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)Page 2 : L’USAID lance le projet WASHFIN pour le financement du

secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène

Page 3 : L’ambassadeur Mushingi visite l’Ile de Gorée

Page 4 : Atelier régional sur les réponses des systèmes de justice pénale et de la société civile face à l’extrémisme violent

Page 6 : Le Sénégal dispose d’un Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire avec le soutien du peuple américain

Page 8 : Militaires sénégalais et américains participent à l’exercice d’entraînement médical MEDRETE

Page 9 : Le Département de la Justice américain apporte son soutien au projet d’évaluation judiciaire des magistrats

0 : L’administration de la sécurité des transports américains renforce les capacités de l’aéroport international Blaise Diagne

Page 11 : Lancement de l’activité de l’USAID dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes

Page 12 : Le groupe musical des forces aériennes américaines partage son amour de la musique avec les étudiants de l’école nationale des arts de Dakar

)Page 13 : Retour sur le voyage de l’ambassadeur à Thiès, Diourbel

et Louga

)Page 16 : Le navire américain Mount Whitney (LCC/JCC 20) a fait

une escale à Dakar

Bullet in d’Information de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 154 Mars/Avril 2018

Le Sénégal dispose d’un Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire avec le soutien du peuple américain

https://sn.usembassy.gov/fr/ - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar2 Panorama - N° 154 Mars - Avril 2018

ACTUALITES

Sous la présidence de l’ambassadeur Tulinabo Mushingi et du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, l’Agence des États-Unis pour le développement international

(USAID) a lancé officiellement, le 20 février 2018, son projet « Financements durables en du secteur Eau, Assainissement et Hygiène » (WASHFIN).

WASHFIN est un programme mondial de l’USAID, conçu pour aider les gouvernements à combler les déficits de financement, à travers le suivi des dépenses publiques et la mobilisation de fonds du secteur privé au profit du secteur Eau, Assainissement et Hygiène (WASH). En Afrique, le projet WASHFIN interviendra ici au Sénégal, mais également au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigeria et au Mozambique.

Le Sénégal est l’un des premiers pays d’Afrique bénéficiaire du projet, qui s’est donné pour objectif de mobiliser 2,6 milliards de FCFA au cours des deux prochaines années, pour appuyer les prestataires privés de services d’assainissement.

WASHFIN appuiera l’initiative prise par le gouvernement du Sénégal de créer un Fonds Bleu. Il renforcera également la capacité des entités gouvernementales et du secteur privé à combler les déficits, grâce aux financements remboursables et aux subventions.

A travers WASHFIN, le gouvernement américain appuiera techniquement les efforts ambitieux du gouvernement du Sénégal visant à introduire le mécanisme de financement mondial qu’est le Fonds Bleu, lors du Forum mondial de l’eau qui aura lieu à Dakar en 2021.

Les succès accomplis et les leçons apprises de ce projet WASHFIN permettront de définir la façon dont le secteur privé et les gouvernements de toute l’Afrique moderniseront leurs approches en matière d’assainissement.

Des experts techniques de l’USAID seront à disposition pour aider à faire du Sénégal un modèle de solutions innovantes en matière d’eau et d’assainissement.

L’ambassadeur Mushingi et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, lance officielle le projet « Financements durables en du secteur Eau, Assainissement et Hygiène » (WASHFIN).

L’USAID lance le projet WASHFIN pour le financement du secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène

Qu’il s’agit d’un travail d’une grande ampleur et nous avons tous notre rôle à jouer pour le réussir. En travaillant ensemble, nous pouvons assurer un avenir meilleur, un environnement plus propre et un secteur de l’eau et de l’assainissement plus durable

ACTUALITES


WASHFIN est une composante clé de l’intervention du gouvernement américain dans le secteur WASH. Il est en train de renforcer les capacités des prestataires de services d’assainissement et des banques commerciales, pour leur permettre de disposer de produits et de services financiers adéquats.

WASHFIN recherche également des opportunités de faciliter un financement commercial supplémentaire. D’autres types d’appui financier du gouvernement américain seront également mobilisés à travers l’USAID. Il s’agit notamment de garanties bancaires et de projets d’innovation visant à diversifier l’éventail des possibilités de mobilisation d’investissements dans le secteur.

Il faut également constater que WASHFIN travaille déjà en étroite collaboration avec d’autres partenaires, notamment la Fondation Bill et Melinda Gates, l’Agence française de développement et l’UNICEF, pour réaliser des changements tangibles dans le secteur.

La coopération est une condition essentielle du succès de l’ensemble des efforts qui sont en train d’être menés. Le financement commercial recèle un énorme potentiel

car non seulement il peut contribuer à combler les déficits de financement, mais également à renforcer le secteur WASH au Sénégal.

En collaboration avec d’autres bailleurs de fonds et le secteur privé, le gouvernement américain est en train de forger de nouveaux partenariats. Il est également en train de renforcer ceux existant déjà, en vue de mieux soutenir le gouvernement du Sénégal et son programme de promotion de l’accès amélioré à l’eau et à l’assainissement pour tous les citoyens et résidents.

Les projets seront fin prêts pour accompagner le gouvernement et partager nos expériences lors du Forum mondial de l’eau prévu à Dakar en 2021.

L’Ambassadeur Mushingi a souhaité un plein succès aux responsables du projet WASHFIN dans l’accomplissement de cette importante tâche qui les attend. Il a noté « qu’il s’agit d’un travail d’une grande ampleur et nous avons tous notre rôle à jouer pour le réussir. En travaillant ensemble, nous pouvons assurer un avenir meilleur, un environnement plus propre et un secteur de l’eau et de l’assainissement plus durable ».

