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! 1 1 F- \ " i* It yj li S; l! I li il ' 11 i. I V 1 UU i ï '! ;' i t i ! Il î T il 1 1 I, i '"-il tfi Jl '( Le Progrès de l'Est. 5^g25^SS!2SS352££>S'5 tegs££I£Sgk&i.^a3a<aa^'H;^^.^y^^ entié dans l'Université, je sais, par une longue ex¬ périence, que je puis compter sur votre dévouement absolu à la plus chère et à la plus sainte des causes. Veuillez agréer, monsieur le recteur, l'assurance de mes sentiments distingués et dévoués. JULES SIMON. * M. le Maire de Nancy a fait afficher la dépèche suivante : « Pressez l'organisation des volontaires ; expli¬ quez bien aux populations qu'en marchant au secours de l'Assemblée, elles délivreront à la fois la France de l'occupation allemande et du joug des factieux. « Démentez tous les hraits répandus sur les prétendues variations de la politique du gouver¬ nement. Son programme est le même, rap¬ pelé par le discours du chef du pouvoir exécu¬ tif. « Un dernier effort est nécessaire pour anéan¬ tir les tentatives insensées et odieuses que le pays entier condamne. Il faut des volontaires pour que l'effet moral soit complet. » Ernest Picard." » Pour répondre à ccl appel, un registre pour l'inscription des volontaires sera ouvert à la. mairie de Nancy, à partir du lundi 5 avril, lous les jours de 10 heures à midi et de 2 heures à 4 heures. Nancy, le lCr avril 1871. Le Maire par intérim, Oltenheimer, On lit dans le Courrier de la Moselle: Melz, le 31 mars 1871. Comme le maire de Strasbourg, le Maire, de Metz vient de s'éteindre, épuisé par les émotions que les désastres de la France et la perte de leur nationalité ont fait subir aux départements de la partie "du département de l'Eure située sur la rive droite de la Seine et une partie du départe¬ ment de l'Oise. A ces positions viennent se re¬ lier au sud- est celles de l'armée de la Meuse et de la 5e armée qui, après s'être incorporé quel¬ ques parties de celle-là, est placé sous le com¬ mandement du prince royal de Saxe. L'année qui jusqu'à présent portait le nom d'armée de la Meuse, composée en dernier lieu du corps de la garde et du 4e corps d'armée (province de Saxe) et de la 5e division de cavalerie, occupe la partie du département de l'Oise évacuée par la lr0 armée et le déparlement de Seine-et-Oise et en outre, parmi les forts de Paris, les fortifica¬ tions de. Saint-Denis, savoir la Couronne de la Brèche, la Double-Couronne du Nord et le fort de l'Est, ainsi que le fort d'Aubervillicrs. La 5e armée comprend en outre le 6e corps d'armée (Silésie), le 11e (Hesse-Nassau), le corps d'armée bavarois, ainsi que la division de cavalerie, el son rayon d'occupalion s'étend sur les départe¬ ment de Seine-el-Marue et Seine-et-Oise, ainsi que sur les forts deNogenl, Rosny, Noisy el Ro- mainville autour de Paris, et les fortifications qui les relient entre eux. Les positions de la ar¬ mée s'échelonnent de l'embouchure de l'Aube dans la Seine jusqu'à la Côte-d'Or ; cette armée se compose du 5e corps d'armée (Brandebourg), du 9e combiné de la 18L division (Scbleswig) el de la 25e (Hesse-grand -ducale), du 10e (Hano¬ vre] et de la 2e el 6" divisions de cavalerie, et se lient dans les départements de la Haute -Marne, de l'Aube et de la Côte-d'or. L'aile gauche de cette ligne, qui s'étend de Rouen par les pro¬ vinces moyennes de l'Est de la France jusqu'au delà de D'i'jon, est formée prr l'armée du Sud, composée 'du corps d'armée (Poméranie) du r> (Posen el Base-Stlésie) et de ia lre division de été nomme su Nancy. bstitut près la Cour d'appel de l'Est. Après avoir consacré sa vie à la prospérité d'une ville qu'il voyait avec bonheur compter parmi les ressources de la mère patrie, Maréchal, au lieu d'une honorable retraite, est brisé par la chute de tout ce qu'il avait aimé. Un an plus tôt, sa fin eût élé la conclusion se¬ reine que l'homme de bien attend après l'accom¬ plissement de sa tâche ; aujourd'hui, c'est le martyre d'un grand coeur écrasé par les malheurs publics. Tels sont les amers privilèges oe la douleur : elle moissonne, en les illustrant, les hommes d'élite qu'elle a visités... Les membres de la municipalité ont annoncé, jeudi, en ces termes, la triste nouvelle à leurs concitoyens : Chers Concitoyens, Un nouveau malheur vient de frapper la cité. Monsieur F. Maréchal, Maire de Melz depuis plus de s^ize ans, est mort hier! Ses obsèques auront lieu samedi, 1er avril, à dix heures du matin, dans l'église cathédrale. dans nos murs, l'homme éminenlqui nous esl si brusquement enlevé, a consacré sa vie tout entière à l'administration el à la défense de* nos plus chers intérêts, sans se proposer d'autre ré¬ compense que la prospérité d'une ville qu'il a profondément aimée. Vous voudrez tous vous associer à nos légiti¬ mes regrets et à ceux de nos collègues du Con¬ seil municipal, par un hommage public rendu à sa mémoire. Melz, le 20 mars 1871. Les Adjoints au Maire de Metz G. Gougeon, Marly, S. Sturrl, Boulangé, NOBLOT. Les travaux pour le i établissement de la jetée du canal de Mulhouse à Huningue touchent au¬ jourd'hui à leur terme, de sorte que sous peu de jours, après que le canal aura élé mis s>ous eau, la navigation jusqu'à Mulhouse pourra être rétablie. Le Comité da secours suisse en faveur des paysans français qui ont souffert par la guerre a tenu dimanche une réunion à Ollen. Les besoins sont énormes : les semences qui manquent re¬ présentent une valeur de 5,600,000 fr. Il a été décidé de limiter les secours aux départements du Haut-Rhin, de la Haute-Saône, du Doulis et du Jura. Les envois des dons en nature passent par Mulhouse et Verrières. 8000 quintaux ont déjà élé expédiés. Les dons pécuniaires en Suisse s'élèvent à environ 100,000 fr.; les dons en na¬ ture atteindront une valeur double. (Basl. Nachr.) * ¥ Le Staatsanzeiger donne sur l'occupation provisoire des territoires français les détails sui¬ vants : La lre armée, composée dn l0r corps d'ar¬ mée (province de Prusse), du 8e corps d'armée (provinces rhénanes), de la 17e division d'infan¬ terie et de la 5e division de cavalerie, occupe les positions au nord de la Seine, c'est-à-dire les départements de la Somme, de la Seine-Inférieure, cavalerie; elle occupe les départements de la Haute-Saône, du Doubs, dd Jura, quelques par¬ ties delà Côte-d'Or, el la forteresse de Belfort. Dans celle nomenclature des armées allemandes ne sont pas compris les 7e corps d'armée prus¬ sien (Weslphalie), le 12° (Saxe), ef la division wurlembergeoise, auxquels sont attribuées des positions à l'est de la ligne précitée ; savoir, le 7e corps occupe la Meuse el les Vosges, ainsi que les parties restées françaises delà Meurthe et de la Moselle; le 12e, l'Aisne el les Ardennes, et la division wurtembergeoise*. la Marne. Voilà som¬ mairement les positions des armées allemandes pendant la première période de l'occupation, c'est-à-dire jusqu'au paiement des premiers S00 millions. NOUVELLES DIVERSES. BILLETS DE BANQUE. Le directeur de la succursale de la Banque de France à Bordeaux a adressé aux journaux la lettre suivante, pour démentir le bruit qui avait couru de la circulation de faux billets de 25 fr. : Monsieur le Rédacteur, Un journal de Paris et, après lui, plusieurs journaux de Bordeaux, ont publié une note rela¬ tive à des billels de 25 francs en circulation et signalés comme étant faux. La désignation donnée clans cet article se rap¬ porte complètement aux billets fabriqués en pro¬ vince pendant le siège de Paris et émis par les diverses succursales de la Banque, notamment celle de Bordeaux. Aucun billet faux n'ayant été signalée la Ban¬ que centrale ni à aucune de ses succursales, je vous serai très reconnaissant, Monsieur de vou¬ loir bien publier cetle lettre destinée à rassurer les nombreux intéressés. 1 Le directeur de la succursale, E. Hubert, Le Journal officiel Ae Versailles publie la noie suivante : Pendant "l'investissement de Paris, la Banque de Franee a émis en province des billets de 25 francs. Le numéro de contrôle qui se trouve au centre des billels provenant de Paris n'existe pas sur ceux des départements. Les numéros d'ordre placés en haut, à gauche, et en bas, à droite, sont écrits" à la main au lieu [d'être impri¬ més. Nous signalons ces différences afin de lever toute espèce de doute quant à la validité des billels dont l'origine est régulière ©t de prévenir toute difficulté dans leur circulation. * 11 est question de la réorganisation de l'Ecole de Sainl-Cyr. A l'avenir, il faudrait, pour pouvoir s'y pré- senler, avoir au moins un an de grade de sous- officier. Le tableau des candidats serait dressé, chaque année, à l'inspection générale, et les épreuves d'admission seraient subies au chef-lieu de chaque division militaire. Par arrêté de M. le ministre de l'instruction publique, en date du 4 mars 1871 , il y aura celte année, pour tenir lieu de la cession ordi¬ naire de novembre 1870, une session accessible à tout les candidats aux deux baccalauréats. La session pour le baccalauréat ès-sc.ences s'ouvrira le mardi i 1 avril prochain ; la session pour le baccalauréat ès-lettres le .17 avril. Les désordres qui onVéclalé à Lyon ont coulé la vie à six personues. 11 y a eu, en outre, onze blessés. « * Le chiffre des billels mis en circulation par la Banque de France, s'élève actuellement à deux milliards cinquante millions. * M. Thiers a transmis l'ordre au préfet d'Auch de mettre en liberté M. Granier de Cassagnac. * * * i Les postes allemandes ne fonctionnent plus dans les départements de l'Aisne, des Ardennes, de l'Aube, du Calvados, de la Côte-d'Or, du Doubs, de l'Eure, de l'Eure-et-Loir, d'Indre-et- Loire, de Loir-et-Cher, de la Marne, de la Haulc- Marne. de la Meurthe, de la Meuse, de l'Oise, de l'Orne, de la Haute-Saône, de la Sarthe, de la Seine-Inférieure, de Seine-et-Marne, des Vosges et de 1 Yonne. Le service des postes français est complètement libre dans ces départements. Par arrêté du Chef du pouvoir exécutif, les magistrats composant la Cour d'appel de Metz et A désirent opter pour la nationalité française, sont convoqués à Charleville-Mézières pour ou¬ vrir les audiences de la Cour et procéder à l'ex¬ pédition des affaires, en attendant le règlement définitif de l'organisation judiciaire dans l'ancen déparlement de la Moselle et le département de la Moselle et le département des Ardennes. * Le Times publie le texte de la convention pas¬ sée entre les représentants de France et de Prusse pour le rapatriement des prisonniers français en Allemagne. Voici celle convention : Art. 1er. Le gouvernement français informera le ministre de lu guerre à Berlin de l'arrivée des vaisseaux français à Hambourg et Bremerhaven. Trois jours après avoir reçu celle information, le ministre de la guerru à Berlin enverra au gou¬ vernement français 10,000 hommes au moins à îiremerhaven et 14,000 Hambourg. Art. 2 (se rapportant aux prisonniers voya¬ geant en chemin de fer). Le gouvernement fran¬ çais s'engage à fournir les moyens nécessaires pour taansporter en France les prisonniers de guerre. Le même malériel servira aussi à trans¬ porter l'armée allemande, en conformité avec les stipulations de la convention spéciale. Art. 5. Les trains ramenant des prisonniers en France se dirigeront, ceux venant de Metz à Charleviile, ceux venant de Strasbourg à Luné¬ ville, ceux venant de Mulhouse à Vesoul. Art. lu. Le gouvernement français a pleins pou¬ voirs pour nommer a Charleviile, à Lunéville et à Vesoul, un commandant de place, un intendant militaire et un officier payeur, avec l'état major nécessaire au service. Le gouvernement français fournira aussi les provismns el les vêtements né¬ cessaires. Art. 5. Le gouvernement peut renvoyer, à leur arrivée dans ces trois villes, les militaires qui sont libérés du service militaire, et ceux qui sont originaires des départements voisins. Tous les autres soldats, qu'ils soient libérés du service militaire non seront envoyés par chemin de diatement de celle place avec les h guerre. Elle emportera avec eli gages, matériel, et les archives la forteresse même. La garnison en chemin de fer à Lunéville. se ra se|,ai.anv «<C»* Fail à Ferrières, le 1 1 mars Signé : JuLts Favul nuée F71. ■Hit au-delà* des districts occupes ii-,r i ,,, mande. ^ % DERNIERES NOUVELLE; Encore une catastrophe de chemin d Hier après-midi, un train de v«yageufs _sl' on ne sait par suite de quelle fausse m,„ "'■lis livre ' fer! ■-«il, heurter près de Blainville un convoi c|la troupes qui retournaient en Allemagne 0 de plusieurs morts, et de très nombreux U Des chirurgiens ont élé mandés en i0ule le théâtre de l'accident. A plus tard tails. parle '«ses. sur tFuicsdè- On lit dans la Liberté du 5 avril ! TOMBAT DE COURBEVOIE. )0SF qui tend à de. Un engagement d'avan venir plus sérieux, est ouvert depuis ce dix heures entre les Iroupes et la garde nalioi i'" établies de Neuilly à Courbevoie, c' A neuf heures, ce matin, les bataillons de ] Commune opéraient un mouvement vers Courl ' voie, au nombre de deux mille hommes envin " Le Mont-Valérien a alors ouvert le feu sur ' tètes de colonne. Les gendarmes el les gardes forestiers, can¬ tonnés dans le voisinage, ont pris les armes et se sont portés à la rencontre des troupes delà Commune. A dix heures, la fusillade élait peu nourrie et se bornait à des feux de tirailleurs. L'artillerie du Mont-Valérien n'envoyait pas plus de deux obus à la minute. Peu à peu l'action est devenue, plus vive en se raj p ochant du rondopoint de Courbevoie. L'en¬ gagement, commencé par h droite de la garde nationale, s'étendait sensiblement vers le centre, et à dix heures et demie ont commencé les feux de peloton, tandis que le Mont-Va!rrieu, qui avait suspendu le feu, a repris son tir avec énergie.  onze heures, la fusillade continue très-vive. Nous croyons avoir entendu deux décharges de mi.railleuses. Les gard-cs nationaux doivent être sans artille¬ rie, car aucune détonation de canon ne se fail entendre de leur côté. Les troupes de Versailles sont également dé¬ pourvues de pièces de campagne. Quelques gardes nationaux commencent à bat¬ tre en retraite et rentrent par la porte Maillot. La possession du pont de Courbevoie paraît être l'objectif des deux partis. Les ambulances se dirigent en toute bâte sur le champ de bataille. C'est hier que Mes députés des Vosges, qui doivent se tenir à la disposition des négociateurs de la paix, ont partir pour Versailles. L'école polytechnique se transporte à Tours; le directeur serait parti mercredi soir. D'après le Times, laVommune sérail en Irai» de délibérer sur une proposition de désinleress les Allemands, en vendant : , . . « Versailles à une société anglo-amer.caine » moyennant un milliard ; » 2" Saint-Cloud à des Allemands po » établissement de jeux, au prix de 800 mu > .. .5° Fontainebleau pour 500 null-ons. » * n'a M. de Neysemand, substitut à Slrasb ourg, a fer sur des points situés au-delà des limites du territoire occupés troupes allemandes, en con¬ formité de l'article 5 des préliminaires de l'a paix; ceux qui sont encore passibles du service mili¬ taire seront envoyés sur des points situés au-delà de la rive gauche de la Loire. Art. 6. Les autorités allemandes s'engagent à diriger sur chacun des trois points indiqués ci- dessus quatre trains par jour, chaque train con¬ tenant de 800 à 1 ,000 hommes, et cela seule¬ ment dans le cas les moyens fournis par les moyens fournis par les autorités françaises se¬ ront suffisants, et le transit sera possible sur les lignes allemandes. Art. 7. Les autorités françaises renonceront à tout transport d'hommes par la ligne de Mul¬ house à Vesoul, dans le cas le voyage à pied deDannemarieà Belfort présenterait de sérieuses difficultés. Art. 8, Les autorités allemandes renverront de la même manière, soit à Charleviile-, soit à Lu¬ néville, les prisonniers français confinés daiis la prison ou dans les pénitenciers de Metz, ainsi que ceux qui sont retenus dans d'autres forte¬ resses. Art. 9. La garnison de Bitche sortira immé- Bruxelles, 31 mars. - La *f J*iert pas tenu de nouvelle séance 1>0Ut|iS(F ].on[,-o- par des notes écrites, afin délier * ___ verses. Les questions de délimïialioa e ^^ dé|é- lïons commerciales seront réglées par gués spéciaux. St-Pétersbourg, 5/ mars -umkrS- Slalsanzeiger publie un ^Ayt^1^ dont au prince Gortschakoff le W'«y s(?rviccs d'Altesse, en reconnaissance des SrJo ^n par rendus à la patrie et au trône, et A de la laquelle le prince a donné à la q ^-^e a Noire une solution pacifique mer la dignilé de îa Russie. rie" n'est rtIlg rie» ' La Gazette de la Croix déc are q ^i encore décidé quant au choix du fuWf! eSlioti, impérial de l'AIsace-Lorraine. ^ On se rappelle qu'il a éle sou ^^ pour celte haute dignilé, du prm Bade, frère du grand-duc régnant. Le GérantJU^ Nancy, Imp. de N. Collin raiite-troisiemc année. il0 £ 9i, Wg- "B & S> o * si Ha ercr<* «li Joui I. I i P «*^ ï a é m /x ^gSa^^S9S!StS^S^SSSSSSSSSSSSBSE^S!Si^:^3S^Si:^S!S^SS^BS^^S^^SSi JSÎiaS^EE^SSêSSaESZSSES EssùgasÊumarx ^g^ga^^^y^^5-^- Le journal parait tous les deux jours. bonni,„ient et d,' annonces: à Nancy, rue Saint-Dizier, 51, bureaux da demandes doivent èlre adressées franco. ou toutes les aem 0M5° ta ligne. Pfix de l'annonce ;; A. de la réclame et du fait divers 0 30 - - ==^^^Sglw™«l«™™lSMÊg^^ Prix de l'abonnement, pour la Meurthe. la Meuse el les Vosges: Trois mois, 6 fr.; six mois, 10 fr.; un an, 20 fr. Pour les autres départements français, 58 fr. par an. L'abonnement se continue sauf avis contraire. i&mEflfflJWWKPreTfiffliresaF îaaEa^gaasaEgsgaHasgijii&maaaiiBi,' %ic^£i^sss^ssssiiSs^^s^si^SL^s^^'^^t£^s^^^zss^i^r^s3B^m aa^5KSEs.