le matin - 28 dicembre 1935

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Il discorso pronunciato dal capo del fascsimo e del governo italiano, Benito Mussolini, in occasione dell'inaugurazione di Pontinia coincidente con la giornata della fede ha avuto molta eco presso la stampa internazionale per il consenso riscosso dal regime in quel perido che riusciva, malgrado le sanzioni economiche, ad infervorare il popolo che donava spontanenamente le propre fedi nuziali, d'oro, ed altri oggetti di metallo prezioso per sostenere la politica del regime sanzionata per le condotte di matrice colonilista perseguite. Anche a distanza di diversi anni il discorso che Mussolini pronunciò a Pontinia viene spesso ripreso dalla stampa, nazionale ed estera, e con lui il piccolo centro riurale di Pontinai che suo malgrado a legato il proprio nome a quella circostanza politcamente così' rilevante. (tratto da www.pontiniaweb.it)

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Page 1: Le Matin - 28 Dicembre 1935

LE TEMPS DU 28 DECEMBRE 1935

4* Jour de la lune lever 0. 80, coucher19 h. 29. Soleil, lever 7 h. 46, coucher 1 IL

Régime cyclonique. S.-O. à S.-E. modéréou fort. quelmes plates et éclaircies. Baromè.tre oscillant Paris. 746-747. Nuit, +7e; jour,

Dépression sera Océan-Gascogne, -5 à 10"Hausse Manche-Angleterre. +10 à 12-

PEONOSTIOS D'AVIATION, Paris heu.res et Paris-Strasbourg i 3 m. nuageux.

But. tt F«. Poissonnière. Pasis. 9» Tél. PR%ence 1501 (8 ligne») Télécr. Matin-Paris

Notrerespect pour le pacte,

cen'est pas seulement par des

paroles, c'est par desactes que je

l'ai manifesté.

(Déclaration. de M. Pierre -Lave,

à la Chambre.)

52'ANNEE-?18909 SAMEDI 28 DÉCEMBRE 1935 25 CENTIMES 28 Décembre 1935

UNEGRANDEBATAILLEPARLEMENTAIRE

LEDEBATSURLAPOLITIQUEETRANGERES'ESTENGAGÉHIERSURUNEDECLARATIONDEM.PIERRELAVAL

LaChambreaentenduleshuitinterpellateursparmilesquelsMM.YvonDelbosetPaulReynaudquipréconisèrentunepolitiquedecollaboration

plusétroiteavecl'AngleterreONDISCUTERAAPREMENTAUJOURD'HUIAUTOURDESORDRESDUJOUR

La grande bataillé est en-

gagée.On ne saurait encore en pro-

nostiquer le résultat, car la

journée d'hier a marqué, tour

à tour, de tels mouvements

d'avance et de recul des deux

adversaires qu'on peut prévoir

pour aujourd'hui de nouveaux

chocs susceptibles de déplacerle résultat jusqu'à l'ultime mi-

nute du vote,

La déclaration

Le début des hostilités futnettement favorable au gouver-nement. La déclaration que M.

Pierre Laval lut à la tribune fut

bien accueillie. Après avoir re-

connu et regretté que les propo-sitions franco-britanniques fus-sent mortes et avoir marqué son

amertume que son effort de

conciliation n'eût pas été com-

pris et aidé par l'Italie comme

il était en droit de l'attendre,le présiderit du conseil déclara

ne pas regretter sa tentative.

Il montra que, respectueux du

pacte, il s'était associé à toutes

les mesures proposées poursanctionner l'agression et. souli-

gna qu'il avait pris et renouvelé

l'engagement vis-à-vis de la

Grande-Bretagne de se porterà" son aide sur mer, sur terre et

dans les airs si elle venait à

être attaquée par l'Italie l'oc-

casion des sanctions.

C'est parce que c'est là une

* très lourde responsabilité aue

M. Pierre Laval a cru de son

devoir de faire tout le possible

pour détendre Vaimosnhère en-

tre la Grande-Bretagne et

l'Italie.

Et Si les propositions de Pa-

ris sont mortes, la voie de la

conciliation reste ouverte. Car

M. Laval craint visiblement les

risques dé sanctions aggravées.En poursuivant cette politiquede conciliation, a-t-il compro-mis les éventuelles garanties de

sécurité de la France ? Il ne le

pense pas, car ceci est surtoutl'œuvre de pactes régionauxd'assistance concis dans le ca-dre même de la S. D. N., et il

persévérera dans une action fer-vente et inlassabte en faveur de

la paix.

M. Léon Blum

A sa descente de la tribune, le

chef du gouvernement fut ap-plaudi sur tous les bancs de la

M. LEON BLOM

Croquis de séance de Heringa

majorité habituelle. Et ce n'est

pas le discours de M. Léon Blum,beaucoup trop électoral et né-

buleux, qui modifia les posi-tions des deux partis en pré-sence. On estimait alors que labataitte se préséntàit mieux en-core qu'on ne l'avait prévu pourles troupes gouvernementales et

que celles-ci avaient de forteschances de l'emporter à un chif-fre très voisin de celui du précé-dent scrutin.

M. Taittinger

Ce n'est pas le plaidoyer queM. Taittinger apporta en faveurde l'Italie qui modifia cette im-

pression.

M. Yvon Delbos

Mais une première contre-

attaque assez sérieuse lut lancéepar M. Yvon Delbos, présidentès groupe radical-socialiste, et<p« n'a personnellement aban-donné la majorité gouvernemen-tale que sur le seul terrain de lapolitique extérieure.

Son principal reproche à l'ac-tion de M. Laval c'est d'avoirété trop floue, trop équivoque,de nous avoir éloigné de l'An-gleterre sdns nous rapprocherde l'Itàlie et sans méme avoirréussi à écarter de nous lé ris-que de g>erre incontestable quidécoule de l'application dessanctions puisque nous n'enavons pas moins été obligés de

promettre notre appui militaireà l'Angleterre. Pour l'orateur,mieux aurait valu choisir fràn-chement et ne pas leurrer l'ita-

M. PIERRE LA VAL à la tribune

lie en entretenant chez elle des

espoirs excessifs.Habilement présentée,. ^cet,t&thèse rencontra" une faveurmarquée sur les bancs de l'op-position. Toutefois, elle ne réus-sit pas à dégeler le dernier car-ré des radicaux fidèles au gou-vernement et celui-ci conservait

l'avantage.

M. Paul Reynaud

Mais après cette attaque à

gauche, l'adversaire devait enlancer une à droite. Ce fut M.Paul Reynaud qui la mena

avec une science toute particu-lière.

Il mit en jeu l'Allemagne à

laquelle tout le monde pensedans un conflit où elle s'efforcecependant de ne pas faire parlerd'elle.

Il s'efforça de démontrer à lalumière de Mein Kampf, l'évan-

gile écrit par Hitler, que pourmaîtriser l'ennemi héréditairec'est-à-dire la France le jeu

x* al S A MT o e

Au début de cette séance, dont ilest à peine besoin de dire qu'elleavait attiré une foule considérable,aussi bien dans les tribunes que surles bancs, M. Fernand Bouisson fitsavoir qu'il n'y avait pas moins de73 orateurs inscrits et qu'en consé-quence la conférence des présidentsavait décidé de réduire à huit lenombre des orateurs dans chaquecompartiment discussion générale,débat'et explications de vote.

Il en donna les noms, après quel'on eut décidé que la Chambresiégerait ce matin, pour la suite dudébat, et qup le scrutin intervien-drait au plus tard à 16 heures.

Puis M. Laval monta alors à latribune et lut d'une voix posée etclaire, la déclaration qu'on trouveraen cinquième page.

Pendant la lecture

de la déclaration

Les gauches et même le centresoulignèrent avec satisfaction le

M YVON DELBOS

passage qui faisait allusion à unecertaine incompréhension de lapart de l'Italie et à certains dis-cours qui n'avaient pas facilité latâche des négociateurs français.

La droite et le centre, seuls, ap-plaudirent l'allusion aux effortsfaits par M. Laval pour éviter laguerre, ainsi qu'au loyal couragede Sir Samuel Hoare.

Ils applaudirent également la dé-finition de l'action possible de laS.D.N. par les négociations.

La péroraison laissa seules lesgauches silencieuses. Mais le restede la Chambre applaudit vigoureu-sèment

allemand consiste à nous sépa-rer de l'Angleterre, Allons-noustomber dans le piège ? Une al-liance franco-britannique étroiteest, pour l'orateur, la seule ga-rantie de la paix. Il faut donc

M. PAUL REYNAUD

M. Léon Blum

Les gauches se rattrapèrent aus-sitôt d'ailleurs en applaudissant àtout rompre M. Léon Blum, pre-mier interpellateur inscrit, quimontait à la tribune.

La Chambre, dit-il d'abord, adevant elle beaucoup ^moins la poli-tique homogène d'un gouverne-ment solidaire qu'une politiquepersonnelle.

L'orateur marqua tout le cheminparcouru depuis dix jours quandl'accord Laval-Hoare tenait encorepour une action qui contrariait ab-solument le Dlan des Cinq.

Aujourd'hui, tout était rompu. Onavait jeté la dernière pelletée deterre sur cet accord. La S.D.N.elle-même avait repoussé ces propo-sitions, sans même les examiner. SirHoare était remplacé par M. Eden,l'adversaire le plus déterminé de M.Laval.

Qui reste-t-il ? Des cendres etvous. Ce qu'il y a de plus surpre-nant, c'est de. vous voir là, s'écriaM. Blum. (Applaudissements à gau-che).

Plus encore, M. Laval avait mê-me esquissé un programme d'ave-nir. Ainsi. il semblait à nouveauposer le dilemme ou sa politique,ou la guerre

Nous ne vous laisserons pasvous emparer contre nous. s'écria-t-il tourné vers la droite, de ce motsacré pour nous la pais (Vifsapplaudissements à gauche pro-testations à droite.)

Il y eut de violents remous, maisM. Bouisson menaça de suspendrela séance et tout rentra- dans unordre relatif.

M. Blum défia encore la droited'aller devant le pays se posercomme le champion de la paix. Ilavait confiance dans le bon senspopulaire.