A l’occasion de la célébration du Mois de l’histoire des Africains-Américains, l’ambassadeur Tulinabo Mushingi a effectué sa première visite officielle à l’Ile de Gorée pour commémorer les liens historiques

entre les Etats Unis et le Sénégal.

Durant son passage, l’ambassadeur a rencontré le Maire, Me Augustin Senghor, l’Imam, M. Issa Ba, le Curé, Abbé Adrien Sarr et le directeur exécutif de Gorée Institute, M. Doudou Dia, qui est aussi un ancien boursier d’un des programmes d’échange de l’Ambassade des États-Unis à Dakar.

Dans l’après-midi, l’ambassadeur Mushingi s’est rendu à la Maison des esclaves avant de visiter la Maison d’Education Mariama Ba. Pendant ces différentes étapes, l’ambassadeur est revenu sur les liens historiques entre les États-Unis et Gorée, l’importance du Mois de l’histoire des Africains-

Américains, les grands progrès que les afro-Américains et d’autres groupes minoritaires ont réalisé.

A Mariama Ba, l’ambassadeur a longuement discuté avec les élèves sur leurs positions parmi les futurs leaders du Sénégal, le rôle que les femmes et filles ont joué dans le mouvement des droits civiques aux États-Unis, et les liens historiques bilatéraux entre nos deux pays.

La visite a permis à l’ambassadeur de rappeler l’importance du site de Gorée qui est non seulement un patrimoine mondial de l’UNESCO mais surtout, un puissant rappel de la traite transatlantique des esclaves.

Le passage de l’ambassadeur Mushingi à Gorée a été matérialisé par une courte vidéo Facebook que vous pouvez regarder sur ce lien :

https://www.facebook.com/usembassydakar/videos/1790251461007395/

L’ambassadeur Mushingi visite l’Ile de Gorée

L’ambassadeur Mushingi écoute attentivement les explicationsdu guide de la Maison des Esclaves de Gorée.

L’ambassadeur Mushingi et le Maire de Gorée, Me Augustin Senghor.


ACTUALITES

Avec le soutien des États-Unis, l’Office des Nations Unies Contre La Drogue Et Le Crime (ONUDC ) et le Réseau des autorités centrales et procureurs de l’Afrique de l’Ouest contre

le crime organisé (WACAP), ont organisé à Dakar, au mois de mars 2018, une réunion sur les réponses des systèmes de justice pénale et de la société civile face à l’extrémisme violent au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Sénégal, avec la participation du Nigeria et du Tchad en qualité de pays observateurs.

L’Afrique de l’Ouest est de plus en plus menacée par la criminalité organisée et l’extrémisme violent qui constituent des obstacles majeurs pour la paix et la sécurité des populations. Les États reconnaissent l’urgence de renforcer la capacité des systèmes nationaux de justice pénale à fournir une justice équitable, conforme à l’État de droit, et à mettre en place des mesures effectives contre la criminalité organisée et l’extrémisme violent.

La réunion a été ouverte par le ministre de la Justice et le Garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall, qui a souligné que « ce phénomène nécessite une réponse globale, à la fois sécuritaire, judiciaire et pénale en impliquant également la société civile, élément central dans la recherche de solutions durables ». La Conseillère juridique de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Mme Gael Malone, a représenté l’ambassadeur Tulinabo Mushingi à la cérémonie. Dans son discours, elle a insisté sur le rôle de ses pairs procureurs dans la lutte contre l’extrémisme.

Atelier régional sur les réponses des systèmes de justice pénale et de la société civile face à l’extrémisme violent

Mme Gail Malone, Conseillère juridique de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, M. Pierre Lapaque, M. Ismaila Madior Fall, M. Bakary Sambe and Mme Karen Kramer à la cérémonie d’ouverture de l’atelier.

Mais combien d’occasions avons-nous, acteurs de la chaine pénale, de nous analyser ? Quand nous demandons-nous si nos méthodes de lutte contre le terrorisme ne font pas partie des facteurs même de déstabilisation qui créent un environnement où l’extrémisme peut s’installer ?

ACTUALITES


« C’est un plaisir pour moi d’être ici aujourd’hui au nom de l’Ambassadeur Mushingi pour participer au lancement de cet important atelier. Les États-Unis soutiennent depuis longtemps l’initiative Réseau des procureurs ouest africains (WACAP) et ses efforts pour encourager la communication et la coopération parmi les acteurs du secteur de la justice en Afrique de l’Ouest. Je suis particulièrement honorée de participer à un atelier qui non seulement réunit tant de partenaires du domaine judiciaire de toute la région, mais qui nous offre aussi une plateforme de travail en collaboration avec nos collègues de la société civile, sur un sujet de la plus haute importance pour nous tous.

Nous sommes réunis pour analyser à la fois les causes profondes et les solutions à l’extrémisme violent, le système de croyance à la base du terrorisme. Le débat concernant l’extrémisme violent se focalise souvent sur la religion. Si une partie des actes terroristes est commise au nom de la religion, le terrorisme n’est cependant pas uniquement une question religieuse, pas plus qu’un crime n’est uniquement une question de moralité.

Pour décortiquer le problème de l’extrémisme, nous devons étudier les raisons qui poussent certaines personnes à adopter des points de vues extrêmes. Pour cela, nous devons d’abord comprendre ce qui les rend vulnérables à l’influence extrémiste.