^2S3^5S2SSS*. ^5^^iCy^.-.^i'T5W-3î*^^r**£^^SSE«&^2SEnSSftU'^ Nancy, le 27 juin 4871. ,, ;w a quarante-trois ans, par les républi- ^11 le Courrier de U Moselle parait à T* de ce jour* ^ncy. Ladelero.in.lion que nons ; d«« de nos dépa-lemenls lorrains, et le nom e Marthe et Mosel-e, bientôt sans doute les éullira, .appellera , ans cesse à la France le te, n- U^elle a perdu, les Français qu'elle a e.e forcée d'abandonner. C'eH sous ce titre Courrier de Meurt ne et Moselle que nous venons continuer â défendre ici, -comme lr le passé, - deux causes qui, pour nous, n en .ont qu'une, celle de la F.ance, celle de la République. La France, avant tout ! Dans de si tristes circonstances, tout esprit de parti, inspiré par des p.éférencos ou des intérêts personnels, doit s'effacer devant la pairie, qu'il faut relever h tout Prix- . , ,. Sous élion', nous sommes et nous restons républi¬ cain, parce qu'en notre âme et conscience, nous ne voyons pas ce que noire pays pourrait gagner aujour¬ d'hui à un nouveau changement, à une crise, à une révo!nl;on qui aurait pour but de renverser, au pn-ft d'une famille, les institutions actuelles. La République vient de faire ce que n'aurait pu foire une fidélité inaltérables qui ont leur grandeur. Nous 1 mains à jamais, .il se frappe lui- même d'incapacité. Dès croyons à l'honnêteté des princes d'Orléans. Aux bo naiîarli-stes, à ceux du moins qui étaient de bonne foi, nous sommes bien forcé de pardonner Terreur mons¬ trueuse qui, hélas ! fut celle de tant de Français. Mais, enfin, quels que soient Ses mérites d'an mo¬ narque, si grands que soient ses litres â la confiance du pays, il n'en est pas moins homme et, comme tel. sujet au- infirmités de tous les hommes. Cependant l'heure de'ia retraite, qui atteint le dernier des fonctionnaires, ne 'sonne point pour lui, fonctionnaire, dont la respon¬ sabilité esl immense. La mort seule peut délivrer le pays d'un vieillard incapable, pour livrer ls lendemain peut-être ce pays aui mains d'un enfant. Qu'arrive-t-il alors? Ou bien la nation courbe ia tête, elle se résigne â son sort par peur d'une révolution, elle roule ainsiv d'abîme en abîme, en fermant les yeux sur cette penle glissante qui conduit aux catastrophes de Sedan. Ou bien la nation se soulève contre un joug qu'elle méprise. Elle fait une révolution. C'est l'histoire de nos 80 dernières années. —Est-ce de l'ordre"? Est-ce de la sta¬ bilité? Parlerons- nous de la monarchie constitutionnelle el lors quelle autorité peut s'attacher à ses décisions ? Appelons donc de tous nos v'ux le moment tous les Français se r-illieronl enfin autour de la République comme autour du seul gouvernement capable de remé¬ dier aux maux du présent et d'assurer l'avenir sur des institutions solides et durables. C'est là ie seul moyen, peiii-èlre, de détruire tan! de malentendus regreltable- entre honnêtes gens qui, comme nous, veulent Tordre dans la rue, le respect des propriétés, la résurrection si nécessaire aujourd'hui de la morale publique et privée. C'est le meilleur moyen aussi de prévenir îe retour des crimes commis rècemme"-! au nom de la République, qui, au fond, n'y était pour rien; crimes qui, faut-il le dire, ne déshonorent pas plus celle. cause que les atrocités de l'Inquisition n'ont déshonoré la morale du Chrisi. Pour tout dire, en deux mots, notre altitude sera toujours celle d'un républicain qui aime pas<sionnérr.cn* son pays. Fermemenl convaincu qu'aucune forme de gouver¬ nement n'est possible qu'autant qu'elle a élé libremen', ■sincèrement et volontairement acceptée par la majorité, nous nous efforcerons de réconcilier avec l'idée répu- de la fameuse maxime : Le rd règne et ne gouverne \ blicaine lous les hommes de bonne volonté qui ont pas? Mais si le roi tient si peu de place dans le gou¬ vernement, à quoi bon ce roi? La France n'a plus les moyens de se donner ce luxe inutile. D'ailleurs la monarchie constitutionnelle n'est possible que dans les pays la famille régnante n'a point do rivales. En France, celle qui l'emporte voit aussitôt se tourner c.nfre elle (outes les autres. Obligée de se défendre, elle devient forcément auloiilaire. C'est ainsi que s'ex- ôniihhntîP VIPHI (ïG iaiï'L' 'CV uuv n autan, epubtiquo 1 pinguecés en France des essais de ce système aucune monarchie. Elle a triomphé d'une in-urrect.on pUque m* auprès de laquelle celles de Î850 el de 18^8, qui ont ,«. repose d ailleurs «>> "™ ^A^^, renveisé deux fois la monarchie, n'étaient que des jeux compris ia nécessité de s'unir, pour relever ia France, et lui rendre, avant tout, ce qu'on peut appeler ses deux bras : ses finances et une armée vraiment natio¬ nale. Le directeur-gérant, E. Il va!'. régime qui est, par essence, celui du mouvement. On ra"déjà dit, j'aime à U répéter : les vrais conservaient s aujourd'hui sont les Républicains. Mtlilan'e sous U Re^lau.-jition, milhsnte sous le règne de Louis-P'oiiippe, militante sous l'Empire, la République n'avait été jusqu'à présent qu une force: elle est devenue un pouvoir. I a conception républi¬ caine a parcouru les trois, phases qu'un principe doit traverser pour vaincre : dénoncée d abord comme une utopie discutée ensuite comme une idée. et. finale¬ ment, recoanue comme un lait. Oui. c'est tm fait désormais, en France, que la République ! , _ De fe, pour le parti républicain, la nécessite ae comprendre ses devoirs d'une manière, non différente, mais complète. Il lui fallait des convictions ardentes : il lui faut, en outre, des convictions profondément réfléchies^. Il lui fallait le dévouement : il lui faut, de plus, l'étude et la science. L'heure est venue de prouver que ses théories s'appuiest sur une recherche patiente el une saine appréciation de ce qui est pratique, non înoms que sur un vif sentisienl de cequi esl juste. _ . Or. «ae première occasion de faire celte preuve un est fournie par les élecliaus qui vont avoir lieu La monarchie a tu sa ivison d'èir-1; «lie l'a perdue : au* turbulents désirs qu'elle évei'le, à Tcgoïsme des ambitions qu'elle enrég. meule , oppo-ons ie cuite tranquille el desiutéîvssé de ia République, -- d'une République duat l-i sagesse coiisntue Id puissance et qui tire de sa isodèralion la gnraulic de sa durée, - non pas certes d'aae « Rcpubi<que sans répuiilicains, » risible chimère; mais d une Repubh \ne ennemie de la violence, ennemie de l'intolérance, prompte à teu lre la main aux homsaes de bonne volonté, et a porîer avec orgueil ciu-que conversion sincère suc îa hsit de ses conquêtes, l'ane Repuimqua placée au _ point d'intersection de tous les iulerêis, s'appliquani a réa¬ liser ce qu'ils ont d; solidaire, et emuntssani dans sa haute sollicitude les travailleurs de toutes es classes, d'une République, èfiiin. q n ait Sa souveraineté du ppujlc pour principe, le ; utïr.ige mm ers- 1 periec- tiori'ïic, pour s-ineik-n, le dro-i d\'\ .mea pour instru¬ ment, el psur but l'or-l: e dj;is in lib. rie. Pas d'absieuii-iiis1? ce n tst pas trop de lous les Français po'ir rammer Ij Frame, après tant de de- d'enfants. C'est la République qui, dans une des pé¬ riodes les plus critiques de noire histoire, a porlé tout naturellement au pouvoir celui que l'opinion unanime désignait comme le.plus digne et le plu* capable. La République, c'est nous-mêmes; c'est le champ libre suvert à toutes les opinions, pourvu qu'elles soient boanètes ; c'est le terrain neutre sur lequel peuvent s'exercer toutes les énergies, toutes les aptitudes, à quelque classe de la bOciè'é qu'elles appartiennent ; c'est, qu'on nous passe i'expres-don, la maison commune lous les Français doivent être appelés à se tendre la main, pour travailler tous ensemble à relever leur pays tombé si bas. Pourquoi donc ne se formerait-elle pas entre Fran¬ çais celte alliance vraiment sainte qu'il n'est plus per¬ mis aujourd'hui de rêver entre les peuples? Le salut de France est à ce prix ! Elle est à jamais perdue si ses enfants emploient à la déchirer tout ce qu'il leur reste encore d'intelligence et d'énergie. Certes, nous respectons toutes les opinions sincères. -ïous honorons chez les légitimistes un dévouement, années d'empire ont porlé un coup mortel : fiction qui s'appelle le preslige du trône. La République, elle, n'admet pas de mandat indéfini ou héréditaire. L'incapable, qu'il soit député, ministre ou président du conseil, ne peul-pas s'y éterniser. Il suffit pour le renverser d'un bulletin 'de vole. Avec la monarchie, il faut une révolution. Allons plus loin, car il est facile de prouver que le. suffrage univeisel, auquel nul ne peut plus loucher dé¬ sormais, est incompatible, en. principe et en droit, avec l'établissement de la monarchie. Le suffrage universel impose à tous, à l'état de loi fondamentale, l'obligation de se soumettre aux décidons de la majorité, mais à une condition, c^esl que ces déci¬ sions de la majorité ne seront pas sans appel ; c'est que la minorité pourra toujours conserver IVspoir el le droit de devenir majorité à son lour, sans sortir de la voie légale, sans employer d'autres moyens que la libre propagande et la persuasion. Or, si le suffrage universel se donne un maître à peipétnitè, il supprime évidem¬ ment ce droit essentiel de la minorité ; en signant un contrat que nul ne peut plus déchirer sans crime il enga-e l'avenir qui ne lui appartient pas, il se lie les M. Louis Blanc adresse à la Nation souveraine, touchant e rèie du p<u*ti républicain dans les circons¬ tances présentes, la remarquable lettre que voici. Nous I ^^^{7^ de7ûi.iës.""Pas de ulvi-'ions ! la quesiion sommes heureux de nou* trouver complètement ci ac- » ^ommanle cel!e qa- ies rCi.ferme toutes, est celle de cord sur ce poiat avec le vétéran républicain. ^ p,,.,,,,-;,-,,^^ uue |es ]^.^ ieb p\>lS diverses recevront A monsieur Alexandre Rey. Mon cher confrère, Dans deu* articles, vigoureusement penses, vous me demandez mon opinion sur te rôle qui convient, en ce moment, aa parti républicain. Ce rôle, je le crois, ainsi qae vous, non-seuiement indiqué, mais commandé par les circonstances. Il serait temps, ce semble, que ia France cessai de chercher à tâtons ses destinées. Cependant que voyons- nous? Les esprits., que tant d'horribles seiousses ont ébranlés, s'agitent encore; le trouble est dans les c ; le travail se fait désirer, et ie pays, atUme de repos, éprouve, après îa fatigue de la tourmente, ia fatigue de l'inquiétude. Pourquoi ? Parce que. au sortir d'une lutte marquée par a ai- freux désordres que la République maudit, ses adver¬ saires se sont mis à l' conviant des prétendants de toate couleur à ramasser une couronne tombée dans la beue, exposant la paix publique au hasard de mille intrigues rivales, suscitant la concurrence des dynasties, et poussant le pays vers l'inconnu par leurs efforts pour le ramener vers un passé trois lois mort. El combien l'anxiè'è serait plus générale, plus vive, si la République n'était pas ! ,4 République q»e les i.î'-cs ies phss diverses recevi-oiu la parole, et c est elie q«i, pur la liberté, domn ra satisfaction aux aspirations légitimes Que. les répu- biicaiKS agissent d«oc au nom ue ce qui les unit 1 Un étroit esprit d'exclusion perdrait lotit: par 1 union lout sera sauvé. Louis Blanc Ob nous écrit de Versailles : Hier soir, "21 juin, à la gauche, discussion d'une pro¬ position de M. le Royer; c' st uue demande d enquête fondée sur Sa déchéance prononcée à Burch-aux.et ayant pour but de conduire à une mi-e en ac. usatiou. par l'examen des cames qui ont amené la guerre en 1870, la façon dont eile'a été cuiduite. etc. Cetle dcmaniie sera 'déposée aujourd hui même. L'abrogation des lois d'exil on plutôt la i«cuité de murer pour lesBoua- pnvl» et leurs séides, ! menées de cette exécrable coterie qui racolait pour le compte de ia_ Commune font de cette demande et enquête un véritable devoir. À l'ordre du jour du 2*2, première dèhhé ation de la proposilion Claude, de la -..eurUie, et aulres, au sujet de S indemnité due aux départements envahis. Quoi de plus jusîFLa :ial.on tout entière u'esl-eHe pas respon¬ sable de tous ies dommages éprouvés par elle "? La solidarité pourrait elie èlre douteuse? Albert urevy, ia t-iepuouqut; ii «- uni pa» ia j . ._,.f1o(, , .,,-,,.,/, Fi-n-ii-ti-ur a lait sur ce "-sujet un excellent AiEsi" en venu d'une évolution historique dont les ; ^^ \^ A^ 7AtAA one quelque député observateurs myopes seront seuls à s'étonner il se | ^^ L u; ^ i )«s e ^f-\ sa' ca,n,.agne troave que la monarchie esl passée à 1 état mo utien- mend ion. qui '"AjAt "s^l de contes er le nairs et noas donne la peur de l'anarchie,landis que personne T ^^A^%^AmA ^ e^r, danS République a pour eue l'autorité qui s'attache ** . P""7^ maintien de l'ordre. A«.:mQ 77 m.^ an rl-sr-our- de M Tuiers à relever. C'est En d'autres termes, ce qui effraye, c'est le régime h mo. « d^ ^ J eu^is n*0lU pas qui .'était si longtemps dans l'opinion publique '^^ .e croire, qus l'impôt des besoins de stabilité ; et ce qui rassure, cest le au.an.souile.t qu _n , " ^^^^^^^ 3g3S3g�=BESrofigggS35^2a3^5^^ EXTRAIT DU BLOCUS DE METZ Publication du Conseil municipal Entretien de M. le Maréchal Bazaine avec M. le Maire de Metz. Note de 31. F. Maréchal, Maire de hetz. he vendredi, 30 septembre 1870, à une heure, après 'dMeme rendis au quartier général du Ban-Sainl- j.jun, pour communiquer au commandant en chef de é g0(r\du Rh'n- «ne adresse portant environ 750 la vi,| 81§natures de gardes nationaux et habitants da tiaée ri ^ d°nl la Iemise ra'avail élé f?l-t« dans la ma- tounicF rèmC ^0m', par ml- Emile Slurel> conseiller «ie lak ^ Em'!e M'chel> m"»b«- de l'Académie, en qui m*S l0Ule 1,berlé de fail'p- de ce document l'usage 1 g^Mrail convenable. Kordeckn!*n!,,,''e.rpnconlrai le général Coffiniéres de >*\ au vesUhui^ a(-lU'ndaH' dans ''«liée du jardin conduisant **" Rÿnf  6 rUt' "'sidence, le départ du maréch »a«»«t en St^' " Ce m0,ne,U "" i „,.i„r ri** l'idresçe nui, depuis deux ou trois jours, ÏS'e * - i-'Ur'S B" Vil!°' H ^VA ^ moment, enf.ison de l'immense refpon«.b,|. te qui j!L sur lui et des anxieuses préoccupations dont .1 est "Oocômprend facilement répondis-je au général, les neroîexilés de la situation, et, bien qu'à mon sens un Sïï de France, commandant en chef «ne armée ,oil par le fait même de celte position élevée, le plus So appréciateur des devoirs el des déterminations qui CL ici,., on peut, dans uue conversation et ton en Snn-eanl une susceptibilité fort respectable ne pas aisïi ignorer à celui qui « le pins d'hilérèt 1 tes bien connailre, les manifestations de l'opinion publique. Te" moment l'officier de service nous avertit que maréchal était libre el prêt à recevoir le commandant ciméi-ipur elle maire de Metz, "^"^.■b.lvi.r.courloi.en.en.a,,-,...-.....-. 'ail, il l'oblet et avec le cora- ;, en \P •iiwu'sn, M. h- M ire, ni.' dit §F U5at !ai,li viiH,. ac maré-ch»! %*mms, ^ «nrenanlT. place qu'il occupe habituellement dan. S » s du'salon, à une petite table de travail de ma «marche, fixant son regard ^\\^^\Wna_ vohimmeiK formé d^aorrs^ d* « ; - , ™J7^ ^^^n»; ee p«^ « ^ „.„.„8ue suivant s'engagea entre Son Excellence et moi, sws'que M. le général Coffiniéres y prit aucune pari : Le Maréchal. Je connais, M. le Maiie, celle adosse ; on m'y fait un reproche de mon inaction sous les mois do Metz, et on exprime le désir de voir I armee ro-npre, par un effort vigoureux, le cercle de 1er qui enserre le camp et la ville. Soyez persuadé que le catn- oement actuel n'est pas de mon choix ; on me .a aw 'né, en me déclarant que l'on considérait -on abandon comme compromettant pour la dynastie. J'eusse praeie, et M. ie Général ici présent ie sait parfaïu-tnent, I éta¬ blir «ur les plateaux de Haies (*) , dan^Jcjnan^ été rendues par 1 hon-or*»» « " F°ère de phomrae qui nous suftsamment gai-an » Pare^™f laeg tL intérêt de mon- eSa lransm.se II ne.r cependan p c6,8 à A co™?*) oVho^' inïïe;.«eu.£ concis CshOil, 01 néces-îitc fur-r-é oir les àca\ unYs rî'Aiienng^c, d'où l'en peut si f.ri-ènipnt po.terde*- «:-u;»s de t.o-jpe sur ies rives d.oito eiaaudiede ia '.W-lie. t i' ;,. t„rY-< ''>. yUres anoir, *nes ou oseudonynes dans le sens d" ! ;-.JiCP-*e on q Instant" plus ou moins ênergiqnemenl sm* I; ^ _ d'une I rouée. Gomme si nous n'avions pas eu uvp.jisa: le Oui d^ s'v prénarer -i de la tenter, plusieurs hîmmp importas cl des comb.a^ foVt m-i.rlri.MP, r-cen^r- encore à ..adu'î.-hamps. loulje re«Ma le sait, s'esi borné à la po^b.liîc d ara^ quelques voitures de denrées louua^e:"."- t o. 1 r au o i:np et -luir-e-.. Conna^aiw .a bravoure de, corps pl«oé* so^mon commande:^;, ot bien que leur ^..i a< me! oui e.re, rasït-v.e, appi-oMmative^ei.., u. . c, _/ , des maiadies et des comba's an^renr-, i a:r:v<*ra.s ,-e- pendanl, je n'en dou'c pis, a fc:.e cet!^ mue, â ,a condition 'ioutelc-y d'y oacnH-r b.auc.x-p ^ «r..»: le ct, comme ;,reia:->. c con,éq«-::ro Mi"i*i3 ?- « ^y^" ''^ vo, anibrilances el hôpi.au'. de Ue;/, ..au». < a.«-t3 en plu* l.-s i à 2') 000 qui -^ t.oavo... .-n ce :n ..^ent. Le iiombi'- fit- tn.s rh->v;--rM b.jn Jiic ivd.îil coi-, s-M-a- blenient r.ar !e". besoin* i-iani t'iei*- da i'ahmi'.îiaiîort d,- :.:.iA cl û? 'a vi.U-, p.:un.:ii. 7 ["?-"se. sF:.' au soi vie? de ia cavalerie à celui de l arldleiie, ibsIj m

