2014, la construction de 07 nouveaux centres Diourbel,

    Fatick et Ziguinchor, pour un montant total de 4,8 milliards de

    CRFPE, quatre seront construits travers le PAQEEB Louga,

    dans le cadre des contrats de performance IA/MEN. Sauf pour cette dernire rgion, le processus de passation des marchs est trs

    o le contrat avec lentreprise est dj sign. Le projet de CRFPE de Fatick a par ailleurs dmarr, suite la signature rcente de la

    Ministre en charge de lEconomie et des Finances. Tous les travaux seront rceptionns au plus tard en 2016, dont lessentiel en 2015.

    .Des manuels plus proches

    Dans le cadre du PAQEEB, nous avons envisag une nouvelle

    politique de manuels scolaires qui promeut le choix multiple pour ouvrir aux acteurs locaux plus de possibilits dutiliser des manuels

    leur localit. Ainsi, aprs les six cent soixante-quinze mille manuels injects dans les coles en fvrier 2014 grce lappui de lUSAID,

    matre sont dj achemins au niveau des IEF avec le soutien de la Coopration canadienne. A ce propos, je voudrais nouveau inviter lensemble des acteurs (inspecteurs, directeurs dcole, enseignants, maires, et surtout les parents) veiller ce que ces

    les sacs des lves et non stocks dans des magasins.

    Construction de nouvelles coles lmentaires et des daara pour lamlioration de lquit rsorption des disparits

    Le processus de construction de 200 coles primaires compltes (dont

    en cours dans le cadre des contrats de performance des IA, pour un cot total de 7,063 milliards FCFA, avec des niveaux davancement

    coles sont actuellement en cours de construction et les procdures des marchs sont avances pour les 62 autres.Le programme de modernisation des Daraa prend forme, avec 100 daara dj slectionns pour une premire phase pilote. Le cadre juridique et rglementaire est

    de performance ont t partags et traduits en arabe et la signature

    av ecnamrofrep ed startnoc seddmarrer incessamment. cela sajoutent les 64 daara modernes construire avec lappui de la BID, dans le cadre du Projet dAppui la Modernisation des Daara (PAMOD), et un montant total de 3,75 milliards FCFA positionn dans le PAQEEB pour amliorer les conditions de vie et dapprentissage des enfants frquentant ces daara.Les abris provisoires encore existants dans le systme ducatif dgradent les conditions de travail des enseignants et des lves, impactent ngativement sur le quantum horaire et rduisent laccs une Education de qualit et quitable pour tous. Lobjectif du Gouvernement est donc de les

    modalits. Dj, le remplacement des abris provisoires est en cours ou est prvu dans le cadre de nombreux

    et les partenaires techniques et

    Dans le cadre du PAQEEB, le Gouvernement mne une tude de faisabilit technique, conomique et juridique dun Partenariat Public-Priv, qui permettra au secteur priv de concevoir, de construire et dentretenir les infrastructures en fonction des exigences de qualit

    salles de classe situes dans 1861 coles primaires, 259 collges et 22 lyces dans les zones rurales, pour un cot global estim environ 65 milliards FCFA.

    Un nouvel organigramme des IA et IEF pour la promotion dune gouvernance inclusive et transparente

    restructuration et de modernisation des IA et IEF entrepris par lEtat depuis 2012, un nouvel organigramme a t mis en place au niveau des IA et des IEF et les responsables de ces structures sont dsormais nomms aprs appel candidature et slection par un comit institu par dcret. compter de 2014/2015, le projet mettra en uvre un plan de

    de dvelopper le leadership des responsables, damliorer la gestion des ressources humaines, la gestion

    politique de communication.

    Votre dernier mot Monsieur le

    Cest loccasion pour moi de rappeler ici, avec une tonalit toute particulire, notre option de

    communaut, dans la communaut, par la communaut et pour la

    La communaut nest pas seulement une entit humaine localise

    communaut de destin dans le sens o le renforcement de la participation et de la contribution lEcole sinscrivent dans un projet collectif, avec des objectifs partags et des outils adapts dintervention qui donnent chacun lopportunit dagir et surtout le pouvoir de faonner et de transformer son propre destin au service du Bien commun. La dcentralisation doit apporter lducation une dimension

    qui construit et prend elle-mme en main le destin de son Ecole.

    Propos recueillis

    CENT NEUF (109) MILLIARDS DE FCFA POUR LA PREMIERE PHASE DOPRATIONNALISATION DU PAQUET

    Srigne Mbaye Thiam explique la feuille de route signature des contrats de performance dans le cadre du Projet dAmlioration de la Qualit et de lEquit dans lEducation de Base (PAQEEB).Un projet qui constitue lun des instruments de la premire phase doprationnalisation du Programme dAmlioration de la Qualit, de lEquit et de

    la Transparence du secteur de lEducation et de la Formation (PAQUET-EF), que le Gouvernement a conu pour la priode 2013/2025.

    Interview

  • 2LECOLE DU DJOLOFLECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    4

    Parler un bon franais est devenue une qua-tion chez les apprenants sngalais. Il est rare, de nos jours, de trouver des lves qui sexpriment correctement en franais. En interrogeant lhis-toire, les premiers parler la langue de Molire dans notre pays le faisaient bien. Peut-tre que cest parce quils ont t for-

    langue aujourdhui. Pour beau-coup de nos parents, les anciens sont de loin suprieurs aux jeunes dans lexpression correcte en franais. Et, plus les annes scoulent plus le niveau devient inquitant. Dans les couloirs de

    lcole, en classe, la rcration les lves hypothquent le m-dium occidental et empruntent

    une langue quelconque, parfois mme un mlange infeste de woloof pulaar et franais. Ainsi, nos tablisse-ments nont rien envier la rue. Un charretier ou un apprenti car rapide sy retrouverait fa-cilement tant le jargon employ est semblable au leur.Ce phnomne empire et gagne du

    terrain. Je me prends parfois sursauter et avoir peur quand des tudiants, en grve trs souvent, sortent pour balbutier un lan-gage incohrent quils nomment

    trouver un autre nom. Ce nest pas du

    franais. Oui, notre systme

    ducatif est en panne. Jose le dire, la maladie de la langue f r a n a i s e

    touche aussi les journa-

    listes, les ensei-gnants, les autori-

    ts qui se font un malin plaisir de saccager le franais en lui at-tribuant les virus dorthographe, de grammaire, de conjugaison