La droite supportait assez malcette espèce d'interpellation qui luiétait adressée, plutôt qu'au prési-dent du conseil et l'orateur socia-liste avait de la peine à continuer.

C'est du côté de l'agresseur,ajôuta-t-il, que la sympathie dugouvernement frUngais s'est portée.

Les socialistes applaudissaientsans enthousiasme le développe-ment de ce discours et la Chambreen était si lasse que M. Blum dutréclamer une suspension de séan-ce, qui lui fut accordée avec unsoupir de soulagement.

A la reprise, M. Léon Blum pour-suivit son discours dans un calmerelatif..

que cette entente commune sematérialise en toute circonstan-ce contre l'agresseur éventuel

par le `canal de la Société desnations.

Pour se prémunir contre un

danger grave, on contracte uneassurance. Cela comporte le

payement d'une prime. Et M.Paul Reynaud de descendre déla tribuné en déclarant qu'il ac-ceptait le risque.

Son succès fut tel qu'il seraitvain de cacher que les troupesgouvernementales s'en trouvè-rent quelque peu ébranlées.

Mais n'oublions pas que cen'est qu'aujourd'hui que se,dé-roulera l'engagement décisif.

M. Pierre Laval répondra

aujourd'hui

M. Pietre Laval répondra àses adversaires et si un minis-tre des affaires étrangères ne

peut pas parler aussi librement

que ses contradicteurs, il ne

manquera pas d'arguments pourleur répondre.

A quoi rime cet appel à un

rapprochement franco-britan-

nique ?

M. Laval n'a-t-il pas déjà dithier qu'il considérait la coopé-ration franco-britannique com-me l'élément essentiel de la sé-curité en Europe ? S'il n'étaitpas lié par le secret diplomati-que, peut-étre pourrait-il don-ner sur l'accord déjà conclu, en-tre les états-majors des deux

pays- des précisions .qui ne se-raient guère du goût des élec-

teurs antimilitaristes de l'oppo-sition d'extrême gauche.

Enfin nombreux sont les ra-dicaux qui, avant de mettreleur bulletin dans l'urne, son-

geront à la lourde responsabi-lité qu'ils prendraient en lais-

sant en panne le budget, ennous condamnant aux douziè-mes provisoires et en empê-chant les opérations de tréso-

rerie qui seront indispensablesen janvier.,

Aussi convient-il de ne pas

désespérer et ne peut-on que

plaindre les parlementaires qui,en un débat de cette importan-ce ont si peu la claire con-

ception de leur devoir qu'ilssont capables de changer leur

vote au hasard des incidents de

séance.

A son point de vue, il n'avait ja-mais été question d'apporter un se-cours armé à la victime de l'agres-sion. Les sanctions dont il étaitquestion étaient pacifiques. Oùétaient donc les risques de guerre ?

Et l'orateur affirma que l'opinionétait mal renseignée. Le véritableproblème n'était pas franco-italien,mais franco-allemand.

Le risque réel, dit-il, s'appelleHitler et le réarmenrznt de l'Alle-maané.

La condition de notre sécurité ceserait l'appui de la Russie soviéti-que et de la Grande-Bretagne ceserait l'assistance internationale etl'appui de la conscience américaineet universelle.

En terminant, M. Blum s'adressaau président du conseil et lui dé-clara qu'en aucun cas les socialis-tes ne pouvaient faire confiance àl'homme qui avait dissocié la poli-tique collective et créé l'atmosphèrede guerre.

De vîves protestations se firententendre au centre et à droite.

(Voir en deuxième page la suite

de notre compte rendu)

UHCURIEUXA-COTEDEL'AFFAIRELINDBERGH

VoiciledocteurCondon,tefameuxtémoina chargeduprocèsHauptmann.quiavaitreçul'argentd8larançonpourremettreauxgangsters,etquifaitunetournéeenAmériqueaveclespiècesàconvictiondulameuxprocès.

Une débitante

et son fils

sont attaqués

par, des bandits

masqués

Les deux agresseurs

présumés; dont l'un

serait une femme quiétait vêtue en homme

sont arrêtés,

CHARTRES,27 décembre. Téléph.Matin. Une sauvage agres-sion a été commise, à minuit 30,

par deux bandits masqués, dans le

café-épicerie tenu, à Bullainville,par Mme Lecœur. née Germaine

Lubin, âgée de 50 ans.Mme Lecœur, qui avait enterré

son mari, dimanche dernier, passedepuis, des nuits sans sommeil. Elleétait assise sur le bord du lit de

sgn fils qui dormait quand, enten-dant" du' bruit, elle jeta un cri- Aumême moment, la lumière s'éteignitet une lampe électrique aveugla ladébitante. L'un des agresseurs serraaussitôt Mme Lecœur à la gorgeet lui enfonça la tête dans l'édre-don pour l'empêcher de crier.

Cependant, son fils, M. RobertLecœur, 23 ans, était fr'appé à

coups de matraque par l'autre ban-dit dont il réussissait à arracherle masque. Mais il était finalementmaîtrisé et li;oté.

Les cambrioleurs raflèrentfrancs qui étaient dans la table denuit et disparurent.

Les gendarmes de Bonneval arri-vèrent sur place a 2 h. 30.

Ils devaient soupçonner presqueaussitôt Maurice Marchais, 30 ans,qui habite Donnarville, à six kilo-mètres de Bullainville. A 8 heures,les gendarmes frappaient à sa

porte. Personne ne répondit. Lamaison fut cernée.

Il était environ 16 heures.Un quart d'heure après, Marchais

sortait et se laissait appréhendersans opposer la moindre résistance.Il prétendit ne rien connaitre'del'affaire et n'avoir pas ouvert parcequ'il avai: une femme chez lui. A cemoment apparaissait, en effet, samaîtresse. Gilberte Robert, 18 ans.

Marchais portait au visage denombreuses égratignures provenantsans doute de la lutte engagée avecM. Robert Lecœur. Il a été mis enétat d'arrestation ainsi que son

amie, qui semble bien avoir été lesecond agresseur .onla voit, eneffet, -souvent- sur une moto, vêtueen homme.

LaLégiond'honneur

au pilote d'essais Lépreux

Sur proposition du général De-

nain, ministre de l'air, le piloted'essais Lépreux vient d'être fait

on le sait chevalier de la Lé-

gion d'honneur. Voici sa citation

Brillant pilote dont les qualitésd'audace réfléchie et de sang-froidavaient déjà été mises en valeur aucours de ses services militaires.

S'est particulièrement distinguéensuite comme pilote d'essais. A faitmontre tout récemment au coursd'un vol d'essais à 4.000 mètresd'altitude d'une absolue maitrise desoi-même et d'une extrême virtuo-sité en atterrissant sans accidentalors que son appareil s'était désen-toilé en vol..

Treize ans, quatre nwis de servi-ces militaires et de pratique pro-'essionnelle. Totalise près de 2.000heures de vol.

AUPLESSIS-TRÉVISEprèsdeVllliers-sur-Marne

L'EX-DIRECTEURD'UNEAGENCEDEVOYAGES

TUE L'ACQUÉREUR

DE SAJROPRIÉTÉ

Il incendie ensuite l'im-

meuble et l'auto de sa

victime dans laquelle il se

tue d'un coup de revolver

Un crime qui est entouré de cir-constances particulièrement drama-tiques et dont les mobiles ne sontpas encore totalement élucidés, s'estdéroulé hier soir au Plessis-Trévise,à trois kilomètres de Villiers-sur-Marne. Un ancien directeur d'agen-ce de voyages, dont la propriétéavait étj vendue, a tué l'acquéreurauquel il devait remettre les clés eta incendié l'immeuble. Son forfait.accompli, le criminel- mit fin à sesjours 'd'une façon tragique en sefaisant justice dans l'auto de sa vic-time après avoir mis le feu à lavoiture.

Il y a quinze jours, une propriétésise 47, avenue Hardoin, au Plessis-Trévise, et appartenant à un ancienadministrateur de banque, devenudirecteur d'une agence de voyages,Georges Beaulieu, 48 ans. d'originecanadienne était mise en vente àCorbeil par autorité de justice.

La propriété, comprenant uncorps principal de bâtiment, unepetite maison à usage d'habitationpour un jardinier, des communs etun vaste par", d'une valeur globalede 350.000 francs, fut adjugée pour60.000 francs à M. Paul-AndréParis, demeurant avec son père, M.Auguste Paris. 68 an,s entrepreneurde menuiserie, 23, rue de Paris, àClichy

Hier matin, vers 10 heures. Geor-ges Beaulieu se rendit au Plessis-Trévise où l'attendait M. AugusteParis, à qui il devait remettre lesclefs.

L'après-midi se passa à dresserl'inventaire de la propriété mais,vers 17 h. 30. l'ancien propriétaire,au moment de quitter cette maisonqui avait été la sienne, fut prisd'une crise de rage. S'armant d'unmarteau il se mit à briser les la-vabos. les portes, les vitres, lesmeubles.

M. Pans tenta de le calmer, maisGeorges Beaulieu se retourna con-tre lui le frappant à plusieursreprises à la tête. de son marteau;-il l'assomma.

Cette scène tragique s'était dé-roulée dans une chambre à coucherdu premier étage.

Le meurtrier arrosa d'essence lecorps de sa victime, y mit le feu et.répandant l'essence de plusieursautres bidons, crea einq foyers d'ihcendie dans la maison, puis se ren-dit dans le petit pavillon auquel ilmit également le feu.

Enfin, sortant dans la rue, il in-:endia la voiture de M. Parisme forte conduite intérieures'assit dans le véhicule et se tirajne balle dans la tempe droite..

Un voisin, M. Lavoux, qui avait;ntendu le bruit de la discussion.aperçut le premier les flammes. Ilaréyint aussitôt les pompiers de laocalité et le maire, M. Foureau.

Ce dernier alerta aussitôt le par-?uet de Corbeil et la gendarmeriela Villiers-sur-Marne.

(Voir la suite en Dernière Heure)

Cinq jumeaux naissent

'dans le Nicaragua

LONDRES,27 décembre,- (Dép.Radio). Le correspondant duDaily Telegraph à Managua (Nica-ragua), annonce que Mme TimoteaLaines, habitant ia petite ville deMatagalpa, vient de mettre au mon-le cinq enfants trois filles et deuxgarçons, qui sont tous en bonneanté.