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    Le Progrès de l'Est.5^g25^SS!2SS352££>S'5

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    entié dans l'Université, je sais, par une longue ex¬périence, que je puis compter sur votre dévouementabsolu à la plus chère et à la plus sainte des causes.

    Veuillez agréer, monsieur le recteur, l'assurancede mes sentiments distingués et dévoués.

    JULES SIMON.*

    M. le Maire de Nancy a fait afficher la dépèchesuivante :

    « Pressez l'organisation des volontaires ; expli¬quez bien aux populations qu'en marchant ausecours de l'Assemblée, elles délivreront à la fois

    la France de l'occupation allemande et du jougdes factieux.

    « Démentez tous les hraits répandus sur lesprétendues variations de la politique du gouver¬nement. Son programme est le même, rap¬pelé par le discours du chef du pouvoir exécu¬tif.

    « Un dernier effort est nécessaire pour anéan¬tir les tentatives insensées et odieuses que lepays entier condamne. Il faut des volontaires

    pour que l'effet moral soit complet.» Ernest Picard." »

    Pour répondre à ccl appel, un registre pourl'inscription des volontaires sera ouvert à la.mairie de Nancy, à partir du lundi 5 avril, lousles jours de 10 heures à midi et de 2 heures à4 heures.

    Nancy, le lCr avril 1871.Le Maire par intérim,

    Oltenheimer,

    On lit dans le Courrier de la Moselle:

    Melz, le 31 mars 1871.

    Comme le maire de Strasbourg, le Maire, deMetz vient de s'éteindre, épuisé par les émotionsque les désastres de la France et la perte de leurnationalité ont fait subir aux départements de

    la partie "du département de l'Eure située sur larive droite de la Seine et une partie du départe¬ment de l'Oise. A ces positions viennent se re¬lier au sud- est celles de l'armée de la Meuse etde la 5e armée qui, après s'être incorporé quel¬ques parties de celle-là, est placé sous le com¬mandement du prince royal de Saxe. L'annéequi jusqu'à présent portait le nom d'armée dela Meuse, composée en dernier lieu du corps dela garde et du 4e corps d'armée (province deSaxe) et de la 5e division de cavalerie, occupe lapartie du département de l'Oise évacuée par lalr0 armée et le déparlement de Seine-et-Oise eten outre, parmi les forts de Paris, les fortifica¬tions de. Saint-Denis, savoir la Couronne de laBrèche, la Double-Couronne du Nord et le fortde l'Est, ainsi que le fort d'Aubervillicrs. La 5earmée comprend en outre le 6e corps d'armée(Silésie), le 11e (Hesse-Nassau), le corps d'arméebavarois, ainsi que la 4° division de cavalerie, elson rayon d'occupalion s'étend sur les départe¬ment de Seine-el-Marue et Seine-et-Oise, ainsique sur les forts deNogenl, Rosny, Noisy el Ro-mainville autour de Paris, et les fortifications quiles relient entre eux. Les positions de la 2° ar¬mée s'échelonnent de l'embouchure de l'Aubedans la Seine jusqu'à la Côte-d'Or ; cette arméese compose du 5e corps d'armée (Brandebourg),du 9e combiné de la 18L division (Scbleswig) elde la 25e (Hesse-grand -ducale), du 10e (Hano¬vre] et de la 2e el 6" divisions de cavalerie, et selient dans les départements de la Haute -Marne,de l'Aube et de la Côte-d'or. L'aile gauche decette ligne, qui s'étend de Rouen par les pro¬vinces moyennes de l'Est de la France jusqu'audelà de D'i'jon, est formée prr l'armée du Sud,composée 'du 2° corps d'armée (Poméranie) dur> (Posen el Base-Stlésie) et de ia lre division de

    été nomme su

    Nancy.

    bstitut près la Cour d'appel de

    l'Est.

    Après avoir consacré sa vie à la prospéritéd'une ville qu'il voyait avec bonheur compterparmi les ressources de la mère patrie, Maréchal,au lieu d'une honorable retraite, est brisé par lachute de tout ce qu'il avait aimé.

    Un an plus tôt, sa fin eût élé la conclusion se¬reine que l'homme de bien attend après l'accom¬plissement de sa tâche ; aujourd'hui, c'est lemartyre d'un grand coeur écrasé par les malheurspublics.

    Tels sont les amers privilèges oe la douleur :elle moissonne, en les illustrant, les hommes

    d'élite qu'elle a visités...Les membres de la municipalité ont annoncé,

    jeudi, en ces termes, la triste nouvelle à leursconcitoyens :

    Chers Concitoyens,Un nouveau malheur vient de frapper la

    cité.

    Monsieur F. Maréchal, Maire de Melz depuisplus de s^ize ans, est mort hier!

    Ses obsèques auront lieu samedi, 1er avril, àdix heures du matin, dans l'église cathédrale.

    Né dans nos murs, l'homme éminenlqui nousesl si brusquement enlevé, a consacré sa vie toutentière à l'administration el à la défense de* nos

    plus chers intérêts, sans se proposer d'autre ré¬compense que la prospérité d'une ville qu'il aprofondément aimée.

    Vous voudrez tous vous associer à nos légiti¬mes regrets et à ceux de nos collègues du Con¬seil municipal, par un hommage public rendu àsa mémoire.

    Melz, le 20 mars 1871.Les Adjoints au Maire de Metz

    G. Gougeon, Marly, S. Sturrl, Boulangé,NOBLOT.

    Les travaux pour le i établissement de la jetéedu canal de Mulhouse à Huningue touchent au¬jourd'hui à leur terme, de sorte que sous peude jours, après que le canal aura élé mis s>ouseau, la navigation jusqu'à Mulhouse pourra êtrerétablie.

    Le Comité da secours suisse en faveur des

    paysans français qui ont souffert par la guerre atenu dimanche une réunion à Ollen. Les besoins

    sont énormes : les semences qui manquent re¬

    présentent une valeur de 5,600,000 fr. Il a étédécidé de limiter les secours aux départementsdu Haut-Rhin, de la Haute-Saône, du Doulis et

    du Jura. Les envois des dons en nature passentpar Mulhouse et Verrières. 8000 quintaux ontdéjà élé expédiés. Les dons pécuniaires en Suisses'élèvent à environ 100,000 fr.; les dons en na¬ture atteindront une valeur double.

    (Basl. Nachr.)* ¥

    Le Staatsanzeiger donne sur l'occupationprovisoire des territoires français les détails sui¬vants : La lre armée, composée dn l0r corps d'ar¬mée (province de Prusse), du 8e corps d'armée(provinces rhénanes), de la 17e division d'infan¬terie et de la 5e division de cavalerie, occupe lespositions au nord de la Seine, c'est-à-dire lesdépartements de la Somme, de la Seine-Inférieure,

    cavalerie; elle occupe les départements de laHaute-Saône, du Doubs, dd Jura, quelques par¬ties delà Côte-d'Or, el la forteresse de Belfort.Dans celle nomenclature des armées allemandesne sont pas compris les 7e corps d'armée prus¬sien (Weslphalie), le 12° (Saxe), ef la divisionwurlembergeoise, auxquels sont attribuées despositions à l'est de la ligne précitée ; savoir, le7e corps occupe la Meuse el les Vosges, ainsi queles parties restées françaises delà Meurthe et de laMoselle; le 12e, l'Aisne el les Ardennes, et ladivision wurtembergeoise*. la Marne. Voilà som¬mairement les positions des armées allemandespendant la première période de l'occupation,c'est-à-dire jusqu'au paiement des premiersS00 millions.

    NOUVELLES DIVERSES.

    BILLETS DE BANQUE.Le directeur de la succursale de la Banque de

    France à Bordeaux a adressé aux journaux lalettre suivante, pour démentir le bruit qui avaitcouru de la circulation de faux billets de 25 fr. :

    Monsieur le Rédacteur,

    Un journal de Paris et, après lui, plusieursjournaux de Bordeaux, ont publié une note rela¬tive à des billels de 25 francs en circulation et

    signalés comme étant faux.La désignation donnée clans cet article se rap¬

    porte complètement aux billets fabriqués en pro¬vince pendant le siège de Paris et émis par lesdiverses succursales de la Banque, notammentcelle de Bordeaux.

    Aucun billet faux n'ayant été signalée la Ban¬que centrale ni à aucune de ses succursales, jevous serai très reconnaissant, Monsieur de vou¬

    loir bien publier cetle lettre destinée à rassurerles nombreux intéressés.

    1 Le directeur de la succursale,E. Hubert,

    Le Journal officiel Ae Versailles publie la noiesuivante :

    Pendant "l'investissement de Paris, la Banquede Franee a émis en province des billets de 25francs.

    Le numéro de contrôle qui se trouve au centredes billels provenant de Paris n'existe pas surceux des départements. Les numéros d'ordreplacés en haut, à gauche, et en bas, à droite,sont écrits" à la main au lieu [d'être impri¬més.

    Nous signalons ces différences afin de levertoute espèce de doute quant à la validité desbillels dont l'origine est régulière ©t de prévenirtoute difficulté dans leur circulation.

    *

    11 est question de la réorganisation de l'Ecolede Sainl-Cyr.

    A l'avenir, il faudrait, pour pouvoir s'y pré-senler, avoir au moins un an de grade de sous-officier. Le tableau des candidats serait dressé,chaque année, à l'inspection générale, et lesépreuves d'admission seraient subies au chef-lieude chaque division militaire.

    Par arrêté de M. le ministre de l'instructionpublique, en date du 4 mars 1871 , il y auracelte année, pour tenir lieu de la cession ordi¬naire de novembre 1870, une session accessibleà tout les candidats aux deux baccalauréats.

    La session pour le baccalauréat ès-sc.encess'ouvrira le mardi i 1 avril prochain ; la sessionpour le baccalauréat ès-lettres le .17 avril.

    Les désordres qui onVéclalé à Lyon ont couléla vie à six personues. 11 y a eu, en outre, onzeblessés.

    « *

    Le chiffre des billels mis en circulation par laBanque de France, s'élève actuellement à deuxmilliards cinquante millions.

    *

    M. Thiers a transmis l'ordre au préfet d'Auchde mettre en liberté M. Granier de Cassagnac.

    *

    * * iLes postes allemandes ne fonctionnent plus

    dans les départements de l'Aisne, des Ardennes,de l'Aube, du Calvados, de la Côte-d'Or, duDoubs, de l'Eure, de l'Eure-et-Loir, d'Indre-et-Loire, de Loir-et-Cher, de la Marne, de la Haulc-Marne. de la Meurthe, de la Meuse, de l'Oise, del'Orne, de la Haute-Saône, de la Sarthe, de laSeine-Inférieure, de Seine-et-Marne, des Vosgeset de 1 Yonne. Le service des postes français est

    complètement libre dans ces départements.

    Par arrêté du Chef du pouvoir exécutif, lesmagistrats composant la Cour d'appel de Metz etA désirent opter pour la nationalité française,sont convoqués à Charleville-Mézières pour ou¬vrir les audiences de la Cour et procéder à l'ex¬pédition des affaires, en attendant le règlementdéfinitif de l'organisation judiciaire dans l'ancendéparlement de la Moselle et le département dela Moselle et le département des Ardennes.

    *

    Le Times publie le texte de la convention pas¬sée entre les représentants de France et de Prussepour le rapatriement des prisonniers français enAllemagne.

    Voici celle convention :

    Art. 1er. Le gouvernement français informerale ministre de lu guerre à Berlin de l'arrivée desvaisseaux français à Hambourg et Bremerhaven.Trois jours après avoir reçu celle information,le ministre de la guerru à Berlin enverra au gou¬vernement français 10,000 hommes au moins àîiremerhaven et 14,000 -à Hambourg.

    Art. 2 (se rapportant aux prisonniers voya¬geant en chemin de fer). Le gouvernement fran¬çais s'engage à fournir les moyens nécessairespour taansporter en France les prisonniers deguerre. Le même malériel servira aussi à trans¬porter l'armée allemande, en conformité avec lesstipulations de la convention spéciale.

    Art. 5. Les trains ramenant des prisonniers enFrance se dirigeront, ceux venant de Metz àCharleviile, ceux venant de Strasbourg à Luné¬ville, ceux venant de Mulhouse à Vesoul.

    Art. lu. Le gouvernement français a pleins pou¬voirs pour nommer a Charleviile, à Lunéville età Vesoul, un commandant de place, un intendantmilitaire et un officier payeur, avec l'état majornécessaire au service. Le gouvernement françaisfournira aussi les provismns el les vêtements né¬cessaires.