    Cette interrogation doit tre la proccupation de tous les acteurs

    -pecteurs, les directeurs, les ensei-

    que la langue franaise puisse renatre. Nous avons un hritage prserver. Que dirait notre cher

    -port des autorits serait dtermi-

    si seulement ils sensibilisent les jeunes cultiver lexcellence et

    mettre leur disposition tous les moyens ncessaires. Egale-ment, les enseignants se doivent dobliger les jeunes sexprimer en franais dans tous les ta-blissements scolaires pour leur permettre de se corriger. Le rle des parents serait trs dcisif sils encouragent leurs enfants sexprimer en franais. La presse doit galement y participer en insrant des missions littraires dans les radios et les tlvisions. Peut-tre que si ces mesures sont appliques la langue franaise retrouvera son charme. A nos livres et apprenons parler fran-ais. Ramata

    Ka 1L2B Lyce de Dahra

    Pla jeunesse se conoit comme la partie de lhomme comprise entre lenfance et lge adulte. Peut donc tre considr comme jeune lenfant entre 0 et 15ans. Ainsi, les enfants de la rue font partie int-grante de la jeunesse. Aujourdhui, le phno-mne des enfants de la rue se dveloppe de plus en plus et devient une

    selon certaines tudes, il y a plus de 200 millions denfants dans les rues, dsuvrs et laisss leur triste sort. Mais quoi est d ce phno-

    devenus insensibles

    Dans les rues de New Delhi, au Sud Soudan, dans les faubourgs de Sowetopartout sur la plante terre, le constat est le mme. Qui fau-

    parents, lEtat ou peut-tre la pauvret et la

    nombreuses et varies mais il est important de souligner que la

    principale cause est la pauvret. En fait, ces enfants vivent le plus souvent dans les pays pauvres. Leur situation est due aux catastrophes sociales, politiques, co-nomiquesQue dire alors de la responsabi-lit de certains mara-

    -

    ces enfants fuient leur responsabilit. Lenfant na pas demand natre

    sans savoir pourquoi. Certains dentre-deux sont victimes du travail forc, dautres appar-tiennent des familles pauvres, dautres encore ont t abandonns. Pour sauver leurs vies, ces enfants sont laisss leur sort, dorment dans les rues et mangent nimporte quoi. Quelques-uns versent dans la dlinquance et la prostitution. Trs souvent, dans les rues de Dakar on dcouvre des corps sans vies, tor-turs, viols avant dtre assassins. Triste des-

    responsabilits sont

    situes. Au premier, les Etats doivent revoir leur politique en matire des droits de lenfant. Il faut les protger contre

    les maintenir lcole. Les parents doivent prendre conscience de lavenir des jeunes et revoir leur ducation

    sensibiliser les adultes qui sadonnent lex-ploitation des enfants, sanctionner sil le faut, condamner les pdo-philes et les assassins. Alors peut-tre le futur sera radieux pour une jeunesse lcole et loin des rues.Toi la fragilit dun poussin,

    Tu ne mrites pas ce destin.

    Parents de mon beau pays trouve moi une

    solutionEtat de ma nation,

    cherche-moi une for-mation

    Pour que je puisse par-ticiper

    A lmergence de ma cit.

    Ndye Dieng TLB Lycee de Dahra

    ORGANISATIONS SOCIO-PROFESSIONNELLES ET ETABLISSEMENTS SCOLAIRES

    LES ENFANTS DE LA RUE

    La langue de Molire en Panne

    Dambulant seul dans les bois, sans direction ni motivation je laissais derrire moi le crpi-tement des feuilles mortes et bois secs crass sous mes pieds. Soudain japerus, lautre rive dun lac presque tari, une femme portant une camisole noire, as-sise sur le rebord du monde. Je mapprochai delle, sentant ma

    -nalement et me servit un sourire faisant croire la prsence des-poir dans son cur.

    avec un regard hagard qui t-moigne dune profonde exasp-ration lgard du futur. Pour-quoi tant de contradiction sur ce visage, je me le demandai

    entendu ma voix intrieure, me

    Pourquoi suis-je sur cette marge?Je mappelle AFRIQUE, mre de la premire vie humaine sur terre.Je mappelle AFRIQUE, mre de la premire civilisation sur terre.Comme toute mre, jai enfant dans la douleur. Au dbut, mes

    -leur en mhonorant partout o ils taient de passage. Aujourdhui, cest regrettable que je sois ballotte entre guerre ci-vile, rbellion, terrorisme, palu-disme, famine, Sida, Ebola ...Quai-je fait pour mriter a, je me le demande chaque le-

    ou victime de mauvais sort, quand le changement ?

    petite sur Europe (les hommes dits blancs) sur mes ctes occi-dentales. Ils se sont prosterns,

    Cest cet homme blanc, qui, trois sicles durant, les utilisera comme du btail pour sa propre richesse travers la traite atlan-tique.Novembre 1884 restera jamais graver dans ma mmoire. Les

    squelles des mutilations du chancelier allemand Otto Von Bismarck et ses acolytes attisent

    deux Congo et je ne serai pas surpris de voir demain deux Mali. Ce morcellement bloque en partie lintgration rgionale toujours rve, et pralable tout dveloppement conomique. Par ailleurs, la plupart des

