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Numéro 371 | Novembre 2015 Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de Dison Mont-Dison Le carnaval redémarre Café du Monde Le Portugal Les mots nous rassemblent Qui sont les écrivains publics ?

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Page 1: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

Numéro 371 | Novembre 2015Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de Dison

Mont-DisonLe carnaval redémarreCafé du MondeLe Portugal

Les mots nous rassemblent

Qui sontles écrivains

publics ?

Page 2: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

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«Qu’est-ce qui va se passer quand j ’ i ra i cour i r ? » Comme moi, vous avez peut-être vu le repor-tage du journal de la RTBF, fin octobre,

sur l’arrivée de réfugiés dans le petit village de Chastrès, dans la province de Namur. Comme moi, vous avez peut-être été at-terré – et le mot est faible – de-vant l’ignorance (j’avais envie d’écrire la bêtise) dans les propos tenus par certaines personnes. En vrac : « On ne veut pas d’eux parce qu’ils ont des valeurs, des traditions, des cou-tumes différentes des nôtres » ; « Qui est d’accord pour mettre en place une milice privée ? » ; « Il n’y a pas de clôture dans nos jardins » ou encore ce fameux « Je fais souvent mon jogging, qu’est-ce qui va se passer quand j’irai courir ? » Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs qui devrait tous nous habiter : la solidarité. Alors, pour une fois, j’ai écrit un édito de manière assez spontanée. En plus, justement, moi aussi, j’aime aller courir. Peut-être pas en pleine campagne, parce que j’ha-bite en ville (oui, c’est autre chose). Mais des gens, quand je cours, j’en croise souvent. De tous les âges, de

toutes les origines. Parfois dans des endroits sombres et isolés. Des gens différents de moi. Alors que se passe-t-il quand on rencontre quelqu’un en courant ? Rien, ab-solument rien. Parfois juste un regard qui se croise. Pourtant, ils me voient eux aussi comme dif-férent. Parce que je cours et pas eux ; parce que je suis habillé dif-féremment d’eux ; parce que je suis d’une autre couleur – sur-tout quand je cours… Pourquoi en irait-il autrement des réfugiés ? On parle pourtant bien d’êtres humains, non ? Comment un tel a priori peut-il exister face à des personnes qu’on ne connaît pas et dont on ignore tout de ce qu’ils ont fui ? La réponse tient sans doute à ce sentiment – terriblement humain – qu’est la peur. La peur de l’autre, la peur de la différence, la peur de ce que l’on ne connait pas, la peur de voir ses habitudes bousculées. Il ne s’agit pas là de blâmer qui que ce soit, car la peur, moi aussi, je la ressens, pour de bonnes ou des mauvaises raisons. Mais dans le cas présent, il ne peut s’agir que d’une mauvaise raison. D’où vient-elle ? Franchement, je ne sais pas. j’ai bien des idées – des politiciens usant de raccourcis, certains médias. Mais là, c’est

juste l’émotion qui parle. Pour la raison et les tentatives d’explica-tions, ce sera pour plus tard.Je me dis juste qu’il ne tient qu’à nous de nous ouvrir et d’aller au-delà de cette peur qui pousse cer-tains à tenir de tels propos ab-surdes, racistes et sans aucune marque de solidarité. Faut-il rap-peler que les réfugiés fuient la guerre ? Eux, la peur, la vraie, ils savent sans doute mieux que nous ce que cela signifie. Je me dis aussi qu’en tant que Centre culturel, nous avons quelque chose à faire. Notre finalité n’est en effet autre que de cultiver la citoyenneté, ce fameux vivre-ensemble et l’ouver-ture. Et ce soir, après avoir vu ce reportage, je dois bien avouer me dire qu’il y a un fameux boulot devant nous.

Jérôme Wyn, Directeur

PRéSENCE Mensuel d’éducation permanente tiré à 6 200 exemplaires distribués toutes boîtes

Rédaction : Jérôme Wyn, Frédéric Muller, Cécilia Rigaux Mise en page et photos : Centre culturel de Dison

Publicité : Centre culturel de Dison Éditeur responsable : Centre culturel de Dison Rue des Écoles, 2 à

4820 Dison Tél. 087 33 41 81 Fax 087 35 24 84 [email protected]  www.ccdison.be

Le mot de la Présidente

Qui m’aime me nuiseVéronique BonniPrésidente

L’amour n’a pas d’âge, la violence conjugale non plus. Le rapport 2014 du Centre d’appel 103 Écoute enfants est in-

terpellant : par semaine, 2 à 3 adolescents téléphonent pour dénoncer des faits de violences dans leur couple. Contrôle sur la manière de se vêtir, menaces, fouilles de GSM… Des jalousies excessives et une volonté de contrôler l’autre qui peuvent dans certains cas aboutir à une violence physique. On estime qu’un quart des ados en couple sera un jour victime de la vio-lence de son partenaire.L’amour n’est pas chose facile. Ajoutons-y un manque cruel de confiance en soi, qui carac-térise nombre d’adolescents, et une absence de repères sur ce que peut être une relation… Les conséquences pour les victimes peuvent être dramatiques.La journée du 25 novembre sera consacrée aux violences conju-gales dans les couples d’adoles-cents. L’occasion de lever un tabou… Parents, professeurs, responsables politiques : nous avons un rôle à jouer !

ÉditoQu’est-ce qui va se passer quand j’irai courir ?

DOSSIER |

Ces mots-ments qui rassemblentDans le cadre de la troisième opération « Les mots nous rassemblent », différentes activités autour des mots, de l’écriture et de la lecture sont à nouveau proposées par le Centre culturel de Dison. Cette année, nous serons notamment attentifs au rôle méconnu et pourtant très important exercé par les écrivains publics. Ces personnes proposent un accompagnement lors de (…)  Découvrir la suite en pages 4 à 7

3 EN OuVERtuRE4 LE DOSSIER Ces mot-ments

qui rassemblent / 4 9 aCtu CuLtuRE Cinéma : Ciné-Zag… deuxième ! / 9 Découverte : Venise / 9 Café du Monde : Le Portugal / 10 Jeune public : Petit Penchant / 10 Concert : La Voix des docks / 10 Senior : Thé dansant / 10 Appel : Transition et résistance / 11 Théâtre : Chacun sa place / 1113 aDOLphE haRDy Mimi rouge gorge / 1314 LE SaVIEz-VOuS ? Henry-Antoine Jardon et

la Légion d’Honneur / 14

17 BIBLIOthÈquE Votre avis

nous intéresse / 17 18 aSSOCIatIONS Activités : Le zapping / 18 Événement : Journée bien-être / 20 Mont-Dison : Échauffements

carnavalesques / 20 Rencontre : Océane Formatin / 2122 aCtu CuLtuRE Le Coin du wallon : Ine bèle istwère / 22 Agenda / 2324 pagES COMMuNaLES

SommaireNovembre 2015 | n° 371

n°371 I Novembre 2015   3

 ‘‘ Faut-il rappeler que les

réfugiés fuient la guerre ? La peur, ils savent ce que cela signifie.

2  pRéSENCE

 dossier

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Ces mot-ments qui rassemblent

Robert graetzÉcrivain publicRéseau Espace Public ÉcrivainPrésence et Action culturelle

présence : Qu'est-ce qu'être « écrivain public » ?Robert graetz : Ce n'est pas ce que je pensais ! Il ne s'agit pas d'être un secrétaire individuel pour les gens qui en veulent un mais qui ne peuvent pas se le payer. Ce n'est pas écrire ce que j'ai envie par rap-port à ce qu'on me propose ou à ce qu'on me raconte.C'est tout d'abord accueillir une personne, lui demander de ra-conter ce qui l'amène, pourquoi elle a besoin de mes services. Mon travail consiste à ce que la per-sonne, avec ses propres mots, ex-prime ce qu'elle a envie de dire. L'écrivain public écrit le texte tout en faisant des suggestions, en conseillant sur la formulation ou les effets désirés… Ensuite, on imprime la lettre et la personne la signe puis s'occupe de l'envoyer par ses propres moyens.C'est un service gratuit qui est limité à un acte ou deux ; il n'y a pas de suivi sinon ça relève d'un avocat ou d'un notaire. En tout cas, il n'y a pas d'institutionnali-sation d'un suivi. On ne va donc pas relire un TFE (Travail de fin d’étude) – je l'ai fait pour une étu-diante pakistanaise qui avait un mauvais niveau de français, c'est un peu au cas par cas.C'est un service confidentiel. La personne est propriétaire de son récit. Je viens avec mon propre matériel informatique pour ne pas disposer d'un ordinateur du CPAS de Welkenraedt (où j'ai mes permanences) et pour ne pas que les fichiers soient enregis-trés dans leur base de données. Un écrivain public lit également

des documents (administra-tifs, etc.) à une personne qui ne les comprend pas. C'est notamment là qu'on peut détecter, parmi les « autochtones », les Belges, des il-lettrés. On envoie alors ces per-sonnes vers des associations ou des services d'alphabétisation.Quelles sont les caractéris-tiques dont on doit disposer pour faire ce métier ?Le principal outil de l'écrivain public est sa « grande oreille » : il doit être à l'écoute, parler, poser des questions. Il est dans une démarche d'écoute active. Il ne prend uniquement en compte que ce que la personne dit et veut dire ; il reformule à peine.La finalité n'est pas de faire une lettre, ni de mettre des mots sur les propos de la personne, c'est parvenir à ce que la personne pense qu'elle est capable et qu'elle révèle ses capacités en écriture pour pouvoir produire des textes par après. On accompagne le che-minement intellectuel de la per-sonne ; on ne le fait pas à sa place.

L'écrivain public n'est pas un ex-pert. À chaque type de problème spécifique amené par la personne, il renvoie vers des personnes, des associations compétentes et adé-quates. Les écrivains publics du Réseau se conseillent les uns les autres, grâce à leurs compétences et leurs expériences. De plus, il y a une notion de responsabilité. La grande idée de l'espace écri-vain public est d'abord de donner à des gens (profs de français re-traités, etc.) la capacité de mettre en œuvre pour une association (le PAC par exemple) leurs compé-tences. Ensuite, on permet à des personnes qui n'ont pas l'habitude d'écrire ou de comprendre des textes d'être accompagné dans l'écriture de leurs propres idées.Il faut être ouvert d'esprit aussi. On rencontre beaucoup de per-sonnes d'horizons différents, avec des parcours différents souvent difficiles, des conditions de vie particulières, etc. Il ne faut pas juger non plus.Il faut être optimiste par rapport au déroulement et à l'impact de la lettre (on espère qu'elle règlera le problème de la personne) et pour la personne aussi : cela la re-booste !Au final, écrire la lettre n'est pas le plus important. C'est accueillir et écouter une personne qui ar-rive avec un problème puis la conseiller et l'aiguiller vers des institutions compétentes. Parce que l'écrivain public n'est pas un service public, ni un avocat, ni un psychologue…Comment se déroulent les per-manences ?Il y a deux grands types : des per-manences captives et des per-manences libres. Pour les per-manences captives, il y a d'une part celles qui ont lieu en prison ou des centres d'hébergement.

