le président coulibaly nando se prononce sur le cnra · le directeur général échange avec son...

N°59 MAI 2019

Conseil d’administration

Le Président Coulibaly Nando se prononce sur le CNRA

Le directeur général, Dr Yté Wongbé, reçoit le prix Or pour la recherche agronomique dans la zone UEMOA

Nouvelles de la Présidence…….…..3

Nouvelles des syndicats…………....5

Nouvelles de la direction générale..6

Interview……………………….....10

Echos des directions régionales….13

Insertion…………………………..16

Editorial

Directeur de publication

Dr Yté Wongbé

Rédacteur en chef

Mme Ahua Epse Ehounou Emma B.

Secrétaire de rédaction


Mise en page


Comité de rédaction

Cellule Communication et Médias

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Le développement la Côte d’Ivoire repose sur son agriculture, a-t-on coutume de dire. Il serait judicieux d’y ajouter que le développe-ment de l’agriculture ivoirienne repose sur les performances de sa recherche agrono-mique.

En fait, la recherche agronomique constitue le moteur principal du développement social, culturel et économique de la Côte d’Ivoire. La « Déclaration de stratégie sectorielle dans le domaine de l’appui aux services agricoles » indique clairement la volonté de l’Etat de promouvoir une agriculture rési-liente et moderne, résolument orientée vers la diversification et la compétitivité dans ce contexte général de changement climatique.

La mise en œuvre de cette politique a induit une profonde réorganisation du système na-tional agricole en 1994 qui a abouti à la créa-tion en 1995 de l’Agence national d’appui au développement rural (ANADER) et en 1998 du Centre national de recherche agronomique (CNRA) dans le cadre du projet PNASA II, financé et piloté par la Banque mondiale.

Le Gouvernement ivoirien a réaffirmé au Conseil des Ministres du 29 mai 2018, le rôle stratégique de la recherche agronomique comme priorité de l’Etat de Côte d’Ivoire avec le CNRA comme chef de file.

Aujourd’hui, le rôle stratégique du CNRA, dans la recherche agronomique nationale, est reconnu de tous.

Dr Yté Wongbé

Directeur Général Centre national de recherche agronomique

Pour toutes informations

à faire paraître dans CNRA Info,

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Nouvelles de la présidence

M. le président du conseil d’administration, généralement, vos ordres du jour portent sur quoi ?

Les réunions portent sur des questions qui méritent qu’on apporte des so-lutions. La situation financière, le problème foncier, la reconstruction et l’équipement des stations et des laboratoires, … sont autant de questions sur lesquelles nous travaillons au quotidien pour permettre au CNRA d’at-teindre ses objectifs.

M. le président du conseil d’administration, quelles sont les structures qui forment le conseil d’administration du CNRA ?

Le Conseil d’administration du Centre national de recherche agronomique (CNRA) est constitué de l’Etat ivoirien avec quatre (4) administrateurs représentant respectivement la présidence de la république, les ministères de l’agriculture et du développement rural, de l’enseignement supérieur et

de la recherche scientifique, et du budget. Et huit (8) autres administrateurs représentant les structures d’enca-drement dans le secteur agricole et les agro-industries du privé.

Nous avons, au total, douze (12) administrateurs.

Toutes les entités de l’Etat y sont représentées, alors que votre institution croule sous le poids des difficultés.

Il n’y a pas de société qui existe sans difficultés. Le plus im-portant est de toujours trouver des solutions pour son bon fonc-tionnement. Et l’Etat de Côte d’Ivoire en a trouvé pour le CNRA.

Interview...

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Réalisée par le Service communication et médias

Le CNRA atteindra ses objectifs

Nouvelles de la présidence

Votre démarche auprès de l’État est très salutaire pour le CNRA ?

Nous avons travaillé dans la discrétion, avec le groupe de travail. Nous avons fait des propositions et des recommandations qui sont passées en conseil des ministres et qui ont permis au CNRA de chan-ger son statut juridique, de revoir la composition de son actionnariat et de créer un CNRA centré sur la recherche. Dans le contexte actuel, le CNRA fonctionne comme une société commerciale qui doit équili-brer ses comptes. Il faut, donc, séparer la recherche et la production. Les chercheurs feront leur travail et la production sera gérée par une autre structure dans laquelle le CNRA sera actionnaire majoritaire.

Le CNRA ne s’écroulera pas ?