    -rieur mais excuts de lint-

    qui donne raison au reggae

    entre eux, je pense au coq devant un miroir. Il le donne des coups de bec jusqu ce quil se casse. Soulag, il na fait que se battre avec lombre de lui-mme. Chez moi les plus riches vendent des armes. Pourtant il y a des raisons certaines pour faire la

    propres frres. Vos ennemies sont la famine, le Sida, lEbola le terrorismeAujourdhui, dans ce troisime millnaire aucun peuple ne peut refuser de se rendre au rendez-vous du don-ner et du recevoir, mais quand jy vais cest comme si je porte sur mon visage des plaies bantes, des balafres que je ne peux ca-cher.Savez-vous quen 2015, chez moi une femme perd la vie

    et 5 par jour au Sngal. Est-ce

    enfants meurent de faim chaque

    subsaharienne et qu lautre bout du globe, le disfonctionne-ment le plus frquent chez

    Le cur dune mre peut tout supporter sauf

    sans assistance. Par-fois je pense au suicide. Quand des gens viennent chez moi pour donner des leons de dmocratie mes marion-

    nettes de Prsidents, je veux leur rappeler quau lendemain de la bataille de Kirina en 1235, lun

    crivait avec ses mains expertes lune des premires Constitutions du monde moderne. La charte Kouroukanfouga ou la charte

    la dmocratie ne nous est pas trangre. Ils soutiennent aussi

    entrs dans lhistoire et pour-tant le savant sngalais Cheikh Anta Diop a dtrn 5 sicles de leur histoire mensongre en d-

    lEgypte ancienne tait noire. Ne suis-je pas assez entre dans

    et je lui posai la question sui-

    suivit ma question, avant quelle me dise avec dtachement peut tre oui lorsque je regarde le r-troviseur et cette actualit domi-ne par Ebola et Boko Haram, le dsespoir semble tre la chose la mieux partage. Malgr ce pan hideux de ma personne, quand je regarde ma jeunesse panafri-caniste je suis soulage de voir quelle perptuera certainement laction de Mandela ou de San-

    Demain je serai au tribunal de ed tnemeguj el ruop eriotsihl

    -

    surs cadettes pour me dshono-rer. Jaurai besoin de toi comme avocat. Je te donne rendez-vous sous les projecteurs de la tlvi-sion de lhistoire.Club des panafricanistes de

    DahraSous lencadrement de

    M.SENE profes-seur de math-

    matiques

    CLUB PANAFRICAIN DE DAHRAA la rencontre de Maman Africa

  • 3 LECOLE DU DJOLOF5

    Ljeunesse. Tant de personnalits qui ont parti-Moussa

    Ndiaye, proviseur du lyce 1 de Dahra et Maire de

    et pour chaque socit des hommes qui sortent de lordinaire pour triturer la pense de leurs conci-toyens de par leur personnalit et les qualits hu-maines exceptionnelles quil dgage, Moussa Ndiaye

    Lhomme, ne cesse dtonner de par son charisme, sa sociabilit, son courage et surtout son dvouement au travail. Soldat infatigable de la socit, il est tout le temps au travail, associant sa fonction de provi-seur du lyce Dahra 1 et les exigences politiques lies

    -

    et sa persvrance dans tous les domaines. Mais ces qualits herculennes voire titanesques ne sont pas un hasard pour qui connait bien lhomme. Moussa Ndiaye est n Ngapp, village historique,

    primaires et rejoint le CEM de Dahra o il obtint son BFEM en juillet 1991. Commence alors pour le jeune ambitieux, lexil. Dabord Louga, au lyce Ma-lick Sall o il obtient son baccalaurat. Ensuite, les dures ralits de luniversit Gaston Berger de Saint-Louis o il dcroche sa licence avec mention, option Littrature et Civilisation Africaine (1997). En 1999, il soutient son mmoire de maitrise. Cest ainsi que lEcole Normale Suprieure lui ouvre ses portes. Il dcroche le CAES en devenant major de sa promo-tion aprs deux ans de durs labeurs. Fimela fut son premier poste en tant que professeurs danglais en 2001.Le retour au bercail se fera en 2004 et il exera successivement les fonctions de professeur, de cen-seur et de proviseur. Il est actuellement proviseur du lyce 1 de Dahra.Pourtant ces performances scolaires lcole occi-dentale nont pas russi roder lafricanit et la pit de lhomme. Il a su alli avec beaucoup de dlicatesse des connaissances littraires et une parfaite maitrise du Saint Coran et des Hadis. Ce portrait serait cer-tainement partiel si nous devions omettre les talents artistiques de ce grand Homme.Piqu par le virus de la politique, Moussa Ndiaye

    fonction de Premier Vice-Prsident du Conseil Ru-

    locales, il a t lu Premier Maire de la commune de

    Son engagement pour lducation est sans commune mesure. Et les ralisations notes au lyce de Dahra

    -net www.lyceedahra .net lorsquil tait le censeur. En dehors de ces activits politiques et ducatrices, lhomme est un mcne qui porte assistance aux

    de leurs projets.

    socio-conomiques pour montrer la jeunesse de ce pays quil est possible de russir travers les tudes.

    -testablement un modle.

    La rdaction

    MOUSSA NDIAYEUn engagement

    citoyen jamais galpour sa communaut

    Quel a t lapport de

    Apport de lEcole dans ma vie,

    despace ici pour dire tout le rle que lEcole a jou joue- dans ma vie. Pour lessentiel,

    tout au moins ma vie so-ciale. LEcole a form dabord lhomme que je suis, ensuite le citoyen que je demeure et

    devenu. Cest dire quelle a form un acteur conomique puis quelle ma donn tous les moyens pour une insertion professionnelle. Mais en le disant, je ne suis pas entrain docculter la vraie mission de

    -mission de valeurs rpubli-caines. Le systme ducatif sngalais, au regard de la Loi dOrientation de lEdu-cation Nationale, prcise le

    former. Dans ses dispositions g-nrales, la Loi indique clairement

    but de former des hommes et des -

    valeurs dans lesquelles la nation se

    --

    ts. Maintenant que mon Ecole fait tout cela pour moi, vous ne manque-rez certainement pas de me poser