Rencontre |

« On n'écrit pas à la place des gens »

un(e) écrivain(e) public(que) accompagne les personnes dans la rédaction et/ou la compréhension des courriers personnels, officiels ou administratifs. Il s'agit d'une personne dont le métier est d'écrire avec autrui. Robert graetz en fait partie. Il est écrivain public au sein du Réseau Espace public écrivain et de présence et action culturelles (paC). Rencontre et découverte d'un métier passionnant, aux nombreuses facettes.

‘‘  Le principal outil de l'écrivain public est sa « grande oreille » : il doit être à l'écoute, parler, poser des questions. Il est dans une démarche d’écoute active. Il ne prend uniquement en compte que ce que la personne dit et veut dire ; il reformule à peine.

Dans le cadre de la troisième opération « Les mots nous rassemblent », différentes activités autour des mots, de l'écriture et de la lecture sont à nouveau proposées par le Centre culturel de Dison. Cette année, nous serons notamment attentifs au rôle méconnu et pourtant très important exercé par les écrivains publics. Ces personnes proposent un accompagnement lors de l'écriture de courrier. Une preuve supplémentaire de la difficulté que l'on peut éprouver face aux mots et de l'aide nécessaire que cela implique pour ne pas décrocher de la réalité du quotidien.

4  pRéSENCE n°371 I Novembre 2015   5

dossier  dossier

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Les détenus demandent le ser-vice d'écrivain public surtout pour des lettres à la famille ou des lettres motivées à la direc-tion. Dans ce cas, l'écrivain public doit être très pointu : il ne peut faire entrer ni sortir aucun docu-ment. Beaucoup de femmes sont des usagères, c'est une sorte de passe-temps pour elles, elles ont besoin de parler. « La psychologue n'a pas le temps, elle est débordée ». Un écrivain public comble souvent un vide, en prison par exemple, c'est le personnel en sous-effectif. D'autre part, il y a des écrivains publics engagés par des institu-tions (Centre Maximilien Kolbe, Régie des quartiers Ensival) ; ils travaillent donc pour une insti-tution tout en faisant leur travail d'écrivain public (mais les deux activités restent distinctes).Les permanences libres sont dif-férentes. C'est le cas d'une institu-tion qui souhaite que ses usagers utilisent les services d'un écrivain public. Elle s'adresse alors au PAC qui envoie un appel au Réseau. Le contrat s'établit entre l'insti-tution et PAC. Certains écrivains conçoivent leur permanence eux-mêmes. C'est ce que j'ai fait. À Welkenreadt, j'ai vu qu'il y avait (et qu'il y a encore) un projet à faire : on a une gare, un public africain important, des germano-phones en manque de cohérence en français… Je suis finalement allé au CPAS où j'ai un bureau précis que je partage avec d'autres associations. L'écrivain public est reconnu mais n'appartient pas au CPAS. Et il y a un effet positif : des gens viennent dans les locaux du CPAS (qui est excentré) !J'aimerais toucher plus de public mais cela demande une sensi-bilisation du personnel visé. Ou encore les directeurs d'école qui pourraient transmettre l'infor-mation dans des familles où les parents ne parlent pas français.

Quelles sont les caractéris-tiques des demandes ?Je suis un écrivain public atypique car Welkenraedt est un village ur-banisé. L'écrivain est au final plus connu que sa permanence ! Je vais donc à table, dans la rue… discuter avec des gens ; je rentre chez moi, j'écris un texte et on se revoit pour en discuter. C'est spécifique à la ville où je suis. Ca serait sûrement différent à Verviers par exemple.

J'ai souvent des retours, quand je croise les gens. Ce n'est pas tou-jours le cas.Sinon les demandes viennent par vagues : par exemple, une légis-lation a changé par rapport au statut des personnes handica-pées. J'ai aidé plusieurs personnes à écrire les lettres à la Vierge Noire parce que le CPAS ne pouvait pas le faire. Ca implique de faire des recherches sur les sujets que l'on nous amène : les institutions, les démarches spécifiques, le vocabulaire, les personnes res-sources, etc.J'ai eu aussi toute une vague de familles tchétchènes qui sont venues pour différentes lettres : motivation pour des stages pour les enfants, une lettre de reloge-ment, de construction de CV en fonction du parcours, etc.Par contre, on refuse les lettres anonymes, de délation,  d'in-jure, etc.

De temps à autre, l'écrivain public peut placer une allusion juridique pour qu'on sente que la personne qui écrit a reçu un soutien, des conseils d'une institution. Il peut mettre un peu de lui et de ses compétences dans la lettre.Recourt-on de plus en plus aux services des écrivains publics ?Cela dépend fortement de la ré-gion où on se trouve. À Plombières, par exemple, il n'y en a plus. C'est

bien dommage. Alors qu'à Liège, ils aimeraient beaucoup voir le poste être dédoublé !L'information n'est pas assez étendue. De plus, les gens qui dé-sirent aller trouver un écrivain public peuvent aller n'importe où, selon les affinités philoso-phiques, intellectuelles, etc.Les permanences sont ouvertes à tout le monde (pas forcément des gens reliés à l'institution où a lieu la permanence) et c’est gratuit.www.espace-ecrivain-public.be

‘‘  De temps à autre, l'écrivain public peut placer une allusion juridique pour qu'on sente que la personne qui écrit a reçu un soutien, des conseils d'une institution.

Son parcours |

Un ancien du barreau

‘‘ J'ai fait 20 ans de barreau à Liège et lassé par la profession et le droit fami-lial (notamment le combat et la démolition de l'autre par rapport au client), je me suis reconverti en médiateur familial, explique Robert Graetz. Je suis président du Centre de Recherche sur la Médiation, notamment familiale, le CRM de Liège.J'ai ensuite emménagé à Welkenraedt et ai participé à une journée d'al-

phabétisation où j'ai découvert qu'il existait des formations pour devenir écrivain public. J'y ai rencontré Julien Charlier, écrivain public à Plombières chez qui j'effec-tuerai mon stage plus tard. Un an après cette journée, j'ai reçu une invitation à participer à la formation.En parallèle, j'ai terminé ma carrière en salarié en tant que secrétaire de l'Asso-ciation Syndicale des Magistrats (qui représente tous ceux qui veulent que la magistrature reste au public).Maintenant, je suis retraité et je m'investis dans différentes activités à travers le PAC : je suis écrivain public à Welkenraedt et je suis guide bilingue ponctuel pour l'exposition Anne Franck à Stavelot.Pour l'anecdote, j'ai vécu un an et demi en Suède après mes études, au moment du coup d'état de Pinochet, cela a beaucoup changé ma façon de penser. J'en suis sorti membre d'Amnesty International. Mes idées de lutte contre la dictature, les totalitarismes, etc. viennent de cette époque. »

Intéressés ? une formation spécifique !

Dans la formation d'écrivain public, on met l'accent sur la maîtrise de la langue fran-çaise, sur le sens de

l'écoute ou en tous cas, le dévelop-pement de celui-ci ; il y a des notions de base sur le droit social, le droit fiscal et le droit civil et une approche de l'éducation permanente, qui est un des gros points parce que la dé-marche même d’écrivain public est de l'éducation permanente.Dans la formation, il y a 100 heures de base, 15 heures de stage chez un écrivain public et tous les mois, on a un après-midi de formation continuée pour des compléments d'information (exemple d'actualité : nous sommes allés au CRVI pour apprendre les différents statuts et démarches pour les immigrés) ou pour des intervisions, c'est-à-dire des réunions entre écrivains et/ou associations pour discuter de cas.Il existe, en plus de la formation globale d'écrivain public, des forma-tions parallèles : atelier d'écriture, lecture à voix haute, recueil de récit de vie. Le travail et l'approche sont à chaque fois différents. Par exemple pour le récit de vie, on est plus dans une démarche de réflexion sur la vie tandis que dans un atelier, on amène un groupe de personnes par des jeux et des exercices à exprimer des choses qu'elles ne savaient pas qu'elles pouvaient exprimer.

Mal maîtrisés, l e s m o t s peuvent fa-voriser l'iso-l em ent ou encore ren-

forcer l'intolérance mais lorsqu'ils sont domestiqués, ils deviennent les outils indispensables d'une communication libre et efficace. Les mots permettent de partager des idées, de présenter des opi-nions, de parler de sa culture et

de son histoire, d'exprimer ses sentiments. En un mot, ils nous rassemblent ! Nous vous invitons à venir les célébrer lors d'un grand week-end d'échanges, entre ré-flexions et distractions, sans gros mot ni demi-mot.

Le programme•Ven. 27/11 à 10 h : distribution de livres gratuits dans le centre de Dison à partir du Centre culturel. Venez nous rejoindre !• 11 h : « espace lecture », rejoi-gnez le groupe de citoyens et de membres d'associations qui prendra possession de la scène du Centre culturel pour lire leurs créations dans la salle du Rez. L'après-midi, différents ateliers seront proposés à destination des enfants.•13 h 30 et 15 h 30 : apprendre à lire une histoire•14 h et 16 h : qu'est-ce qu'un écri-vain public ?•20 h : soirée autour du jeu du « di-comenteur » avec Matéo Alaluf, qui décortiquera le vocabulaire opaque du néo-libéralisme.•Sam. 28/11 à 13 h 30 et 14 h : ate-liers pour adultes apprendre à lire une histoire et qu'est-ce qu'un écrivain public.•16 h : atelier « art postal » avec Broc.

•20 h : scène ouverte avec le Commando slam et Les Bêtes à plumes .Amoureux des mots ou fan en de-venir, marquez ce week-end dans votre agenda, nous vous promet-tons quelques chouettes « mot-ments » !

InfosVen. 27 et sam. 28 novembreCentre culturel de DisonSalle du Rez et Bibliothèque Pivot(rue des Écoles , 2 – 4820 Dison) 087 33 41 81

Événement |

Les mots nous rassemblentChaque année, en novembre, le Centre culturel de Dison consacre tout un week-end à l'écriture et à la lecture. Notre objectif est de souligner le rôle essentiel des mots au coeur du défi du « mieux vivre ensemble » et de la construction d'une société juste et égalitaire.

Près de chez vous |

Une écrivaine publique à Dison

Dison compte éga-lement une écri-vaine publique. Il s'agit de Cécile Alvarez, qui tra-vaille à la Régie

des quartiers Havre-Sac (Place Roggeman, 19). Si vous souhaitez recourir à ses services, elle reçoit les lundis de 13 h 30 à 16 h ainsi que sur rendez-vous au 087 35 46 60.Par ailleurs, la liste des écrivains publics est à trouver sur le site web suivant : www.espace-ecri-vain-public.be

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dossier  dossier

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Ce rendez-vous dé-sormais incon-tournable des ci-néphiles et des amoureux de la grande botte sera

à nouveau orchestré par Paolo Zagaglia. Outre le choix des films,

le cinéaste verviétois sera pré-sent avant et après chaque pro-jection pour vous proposer un moment d’échange, de critique et de bonne humeur.Pour ce deuxième rendez-vous, nous vous proposons La Grande guerra (1959) de Mario Monicelli,

qui fut Lion d’or à la Mostra de Venise en 1959. Le film retrace l’histoire d’Oreste et Giovanni qui se retrouvent embarqués comme soldats durant la Grande guerre sur le front italo-autrichien. Petit à petit, le tourbillon de la guerre les rattrape et ce qui s’apparentait

à une joyeuse aventure s’efface sous la pluie d’obus…Le prochain et dernier rendez-vous de Ciné-Zag sera le jeudi 17 décembre avec Signore & Signori de Pietro Germi, une comédie acide en trois tableaux qui dépeignent sans complaisance le bourgeoisie des villes italiennes (Palme d'or à Cannes en 1966).