    Art. 5. Le gouvernement peut renvoyer, à leurarrivée dans ces trois villes, les militaires quisont libérés du service militaire, et ceux qui sontoriginaires des départements voisins. Tous lesautres soldats, qu'ils soient libérés du servicemilitaire où non seront envoyés par chemin de

    diatement de celle place avec les hguerre. Elle emportera avec eligages, matériel, et les archivesla forteresse même. La garnisonen chemin de fer à Lunéville.

    se ra

    se|,ai.anv«

    Fail à Ferrières, le 1 1 mars

    Signé : JuLts Favul

    nuée

    F71.

    ■Hitau-delà* des districts occupes ii-,r i ,,,mande. ^ %

    DERNIERES NOUVELLE;

    Encore une catastrophe de chemin dHier après-midi, un train de v«yageufs _sl'on ne sait par suite de quelle fausse m,„

    "'■lis livre

    ' fer!■-«il,

    heurter près de Blainville un convoi c|latroupes qui retournaient en Allemagne 0de plusieurs morts, et de très nombreux UDes chirurgiens ont élé mandés en i0ulele théâtre de l'accident. A plus tardtails.

    parle

    '«ses.

    sur

    tFuicsdè-

    On lit dans la Liberté du 5 avril !TOMBAT DE COURBEVOIE.

    )0SF qui tend à de.Un engagement d'avanvenir plus sérieux, est ouvert depuis cedix heures entre les Iroupes et la garde nalioi i'"établies de Neuilly à Courbevoie, c'

    A neuf heures, ce matin, les bataillons de ]Commune opéraient un mouvement vers Courl 'voie, au nombre de deux mille hommes envin "Le Mont-Valérien a alors ouvert le feu sur 'tètes de colonne.

    Les gendarmes el les gardes forestiers, can¬tonnés dans le voisinage, ont pris les armes etse sont portés à la rencontre des troupes delàCommune.

    A dix heures, la fusillade élait peu nourrie etse bornait à des feux de tirailleurs. L'artilleriedu Mont-Valérien n'envoyait pas plus de deuxobus à la minute.

    Peu à peu l'action est devenue, plus vive en seraj p ochant du rondopoint de Courbevoie. L'en¬gagement, commencé par h droite de la gardenationale, s'étendait sensiblement vers le centre,et à dix heures et demie ont commencé les feux

    de peloton, tandis que le Mont-Va!rrieu, qui avaitsuspendu le feu, a repris son tir avec énergie.

    Â onze heures, la fusillade continue très-vive.

    Nous croyons avoir entendu deux décharges demi.railleuses.

    Les gard-cs nationaux doivent être sans artille¬rie, car aucune détonation de canon ne se failentendre de leur côté.

    Les troupes de Versailles sont également dé¬pourvues de pièces de campagne.

    Quelques gardes nationaux commencent à bat¬tre en retraite et rentrent par la porte Maillot.

    La possession du pont de Courbevoie paraîtêtre l'objectif des deux partis.

    Les ambulances se dirigent en toute bâte surle champ de bataille.

    C'est hier que Mes députés des Vosges, quidoivent se tenir à la disposition des négociateursde la paix, ont dû partir pour Versailles.

    L'école polytechnique se transporte à Tours;le directeur serait parti mercredi soir.

    D'après le Times, laVommune sérail en Irai»de délibérer sur une proposition de désinleressles Allemands, en vendant : , . .

    « 1° Versailles à une société anglo-amer.caine» moyennant un milliard ;

    » 2" Saint-Cloud à des Allemands po» établissement de jeux, au prix de 800 mu >

    .. .5° Fontainebleau pour 500 null-ons. »*

    n'a

    M. de Neysemand, substitut à Slrasbourg, a

    fer sur des points situés au-delà des limites duterritoire occupés troupes allemandes, en con¬formité de l'article 5 des préliminaires de l'a paix;ceux qui sont encore passibles du service mili¬taire seront envoyés sur des points situés au-delàde la rive gauche de la Loire.

    Art. 6. Les autorités allemandes s'engagent àdiriger sur chacun des trois points indiqués ci-dessus quatre trains par jour, chaque train con¬tenant de 800 à 1 ,000 hommes, et cela seule¬

    ment dans le cas où les moyens fournis par lesmoyens fournis par les autorités françaises se¬ront suffisants, et où le transit sera possible surles lignes allemandes.

    Art. 7. Les autorités françaises renonceront àtout transport d'hommes par la ligne de Mul¬house à Vesoul, dans le cas où le voyage à pieddeDannemarieà Belfort présenterait de sérieusesdifficultés.

    Art. 8, Les autorités allemandes renverront dela même manière, soit à Charleviile-, soit à Lu¬néville, les prisonniers français confinés daiis laprison ou dans les pénitenciers de Metz, ainsique ceux qui sont retenus dans d'autres forte¬resses.

    Art. 9. La garnison de Bitche sortira immé-

    Bruxelles, 31 mars. - La *fJ*iertpas tenu de nouvelle séance 1>0Ut|iS(F ].on[,-o-par des notes écrites, afin délier * ___verses. Les questions de délimïialioa e ^^ dé|é-lïons commerciales seront réglées pargués spéciaux.

    St-Pétersbourg, 5/ mars -umkrS-Slalsanzeiger publie un ^Ayt^1^dont au prince Gortschakoff le W'«y s(?rviccsd'Altesse, en reconnaissance des SrJo ^n parrendus à la patrie et au trône, et A de lalaquelle le prince a donné à la q ^-^e a

    Noire une solution pacifiquemerla dignilé de îa Russie.

    rie" n'estrtIlg rie» 'La Gazette de la Croix déc are q ^i

    encore décidé quant auchoix du fuWf!

    eSlioti,impérial de l'AIsace-Lorraine. ^On se rappelle qu'il a éle sou ^^

    pour celte haute dignilé, du prmBade, frère du grand-duc régnant.

    Le GérantJU^Nancy, Imp. de N. Collin

    raiite-troisiemc année. il0 £ 9i,Wg- "B & S> o * siHa ercr<* «li %é Joui I.

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    ^gSa^^S9S!StS^S^SSSSSSSSSSSSBSE^S!Si^:^3S^Si:^S!S^SS^BS^^S^^SSi JSÎiaS^EE^SSêSSaESZSSES EssùgasÊumarx ^g^ga^^^y^^5-^-

    Le journal parait tous les deux jours.bonni,„ient et d,' annonces: à Nancy, rue Saint-Dizier, 51,

    bureaux da demandes doivent èlre adressées franco.ou toutes les aem 0M5° ta ligne.

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    Nancy, le 27 juin 4871.

    ,, ;w a quarante-trois ans, par les républi-^11 le Courrier de U Moselle parait à

    T* de ce jour* ^ncy. Ladelero.in.lion que nons

    ; d«« de nos dépa-lemenls lorrains, et le nome Marthe et Mosel-e, q« bientôt sans doute leséullira, .appellera ,ans cesse à la France le te, n-U^elle a perdu, les Français qu'elle a e.e forcéed'abandonner.

    C'eH sous ce titre Courrier de Meurtne et Moselleque nous venons continuer â défendre ici, -commelr le passé, - deux causes qui, pour nous, n en .ontqu'une, celle de la F.ance, celle de la République.

    La France, avant tout !Dans de si tristes circonstances, tout esprit de parti,

    inspiré par des p.éférencos ou des intérêts personnels,doit s'effacer devant la pairie, qu'il faut relever h tout

    Prix- . , ,.Sous élion', nous sommes et nous restons républi¬

    cain, parce qu'en notre âme et conscience, nous nevoyons pas ce que noire pays pourrait gagner aujour¬d'hui à un nouveau changement, à une crise, à unerévo!nl;on qui aurait pour but de renverser, au pn-ftd'une famille, les institutions actuelles.

    La République vient de faire ce que n'aurait pu foire

    une fidélité inaltérables qui ont leur grandeur. Nous 1 mains à jamais, .il se frappe lui- même d'incapacité. Dèscroyons à l'honnêteté des princes d'Orléans. Aux bo

    naiîarli-stes, à ceux du moins qui étaient de bonne foi,

    nous sommes bien forcé de pardonner Terreur mons¬

    trueuse qui, hélas ! fut celle de tant de Français.Mais, enfin, quels que soient Ses mérites d'an mo¬

    narque, si grands que soient ses litres â la confiance dupays, il n'en est pas moins homme et, comme tel. sujetau- infirmités de tous les hommes. Cependant l'heure

    de'ia retraite, qui atteint le dernier des fonctionnaires,ne 'sonne point pour lui, fonctionnaire, dont la respon¬sabilité esl immense.

    La mort seule peut délivrer le pays d'un vieillardincapable, pour livrer ls lendemain peut-être ce paysaui mains d'un enfant. Qu'arrive-t-il alors? Ou bien

    la nation courbe ia tête, elle se résigne â son sort par

    peur d'une révolution, elle roule ainsiv d'abîme enabîme, en fermant les yeux sur cette penle glissante quiconduit aux catastrophes de Sedan. Ou bien lanation se soulève contre un joug qu'elle méprise. Ellefait une révolution. C'est l'histoire de nos 80 dernières

    années. —Est-ce là de l'ordre"? Est-ce là de la sta¬

    bilité?

    Parlerons- nous de la monarchie constitutionnelle el

    lors quelle autorité peut s'attacher à ses décisions ?

    Appelons donc de tous nos v'ux le moment où tous

    les Français se r-illieronl enfin autour de la République

    comme autour du seul gouvernement capable de remé¬

    dier aux maux du présent et d'assurer l'avenir sur des

    institutions solides et durables. C'est là ie seul moyen,

    peiii-èlre, de détruire tan! de malentendus regreltable-

    entre honnêtes gens qui, comme nous, veulent Tordre

    dans la rue, le respect des propriétés, la résurrection si

    nécessaire aujourd'hui de la morale publique et privée.

    C'est le meilleur moyen aussi de prévenir îe retour des

    crimes commis rècemme"-! au nom de la République,

    qui, au fond, n'y était pour rien; crimes qui, faut-ille dire, ne déshonorent pas plus celle.cause que les

    atrocités de l'Inquisition n'ont déshonoré la morale duChrisi.

    Pour tout dire, en deux mots, notre altitude sera

    toujours celle d'un républicain qui aime pas

    son pays.

    Fermemenl convaincu qu'aucune forme de gouver¬

    nement n'est possible qu'autant qu'elle a élé libremen',■sincèrement et volontairement acceptée par la majorité,

    nous nous efforcerons de réconcilier avec l'idée répu-

    de la fameuse maxime : Le rd règne et ne gouverne \ blicaine lous les hommes de bonne volonté qui ontpas? Mais si le roi tient si peu de place dans le gou¬vernement, à quoi bon ce roi? La France n'a plus lesmoyens de se donner ce luxe inutile. D'ailleurs lamonarchie constitutionnelle n'est possible que dans les

    pays où la famille régnante n'a point do rivales. EnFrance, celle qui l'emporte voit aussitôt se tournerc.nfre elle (outes les autres. Obligée de se défendre,elle devient forcément auloiilaire. C'est ainsi que s'ex-

    ôniihhntîP VIPHI (ïG iaiï'L' 'CV uuv n autan, u« *«

    epubtiquo 1 pinguecés en France des essais de ce systèmeaucune monarchie. Elle a triomphé d'une in-urrect.on pUque m*auprès de laquelle celles de Î850 el de 18^8, qui ont ,«. repose d ailleurs «>> "™ ^A^^,renveisé deux fois la monarchie, n'étaient que des jeux

    compris ia nécessité de s'unir, pour relever ia France,et lui rendre, avant tout, ce qu'on peut appeler sesdeux bras : ses finances et une armée vraiment natio¬

    nale.

    Le directeur-gérant, E. Ilva!'.

    régime qui est, par essence, celui du mouvement. Onra"déjà dit, j'aime à U répéter : les vrais conservaient saujourd'hui sont les Républicains.

    Mtlilan'e sous U Re^lau.-jition, milhsnte sous lerègne de Louis-P'oiiippe, militante sous l'Empire, laRépublique n'avait été jusqu'à présent qu une force:elle est devenue un pouvoir. I a conception républi¬caine a parcouru les trois, phases qu'un principe doittraverser pour vaincre : dénoncée d abord comme uneutopie discutée ensuite comme une idée. et. finale¬ment, recoanue comme un lait.

    Oui. c'est tm fait désormais, en France, que laRépublique ! , _

    De fe, pour le parti républicain, la nécessite aecomprendre ses devoirs d'une manière, non différente,mais complète.

    Il lui fallait des convictions ardentes : il lui faut, enoutre, des convictions profondément réfléchies^. Il luifallait le dévouement : il lui faut, de plus, l'étude et lascience. L'heure est venue de prouver que ses théoriess'appuiest sur une recherche patiente el une saineappréciation de ce qui est pratique, non înoms que surun vif sentisienl de cequi esl juste. _ .

    Or. «ae première occasion de faire celte preuve unest fournie par les élecliaus qui vont avoir lieu

    La monarchie a tu sa ivison d'èir-1; «lie l'a perdue :au* turbulents désirs qu'elle évei'le, à Tcgoïsme desambitions qu'elle enrég. meule , oppo-ons ie cuitetranquille el desiutéîvssé de ia République, -- d'uneRépublique duat l-i sagesse coiisntue Id puissance etqui tire de sa isodèralion la gnraulic de sa durée, - nonpas certes d'aae « Rcpubi

    d'une République, èfiiin. q n ait Sa souveraineté duppujlc pour principe, le ; utïr.ige mm ers- 1 periec-tiori'ïic, pour s-ineik-n, le dro-i d\'\ .mea pour instru¬ment, el psur but l'or-l: e dj;is in lib. rie.

    Pas d'absieuii-iiis1? ce n tst pas trop de lous lesFrançais po'ir rammer Ij Frame, après tant de de-

    d'enfants. C'est la République qui, dans une des pé¬riodes les plus critiques de noire histoire, a porlé toutnaturellement au pouvoir celui que l'opinion unanime

    désignait comme le.plus digne et le plu* capable.

    La République, c'est nous-mêmes; c'est le champlibre suvert à toutes les opinions, pourvu qu'elles soientboanètes ; c'est le terrain neutre sur lequel peuvents'exercer toutes les énergies, toutes les aptitudes, àquelque classe de la bOciè'é qu'elles appartiennent ; c'est,qu'on nous passe i'expres-don, la maison commune

    où lous les Français doivent être appelés à se tendre lamain, pour travailler tous ensemble à relever leur paystombé si bas.

    Pourquoi donc ne se formerait-elle pas entre Fran¬

    çais celte alliance vraiment sainte qu'il n'est plus per¬mis aujourd'hui de rêver entre les peuples? Le salut delà France est à ce prix ! Elle est à jamais perdue si sesenfants emploient à la déchirer tout ce qu'il leur resteencore d'intelligence et d'énergie.

    Certes, nous respectons toutes les opinions sincères.-ïous honorons chez les légitimistes un dévouement,

    années d'empire ont porlé un coup mortel : fiction quis'appelle le preslige du trône.

    La République, elle, n'admet pas de mandat indéfiniou héréditaire. L'incapable, qu'il soit député, ministreou président du conseil, ne peul-pas s'y éterniser. Ilsuffit pour le renverser d'un bulletin 'de vole. Avec lamonarchie, il faut une révolution.

    Allons plus loin, car il est facile de prouver que le.suffrage univeisel, auquel nul ne peut plus loucher dé¬sormais, est incompatible, en. principe et en droit, avecl'établissement de la monarchie.

    Le suffrage universel impose à tous, à l'état de loifondamentale, l'obligation de se soumettre aux décidonsde la majorité, mais à une condition, c^esl que ces déci¬sions de la majorité ne seront pas sans appel ; c'est quela minorité pourra toujours conserver IVspoir el le droitde devenir majorité à son lour, sans sortir de la voielégale, sans employer d'autres moyens que la librepropagande et la persuasion. Or, si le suffrage universelse donne un maître à peipétnitè, il supprime évidem¬ment ce droit essentiel de la minorité ; en signant uncontrat que nul ne peut plus déchirer sans crime ilenga-e l'avenir qui ne lui appartient pas, il se lie les

    M. Louis Blanc adresse à la Nation souveraine,touchant e rèie du plS diverses recevront

    A monsieur Alexandre Rey.

    Mon cher confrère,Dans deu* articles, vigoureusement penses, vous

    me demandez mon opinion sur te rôle qui convient,en ce moment, aa parti républicain.

    Ce rôle, je le crois, ainsi qae vous, non-seuiementindiqué, mais commandé par les circonstances.

    Il serait temps, ce semble, que ia France cessai dechercher à tâtons ses destinées. Cependant que voyons-nous? Les esprits., que tant d'horribles seiousses ontébranlés, s'agitent encore; le trouble est dans lesc ; le travail se fait désirer, et ie pays, atUme derepos, éprouve, après îa fatigue de la tourmente, iafatigue de l'inquiétude.