Non ! Nous développons des stratégies pour attirer le regard de l’Etat sur l’importance du CNRA dans la recherche agronomique mais aussi sur ses difficultés. En 2018, Les actions de l’Etat ont été salvatrices pour le CNRA.

Etes-vous satisfait ?

Tout le monde, aujourd’hui, reconnait le rôle stratégique du CNRA et les perspectives sont bonnes parce que l’Etat a décidé d’apporter un appui financier important à la structure. Je suis satisfait !

Le fait de réaffirmer le caractère stratégique et de désigner le CNRA comme chef de fil de la recherche agronomique est un soutien qui nous amène à redoubler d’effort pour mériter la confiance de l’Etat. Nous devons travailler et réussir la restructuration. Chacun doit faire un effort, chacun doit dire: « La réussite du CNRA, c’est moi ».

Votre mot de la fin.

Je voudrais être reconnaissant aux actions du président de la république de Côte d’Ivoire et du gouverne-ment. Félicitations à l’ensemble du personnel du CNRA qui a toujours su se mettre au travail.

Chacun doit participer à la réussite du CNRA

Nouvelles des syndicats

Syndicat national des agents du CNRA (SYNA-CNRA)

Le Syndicat national du personnel du Centre national de recherche agrono-mique (SYNAP-CNRA) a eu des rencontres de sensibilisation, d’informa-tions et d’échanges avec la direction générale et les travailleurs-membres. Ces échanges ont porté sur la vie du syndicat et sur la restructuration du CNRA. Nous les avons apaisés et rassurés, au regard du document produit par le gouvernement de Côte d’Ivoire. D’autres missions nous permettront de rencontrer les personnels de toutes les stations de recherche et de valori-sation du CNRA, pour les entretenir sur les questions majeures et recueillir des besoins à soumettre à la direction générale.

Aussi, voudrions-nous féliciter de la décision prise par le gouvernement ivoirien en faisant passer son action de 40% à 60% au CNRA. Cette décision fait passer du coup, le CNRA du statut de société à économie mixte à une société d’Etat où les attentes des travailleurs seront prises en compte.

Nous souhaitons le renforcement social ; l’amélioration de la grille salariale et du SMIG aux ayants droits ; et l’application du profil de carrière dont un pan constitue la promotion interne.

Syndicat national du personnel du CNRA (SYNAP-CNRA)

En 2018, avec le collectif des syndicats d’entreprise du Centre national de recherche agronomique (CNRA), le Syndicat national des agents du CNRA (SYNA-CNRA), conduit par son secrétaire général, a tenu des rencontres d’échanges avec les travailleurs, la direction général et l’inspection du tra-vail pour réfléchir sur la vie de l’institution. Il a contribué à la confection d’un mémorandum qui a été remis au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS), au Comité national de dialogue social (CNDS) et au conseil d’administration du CNRA.

Puisse le Seigneur tout Puissant vous combler de grâce et de bénédiction afin qu’ensemble, nous travaillions pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel tout en prenant en compte : l’application du Smig, la fourniture du matériel de travail, le reversement des cotisations de l’assu-rance complémentaire, la prise en compte des promotions issues des évalua-tions du personnel non chercheur, la révision de la convention d’entre-prise…

M. Madi Eloi secrétaire général

M. Gbokro Théodore Secrétaire général

Le directeur général du Centre national de recherche agrono-mique (CNRA), Dr Yté Wongbé, a été primé par le groupe Afrique Transparence lors de la 3ème édition du « Prix Afri-cain d’économie transparente » organisée le 05 avril 2019 à la bibliothèque nationale au Plateau.

Selon le directeur exécutif de ‘’Afrique Transparence’’, M. Roger Monlan, sa structure fait la promotion des hommes et des femmes qui participent au développement économique et social de l’Afrique. Il a félicité le premier responsable de la recherche agronomique en Côte d’Ivoire, Dr Yté Wongbé, pour sa vision, sa gestion et la bonne gouvernance à la tête du CNRA, avant de lui attribuer le « Prix Or pour la re-cherche agronomique dans la zone UEMOA » en recon-naissance à sa contribution à la « Transparence économique en Afrique ».

Le directeur général a dédié ce prix au Président de la République SEM Alassane Ouattara pour sa volonté à rendre la recherche agronomique nationale forte pour une agriculture durable et compétitive en Côte d’Ivoire et en Afrique. Il a dit merci et il a félicité l’ensemble du personnel pour l’efficacité, la persévérance et la qualité du travail.