    -

    Comment apprciez-vous lducation dans le dparte-

    -

    parle de systme ducatif. Le dpar-tement de Lingure nest pas une entit isole. Toute la politique du-

    dteint entirement. Une approche systmique permet de rpondre un peu. Notre systme ducatif doit sanalyser suivant une version mani-

    des contreperformances. LEtat du Sngal continue de dployer des

    meilleur systme possible. Mais il subsiste des cueils, des problmes

    structurels et matriels tels que le manque dinfrastructures ou dautres problmes lis aux ressources hu-maines. Si vous prenez par exemple les abris provisoires il en existe dans notre dpartement- je pense que cest une question quil faut r-

    -

    les enseignants de mon dpartement -

    thoriques et de la baisse du niveau de nos lves. Je ne veux pas stigmatiser ma localit, je sais que le constat est

    -cults avec dautres localits. Mais je sais que face tous ces impairs, nous avons dans le dpartement de Lingure des hommes et des femmes trs responsables qui essaient de sur-

    des enseignants, des chefs dtablis-sement, des inspecteurs et une com-munaut dlves, de parents et de partenaires qui comprennent parfai-tement bien que lcole sngalaise est ntre. Chapeau bas devant tous

    -cation dans le dpartement, il nous est permis de rver pour un horizon

    Quel est le projet ducatif de

    -

    tique ducative. Mais nous sommes excutif local et savons que lduca-tion fait partie des neuf domaines de comptences transfres aux collec-tivits locales. Notre projet est logi-quement articul autour des attentes de lEtat. Il sagit principalement de la construction et de lquipement des coles, de lacquisition de ma-nuels et de fournitures scolaires, du soutien la formation profession-nelle, de lallocation des bourses, de la participation la gestion adminis-trative des coles, du recrutement et de la prise en charge de personnels dappoint, de la promotion des lan-gues nationales

    pour le lyce o vous tes

    Je ne me prsente ni en messie ni en faiseur de miracles. Je suis pro-

    -tentieux mme si je suis trs ambi-tieux. Jai trouv une cole avec ses ralits, une cole qui connait aussi les remous du systme. Ladministra-tion tant une continuit, je veillerai poursuivre le bon travail entam par mon prdcesseur, lamliorer

    de mon cole sont ceux de lcole sngalaise et jessaie de comprendre mon rle dadministrateur. Je map-puie sur une quipe soude, je veux parler de ces surveillants et profes-seurs mais aussi de tous les consul-tants et partenaires (APE, autorits hirarchiques) pour parfaire ma gestion. La rgle aujourdhui cest la gestion participative. Je sais quen dveloppant une capacit dcoute attentive et en collaborant, jarriverai un bon rsultat. Tout nest pas rose ici mais on ne se plaint pas trop.

    Un mot sur le journal scolaire

    Cest une rfrence. Votre journal

    compris que vous tes des intellec-tuels appels mettre votre savoir au service de la nation et de votre ter-

    coordonnateur Sahir NDOYE, cet intellectuel dans lacception pleine et rigoureuse du terme. Puisse DIEU faire prosprer votre entreprise et faire de votre journal le premier du

    Entretien ralis par Bad SECK

    ENTRETIEN

    Moussa NDIAYE cur ouvert Il n y a pas assez despace ici pour dire tout le rle que lEcole a jou joue - dans ma vie.

    Modle du DJOLOFF

  • 2LECOLE DU DJOLOFLECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    6

    DJOLOFF en mouvement

    Quant la grande priode daprs 1980, elle est celle des ajustements struc-turels mens diffrents rythmes: - 1986: Nouvelle Politique

    Agricole(NPA) ; - 1990: Politiques dAjuste-

    ment Structurel(PAS) ; - 1995 : Politique dAjuste-

    ment du Secteur Agricole (PASA);

    - 1999: Stratgie Nationale de Formation Agricole et Rural (SNFAR);

    - 2004 : Vote de la Loi dOrientation Agro-Syl-vo-Pastoral (LOASP).

    Cette dernire (LOASP) remplace len-semble des anciennes politiques agricoles sec-torielles au Sngal en ouvrant de nouvelles perspectives. Elle repose sur les principes direc-teurs suivants : efficacit conomique, quit so-ciale, durabilit, librali-sation conomique, d-centralisation, solidarit et subsidiarit, compti-tion sous rgionale, mar-ch commun agricole au sein de lUEMOA et de la CEDEAO. Ces principes dcoulent des objectifs politiques, conomiques et sociaux du Gouverne-ment, contenus dans le Document de Stratgie de Rduction de la Pauvret (DSRP).

    Le Djoloff, partie int-grante de la zone sylvo-pasto-rale, ne peut chapper en au-cune faon aux consquences relatives lapplication de cette loi qui a fait lobjet dune large diffusion auprs des or-ganisations professionnelles agricoles, des organisations non gouvernementales, des lus locaux, des institutions publiques et parapubliques, du secteur priv, de la socit civile et des partenaires au dveloppement, dune part, et a galement suscit, dautre part, une large concertation au sein des organisations pro-fessionnelles agricoles.

    La zone sylvo-pasto-rale caractrise par un climat de type sahlien (pluviom-trie : 250-350mm) ; un sys-tme de production de type

    agro-sylvo-pastorale avec in-terrelation des activits (avec dominance de llevage) et une variabilit spatio-temporelle des ressources naturelles (do la mobilit des populations) constitue aujourdhui un ple conomique plein de poten-tialits. Elle mrite une atten-tion particulire de la part des autorits locales nouvellement lues (Conseil dpartemental et Conseils municipaux) de repenser la relance de son agriculture jusque-l pay-sanne.

    En effet, le retard et linsuffisance des pluies, le manque et la vtust du mat-riel agricole, la non disponi-bilit de semences de qualit, laccs difficile aux finance-ments, le niveau faible de for-mations techniques et profes-sionnelles des agriculteurs, la gestion insuffisante des terres cultivables, entre autres, sont autant de problmes qui jusque-l continuent das-saillir le Djoloff en particulier et le monde rural en gnral.