LEROIDESBELGES

EN ANGLETERRE

Lavisitedusouverainaura,it-elle des buts politiques ?

LONDRES,27 décembre. Téléph.Matin. Le roi des Belges a dé-Jarqué cet après-midi à Douvreset est aussitôt parti en automobilepour une destination qui n'a pasété indiquée.

On croit savoir que le souverainvient consulter à nouveau Sir Ha-rold Gillie, le chirurgien esthéti-lue qui, depuis quelque temps, luiFait suivre un traitement pour fai-re disparaître les cicatrices que lenonarque porte au visage à la sui-;e du tragique accident de Lucerne.

Le secret qui a entouré la visiteiu roi Léopold a fait à nouveau:ourir le bruit que la venue duieune souverain ne serait pasétrangère à son désir de faciliterm règlement du conflit italo-tbyssin en améliorant les relations;ntre la Grande-Bretagne et l'Ita-ie. La sœur du roi des Belges est;>n le sait, la princesse de Piémont.

Vingt mille francs

pour les pauvres de Paris

Un don de M. Albert Lebrun

Nt. Albert Lebrun, président de laRépublique, a fait parvenir à M.Achille Villey, prefet de la Seine.une somme de 20.000 francs pourles pauvres de Paris.

Cette somme sera répartie par lessoins de l'Assistance publique.

Le demi-litre de vin

aux soldats et marins

En fin de séance,.la Chambre,hier soir, a adopté sans débat une

proposition de résolution de M.Courson, invitant le gouvernementà porter au minimum à un demi-litre la ration journalière de vindistribuée à notre armée et à notremarine au cours de l'année 1936.

DnedéfaillancedeDesftrossesinterromptlesplaidoiries

delàpartie

Desitrôssès étant malade. t audience dut être levée au premier rang,sur le banc des accusés, Guèbm, Desbrosses s'épongeant le front»;-Tissiér et Cohen au second rang, Hayotte et Bardi de Fourtou.

Voir le compte rendu en ,page 9

Violente tempête et raz de marée

sur l'Atlantique et en Méditerranée

Inondations dans la région d'Avignon et à Bourges

Les côtes bretonnesne sont pas épargnées

BREST, 27 décembre. Télégr.Matin. Une violente tempête dusud-ouest souffle sur les côtes bre-tonnes. De nombreux accidents demer sont signalés.

Envahi par les eaux,un hôtel s'écroule au cap Ferret

BORDEAUX.27 décembre. Télégr.Matin. Sur la côte nord du bas-sin d'Arcachon, au cap Perret,

Les ruines de la villa Marie au Grau-du-Roi

Des villages isolés dans la région d'Avignon

Avignon, 27 décembre. Télégr.Matin. La situation commence à

s'aggraver en Avignon, malgré lafermeture des vannes qui comman-dent les égouts et les rivières dîtessorgues, mais déjà de fortes infil-trations se sont produites. Les

campagnes sont submergées sur de

grands espaces et de nombreux vil-

lages sont isolés.

La digue protégeant Bedarridess'est rompue sur une cinquantainede mètres. Celle qui protège la com-mune de Barbentane, près du con-fluent du Rhône et de la Durance,

Les obsèques

de Paul Bourget

Le maréchal Pètain et M. HenryBORDEAUX défilent devant la

tombe

(Voir le compte rendu en cinquième paiecolonne)

l'hôtel de la Pointe a été envahipar les eaux et s'est écroulé pres-que en totalité. Il n'y a pas eu heu-reusement d'accident de personne.

Les rues du Grau-du-Roi

submergées

MONTPELLIER,27 décembre.

Télégr. Matin, Un violent raz demarée a envani dans la nuit, lesrues du port de pèche du Grau-du-Roi (Gard). En amont de l'embou-chure du Vidourle, l'intérieur duvillage est -Inondé.

s'est effondrée et le village est enpartie inondé. Les pontonniers duT génie sont venus porter secoursaux habitants.

A Pont-Saint-Esprit, certains

quartiers bas sont déjà inondés.Les routes de Tarascon à Valla.

bregues et de Beaucaire à Compssont inondées. Les, fermes en dan-ger ont été évacuées. Les villagesd'Aramon et de Vallabrègues sontenvahis.

Plus au sud, la plaine de Mornaset l'île' de la Piboulette, à la hau-teur du village de Caderousse sontrecouvertes en grande partie

L'adoucissement

de la température provoque

de nombreuses avalanches dans

les Alpes

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

DU « MATIN »]

LYON, 27 décembre. Par télé-gramme.-La fonte rapide des nei-

ges et les pluies persistantes fontredouter de graves événementsdans les Hautes-Alpes, l'Isère, laSavoie et dans le haut bassin duRhône. Dans :e Gapençais, les ava-lanches de neige molle ont coupéles roates de 3aneme à Norante, deSaint-Martin de Queyrières à Brian-

çon, d'Ile de Rousset à Espinasse.

lée.

A Embrun, à Guillestre, à Gapmême. les torrents ont déjà causéde gros dégâts. La Luye et la Du-rance sont en pleine crue. Les tor-rents de Châceau-Vieux, de la Rou-sine, de Saint-Jean la Calp, ontcerné plusieurs fermes.

Entre Gao t Grenoble, la routeNapoléon a été coupée par uneavalanche de boue, qui a enseveliun autocar abandonné à temps parses occupants

Les trains a destination de Brian-çon ont subi d'importants retardset ie ccurri"r a dû être transportéà dos d'homme vers les villages dehaute montagne.

Dans la Drôme un fermier, M.Louis Cogn- du village d'Echein,s'est noyé dans le torrent de laVernaizon.

Page 2: Le Matin - 28 Dicembre 1935

LE MATIN = Samedi 28 Décembre 1935

Le débat au Palais-Bourbonsur la politique extérieure

SUT1B OE NOTRE COMPTE RENDUDE PREMIERE PAGE

M, Taittinger

M. Taittinger qui lui succéda à la tri-bune montra aussitôt la gravité du pro-Même des relations entre l'Angleterre,l'Italie et la Frauce. Il rappela Fachodaet dit que Déroulède avait déplore cedifférend. Il souligna les pertes anglai-ses et ses sacrifices dans la grandeguerre la neutralité italienne aussi,grâce à quoi nous pûmes nous redres-ser ;sur la Marne.

Pour le député de Paris, il y avaitune mystique anglaise dont il fallait

tenir compte, qu'il fallait comprendre.L'Angleterre avait été déçue de l'atti-tude italienne, et si les événementsavaient tourné ainsi, c'était à cause dela. carence de la S. D. N. C'était cela

qui avait déterminé M, Mussolini. Onrivait pas tenu lés engagements colo-

niaux envers l'Italie dans le traité de

paix.

Maintenant, l'Italie- s'irritait contrenous, A cause des sanctions. Le dangerétait de nous brouiller avec nos amis.Et l'orateur conclut

Après lea sanctions, le blocus.

es le blocus, la mobilisation descûtsses. Nous, nous ne voulons pas pren-dre cette responsabilité i (Protestationset bruits à gauche applaudissementsà droite.)

M. Yvon Delbos

Ce fut ensuite le tour de M. YvonDelbos, qui préluda ainsi

•– flous pews&ns, rnes amis et mai quela politique extérieure de M. lavai n4est

pas suffisamment orientée vers le pacteet la S. D. N.

C'est pourquoi il fallait la changer etrevenir aux traditions. On allait, de cer.tains côtés, jusqu'à accuser les gens degauche de vouloir la guerre. Il ne fal-lait pas s'arrêter à cela, mais revenir à

pmlitique traditionnelle, depuis 1919,dont le protagoniste était Aristidefriand. Contre les adressions, il fallaitorganiser le concert des nations pacifl-ques.

C'est pourquoi M; Délbos et ses amis

réclamaient les sanctions économiquestout en s'élevant contre les sanctionsmilitaires. Il faudrait, à son avis, quel'action de .conciliation fût parallèle, etnon pas contraire à l'action qui veutmaintenir le pacte. Il ne s'agissait pasd'accabler l'Italie. Si la S. D. N. était ba-

fouée, ce serait la preuve que la sécuritécollective était une chimère, Le prés4-dent du conseil avait compromis le pacte

Pfj sa résignation et un projet d'accordavec Sir Hoare.

Mais le grand reproche qu'on pouvaltadresset à M. Laval c'était l'accord éla-boré avec Sir Samuei Hoare, car iln'était pas conforme à l'esprit du pactepuisqu'il donnait une prime à l'agres-sèur, en lui offrant plus de territoiresqu'il n'en demandait lui-même.

M. Mussolini n'avait vu là qu'uneniarquè de faiblesse qui l'a encouragéà être plus exigeant encore. Le discoursde Pontinia avait fait appel à la seuleforce.

Ayant souligné la déception de laPetite-Entente et ce que le Reich pour-rait gagner d'appui et de force àde la sécurité collective, l'orateur

reconnut que le risque d'un acte inconrSidéré existait. Il fallait donc fairepreuve d'énergie. D'ici le 20 janvier, on

pourrait chercher un arrangement quine détruise pas le pacte. Ainsi l'Italie

n'aurait pas la folie de se suicider.

Quant à l'Ailemagne elle se réservait

Jusqu'à ce qu'elle soit assez forte dansun ou deux ans. Mais il était maladroitde servir sa politique en l'éloignant dela S. D. N. et en affaiblissant cette der-mère..

Il fallait donc compter sur la S.D.N.

pour notre sécurité et rester dans cettevoie.

C'eat parce que vous vous en écar-tex, conclut l'orateur en s'adressant au

président du conseil, que nous ne pour-rbns pas vous accorder notre confiance(Vifs applaudissements à gauche.)

Aux voix Aux voix criaient cer-tains radicaux et les socialistes.

Mais l'apparition de M. Paul Reynaudà la tribune ramena un peu de calme.

M. Paul Reynaud

Le député de Paris constata d'abordque c'était un grand malheur pour un

Pays d'être divisé sur sa politique exté-rieure. D fallait donc trouver un terraind'entente.