Nouvelles de la direction générale

Dr Yté Wongbé a été primé pour sa gestion


Le directeur général échange avec son personnel

Le directeur général, Dr Yté Wongbé a échangé, le 30 jan-vier 2019, avec le personnel de la direction générale. A cette rencontre, il a informé et a expliqué la restructuration de la structure impliquant un sta-tut et un actionnariat nouveaux avec le CNRA comme chef de file de la recherche agrono-mique en Côte d’Ivoire. Le directeur général a fait son

bilan d’une année de gestion et il a déroulé sa vision du CNRA.

Pour lui, la restructuration va insuffler un nouveau départ d’où des exigences qui vont nécessairement in-duire un comportement exemplaire au travail. La création de filiales sera mise en route d’ici à la fin de cette année 2019 avec les agents dont les activités sont liées à la production. Toutefois, la sélection sera faite sur la base de la compétence.

Invitant les travailleurs à plus d’assiduité et de ponctualité au travail, le directeur général a annoncé la mise en place d’un dispositif de pointage biométrique.

Pendant les échanges, des suggestions ont été faites pour davantage motiver le personnel.

Les travailleurs assidus et ponctuels ont été félicités.


Le CNRA se dote d’ambulances médicalisées

L’amélioration du système sanitaire du personnel fait partie des priorités du di-recteur général du Centre national de re-cherche agronomique (CNRA).

Après les station de La Mé et de Korho-go, Dr Yté Wongbé a remis, dans le mois de mai, trois ambulances médicalisées aux stations CNRA de Anguédédou, de Dabou et de Divo.

Cet acte est un soulagement qui permet-tra aux personnels des stations et aux vil-lages environnants d’avoir facilement accès aux soins médicaux en cas d’ur-gence. « Nous promettons de continuer ces actions de haute portée sociale pour le bien-être de nos population » a ajouté le directeur général.

Un acte de soulagement pour les stations et les villages environnants


Le CNRA paie les redevances des villages partenaires

Des chèques, représentant les redevances des villages abritant des sta-tions de recherche et de valorisation des résultats de la recherche, ont été remises à des villages partenaires.

Après Ahoutoué et Sianon, le village de Brabodougou a été visité le 04 mars 2019.

En présence du préfet de la région du Lôh Djiboua, préfet de Divo, M. Kouakou Assoman, Dr Zakra Nicodème, directeur de la recherche et de l’appui au développement du CNRA et fils de la région, a dit merci à la délégation villageoise conduite par le ministre Dogo Raphaël, président du comité de gestion du village. Ainsi, cet acte vient réduire considéra-blement les montants dus rétablissant une atmosphère de confiance et de bon voisinage.

Le préfet a souhaité la mise en place d’un cadre de concertation des deux parties dont il sera le superviseur.

A la visite du 21 mars 2019 au CNRA des responsables d’instituts régionaux de recherche sur le haricot membres du comité de direction de l'Alliance panafricaine pour la recherche sur les haricots (PABRA), le directeur général Dr Yté Wongbé a présenté sa structure avant de préciser que «Le CNRA s'efforce à tout instant d'initier et d'exécuter des activités de recherche pertinentes, de valoriser ses acquis et d'apporter un appui aux opérateurs agricoles d’ici et d’ailleurs »

«Nous sommes venus pour nous inspirer des activités de recherche du CNRA, de sa structuration et de son fonctionnement. Le CNRA est une belle structure de recherche et de développement agricoles », s’est ex-primé Dr Ousmane N'Doye, chargé de mission du directeur exécutif du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).

Cette visite intervenait en marge de la tenue de la réunion annuelle du Comité directeur de l’organisation.

Le PABRA s’inspire de l’expertise du CNRA

Interview

A LA RENCONTRE DE…

Dr. Yté Wongbé, directeur général du Centre national de recherche agronomique (CNRA)

Le Docteur d’Etat ès Sciences naturelles qui conduit les rênes de l’un des plus grands centres de re-cherche du pays, depuis fin 2012, livre quelques secrets de son institution et dégage des perspectives.