Comme beaucoup des participants ici, je suis procureur. Aux côtés de nos collègues de l’application de la loi, nous sommes tous des acteurs de la chaîne pénale. En tant que tels, nous sommes souvent amenés à échanger sur des solutions à apporter face à l’extrémisme et au terrorisme. En effet, le système judiciaire de chaque pays présent aujourd’hui joue un rôle essentiel dans la lutte contre le terrorisme. Nous aidons à élaborer des stratégies nationales, à proposer des lois plus fortes, et, quand il y a violation, nous appliquons la loi, en poursuivons les auteurs et prononçons des peines.

Mais combien d’occasions avons-nous, acteurs de la chaîne pénale, de nous analyser ? Quand nous demandons-nous si nos méthodes de lutte contre le terrorisme ne font pas partie des facteurs même de déstabilisation qui créent un environnement où l’extrémisme peut s’installer ?

Quelles sont les conséquences lorsque nous engageons des arrestations de masse après une attaque ? Nous en avons peut-être appréhendé les auteurs, mais peut-être aussi des personnes sans aucun lien avec l’acte. Quand nous inculpons des personnes sans les preuves adéquates, nous les mettons en colère et nous sapons la confiance qu’ils ont dans les institutions gouvernementales.

Quelles sont les conséquences lorsque nous mettons en détention chaque suspect ? Nous les séparons de leurs familles et communautés, les empêchons de travailler, et ainsi favorisons un processus d’isolation qui mène à une marginalisation et à une vulnérabilité sujette à une influence malsaine.

Quelles sont les conséquences lorsque nous laissons des personnes en détention provisoire pendant longtemps, sans même avoir de chefs d’inculpation à leur encontre ? Nous, acteurs de la chaîne pénale, pourrions les envoyer vers d’autres structures, soutiens ou système de résolution des conflits. Sans le vouloir, nous sommes peut-être en train de créer le parfait terreau pour les graines de la radicalisation.

Ce sont les préoccupations que vous avez émises pendant notre travail ensemble, et que nous partageons. Vous avez déjà commencé à les régler localement. Nos collègues du Niger, par exemple, ont fait d’importantes avancées dans la révision des dossiers et la relaxe de détenus contre qui il n’existait pas assez de preuves.

Le ministre de la Justice sénégalais a identifié le problème des détentions provisoires comme une de ses priorités, et travaille à une nouvelle politique pénale pour y remédier.

Nous applaudissons ces initiatives et continuerons de les soutenir à travers notre travail ensemble.

Mais la discussion est loin d’être terminée, et il reste encore beaucoup de travail.

Je suis donc particulièrement ravie que l’ONUDC nous ait réunis ici pour échanger sur ces questions et bien d’autres aspects que votre rôle dans la lutte contre le terrorisme et contre l’extrémisme soulève. Pendant ces deux jours, je vous encourage, mes chers collègues, à continuer de garder un œil critique sur votre tâche, ainsi qu’une perspective globale au problème, en vue de chercher des solutions durables.

Je remercie l’ONUDC d’avoir associé nos partenaires de la société civile à cette quête de solutions, tout particulièrement sous l’égide du réseau WACAP. Le problème de l’extrémisme et du terrorisme est si complexe en lui-même, qu’il requiert que chaque secteur demeure efficace et créatif. Il requiert aussi que nous partagions nos compétences et nos informations, et que nous allions au-delà des bureaux, des Ministères, de la langue et des pays, pour arriver à une approche globale et significative du problème.

Les États-Unis sont fiers d’aider à fournir un forum pour que tout cela ait lieu ».

Voilà son discours :


ACTUALITES

Le Président de la République, M. Macky Sall, s’est joint le 21 février, à l’ambassadeur Tulinabo Mushingi pour inaugurer le Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire construit avec

le soutien du gouvernement américain, à travers son Agence de la Défense pour la réduction des menaces (DTRA) des États-Unis.

DTRA est en partenariat avec le Ministère sénégalais de la Santé depuis 2014, suite à l’épidémie d’Ebola, une crise sanitaire est à l’origine de la construction de ce Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (COUS).

Les nouveaux locaux du COUS, premiers en son genre sur notre continent, sont le fruit de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis d’Amérique. Le peuple américain a investi près de deux milliards de francs CFA pour créer cette installation moderne, qui permettra au Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire de communiquer et de coordonner les activités en cas de flambées épidémiques dangereuses.

La coopération entre les États-Unis et le Sénégal pour l’amélioration des capacités en matière de sécurité et de sûreté biologiques illustre de façon exemplaire la collaboration de nos deux pays vers la réalisation

d’un objectif commun. Au vingt-et-unième siècle, avec la multiplication des voyages et l’intensification de la mondialisation, une faille dans la sûreté biologique d’un pays peut se transformer en menace immédiate pour la santé et l’économie des autres pays. Ainsi, il est impératif de poursuivre la collaboration, le travail d’équipe et la coopération internationale dans ce domaine.

Les normes de qualité et de sécurité ayant entouré sa construction et son équipement reposent sur des standards internationaux requis pour une meilleure coordination de la gestion des crises sanitaires majeures afin de réduire leur impact négatif sur la santé des populations.

Dans son discours l’ambassadeur Mushingi a déclaré que « la construction de cette installation témoigne de la profondeur et de la solidité des liens de partenariat entre le Gouvernement des États-Unis et le Sénégal ».

DTRA travaille en étroite collaboration avec de nombreuses agences partenaires, notamment les Centres pour le contrôle des maladies (CDC), le Département de l’Agriculture (USDA) et l’Agence des États-Unis pour le Développement international

Le Sénégal dispose d’un Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire avec le soutien du peuple américain

Le Président de la République, M. Macky Sall, et l’ambassadeur Tulinabo Mushingi coupent le ruban d’inauguration officielle du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire construit avec le soutien du gouvernement américain, en présence du ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.