Ce qui fait la grauité de la diffùcuité présente, dit-il, c'est La présenced'un tiers silencieux 1 (Applaudisse-ments à droite.)

L'Allemagne armait. Contre qui Lapaix n'était pas possible sans l'Allema-gne, qui est un peuple tendu vers laguerre Ia guerre qui est pour lui l'aven-ture et l'espoir. Quelle chance à l'Eu-rope d'y échapper ? L'orateur voulaitdonner sur ce point l'opinion de l'Alle.magne elle-même. Que disait donc Hit-lér dans son livre « Mein Kampf ?Qu'il était impossible de combattre à 'afois la France et l'Angleterre. L'empe-reur Guillaume n'avait pas compris qu'ilfallait s'entendre avec l'Angleterre et

isoler la France.

Isoler la France s'écria l'ancienministre, voilà la phrase dominante.(Applaudissements à gauche.)

Et l'entente de la France avec l'An-

gLeterre, où en est-elle ?

L 'Angleterre avait soutenu l'Allema-gne jusqu'à ce que celle-ci fût devenuemenaçante. Ce jour-là, elle avait dit quesa frontière était sur le Rhin.

M. Paul Réynaud rappela ensuite lesefforts de Poincaré et de M. Herriot

pour ouvrir les yeux à l'Angleterre, etl'amener à s'engager avec nous contrel'agresseur. Et soudain le peuple anglaisfut secoué d'un sentiment extraordi-

nàire devant les armements de l'Allema-

24 Feuilleton du MATIN du 28 décembre 1935

IP. LA DEMOISELLE DE L'IL£ AUX Monras (suite)

L'eau se moirait de tourbillons.

Vivement la jeune fille lofa, tandis qu'elle Jm-lait sur l'écoute et penchée soudain sur bâ-bord l'embarcation bondit ardente, rabotantl'écume de sa lisse.

Le soleil déclinant tapait dans les vitres desvillas neuves, bleues, rosés et ocre, étagées sur lecoteau en pente du Trech, Le suroît vif courbaitles cimes des sapins touffus du Bindo et faisaitdanser, sur leurs ancres, les canots mouillés àl'ouvert de 1 anse coquette de Toulindag, frangéepar quelques maisons grisés; sentinelles avancéesdu bourg.

Profitant d'une risée plus forte, la barreusedoubla le thonier désarmé de Manie Le Duc, dontla peinture s'écaillait, rangea un sinagot (1)massif, venu s'abriter, pour la nuit, du coup detabac annoncé par la baisse du baromètre et mitle cap droit sur la cale, où elle accostait de cou-tume, au pied même du raidillon qui. conduisait àsa demeure

(1) Bateau de Séné, à forme caractéristique.Toutes reproductions interdites en tous pays. Copv.-

right 6y Jean (t'Agrà,ives, 1935.

gne et la renaissance de l'impérialisme.Puts il ajouta:

Brusquement ce peuple a vu en laS. D, N, le moyen d'apporter la justiceet la pair au monde. (Applaudissementsè gauche), Il s'est dérangé Pour votersur cette question de la paix et des sanc-tians, Il n'y a eu que 600,000 électeurspour voter contre, et près de 10 millionspour les adapter. Nous n'avons pas com-pris la chance que nous offrait ce destin,(Applaudissements à gauche.)

Le problème était résolu par la vie-toire d'une idée française. (Vifs applau-dissements à gauche,) L'Allemagne avaitnerdu la partie.

En méconnaissant ce mouvement po-pulaire, on s'est trompé sur r Angleterre.On a cru qu'elle parlait en égoïste, pourses intérêts, Or le mouvement populaireavait déferlé pour montrer que l'idéemorale dominait les intérêts matériels.Jamais l'opinion n'avait été ameutéeainsi depuis 1914.

Ce qui éloignait les Anglais de nousc'est le sentiment qu'ils avaient que nousnous séparions d'eux pour garder l'ami-tié italienne et la paix d'aujourd'hui.On avait dit que les Ethiopiens étaientdes sauvages. Mais ce qui importait cen'était pas la qualité du peuple attaqué,c'était le fait,

Le député de Paris assura alors quel'Afrique n'était point un pays ca-pable, comme l'Amérique, d'absorbeurdes colons L'erreur était de croire quel'Ethiopie était colonisable, Les hautsplateaux.se.uU étaient intéressants. Et

que ferait-on des dix millions d'Ethio-piens qui vivent ?

Il rendit hommage à l'Italie, maisconstata les fâcheuses répercussions dufascisme sur les relations internationa-les M. Mussolini avait refusé quatrefois des offres de paix. Aussi, nous fal-laiWl choisir entre ritalie en rupturede pacte et l'Angleterre gardienne dupacte.

Du reste l'une et l'autre de ces puis-sances nous le demandait.

Ainsi, il fallait choisir entre la puis-santç Angleterre et l'Italie, dont la poli-tique allait contre la S. D. N. et notrepropre politique.

Il faut payer pour avoir la sécuritécollective, dit M. Raynaud en terminant.I1 est possible que l'opinion soit égarée.M'ats c'est -la grandeur de notre mandatqu'à côté de tant de petites servitudesnous puissions prendre de telles respon-sabilités f Si dénoncer au pays un périlmortel c'est courir un risque, pour mapart, .ce risque, le l'accepte (Vifs ap-plaudissements à gauche et au centre.)

Démission criaient les socialistesà l'adresse du président du conseil.

Les autres orateurs

Après une courte suspension la pa-role fut donnée à M. Maxence Bibié,mais il n'y avait plus sur les bancsqu'une poignée de députés et au bancdu gouvernement que M. Paganon.'

Un savant docteur allemand

disloque » la France.

SrRASBouM, 27 décembre. Télégr.Matin. La revue mensuelle DerArtslandsdeutsche (L'Allemand à l'étran-ger) publie un article du docteur LéonBleyer, d'après lequel la France seraiten plein déclin.

Non seulement la France perdra sescolonies, mais elle va assister à sa dis.location comme nation continentale. Lesavant docteur Léon Bleyer voit cettedislocation de la tacon suivante aunord-ouest se formera un territoire cel-tique qui deviendra .Etat indépendantcomme l'Irlande au nord-est la partiegermanique ira aux Pays-Bas 'au sud-est, on assistera à l'anschluss de' la par-tie latine la péninsule Italique, alorsqu'au sud-ouest, le Roussillon ira à laCatalogne et les populations basques auxprovinces basques d'Espagne.

Quant à l'Alsace et à la Lorraine, ledocteur Léon Bleyer n'ose pas dire ou-vertement qu'elles iront à l'Allemagne. Ilse borne à laisser entendre que c'e6t làune question qui relève de la grandeAllemagne et de l'Europe.

Le villageitaren de Molières

sera-t-il,malgréles sanctions,ravitaillépar la France?

Nice, 27 décembre, Télêgr. Matin.On a déjà signalé la situation dans la-quelle les sanctions mettent le petit vil-lage de Molières. Hameau d'une centaine-d'habitants, situé à 1.800 mètres d'alti-tude, dans le vallon où coule l'affluentde la Tinée, qui porte le même nom, géo-graphiquement, Molières dépend donc dela France politiquement, il dépend del'Italie. Dans la pratique, tous ses échan-ges se font avec la Frarice, car la chaînedes Alpes elle-même, dont les sommetsdépassant là 2.900 mètres et les cols2.400 mètres, le sépare dé la communeitalienne de Valdieri à 'laquelle 11'est rat-taché, ••

Molières ne-peut songer à recevoir sonravitaillement d'Italie par les cols, blo-qués durant l'hiver. Les sanctions lui in-terdisent d'autre part, de se ravitailleren France. Le podestat dé Valdieri et ledocteur Ciamin, maire de Saint-Sauveur,ont signalé le fait à M. Pierre Laval.Nous croyons savoir que lé gouverne-ment va bientôt permettre à Molières dese ravitailler en France et d'écouler cheznous les maigres produits dé son sol.

Visite gratuite, le janvierde l'exposition de Van Eyck à Breughel

Par décision du ministre dé, J'«duc»tlon ne.tiona-le, l'exposition de Van Syck à fiteugheistra. ouverte gratuitement su public lA jan-vier 1936 de 10 heûrei du mâtin a heuresans interruption.

Elle n'avait pas perdu son temps décidément,ce mardi-là, puisque après une matinée passéedans son laboratoire, à mettre au point des réac-tions particulièrement délicates, elle avait pu, l'à-

près-midi, combiner avec son plaisir les nécessitésd'un métier auquel elle s'était vouée toute,

Certes, pour aller passer commande de la tonnede goémon frais dont elle aurait bientôt be.soin pour poursuivre ses expériences à Goal-lanec, son fournisseur habituel de Port-Navalo,elle eut pu prendre le vapeur qui, parti de Van-nes, dessert quotidiennement les escales pitto-resques et charmantes du golfe.

Mais la marée était propice et elle ne connais-sait aucune détente physique préférable à celle

que lui procurait cette navigation à la voile, qu'ellepratiquait, depuis l'enfance, par les eaux sou-vent capricieuses et fantasques du Morbihan.

Elle atteignait à peine douze ans quand sonpère qui, veuf de bonne heure, venait de pren-dre sa retraite comme capitaine de frégatelui avait mis la barre en main, en même tempsqu'à son frère Pierre lequel, de dix-huit moisplus vieux, ne songeait déjà qu'à entrer, quelquejour, à l'Ecole navale.

Depuis qu'elle s'était établie dans la vieille mai-son familiale, mitoyenne de celle elu, docteurmaison fermée après la mort du commandant »

vingt mois plus tôt et qu'elle y avait installé,dans l'oratoire désaffecté de son aïeule la « car-mélite les appareils nécessaires aux recherchesqu'elle poursuivait, pour le compte de l'Office des

pêches, elle avait repris complètement ses habi-tudes d'autrefois.