    Pourquoi ?Parce que. au sortir d'une lutte marquée par a ai-

    freux désordres que la République maudit, ses adver¬saires se sont mis à l' conviant des prétendantsde toate couleur à ramasser une couronne tombéedans la beue, exposant la paix publique au hasard demille intrigues rivales, suscitant la concurrence desdynasties, et poussant le pays vers l'inconnu par leursefforts pour le ramener vers un passé trois lois mort.

    El combien l'anxiè'è serait plus générale, plus vive,si la République n'était pas là !

    ,4 République q»e les i.î'-cs ies phss diverses recevi-oiula parole, et c est elie q«i, pur la liberté, domn rasatisfaction aux aspirations légitimes Que. les répu-biicaiKS agissent d«oc au nom ue ce qui les unit 1 Unétroit esprit d'exclusion perdrait lotit: par 1 union loutsera sauvé. Louis Blanc

    Ob nous écrit de Versailles :

    Hier soir, "21 juin, à la gauche, discussion d'une pro¬position de M. le Royer; c' st uue demande d enquêtefondée sur Sa déchéance prononcée à Burch-aux.et ayantpour but de conduire à une mi-e en ac. usatiou. parl'examen des cames qui ont amené la guerre en 1870,la façon dont eile'a été cuiduite. etc. Cetle dcmaniiesera 'déposée aujourd hui même. L'abrogation des loisd'exil on plutôt la i«cuité de murer pour lesBoua-pnvl» et leurs séides, ! menées de cette exécrablecoterie qui racolait pour le compte de ia_ Communefont de cette demande et enquête un véritable devoir.

    À l'ordre du jour du 2*2, première dèhhé ation de laproposilion Claude, de la -..eurUie, et aulres, au sujetde S indemnité due aux départements envahis. Quoi deplus jusîFLa :ial.on tout entière u'esl-eHe pas respon¬sable de tous ies dommages éprouvés par elle "? Lasolidarité pourrait elie èlre douteuse? Albert urevy,

    ia t-iepuouqut; ii «- uni pa» ia j . ._,.f1o(, , .,,-,,.,/, Fi-n-ii-ti-ur a lait sur ce "-sujet un excellentAiEsi" en venu d'une évolution historique dont les ; ^^ \^ A^ 7AtAAone quelque député

    observateurs myopes seront seuls à s'étonner il se | ^^ L u; ^ i)«s e ^f-\ sa' ca,n,.agnetroave que la monarchie esl passée à 1 état mo utien- mend ion. qui '"AjAt "s^l de contes er lenairs et noas donne la peur de l'anarchie,landis que personne T ^^A^%^AmA ^ e^r, danSlà République a pour eue l'autorité qui s'attache ** . P""7^maintien de l'ordre. A«.:mQ 77 m.^ an rl-sr-our- de M Tuiers à relever. C'est

    En d'autres termes, ce qui effraye, c'est le régime h mo. « d^^ J eu^is n*0lU pasqui .'était si longtemps hé dans l'opinion publique '^^ .e croire, qus l'impôtdes besoins de stabilité ; et ce qui rassure, cest le au.an.souile.t qu _n , " ^^^^^^^

    3g3S3g�=BESrofigggS35^2a3^5^^

    EXTRAIT DU BLOCUS DE METZ

    Publication du Conseil municipal

    Entretien de M. le Maréchal Bazaineavec M. le Maire de Metz.

    Note de 31. F. Maréchal, Maire de hetz.

    he vendredi, 30 septembre 1870, à une heure, après'dMeme rendis au quartier général du Ban-Sainl-

    j.jun, pour communiquer au commandant en chef deé g0(r\du Rh'n- «ne adresse portant environ 750la vi,| 81§natures de gardes nationaux et habitants datiaée ri ^ d°nl la Iemise ra'avail élé f?l-t« dans la ma-tounicF rèmC ^0m', par ml- Emile Slurel> conseiller«ie lak ^ Em'!e M'chel> m"»b«- de l'Académie, enqui m*S l0Ule 1,berlé de fail'p- de ce document l'usage

    1 g^Mrail convenable.Kordeckn!*n!,,,''e.rpnconlrai le général Coffiniéres de

    >*\

    au vesUhui^ a(-lU'ndaH' dans ''«liée du jardin conduisant**" Rÿnf  6 rUt' "'sidence, le départ du maréch»a«»«t en St^' " Ce m0,ne,U ""

    i „,.i„r ri** l'idresçe nui, depuis deux ou trois jours,ÏS'e * - i-'Ur'S B" Vil!°' H ^VA ^moment, enf.ison de l'immense refpon«.b,|. te quij!L sur lui et des anxieuses préoccupations dont .1 est"Oocômprend facilement répondis-je au général, lesneroîexilés de la situation, et, bien qu'à mon sens unSïï de France, commandant en chef «ne armée,oil par le fait même de celte position élevée, le plusSo appréciateur des devoirs el des déterminations quiCL ici,., on peut, dans uue conversation et tonen Snn-eanl une susceptibilité fort respectable ne pasaisïi ignorer à celui qui « le pins d'hilérèt 1 tes bienconnailre, les manifestations de l'opinion publique.Te" moment l'officier de service nous avertit quemaréchal était libre el prêt à recevoir le commandantciméi-ipur elle maire de Metz,"^"^.■b.lvi.r.courloi.en.en.a,,-,...-.....-.

    'ail, ill'oblet

    et

    avec le cora-

    ;, en \P•iiwu'sn, M. h- M ire, ni.' dit !« §F

    U5at !ai,li viiH,. ac maré-ch»! %*mms, ^

    «nrenanlT. place qu'il occupe habituellement dan.S » s du'salon, à une petite table de travail

    de ma «marche, fixant son regard ^\\^^\Wna_vohimmeiK formé d^aorrs^ d* « ; - , ™J7^^^^n»; ee p«^ « ^

    „.„.„8ue suivant s'engagea entre Son Excellence et moi,sws'que M. le général Coffiniéres y prit aucune pari :

    Le Maréchal. Je connais, M. le Maiie, celleadosse ; on m'y fait un reproche de mon inaction sousles mois do Metz, et on exprime le désir de voir I armeero-npre, par un effort vigoureux, le cercle de 1er quienserre le camp et la ville. Soyez persuadé que le catn-oement actuel n'est pas de mon choix ; on me .a aw'né, en me déclarant que l'on considérait -on abandoncomme compromettant pour la dynastie. J'eusse praeie,et M. ie Général ici présent ie sait parfaïu-tnent, I éta¬blir «ur les plateaux de Haies (*) , dan^Jcjnan^

    été rendues par 1 hon-or*»» « " F°ère de phomrae qui noussuftsamment gai-an» Pare^™flaeg tL intérêt de mon-eSa lransm.se II ne.r cependan p c6,8 à

    ?£A co™?*)oVho^'inïïe;.«eu.£ concis

    CshOil, 01

    néces-îitc

    fur-r-é oir les àca\ unYs rî'Aiienng^c, d'où l'en peutsi f.ri-ènipnt po.terde*- «:-u;»s de t.o-jpe sur ies rivesd.oito eiaaudiede ia '.W-lie.

    t i' ;,. t„rY-< ''>. yUres anoir, *nes ou

    oseudonynes dans le sens d" ! ;-.JiCP-*e on qInstant" plus ou moins ênergiqnemenl sm* I; ^ _d'une I rouée. Gomme si nous n'avions pas eu uvp.jisa:le Oui d^ s'v prénarer -i de la tenter, plusieurs hîmmpimportas cl des comb.a^ foVt m-i.rlri.MP, r-cen^r-encore à ..adu'î.-hamps. où loulje re«Male sait, s'esi borné à la po^b.liîc d ara^quelques voitures de denrées louua^e:"."- t

    o.

    1

    r au o i:np

    et -luir-e-..

    Conna^aiw .a bravoure de, corps pl«oé* so^moncommande:^;, ot bien que leur ^..i a< me! oui e.re,rasït-v.e, appi-oMmative^ei.., u. . c, _/ ,des maiadies et des comba's an^renr-, i a:r:v<*ra.s ,-e-pendanl, je n'en dou'c pis, a fc:.e cet!^ mue, â ,acondition 'ioutelc-y d'y oacnH-r b.auc.x-p ^ «r..»: le ct,comme ;,reia:->. c con,éq«-::ro Mi"i*i3 ?- « ^y^" ''^vo, anibrilances el hôpi.au'. de Ue;/, ..au». < a.«-t3en plu* l.-s i à 2') 000 qui -^ t.oavo... .-n ce :n ..^ent.Le iiombi'- fit- tn.s rh->v;--rM b.jn Jiic ivd.îil coi-, s-M-a-blenient r.ar !e". besoin* i-iani t'iei*- da i'ahmi'.îiaiîortd,- :.:.iA cl û? 'a vi.U-, p.:un.:ii. 7 ["?-"se. sF:.' ausoi vie? de ia cavalerie eî à celui de l arldleiie, ibsIj m

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    délibération iuf enraie

    s y recrute tact fine- m rvi-* -.-. s -,;," . , u",*- weil' " repondu un aenuteAAAT A^-7^ 'F ^ sont plus pair oiesyjA A ? ,iCi;ulè au,ait ^ ^Ae à té-...oiu ies housc -.piious iailes dans s Est .lr.P H0£. ou-:ners pour ciemrerau pins toi le ien noire II ue Ta:pas oous le u.ssm m cr. ll0„-. sommes, avec i.os'ph.icsbéantes, un eoibMi-as pour le reste du pajs.'Au fo. d.«y aurait-il que de tenn.r, et non 4 peu de re-

    Anecdotes : nos finances sont enlre dos bornes"77: - {A% delJUU's se trouvai- nt uu malui cheza. iUU-rs Une (un,-ctiou étant à taire à un travailque ces honorâmes sos-metu-iimt au chei du nouvoircxensi.f, ïhitrs prêle à l'un «"eux un boni de "crayonu un ou. Puis, la coi rectisii faste, il retire lout douce-mei.i. -les doigts du depuiè, ie boni de crayon, pourte remettre à sa place, sur son bureau, au tu und de-pl.t;-»- .lu dépossédé qui aurait uien vouUTeonserveree souvenir del'ilhistie homme d Etat.

    Voici qui est plu*- séiietix, plus grave. Vous savezqu'a 1 occasion de la nomination de fa commission desgrâces, la droite a réussi à .carier à peu près complè¬tement «ie ce comité les n.emtjres cie la gauche. Unseul a '-!e élu, M Dneleie. Ce denier a "décimé cethonneur et le gs neral Changarnier, nommé à unefaible major Ue, en a fa't autant, ou ne sait pourquoi.Par suite de ces deux dêmissioi s, uu nouveau scrutinétait nécessaire.

    Or, au moment du voie, îa gauihe tout entière s'é¬tant abstenue, ie nombre des votants n'a été que de83*2, (iitnlta qu aux termes du règlement aucune déci¬sion n est vau-Ue s'il n'y a 37 G votants Le prési¬dent expose la diliiculie.*!! l'an remarque! que la loi aété faite pour une assemblée de 750 membres et quele législateur n'a pas prévu le cas où il y aurait,con me aujourd'hui , plus de cent sièges va¬cants. Que (aut-il faire? Doit-on appliquer Se règle¬ment à la lettre, ou peut ou rester dans l'esprit aurèg'cmebi en calculant !a iBajoiuè absolue d'api es ieiMinuirs- ries députés ayant actuellement Se droit desiég-sr"? Tel était le ss-jel de îa discussion lorsque îes•tU-ax membres qui venaient d'être élus par la droite0«t re tut.fi d'accepter nue élection sujette à couteista-

    De sorte que la chose est à rec mmencer.Tous -voyez d ici h-s conséquences de l'incident. La

    ite actuelle est mimenquenit'ut induisante pouieofisliUier légalement un majorité. Rica ne dérosiilreaiM'-ax ï'urgeiice des èU-choms compl. nieutaires douiko résulta th vont avoir une très- glande hiflu. nce suii'altitudc de i'AssemL.ee. Il ne !«ut pas oublier, eneffet, qu'entre ia droite et la uauche se trouve uneparti* flottante, indécise, toi;.; oui s porlée par iempe-pat^nifiil a subir li5.ifiues.ict uu nombre... Maisalteu-

    Ya îa ioi Ju 21 juintre des finances,

    Arrête :

    L

    pri

    187î. sur le rapport du minis-A.,> o __ Aussitôt après sa .

    Al<" *" p si sera délivré, va ecli-mgeont

    Art. 3. Les arrérages des renies 5 p. 100 s créeren vertu de î article î '', seront payables par triiiieslreaux époques des ÎG février, 16 mai, iG aoûi et 16 no¬vembre de chaque aimée.

    Art 4. Les inscriptions de rentes 5 p. 100 se¬ront, au choix des parties, nominatives, mixtes ou auporteur. ,

    Art. 5. — Le ministre des finances est charge del'exécution du présent arrêté.

    Fait à Versailles, ie 23 lui» 1871. A. Thiers.Le ininistie des finauds, Poli ai Quektier

    Date et conditions fie la souscription.Le ministre des finances.

    Vu 1 arrêté du chef du pouvoir exécutif en date dece jour,

    Arrête ce qui suit :Article i". Une souscription publique esl ouverte

    pour la réalisation de l'emprunt national de 2 milliardsde francs eu rentes 5 pour 100, autorisé par la ioi du21 juin 1871. . _, .

    La souscription commencera ie mardi "2/ juin 18/ i,et sera close dès que l'emprunt aura été couvert, sanstoutefois pouvoir dépasser la date du vendredi 80 juininclusivement.

    Un a vus imprimé su Journal officiel informera -epublic de îa clôture de ia souscription.

    le ceiSificat, pour ie rem-

    Délibéré en séance publique, à Versailles, les G io«21 juin 1871, ,. --* .. * u

    Le président: Jules Grévy.Les secrétaires -; vicomte de Mtaux, Paul Bethraonf

    Paul de Reniusat,;N. Johnslon, baron deBarauteLe président du conseil des ministres, chef du po,,

    voir exécutif de la République française,A. ÏH1ERS.

    Qu lit dans le Journal officiel :

    <- La sevue, déjà i émise une pumière fois, doit enmusse, d elle ne joiijta avoir lieu déniai6

    Les souscriptions reçues le jour de la clôture seront

    L Asscaihîée décide que îa majorité absolue doit êirecalculée, non- pas d'api es le non. Su c legai des ûe--pats's, mais d'après le noinbse des présents, ce quiebi en t-ffel tiès-i&iioiiiiej, car nue abstention calculéed'wu uTiain iit-mbie de députés pounait entraver,dans «Tiiaiu cas. î action des Uns. En cO!î-*éqiu nce, on

    pr-ncè-se à 1 appel nommai et tu sci utni. Sur 407 vo¬tants. K-Vi. Voisnâ ,«: Con t obiicnueiit, l'u s SIC,l yusre 24 i \ci\

    ïHUiin-issKni th;

    cjiti-3 -.m ^ràce.

    ei tiisis, se irotive complétée a la lagee 0c donner smi av.s sur ies re-'^sse-l-elie se m outrer clémente!

    L» s lis la :h.nce du 2§, M. Claude, de la Meurthea posé uue pioposiiion de ioi ayant pour ctijel dei.:.it enregistrer, dans K: dèiai de ueux mois, sans

    p-.ves qui ne l'eut pas été Celle pi oposition a élér.-nvoyée à îa commission du budget.

    Dans la uicuîc si-ance i Àsseiiib.ée a pris en censi-d(-i--i:ou une p.opusiiion <:e U. woriinser-Terrieaux ei.-...- quelques airtrts oé[>»tés, tctidaiit à autoriser iepèr- de laîinlk- a Lasser à l'un quelcompie de sestid.iiiis la proptiê.e ue tousses lueiis imrn'-ubies, àcharge par s ta d indemniser ses autres euk-nts p.ar despas ts t-fides en v;,'t"j!s iiiobi'ieres.

    Les f.iiuurs (le vttie pioposiiion rejetant la p'-nsée'qu'un leur atiîibuail do vouloir réiiibl'r le droit d'aïnejise, veulent simpieine.it, disent-ils, éviter ie mor-ceilemeul des proprieiés qu ils considèrent conuiie!>*-eju ticiable à l'agriculiure el même a certaines in¬dustries. Cette op n. ou, b.eu que conionne aux cou-chisUMis de ienipiète. agricole, n'est pas celle deM Marcel Battue, qui voit tians le inoicelieniei-l de-proprièHs une giii-niiiie tiès-séricine pour l'or„r(.■swcs.d. L honorable depuis a nmulic qu'en diminuantl*e iiiimbre des propriétaires on diminuerait Us cléBiesjts de conservation, et que si. dans une Miuille, unseaS enir.îH h^nle «e îa propriété iinmobdière, iessuircs seronl ponés à émigrer vers les villes déjà triqeiicoaibn e-. ti. uéirisneiH des caiispagnes. il a rappt-u-d ailleurs que la oi Laisse toujouib an père de funnl'iie droit «â -aisi'jjimr soss îriiiaeubSe à S'uu de ses enfants

    dans lu cas oè \ immeuble n'csi pas partageable ou mpeul-êirr parlage sans dépréciation. L'Assemblée.eonlraiiTiiieiii à lavis de M. Barthe, a vête la piise encoaMdérâtsoH.