    Mais le socle du dve-loppement du secteur agri-cole reposera sur une poli-tique foncire couronne de principes dont la protection des droits dexploitation des acteurs ruraux et des droits fonciers des nouvelles com-munes, la cessibilit encadre de la terre pour permettre une mobilit foncire favorisant la cration dexploitations plus viables, la transmissibilit successorale des terres pour encourager linvestissement durable dans lexploitation fa-miliale, lutilisation de la terre comme garantie pour lobten-tion du crdit.

    Le foncier agro-sylvo-pastoral regroupe quasiment

    la totalit des terres rurales usage productif (agricole, pas-torale et sylvicole). Apparem-ment, le terroir du Djoloff ne souffre gure de manque de terre mais force est de pou-voir faire le distinguo entre terre agricole, celles pastorale et sylvicole. Toutefois, sans politique foncire adquate, le dveloppement de lagricul-ture devient difficile pour les petits producteurs dont laccs aux financements semble tre de plus en plus impossible du fait de la dpendance du fac-teur foncier qui jusque-l nest pas encore maitris.

    Les diffrentes r-ponses apporter pour la relance de lagriculture dans le Djoloff reposeront sans doute sur laccs impratif la terre en toute lgalit. Quand bien mme, beaucoup defforts ont t faits par les anciennes collectivits locales (Communauts Rurales) dans la gestion du foncier qui repr-sente un domaine de comp-tence transfre. Malgr tout, des dlibrations dorment encore dans les tiroirs cause de lopposition de certaines populations ou propritaires coutumiers. Malheureuse-ment ceci contribue discr-diter la collectivit locale en tant quorgane reprsentatif des intrts des habitants qui gre les terres du domaine na-tional sises dans le primtre du terroir sous le contrle du reprsentant de ltat.

    Nous esprons que les nouvelles collectivits lo-cales sous lre de lacte III de la dcentralisation auront les moyens et le soutien de tous les acteurs pour un redresse-ment de notre agriculture car le contexte est particulire-ment marqu par des conflits fonciers entre les populations agissant souvent de manire spontane dune part, les lus et ladministration dautre part. Il faut ds lors de la vo-lont et de lambition pour repenser notre politique agri-cole et crer des ples locaux de dveloppement territorial en sappuyant sur lintercom-munalit afin dattnuer les dsquilibres et davoir de vraies politiques territoriales.

    Baba Coumba NDIAYEIngnieur des Travaux Agricoles

    Chef du CADL de Sagatta Djoloff Contacts: 77515 40 61/70 337 67 40

    [email protected]

    CONTRIBUTIONLA PROBLEMATIQUE DE LAGRICULTURE DANS LE DJOLOFF

    La politique agricole sngalaise de lindpendance aux annes 80 a t essentiellement caractrise par une forte implication de ltat et le besoin de

    relever le niveau de vie du paysannat en encadrant les exploitations familiales rurales. Cette vision est illustre par la mise en place de structures tatiques charges dencadrer et daccompagner le monde rural. A titre dexemple, on peut citer la SODEVA dans le Sine Saloum, la SOMIVAC en Casamance, la

    SODEFITEX dans le Sngal oriental et la SAED dans la valle du fleuve Sngal.

    Linspection de lduca-tion et de la formation de Lingure (IEF), comme laccoutume a organis le samedi 10 janvier 2015, une crmonie de vin dhonneur pour Amadou Moctar Ndiaye, actuel directeur national des examens et concours, Ndye Khady Ndiaye et Ndye Birame Sall, admises faire valoir leur droit la retraite.Le centre All Badara Sy tait trop exigu pour contenir tout ce beau monde qui a fait le dplacement pour apporter son tmoignage.Ils taient nombreux : amis, pa-rents, sympathisants, collgues, au-torits administratives, lus locaux chefs coutumiers, prendre part la fte.Les tmoignages ont t unanimes.

    Tous les orateurs qui se sont suc-cd au micro ont tmoign de la sympathie, de la loyaut et du res-pect au directeur des examens et concours et aux deux retraites.Ainsi, linspecteur dacadmie de Louga, Omar Ndiaye, a lou le com-portement exemplaire dAmadou Moctar Ndiaye qui selon lui doit tre une rfrence pour la jeune gnration travers sa vision, sa mthode et ses qualits humaines.Le patron de lducation rgionale a, par la mme occasion, ritr sa fiert de revenir servir aux cots des siens car dit-il mon retour au Djoloff est une immersion aux sources.

    Abondant dans le mme sens, lins-pecteur de lducation et de la for-mation le docteur Madieng Fall a exprim toute sa gratitude leur gard. Dr Fall a ensuite dclar M. Ndiaye que son passage Lin-gure restera un sjour mmorable car il a marqu la commune de Lin-gure dans toutes ses composantes.Ainsi, ces qualits humaines lui ont permis de gravir les marches de lchelle sociale et professionnelle. Il passa dinstituteur adjoint ins-pecteur de lducation puis ing-nieur et directeur des examens et concours Prenant la parole, Amadou Moctar Ndiaye a exprim son contente-ment et a manifest sa reconnais-sance aux initiateurs de la crmo-nie.Dune voix basse, il se demanda

    que serait sa vie sil ntait pas pass par le Djolof? Il poursuivit en affir-mant que ce passage dans le Djoloff lui avait permis dentreprendre la vie avec beaucoup dambition, de srnit et dengagement.Au terme de son allocution, il a vi-vement remerci tous ceux qui ont fait le dplacement pour eux avant de se rjouir de la sympathie dont il a bnfici dans le dpartement.La crmonie sest termine par une sance de remise de cadeaux au directeur et aux deux retraites.