Et, comme au temps de ses vacances de filletteet d'adolescente, elle sortait chaque jour en mer,quel que pût être d'ailleurs le temps, vêtue de rudetoile tannée, à la manière des pêcheurs. croi-sant d'Arradon à Dur. de Kêrpénhir a Logoden,remontant le pertuis d'Auray où les méandres du

M. Bibié affirma que si Mussolinis'était lancé dans la guerre c'est qu'ilavait l'assurance que la France né l'enempêcherait pas. C'était là la responsa-bilité de M. Laval.

Et il termina

Il faut donner aus Italiens lesdébouchés qu'ils réclament. Nous pou-vons le. faire sans avoir recours à laguerre. (Applaudissements.)

M. Thellier, ensuite, pnt la parole etdéclara bravement que s il y avait aussiun risque à soutenir 1" gouvernement,ce risque, lui et ses amis, le prenaient.Il s'agissan de' savoir s'il y avait vrai-ment risque de guerre et si nous nepouvons avoir de politique étrangèrequ'à la remorque d'un autré Etat..

La France, qui n'a pas de jeunessed gaspiller, ne veut la guerre ni pourelle,, ni pour les autres, dit-il. (Applau-dissements à droite et au centre,)

Enfin, M. Péri, communiste, critiqua,lui aussi, longuement la politique deM. Laval.

A propos de la conférencede Londres

Dernier orateur, M. Jacques Stern posaau gouvernement quelques questions sursa politique à la conférence de Londres.Il ne pensait pas que la conférence, parsuite du désaccord actuel entre les gran-des puissances navales, fût à même derégler la question de la parité, et comp-tait cependant sur l'entière vigilance dugouvernement auquel il accordait saconfiance.

Je peux donner tous apaisementsM. Stern, répondit M. 'Piét:i, et donnerl'assurance que, de toutes façons, le gou.vernement ne s 'engagera dans aucun ac-cord naval de longue durée.

Sur quoi la suite du débat fut ren-voyée à ce matin et la séance levée.

Le groupe radical-socialiste, divisé,

laisse la liberté de vote

à ses membres

Le groupe radical-socialiste a tenuhier matin à la Chambre une impor-tante séance présidée par M. Yvon Del-bas.

Dans la discussion qui s'est dérouléedans une atmosphère paisible et en l'ab-sence de M. Herriot, ministre d'Etat,MM. Chauvin et Rucart ont soutenu lepoint de vue des antiministérialistes.Par contre, MM. Mège, Fribourg et Mar-chandeau ont proclamé leur fidélité augouvernement de M. Pierre Laval.

A la suite de ce débat. le groupe alaissé la liberté de vote à ses membres.Il se réunira de nouveau aujourd'huipour rédige^ l'ordre du jour qu'il pro-posera comme conclusion au débat.

L'assassinatde la petite Nicole Marescot

Le procèsTiendrait en mars prochain

devant les assises

Chaumost, 27 décembre. Télégr. Ma-tin, M. Sandras, commissaire de po-lice de Chaumont, a procédé ce matinà l'arpentage du parcours effectué parGabriel Socley lorsqu'il emmena la pe-tite Nicole Marescot.

Toutes les distances entre les pointsdonnés par chaque témoin ont été re-levées. Des recherches ont été égalementeffectuées au bois Labbé pour retrouverles ossements manquants. De nombreu-ses renardières ont été explorées sansrésultat.

A l'issue de ces constatations, M. San-dras remis un rapport définitif surl'affaire à M. Normand, juge d'instruc-tion. En possession de toutes les piècesdu dossier, le magistrat instructeur clorason enquête avant le 15 janvier, aprèsavoir une dernière fois interrogé GabrielSocley. Le dossier de l'affaire sera en-suite envoyé à la chambre des mises enaccusation de Dijon.

Si Soclcy ou ses conseils ne soulèventaucune question de procédure, cette af-faire viendra à la session de la courd'assises de la Haute-Marne, qui s'ou-vrira le 4 mars

La police de Saint-Etienne

croit tenir le meurtrier

de l'agent Garel

Saint-Etienne, 27 décembre. Télégr.Matin, M. Mechenct. chef de la Sû-reté, qui était acompagné de plusieursinspecteurs, a arrêté, dans la chambrequ'il occupe, 33 rue de la Ville, PierreCailloux 33 ans.

On croit, cette fois, tenir l'assassin del'agent Garel, tué à coups de revolver ily a une dizaine de jours, en voulantarrêter des malfaiteurs.

La tenue de la gendarmerie maritime

Une circulaire du minlatre de la marine dé-termine l'uniforme des officiers et militairesde la gendarmerie maritime.

L'uniforme de la eèndarmerie départementalesera conservé. mais la grenade sers remplacéepar une ancre de marine sur les boutons, ainsiqu'au képI et au col dé la tunique et du man-teau.

Au comité juridique

de la Comédie-Française

Le comité luridiqué de la Comédie-Française,sous la présidence de Me, Heari-Robtrt, s'estréuni, hier après-midi, et a examiné les diver-ses ou«stious intéressant la Maison de Molière.Il a décidé de maintenir le statu guo en ce quiconcernv Ndpoléon unique, la pièce que son au-teur, M. Paul Raynàl, avait retirée.

Hézo, se jouant des remous, des courants, dupiège insidieux des vasières, en pratique vrai-ment consommée, de la « petite mer (1) inté-rieure, issue de la rivière de Vannes.

Y a pas de meilleure canotière disaient vo-lontiers les vieux, les retraités de la région auxtouristes qui s'enquéraient fréquemment de l'iden-tité de cette belle fllle sportive robuste et gra-cieuse à la fois comme la Velléda de Cormonlorsque, aux régates fréquentées de la Trinité, duPalais ou de Saint-Pierre-Quiberon, où elle ra-flait généralement les coupes de sa catégorie,ils lui voyaient barrer son cotre, mieux que n'im-porte quel yachtman.

Et savante, aussi donc qu'elle est ajou-taient-ils en confidence. Paraît qu'elle a trouvél'microbe qui faisait crever le goémon de tous lesfonds d'algues sur la côte. comme le phylloxérala vigne, ce qui en chàssait le « poësson r. Mêmeque grâce à elle on pourra bientôt repeupler, ensolide, les champs de varech dévastés de Concar-neau jusqu'au Croisic.

Masqué par l'écran des grands arbres co-nifères aux aiguilles vert sombre la forte brisetomba net et l'eau qui frisait s'aplatit en une nap-pe calme, d'un gris d'ardoise, où se reflétaient lesmâtures des yachts de plaisance endormis, ausec sur la petite grève, dans l'attente des vacan-ces prochaines, et la carcasse d'un vieux dundeequi achevait lentement de pourrir, en montrantles membrures ligneuses, squelettiques, de sonflanc crevé.

Couché par la dernière rafale, dont la toileétarquée à bloc avait encore subi l'effet, le Spt-ren courut sur son erre, puis il se rassit sur sa

quille, les voiles flasques, fasillàntes, et saisi par

(1) Traduction française de Morbihan.

LeprixConstant-Béziervientd'être décerné

par le Touring-Clubde France

à la lumièrejaune

Le monde savant et le grand publiclui-même ont bien voulu prêter unevive attention à la campagne, toute defoi, que j'at menée depuis un an pourque les automobilistes ne montent plusdans leurs projecteurs (vulgairementleurs phares) que des ampoules jaunes.

Merci à tous. L'effroyable martyro-loge nocturne prendra fin.

Quels sont donc les mérites exception-nels de la lumière jaune ? Mes arti-cles et mes brochures les ont analysésdans leurs détails. Je me contenteraide les rappeler ici brièvement dimi-nution si grande de l'éblouissement quedésormais deux automobiles en « jau-ne » peuvent -vse croiser à pleins feuxsans que leurs conducteurs, comme enlumière blanche, perdent momentané-ment la vue de la route et des obsta-cles qui s'y trouvent augmentation des« contrastes », c'est-à-dire apparitionbeaucoup plus nette des moindres dé-tails du champ visuel augmentationde la profondeur de ce champ enfindiminution très sensible de la fatiguedu conducteur, de l'usure de ses yeux.

Nos savants les plus appréciés ontadmis et prôné ces remarquables qua-lités. Dans l'impossibilité où je suis deles citer tous ici, on me permettra derappeler que Louis Lumière, l'immortelinventeur du cinéma, a 'écrit que l'em-ploi de la lumière jaune devrait êtreobligatoire. A-t-il entrevu ce que peutêtre demain ?

Enfin, la plus grande association detourisme du monde, le Touring-Club deFrance, vient de décerner, au créateurde la lampe jaune, son prix le plus rareet le plus recherché, le prix Constant-Bézier. On sait avec quelle sagesse,quelle indépendance et quel sens de lavérité le Touring-Club de France prendses décisions.

Les catastrophes nocturnes sur routeseront supprimées par la lumière jaune.La France, une fois de plus, en matièrede circulation, donne l'exemple aux au-tres pays. On me permettra d'avoir unesingulière fierté de ma filleule.

Baudry de Saunier.

Le raid aérien Paris-Madagascar

par Pharabod et Klein

Les aviateurs Pharabod et Klein, quitentent de battre le record de vitesseParis-Tananarive, détenu par Génin etRobert en 2 jours 9 heures 32 minutes,ont fait escale à Syrte, dans la nuit dejeudi à vendredi, de 22 h. 5 à minuit 5.

Rappelons qu'ils sont partis du Bour-get jeudi à 10 h. 32' 55". S'ils battentlé record de Génin-Robert, ils aurontdroit à une prime de 150.000 francs.S'ils réalisant la liaison en 43 heures,ils toucheront une prime de 500.000francs. Il faut donc ou'ils arrivent au-jourd'hui à Tananarive, soit à 20 heuresdans le premier cas, soit à 5 heures etdemie dans le second cas.

M. Louis Marin reçoit les insignesde grand-croix de l'ordre

de la République espagnole

M. Louis Marin, ministre d'Etat, areçu hier M. de Cardènas, ambassadeurd'Espagne, qui lui a remis les insignesde ^rand-croix de l'ordre de la Répu-blique espagnole.

A la société nationale

d'horticultu,re de France

La sociétés nationale d'horticulture de France,réunie en assemblée générale, vient de pro-réder aux élections pour le renouvellsinent deson bureau et de son conseil d'administration.