ACTUALITES


(USAID). Elle entretient en outre une relation de travail très forte avec votre Ministère autour des questions relevant du Programme de sécurité sanitaire mondiale, connu sous l’acronyme GHSA. A ce jour, DTRA a organisé plusieurs activités de formation et exercices axés sur le renforcement des compétences. Cette

agence œuvre également à l’amélioration du réseau des laboratoires de santé par le biais de projets de construction et de rénovation. L’inauguration du COUS marque l’aboutissement du premier grand projet de construction que le gouvernement américain et le gouvernement sénégalais réalisent ensemble dans le domaine des opérations d’urgence sanitaire.

Le COUS « est un symbole de l’amitié profonde entre les peuples américains et sénégalais, qui œuvrent de concert pour bâtir un monde sûr et prospère », a conclu l’ambassadeur Mushingi.

Le Président Sall, pour sa part, a insisté sur la maintenance du COUS et de ses installations, et a annoncé un budget de fonctionnement et de maintenance pour la structure. Le COUS est situé au sein de l’hôpital de Fann.

Le COUS a comme principales missions de : • Définir les mesures d’urgence à mettre en œuvre selon les situations d’urgence sanitaires

• Coordonner l’action des différents acteurs impliqués dans la réponse aux urgences sanitaires

• Superviser les opérations de terrain

• Assurer la liaison entre acteurs de la réponse d’urgence et le Ministre de la Santé

• Assurer la surveillance épidémiologique des maladies à potentiel épidémique non ciblées par le Programme Elargi de Vaccination (PEV)

• Coordonner la mise en place d’un système de contrôle sanitaire efficace au niveau des points d’entrée (air, mer et terre)

• Susciter un système de surveillance intégré avec les autres secteurs

• Assurer la coordination du Point Focal National du Règlement Sanitaire International (RSI).

Le COUS « est un symbole de l’amitié profonde entre les peuples américains et sénégalais, qui œuvrent de concert pour bâtir un monde sûr et prospère », a conclu l’ambassadeur Mushingi.Le Président Sall, pour sa part, a insisté sur la maintenance du COUS et de ses installations, et a annoncé un budget de fonctionnement et de maintenance pour la structure. Le COUS est situé au sein de l’hôpital de Fann.


ACTUALITES

Le 22 février 2018, au dernier jour d’un exercice d’entraînement médical appelé MEDRETE 18-1, des professionnels de santé militaires, sénégalais et américains, ont organisé une

cérémonie de clôture à l’Hôpital militaire de Ouakam à Dakar, pour souligner les partenariats renforcés.

Cet expérience d’apprentissage collaboratif de 21 jours est un exercice mutuellement bénéfique qui réunit des organisations militaires africaines et américaines pour encourager la coopération tout en menant des tâches médicales et en fournissant des soins de santé à la population locale.

« Le succès de cet exercice est un excellent exemple du partenariat que les États-Unis entretiennent avec le Sénégal », a déclaré lors de son discours le colonel de l’armée américaine Marvin Emerson, chirurgien général adjoint de l’armée américaine en Afrique. « Cet exercice concerne le partenariat entre le Sénégal et les États-Unis. Tout aussi important, il s’agit du personnel médical qui parle un langage médical commun. C’était une excellente formation, une grande coopération et une expérience formidable », a-t-il ajouté.

MEDRETE 18-1 a été un effort combiné entre le gouvernement sénégalais, l’armée américaine en Afrique et la Garde nationale du Vermont. Tout au long de cet exercice, l’équipe combinée a effectué des interventions chirurgicales et des soins d’urgence pour plus de 85

heures de contact avec les patients. L’équipe a travaillé avec plus de 74 patients dans trois hôpitaux différents. De plus, ils ont consacré des dizaines d’heures à la maintenance du matériel médical, tout en améliorant les processus et en partageant les leçons apprises.

« Le MEDRETE est une merveilleuse façon pour nous de partager nos expériences avec vous et d’apprendre de vous aussi », a déclaré le colonel Emerson.

« C’était une opportunité d’échanger des idées et des expertises très bénéfiques », a déclaré pour sa part le Major Balla Diop, commandant de l’Hôpital Militaire de Ouakam. « Quelque chose dont nous sommes très fiers de faire partie. Cette mission était incroyable et nous a tous aidés à devenir meilleurs » a-t-il conclu.

Il s’agit de la première d’une série d’exercices d’entraînement médical de cette année que l’armée américaine en Afrique devrait faciliter dans plusieurs pays d’Afrique, offrant ainsi aux armées partenaires la possibilité de s’entraîner côte à côte dans un environnement alternatif.

Militaires Sénégalais et Américains participent à l’exercice d’entraînement médical MEDRETE

C’était une opportunité d’échanger des idées et des expertises très bénéfiques »,

Le colonel de l’armée américaine Marvin Emerson, chirurgien militaire adjoint de l’armée américaine, remet une reconnaissance au colonel sénégalais Abdou Rajack Ndiaye, pour son aide et sa coordination pendant MEDRETE 18-1, à l’hôpital principal de Dakar. (Crédit photo : armée américaine par le sergent Micah Merrill).

Tout au long de cet exercice, l’équipe combinée a effectué des interventions chirurgicales et des soins d’urgence pour plus de 85 heures de contact avec les patients. L’équipe a travaillé avec plus de 74 patients dans trois hôpitaux différents

ACTUALITES


Le Département de la Justice américaine apporte son soutien au projet d’évaluation judiciaire des magistrats

Pendant deux jours, du 27 au 28 février 2018, les magistrats du Sénégal et les différents chefs de services judiciaires se sont réunis, à Saly Portudal, pour travailler sur un système d’évaluation des

magistrats. L’atelier a été organisé avec le soutien du Département de la Justice américaine, qui a apporté son appui et son assistance technique tout au long de la planification de l’atelier.