    Bad SECK

    IEF- LINGUERE,Fte Amadou Moctar Ndiaye, Ndye Khady Ndiaye et Ndye Birame Sall

    ORGANIGRAMME DES DEMI- JOURNEES PEDAGOGIQUES DE LA ZONE 4 DE LINGUERE

    ZONE ETABLI-SEMENTS DACCUEIL

    DISCIPLINES-CONCERNES

    FORMA-TEURS

    DATES D.P.J

    4

    Lyce 1 Dahra

    Ex CEM 1

    FR-MATH E.H.M.GAYE

    A.N.SARR

    LUNDI

    26-01-15D.P.J .1

    CEM Dahra Commune

    SVT-SP-HG ARONA SALL

    FALLOU SARR

    MACTAR SY

    SAMEDI

    17-01-15

    CEM Dahra Commune

    FR-MATH E.H.M.GAYE

    A.N.SARR

    JEUDI

    19-03-15D.P.J. 2Lyce 1

    Dahra

    Ex CEM1

    SVT-SP-HG ARONA SALL

    FALLOU SARR

    MACTAR SY

    SAMEDI

    07-03-15

    CFAD FR-MATH E.H.M.GAYE

    A.N.SARR

    MER-CREDI

    22-04-15 D.P.J. 3CEM Dahra Commune

    SVT-SP-HG ARONA SALL

    FALLOU SARR

    MACTAR SY

    SAMEDI

    18-04-15

  • 3 LECOLE DU DJOLOF7

    Avis dexpert

    La lgende

    Lhistoire dAntigone reprise par Anouilh en 1946 dans le Paris moderne, le Paris de loccupation, vient de lantiquit. Elle sinspire dune pice du mme nom crite par Sophocle, en 439 avant Jsus Christ.

    ,

    prsenterait pour lui un danger

    n sur le mont Cithron. Lenfant sauv et lev par Polybe, roi de Corinthe, reut le nom ddipe

    adulte, dipe eut des doutes sur ses origines et apprit par loracle de Delphes quil tuerait son pre et pouserait sa mre. Il quitta donc Corinthe, rencontra Laos quil tua, dans un mouvement de

    lnigme du Sphinx, monstre man-geur dhommes qui terrorisait la

    quel est lanimal qui marche sur quatre pattes le matin, sur deux

    inattendue ddipe (lhomme, qui se trane quatre pattes, lorsquil est petit, qui marche sur deux, lorsquil est grand et qui, lorsquil est vieux, se dplace laide dun

    reut alors en rcompense la main de Jocaste, sa mre. Les annes passrent, et une enqute dirige par dipe lui-mme, au sujet du

    paroles de loracle. Il se dcouvre auteur du double crime involon-taire (parricide et inceste). Jocaste se suicide et dipe se crve les yeux avant de sexiler. Voici que les deux enfants issus du couple mau-dit, Etocle et Polynice, viennent de payer cruellement lhritage impos par le destin. Etocle ayant refus de cder le pouvoir Polynice, comme il tait convenu, poussa son frre lui livrer bataille o ils sentreturent.

    Rsum de la pice

    Aprs la mort dEtocle et de Poly-nice, Cron, frre de Jocaste, prend le pouvoir et dcide dorganiser

    des honneurs pour la d-pouille dEtocle, dfen-seur de la cit, et interdit de donner une spul-ture Polynice qui a os porter les armes contre sa patrie. Il fallait donc abandonner le corps de Polynice lair libre, la merci des chiens et des vautours. Devant cette dcision inhumaine, Antigone prend la dci-sion densevelir son frre, bravant ainsi linterdic-tion de son oncle. Elle juge que ses deux frres ont tous les deux droit une spulture. Malgr les rticences de sa sur Ismne que lautorit de Cron trouble, Anti-gone ne peut manquer ce devoir familial quelle juge sacr.

    Ds le dbut de la pice, lhrone nadmet aucun compromis, ni de la part de Cron qui a tout tent pour le sauver, ni de la part de sa

    Antigone est reste identique elle-mme, irrductible. Elle ne recule devant aucune menace, aucune prire. Son attitude provo-

    ordonne de lenfermer, malgr les Hmon, amant

    dAntigone. Dans sa demeure souterraine, Antigone se pend.

    Hmon, aprs avoir tent en vain de tuer son pre qui essayait de le relever, se plonge son pe dans le ventre et stend contre Antigone. Avertie, Eurydice, la reine mre, entre dans sa chambre et se coupe la gorge. Cron est maintenant seul dans son palais, ne sachant plus quel saint se vouer.

    Etude des personnages

    On peut les rpartir en deux cat-

    et les personnages secondaires.

    Les personnages principaux

    ANTIGONE

    en ensevelissant son frre et doit payer le prix de sa dsobissance. Elle est ge de vingt ans, maigre,

    capricieuse, scrupuleuse, senti-mentale car elle ne veut pas avouer Hmon quils ne se marieront pas. Cest une femme tmraire, orgueilleuse, toujours gale elle-mme. Dailleurs Cron lap-

    page 65), lorsque Cron essayait

    lev de la parent. Elle considre que cest un devoir familial sacr

    peux dire encore non tout ce que

    (page 178)

    dAntigone et dIsmne, pre dH-mon. robuste, cheveux blancs, rid. Prisonnier du pouvoir car devenu roi par hasard. Il incarne la raison dtat. Cest un dictateur, dvou la patrie, dfenseur de lordre, des lois, de lunit de la cit.

    suis le matre devant la loi, pas (Page 102). Cron est en-

    lui qui porte la responsabilit de toutes les victimes de la pice.

    dAntigone, il aime la danse, les jeux, le bonheur, la russite. Il est sensuel, et aime Antigone sans rserve. Son amour, envers elle, le pousse se rebeller contre la dci-sion de son pre quil juge injuste, le traiter de fou, vouloir le tuer

    pour se donner la mort

    ISMENEdAntigone, belle, blonde, aime la vie, obissante, plus lucide, plus raisonnable, plus pondre quAntigone. Elle reconnat sa faiblesse devant la puissance de Cron. Elle est pourtant sensible la parent car, elle connatra un sursaut dor-gueil lorsquon entrane sa sur dans sa demeure sou-

    mourir, il faudra me faire dit-elle

    Cron (page 97).