Sont élus président, M. Alfred Nomblot,ancien député, en remplacement de M. FernandDavid, décédé I" vice-président, M, Ferdinand

Cayeux vice-présidents, MM. A. Maurrené,Gaston Vallerand, Cüasset secrétaire général,M. Léon Le Glerc secrétaire général adjoint,M. Martin-Lecointe secrétaires MM, Fran-çois Delafon, Roger dé Vilmorin, Cuitsrioetrésorier, M. Léon Cochu bibliothécaire ad-joint, M. Adrien Chausse conseillers, MM.Gaston Clément. V. Duprat, Forenu, général de

Vaulgrenant, MM. A. Bedene et L.-E. MarieMoulinot.

AUJOURD'HUI

SAMEDI 28 DECEMBRE

Fête à souhaiter Sainte Eléonore.

Courses 13 heures, Vincennes.

Sénat 9 h. 30 et 15 heurea, le budget.

Chambre 9 et 15 heures, suite dea interpella-tions sur la politique extérieure les projetarelatifs aux ligues.

Arc de Triomphe de l'Etoile Garde de laflamme perpétuelle 0. N. C., section deMeaux. Association des Médaillés mili-taires at des officiers de réserve de Meaux.

Ligué de: chefs dé section des 3', il-, 12' et20' arrondissements.

Réunions d'anciens militaires 87, boulevard deStrasbourg, 20 h. 45 A.C. du 72· R.I. 2,rue de la Bourse, 21 heures A. 0. des 21',23', 41' e! 43 R. I. C. 7, place de l'Hôtel-de-Ville, 20 h. 3' A.C. des 25', 65',B.C.P.

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échos et proposLA DIPLOMATIE ECARTELEE

Si M. de Talleyrand, qui était un

diplomate futé, revenait sur terre, il serait

sans doute bien surpris de l'évolution de

la diplomatie. Jadis, cette dame austère'

s'entourait à bon escient de capiton et de

mystère, elle ne parlait qu'à voix basse et

dans le silence du cabinet, les ambassa-

deurs étaient sédentaires et le chiffre était

un sûr garant du secret de la correspon-dance.

Aujourd'hui, les moeurs ont changé.On clabaude et on crie, on virevolte et

on se déplace. Les chefs d'Etat, mués en

courriers, passent leur existence par.montset par vaux. Avion, sleepings et haut-

parleurs, tels sont"les accessoires de ces

constants voyages. Il n'y a pas moyen de

conserver un bœuf sur la langue affolé

par le vacarme, le ,boeuf a déjà foncé sur

l'opinion publique. Les coteries et les

clans, avertis avant les intéressés, pala-brent sans se gêner et mettent tout en

œuvre pour démolir un accord qui n'estmême pas signé. C'est tout juste si, à

l'instant des conversations, ces messieurs

ne forcent pas la porte et ne posent pas

leurs conditions aux Eminences qui dis-

cutent sur une solution pacifique. Le

gâchis international est dû en grande par-

tie à ces procédés de comices. On hurle

tant qu'on ne s'entend plus parler, ée

beaucoup de bêtises auraient été évitée? si

les chancelleries avaient conservé les

usages anciens, qui avaient quand même

du bon 1 Guy Launay.

NAISSANCES

vw Monsieur et Madame A. Moysesont heureux d'annoncer la naissancede leur fils Jean-Louis.

w. M. Jean-Pierre Kahn et Mme, néeRose-Marie Ullmo, ont le plaisir d'an-noncer la naissance de leur,fille Isabelle.

FI ANÇAILLESOn annonce les fiançailles de Ma-

demoiselle Laurette Ullmo avec Mon»sieur Pierre Dreyfus.

DEUILS

vw Mme Léon Prey, M. et MmeEdouard Frey et leur fils, M. et MmeClaude Frey, les familles Oppenot,Chevallier, Lièvre; ont la douleur defaire part du décès du docteur MonFrey, officier de la Légion d'honneur,stomatologiste des hôpitaux, chargé decours à la Faculté de médecine.

vw On annonce le décès de M. JulienLazard, 114, avenue Gambetta, ancien-nement 57, rue Saint-Antoine. De lapart de Mme Julien Lazard, de ses en-fants et petits-enfants et de toute lafamille. Les obsèques ont eu lieu dansla plus stricte intimité.

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le courant de flot, il commença de dériver en di-

rection du fond de l'anse.

Déjà Mlle Dahuën amenait son foc et sa misai-

ne, rentrait son gouvernail humide, puis, d'un gestesûr et coutumier, mettait en place un aviron dans

le trou suiffé de godille.Alors, à mouvements rythmiques de ses beaux

bras nus. découverts par la marinière jusqu'aucoude, au balancement harmonieux de son torseferme sur les hanches, elle se mit à décrire, avecla pelle largement immergée, ces huit liquidesalternes dont les profanes s'émerveillent qu'ilspuissent propulser aussi vite une embarcationfût-elle lourde à la manière d'une hélice.

La tête rejetée en arrière, reins cambrés, poi-trine saillante sous la blouse de toile roussàtreles pieds largement écartés, elle s'amusait gar-

çonnière comme au temps qu'elle était gamineà accentuer, en appuyant successivement sur

chaque jambe, l'amplitude des oscillations quifaisaient crier le gréement et la mâture du pe-tit cotre.

Insoucieuse de toute coquetterie, rieuse, -le vi-

sage animé, ses cheveux pâles couleur de chan-vre échappés en mèches rebelles de dessous sonbéret marin, elle cédait à la griserie presqueanimale de se sentir vigoureuse, alerte, le corpslibre, et de communiquer sa vie exubérante de

jeunesse, par le jeu souple de ses muscles, à son

esquif capricant, qui glissait vers la cale proche.La présence d'une forte gabarre a moteur,

chargée de bouteilles et de diverses provisions.destinées au Café du Port gabarre qui tenaitles trois quarts de la longueur du petit môle1 obligea à un accostage plus délicat que d'ha-bitude et elle mit d'avantage de temps qu'engénéral à s'amarrer le long dés pierres lisses, àl'anneau où elle passait son va-et-vient », gé-née qu'elle était par la coque encombrante àl'arrière massif.

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dîner, le virtuose cymbaliste NitzaColdolbane et ses tziganes. Dans le

Patio, après heures, le célèbreorchestre de danse Ralph Camyll.. Au

déjeuner, au dîner et au souper, lasavoureuse cuisine d'Edouard Rouzier.Pour le réveillon de la Saint-Sylves-tre, retenir sa table de suite.

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cusa de prendre tant de place avec son « camionmaritime », puis il ajouta, désignant d'un gestedu pouce l'enclos rustique, terrasse sommaire deson auberge en bordure du chemin côtier

Y a comme ça un monsieur d'Paris qui vous

espère sous ma tonnelle. Un ami d'votre frère

qifil m'a dit. Il est là depuis plus d'une heure,même qu'il ma demandé des huîtres et une bou-

teillé de muscadet, histoire de vous attendre àl'aise

Un ami de Pierre dans l'île et qui l'attendait 1

La chimiste n'en ferla pas moins soigneusementsa grand'voile autour de son gui et n'en rentra

pas moins son foc dans la petite chambre de l'é-

trave, avant que de sauter, légère, sur lés dalles

gluantes d'écume verte.Puis elle tapota, de la paume, les plis de son am.

ple culotte, assura crânement son béret sur ses

boucles indisciplinées et, de la démarche légère-ment chaloupée de fille de la mer qui était sienne

depuis l'enfance, elle se dirigea vers les tablés

qu'ombrageait un vaste figuier et que séparait dela route un petit muretin de pierres sèches.

L'ombre, plus dense sous le feuillage. déjà très

touffu pour avril, t'empêcha de mettre. tout de

suite, un nom sur la silhouette assise un oeu à

l'écart des pêcheurs qui jouaient bruyammentaux cartes, devant des bols de cidre doux.

Etait-ce Terrot ou bien Salu'se ?Elle savait par le Nouvelliste qu'ils avaient été

tous les deux nommés à Lorlent, pour y suivre ies

essais d'un nouveau croiseur. Et il n'était pas-éton-nant qu'ils profitassent, l'un ou l'autre, de ce vnl-

sinage facile, pour lui faire la visite promise qu'au-

torisait, au demeurant, leur déjà vieüle camaraiderie.. W suivre

t6 monumentà la gloire de l'aéronautique

et à la mémoire de ses morts

De nos jours s'élèvent partout desdes morts pour perpétuer le souvenir

subdivision d'arme a reçu son monu-ment particulier destiné à rappeler lamémoire et les exploits de ses hérostombés au champ d'honneur. Fantas-sins, chasseurs, cavaliers, artilleurs, ar-tilleurs de tranchets, équipages detanks, sapeurs, marins, tous ont le leur.

Un comité, constitué sous la présidenced'honneur du qénéra2 Denain, ministrede l'air et qui réuiat les plus hautespersonnalités de l'aéronautique civile etmilitaire, se propose de faire élever dansle même esprit de fidélité au souvenirun monument à la mémoire des mortsde l'aviation et de l'aérostation.

Tout Français aura a cœur de con-tribuer à sa réalisation. Dès aujourd'hui,un compte courant est ouvert à la Ban-que de France à Paris, sous le n° 81.287ainsi qu'un compte de chèques postaux1820-1821 Paris au nom du Comité dumonument aux morts de l'aviation etde l'aérostation, où les souscriptionspeuvent être immediatement adressées.

Ce monument s'élèvera à Paris, surl'un des nouveaux et magnifiques em-.placements que lui réservera la muni-cipalité de la capitale

Afin d'éviter toute omission et touteerreur dans l'inscription des noms surle monument, le comité d'action prieles familles et les amis des aviateursmorts pour la France de vouloir bienenvoyer au Comité du monument auxmorts de l'aviation et de l'aérostation,35. ne Saint-Didier, Paris (pré-cédemment 116 bis. avenue dés Champs-Elysées), les noms. prénoms de ceuxqui sont tombés en indiquant la date etles circonstances de leur mort.