M. le directeur général, pouvez-vous nous parler des résultats des dernières recherches que le CNRA a obtenus ?

Je voudrais, avant tout, indiquer que le CNRA travaille sur toutes les spéculations mises en culture en Côte d’Ivoire et nos recherches s’inscrivent dans le projet de développement de la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui, l’anacarde prend de plus en plus d’impor-tance parce que nous y mettons un accent particulier. Notamment sur les techniques de greffage en vue de booster sa productivité. Premier producteur mondial de noix brute de cajou, le défi sera de transformer au moins 55% de la production d’ici à 2025. A l’instar de la lutte contre du Swollen Shoot dans le cacaoyer, la recherche sur le palmier à huile est à sa troisième génération de plants pour mieux valoriser et augmenter la productivité, le rendement à l’hectare et l’huile extraite. Cette variété produit jusqu’à 30 tonnes de graines de palme à l’hec-tare. Pour la sécurité alimentaire, nous travaillons sur toutes les spéculations vivrières. Cela est d’une impor-tance capitale dans les travaux de recherches du CNRA.

Et qu’avez-vous trouvé d’autres ?

Nous avons mis au point une nouvelle variété de café baptisée « Café émergent », et ce nom a été donné par la première dame, Dominique Ouattara. Ce café va permettre de booster dans les années à venir la production caféière du pays. Nous sommes aussi interpellés sur la question du patrimoine forestier ivoirien. Il faudrait dis-poser d’essences et de semences pour la replantation. Nous voudrions préciser que le contexte exige que toutes les variétés et techniques mises au point par le CNRA tiennent compte de la contrainte majeure qui est le chan-gement climatique.

Quels sont les secteurs prioritaires dans lesquels le CNRA travaille aujourd’hui ?

Nous travaillons en fonction des objectifs de développement de la Côte d’Ivoire. En cette année 2019, nous allons achever le cinquième plan programmes de recherche et travailler sur la sixième génération. Nous allons recenser les besoins du gouvernement, des agro-industries, des producteurs,... et les traduire en programmes de recherche pour répondre aux objectifs de productivité, de rentabilité, de la lutte contre le changement clima-tique, de la sécurité alimentaire... Ce qui permettra de produire en quantité et en qualité pour accroitre la ri-chesse dans le pays.

Entretien réalisé par : Mme Ahua-Ehounou Emma Bienvenue, Responsable CCM

Guy-Assane Yapy, journaliste Fraternité Matin

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Le CNRA a mis au point le Café émergent qui produit au bout de 12 mois.

Interview

Pourquoi les chercheurs compétents que vous-êtes, n’avez-vous pas encore trouvé la solution pour produire suffisamment de riz pour nourrir les Ivoiriens ?

En 1970, la SODERIZ a été créée et le pays était, à cette époque, non seulement autosuf-fisant en riz mais mieux, exportateur de riz. Ce qui veut dire que nous avons les variétés et les technologies nécessaires pour produire tout le riz que les ivoiriens consomment. C’est une question qui dépasse la compé-tence des chercheurs.

Pourquoi, les producteurs villageois sont à seulement 7 t/ha pour le palmier à huile ?

Ce n’est pas parce que les producteurs villa-geois n’ont pas accès à nos variétés. Dans la mesure où 2 millions de tonnes de graines germées sont ven-dues aux producteurs villageois, à partir de notre centre de production des semences de La Mé. Tout en sa-chant que la production nationale de l’huile de palme repose essentiellement sur les planteurs villageois. Il leur suffit de mettre en œuvre la technologie préconisée pour booster la rentabilité de leurs plantations.

Vous avez mis au point les liqueurs de café, de cacao, de gingembre,... Pourquoi ces produits ont-ils disparu ?

Nous avons arrêté la production depuis trois ans. Notre mission est de mettre en place les processus et faire en sorte que les industriels puissent prendre le relais. Nous les attendons pour la production à grande échelle.

Les chercheurs ivoiriens sont confrontés à des problèmes de financement. Qu’en est-il au CNRA ?

Chaque année, le CNRA consacre seulement 2,5 milliards FCFA au financement de la recherche. Ce n’est pas suffisant. Nous recherchons des financements additionnels à travers des projets. Le Brésil, la Corée, le Vietnam, les pays qui émergent, leur succès vient du financement de la recherche (3% à 4% de leur Pib au profit de la recherche).

En 1960, la Côte d’Ivoire était au même niveau de développement que la Corée mais, aujourd’hui, elle est loin de la Côte d’Ivoire. Le CNRA a la volonté et la capacité d’aller beaucoup plus loin dans la recherche agronomique. Et le gouvernement ivoirien y travaille. L’es-poir est alors permis.

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Nous travaillons en fonction des objectifs de développement de la Côte d’Ivoire.

Interview

Ce qui a conduit à la restructuration du CNRA ?