InfosLa Grande guerraJeudi 19 novembre à 20 hSignore & SignoriJeudi 17 décembre à 20 hCentre culturel de DisonSalle du Rez – 3 €087 33 41 81

Cinéma |

Ciné-Zag… deuxième !Venez fêter avec nous la troisième année d’existence de Ciné-zag, le ciné-club consacré aux productions italiennes organisé par le Centre culturel de Dison et l’aSBL Casa Nostra.

Découverte |

Venise et sa laguneLe Centre culturel de Dison, en collaboration avec l’aSBL phodiac, propose un cycle de conférences audiovisuelles vous permettant de vous évader à travers le monde, le temps d’un mercredi après-midi par mois. au mois de novembre, direction Venise et sa lagune, un voyage présenté par philippe Lannoy.

Un vaste domaine aquatique chargé d’histoires et de richesses. Quand la lagune est en fête, on régate à Burano. Lors de la Vogalonga, quatre mille rameurs s’affrontent sur 30 km tandis que les voiles traditionnelles déploient leurs couleurs éclatantes. Cet immense espace naturel, menacé par la montée des eaux et la pollution et maintenu en vie

par l’homme, forme un territoire envoûtant. Le reportage vous en fera découvrir les mille et une facettes à travers la passion de son réalisateur.

Mercredi 25 novembre à 14h – 3€ – Centre culturel de Dison, Salle Le Tremplin – 087 33 41 81

photo – Vittorio Gassman, Silvana Mangano et Alberto Sordi dans une scène de La Grande guerra.

Théorie voiture : 23 novembre à 18 hThéorie camion : 16 novembre à 18 h

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ACTU CULTURE

n°371 I Novembre 2015   9

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Bénédicte , Clara et Laurent. Un frère et deux sœurs qui or-ganisent les 65 ans

de leurs parents. La salle est presque prête. L’organisation semble bien répartie. Il ne reste qu’à finaliser l’émouvant dia-porama qu’ils projetteront lors de la fête. Leurs retrouvailles autour de ce projet commun fait évidemment remonter à la

surface les vieilles rivalités fra-ternelles et les non-dits fami-liaux. Tout cela va joyeusement dégénérer en un merveilleux rè-glement de comptes comme en connaissent les familles suppo-sées sans histoires. Oscillant entre humour et vérité, ils vont décou-vrir que l’image qu’ils avaient de leur famille est loin d’être la même pour chacun d’entre eux. Une pièce de Véronique Gallo,

que l’on retrouve également sur scène, accompagnée de Catherine Decrolier et du Verviétois Jean-François Breuer, un habitué des lieux !

InfosVendredi 4 décembre à 20h10€Centre culturel de DisonSalle Le Tremplin 087 33 41 81

Café du Monde |

Le Portugal à l’honneurLe Centre culturel de Dison, en collaboration avec les équipes populaires et le FEL vous propose le retour du cycle Café du Monde. un cycle qui a évolué afin de vous faire vivre une véritable expérience musicale, philosophique et culinaire !

Vous pouvez désormais arriver dès 18 h 30 et participer à un grand café-débat citoyen autour d’un thème de société qui pose question. Ce moment privilégié de réflexion, de découverte et d’expression sera suivi par un instant de détente musicale de grande qualité (20 h 30). Et tout ça pour seulement 6 € ! Promis, cette

formule originale ne vous laissera pas indifférent et certainement pas votre estomac auquel on garantit de petites restaurations à prix mini !Pour cette nouvelle date, dès 18 h 30, assistez à une conférence-débat autour du thème « L’austérité est-elle une fatalité ? » et dès 20 h 30, nous vous proposons un trio de musiciens virtuoses : Com Tradiçao, avec Rui Salgado (voix, guitare), Nicole Cangueiro (voix) et Sébastien Taminiau (violon, contrebasse). Ils vous feront découvrir leurs com-positions tantôt joyeuses, tantôt mélancoliques, inspirées par le Fado traditionnel.

InfosVendredi 13 novembre dès 18 h 30Café citoyen + concert = 6 € / concert seul = 10 €Centre culturel de Dison – Salle du Rez087 33 41 81

Concert |

La Voix des docksLa Voix des Docks nous transporte dans l’ambiance de tous les ports du monde, avec leurs cargos, leurs dockers, leurs quais et leurs bars…

Dans ce spectacle, le Gospel Action Team change quelque peu son répertoire, avec

des chansons du Gospel tra-ditionnel bien sûr, mais aussi des medleys de grands stan-dards de la soul music : Aretha Franklin, James Brown…« Ça semble être mieux ailleurs… L’herbe est toujours plus verte chez le voisin… » On s’est tous fait ces réflexions un jour ! Et c’est ce que vit notre jeune matelot sur cet embarcadère brumeux, alors qu’il croule sous le tra-vail, à l’aube de cette journée… Il tente alors l’aventure de l’autre côté du quai, là où la fête semble battre son plein !Mais qu’en reste-il à la fin de la journée ? Cet « ailleurs » est-il vraiment meilleur ? Ou bien, ne serait-ce pas à chacun de rendre son « ici et main-tenant » meilleur pour lui et ceux qui l’entourent… ?

InfosSamedi 7 novembre à 20 h15 € (12 € en prévente > 03.11)Centre culturel de DisonSalle Le Tremplin 087 33 41 81

Recevez notre newsletterLe Centre culturel de Dison a lancé une newsletter. Tous les quinze jours, vous pouvez donc prendre connaissance, sur votre boîte mail, du pro-gramme et de l’actualité de notre Centre culturel. Pas encore inscrit ? Surfez sur www.ccdison.be et encodez votre adresse.

Jeune public |

Petit PenchantDans le cadre de son cycle jeune public « poil au Rideau ! », le Centre culturel de Dison vous propose Petit Penchant, un spectacle sans parole de la Cie Les pieds dans le vent.

Tranche de rires vertigineuse sur un toit de paille, Petit Penchant rappelle qu’avec deux excellents comédiens, un jeu clownesqu et une mise en scène millimétrée, on peut créer un bijou dont la valeur repose sur une situation critique,

un toit en pente, et sur l’interaction de deux individus qui vont ap-prendre à s’apprivoiser. À voir dès 3 ans

InfosMercredi 18 novembre à 14 h6 € / 5 € (groupes àpd. 8 pers.)Centre culturel de DisonSalle Le Tremplin 087 33 41 81

Thé dansant

Depuis plus de vingt ans, le dernier mercredi du mois, le Centre culturel de Dison et +50 Dison (ex-UCP Dison, Mouvement social des aînés) proposent un thé dansant, salle des Fêtes, animé par Guy Glorian.

Il s’agit là d’un rendez-vous que de nombreux habitués suivent tous les mois, arpentant la piste de danse ou discutant autour d’un bon verre, dans une ambiance sympa. N’hésitez pas vous aussi à y faire un petit tour et rencontrer les nombreux habitués…Le droit d’entrée est seulement de 5 euros et donne droit au goûter. Bienvenue à tous !Notez quoi qu’il en soit le prochain rendez-vous, ce mercredi 25 no-vembre, de 14h30 à 18 heures.087 33 41 81 / 087 76 21 69 / 087 33 22 53

Face aux incertitudes qui planent sur nos libertés et nos condi-tions de vie, il nous apparait que les mots « Transition »

et « Résistance » forment les deux faces d'un même enjeu,

d'une même question : à quoi res-semblera notre avenir et celui de nos enfants ? Dans le cadre du week-end des « Mots nous ras-semblent », le Centre culturel de Dison et le réseau des biblio-thèques disonaises vous pro-posent de vous exprimer sur

ces termes. De nombreux sens peuvent se dissimuler derrière ces mots, des sens contraires ou com-plémentaires, convenus ou éton-nants et nous aimerions beau-coup connaître vos définitions.

Des places à remporterEnvoyez-nous vos définitions à [email protected] ou par cour-rier à rue des Écoles, 2 à 4820 Dison. Vos réponses seront affi-chées dans les Bibliothèques et au Centre culturel afin d'inviter chacun à partager sa vision du futur de notre société.Nous tirerons au sort un gagnant parmi vos définitions qui rempor-tera deux places pour un spec-tacle du Centre culturel.

InfosLes mots nous rassemblent27 et 28 novembrewww.ccdison.be

Appel |

« Transition » et « Résistance » : quelle est votre définition ?Notre monde est complexe et évolue sans cesse. qu'il s'agisse de discrimination, d'injustice, de menace environnementale, de crise démocratique… aucun d'entre nous n'est à l'abri d'un préjugé ou d'une infortune.

Théâtre |

Chacun sa place

10  pRéSENCE n°371 I Novembre 2015   11

ACTU CULTUREaCtu CuLtuRE

Page 7: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

Aux jours de mes quinze ans et de mes longs  che-veux, j’eus une histoire douce et triste que je veux

vous conter simplement comme elle s’est passé. J’étais seul en ma chambre et, la lampe baissée, par un soir gris d’hiver pareil à celui-ci, je laissais s’en aller mon rêve à la merci des dessins en couleur d’un album de légendes où des petits amours enlaçaient des  guirlandes, des roses et jouaient avec des oi-seaux d’or. Tout à coup, j’entendis – je crois l’entendre encor  – un heurt craintif, presqu’un toc toc à ma fe-nêtre… vide, et me demandant qui ça pouvait bien être, j’allai voir. Or, ayant soulevé le rideau, j’aperçus, voletant dans la neige, un oiseau. Un rouge gorge, ailé d’ailes douces et grêles, languissamment, avec un regard inquiet.Oh ! Le joli petit mendiant que c’était ! Vous pensez si j’ouvris. La chose fut facile, de le prendre en ma main d’enfant molle et gra-cile et de le réchauffer au feu, sur mes genoux. Ah ! C’est qu’il était bien malade,  voyez-vous ! Son œil fiévreux luisait comme une perle noire. J’avais peur de le voir mourir, je le fis boire puis dans un lit moelleux d’ouate et de satin, je le mis doucement dormir jusqu’au matin. Oh ! Le réveil ! Tenez je ne peux pas vous  dire. Il me reconnut, tout de suite, à mon sourire, Et se mit à sortir du nid, à babiller. Je n’avais jamais vu d’oiseau si fa-milier. Il ne s’effraya pas du tout, se laissa prendre, vint et revint, avec un gazouillis très tendre. Je vous demande un peu, déjà, sans se gêner. Bref, tout alla si bien