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plus de quatre mille consultations en-tièrement gratuites, a organisé, commel'année précédente, le Noël des ma-mans à toutes les mères assidues auxconsultations, elle a remis un paquetimportant de vivres et l'Œuvre y ajoint de la layette pour les poupons,

BERNARD éÊM^Joaillier ZIRCONS

(opéra) D'ORIENT

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Voir en avant-dernière page

LANCEL

TOUS les CADEAUX

Page 3: Le Matin - 28 Dicembre 1935

Samedi Décembre1935 S LE MATIN g .3 =

5 HEURESdu mafinj

LA GUERREEN AFRIQUE

LesAbyssinsprépareraientunegrandeoffensive

dans

Combats d'avant-gardes

dans le secteur de Tacazzé

[DUCORRESPONDANTPARTICULIER> DU « MATIN »J

Rome, 27 décembre. Par téléphone.<~ Les incidents se multiplient entre

bandes abyssines et avant-posjpfi ita-

liens, disent les renseignements *Inciels

reçus des services de l'armée. Dans le

secteur de Tacazzé, des rencontres ont

eu lieu hier après-midi et dans la nuit

avec des pertes appréciables de part et

d'autre. Il ne semble s'agir toutefois,

de la part des troupes abyssines, que

de chocs accidentels avec les avant-

gardes italiennes..Par contre, dans l'Ogaden, la plus

grande activité règne dans le camp

éthiopien et semble présager un effort

considérable d'ici à quelques jours. Le

négus paraît avsir fait circuler l'ordre

de se préparer à une grande bataille

qu'il espère être décisive, sur ce secteur

tout au moins. Les troupes les plus

sûres du gouvernement impérial affluent

vers Harrar, venant d'Addis-Abeba et

des provinces intérieures et, après quel-

ques jours de repos, sont dirigées vers

le front méridional et méthodiquement

disposées en effectifs de combat.

Voici les renseignements donnes par

le communiqué de guerre no 81 sur les

engagements de Tacazzé

Dans la soirée d'hier, un de nos dé-

tachements en reconnaissance dans le

secteur de Tacazzé a repoussé des grou-

per de guerriers abyssias près du pas

d'Atgaga. Lés, pertes df i adversaire

sont graves. De notre côté, six soldats

métropolitains et trois Erythreens ont

f été tues et quatre officiers, neuf soldats

metropohtains et trente-sept Erythreens

ont éte blessés.

L'acheminement des armes

et munitions en Abyssinie

LONDRES.27 décembre. Téléph. Ma-

tin. Pour la première fois, des infor-

mations, ont pu être recueillies aujour-

d'hui à Londres sur les conditions dans

lesquelles l'Abyssinie a été ravitaillée en

matériel de guerre par 1 Angleterre et

l'Allemagne.Récemment, le vapeur anglais Wendy

a été acheté par la firme Charles Vairon.

de Londres, agissant pour le compte de

fabricants de munitions britanniques

dont l'identité n'a pas été revélée.

Le premier soin des nouveaux proprié-taires a été de baptiser le bâtiment

Santa-Maria. Au' port de Hull, puis à

Kiel, le navire prit à bord une cargai-son composée de 15 millions de cartou-

ches; 4.000fusils, 36 pièces spéciales anti-

tanks, plusieurs milliers de masques à

gaz et des outils. Deux millions de car-

touches au moins étaient de fabrication

britannique.Le Santa-Maria, après avoir quitté la

Grande-Bretagne et l'Allemagne, arriva

sans encombres à Berbera, port de la

Somalie britannique, d'où Il fut facile

de transporter les armes et munitions

en Abyssinie

'Une augmentation de 400

en un';mois*dansées exportons

de pétrole américain, vers l'Afrique

italienne

LONDRES,27 décembre. Téléph. Ma-

tin. On télégraphie de New-York que

d'après des statistique.- officielles sup-

plémentaires publiées aujourd'hui par ie

département du commerce, les exporta-tions de pétrole expédie directement desEtats-Unis en Afrique italienne ontatteint un total de 110 000 barriques ennovembre contre 25.711 en octobre.

Les conditionsde paix susceptibles

d'être acceptées par le négus

LONDRES,27 décembre. (Dép. Ha-

vas). Voici quelle seraient, d'aprèsune source officieuse digne de foi. les

conditions de paix que l'empereurd'Ethlopie serait disposé à accepter com-me règlement du conflit

Retrait absolu du territoire éthio-

pien des troupes italiennesPaiement d'une indemnité par

l'ItalieReconnaissance par les puissances

de l'Ethiopie en tattt qu'Etat souverain40 Délimitation des frontières entre

I'Ethiopie et les colonies italiennes parune eommtsslon Internationale qui serait

nommée par la S. D, N.50 L'Ethiopie accepterait que des

eonsetllers étrangers, autres qu'Italiens.'J- lui viennent en aide, dans les domaines

économique, financier et administratif.

L'activité diplomatique au ralenti

LONDRES.27 décembre. Téléph. Ma-

tin. On a déclaré aujourd'hui dans

les milieux officiels britanniques qu'il ne

paraît guère probable qu'ün développe-ment important se produise dans la si-tuation internationale et particulière-ment dans l'affaire d'Ethiopie avantdeux ou trois semaines.

M. Eden ministre des affaires étran-

gles, oui était en congé dans le York-

shire, ne rentrera à Londres que dans

le courant de la semaine prochaine.En attendant, le gouvernement bri-

tannique a reçu les assurances deman-

dées par lui a différents Etats et par-ticulièrement aux pays méditerranéens,

qui, on le sait, ont été consultés dansle but de savoir si, en cas de nécessité,ils seraient prêts à agir pour appliquerle paragraphe 3 de l'article 16 du cove-nant de la S. D. N.

«. La France, comme l'a confirmé au-

jourd'hui M. Laval à la Chambre, adonné à la Grande-Bretagne toutes les

garanties qui lui seraient nécessairesdans l'éventualité d'un acte d'agressionnon provoquée contre les forces britan-

niques en Méditerranée. Des assurances

également fermes sont maintenant par-venues au Foreign Office des gouver-nements yougoslave, grec et turc.

Aucune note n'a encore été reçue du

gouvernement espagnol lequel a été

pressenti en même temps que les ou-tres puissances.

Signalons que Sir Eric Drummond,ambassadeur d'Angleterre a Ilonie, quit-tera demain la capitale italienne pourpasser un congé de trois semaines enAngleterre.

Moscon et Varsovie mettraient

leur aviation an service de la S.D.N.

en cas d'attaque italienne

contre l'Angleterre en Méditerranée

LONDRES,28 décembre. (Dép. Ha-vas). Là Russie et la Pologne seraientsur le point de déclarer à Genève, se-

!• Ion le Daily Herald, qu'en cas d'atta-

que italienne contre l'Angleterre en

Méditerranée, leurs forces aériennes se-

raient mises par elles à la dispositionde la S.D.N., en vertu de l'article 16,paragraphe 3, du Covenant.

Les efforts de l'Angleterre pourmobiliser une force au service de la

S.D.N., écrit le rédacteur diplomatiquedu journal travailliste, sont couronnésde succés, aussi tardifs qu'ils soient.

DERNIERE HEUREOndéploreà Berlin

lesdifficultésquerencontre

toutetentative

derapprochementfranco-allemand

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

'DU « MATIN Si

Berlin, 27 décembre. Par téléphone.Après deux jours de fêtes pendant

lesquels les journaux n'avaient pas paruen Allemagne, les feuilles de ce soir in-forment de nouveau ia population berli-noise de ce qui se passe dans le monde.

Et pendant que toute l'attention seconcentre sur les débats de la Chambreà Paris, auxquels on attache ici toute

l'importance qu'ils méritent, on a l'im-

pression, en lisant ies journaux de cesoir, que les milieux allemands cour dit-térentes raisons il y en a exactementtrois se montrent mécontents de laFranche.

fl y a d'abord :a nouvelle lancée parune agence française d'informations, re-

prise et développée par un journal de

gauche, au sujet d'un nouvel entretien

qu'aurait eu M. Hitler avec Sir Eric

Phipps, ambassadeur de Grande-Breta-

gne à Berlin Après le démenti opposépar l'ambassade de Grande-Bretagne àcette information, ce sont aujourd'huiles milieux officiels allemands qui les dé-mentent eneigiquement.

En effet, le communiqué officiel sui-vant a été publié

Dans la presse française sont répan-dues, avec persistance, des informationsselon lesquelles le Führer et chancelierdu Reich aurait convié, le 20 décembre,l'ambassadeur d'Angleterre, Sir Eric

Phipps, à un deuxième entretien. Aucours de ce deuxième entretien, affirmepar exemple un journal de Paris. un

pacte aérien bilatéral aurait été pro-posé au gouvernement anglais.

A ce sujet, on déclare officiellementque cette deuxième entrevue n'a pas eulieu. Par conséquent, les affirmationsdu journal sur ce point sont sans fon-dement.

Poui ce qui est de l'article paru dansle journal français, on est unanime icià souligner qu'il s'agit d'une manœuvrede politique intérieure française ayantpour but d'envenimer la situation diplo-matique, c'est-à-dire les rapports franoo-anglais et de rendre plus difficile la po-sition de M. Laval, influençant ainsi lesdébats qui se déroulent devant la Cham-bre.

La Nachtausgabe rappelle que les in-formations de l'auteur de l'article en

question proviennent généralement del'ambassade des Soviets à Paris.

D'autre part et deuxièmement, ce sontles déclarations de M. Jear. Fabry, mi-nistre français de la guerre, qui. dansson discours prononcé devant la Cham-bre, a souligné le réarmement allemand

Nous sommes les, écrit la « BoersenZeitung ». de corriger toujours les de-voirs de mathémotiaues de M. Fabry.Nous regrettons toutes les tentatives

pour empécher un rapprochement ger-mano-français et nous, laissons les mi-lieux française qui énrouvent le même

regret que nous. expliquer cette légendetn.sensée du « danger allemand

Et il y a enfin le rapport présenté parle député Torr;); sur la ratiflcivion del'accord franco-soviétique qui retienttoute l'attention des rnilioix n'ieinanfis.Ce rapport est encore peu commrnté

pour le moment, mais on peut déduiretoutefois. d'après certaines observationsde journaux allemands ce que l'on en

pense ici,

Autant de paroles dans ce rappert,autant d'inexactitudes, écrit la B^iersen

Zeitung, journal à la dévotion de laWilhelmstrasse.