Venu présider l’ouverture de l’atelier avec l’ambassadeur Tulinabo Mushingi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall a rappelé que l’appréciation de l’activité professionnelle du magistrat trouve son origine dans l’ordonnance N° 60-47 du 09 novembre 1960. Mais avec la récente réforme du statut des magistrats, initiée par la loi organique n°2017-10 du 17 janvier 2017, la notation qui se faisait avant a été remplacée par l’évaluation, mettant ainsi en place un système d’appréciation plus déconcentré. Le pouvoir d’évaluation est dévolu au chef de cour ou de juridiction selon la position du magistrat. Mais il se posait alors une question critique, à savoir « Comment juger le juge » ? La méthode d’évaluation devait être pensée en relation avec les standards internationaux et les meilleures pratiques en la matière. En effet, l’évaluation de l’activité professionnelle des magistrats doit tenir compte des obligations découlant d’un certain nombre d’instruments pertinents auxquels le Sénégal est parti.

L’enjeu de l’atelier de deux jours était alors d’instaurer un système d’évaluation adéquat à l’effet de mieux renseigner le dispositif de nomination, de promotion et de formation continue sur les savoirs et les habiletés professionnelles émergents. L’évaluation est le levier pour améliorer les performances de l’administration judiciaire en améliorant celles des magistrats.

Les États-Unis sont heureux d’être partenaire dans ce projet et s’engagent à continuer à travailler avec le Ministère de la Justice sénégalaise. L’ambassadeur

Mushingi a noté que l’évaluation annuelle des magistrats est un concept qui demande de changer quelque peu de point de vue. « En tant que juges et procureurs, vous dédiez vos carrières à un système construit sur des idéaux d’équité, d’application rigoureuse des règles et d’égalité de traitement. Vous appliquez ces principes non seulement dans vos décisions en tant que magistrats, mais aussi au contact de vos collègues, ou encore des inculpés, des témoins ou des victimes. Ce sont des objectifs que les Etats-Unis partagent », a-t-il déclaré

Créer un système d’évaluation juste est une tâche difficile, mais un pas important vers un futur où les magistrats sont évalués au mérite et où les décisions affectant les carrières sont faites équitablement et basées sur des critères fixes.

Un système d’évaluation juste et régulière constituerait un pilier important de l’édifice judiciaire, plus fort, plus transparent et mieux respecté. Et cela a rendu le travail dans le cadre de cet atelier d’autant plus important. Les critères sur les magistrats se sont mis d’accord au cours de l’atelier seront ceux que vous appliquerez pour l’évaluation future des magistrats. L’équipe du Département de la Justice continuera à travailler avec ses partenaires du Ministère de la Justice sénégalaise dans la phase de mise en œuvre du projet d’évaluation des magistrats.

Cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de deux jours sur l’évaluation des magistrats présidé par l’ambassadeur Mushingi et le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ismaila Madior Fall.

Un système d’évaluation juste et régulière constituerait un pilier important de l’édifice judiciaire, plus fort, plus transparent et mieux respecté. Et cela a rendu le travail dans le cadre de cet atelier d’autant plus important. Les critères sur les magistrats se sont mis d’accord au cours de l’atelier seront ceux que vous appliquerez pour l’évaluation future des magistrats.


ACTUALITES

L’ambassadeur des États-Unis, Tulinabo Mushingi, s’est joint au ministre sénégalais des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, Maïmouna Ndoye

Seck, et à l’attaché de l’Administration de la sécurité des transports américains, Gary Pleus, pour une cérémonie de remise de diplômes le 1er mars 2018, Cette cérémonie fait suite à une session de formation et de mentorat de deux semaines en inspection de la sécurité/contrôle de la qualité à l’Aéroport

international Blaise Diagne. Parmi les participants à la formation, il y avait des éléments chargés de la sécurité de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal, de Limak-AIBD-Summa, de la Police nationale et des Douanes sénégalaises. Cette session est la première d’une série de cours de renforcement de capacités et d’un partenariat à long terme entre l’ANACIM et l’Administration de la sécurité des transports américains.

L’Administration de la sécurité des transports américains renforce les capacités de l’Aéroport international Blaise Diagne

Photo de famille des participants à la formation avec l’ambassadeur Mushingi et le ministre Maïmouna Ndoye Seck.

ACTUALITES


L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a lancé le 27 février 2018, à Pikine Nord, des projets de lutte contre la mendicité forcée des enfants dans

ces communes de Médina et de Gueule-Tapée-Fass-Colobane.

Depuis des décennies, le peuple sénégalais et le peuple américain entretiennent des relations étroites basées sur un respect mutuel et des valeurs communes. Parmi celles-ci figure en bonne place la reconnaissance de la valeur de nos enfants. Dans la vie d’un enfant, l’influence de parents dévoués, d’enseignants passionnés et de chefs communautaires actifs est irremplaçable.

Pourtant, la mendicité forcée, les abus et l’exploitation des enfants au Sénégal constituent des problèmes significatifs auxquels font face le gouvernement sénégalais, la société civile et leurs partenaires internationaux et amis, dont les États-Unis d’Amérique.

En fait, la situation difficile et précaire des enfants ayant fait l’objet de traite et qui mendient dans les rues à toute heure du jour ou de la nuit, exposés et vulnérables, incite chacun d’entre nous à en faire davantage pour améliorer la vie de tous nos enfants, mais plus particulièrement des enfants soumis à la mendicité forcée.