qu’après le déjeuner, il s’installa chez moi comme un vieux cama-rade. Tous les soirs, il chantait quelque neuve tirade qu’il com-posait, tout seul, lorsque j’étais ab-sent. Mais c’est qu’il n’était pas du tout  embarrassant ! Tandis que j’apprenais mes leçons dans mon livre, sur le bord de ma vieille écritoire de cuivre, silencieuse-ment il venait se poser… Je me levais parfois pour lui mettre un baiser sur la gorge ; il était un peu comme mon frère ; il man-geait dans mes doigts ; il buvait dans mon verre. Nous faisions un ménage adorable à nous deux. Et l’hiver nous parut moins triste et moins neigeux dans l’envolement doux de cette vie exquise ! Or ! Un matin, ce fut une heu-reuse surprise de voir que le prin-temps était rentré d’exil. Comme cela sent bon, de la brise en Avril ! C’était tout plein de fleurs jaunes, roses et blanches. On croyait voir neiger de l’or entre les branches. Ce n’était que parfums, lumières et  chansons. Les papillons cri-blaient d’ailes tous les buissons. Les muguets blancs dinbaient comme des  campanilles et les petits garçons et les petites filles s’en allaient, deux à deux, par le chemin des bois. Oh ! Combien ce fut doux, pour la première fois, de nous griser d’odeurs par la fe-nêtre ouverte, sous les rideaux flottants de perse rouge et verte ! Dans l’éblouissement de l’au-rore, Mimi (c’est ainsi que j’avais baptisé mon ami) allait, sautait, parmi les ramures  chantantes puis rentrait, puis partait vers les routes dansantes, puis revenait à moi d’un trait – c’était char-mant ! Nous nous fîmes alors un petit règlement, facile, qui dura jusqu’au temps des cerises. Je le laissais partir, dès l’aube, avec

les brises et quand l’ombre accro-chait son crèpe aux trembles gris, Mimi quittait la plaine et rentrait aux logis. Or, un soir, il rentra plus tard que d’habitude. Et, comme il m’avait vu pâle d’inquiétude, son œil triste sembla me demander pardon. Je fis signe que oui – j’au-rais dû dire non ! J’aurais dû le punir, prendre des airs moroses et répéter tout haut de très mé-chantes choses. Mais il avait un air si repentant, si pur, qu’il ne m’eût pas été possible d’être dur. Et que, l’ayant comblé de soins et de tendresses, je le mis s’en-dormir tout changé de caresses. Comment peut-on tromper ainsi ? Le lendemain, parmi les florai-sons qui bordaient le  chemin, je crus apercevoir non loin dans les  feuillées, entre deux frais

buissons d’églantines mouillés, un autre rouge gorge, au vent, qui regardait… Alors un doute affreux me vint : s’il l’attendait… S’il al-lait – après tout qui sait le fond des choses ? – proposer à Mimi, là, dans les bouffes roses, de lui louer un nid, quelque part, dans les bois ? Soit, je deviens jaloux pour la première fois. Mais las ! On est toujours trop lâche, quand on aime ! Par le chemin qui mène aux grands arbres,  là-bas… Or, quand la nuit revint Mimi ne re-vint pas ! Depuis lors j’ai grandi ; j’aurai vingt ans bien vite ; l’on me parle d’aimer mais  je doute et j’hésite car, songeant à Mimi qui vint et s’en alla, Je me dis : « Si pourtant l’amour c’était cela ? »

Adolphe Hardy

ExpoColette LejeuneÀ voir du vendredi 13 novembre au mardi 17  novembre de 14 h à 19 h, à l’ASBL Les Amis d’Adolphe Hardy, place du Sablon à Dison – 087 33 25 08

Lire |

Mimi rouge gorge

Publi-reportage |

Nouveau magasin solidaire à Welkenraedt

Enfants de la Paix, cette association d’aide au Tiers Monde basée à Welkenraedt qui travaille depuis 34 ans avec et pour les enfants en Inde développe ses activités. Désireuse de continuer ses efforts de soutien aux plus pauvres, elle a

ouvert un nouveau magasin de seconde main. Il se situe rue de l’Église, 12 à Welkenraedt. Vous y trouverez, tout comme dans son enseigne verviétoise (rue de l’Harmonie 36) des habits en très bon état, de la petite brocante et des objets divers à un prix démocratique.Le personnel qui y travaille est bénévole et les bénéfices engendrés sont reversés en Inde pour la poursuite des projets de l’ASBL dont deux homes pour l’accueil de 250 enfants pauvres, logés nourris, habillés, soignés et scolarisés.Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine de 10 à 17  heures, le samedi de 10 à 14 heures (fermé dimanche et jours fériés). Une bonne occasion de réaliser de bonnes affaires tout en aidant les plus démunis. www.enfantsdelapaix.be

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photos – Dison ancien. Vue prise

depuis le haut de la rue Pisseroule,

vers l’actuel centre de Dison (haut).

Photographie de la place du sablon (bas).

n°371 I Novembre 2015   13

aDOLphE haRDy

Page 8: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

Brillant militaire, il est arrivé au grade de Général de Brigade dans les troupes françaises, niveau qu'il avait rapide-

ment atteint grâce à ses états de services très élogieux. Très estimé de ses soldats, ils le considéraient comme un meneur d'hommes, exemplaire, courageux et sachant même faire preuve de délicatesse à l'égard de la troupe.Il était le fils cadet d'une famille de neuf enfants. Malgré la recom-mandation faite à ses parents de ne pas laisser un de ses frères s'en-rôler, jugeant cette guerre d'Es-pagne trop horrible, il s' était porté volontaire et avait rejoint son frère comme en témoigne une lettre que Henry-Antoine a adressée à ses parents, lettre par laquelle il signale que lui et son frère se portent bien.

au muséeLe musée d'Archéologie et de Folklore, rue des Raines 42 à Verviers a réuni, dans une vitrine au second étage, quelques objets ayant appartenus au Général.Les photos prises en cet endroit nous permettent d'observer son

Histoire |

Henry-Antoine Jardon, lui aussi, a reçu la  Légion d'Honneur !Né à Verviers le 3 février 1768, henry-antoine Jardon meurt au portugal le 25 mars 1809. Il est alors en service dans l’armée napoléonienne lorsqu’une balle l’atteint en pleine tête. Il est âgé de 41 ans. Son nom, souligné car mort au combat (photo), est gravé sous l'arc de triomphe de l'étoile à la troisième colonne. au centre de Verviers, la rue de l’harmonie et la rue Xhavée sont réunies par la rue qui porte son nom.

georges zeyenPrésence et Georges Zeyen vous livrent un des petits secrets de notre commune.

sabre, ses pistolets et des cocardes, un bicorne et ses épaulettes, un fusil de l'armée ennemie trouvé sur un champ de bataille et la lettre, ornée d'un dessin repré-sentant un campement, sur la-quelle on peut encore déchiffrer le passage où il rassure ses parents par ces mots : « Nous sommes toujours en bonne santé ». Le tout dans un état de conservation remarquable (le musée est ouvert les mardi et jeudi de 14 h à 17 h, samedi de 9 h à 12 h et dimanche de 10 h à 13 h).C’est que les dangers encourus étaient nombreux : les batailles coûtaient la vie à de nombreux soldats, mais aussi les maladies et les dures conditions de vie. Il

est admis que tous les camps ont commis des atrocités, des viols, des profanations et des agres-sions sadiques.Des groupes de résistants em-busqués harcelaient les troupes françaises. Cette guérilla, très effi-cace, minait gravement le moral des troupes. Ces francs-tireurs connaissaient mieux le terrain que les envahisseurs, étaient sou-vent de bons tireurs et s'éparpil-laient très rapidement dans la nature dès leur mission achevée.Selon l'Histoire, sur les champs de bataille, les médecins militaires réalisaient alors des prouesses étonnantes. Ils étaient équipés d'un matériel sommaire, man-

quaient de médicaments et opé-raient toujours dans l'urgence. Nos praticiens actuels s'accordent pour admirer les résultats obtenus à l'époque dans ces conditions.En début de campagne, Napoléon avait pris le dessus sur les Espagnols. Il obtient l'abdica-tion du roi d'Espagne, Ferdinand VII et, avec son népotisme habi-tuel (sa manie d'offrir des postes importants aux membres de sa famille), place son frère Joseph Bonaparte sur le trône d'Espagne. Il essaye de modifier la consti-tution espagnole en s'inspirant de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Il était soutenu en cela par des parti-sans espagnols, imprégnés des idées des Lumières, qui espéraient que l'occupation française met-trait fin à la féodalité et l'absolu-tisme de leur pays. Un nouveau droit leur était acquis d'emblée : le suffrage universel masculin. C'était un début  prometteur…

Après le conflit, Ferdinand VII re-trouva son trône mais ne le garda que jusqu'en 1820, les Espagnols s'étant révoltés contre lui.À la tête de troupes anglaises, le duc de Wellington pratiquant, entre autres, la politique de la terre

brûlée, a pu observer les mou-vements tactiques des troupes napoléoniennes. Cette étude a beaucoup influencé son comman-dement à Waterloo. Wellington recrutait souvent des habitants de l'endroit, les équipait sommaire-ment et leur faisait prendre place en premières lignes. Peu habi-tués au maniement des armes, ils étaient nombreux à perdre la vie dès les premières salves de l'ad-versaire.Wellington disposait ses soldats chevronnés derrière ces « sacri-fiés », meilleurs tireurs, ils ajus-taient posément leur tir sur des soldats adverses qui n'avaient pas eu le temps de recharger leur fusil. La première ligne, enrôlée de force, faisait office de chair à fusil…La guerre d'Espagne, perdue par la France, Napoléon, pourtant très affaibli en hommes et en finances, décide d'envoyer son armée en Russie. Sa première épouse,

Joséphine de Beauharnais, étant restée sa conseillère, avait tenté fortement de le dissuader d'entre-prendre cette nouvelle campagne. La suite a donné raison à sa pre-mière épouse, il en est revenu vaincu.

‘‘ (…) la lettre, ornée d’un dessin représentant un campement, sur laquelle

on peut encore déchiffrer le passage où il rassure ses parents par ces mots : « Nous sommes toujours en bonne santé ».

photo – Le musée d’Archéologie et de

Folklore de la ville de Verviers expose

différents effets ayant appartenu

à Henry-Antoine Jardon. On peut

entre autre y observer son sabre, ses

pistolets et des cocardes, un bicorne, ses

épaulettes ou encore un fusil de l’armée

ennemie trouvé sur un champ de bataille.

14  pRéSENCE n°371 I Novembre 2015   15

le saviez-vous ? le saviez-vous ?

Page 9: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

Fréquentez-vous les bibliothèques de Dison :

F Oui* F Non F J’ai l’intention de le faire

*Si oui, quelle(s) implantation(s) : F Pivot F Fonds-de-Loup F Andrimont-Centre

Comment avez-vous découvert la bibliothèque ?

F Par une autre bibliothèque F Par une personne déjà inscrite à la bibliothèque (bouche-à-oreille)

F Publicité, Internet, affiche… F Lors d’une activité, animation, exposition

F Via une collectivité F Autre (précisez) : . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À quelle fréquence venez-vous à la bibliothèque ?

F Au moins 1 fois par semaine F 1 fois par mois F Plusieurs fois par mois F 1 fois par an F Plusieurs fois par an F Moins d’une fois par an

quel (s) service (s) avez-vous déjà utilisé (s) au sein de la bibliothèque ?

F Prêt F Conseil F Réservation F Prêt interbibliothèques F Recherches documentaires F Consultation sur place F Autre (précisez) : . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sur une échelle de 1 à 5, pouvez-vous noter votre degré de satisfaction envers les points suivants :1 = Très satisfait2 = Satisfait3 = Moyennement satisfait 4 = Insatisfait5 = Très insatisfaitNSP = Ne se prononce pasou ne connait pas

F Accueil F Locaux F Prêt F Conseil F Réservation F Collections F Accessibilité F Prêt interbibliothèques F Recherches documentaires F Consultation sur place F Sélection thématique de livres

F Expositions, activités

avez-vous déjà participé à des activités à la bibliothèque ?