    EÎC B.i.îSTiS 5 2QÏÏU 1ÛO.

    Le Journal officiel publie ks arrêtés suivants :

    Le chef du pouvoir exécutif delà République fran-•çai&e. presideut du conseil des ministres,

    seules soumises à une réduction proportionnelle.Les tousciiptions postérieures à ia clôture seront

    remboursées intégrait meut.Art. 2. Les souscriptions seront reçues :...Dans les dépar eaients :A ia caisse des l*< soriers payeurs généraux, des re-

    reveurs particubers des finances et des percepteurs.Les bur< aux destines a recevoir les souscriptions

    seront ouverts de ueui heures du matin à cinq heuresdu soir.

    Art. 8. Les renies seront émises au taux de 82 fr.30 c, avec jouissance à compter du 1er juillet 1 87 1 ._

    Art. 4. Il ne sera point admis de souscription in¬térieure à 5 fr. de rente.

    Au-dessus de cette somme, ks souscriptions serontreçues pour 10 fr. de renie et îes multiples de ÎO fr.

    Chaque sousciipteur devra, au moment de la sous¬cription, à titre de garantie des engagements qu iicontracte envers W Trèsjr , verser une somme de12 (r. par 5 fr. de renie.

    Les souscriptions seront constatées au moyen de ladélivrance d un récépissé à talon au porteur. (Loi duli avril 1835, art. VT )

    Art. 5. - Le- paie-aient de l'emprunt sera effectuecomme suit :

    12 fr. ptfur chaque somme de 5 fr. de r=ntc attri¬buée dans la répartition.

    Le surplus échelonné ea seize termes mensuels,exigibles le 21 de chaque mois, du 21 auù. 1871 au 21novembre 1 872..

    L'arrérage de renie échéant Idu coupon tui.iesii'K'i), sera reçu en i-Uétiu<.UQ,-- dutenue exighsle le 21 du même mois. i> en sera c;e mêmepour Îes arrérag"S des triHieslres subs.-auc-nt's.

    Art. 6. Un avis officiel fera connaître le taux de

    Sa réduction proporiionueile à laquelle les seulessouscriptions de la dernière journée soin èveulaelie-ment soumises.

    Dans ia reparution qui sera opérée enîre ces sous¬criptions, d ne sera pas tenu comple des iractions qui

    1G aoû< 1871 (moitié

    donneraient droit a snoius de 2 lr. 50 c. de rente, et

    les fracliens de 2 fr. 50 c. et au-uessus seront comp¬tées pour 5 U . de rente.

    Art. 7. Les versements par anticipation faits aumoment de la souscrip ion ne seront reçus qu pouri intégralité du capital ; lis donneront Heu à une boni¬fication diuléièts de 6 p, IOOi'hu. qui cou ra du 30juin 1871, cl qui sera déduite du m-iiii'juî da verse¬ment Sait au momenUie ia souscription.

    Après la répartniou, le» vçrseineu.s aulicip' s serontreçus soit pour l'intégralité d'us ou de plusieurstCiines, soit pour la libération entière ou certiiicatd'emprunt. La bomiicalion courra du j car du verse¬ment. Elle sera de G p. 100 l'ai* jusqu'au 3! décembre1871. Passé celle époque, ie tans de celte bonificationpooi ra être modifié par uu arrête amiisleriei.

    Art. 8. - A partir t-u jour fixé par l'avis officiel dela rt parution, îes jtcèpissés provisoires au porteurseront échangés aux caisses lies comptables où lessouscriptions auront été reçues, conire des certificatsd emprunt au porteur, avec facusié de ies rendrenominatifs.

    Les certificats d'emprunt seront îniiais de couponstrimestriels d arrérages.

    Dans le cas où les souscriptions de la dernière jour-S née seraient réduites, les souscripteurs recevront, enj même temps que le certificat dYnipiuut, le rembour¬

    sement de îa s»nime excédant le montant de leur ver¬

    sement.

    porteur déchu ode la mite repieset.tèe par ^hoursement de ia somu^ due au li^or .

    An 11 ï es déposants des caisses à epaignc_quinroh éront de^ dispositions -:e l'ari.cle 2 de la loi uuSi iuiu.871.aua termes duquel ils ont droit h « un» titre libéra de l'emprunt, par multiple (.e a rams» de i enle, pour une somme n'excédant pas ie aïonlant» de leurs hvrets et aux conditions stipules pour la,, souscription de l'emprunt, », devront souscrire unedemande à cet effet entre ies mains du caissier ae»caisse d'épargne, du mardi 27 juiu au vendredi 30 juininclusivement. Ils devront en même temps déclaras'ils désirent une inscription de rente nominative,mixte ou au poritur. .

    La vaU urées thres de rente remis aux déposantsau taux de i emprunt, déduction faiie de la boniticationd intérêts à 6 p. 100 1 au, sera déduite du moulant ueleurs livrets, comme s'il s'agissait d'un remboursementaffectif en numéraire.

    Fait à Versailles, ie 23 juin 18/1.Pouyer-Qoeutier.

    Note au sujet de l Emprunt.Comme on vient de le voir, îa souscription sera

    close aussitôt que l'emprunt sera couvert. Il nupoitcde remarquer celte stipulation, parce quelie esl a<nature à eogager les souscripteurs à ne pas attendreies derniers" jours, mais à venir au guichet dès Se debulde l'opération : c'est le seul moyen d éviter, autant quepossible, d'êlre réduit ou même forclos. Il ue faul p-.sque ia date du vendredi 30 juin, indiquée comme ceîhde la cloiure de l'opèrat'OB, soit, pou." ie public, 1 oocasion de se méprendre sur la durée de la souscrip«on. Ce .«era uniquement daas le cas où I emprunt in¬sérait pas couvert daus ies premiers jours, que i.souscription serait en ore ouverte vendredi 30juiu

    ^ date cxts'èui'tî.

    ; Le taux d émission est fixé à 82 fr. 50. Après avoirversé î"2 francs en s'iuscrivant pour chaque 5 francs

    * de rente, les souscripteurs auront 16 tenues iii.-iiïUi"*r juscju au 21 novembre 1872 pour payer ie sur*, us.

    Quant à ceux qui auront à leur dis-n osifoa des res¬sources suitisanles pour payer la totalise du capital.au moment même de la souscr-piiou, l'arrêté mm-s-lèriel ludique q u il leur sera tenu compte immédiate¬ment de l'escompte à C p. 100.

    Cet escompte, pour 5 francs de rente, représenU-1 une somme de 3 lr. 24 ; ls taux d'émission sera «ion

    ramené, pour ceux qui se libères ont immé-iialemeiila 79 ir. 20. Le cours de 79 lr. 26 représente îe taux

    - réel au-piel rc-sort Temps uni.] Du 5 OjO à 79 fr. 26 équivaut à du § 0-0 à 47 fr. 56,! c'est un revenu annuel de 6 fr. 30 p. Oj.0.,j Le taux élevé de ce r. venu est un lait nouveau pourj la renie Irauçaise.

    .; Il tant remonter aux désastres de 1815 e*. à la liqui¬dai on financière qui les i-uhit, pour re!îe.sr-er le fondsd Etat îranÇrtis offert à des prix analogues On do.i stsouvenir qu'à cette ép -que ïa hausse er.ifii-.me eu coursa toujours récompen'-é ceux qui n'oni pas hésile aapparier leur épargne au Trésor et a avoir confiancedans 1 avenir du pays.

    Les derniers emprunts précédents oat éié émis à4 li2, moins même de k îiF puis à 5 0[0 au moisd'août dernier pendant la guerre.» Ce qui dèi"r le gouvernement à offrir aujour¬d'hui un revenu si avantageux, iwaigié ia puissance ducrédit ce la France, que la i.ucrrc étrangère el laguerre c.viîe n'ont pu ébranler, c'esl qu il comprend,comme le pays tout entier, comme l'Assemblée natio¬nale qui a volé l'emprunt à l'unanimité, lurgenienécessité de insérer ie territoire national de la pré¬sence de 1 étranger.

    encoie

    d >mai,ti-c larm.eon l'espérait. Voilà dix jours qUe .pln.es picsque contit.ueiles, et souvcki dès- viol-Wont déisuiipe le sol, 1 1 l'on a reconnu que les trouueine pouiiaicnl demain man�uvrer convenabUmcuisJie champ decour-ies. L'arlilieiie, surtout, renconiIf Sde vtriiabies obstacles. Aussi, auelqi-e fâcheux qn»soit le re.aid, sous bien des rapports, il faut le SUFDès que le lems sera plus beau ef que le soi sera raf¬fermi, le jour de Sa revue sera indiqué, s ,

    On lit dans la Patrie :

    « Par suite des nouveaux arrangements rela'ifs àBelfort, une commission mixte vient de terminer ladélimitation du teiriioire' qui ent'oureFette placeVingt villages ont été restitués à la France. Leurs habi¬tants ont signé une adresse au gouvernement de Ver¬sailles pour le remescier de la mesure bienveillantequ'il a prise à leur égard.

    » lis ont décidé qu une pyramide serait érigée aubourg de Frais pour célébrer cei heureux événementavec une inscription portanl la date du procès-verbalde désitinlaiion.

    » On va augmenter et modifier les défenses deB"ll'ort. Le projet, est à î'eiude, et îes travaux com¬menceront vers ie milieu du mois de juillet prochain. »

    Il serait, croyons- nous dit îe Journal de Parisquestion enlre les gouvernements français el prussieni un échange de territoire. Moyeuvre, petite ville detrois mille fiabitauls, connue par ies forges importantesde M. de Weud'el, serait restitué à la France, qui aban¬donnerait par contre des terrains plantés de forets qui

    e trouvent dans la même région. Cette question serait.* l'étude (t la soluli m ue pourrait tarder de se pro-•uire. il ny aurait neu de fondé, par conire, dans lenruit répète par quelques journaux d'un échange entreMulhouse et Longwy.

    M. Thiers se mentre décidé à ne consenlir à aucune; -uueUoii sur ie budgc-l -it la „:u rre. « Non-seuleinenl,utrait-il cicciaré, au dire du Français, je ne consen¬tirai à aucune réduction, mai. je vous proposerai desaugmentations, car il en coule trop cher d'être faibles.

    Le

    sui*iurnal officiel de ia république publie ce qui

    -!K!mrjz^i2L££&!s .^SG3^SHS2ï2SHÏÏ^^ÏÇ2ÎS^3S:^S*ï3^SSÎî3EEÎSSS^Si£Z3S5tSaîar! E3£SS31g^2SE3a33: Ë3Î2SS 2233__

    L'assemblée -nationale a adopté, le présideat duconseil des ininisiies, chef du pouvoir < sécutif de laRépublique française, promulgue ia loi dont la teneursuit :

    » Art. î r. Une concession de cent mille hectares desmeilleures terres dont l'Etat dispose en Algérie est at¬tribuée, à litre gratuit, aux hab iants de i'Aisace et deîa Los i aine qui voudraient conserver ia nationalitéfrançaise, et qui prendraient l'engagement de se rendreen A'igène pour y mettre en valeur et exp.oiter Sesterrains ainsi eoucéciès.

    » Art. 2. Uae commission de quinze membres seranommée par les bureaux de l'Assemblée pour étudieret préparer la série de mesures destinées à régiemenier l'exécution de la présente loi, eî pour déter¬miner, en outre, dans quelle proportion et de quellemanière 1 État devra intervenir, en dehors de la con¬cession des terres, pour faciliter l'installation des nou¬veaux immigrants.

    La ville de Lyon parait avoir élé cet hiver grandemangeuse de millions, puisque la voilà réduite à sus¬pendre ses payements, comme un boutiquier, ou à seivrer aux usuriers, comme un fils de famille qui adévoré son patrimoine. -- La ville de Lyon n'a pour¬tant pas vu îes Prussiens, elle n'a pas subi d'occupationétrangère ni de léquisitions. Elle n'a eu qu'une dic-î-tture communale éphémère, elie a moins souffert, enun mot, que beaucoup d'autres villes qui, avec des res¬sources moindres et des charges plus lourdes, onttrouvé moyen de faire face à leurs affain s el de tenirleurs engagements. C'est l'honorable M. Ducarre, dé¬puté du Rhône, qui vient de faire connaître à la Franceentière celle silualion inexplicable de la seconde ville•e la République. Il faut attendre des éclaircissementsqui ne pnueul manquer d'êlre fournis bieulôt; maisitès à présent la mairie de Lyon paraît singulièrement- ompromise, par suite du passage de la Communechez elle. ' {Le National.)

    Une correspondance de Berne du Journal Je Genèveloi, ne les renseignements que voici sur l'affaire Janvier

    de ia M -ne :

    « L'affaire de M. Janvier de la Moite est enfin arrivéeà sa solution. ., . .

    » Je rappelle qu'aptes avoir, une première lois,accordé Vestradilioii de cet ancien préfet 'e l'empire,ie Conseil fédéral s'était ravise, sur ies observationsqui lui on! été iailes par ie gouveruemenule _ Genève,et qu'il avait sursis a l'exécution de sa décision en seréservant d'examiser l'affaire à nouveau lan-quil au¬rait reçu du i ouveruernuil français des reiisemiieinf^précis el complets sur ies délits imputés à M. iauvi.rc;e la Motte. , , ,. i

    » Ces renseignements, qui avaient ele deraanue»Veisailles, ne sont arrivés qu i! y a peu de Jours;

    connaissance dans sa se-"10Conseil fédéra! en a pris ^. ........ .,.-..- ede vendredi et il les a irouvés de telle nature *,l'extradition lui a paru ne pouvoir absoUmiciU Pêlre refusée, aux termes dn traité de 1869. 1 ,8' nconfirmé purement et simplement sa première (lei » ;en invitant de nouveau le gouvernement de ue*enia (aire exécute En même temps, il a transes à^ccgeuvei-m-menl le dossier des pièces, .P^.^^bleautorité puisse apprécier par elle-même '*- . le5)silualion. On ne doute pas dans les régions ^^^

    ne se tienne pour satisfait etequ après avoir pris connaissance de ce dossier;lit de Genève

    £^£3TfîEtGHS>EE:KrSjaîS2S2ï5ïïïï^^Sn:

    to

    se Wii?.n! coaijjîeî s tir eun pour le îran^poîl du maté¬riel, des vivics ei , en un mot, de tout ce qui est indis-penoublc à uns; armée arrivant dans une cond'éc i-ava-

    'i* et ruinée p.-r IVnneiui. On doit aussi s'attendre à-voir le cercle de fer, bien que rompu sur un point, serefonïïor de manière ô serrer ia place, d» pin-, o'ès-smlin ne faut-i pas, piéalabh-pien!, être bien fKé surla dirertion quo devra suivra l'année, afia do pouvoiraider effîeacenient à îa défense du pays, ce que rienTJ-'indique en ce moment.

    Deux lettres, anony-ue-, il est vr-i, roc sont parve¬nues ce malin même, l'une dont je vous fais -Tàceparce qu'elle ne (-ou'icnl que

    illusoire1-, nupt'iHi înii, .bien aes na.uice'jv.es. de guerre

    u-:!ées a.iirefois. Onan'î a !a dii'e,-ii"ii slr.itégsque pro¬posée par ! auteur do la lettre, i! n'y a plus à s'y arrê¬te r, ni a la discuter; évidemment, u ignorait ei proba¬blement il ignore encore qu'une brèche aux rempartsde la citadelle ayant obligé Strasbourg- à capituler, les

    mercredi

    m v raiic de lài h?

    ibl S fco; ^ S ■■ru .es et

    (.CPIIU-. - ~i* . i i'<*> ! ;> C

    ï' ï * 1

    .-. ; , / sy ïC ! n*.. -

    Î'I ' - *VJ '"

    lit'li 'eu ' ( Y . y y t

    , e>c , e.c ; ! autre, écrite en

    '-.e 'a m.:*.!) .Pus-, homme qui, évi-:» :\\i". c,];iii n.!s;jrîC("! de !'; il

    'U i <: -.j- 0..i.'lils di.'S .J.i'.j !',._;

    troupes allemandes sonl entrées dans la ville,dernier, et en ont pris possession.

    Le Maire. Je n'ai, certes, pas ea Li nrèiention,31. le Maréchal, en vous demandant de me aàire i'hon-neur de ase recevoir, de discsiler des opérations mili-taiics sur le mérite de quelles je dois, consciencieuse¬ment, mVniDres-er de déclarer mon ineo-inpélimce ;

    ite-sse nu coniimadant

    sle le.:i

    Le

    n"a»i

    * asde'jî amour pour .a

    îiarérha . - Croyez ïmais douté du courage

    uère- palneô

    «■ii, "*!. le "tîaire, que jeïïpssins cl rie leur

    i, m'i»nipres-er de déclarermais, en venant coiinniininuer i"

    ;*>*! .',-la

    \ a s ni -;e. i as crise qu n olail de«.!" I.'i no abri* s-*

    fiio.) C vu;

    *- r>r 1)1)-

    f o l .-?.'- ')/,*

    je-* formi

    nfiiit,

    ''u ii/ii/t ij".