Ensemble, nous cherchons des solutions durables pour éradiquer ce problème. Et, ensemble, nous agissons tous pour améliorer le système.

Ainsi, les municipalités de Médina et de Gueule-Tapée-Fass-Colobane se sont unies pour fournir de la nourriture et des soins médicaux aux enfants talibés dans plus de 35 daaras. Par ailleurs, quatre daaras ont été fermés pour insalubrité, et plus de

150 enfants ont été rapatriés dans leurs villages.

Encadrés par des marabouts et des imams, plus d’une dizaine de daaras situés dans ces communes ont amélioré les conditions de vie des talibés par le biais de projets tels que la rénovation des dortoirs, la remise à niveau de l’installation électrique et la réhabilitation des salles de classe.

Le soutien de chacune des municipalités aux groupes Ndeyu Daaras et Badgianu Gokh a permis à ces femmes dynamiques et dévouées de s’assurer que les enfants aient des repas nourrissants tous les jours. Les membres de ces groupes ont un rôle de contrôle important au sein des communautés, car ils veillent à ce que les talibés aillent à l’école et apprennent.

Les maires ont eu des rôles particulièrement importants. Leur engagement et leur autorité ont été essentiels pour arriver à ces résultats. Leur décision de prendre des arrêtés interdisant la mendicité des enfants dans la rue a aidé leurs communautés à reconnaître la nécessité de s’occuper de la santé, de la sûreté et du développement des jeunes au Sénégal. Et leur soutien constant sera un élément clef de la réussite dans ce domaine.

L’Office des Nations Unies contre la Drogue et la Criminalité (ONUDC), est le partenaire de mise en œuvre des nouveaux projets. En effet, cet organisme travaille main-dans-la-main avec ces quatre municipalités en leur fournissant une assistance technique et en coordonnant les activités d’aide aux enfants à Dakar.

Le Premier Conseiller de l’Ambassade des États-Unis à Dakar, Mme Martina Boustani, venue présider le lancement des projets, a rappelé le soutien américain a disant que « les États-Unis se tiennent à vos côtés : nous avons engagé plus de 130 millions de francs CFA sur les deux prochaines années pour contribuer à l’élimination de la mendicité forcée des enfants à Médina. Ensemble, nous aidons le Sénégal à transformer les enfants les plus vulnérables en une génération de citoyens productifs et de leaders exemplaires. Quelque chose dont nous pouvons tous être fiers ».

Lancement de l’activité de l’USAID dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes

En fait, la situation difficile et précaire des enfants ayant fait l’objet de traite et qui mendient dans les rues à toute heure du jour ou de la nuit, exposés et vulnérables, incite chacun d’entre nous à en faire davantage pour améliorer la vie de tous nos enfants, mais plus particulièrement des enfants soumis à la mendicité forcée.

ACTUALITES


Le groupe musical des forces aériennes américaines partage son amour de la musique avec les étudiants de l’école nationale des arts de Dakar

La musique transcende les différences culturelles et linguistiques. Le groupe musical des forces aériennes américaines en Europe (USAFE) a partagé son amour de la musique avec les étudiants de l’école nationale des arts de Dakar, le 21 mars 2018. Les étudiants ont offert un spectacle de bienvenue aux membres du groupe USAFE, qui à leur tour, leur a offert un concert.

« J’aime les musiques du monde, alors écouter leur musique culturelle était un vrai régal », a déclaré le sergent Johnny Kukan, guitariste de l’USAFE Band, ajoutant « je pense qu’ils ont apprécié notre musique, une des chansons que nous avons joué leur était vraiment familière ».

Les deux groupes ont également joué ensemble certains morceaux de musiques, ce qui les ont rapprochés davantage. A la fin de la visite le guitariste bass de l’USAFE Band, le sergent Joseph Witt, a exprimé toute sa satisfaction en ces termes : « la couleur qu’ils ont ajouté à la musique que nous

jouions est quelque chose que nous n’obtenons pas souvent, que nous ne pouvons pas obtenir ailleurs. Nous comprenons mieux que nous sommes membres de la communauté et nous commençons vraiment à voir que nous faisons partie d’une communauté mondiale de la musique ».

La visite de l’école nationale des arts de Dakar n’était qu’une des nombreuses activités du groupe de musique l’USAFE Band, qui était à Dakar pour apporter son soutien à l’exercice militaire l’African Partnership Flight qui se déroulait au Sénégal, et qui est le premier programme américain de coopération en matière de sécurité avec les pays africains partenaires pour améliorer les connaissances et les compétences de l’aviation militaire professionnelle.

Le sergent Johnny Kukan a expliqé « notre rôle est de construire des partenariats et de sortir dans la communauté et d’établir des relations entre les États-Unis et les Sénégalais. Cela nous aide à communiquer lorsque nous interagissons à travers la musique ».

Un étudiant joue avec le groupe musical des forces aériennes américaines en Europe (USAFE) à l’École nationale des arts de Dakar. (Crédit photo : Armée de l’Air américaine par l’aviateur de 1ère classe Eli Chevalier).

L’aviateur de 1ère classe Sierra Bailey, chanteur de l’USAFE, chante pour les étudiants. (Crédit photo : Armée de l’Air américaine par l’aviateur de 1ère classe

Eli Chevalier).

Les étudiants apprécient la musique de l’USAFE qui jouait une chanson pop populaire. (Crédit photo : Armée de l’Air américaine par l’aviateur de 1ère classe

Eli Chevalier).