F Oui* F Non

*Si oui, laquelle ou lesquelles (précisez) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Seriez-vous prêt(e) à participer à d’autres activités de la bibliothèque ?

F Oui F Non

avez-vous des suggestions d’activités à nous proposer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

avez-vous des commentaires ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous êtes :  F Un homme F Une femme

Votre âge se situe : F Entre 0 et 11 ans F Entre 12 et 17 ans F Entre 18 et 24 ans F Entre 25 et 49 ans F Entre 50 et 64 ans F Entre 65 et 79 ans F 80 ans et plus

Votre code postal : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Désirez-vous recevoir des informations sur nos prochaines activités ?

F Oui* F Non

*Si oui, votre courriel : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Merci pour votre avis ! Il compte beaucoup pour nous.

HorairesBibliothèque pivotRue des Écoles, 24820 Dison087 33 45 [email protected] : 14 h  à 19 h Mardi et samedi : 9 h  à 13 h Mercredi et jeudi : 14 h à 18 h 30

Bibliothèque du CentreAvenue du Centre, 2694821 Andrimont087 35 45 [email protected] : 15 h  à 18 h 

Bibliothèque Fonds-de-LoupParc du Château d’OttomontRue de Verviers, 2034821 Andrimont087 33 71 [email protected] et jeudi : 14 h  à 19 h

Lire |

Votre avis nous intéresse !

Heures du conte spécial Noël« Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel avec tes histoires par milliers… » Eh oui ! Des histoires de Noël, nous en avons des milliers à te raconter, ou presque…

Pour les enfants de 4 à 8 ans : le samedi 12 décembre à 11 h.L’Imaginaire des bébés (contes et comptines pour enfants de 0 à 3 ans) : le samedi 19 décembre à 11h.Clôture des inscriptions le 5 décembre. Merci de préciser

l’âge des enfants et de limiter à deux le nombre d’adultes. Gratuit.

n°371 I Novembre 2015   17

BIBLIOTHÈQUE

Page 10: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

Stage de natation et multisportsVotre enfant a entre 4 et 12 ans, vous avez envie qu’il se sente comme un poisson dans l’eau et lui permettre de passer cinq belles matinées entre natation et di-vers sports ? Le Swimming Team Dison vous propose alors de l’ins-crire au stage organisé durant les vacances de Toussaint, du lundi 2 au vendredi 6 novembre de 8 h 30 à 12 h 30.Des moniteurs agréés et formés proposeront à votre enfant dif-férents exercices dans l’eau sui-vant son niveau de compétences et des animations multisports en salle ou en extérieur suivant la météo. Rendez-vous à la piscine communale de Dison (avenue Jardin Ecole).Infos : 0496 918 431 - [email protected]

Brocante école du husquetLe Comité de Parents de l’école communale du Husquet propose une grande brocante, bourse aux jouets et aux vêtements. Ce sera pour le dimanche 8 novembre de 9 à 15 heures à l’école communale du Husquet, rue de Husquet 27 à Dison. Entrée gratuite et petite restauration prévue sur place.

petits pacsons et fines bretellesLe Kursaalamalecs Théâtre sera de retour sur les planches ces 31 octobre, 13 et 14 novembre à 20 heures au Cercle Saint-Jean-Baptiste de Mont (155, rue de Mont) avec Petits pacsons et fines bre-telles, une comédie en deux actes de José Damoiseau.Rien ne laissait supposer à Pol qu’après sa victoire au concours international colombophile de Barcelone, les problèmes allaient s’abattre en masse sur lui et sa famille. La vie est ainsi faite, une couche de gras, une couche de maigre, le tout étant de pouvoir digérer les deux. Ce n’est un secret pour personne, Francine, la fille de Pol et Justine, est enceinte et le père de l’enfant à naître est un

ressortissant congolais qui a été renvoyé dans son pays d’origine. Quel avenir pour la future maman et surtout, comment concilier ces problèmes familiaux avec les pas-sions qui animent le papa colom-bophile acharné et son épouse qui n’a d’yeux que pour son cheptel à cornes ? Les réponses à l’issue de ce véritable thriller agricole qui ne manque pas d’humour.Avec Alain Beaumaikers, Didier Albert, Georges Tournay, Mireille Damoiseau, Brandon Errens, Océane Formatin, Marie-France Lignon, Phil ippe Demasy, Stéphanos Karydas, Régis Vanderschuren, Lauriane Lincé et Michèle Masson.PAF : 6 € et 2 € pour les moins de 12 ans.Infos et réservations : 0476 94 22 57www.kursaalamalecs.be

Souper spaghettiSolidarité Dison organise son traditionnel souper spaghetti au

profit des plus démunis de notre communauté, ce samedi 14 no-vembre. Les bénéfices récoltés seront une nouvelle fois destinés à renflouer les caisses de l’asso-ciation afin de réapprovisionner sa boutique de première néces-sité et aider toutes les personnes dans le besoin dont le nombre ne cesse d’augmenter.Rendez-vous salle communale des Fêtes, place Luc Hommel, dès 19 h.La participation au souper est fixée à 10 € pour un spaghetti adulte et à 5 € pour les enfants.Si vous ne pouvez être de la partie, vous pouvez également faire un don via le compte BE 69 2480 1053 9078.Réservations : 087 31 34 19087 33 78 02

Souper et visite de Saint NicolasSaint Nicolas rendra visite aux enfants ce samedi 21 novembre

prochain, dès 18 h 30, dans les locaux du Cercle Royal Saint Jean-Baptiste de Mont-Dison. Et ce, à l’occasion d’un repas bou-lettes-frites au cours duquel vous pourrez également assister au spectacle du clown Pyjama. Il y présentera ses numéros de clown, gonfleur de ballons, jongle-ries, etc. Sans oublier une partie de bingo.Prix : 8 € pour les adultes (2 bou-lettes) et 3 € pour les enfants de moins de 12 ans (1 boulette)Inscriptions pour le 18/11 au plus tard  auprès de Roger Brandt au 087 33 87 12

Fête des seniorsLa Commission d’animation du quartier d’Ottomont organise, ce samedi 21 novembre, sa grande fête des seniors avec goûter spec-tacle (dès 14 h 30). On y retrouvera José Pick et sa troupe sur la scène de la Court’échelle. Les 15 pre-mières dames seront fleuries et

les 15 premiers messieurs rece-vront une bouteille de vin.Il n’y aura plus de vente de bil-lets de tombola mais un droit de participation de 6 € par personne. Montant à verser sur le compte BE64 0682 4131 9152Infos : 087 33 52 340496 48 59 54

Stage à La Recherche du taoL’ASBL La Recherche du Tao (école d’arts internes) propose un stage de qi gong et de tai chi chuan.Ce sera ce dimanche 22 novembre, en collaboration avec l’ASBL Jeunesse et Sports. Lors de cette journée, vous apprendrez à vous servir de la pleine potentialité de votre corps grâce au travail sur les muscles profonds (porteurs ou statiques) en parvenant à les détendre et à la contrôler, ainsi qu’en travaillant sur les neurones et notamment sur les neurones miroirs et sur l’intention du mou-vement.Le programme•09 h 30 à 10 h 00 : accueil•10 h 00 à 11 h 30 : conférence sur le tai chi chuan et le qi gong, leurs intérêts dans la vie de tous les jours, leurs apports pour la santé, leurs points communs et leurs différences, la puissance du geste et les bienfaits du mouvement doux et fluide.•11 h 30 à 13 h 00 : exercices•13 h 00 à 14 h 00 : pause diner (sandwich offert)•14 h 30 à 17 h 00 : atelier au choix de tai chi chuan ou de qi gongSachez par ailleurs que les béné-fices de la journée seront entière-ment reversés à différentes asso-ciations de solidarité disonaises.Rendez-vous au hall omnisports Albert Bidoul (rue Pire Pierre), à Andrimont. Prix : 40 €.Inscriptions : 087 33 55 80www.larecherchedutao.com

Comme un poisson dans l’eau !Durant l’année scolaire, la pis-cine de Dison vous accueille aux heures d’ouvertures suivantes :•Mercredi : 15 h 30 – 19 h•Vendredi : 16 h – 19 h 30•Samedi : 9 h – 13 h et 14 h 30 – 18 h •Dimanche : 9 h 30 – 12 h 30Des cours de natation pour en-fants sont organisés les samedis par périodes de 40 minutes cha-cune.

Vos enfants sont âgés de 5 à 12 ans, notre maître-nageur les attend, ils y seront comme des poissons dans l’eau.Et comme il n’est jamais trop tard pour apprendre à nager ou pour se perfectionner, un cours dédié aux adultes est également organisé les samedis après-midi.Pour tout renseignement com-plémentaire et/ou inscription, nous vous invitons à contacter le secrétariat de la piscine durant les heures d’ouverture au public au 087 33 23 48Diverses activités sont également organisées par les clubs en soirée, telles que l’aquagym, l’aquafit-ness, la plongée ou tout simple-ment des cours de natation.Dès octobre, des cours d’Aqua-zumba et d’Aquaminton seront également donnés.Infos : ASBL Jeunesse et Sports087 33 55 80

Collecte de papiersLa même Commission d’Otto-mont lance un nouvel appel aux détenteurs de vieux papiers. Ceux-ci sont en effet récoltés afin de continuer les actions de l’association en faveur des plus démunis, des enfants malades ou handicapés. N’hésitez donc pas à venir déposer vos paquets bien ficelés de vieux papiers ou vos car-tons fermés, au dépôt permanent du lundi au samedi, situés place Simon Gathoye à Andrimont (an-cienne école Fonds-de-Loup).

Les joyeux retraités se rassemblentUn nouveau groupe de joyeux re-traités vient de se créer à Dison. Il propose à toutes et toutes de se retrouver tous les premiers mer-credis du mois dans les locaux de l’Espace Jean Roggeman (rue Albert 1er, 58), afin de partager

des parties de jeux de sociétés et des rires. N’hésitez pas à y faire une petite visite pour découvrir ces joyeux retraités !Infos : 0496 35 58 59

Viens « scouter » avec nous à Dison !Si tu as entre 5 et 18 ans, l’Unité scoute de Dison t’invite à vivre de chouettes rencontres le samedi de 14 à 17 heures. Si tu as 18 ans et plus, l’Unité t’accueillera volon-tiers comme animateur (trice).Tout cela pour vivre des expé-riences de partages, d’aven-tures dans la bonne humeur ; apprendre à mieux se connaître soi-même ; découvrir la nature et la respecter ; créer, organiser, vivre des activités passionnantes en prenant conscience des vraies valeurs humaines.N’hésitez donc pas à partir à l’aventure scoute !Unité Guide (filles) : M. Boulanger 0499 19 23 28Unité Scoute (garçons) : B. Genicot 087 44 52 90 ou 0478 46 75 24

Recherche joueurs de whistSi vous êtes amateurs de jeux de cartes et que vous êtes libres les jeudis après-midi, les Amis des Cartes d’Andrimont sont à la re-cherche de nouveaux membres désireux de s’adonner à la pra-tique du whist. Si les joueurs avertis aux jeux de cartes n’auront aucun mal à se joindre rapide-ment aux autres affiliés, l’invita-tion peut également être élargie aux joueurs débutants. Ceux-ci seront en effet coachés par des autres membres plus aguerris. N’hésitez pas à venir jouer à ce jeu très convivial, privilégiant des contacts avec les autres membres ! Les Amis des Cartes se retrouvent tous les jeudis

dès 13 h 30 à 17 h 30 au pavillon Mosbeux à Andrimont .Infos : 0476 47 83 19

photo – L’Agence de Développement Local a organisé la deuxième édition du « Concours des façades fleuries ».