Oui. Depuis 2003, après le retrait de la Banque mon-diale, le CNRA traverse d’énormes difficultés finan-cières. Fort de cela, le conseil des ministres, à sa séance du 6 décembre 2017, a pris des résolutions pour nous aider. Un groupe de travail a été mis sur pied et les résultats des travaux ont abouti à une com-munication en conseil des ministres, en mai 2018. La-quelle a reconnu le CNRA comme chef de file de la recherche agronomique en Côte d’Ivoire. L’Etat a dé-cidé de changer le statut juridique pour en faire une société d’Etat ou une Société à participation financière publique majoritaire. C’est dire que le capital qui était jusque-là de 500 millions de FCFA (détenu à 40% par l’Etat et 60% par les privés) va être inversé. Cela se fera avec un certain nombre d’investissements pour assainir les finances, réhabiliter les stations, sécuriser le patrimoine ... Valoriser les chercheurs.

Comment comptez-vous générer ces fonds ?

Nous comptons créer des filiales de production et de services. Le CNRA va alors valoriser au mieux les résultats de ses recherches pour engranger des res-sources financières additionnelles.

Pour finir, dites-nous vos grands chantiers. Et quel est votre rêve pour le CNRA ?

Les grands chantiers portent sur la structuration qui démarre cette année. Grand merci au président de la Ré-publique, SEM Alassane Ouattara qui est resté sensible aux difficultés du CNRA et qui a permis à l’Etat de s’y investir davantage.

Mon rêve est que le CNRA, avec des chercheurs bien habillés, soit l’outil de recherche, par excellence, pour le développement de la Côte d’Ivoire. Etre un centre qui bénéficie de financements adéquats pour ses activi-tés et ne dépende pas forcément de l’extérieur pour que la Côte d’Ivoire puisse atteindre ses objectifs de dé-veloppement.

Le CNRA est le chef de file de la recherche agronomique en Côte d’Ivoire…

Echos des directions régionales

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Direction régionale de Bouaké

Direction régionale d’Abidjan

Le CNRA consolide le lien avec les coopératives Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) se rapproche des coopératives. En effet, la station CNRA La Mé, de recherche sur le palmier à huile a reçu le 11 avril 2019, cinq (5) coopératives à savoir COOPALM ADOUVLAIS, COOPALEN, COOPHA ADJOUAN, COOPTASA, et COOPAL-CI.

Cette visite a permis de faire visiter les champs semenciers, de montrer et de faire apprécier, aux coopéra-tives, le processus exigeant et très pointilleux, de production de semences de palmiers à huile.

Des préoccupations ont été émises par les coopératives dont le difficile accès au site internet et des fiches techniques de spéculations du CNRA ainsi que le non-respect de la date de livraison des commandes.

Le directeur de la station de La Mé Dr Allou Kouassi, représentant le directeur général Dr Yté Wongbé, a dit merci à ses hôtes et il a promis prendre toutes les dispositions pour pallier les difficultés et ainsi garder les bonnes relations qui existent entre le CNRA et ses partenaires agricoles. Par ailleurs, pour une bonne coordination des activités, ‘’les commandes devront être émises quatre (4) mois avant la période de livrai-son souhaitée’’ a t-il mentionné.

Mme Gnazou Marie Colombe, de l’AIPH, a remercié et a félicité le CNRA pour cette initiative et pour le taux de rendement élevé des semences du fait de la qualité du travail des chercheurs.

Départ à la retraite

Quarante (40) de service pour Mme Bassouhoké Recueilli par Déa Stéphane

Relais en Communication Bouaké

Au soir du 31 décembre 2018, Mme Kouadio-Bassouhoké Adjoua Ma-deleine, a mis fin à une carrière riche de 40 années de travail ; 40 an-nées d’expérience au service de la recherche agronomique en Côte d’Ivoire.

Marié et mère de quatre enfants, elle débute sa carrière en décembre 1978, à Bouaké en tant que secrétaire- dactylographe au département des cultures vivrières de l’Institut de recherche en agronomie tropicale (IRAT).

En 1982, quand la politique d’ivoirisation de la recherche scientifique donne naissance à l’Institut des savanes (IDESSA), la jeune demoiselle est alors mutée à la direction de l’IDESSA, où elle travaille successi-vement au contrôle budgétaire, puis à la direction du département des cultures industrielles (DCI) jusqu’à la création du Centre national de recherche agronomique (CNRA), en 1998.