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Accueil chaleureux des populations de Sam Thialle.


Retour sur le voyage de l’Ambassadeur à THIÈS, DIOURBEL et LOUGA

L’Ambassadeur Mushingi vient de finir une visite de 5 jours dans les régions de Thiès, Diourbel et Louga. Cette visite clôture sa première tournée dans les 14 régions du Sénégal, depuis son arrivée dans le pays au mois de juillet 2017, pour s’entretenir avec les populations locales et voir la mise en œuvre des projets financés par le gouvernement américain au Sénégal.

Visite du projet de surveillance communautaire du CDC à Mbacké

Les agents de santé communautaire jouent une pièce théâtre pour démontrer leur rôle quotidien dans la prévention, la détection et la réponse

à une éventuelle épidémie de maladies comme le choléra et autres.

Dans le village de Sam Thialle, dans la région de Diourbel, l’ambassadeur Mushingi a visité le projet de surveillance communautaire des Centres Américains de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), mis en place par le Catholic Relief Service. Ce projet montre comment le CDC utilise le Fonds du Programme mondial pour la sécurité sanitaire pour renforcer les capacités du Ministère de la Santé du Sénégal au niveau communautaire pour prévenir, détecter et répondre à une flambée de maladie. A travers une pièce de théâtre jouée par eux-mêmes, les agents de santé communautaire ont démontré leur rôle dans la prévention, la détection et la réponse à une éventuelle épidémie de maladies comme le choléra et autres.

La récente épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 a montré l’importance des membres de la communauté qui sont formés, pour la prévention, la détection et la réponse aux flambées de maladies. Cet épisode a également montré que les maladies infectieuses nous affectent tous, dans ce monde interconnecté, car un agent pathogène peut faire le tour du globe en 36 heures! La communauté de Sam Thialle a démontré qu’elle peut travailler avec les autorités sanitaires en vue de la détection, de la notification et de la réponse aux cas de choléra, et protéger le village, la région et le pays de cette dangereuse maladie.

Avec le Programme de sécurité sanitaire mondiale, les États-Unis travaillent avec le Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal au renforcement de la surveillance des maladies au niveau communautaire. Chaque village du Sénégal aura la capacité d’aider les autorités sanitaires à détecter les foyers de maladies et à y répondre.

Depuis 2015, le CDC a apporté plus de 7 milliards de francs CFA au gouvernement du Sénégal et aux partenaires internationaux travaillant au renforcement des capacités du pays dans des domaines techniques clefs. Cela recouvre notamment la surveillance des foyers de maladies, les systèmes de laboratoires, la formation des personnels et la réponse aux situations d’urgence. Il reste encore beaucoup à faire, mais nous sommes tous bien plus en sécurité aujourd’hui que nous ne l’étions il y a trois ans, et les États-Unis à travailler ensemble pour protéger les populations du Sénégal et du monde de la menace de maladies infectieuses.

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Visite de courtoisie au Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké

L’Ambassadeur Mushingi et sa délégation se sont rendus à Touba pour une visite de courtoisie au nouveau Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Sa visite à Touba fait partie de son engagement envers les confréries religieuses au Sénégal et du renforcement de la compréhension mutuelle. L’Ambassadeur a aussi été reçu par Serigne Mame Mor Mbacké, et a visité son complexe éducatif.

Il a apprécié le travail de la confrérie Mouride dans la promotion de l’éducation, qui est essentielle à la croissance économique et à la stabilité du Sénégal. Le groupe scolaire Al Azar de Serigne Mame Mor Mbacké est un effort louable pour moderniser l’éducation coranique au Sénégal. S’assurer que tous les enfants passent leurs journées dans un daara ou en classe, plutôt que dans la rue où ils peuvent être vulnérables au crime et à d’autres influences négatives, est une priorité que tout le monde doit partager, et les États-Unis sont impatients de continuer à travailler pour protéger et éduquer les enfants.

Avant Touba, l’Ambassadeur s’était déjà rendu chez les Niassènes, à Kaolack, et chez les Layènes, à Yoff. Il compte rencontrer prochainement les autres leaders religieux.

Visite de la case de santé de Palemo bénéficiaire d’un programme de l’USAID

A travers l’USAID, le gouvernement américain apporte son soutien pour améliorer la santé du peuple sénégalais, en particulier dans les communautés rurales. Le village de Palemo est l’un des nombreux villages de la région de Louga qui dépendent du poste de santé de Ndande, et qui bénéficie du soutien de l’USAID. Sa case de santé a été construite en 2006 pour fournir des services sanitaires de base à environ 3 000 personnes. Ces services consistent en des soins préventifs, des soins de santé maternelle et infantile, de planification familiale, de déparasitage et de surveillance de la croissance des enfants, de vaccination, entre autres. Ils sont fournis par un personnel local volontaire formé à travers le programme financé par l’USAID ; un personnel médical professionnel visite la case une fois

par mois. L’Ambassadeur Mushingi a été impressionné par le succès du programme mais également par le volontarisme du personnel qui fournit, de manière bénévole, des soins sanitaires à leurs voisins du village.

Cette approche consistant à utiliser les cases de santé existantes dans des endroits comme Palemo rapproche de la population les services importants, garantissant l’accès aux soins de santé de base que tout le monde devrait pouvoir avoir.

inauguration d’un projet soutenu par le programme spécial d’auto-assistance de l’ambassadeur à Ndiongue Fall

L’Ambassadeur Mushingi s’est rendu à Ndiongue Fall dans la région de Louga pour inaugurer un projet soutenu par le programme spécial d’auto-assistance (Self Help) de l’Ambassadeur des États-Unis. L’association locale « Deggo And Liguey », pour améliorer les conditions de vie des populations du village et de ses environs, et augmenter les profits au sein de leur petite entreprise, a sollicité le Self Help pour acheter des machines de transformation de céréales et de l’arachide. Le Self-Help leur avait octroyé, en 2016, une subvention d’environ 4.500.000 FCFA pour compléter l’apport de plus d’un million de l’association. Les recettes qui seront générées par les machines serviront à payer un employé, assurer la maintenance des machines et à alimenter la caisse de l’association.