Les lauréats récompensés par le jury sont Mme Liliane Poumay (1er prix) ; M. Sébastien Lousberg (2e prix) ;

Mme Christine Winkin (3e prix) et Mme Marianne Bodeux (4e prix). Rendez-vous l’an prochain !

Activités |

ZAPPInGDeS ASSOCIATIOnS

Concert |

Loveless Age

Le groupe de Rock-Blues « Loveless Age », qui s’est produit le sa-medi 10 octobre lors de son « Cocoon Concert » dans la super chouette

salle du Centre culturel de Dison, dans le cadre des Cartes blanches, remercie les organisateurs, leurs amis et surtout son public !

18  pRéSENCE n°371 I Novembre 2015   19

associations associations

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La tradition du carnaval rhénan veut en effet qu’à 11h11 tapantes, le 11e jour du 11e mois de l'année, les festivités débutent et ouvrent

la saison du carnaval qui culmi-nera en février. Sur les hauteurs de Dison, on est donc dans les starting-blocks. Premier événe-ment, ce samedi 7 novembre pro-chain, dès 19h, à l’occasion d’un souper choucroute et d’une soirée Lotto-Quine au Cercle Saint Jean-Baptiste de Mont-Dison. Le Prince

D’Jo 1er, ses pages Tatjana et Gaby, le trésorier Charles et le bouffon Jacky seront de la partie pour progressivement retrouver les bonnes habitues carnavalesques (Repas choucroute : 13 euros, repas boulettes : 9 euros, repas boulette enfant : 6 euros). Infos et réservations : 0494 74 50 59 ou 0494 92 93 82

Show carnavalTrois semaines plus tard, place au 19e show carnavalesque. Au programme, une soirée haute

en couleurs avec pas moins de quatre groupes ou artistes : les Promi-Bröör, Thierry & Charly, les Glitter-Girls et Nicolas. Plusieurs clubs de danse présenteront éga-lement des chorégraphies. De plus, outre le D’Jo et sa suite, d’autres Princes de Welkenraedt, Plombières, La Calamine, Eupen et Petit-Rechain seront égale-ment présents pour faire la fête. Ambiance assurée ! Rendez-vous ce samedi 28 novembre, dès 19h, au Cercle Saint  Jean-Baptiste (PAF : 7 euros ).

Mont-Dison |

ÉchauffementscarnavalesquesEn novembre, le 11, à 11h11 très précisément, le carnaval reprend ses droits. Ce sera notamment le cas à Mont-Dison, où des rendez-vous se préparent.

Andrimont |

Journée bien-êtreet concert méditatifEt si vous marquiez une pause dans la vie trépidante que vous menez ? Si vous posiez votre corps, l'instant de vivre une expérience de détente, de chemin vers soi et de bienfaits ?

C'est ce que la Jeunesse du Cercle d'Andrimont vous propose le samedi 14 novembre de 10 h à

18 h : une journée d'exception axée vers le bien-être, la séré-nité, la santé et le soin de soi.Vous pourrez participer gratui-tement à des ateliers individuels de reiki, sonologie, sons binau-raux, mandalas, aquarelle de guérison, etc. La créativité libé-ratrice sera à l'honneur avec les tableaux et les écrits poétiques de Patricia Leloup.Les enfants dès 8 ans et ados ne seront pas oubliés avec, vers 14 h et 15 h30, une animation adaptée (2 €). Les adultes auront quant à eux accès à une conférence, via un supplément.

Restauration et concertUne petite restauration végéta-rienne éblouira vos papilles tout au long de la journée : burritos végétaliens ou végétariens, po-tage bio, pommes en rombosse à la stevia, verrines salées…La journée se terminera en apo-théose avec un concert méditatif d’Aurore Collin (St-Hubert) à 19 heures. La musicienne vous en-traînera dans un voyage vibra-toire, aux sons de la harpe et du chant intuitif. Rendez-vous salle du Cercle la Concorde, 24 route de Henri-Chapelle, à Andrimont.

InfosAdulte : 10€ – Jeunes (12/18) : 2€enfant -12 ans : gratuit Prix exposant : 5€Salle du Cercle la Concorde, 24 route de Henri-Chapelle 4821 Andrimontbeandrimont.simplesite.com

Âgée de 25 ans, Océane Formatin est ce que l'on peut appeler une touche-à-tout. D e m é m o i r e ,

elle a toujours bricolé et testé toutes les techniques possibles. « Je suis une chipoteuse » rit-elle. En recherche d'occupation pour les soirées devant la télé, elle s'est mise à l'origami qu'elle a (re)-dé-couvert un jour de promenade dans les rues de Liège. Dans une vitrine, elle aperçoit des origamis en forme de grue, un oiseau asia-tique et, touchée, elle décide d'en explorer les techniques, notam-ment en regardant des tutoriels en ligne. Après ses premières grues – sorte de passage obligé pour quiconque se met à l'ori-gami, Océane Formatin décide d'élargir ses productions. Au fil des pliages, elle a l'idée d'en faire des bijoux.

animaux et récup'Vient alors une nouvelle phase dans son travail de l'origami : la miniature. La jeune femme crée minutieusement des boucles d'oreilles à l'aide d'aiguilles et de pince à épiler pour parfaire le pliage de tout petits papiers. La réalisation est longue également : on compte plus ou moins deux heures pour une paire de boucles d'oreilles éléphant (photo). Grâce à cette précision, la créatrice pro-pose des bijoux de qualité et di-versifiés : on peut trouver des élé-phants, des lézards, des papillons, des perroquets…Océane Formatin reçoit éga-lement une aide de son oncle, Didier Steckx, qui aime beau-coup les origamis et qui permet à la créatrice de faire un peu du stock. « Un petit air d'entreprise fami-liale » plaisante-t-elle !À côté de l'origami, la jeune Andrimontoise s'est lancée dans la réalisation de bijoux en ma-tériaux de récupération : chutes de papier, capsules de canette, pommes de pin, marrons, vieilles pièces de puzzle,  etc. Tout est

glâné dans l'entourage ou dans la nature, grâce à la participation des proches de la jeune créatrice dont la démarche est de rassem-bler les matériaux puis d'en créer des bijoux.

Succès au rendez-vousEt le public est friand ! « J'ai parti-cipé au Cré'artistes (salle Le Fenil à Dison, en 2014, NDLR), ça s'est très bien passé. J'ai continué les marchés et ai décidé d'améliorer ma technique et d'élargir mes créations » nous confie-t-elle. Présente à l'Artisan'apéro

et à la Foire aux macarons au mois d'octobre dernier, Océane Formatin tiendra un stand au Marché de Noël de Verviers, du 22 au 27 décembre. Elle connaît un certain succès et reçoit de plus en plus de propositions de participation à des marchés, des foires… Pour elle, les brocantes sont un lieu idéal car les pas-sants prennent plus le temps de regarder les choses proposées sur les étals. La prochaine étape serait de démarcher les magasins de seconde main pour y installer un

petit présentoir. En parallèle, la vente en ligne fonctionne bien grâce à une page Facebook sur laquelle on peut admirer toutes les créations.

ContactPage Facebook : La pipelette Téléphone : 0498 26 41 59

Rencontre |

Je suis une chipoteuse !Océane Formatin est andrimontoise, professeure de français et créatrice de bijoux. portrait d'une jeune femme moderne pleine de ressources.

photo – À côté de l’origami, la jeune

Océane s’est lancée dans la réalisation

de bijoux en matériaux de récupération :

chutes de papier, capsules de canette…

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Lun. 2 nov.•10 :00 – 12 : 30

Stage de natation et multisports(du 2 au 6 novembre)Swimming Team disonPiscine communale de Dison

Mer. 4 nov.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesRégie Quartiers Havre-SacPlace Jean Roggeman

•15 :00 – 18 : 00Les joyeux retraitésEspace Jean Roggeman, rue Albert 1er 58

Sam. 7 nov.•19 :00 – 22 : 00

Concert médidatifJeunesse d’Andrimont

•19 :00 – 23 : 30Souper choucrouteCarnaval de Mont-DisonCercle Saint Jean-Baptiste, Mont-Dison

•20 :00 – 22 : 30La voix des Docks :Gospel Action TeamCentre culturelLe Tremplin

Dim. 8 nov.•09 :00 – 15 : 00

Brocante, bourse aux jouets et vêtementsComité parents école du HusquetEcole communale du Husquet

Mer. 11 nov.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesRégie Quartiers Havre-SacPlace Jean Roggeman

Ven. 13 nov.•17 :00 – 23 : 00

Café du monde : PortugalCentre culturelSalle du Rez

•20 :00 – 22 : 30Petits passonset fines bretellesKursaalamalecs théâtreCercle Saint Jean-Baptiste de Mont

Sam. 14 nov.•10 :00 – 18 : 00

Journée bien-êtreJeunesse d’AndrimontSalle du Cercle la Concorde

•19 :00 – 23 : 00Souper spaghettiSolidarité DisonSalle des Fêtes, place Luc Hommel

•20 :00 – 22 : 30« Petits passonset fines bretelles »Kursaalamalecs théâtreCercle Saint Jean-Baptiste de Mont

Mer. 18 nov.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesRégie Quartiers Havre-SacPlace Jean Roggeman

Jeu. 19 nov.•19 :00 – 22 : 00

Ciné-Zag : La Grande guerraCentre culturelSalle du Rez

Sam. 21 nov.•14 :30 – 18 : 30

Grande fête des seniorsCommission d’OttomontLa Court’échelle, Andrimont

•18 :30 – 23 : 30Souper et visitede St NicolasCercle Royal St Jean-BatptisteCercle Royal St Jean-Batpiste

Dim. 22 nov.•09 :30 – 17 : 00

StagTai chi chuanet qi gongLa Recherche du TaoASBL Jeunesse et SportsHall omnisports d’Andrimont

Mer. 25 nov.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesRégie Quartiers Havre-SacPlace Jean Roggeman

•14 :00 – 16 : 00Voyages du mercredi :Venise et sa laguneCentre culturelLe Tremplin

Ven. 27 nov.•Toute la journée

Les mots nous rassemblentCentre culturelSalle du Rez

Sam. 28 nov.•Toute la journée

Les mots nous rassemblentCentre culturelSalle du Rez

•19 :30 – 23 : 3019e show carnavalesqueCercle Royal St Jean-BaptisteCercle Royal St Jean-Baptiste

Mer. 2 déc.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesRégie Quartiers Havre-SacPlace Jean Roggeman