    Les personnages secon-daires

    LA NOURRICE : cest elle qui soccupe dAnti-gone et dIsmne depuis la mort de Jocaste. Elle est comprhensive, serviable, soucieuse de leur duca-tion. Elle est tantt vio-lente (elle traite Antigone de mauvaise menteuse,d hypocrite, lorsquelle est sortie laube pour enter-rer le corps de Polynice), tantt tendre (devant les caprices dAntigone, elle

    LE CHURpice est de commenter les actions

    pour Antigone, maintenant le tour de Cron approche117). Il est sympathique cepen-dant et compatit au sort dAnti-gone. Cest lui qui traite Cron de fou et imagine des prtextes pour sauver Antigone (page 101-102).

    ce sont les auxi-liaires innocents de la justice de Cron. Ils ne discutent que dar-gent, de rcompenses, davance-ments, de vin rouge, de jeux de

    dAntigone. Ils sont sots, vulgaires, obscnes.

    LE PAGEdans la pice. Cest lui qui conduit Cron.

    Le sens de la pice

    ait souvent paru ambigu, Jean

    rcrit la pice de Sophocle ma faon avec la rsonance de la tra-gdie que nous tions en train de des prils de lentre-deux guerres, puis au choc de la seconde guerre mondiale, de nombreux auteurs vont rpondre en exprimant leurs inquitudes sur le destin de lhu-manit. Cest ainsi que les grands dramaturges vont remonter aux sources de la mythologie pour exprimer leurs inquitudes sur les limites de la libert et le tra-gique de la condition humaine. Cest le cas de Jean Cocteau dans La machine infernale de Giraudoux, dans La guerre de Troie naura pas lieu (1935).

    loccupant. Elle reprsente lidal dabsolu, de libert, dune adoles-cente qui refuse les compromis du monde adulte. Antigone est une condamnation de la guerre, de loppression qui emprisonne lindividu. Comme les surralistes, Jean Anouilh dnonce dans Anti-gone tout ce qui peut entraver le bonheur de lhomme, notamment la guerre qui est le plus grand

    Antigone est une

    condamnation de la raison dtat qui nie le bonheur des particu-liers au nom de valeurs abstraites souvent comme le nationalisme, lunit de la cit, lintrt gnral. Antigone -tion de lhypocrisie, du fanatisme et du mensonge qui constituent souvent le soubassement du pou-voir.

    Le sens du tragique

    Le destin est une force qui pse sur lhomme et qui est le plus souvent le fait des dieux ou de la simple na-ture de lhomme. Dans la tragdie grecque, le destin se prsente tan-tt sous la forme dun dieu, tantt

    -trieuse. Elle est insparable de la tragdie. Dans Antigone -gure du destin apparat nettement. La lecture dAntigone nous permet

    -rone sinscrit dans les malheurs des Labdacides (descendance de Laos). Ils doivent tous payer le crime commis par Laos qui a vio-

    . Le lecteur a du mal pour comprendre pour quel motif, pour quel idal lhrone est morte. Chaque fois quelle semble renoncer, on assiste un rebondissement de la situa-tion que rien nexplique. Antigone

    (page 115), je suis l pour dire

    Cron aussi, aprs ses multiples

    pouvait sauver Antigone. Ce qui importait pour elle, cest de re-

    dentre, fait allusion au destin

    ressort est band, cela na plus qu

    Mais Antigone est galement vic-time de son caractre. Elle est irr-ductible, orgueilleuse, provocante, passionne. Elle refuse tout com-promis. Cest sa dmesure et sa tnacit qui lont conduite directe-ment la mort. Antigone est ob-nubile par sa morale personnelle, elle ne veut rien comprendre, ne donne aucune chance Cron pour la sauver. On est tent de dire que Polynice ntait quun prtexte pour Antigone. Elle est donc morte parce que dune certaine manire, elle la voulait. En rsum, on peut dire quAntigone semble agir mais, en ralit cest elle qui est agie,

    Antigone, Hmon, Eurydice. Ils ont tous volu dans un monde opaque sur lequel ils nont aucune prise, un monde dont le sens leur chappe.

    M.M.NDOYE Pro-fesseur de Lettres Modernes au

    Lyce Dahra 1

    DEMYTHIFIER Antigone DE JEAN ANOUILH

    CHEZ BALZAC INFOLIBRAIRIE PAPETERIE

    Tl. 77 378 88 24/ 76 280 00 92

    MULTI-SERVICES POUR LE DEVELOPPEMENT DE THIAMENE PASS

    PAPETERIE HABILLEMENT-COSMETIQUEEN FACE GARE ROUTIERE DE DAHRA

    TEL : 779847933 -707641678

    Avis dexpert

  • LECOLE DU DJOLOFFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGALN 02 Mars 2015100 FCFA

    8

    Rcration

    De la Grce antique jusqu nos jours, les religions et le

    se sont jamais spars dans le temps et dans lespace. Cest en ce sens quil est important, voire actuel de faire un focus sur le rapport entre lislam et le sport. En fait, dans les premiers jours de lislam, certaines pratiques spor-

    le football, le handball, le rugby etc. Du vivant du Pro-phte Mouhamed (PSL) les pratiques sportives en cours taient la course de cheval, le tir larc etc. La plupart

    pour prparer les guerres saintes appeles jihad. Ceci est illustr par un verset du Coran Et prparez (pour lutter) contre eux tout ce que vous pouvez comme force et

    le vtre,clbre ouvrage La voie du musulman -set institue lorigine du sport en islam. Il ajoute ce hadith

    Le croyant fort est prfrable et plus aim de Dieu que le croyant faible la force aux yeux de lislam rside dans le maniement de lpe et

    --

    de vue corporel, rationnel, moral et spirituel. Lislam glo-

    le Dtenteur de la force, lInbranlable. Par ailleurs, un corps puissant est plus apte remplir ses obligations religieuses et profanes. En outre, lIslam ne prescrit pas

    quil le rende incapable de remplir ces obligations. Bien au contraire, il a prescrit des allgements dans certaines

    a ainsi permis daccomplir la prire assise pour celui qui ne parviendrait pas laccomplir debout. Il a permis de manger ceux qui ne supporteraient pas le jene. Il a dis-

    arme (jihad) ceux qui nen auraient pas les moyens. Cest dans cet tat desprit que le Prophte(PSL) dit Abd Allh Ibn Amr Ibn Al-s, qui stait surmen dans ladoration