Dans son discours, l’ambassadeur a noté qu’à « travers l’inauguration de ce projet, nous fêtons notre partenariat avec les communautés locales ». Le Self Help est un programme de financement de l’Ambassade

L’ambassadeur Mushingi visite le groupe scolaire Al Azar de Serigne Mame Mor Mbacké, à Touba.

L’infirmière basée à Ndande, en visite mensuel à Palemo, explique le programme à l’ambassadeur Mushingi.

Inauguration de la salle multifonctionnelle de rencontre communautaire construite avec le soutien du programme spécial d’auto-assistance de l’Ambassadeur des États-Unis en appui à la lutte contre le paludisme.


des États-Unis qui encourage des initiatives locales, communautaires, et des micro-projets. Le projet va permettre de diminuer les corvées quotidiennes des femmes de Ndiongue Fall, tout en leur apportant une source de revenus qui améliorera leurs conditions de vie et celles de leurs familles. Les membres de « Deggo And Liguey » et les autorités locales ont magnifié le fort impact positif de cet investissement local américain sur leurs familles, leurs communautés et les habitants des villages environnants.

Thienaba : inauguration d’une salle multifonctionnelle de rencontre communautaire et rencontre avec le Khalife

A Thienaba, l’Ambassadeur Mushingi a inauguré une salle multifonctionnelle de rencontre communautaire construite avec le soutien du programme spécial d’auto-assistance (Self Help) de l’Ambassadeur des États-Unis en appui à la lutte contre le paludisme. La prévention et le contrôle du paludisme demeurent une priorité dans le programme de l’aide étrangère des États-Unis. La construction de la salle multifonctionnelle est une initiative d’une association locale dont des membres ont perdu des enfants à cause du paludisme. Avant la cérémonie d’inauguration, l’Ambassadeur Mushingi a rendu une visite de courtoisie au Khalife de Thienaba, Serigne Cheikh Tidiane Seck.

Rencontres avec les autorités administratives

Dans le cadre de son voyage dans les régions de Thiès, Diourbel et Louga, l’Ambassadeur Mushingi a rencontré les gouverneurs des trois régions pour des visites de courtoisie, mais également discuter des opportunités et défis dans ces régions et voir des perspectives de coopération. Ces rencontres permettent aussi à l’Ambassadeur de mieux connaître et comprendre le Sénégal, et mieux œuvrer pour le renforcement des relations entre les deux pays

Le chef de village de Ndiongue Fall remercie l’ambassadeur Mushingi pour le soutien américain à leur communauté.

L’opérateur des machines de transformation de céréales et de l’arachide explique à l’ambassadeur leur fonctionnement.

Rencontre et discussion avec le Khalife de Thienaba, Serigne Cheikh Tidiane Seck.

Rencontre avec le gouverneur de Thiès, M. Amadou Sy.

Rencontre avec le gouverneur de Diourbel, M. Mouhamadou Moustapha Ndao.

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)Page 2 : L’USAID lance le projet WASHFIN pour le financement du

secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène

Page 3 : L’ambassadeur Mushingi visite l’Ile de Gorée

Page 4 : Atelier régional sur les réponses des systèmes de justice

pénale et de la société civile face à l’extrémisme violent

Page 6 : Le Sénégal dispose d’un Centre des Opérations d’Urgence

Sanitaire avec le soutien du peuple américain

Page 8 : Militaires sénégalais et américains participent à

l’exercice d’entraînement médical MEDRETE

Page 9 : Le Département de la Justice américain apporte son

soutien au projet d’évaluation judiciaire des magistrats

Page 10 : L’administration de la sécurité des transports américains

renforce les capacités de l’aéroport international Blaise

Diagne

Page 11 : Lancement de l’activité de l’USAID dans le cadre de la

lutte contre la traite des personnes

Page 12 : Le groupe musical des forces aériennes américaines

partage son amour de la musique avec les étudiants de

l’école nationale des arts de Dakar

)Page 13 : Retour sur le voyage de l’ambassadeur à Thiès, Diourbel

et Louga

) : Le navire américain Mount Whitney (LCC/JCC 20) a fait

une escale à Dakar

Bullet in d’Information de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 154 Mars/Avril 2018

Le Sénégal dispose d’un Centre des Opérations d’Urgence

Sanitaire avec le soutien du peuple américain

DESTINATAIRE :..........................................................................................................................

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Revenant de l’exercice Obangame au Gabon auquel le Sénégal a participé, le navire américain Mount Whitney (LCC/JCC 20) a fait une escale de trois jours, du 5 au 7 avril 2018, à Dakar. L’USS Mount Whitney est un navire amphibie de commandement de classe Blue Ridge de la marine américaine et qui sert de navire amiral depuis février 2005 pour la 6ème flotte basée en mer Méditerranée au port italien de Gaëte. Il est également

le navire amiral du commandement interarmées basé à Lisbonne et de la NATO Response Force lors des opérations navales européennes.

Un groupe de journalistes a pu visité le bateau le 6 avril, au Môle 1, au port de Dakar. (Crédit photo : U.S. Navy.)

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