•15 :00 – 18 : 00Les joyeux retraitésEspace Jean Roggeman, rue Albert 1er 58

Ven. 4 déc.•20 :00 – 22 : 30

Chacun sa placeCentre culturelSalle le Tremplin

Mer. 9 déc.•12 :00 – 14 : 00

Bar à soupesPlace Jean Roggeman

agENda 11 / 2015

Le coin du wallon |

Ine bèle istwèreUne belle histoire

Dj'aveû on vî vwèzin di 97 ans avou qui dji tapéve vol'tî one pitie copène. Nos-inmîs bin dè pårler èssonne,

pace qui nos djåzî walon èt qui çoula nos féve plêsîr a tos lès deûs.A ci adje, il aveût co li corèdje èt l'volté di t'ni prôpe si p'tit manèdje et di pôrminer si p'tit tchin tos lès djoûs å matin.Dji rouvêye di v'dîre qu'aveut ac-clèvé hût èfants.So l'trévin dès ånnèyes, il aveût ètèré deûs di sès fis, èt il n'aveût pus nole novèles di cisse pårtèye di s'famile.Vos savez kimint çoula va, si bèle fèye aveût r'fêt s'vèye, li famile aveût bagué, èt, sins l'aveûr vrê-mint volou, on s'rouvèye.On bê djoû d'osté, dji rèscontra mi vî vwèzin fwèr bin moussî, bê coustume, blanke tchimihe èt cravate !… Tot riyant, dji lî d'manda : « wice alez-v' insi moussî, vî camaråde, vos v'alé rimarier télefèye ? »« nin tot a fêt, mi rèspondat-i, min dji va djusqu'a l'èglise po’n è vèyî onk ! » Adon, i m'èsplika qu'aveût léhou so l'gazète qu'ine djône fèye qui pwèrtéve li minme no qui lu s'aléve marier ci djoû là è l'èglise dè viyèdje. « Dji n'sé poqwè, mi d'ha-t'i, mins dja d'vins l'îdèye qui ci pôreût-èsse li fèye di mi p'tit f î. Adon, dji m'a fêt gåye po-s-aler a l'èglise èt vèyî li ma-rièdje ! »

Pus tård, tot mouwé, i m'raconta çou qui s'aveût passé : « Dji m'aveût achou è l'èglise, nin trop long èri dès prumîs bancs. Qwand li côrtège intra, l'ôr ataka a djouer èt lès djins prindî plèce.Tot passant adlé mi, li pére dèl marièye, mi tapa on côp d'ouy ; i n'arèstéve nin di s'ri-tourner po m'riloukî ; Tot d'on côp vo-l'la qui s'lîve, qwite si plèce èt m'vint trover : Mande èscusse, m'duhat-i, mins i m'sôle qui dji kinohe, voléve bin mi dîre vosse nô si v'plêt ? » Adon i d'ha a tos lès ci qui nos loukis fwèr èwarès : « houtez turtos, dji v'présinte mi grand-pére, li papa d'a m'papa, çoula fêt dès ånnèyes qui dji l'aveut pus vèyou ! » Nos v'contîs mwèrt, mu d'ha-t-i co !Après çoula, tot l'monde a fêt fièsse a m'vi copleû, li novèle mariyèe pos-ataker, èle n'aveût nole îdèye qu'èle aveût on ou-treû-grand popa. Mins çou n'èst nin co tot, li soûr dèl marièye, èsteût là, avou si ome èt one pi-tite båcèle di qwatre ans, si bin qui mi vî camaråde ritrova d'on plin côp : si bèle-fèye (vève di s'fi,) si p'tit fis, sès årires pitites fèyes, pus ine årîre-årîre pitite fèye di qwatre ans, pus onk qui deût v'ni å monde divins quéques meûs.Vola, li fåve èst foû, come on dit.Èdon qui c'èsteût ine bèle istwère.

une belle histoireJ'avais une vieux voisin de 97 ans avec qui je bavardais volontiers. Nous aimions beaucoup parler ensemble, parce que nous par-lions wallon et que cela nous fai-sait plaisir à tous les deux.À son âge, il avait encore le cou-rage et la volonté de tenir pro-prement son petit ménage et de promener son petit chien tous les jours matins.J'oublie de vous dire qu'il avait élevé huit enfants.Au long des années, il avait en-terré deux de ses fils et il n'avait plus aucune nouvelle de cette partie de sa famille. Vous savez comment cela se passe, sa bru avait refait sa vie, la famille avait déménagé et sans l'avoir voulu, on s'oublie.

Un beau jour d'été, je rencontrai mon vieux voisin fort bien vêtu, beau costume, chemise blanche et cravate !…En riant, je lui demandai :« Où allez-vous ainsi habillé, vieil ami, vous allez vous remarier peut-être ? »« Pas tout à fait, me répondit-il, mais je vais jusqu'à l'église pour en voir un ! » Il m'expliqua alors qu'il avait lu sur le journal qu'une jeune fille portant le même nom que lui se mariait ce jour-là.« Je ne sais pas pourquoi, me dit-il, mais j'ai dans l'idée qu'elle pourrait bien être la f ille de mon petit-fils. Alors je me suis habillé pour aller jusque-là. »Plus tard, très ému, il me raconta ce qui s'était passé :« Je m'étais assis dans l'église, pas trop loin des premiers bancs. Quand le cor-tège entra, l'orgue commença à jouer et les gens prirent place. Tout en pas-sant à côté de moi, le père de la ma-riée me jeta un coup d'oeil ; il ne cessait de se retourner pour me regarder. Tout à coup, le voilà qui se lève, quitte sa place et vient me trouver : « Je vous demande pardon, me dit-il, mais il me semble que je vous connais, voulez-vous me dire votre nom, s'il vous plait ? »Alors, il dit à ceux qui nous regar-daient très étonnés :« Ecoutez tous, je vous présente mon grand-père, le papa de mon papa, il y a des années que je ne l'avais plus vu ! Nous pensions que vous étiez décédé, me dit-il encore ! »Après cela, tout le monde f ît fête à mon vieil ami, la nouvelle ma-riée pour commencer, elle n'avait jamais pensé qu'elle avait un ar-rière-grand-père. Mais ce n'est pas tout, la soeur de la mariée était là aussi avec sa petite-fille de quatre ans, si bien que mon ami retrouva d'un seul coup : sa bru (veuve de son fils), son fils, ses arrières-petites-filles, plus une arrière-arrière-petite-fille de quatre ans et un autre qui naîtra dans quelques mois.Voilà, l'histoire est finie , comme on dit – n'est-ce pas que c'était une belle histoire ?

D.W.

Denise Willem

‘‘  Dj'aveû on vî vwèzin di 97 ans avou qui dji tapéve vol'tî one pitie copène. Nos-inmîs bin dè pårler èssonne, pace qui nos djåzî walon èt qui çoula nos féve plêsîr a tos lès deûs.

J’avais une vieux voisin de 97 ans avec qui je bavardais volontiers. Nous aimions beaucoup parler ensemble, parce que nous parlions wallon et que cela nous faisait plaisir à tous les deux.

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ACTU CULTURE ACTU CULTURE

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Web |

Visitez le site Internet de la commune de Disonwww.dison.be

État civilMariagesLe 19/09, Tamburrini Laurence et Trigaux Nicolas, r. Pire Pierre, 35Le 19/09, Boulanger Justine et Sliaras Yordani, r. de Husquet, 81Le 19/09, Nicosia Rachelle et Tinik Canatay, r. de Verviers, 109Le 26/09, Rekaya Rim et Biboum Krüger, r. Pisseroule, 165/167Le 26/09, Corbusier Nicolas et Gilson Maud, r. Pierre Fluche, 36/A1étLe 03/10, Mannara Eduardo et Hollay Cindy, r.  Dieudonné Jacobs, 19Le 03/10, Khalikine Hajar et El Khayari Ibrahim, r. Pisseroule, 19L e 0 9 / 1 0 , O z a l p Mu s t a f a e t A t a ç Y u r d a n , r .   d e s Franchimontois, 67/1ETBLe 14/10, Krasnic Sherife et Berisha Bajram, r. de Renoupré, 13/1ETA

DécèsGeorgopoulos Evangelos  (87) veuf de Michailidou Melpomeni, r. de la Grappe, 43/1ETA, le 14/09

Offerman Jean (90) ép. de Lejeune Berthe, impasse de la Limite, 8/REZA, le 18/09Surer Aylin  (5) r.   Adolphe Renouprez, 22, le 19/09Geers Henriette  (78) veuve de Pauquet Louis, r. de la Station, 29, le 24/09Tocco Domenica  (85) veuve de Tamburello Giovanni, place du Sablon, 49/REZ, le 27/09Petit Marie (92) veuve de Dewaide José, r. de la Coutare, 14, le 28/09Senden Maria  (79) veuve de Rentmeister Henri, r. du Corbeau, 80, le 09/10Didderen Guillemine (80), place du Marché , 16/1ETB, le 13/10

•LECOQ Héritiers (concessionnaires)•HEYNEN Jules (concessionnaire)•DEBLIRE Alphonse, DELHEZ Jeanne•BEUVENS Hubert (concessionnaire)•JARDEZ Elisa (concessionnaire)•ROEL Jean•MAES Andrée•Veuve DELAVAL (concessionnaire)•THEISS Lambert (concessionnaire)•MOTTET Irma, HEYNEN Jules•LESPIRE Joseph•STOREN Jacques (concessionnaire)•GILSOUL Jean (concessionnaire)•Mme Veuve RENARD-BODEUX•REMACLE André•CLASSEN Maria (concessionnaire)•ROUBAUX Arthur (concessionnaire)•Mme veuve DONNEUX- VAN HERTEN

Concessions accordées pour 30 ans en 1986•PROFETA FilipponeriSœurs de Sainte Marie de la Présentation•PIRE Louise, STRAET Jean•BOSNY Yvonne, SCHMITZ August•THIRION Lucie•DEBIE Christian, SIMON Margareta•CARRIERE Nelly, WILLEM Joseph•DELREZ Hubert•DODREMONT Jeanne

Concession prorogée pour 20 ans en 1996•BEBRONNE Mathieu, LENDERS Catherine 1933.167

Concession prorogée pour 10 ans en 2006•HOUBEN Henriette 1956.01•JARDON Arnold, LEBORGNE Emma 1956.02•GROFFY François 1976.09•DEBYE Antoine, BLAVIER Germaine 1976.11•DEFAWE Olivier, HANS Amélie-Marie 1976.16•HERZET Herminie, HEUSSCHEN Jean 1976.18•WANSART Sylvie, DENNE Henri 1976.20•CONRATH Emile 1976.21

Champ commun 2004•TRIBOLET Françoise•DURY Célestin•EVRARD Oscar•HACKENS René•DECOURTY André•KARYDAS Ioannis•TIHON André•VLIEGEN Lucien•DEROUAUX Patricia•DENOZ Marcel•GODDE Albert

Champ commun columbarium 2004•SALEE Mathilde•LIEUTENANT Nelly•BURHENNE Adolphe•BRACHER Raymond•FAUCONNIER Henri•RENSONNET René•GERON Charles•MARTIN Emilie

Si vous êtes concernés et souhaitez conserver l’une de ces concessions, merci de bien vouloir contacter le service état civil de la commune de Dison : 087 39 33 40