Elle est affectée à la direction régionale de Bouaké pour servir à la station de recherche sur le coton puis à la station de recherche sur l’élevage.


En 2002, du fait de la crise militaro-politique que connaît la Côte d’Ivoire, elle est redéployée à la direc-tion régionale de Gagnoa, puis à direction régionale d’Abidjan où, elle travaille 9 ans durant à la station de recherche de La Mé.

A la Mé, elle contracte le mariage civil le 18 décembre 2003, puis religieux le 15 aout 2009 avec Mon-sieur Bassouhoké Konan Alexis. (Ex CDEx à la station élevage à la retraite).

Après la crise en Côte d’Ivoire, elle repart, travailler sans relâche, aux côtés du coordonnateur scienti-fique de la direction régionale de Bouaké.

Affectueusement appelée ‘’Mamie Bass’’, elle laisse à la génération future son habituelle sourire, sa gé-nérosité et ce petit conseil : « soyez des jeunes responsables qui se respectent et surtout, soyez soudés les uns aux autres».

L’impétrant M. Kouakou Malanno a soutenu sa thèse de doctorat unique. Après un brillant exposé, il a obtenu la mention...

...très honorable avec les félicitations orales du jury

Thème : « Pollinisation entomophile du palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) et taux de nouaison dans les palmeraies du sud-ouest et du sud-est de la Côte d’Ivoire »

Journées nationales du chocolat et du cacao : le CNRA présente la lutte contre le swollen shoot


Direction régionale de Korhogo

Le CNRA était au SIETTA 2018 Le Centre national de recherche agronomique (CNRA) a pris une part active au Salon international des équipements et des technologies de transforma-tion de l’Anacarde (SIETTA) qui s’est tenu du 08 au 10 novembre 2018 au palais de la culture à Treich-ville-Abidjan. Les chercheurs et le directeur régional CNRA de Korhogo Dr Fondio Lassina étaient pré-sents avec, à leur tête, le directeur général Dr Yté Wongbé.

Sous le thème : « Transformation de l’anacarde, une mine d’opportunités pour l’autonomisation de la jeu-nesse africaine », le CNRA a présenté trois (3) varié-

tés sélectionnées et diffusées pour ainsi résoudre le problème du manque de matériel végétal de qualité en Côte d’Ivoire ; une gamme de variétés, de clones sélectionnées, répondant à la fois aux besoins des produc-teurs et des transformateurs.

Le CNRA a reçu un prix de participation.

est certifié ISO 9001:2015

Le

Le Centre national de recherche agronomique (CNRA), a permis à la Côte d’Ivoire d’exceller dans ses perfor-mances agricoles et agro-industrielles grâce à ses innova-tions scientifiques et technologiques.

En 2007, la structure s’est lancée dans une démarche qua-lité sectorielle et progressive. Le travail abattu a été cou-ronné en 2010 par la certification ISO 9001 version 2008 de son système de production et de commercialisation de semences de palmier à huile dont les activités se tiennent sur les stations CNRA de La Mé, de Dabou et en relation avec la direction générale.

A travers cette certification, des outils et des méthodes efficaces ont été mis en place pour améliorer continuelle-

ment les performances de l’entreprise et ainsi maintenir la confiance des partenaires, des clients, du per-sonnel, etc.

Une nouvelle version de ladite norme internationale est apparue en septembre 2015. A cet effet, le CNRA a actualisé son système de management de la qualité en y intégrant les nouvelles exigences.

Aujourd’hui, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est certifié ISO 9001 version 2015 pour son système de production et de commercialisation de semences de palmier à huile, avec entres autres objectifs stratégiques d’assurer la production et la disponibilité de produits de bonne qualité, la sécurité et l’amélioration de son système d’information, la valorisation de son patrimoine scientifique et technique …

La norme ISO 9001 est un référentiel international relatif à la gestion des systèmes de management par la qualité. Elle décrit une série d’exigences qui permettent aux entreprises qui l’appliquent, de mettre en œuvre des dispositions de maîtrise et de pilotage de leurs activités afin de garantir des produits et ser-vices conformes aux exigences légales, réglementaires et celles de toutes les parties intéressées (clients, partenaires, actionnaires, personnel,...).

Merci à tous, pour la confiance !

Nous inventons aujourd’hui l’agriculture de demain

Source : Service communication et média en collaboration avec le départe-ment qualité et propriété intellectuelle

Insertion

le président coulibaly nando se prononce sur le cnra · le directeur général échange avec son...

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