    >! lire e-j */tj,

    '.'." .':'ra,L-aur

    ',*.'; :..-5ii p.i "' n; i co: :.-s

    ' uonnett

    à a

    les

    et s'il

    .*-, traverser

    lablc artillerie, rendant'

    ae ien ..o:m.-r i assor,»

    râbles signal .i;-**-- doiil elî'a e-t c ' iv.vte. éui ; npa;.:c v-: l'e u* îa po.jula'ioîi el j)r.ncip-d .a * .' î>g-M-.le njlion i!e, si iem sr-|-i sh'e m.- ,> ; i <; ,-r i iisoj l'a;.-. » . i . :-.<-)*'".» iu-lr U' .} i, d w ' -, .;> i .- [s o i ii,î c'iV:-.i**'.* -pii P.) -.:..!ie. V.r, ; î - e ! > : -Y-m nift-îlcJio :, p-ovo ]u -q a*;r .e* ciiv.i i ' ; ," -, e--'eî p "ii'ejse . m .:so o.^aî, vo - .-s. :*.) .n : , "» .,.- * .l(>,*f(> -,^-..i i'i:o ai.-u:éo ''gak'uî.'.ji <;u'o.'.j e-.'. I c\.)rudèia de i'énoi'îïir" ie patriotisme d-3 ra?s concitoy

    dévouement à la nationalité française ; ils en ont donnéla fireuve dans de bien mémorables ciiconsta'ices, eî

    lorsque je considère avec que! louable empressemeultoutes ies classes de Ja population rivalisent de zèlepour porter dans îes -imbu tances et ies hôpitaux, dessecours el dos consolations aux malheureux ble.*f-és et

    malades qui les encombrent, ainsi q-i'à lo-;!* ceu\ re¬cueillis dans un grand nombre de maisons p-mictsliéres,• e suis piofondémenl pénétré d'admiration cl de recon-

    po:ir vos administrés.

    flaire. Avant (le rentrer en ville et d'y re-,",' !a Jaij'oni'e'.ise im'>î"Ss'<>iî i,«> a» vie h .1 éprouver

    n )'iv.*!!e d.i désa-sire de Sir.îs'îO-.ir ?, e.-ii*on> i ,'-ur >,n m '.î-.nai d'as -n-imer un r-'zreu «je i ti co m' pir-

    venieine

    renonce à toute opposition. délits» Voici, du reste, en abrégé, quels sont iw

    d.' la pe,)ul.Uion, e,i«wil < fficaccinci.l o^'^ra,1' connu ntanes,

    m

    à meliie im tcini'- à (i.i!

    rtHii-oiinCrt de la fou'e

    liiniulie do la rue.

    Le Jlarécha'. Je

    «n'en reoo.ise à la inè-n

    ou

    même à pre*évci"1ie

    vais répéter,M. le Maire)

    hier,

    ce

    M. Pain Odenl. vode proie!

    observation J« *^!S'",1S', ..1]r,chaque fois que jes F ns

    naux on même des fragmenis de J0!U'liaUX,.^eC(léser-des boites ei des doublures de pantalon, soi ^

    anémie*5) jL(eurs, ion de ■îoan-.er u*

    naïssanc

    L

    no. i.

    S.'P.l

    à 1..•uidaut

    ■\*e p.i

    •Si l ni

    ra -s co.: .e

    05-.IO"!

    eus el

    '] i ire -r g; i 'i u i

    b s ' 'i p'!*)! é, (ht 1" -3,r; j, '. * ia -.a *. i * ô- ' s :ï ta !1

    n' i iv. uîiî .- > np e i co -i ) ils"'ir-.j, da S.u v'g iv-îès-S «'al.cai..il)S, glorieux, égaleengagés. "

    ro^nt pour

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    I- ::ù'it

    les « o .i

    ! .1*

    pa..i ; ,

    ■j ,. :,,:n -

    y f uval

    .es coihiïï mications officielles, en soutcu inl

    avantaqia vêrilé

    e*. à d'à

    p-irten.tti m P i

    L '-

    l.'-i-ie.

    jlicae

    le lor oc'.obr

    : a taire comiaui-e a

    Q.iJini an f.iii ,)a'*ti.'.ies du iii.Mi,' g- "

    . pas d'kilei veii-r jcles é.i u- >e.'? à ..un

    une

    . i <

    ou

    .s*

    suis e-ïipiessé de les iransn-ieilre a n. ie _ .- ^ ^\supérieur, ea lui laissai le soin d'i!i)pI1('J'!.amon avisno iv lit êlre comniiiniqné à la p*es-*e lou ' . u-ent

    , . i j ., o irenei ("d'ailleurs ayant loujoucs eie q*i m J ,a et l°u*e

    pi,bl,cl3JUv:'t«^,w'„,p;i ne m ap'

    . Ai oa i'exécu-Su" - ,P.|.. parce

    l> de-siègesLi'riîie*

    nr'ie des

    i ègie.nenl s.ii' >)!(i ibutions du

    .^vdiesené'a.yeriienr

    je- U P'Uce-

    ,tY e

    >n étant tei.n::).

    ''en fi*, part D.UPlllf

    pris c°;î-

    diessea.-ul.da.res des signalaiies de <* t«.BEC0A1'

    i.irn r :. ._ J. iî„!r. h Ca%1870. Le maire de

    I2gSSgSSS£EgSKîBîgBggg3a!B»5g5ÎS3^BS*3

    ', h Itf Janvier de la Molle. .Wliteycc; u-.e exposition fut organisée dans le

    ■En l8of'-i . artemcnl dont M. Janvier était le^H1%ae exposillo" devait èlre et fut en effet v.shèePrèlV^)oe'-eu . Le préfet voulut préparer a son sou-¥ ni pèceolion splend.de et il organisa des ieles^r8in mda«n'emeîitd'arcsde triomphe qui coûtèrentîNeCaccoiupas -é|igb!eg^ pour C0UVPlr ^s dépenses,4essoran^L «, Loôl simplement dans le budget departe-H-Jal,V a -on est convenu d'appeler un virement,i»enl Ctiiive au'ii pa\a ses lèles'avec des sommes qui

    « voient uae autre destination. Ce n etail pas\n*«sle conseil général approuva plus

    j'îe'ViremenÙt ce nest pas pour ce lait que M...jer c*i noursuivi.Mai

    t-a-

    lenienta_.réguher

    dés le

    giarei etRfelz,

    trè-'»

    jaUvierestpoursU--^nt d.employer à des dépenses■""i i-as les ressources ordinaires du budget,

    fr[AaA "de connivence avec un grand nombre de.ti*J -,,7 c'esi du moins ce dont on l'accuse, aurait*"r.Bl ^Hé'nblVinenfles comptes et se serait procuré»flècon . Ilp/ Ste au détriment de l'Etat. On citeaiBS1 I!5 voituner qui s'élève à G.000 fr'. L'inculpé,a» comP,L " . ,è quelque ebos- dans les masuse6t f,^,f eut s qui l'aidaient à tromper 1 Etal, toais iltes^'77AluYs mis dans sa poelu

    résultent deuxliraii pab moins mis dans sa poche des sommesconsidérai les. De cesn'en a

    î£ m uAlt'~immatériel par la pjtntsdesamam

    faits

    Janvier esl poursuivi: fa ix

    ré.sentalioji de faux comptes nonet détournement de denier? publics,

    "n « i d'u« car M. Janvier de la Molle esl accuséfav". tmljioyé, à son usage personne! une somme depri

    ai?aux ouvriers "de son département à uue époque oualtttaav.". ^ 1..C «,.ivati.-vns nar suite as je ue

    TLw> 000 lr. prise sur le prodmt d'une sons-,', non qui'avait atteint 500 ou 600 mille francs et quiw le par le préfet hu-meme pour venir en

    PCvaloir des Cï

    une date plus rapprochée q» L'inculpé cherche a .i-an*eces te la légisiatiOQ française et ac ia position par

    - en

    eptions

    m par-France. Mais-ces ex-

    I ai-^imentau"nvae l'inculpé" consistait à dire:* le 18G3 oui, elè approuves parles

    tirées ete ia legisia»»" .. -..v*--*- --Hcuiière qu'il avait occupée en Ynreniions ont. été jugées sans valeur,.

    , l«Mes comptes ei<conseils compétents, doncpour ces comptes;

    ne suis plus recherchable

    y J' i exercé les fonctions de préfet en France«ras t empire 'd'une législation en venu de laquelle

    T-qouna.re ne pouvait être traduit devant les"e conseil d'Etat eût, au préalable,

    L'article de la loi qui établissaitnie prérogative administrative esl aujour» nui sup-rimè mais j ai toujours le uroil de m'en prévaloires lors, ies poursuites dirigées conire mo: doivent

    ' ' -m i-.,. ,. aiiî lien sans

    aucun

    tribunaux sans que

    autorisé îa poursuiteeeli

    primé

    être teimes'pour' inégales, puisqu'elles oui lieu sansque le Conseil d'Etat les ait autorisées. »

    Dans sa séance du U juin, Je coaseii municipal deStrasbourg a pris la décision suivante au sujet del'infortunée Mile R.ton, morte victime de sou dé¬vouement pour les prisonniers français :

    « M. Humains, rappelant la louchante manifestationpi a eu Heu à l'occasion du service funèbre ,.e ailleMarguerite- Adèle Riton, morte victime de. sa chante«de son dévouement pour îes prisounurs français,pense qu'il est convenable, juste et digne, que la com¬mission s'associe par un acte aux ifoub-ureux regretsel à ia s\mp.Huie que ce malheureux événement aéveillés da"ns l >us les csurs. Il propose donc a la com¬mission de décider que le termi-i de sépunure de MlleRiton fera l'objet d'une concessian perpétuelle gra¬tuite, el {jour honorer sa mémoire, un monumentsera, aux frais delà ville, érige sur sa tombe. La com-ms*. on s associe avec empressement à celte motion etvote la concession à perpétuité du terrain dans 1 quela été ensevelie Mlle Rison.

    En ce qui concerne ie monument à élever sur satombe, cette qurslion est renvoyée à l'administration,avec prière de faire une proposition à l'une des pro¬chaines séances.

    L'Univers publie, d'après son correspondant deRome, le texte de la réponse du pape à l'adresse d-iscatholiques français :

    ^ Je ne puis exprimer les sentiments qui s'agitent» dans mou c en vous entendant. Oui, j'aime la*> France, je l'ai toujours aimée, je l'aimerai toujours;» la France est imprimée dans mon c el chaquei malin, en offrant le grand saint sacrifice de îa messe,» je prie peur elle, qui m'a dénué et qui me donne,» même au miîieu de- ses -malheurs, tant de té-» mois-nages de dévouement, de respect et d'amour.» Je me plais à le reconnaître, la France s'est cons-» lamaaeiit dévouée peur mei et pour ce Saint-» Singe. Elle est . admirabls par sa charité , par» ses bonnes par les fondations pieuses quij> sont dans son caractère, Elle n'oublie aucune mi—» sère, el ses femmes surtout opèrent des prodiges.» Oui ! les femmes jouent un grand rôle chrétien, en

    France, un rôle sublime. Cependant je dois dire la1» vérité à la France. Il y a en France uu mal plus re-» doutable que îa révolution, plus redoutable que la

    "» Commune avec ses hommes échappés de l'enfer,» qui ont promené le feu dans Paris : c'est le libéra—» lisme catholique.

    (lo le pape, qui avait parlé d'un ton solennel, àpris te Ion de la conversation familière.)

    « Il y a quelque temps un personnage de voire pays» qui venait me voir quelquefois, me disait que i'Elat» et la loi devaient èfre athées, quil n'y avait pas de» distinction à établir enlre le catholique et le protes-» tant. Comme bien vous pensez, je n'étais pas de son» avis. Mais il voulait me persuader que ce jeu de» bascule était nécessaire à la politique, et il y abeau-» coup d'hommes qui veulent ainsi concilier et unir' le» bien et le mal.

    i Uu autre, qui avait fait du bien étant à Rome, et» auquel j'avais pourtant donué des conseils, croyait» convcanble de se mêler aux protestants et aux juifs,» de les accompagner dans leurs cérémonies et jus-» qu'au cimetière.

    je le répète, j'aime ia France, je îa porte dans» mon c et je n'oubierai jamais ses sacrifices ei le» sang que lant de jeunes hommes ont versé Aussi» je bénis cette chère France, je vous bénis, vous, vos» parents, vos amis ; je bèuis tous ceux pui ont souf-» lerl dans les derniers événements. Q'ie ma bènèdic-» non repose sur eux et sur vous. BenedicUo Dei. »

    Le célèbre praticien Ricerd vient d'être nommégrand-officier de la Légion d'honneur, pour servicesrendus pendant le siège de Paris.

    . La Trésorerie générale de la Meurthe naus adresséla noie suiva ue qui s'adresse aussi bien au\ capita¬listes de la Meurthe qu à cens des pays annexés. _

    Le taux d'intérêts des bons de caisse esl fixe à3 p. 100 l'an.

    Ces bons, malgré la mention qu'ils sont seulementremboursables a quaraute-ciaq jours de vue cenii-nueront cependant, dans la pratique dêlre payes aprésentation, à moins que des circonstances exception¬nelles ne rendent nècessa;re ua délai qui ne peutdépasser quarante-cinq jours.

    Pour moins d'un mois ils ne donneraient heu aaucun intérêt. , . , , ,

    Les fonds ainsi déposés à la Trésorerie générale sontversés en totalité, comme par le passé, au Trésor, etne peuvent recevoK aucune autre destination.

    Ces placements réunissent par conséquent la doublegarantie du Trésorier généra! et de î Etat. _ _

    J es versements sont reçus à la Trésorerie généraleà Nancy et aux caisses des Receveurs des aireudis-sements de sous préfecture.

    position du public pour recevoir ks souscriptions,So-ns aucun irais el sans aucune rémunération.

    Chemins de fer de l'Est. AVIS.

    A partir du 26 juin 1871, le Srain semi-direct n9 35,panant de, Pans a midi 15, cessera de s'arrêter pourîe service des voyageurs à la halte de Cliaaipigneules,à 1 1 heures 29 du soir. '

    Nous recevons la note suivante que nous nousempressous d inséser :

    L'article du Courrier de la Moselle de samedidernier, au sujet de l'élévation des droits d'octroi àMitz, est inexact. Il n'y a pas augmentation, mais iesdroits d'octroi sur ies vins sont rétablis au même

    chiffre qu'auirelois (avant îa guerre), c'est-à-dire8 francs par nectohtre, droits de régie compris.

    Naus avens reçu de M. Lazare, au nom des mar¬chands de chevaux de Metz, une somme de 100 francsdestinée à èlre versée au bureau de bienfaisance.

    M. Ceuderc de Saint-diamant , ancien trésoriergénéral au département de la Moselle, est nomme auxmêmes fonctions à Toulouse.

    Manuel. Marie Troir.p 22 s«i«, sacs profession, eé-Mdi-io Martin. 40libataire

    bat-aire.

    Au-dessous de 10 a:.s

    your tous les fuils . f - rticles ,. j„ sigi

    •eiiâpttBB^ ea 7nQ^ryJUSTIN WGRMS

    doinesliçae. celi-

    REAU.

    Ch

    M. Remy, percepteur à Herny, est n§amè en iamêffle qualité à Montbeliiard.

    M. Micheiant, de Melz, bibliothécaire du départe¬ment des manuscrits de la Bibliothèque nationale(rue Richelieu), e.-t nommé conservateur sous-direc¬teur adjoint au môme département.

    Par arrêté de M. le directeur de l'eniciFtr'cnieiit et

    des domaines des Vosges, en date du 21 juin, M. Noe\.vérificateur au département delà Moselle, a élé nom» èvérificateur au département des Vosges ea remplace¬ment de M. Darzas, appelé dans le département desBasses- Alpes.

    M. Bracenaier, ingénieur ordinaire* dés mines àNancy, est désigné pour procéder aux examens préa¬lables de l'école des miaeurs de Saint-Etienne, pourI année scolaire 1871-72.

    Messieurs les Actionnai! es sont convoqués eaAssemblée générale le 29 juin couraut. à une heureaprès mi i, au siège du Comptoir.

    Ils sont in-iianinieni priés de vouloir bien assisterà cette séance ou de s'y faire représenter.

    Ordre du jour :

    1° Compte rendu du gérant el rapport du Couseide surveillance ;

    2° Déi-béraiion sur la qu^s-ion du payement ducoupon d'intérêt du i" janvier dernier ;

    3° Proposition relalive à la cession des affaires de la

    Société et à S homologation d'un projet de traité pré¬paré à cet effet ;

    Mesures à prendre dans le cas eu ce projet seraitapprouvé ;

    5° Renoavell

    lance.smeni partiel du Conseil de suneil-

    swr^satSïJs^^^îvîïHS^ '■•ïSE'aiî^K^.ïSi'Sîï^/îî' M^r^;:^S^^^^'S^'

    CAISSE DTFABCiKïï BE SETS.