DISONConcessions accordées pour 50 ans en 1966•STOFFELS Hubert(concessionnaire)•NOIRFALISSE Elisabeth, NOIRFALISSE Alfred, BOXHO Elisabeth•DEPIREUX Martine•HODIAUMONT Mathilde•SAWENNE Martin•MOREAU Jeanne, DAVENNE Gilbert•KRINS Mathilde, JARDINET Henri•BAGUETTE Félicien, GREGOIRE Rosalie GREGOIRE Jean•WECHSELER Nikola•VANLOO Emile•DELHAUSSE Joseph•WEERTZ Maurice•DENIS Hubert•HOSDAINS Joséphine, PRICKAERTZ Louis•BOLSEE Paul, LAMBRECHTS Jeanne

Concessions accordées pour 30 ans en 1986•FONDEUR Jules•DEFRAITEUR Joseph, RADERMECKER Elisabeth•ERKENNE Berthe

(. / …)

•WILLEMS Pierre, JORIS Mariette•CORMAN Joseph, LEGRAND Marie•PIRENNE Roger, HENROTAY Jacqueline•ROWET Christian•MERNIER Etienne, PIRENNE Jeanne•CORNET Marie•ALBERT Orphal, THIMISTER Léa•HENROTAY Berthe, THONUS Claudine•DEROUWAUX Léon, DESOROUX Jeanne•HARDY Robert, SCHMITZ Ginette•PIRNAY Alfred, NYS Mariette•CLOSSET Sidonie, DUMONT Mathieu•JEAN Marcel•BRACH Maria•DEGOTTE Suzanne•GOFLETTE Jules, MAGNE Euphrasie•GRIFNEE Albert, LAMPROYE Alice•DECROUPET Marie, DECROUPET Sylvie•GOHY Thérèse, SIMONIS Alfredine•AUGUSTER Gabrielle, LAOUREUX Iwan

(. / …)

•BROUWIER Victor, COLLETTE Irène•MARBAISE Jeannette

Concessions prorogées pour 10 ans en 2006•WINANDY Laurent, DEFRAITEUR Marie Anne 1967.43•LEJEUNE Marthe 1971.39•VIGNANI Luigi 1971.03•ISERENTANT Théodore, ISERENTANT Mariette 1945.05

Concessions prorogées pour 20 ans en 1996•FETTES Louis, LAMBOT Louise 1965.39

Concessions prorogées pour 30 ans en 1986•DIDDEN Roger 1960.41

Champ commun 2004•VENESIO Adolf•VOSS Alberte•NORGA Grégoire•NIEZETTE Albertine•MACKELS Paula•BRAHAM Maxime•MURGIA Assunta•GRUN François•GERARD Louis•REGNAUD Maurice•LINCE Yvette

CC Columbarium 2004•BUCHET Georges•BOLAND Gilbert•RADERMACKER Anne•DECKERS Alberte•VILVORDER Lucie•SCHOONBROODT Georgette•FISCHER Johanna•COUSSAERT Henri•ECK Albert•LEMAIRE Marguerite•RAFHAY Marie•MAZZA Giuseppe•VECRAY Jacques•ROGISTER Rodolphe•BEAUMECKER Elisa•POCHET Jean-Marie

aNDRIMONtConcessions accordées pour 50 ans en 1966

Le Collège communal de Dison porte à la connaissance des personnes intéressées qu’il sera procédé au renouvellement des concessions et tombes suivantes :

1. Des concessions temporaires accordées pour 50 ans en 1966 et pour 30 ans en 1986 ;

2. Des concessions temporaires prorogées pour 10 ans en 2006 ;3. Des concessions temporaires prorogées pour 20 ans en 1996.

À partir du 1er novembre 2015 les personnes intéressées peuvent faire enlever les signes indicatifs de sépultures (pierres sépul-crales et tous objets leur appartenant) se trouvant sur ces tombes. Ces concessions peuvent être renouvelées pour 10 ou 20 ans, du 1er novembre 2015 au 31 décembre 2016 inclus auprès du service de l’État civil de Dison (087 39 33 40)

4. Des tombes du champ commun où sont inhumées les per-sonnes décédées en 2004 et des loges du columbarium champ commun de 2004.

Un délai de trois mois prenant cours le 1er novembre 2016 est accordé aux personnes intéressées pour faire enlever les signes indicatifs de sépultures (pierres sépulcrales et tous objets leur appartenant) se trouvant sur ces tombes.

Avis |

Cimetières communaux de Dison et d’Andrimont

Excursion |

La route des Droits de l’Homme

partez à la découverte de la « Route des Droits de l’homme » ! Superbe circuit en autocar à travers notre belle région…

En 1789, des hommes épris de justice ont décidé de se réunir pour mettre sur pied une charte de libertés. Theutois,

Spadois et Verviétois y partici-pèrent et leurs idées se répan-dirent dans la population.Deux cents ans plus tard, leurs descendants reprirent l'idée et la concrétisèrent par une « Route des Droits de l'homme » qui égrène les articles de la Charte du citoyen.

En route !C’est un circuit guidé en autocar qui vous emmènera pendant toute la journée du mercredi 11 novembre à la découverte des stèles, perrons et hauts-lieux de cette fameuse « Route des Droits de l’Homme » (Verviers, Polleur, Spa, Theux, Limbourg, Andrimont…).Un sandwich et une boisson seront servis à midi lors d’une halte. Une organisation de la Maison du Tourisme du Pays de Vesdre. Réservations indispen-sables… pensez-y !Départ (10 h) et retour (17 h) à la Maison du Tourisme du Pays de Vesdre, rue Jules Cerexhe 86 à 4800 Verviers

InfosPAF : 18 € / personneGuidage, autocar et repas de midi comprisTél. : 087 30 79 [email protected] www.paysdevesdre.be

Commune de Dison |

97e anniversaire de l’ArmisticeDimanche 8 novembre :manifestation nationale du relais sacré•15 h 40 : Dison, place Jean Roggeman, réception du flambeau ;•15 h 55 : Andrimont, place communale, réception du flambeau

Mercredi 11 novembre•10 h 00 : office religieux à la mémoire des victimes des deux guerres mondiales dans la chapelle de semaine de l’église St Fiacre ;•10 h 45 : dépôts de fleurs simultanés aux deux monuments amé-ricai avec sonnerie aux champs à l’esplanade de la Libération ;•11 h 00 : déplacement en car en direction du cimetière d’Andri-mont ;•11 h 20 : dépôt de fleurs à la pelouse d’honneur du cimetière d’An-drimont avec sonnerie aux champs ;•11 h 35 : déplacement en car vers la place communale ;•11 h 45 : dépôt de fleurs au monument aux morts de la place com-munale avec sonnerie aux champs, suivi de l’appel aux morts•12 h 00 : déplacement en car vers la place Jean Roggeman ;•12 h 10 : dépôt de fleurs au monument aux morts de la place Jean Roggeman avec sonnerie aux champs, suivi de l’appel aux morts ;•12 h 30 : retour en car à l’ASBL Les amis d’Adolphe Hardy pour le verre de l’amitié L’Administration communale de Dison et le FNC de Dison et d’Andri-mont invitent toutes les sociétés locales avec drapeau à s’associer à ces manifestations d’hommage et de reconnaissance.

Page concédée à l’Administration communale Page concédée à l’Administration communale

Bulletin communal

n°371 I Novembre 2015   2524 PRéSENCE I

BuLLEtIN COMMuNaL

Page 14: Le mensuel d’éducation permanente du Centre culturel de ... · Franchement, je ne sais pas com-ment réagir devant ce que je vois comme une opposition radicale à une des valeurs

L’objectif est d’assurer les mêmes chances de réussite scolaire à tous les enfants et de faire comprendre aux parents, qui

sont en majorité issus de l’immi-gration, l’importance de la scola-rité des enfants pour leur avenir. Plusieurs initiatives ont été mises en place afin d’aider les parents et les bénévoles dans l’accompagne-ment des enfants.En 2012, Madame Dany Crutzen, spécialiste en pédagogie et éduca-tion interculturelle est venue ren-contrer les parents des élèves et les enseignants des écoles primaires. Elle a expliqué comment bien structurer la langue maternelle

afin d’assimiler d’autres langues. En 2013, nous avons principale-ment basé le travail de sensibi-lisation sur la communication entre les parents et le corps en-seignant.En 2014, une formation à l’ap-proche interculturelle a été pro-posée, aux bénévoles des écoles de devoirs de la Commune et aux travailleurs sociaux, par le Centre Régional Verviétois de l’Intégra-tion des personnes étrangères et d’origine étrangère afin de tra-vailler sur les préjugés et les dif-férences en vue de mieux com-prendre les enfants et les familles qui fréquentent nos institutions. Suite à cette formation, la valori-sation de la langue maternelle a

été mise en avant au sein de l’aide aux devoirs. Les parents ont situé leur pays d’origine sur la carte du monde, ont expliqué le trajet par-couru pour arriver en Belgique et ont appris à dire « merci » et « bon-jour » dans leur langue maternelle aux enfants et aux  bénévoles. Les parents sont présents deux fois par mois avec leurs enfants à l’aide aux devoirs, ce qui crée une belle dynamique.Si vous avez une heure ou deux de disponibles par semaine, nous re-cherchons de nouveaux bénévoles afin d’élargir notre action à l’aide aux devoirs.

Infos087 46 99 84

SIDA |

Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Dans le cadre de la journée mondiale contre le Sida, la Maison Médicale La Bulle d’air et le plan de Cohésion Sociale de Dison seront présents le mercredi 2 décembre 2015 de 14h à 18h devant l’inter- marché de Dison.Distribution de kits de prévention et concours avec lots à gagner

Les rumeurs qui circulent prêtent souvent à confu-sion et c’est dans ce but que nous vous invitons à

venir tester vos connaissances sur les infections sexuellement transmissibles. Un questionnaire vous sera pré-senté et des kits de préventions vous seront offerts. Un tirage au sort sera effectué pour les réponses correctes et des lots seront à gagner dont un vélo et 2 x 2 places gratuites pour des spectacles du Centre Culturel.

Infos087 46 99 84

Plan de Cohésion Sociale |

« Préparons ensemble l’avenir de vos enfants »avec l’aide de bénévoles, les travailleurs sociaux ont ouvert en 2009, une structure pour encadrer et aider les enfants à faire leurs devoirs et par la même occasion apporter un soutien et des solutions aux parents afin d’améliorer l’instruction de leurs enfants.

« L’Avenir – Le Jour » Verviers de ce samedi 17 octobre 2015 a rédigé un bel article félicitant la Commune de Dison pour son cimetière si bien entretenu. Nous en profitons pour remercier les fossoyeurs sans qui l’entretien journalier dans nos cimetières d’Andrimont et de Dison ne pourrait être fait. C’est donc, non sans fierté, que nous vous communiquons, ci-après, l’article en question. Bonne lecture !

n°371 I Novembre 2015   2726 PRéSENCE I Page concédée à l’Administration communale

Bulletin communal Bulletin communal

n°371 I Novembre 2015   27

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horairesOuvert le mardi

de 10 h à 17 hMercredi, jeudi,

vendredi et samedide 10 h à 22 h

Jour de fermeturele lundi

l’usineBrasserie-restaurant chic

qui ouvre ses portes au sein même de

l’ancienne usine Interlac, en plein centre de Dison.

Cadre agréable, chaleureux et convivial.

adresseL’Usine

Brasserie-restaurantRue du Moulin 30A

B-4820 DisonSite Le Tremplin

087 85 37 44www.l-usine.be

les soirs de spectacles :formule 1 repas + 1 boisson à 12 €

offre valable pour toute place de spectacle achetée