    Jene et romps le jene. Prie et dors. Car ton corps a un droit sur toi. Et ton il a un droit sur toi.que le sport tel quil est conu par lislam prsente des

    nuances entre le sport des temps modernes. La voie du musulman, une rfrence pour beaucoup de musulmans,

    nest nullement lucratif, il vise surtout faire triompher la vrit, lappuyer et la dfendre. Le sportif ne recherche pas la clbrit car celle-ci aboutit la corruption sur

    daujourdhui sloigne de cette conception toute particu-lire. Aussi au niveau de la manire dont il doit se prati-quer, fournit-il des conduites tenir pour mieux orga-

    www.islamophile.org, le 03 fvrier 2003) numre un certain nombre de

    LIslam naccepte pas que les jeunes gens sintressent au sport un tel point quils ou-blient de remplir leurs obligations religieuses ainsi que les autres obligations. Le fait de dlais-ser la prire au dtriment du sport, par exemple.

    LIslam naccepte pas quon pratique le sport dune manire susceptible de causer du tort autrui, comme jouer au football dans des espaces destins la circulation des vhicules ou des personnes, ou jouer des horaires normale-

    seuqitsym seuqitarp seL .soper ua svresr tnemappeles xon au Sngal, entrent aussi dans ce

    LIslam naccepte pas lexcrable fanatisme qui spare les amis, qui loigne les frres les uns des autres et qui cre au sein de la communaut des parties adverses. LIslam invite lunion et

    LIslam naccepte pas que les concurrents et supporteurs se profrent des insultes. Il d-teste les comportements dplacs indignes dun tre humain, ni une personne cense donner lexemple pour la formation de citoyens comp-

    LIslam naccepte pas les sports collectifs mixtes, dans lesquels sont dvoiles des parties

    du corps qui devraient tre caches, ou dans les-quels sont commises des choses dfendues par la religion.

    LIslam naccepte pas les sports qui excitent le dsir et qui allument la tenta-tion, comme par exemple, la danse fminine

    licite et la permet, il lui pose des limites qui empchent tout excs, qui garantissent lobservation des rgles de biensance et qui saccordent harmonieusement avec la sagesse gnrale de la lgislation. Et cest dans le cadre de ces limites que doit tre pratiqu le sport. Dans le cas contraire, les dsagrments apports par le sport seraient suprieurs aux avantages quil procure. Et dans ce cas, un tel sport serait illicite, conformment la rgle gnrale

    ne dclarez pas illicites les bonnes choses que Dieu vous a rendues licites. Et ne transgressez pas. Dieu, en vrit, naime pas les transgresseurs.Littralement, ce verset reste gnral et interdit toute transgression, quelle se situe au niveau alimentaire, ves-timentaire ou autre, sachant que la transgression dsigne le dpassement de la limite raisonnable lgifre par la religion.

    THIERNO LY,PEPS Lyce Ababacar Sy de Tivaouane

    LE DESANTILLES

    PAYSDOCANIE

    PRIXIMPOS

    PAYSDEUROPE

    PAYSDAMRIQUE

    PNIBLE

    ENTRE 3 ET 4

    JEU DECONSTRUC-

    TION

    PAS UNESEULE

    PETITESRNADE

    COUVER-TURE

    VARIT DEFROMAGE

    ENFUIT (S)

    MERINTRIEURE

    DASIECENTRALE

    UNTRIMESTRE

    PAYS DUMAGHREB

    DEVISE DUMEXIQUE

    APRE

    FLCHS 9x13 N15 FORTISSIMOTS 2006http://www.fortissimots.com

    POSSESSIF

    CROQUEUSEDE POMME

    NERIES

    ASSOCIER

    DISCIPLE

    MARGINAL

    SUR LATILLE

    MORCEAUXDE MINERAI

    GAZ

    EN PANNE

    EXPERT

    MOROSES

    METS-TOIEN MARCHE

    PAYSDAMRIQUE

    ANCIENNEALLEMAGNE

    ACTIONDE SCOUT

    BOISSONDIVINE

    POIGNARD

    PIERREPRCIEUSE

    nigmatique

    * Comment peut-on crire le nombre 1000 en utilisant 9 fois

    De mme en utilisant 8 fois le nombre 8 ?

    * Quelquun est mort. On sait tout sur celui qui la tu. Pourtant lassassin nira jamais en prison, pourquoi ?

    * Jai 192 poule. Poule ne prend pas de s pourquoi ?

    * Aprs la composition du second semestre, le premier et le deuxime dirent tous les

    ont tous les deux raison, pour-

    Ils ne sont pas ex-quo.

    Anagramme*Avec les lettres A E E N R T V, retrouvez les mots rpondant

    - un lieu o lon boit,

    - un lieu qui empche de bou-

    - un vieux soldat,

    Il est possible de placer des accents sur les E.

    * Sauriez-vous trouver les 5 anagrammes contenus dans le

    Charades* Mon premier est la premire lettre de lalphabet

    Mon deuxime est le lieu des amoureux dans les jardins publics

    Mon troisime est une note de musique

    Mon quatrime est la premire priode de notre vie

    Mon tout est un verbe.

    * Mon premier est la seizime lettre de lalphabet

    Mon deuxime comporte 365 jours

    Mon troisime est la 4e lettre de lalphabet

    Mon tout est un verbe.

    Blagues* Un prof dit ses lves :

    -Les hommes intelligents sont toujours dans le doute. Seuls les imbciles sont constam-

    -mande une lve.

    -Absolument certain!

    *Un inspecteur de lducation demande un candidat aux concours des lves-maitres.

    Pouvez-vous me donner 3 rai-sons qui vous motivent deve-

    Le candidat rpond juillet, aot, septembre.

    DETENTE

    ISLAM ET SPORT