    Les dèposanls de ia Cai.-se d'épargne de Metz quildésirent participer à iVmpr -nt et.' deux niihi u'-is dugouvernement français, au moyen des sommes quilsont déposées, sont m\; a )!'< 'B'.er, nuinis o

    Le Journal officiel contient une note de remerci-menls pour un gran<* nombre de Conseils municipaux , tde France qui ont volé des adresses exprimant la pins | D --- e ,s °~ l0 au compu;»

    } . ... ... ..',.,- p I I 11... \\r,Y\ ,\\. l'Aîll r"Jlî"P tP

    a par duSeu!''! livrets, aux bsreatix de ia Caisse,mardi 27 juin jusqu'au jeudi 29 mêlas.

    Les bureaux sero-'t ouverts de huit heures du malin

    è deux heures après midi.

    Metz, Se 26 juin 1871.Pour le Conseil d'ahn'n'stration :

    Le Directeur, Delcour.

    *ï~,- -.'Xfiai'Và^jss^.cr^-i??^-; -^.'^^^-js~f._.vs-^ïn^.'!^..sr>-^*-rr;-3K-.^ï^3ïïfi^îS

    Bourse tfe Paris du 24 .jimi.

    Le marché a élé en somme, excellent jusqu'à la fin,très-ferme et s'amèliorant [irogressivcment sans em-porlemcuf. avec une allure réfléchie.. Le 3 p. 100 clos hier à 52 le., finit aujourd'hui à

    Le Constitutionnel constate en termes assez amers

    que ks diverses nuances de l'oph ion républicaines'enleudeut à merveille pour les élections :

    ^ « Nous avions promis, dit-il, nos félicitations àl'Union républicaine de la pi esse si elle parvenait àrétablir une entente quelconque dans le paru républi¬cain. Il paraît que c\.-,l fait.

    » Voici en quels termes la Cloche nous annoncecelte importanle nouvelle :

    «.L'union est faite entre toutes 'es nuances de l'o-1 piiiiou républicaine; mais elle esl faite sans que per-» sonne ai! subi une atteinte dans sa dignité. Il n'y a' ni discorde ni prétexte à discorde dans le camp de* la République, s

    » De son côîé. l'Opinion nationale embouche éga-™T,t la trompette joyeuse; et, dans 1 excès de sonïud)ousiasnu\elleva jusqu'à donner le baiser fraternela« Siècle et à YAvenir national. Le Temps est gagné■j" aussi; la Liberté elle même reçoit des compliments(te bienvenue. Tout esl donc «pour ie mieux, et nous*,"avons plus qu'à nous exécuter.

    J Pauvre Union parisienne. la voilà bien isolée ! E-,P°ur comble de détresse, le Bismark de Sa Cloche sePi'omei d'y faire encore pas mal d'annexions à sonProfit. » l

    11 est également ouvert des comptes de chèques a'intérêt de 2 p. 100. Le maximum des Jieques a dé¬

    livrer par jour par le même correspon aal esU.e cinqmille francs et îe minimum de cinquante Irancs.

    Les achats el ventes de rentes françaises conti¬nueront à se faire aux enndilums indiquées par ieTrésor, c'est-à-dire sans aucuns frais autres que ceuxde l'agent de, change.

    La Trésorerie générale se charge également del'achat ei de la vente au comptant, à la Bourse deParis de toute valeur industrielle française avec unecommission de 1/8 pour cent, plus les frais de port

    "a Trésorerie se charge aussi de l'encaissement descoupons de dividendes et intérêts de ces deruieressvaleurs.

    Tableau des versements à faire par les souscripteursde l'emprunt.

    ■Libérations mensuelles

    grande confiance dans l'Assemblée nationale et le chefdu pouvoir exécutif. Parmi ces conseils municipauxfigurent ceux de Morville-sur-Seille, Panne et Vézelizepour la Meurthe; d'Evaux-Ménil et de Bulgnèvillepour les Vosges.

    On lit dans l'Industriel alsacien :

    Le gouvernement est dans l'intention d'adjuger à desentrepreneurs civils îes travaux de constructions pourbâtiments militaires, tant à Strasbourg qu'a Metz. Lesentrepreneurs devront déposer à la préfecture deColmar leur soumission par écrit, en y joignant lescertificats et le chiffre des travaux qu'ils se proposentd'entreprendre.

    La Volkszeilung, de Berlin, dit qu'il résulte de cequ'elle entend dire au sujet dos travaux préparatoiresqu'on lait dans les cercles militaires, que l'introductionen Alsace- Lorraiie du service militaire obligatoire

    pour tous ne se fera plus guère attendre.

    Nous apprenons que les -fabricants de fianelte JeMelz ont formé un sons-syndicat agréé par îe syndicatlor'&in, pour l'expédition de leurs produits et leurcontrôle. La tannerie et la fabrication de ia chaussureont de même formé un sous-syndicat agréé par lecomité lorrain.

    L'Italien, au contraire, ferrie à 57 20, ea baisse de20 c. sur le dernier cours.

    Ou est toujours d'accord sur le plein succès de l'em¬prunt qui fait prime dès a présent sur foutes Ses prin¬cipales pi-aces de l'Europe.

    Cette'prime, qui était aujourd'hui de 95 centimesenviron, est a L-mlIiv.-* supérieure à î fr. et en voie

    d ar iver prompu-mei-t s 2 lr Les résu'iats de sous¬criptions valaient aujonid 'nui de 55 a 00.

    Les obliquions rie la V.'le de Par, s se sont encoreaméliorées; cilles cie i 855 (il) oui moulé de 362 80 à365 et celle.-* de 1869 270 à 272 50.

    La Banque a commué son im-avc-dent toujours as¬censionnel, ei'e ferme à 3 290 c: \\ ,uss - de 60 fr.,

    après avoir louché H» cours ..c 3, SCO, ce qui faut 200 lr.de hasi-.se en 18 heures.

    L Comolosr d'tsjoîdpt* a mo-.iié à if-rm-" d-J 617,50à 625; le Crédit foncer de 895 a 897,50 eu.-l *!«<- nt àterme; k-. Crédit juJ-jM! ici a is-.-.ilc «le 10 fr. <- c.-ra~piant et le Crédit mobilier de 125 à 127 50 à terme.

    Peu de mouvement ttur les actions de ciierains defer, qui se sont HU-mienucs.

    Le marché des obligations se resserP au contrairedes opéraîioas prépa-aioircs de l'emprunt.

    -,i !p 1) r.erflp u'ie-

    !,-'s bases mdi-

    Montant

    des

    Souscrip¬

    tions.

    Capital

    des

    Souscrip¬

    tions.

    Les journaux anglais dit le National publient en ce^ment des acles anibentiques qui établissent que le«ariage du duc de Bcrry avec miss Broxvn n'a jamais*:10 tasse, malgré les instances de Louis XVIII auprèsh Pape.

    Tout le monde sait qu'à l'époque où il épousa iaj^uicesse Caroline. M. îe duc de Berry était moruana-siP, rm rèP°;,x d'une Andaise dont il avait pîu-BrnrS i'es' el que Jusciu,à sa mort, il eut avec miss, °wn ies relations plus suivies au'avec la duchesseue uerry.

    aux r6 tr0UTC Q.m- cn droit canonique, c'est-à-direW^UX f^e ^''?'""!ise' ie second mariage est radica-t'est * DUÎ' elc-ue !)ar une bizarrerie assez drolatique,y justement sur l'Eglise que s'appuie principalementro'pne COm1,e de Cbambord pour reconquérir sa cou-

    HenTeiM'eS Yipi,lor;es gènéalogiaues n'ont on réalitéqui do dan«!*,',eu\ pour M. Se comle de Cliambordcom» t ^uar*ui1-1' «n» ™ a vu bien d'autres, à ne'êë>»ienl d'aventuriers qui se sontlA; xviT' aouu0llt enrore po'-r fils ou PetU- fîis uenaiwn;1. i3i,tl,!nt de t'aff.P>re, c'est que ce sont les bo-^ 7 , e,s,qillhn suscitent aujourd'hui lfc désagrément■.ou état l"-'1Mallons imempestives. Q-iaud on a d-nsfautu-uF'' Un ain"Ml aU!ssi Pvilie»»t q«p Verruei, ilqui non,, ' "lin aP1"mb P<>.ir rechercher les miss Bro^fn

    t ** eav se rencontrer dans celui des autres.

    5f

    10

    20

    30

    40

    50

    60

    70

    80

    90

    100

    et ainside suite.

    Montant

    des

    souscriptions

    82f 50

    165 »

    330 »

    495 »

    660 »

    825 »

    990 »

    1155 »

    i -.20 »

    1485 »

    1650 »

    Versement

    de

    carantie.

    12

    24

    48

    72

    96

    120

    144

    168

    192

    216

    240

    Montant

    du premierterme

    échéantle "il août

    1871.

    4

    9

    18

    27

    36

    45

    54

    03

    72

    81

    90

    Montant

    des

    quinzeautres

    termes.

    4f40

    8 80

    17 60

    26 40

    35 20

    44 »

    52 80

    61 60

    70 40

    7 b 20

    Escompte 'à op. iOvil'an

    poursouscriptions

    intégrale¬ment

    libérées.

    3f24

    6 49

    12 9719 46

    25 94

    32 43

    38 92

    45 40

    51 8958 3*7

    64 86

    ^-»c_. .^Bm�KHBWfflWW

    1

    Sommes nettesà verser

    en cas de

    souscriptionsintégralement

    libérées.

    Cotsr«3 des Faciîtcs.

    Mardi 27. Li 1 1ero turc étrangère. M, Gebfearlexposera la théoeie de Lessing sur le pathétique dansla poésie grecque.

    Mercredi 28.- Philosophie. — M de Margerie con¬tinuera l'étude des réformes morales nécessaires à laFrance. Dans sa cenlérence du vendredi 30, il con¬tinuera de traiter de l'éducation de la jeunesse.

    Jeudi 29. - Géographie. M. Pingaad commen¬cera la description de la Cocltinchiae française.

    Vendredi 30. - Littérature française. M. Eug.Bauoist traitera des m�urs et dès idées romaines étu¬diées dans Plaute.

    Samedi 1er juillet, —Littérature française.—M. Ch.Benoisl, revenant à Molière, étudiera le Misanthrope.

    Ku.y'i-fl ktbdomac'fcire ces Cours corap.ànier.-

    îsîres â-i îa F.-scv'-té de Droit.

    Cours de Doctorat.

    Mardi 27 jum, à 5 heures du soir. Droit des Gens :M, Lombard étudiera îes règles qai régissent les so¬ciétés étrangères en France.

    Mercredi 28 juin , à 5 heures du soir. DroitFrançais étudié dans ses origines féodales e! coulu-mières : M. Vaugeois poursuivra à l'élude de ia dévo¬lution des successions dans l'ancien Droit.

    Jeudi 29 juin, à 5 heures du soir. Pandectes :M. Cauwès expliquera par qui et contre qui Factionrei uxori� peut êlre intentée.

    îoujoura Mî'.vant les aruns", ,;*Jrieurs de r*'inpruai, s ê!evj-)t d ,quées à 4 fr. 12 c. 1 2 disque île p-Fin-mt co -aplani,étant de 12 fr. 37 S/2), p >.r chaque 5 fr. de rente.seraient fixés au 1er de chaque mois à partir du l'r août.

    Teales les maisons de Bati-ia-- françaises eî én-an-gères seraient aufor:sé*;s à recev'ou ies souscrip: mus.

    Et ce serait, mardi seuie.nenl que ld sou--crip!ionserait ouverte.

    On affirme qu*- 750 miîlioss de souàc-iplions étaientaspurées pur uue de nos principales banques de Franceei sa clientèle de Londres, ei on es aine à un milliardles souscriptions allemandes.

    D'après les bases indiquées, l'emprunt n® ressor¬tirait, en raison de tomes "les bonifications et de i inté¬rêt couru, qu'à 78 72. ce serait donc un placementhors lia-se, a' 6 31 p. 100.

    i ■^*a™£-Ssi®??c^ï^jioS3t-^Eff*-'ts: it^,^ys.i.^ ^s^^SSSZ'S2!S^SS^:^SSI^SZS^S2^^S^S^^

    Ilercnnaift se ia \ !! Wa'-T

    Prix de grains, légumes, joui rages, etc.,sur les marchés pendant lu se, naine du24 juin 1871.

    vendus

    i 9 au

    79f26

    158 51

    317 03

    475 54634 06

    792 57

    951 08

    il 09 601268 11

    1426 63

    1595 14

    La Trésorerie générale de îa Meurthe esl à îa dis-

    Exlraits des décès reçus à la mairie de Nancy.

    Le 24 juin. Charles Jacquin, journalier, âsè de 26ans, décédé à Art sur-Meurthe. Marie- CatherineBeaulier , épouse Roticher , décédèe à Art-sur-Meurthe. Charles Antoine Doliveira, jardinier, âgéde 20 aas. Marie-Elienne-Tliéophiie Poin^ot, sa¬

    peur-pompier, décédé, à Pans. - Jules Durand ,soldat au 90° de ligne, décède à Paris par suite de.blessure. —Maria-Joséphine Thérèse Ricnardin, ISans i 1 mois, institutrice célibataire.

    Le2o.Houhre(A.), marcaire célibataire. - Jean-Ali'red Ilenri. 13 ans, saas profession, célibataire. -Léopoid Charles, jardinier. 5§ ans.

    Le 28. Marie Thnilier, 74 an*, nme de Joseph

    Fi ornent .........

    S -igle Orge Avoine..

    Farine froment.. . .

    Farine seigle Haricots

    Pois.

    Lentilles Pommes de terre. ,Pain. . ,

    B�uf . -

    Vache. .

    Viande { Veau. ..Mouton.

    . Porc. ..Foin

    Paiiie / Charme . .

    Bois Hèire ( Blanc ....

    Charbon de bois. .H mille

    Beurre

    �uf.-.

    les 100 kilog. 36.iO

    26

    26

    49

    37

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    iekiloaraiiimi

    , 500 k'tOJ

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    Marche de Nancy.

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    50 fr

    colz.i

    Le 24.

    S à 9 fr.

    22 iuio.

    -. orge, 30 fr50 à 55 fr.

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    Depuis le 24 juin 1871

    notaire à Metz, est transférée en ladite s ihV

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    CAISSE D'ESCOMPTE DE METZ

    II. A ¥ iS.fi el îra&spiiere

    % KUE DU HAUT-POIRIER

    CHANGE DE MONK IES ET BILLETS

    Actions, Obligations, Rentes, CouponsPayement de Chèques et mandats sur

    lous pays.

    Etude de IIe BERNARD, notaire à Briey.A 1 LKDBE

    CE BELLE PR0PRIE1 in

    Sise en ta ville et sur le territoire de Briey(Moselle)

    Comprenant : 1° Une maison de maître,avec logement de fermier et de jardinier;

    2° Deux jardins potagers;3" Ua verger entouré de murs, d'une

    gontenaiiee de t hectare 10 ares 77 cen¬

    tiares;4° Um- ferme ea diverses parcelles, d'une

    contenance de 35 hectares environ en terres

    et prés de première qualité.Le. tout dépendant de la succession de

    M. Bàucîiëi, décédé architecte à Briey.S'adresser, pour visiter la propriété et

    pour les offres, à M" Beraard, uetaire à

    Studes eV M* BERNA1B, notaire à Brieg,M M* SSANGIN, mol'ire à Co-nfam.

    Elude de Me Félix SIMON, notaire àrue Serpenoise, î7.

    Le jeudi 29 juin 1871. à deux heures del'après-midi, Me Félix Simon, notaire aMetz, procédera, en son ètud-s à la vente,

    r * ï C? A MftbUKpar adjiidica- If & Q "F g?tion, d'une f il d ï Si -en parfait état, située à Melz, rue des Murs,u° ï, à l'angle de la rue de îa Feiub-ne,composée de trois corps de bâtiment, deuxgrandes cours, remise, écurie, îe tout d'unesuperficie de 768 mètres carrés.

    Revenu annuel, 3,7cO fr.On traiterait de gré à gré avant l'adjudi¬

    cation.S'adresser au concierge pour voir la

    maison, et à M* Félix Simon, pour con¬naître les conditions et traiter.

    Etude de Me COLLIN, notaire à Nancy,rue de la Hache, 64.

    A VENDRE, â L'AMIABLE

    1» tyf î f-SAM siluée à Nancy, _ rueUNE II IftUP. Saint- Nicolasrue Saint-Julien, 86.

    2° En uu ou plusieurs IclIs, TATEltli-UK, propre à bâtir, sis à Nancy,rue du Faubourg-Saint-Jean, à proximitéde la gare du chemin de fer, d'une super¬ficie d'environ 3,000 mètres carrés, ren¬fermant un bâtiment.

    S'adresser à M* Collin, notaire.

    jLICITiTïON PUBLIQUE*"% Tl U

    stl

    15, et

    A YEXORE

    AVEC DÉPEKDAIVCES

    tué à Senningcn (grand-duchéde Luxembourg).

    Le mercredi, 19 juillet, 1871, à 3 heuresde relevée, en la salle d'audiences de lajustice de paix, à Luxembourg, M. lr.Kielîer, propriétaire-meunier a Senningen,et ses enfants, feront procéder, sous desconditions avantageuses, en vertu de jugement, à la 'vente publique et à crédit, clanmoulin faisant de blé-farine, avec maisond'habitati