Le pacte franco-soviétique est con-traire aux stipulations de la S. D. N.Il est aussi peu compatible avec le co-venant de Genève que l'accord militairefraneo-italien avec le traité de Locarnodont il est si souvent rruestion dans ce

rapport. La France redeviendra de nou-veau l'alliée de la Russie des soviets,crontme Plle a été en son temps l'alliéede la Russie, tsariste, déclare le rap-port. On ne saurait définir plus nette-ment la voie dans laauelle s'engage laFrance par la ratification de ce pacte.

Un article

de la Knelnische Zeitung

BERLIN,27 décembre. (Dép. Radio).Après avoir fait un expose d'ensem-

ble de la situation politique en Franceà la fin de l'année, situation qu'il quali-fie de « très saine,» et montré au milieude quelles difficultés le gouvernement ac-tuel avait dû naviguer, le rédacteur po-litique de la Koelnische Zeitung dit quel-ques mots des idées nouvelles concernantla possibilité d'un rapprochement franco-allemand

Des symptômes annonciateurs d'uneamélioration des rapports franco-alle-mands ont fait, depuis peu, leur appari-tion. On affirme que M. Laval pense queles relations de voisinage pourraient en-fin devenir bonnes. C'est Cqalement ceque désire le Führer et chancelier duReich, et il a Maintes fois exprimé cedésir. La réunion récente à Paris, à l'oc-casion de la visite du Reichssportfuhrer,de vlusieurs personnatifés françaises etatlemandes, a fait avancer la question.ainsi que le discours du Führer prononcéle 21 mai dernier. La résurrection de laliberté d'action du peuple allemand, quiavait donné lieu dans l'opinion françaiseà de la suspicion et à diverses attaques,est maintenant jugée de jnçon plus ob-

jective et plus calnte. La méfiance n'a

vas entièrement disparu mais on jugeaujourd'hui de façon moins préconçue dece qui se passe en Allemagne.

Laloisur le serviceobligatoirede travail

pour les femmes

sera promulguée en Allemagne en 1936

Berlw, 27 décembre. (Dép. Havas).La loi s r le service obligatoire de

travail pour les femmes sera promul-guée en Allemagne dans le courant de1936.

Le chancelier Hitler l'a laissé enten-dre dans un message de nouvel an qu'iladresse à l'organisation du service dutravail comme chef de cette institution.

LE FROID AUX ETATS-UNIS

Deux cent vingt-quatre victimes

Londres, 27 décembre. Téléph. Ma-

tin. On mande de New-York qu'unevague de froid intense accompagnée de

tempête de neige balaie le Diddle West,le New Jersey, Detroit et le Dakota dunord.

Deux cent vingt-quatre personnes ont

péri da:is des accidents de route causés

par le vergias et les chutes de neige LaGreat South Bay au large de Long Is-land a été entièrement gelée.

On a enregistré des températures de32° centigrades au-dessous de zéro.

Quatre contre-torpilleurs

britanniques à Chypre

Londres, 27 aecemûre. Téléph. Ma-

tin. On mande de Famagusta (Chy-

pre) que les contre-torpilleurs britanni-

ques Ardent, Acasta, Achates et Ante-

lope ont mouillé dans ce port ce matin.

L'Uruguay rompt

les relations

diplomatiques

avec l'U. R. S. S.

Montevideo. 27 décembre. (Dép.Havas,) Le gouvernement a décidé

de rompre les relations diplomatiquesavec l'U.R.S.S. et de faire remettre ses

passeports à M. Alexandre Minkin, mi-

nistre de l'U.R.S.S. à Montevideo.Cette décision a été adoptée en conseil

des ministres peu après midi à la suite

d'une longue déliberation. L'enquête ou-

verte à la suite du mouvement révolu-tionnaire du Brésil a établi qu'il existait

en Uruguay un centre d'organisationcommuniste pour appuyer les actes sub-

versifs. La documentation que possèdele gouvernement uruguayen précisequ'entre février et mars 1936 devait écla-

ter une révolte avec l'appui des commu-nistes qui fourniraient des armes et

d'autres ressources.

MONTEVIDEO,27 décembre. (Dép. Ha-

vas.) Le chef du protocole a remis

au ministre de l'U. R. S. S. le décret

rompant les relations diplomatiques.La rupture des relations vient annuler

une operation d'achat par l'U. R. S. S.d'un stock de fromages s'élevant à300.000 piastres-or.

Le gouvernement a chargé la légationdes Etats-Unis à Moscou de se chargerdes intérêts de l'Uruguay.

Où se rendra lundi

le colonel Lindbergh ?

LONDRES,27 décembre. (Dép. N. Y.Herald Tr-ibuite). M. John L. Mor-gan, père de M. A. Morgan, dont l'épou-se décédée était la sœur de Mrs Lird-

bergh mère. a démenti aujourd'hui lesrumeurs qui laissaient entendre due lecélèbre couple irait habiter chez lui, àLlandaff, près Cardiff.

Il n'a reçu aucune communication des

voyageurs et il est probable que Lind-bergh ne désire confier à personne sesprojets.

Une armée de reporters se dispose àcourir aux nouvelles lundi, à Liverpool.

La cause de Hauptmannsemble désespérée

Trenton (New-Jersey), 27 décembre.

(Dép. N. Y. Herald Tribune.) Les

espérances que pouvait entretenir Bru-no Hauptmann de voir sa sentence demort commuée ont considérablementdiminué depuis que le gouverneur Hoff-mann a déclaré, aujourd'hui, que ses

pouvoirs ne lui permettaient pas desurseoir a l'exécution.

Le gouverneur a ajouté que, bien qu'ily ait des précédents dans ces dernièresannées de sursis accordés à la dernière

minute, les limites constitutionnelles du

droit de sursis dans les quatre-vingt-dixjours de la date de la condamnationont jusqu'ici été interprétées, quatre-vingt-dix jours après que les appels -fu-rent rejetés.

Cependant, il déclara que la loi for-melle ainsi que ses conseillers juristes lalui ont exprimée veut bien dire quatre-vingt-dix jours après la sentence du tri-bunal de première instance. 'Hauptmann

ayant été condamné le 13 février, le

droit de sursis du gouverneur serait ca-duc depuis le 13 mai

Le seul espoir pour Hauptmann d'é-

chapper à la chaise électrique seraitdonc que la cour des grâces de l'Etat

consente, sur les instances de son dé-

fenseur, à obtenir pour lui une revisionde procès.

Lâ déclaration du gouverneur dimi-nue encore les chances de Hauptmann,car la majorité de sept voix nécessaireà la cour des grâces doit inclure celle

du gouverneur Hoffmann

Le discours de M. Pierre Laval

L'impression à Rome

ROME, 27 décembre. (Dép. Radio).Les journaux italiens ont reproduit

dans leur dernière édition le texte des

déclarations de M. Pierre Laval à la

Chambre, qu'ils ne font suivre, pour

l'instant, d'aucun commentaire.Il est permis cependant, dès à pré-

sent, de relever l'impression favora-

ble que ces déclarations produisentdans l'opinion publique.

D'une façon générale, on trouve qu'en

s'expliquant sur les propositions franco-

britanniques du 10 décembre, le présidentdu conseil français a mis en avant les

mêmes raisons qui avaient été invoquées

par Sir Samuel Hoare pour les justifierdevant la Chambre des communes, avec

cette différence cependant nue l'ancien

chef du Foreign Office a été amené à le

faire après avoir été obligé de donner

sa démission, alors que M. Pierre Laval

demande à la Chambre d'approuver une

initiative dont il souligne toute l'impor-tance au point de vue international

parce qu'elle impliquait un effort en

faveur de la paix.C'est donc, dit-on à Rome, une volonté

toute d'apaisement et de paix qui s'est

exprimée une fois de plus par l'organedu représentant de la politique exté-rieure de la France.

A Londres

LONDRES,27 décembre. (Dép. Ha-

vas). Les déclarations de M. Lavas

sur les promesses d'assistance au Royau-me-Uni, en cas d'attaque italienne, ont

produit à Londres une excellente im-

pression. Bien que déjà le public eùt étéinformé des engagements pris à cet

égard par le gouvernement français, lerenouvellement public de cet engage-ment a été enregistré ce soir avec beau-

coup de satisfaction.

LA DECLARATION DE M. LAVAL

Daily Mail (de Londres), conser-

vateur

Tous ceux qui désirent voir continuer

les efforts tendant au règlement pro-chain du conflit italo-abvssin et à la dis-

parition de la menace de guerre en Eu-

rope espèrent que M. Laval obtiendra

aujourd'hui la majorité à la Chambre

des députés. Il est clair, après la façon

magistrale dont le président du conseil

français a défendu les fameuses propo-sitions de paix hier. qu'il a la ferme in-

tention de continuer ses efforts de con-

ciliation.

COMMENT ON CONQUIERTDES COLONIES

Gazzetta del Popolo (de Rome)

On peut conquérir des colonies de trois

façons par une répartition équitabledes mandats et des matières premières:2° par la conquête des colonies que ne

possèdent pas encore l'Angleterre, la

France, la Belgique, là Hollande, le Por-

tugal, solution que nous eussions préfé-rée et contre laquelle l'Angjeterre ameu-

te toute l'Europe contre nous parla guerre en Europe, faite au moment

opportun, et pour laquelle il faut con-

server l'armée, 1aviation et la marine.

Celui qui perd une guerre en Europe

perd aussi ses colonies. Celui qui la ga-

gne, gagne du même coût les colonies.

Si les deux autres voies nous sont bar-

rées, souvenons-nous qu'il nous reste la

troisième. N'oublions pas que la guerreen Europe doit être faite au moment

que nous jugerons opportun.

Le drame du Plessis-Trévise

En haut l'auto de la victime où le meurtrier, Georges Beaulieu, se

donra la mort aprés y avoir mis le feu.En bas, de gauche à droite M. GERNETis,juge d'instruction M. Rouyer,

substitut du procureur de la République de Corbeil, et le capitaine de gen-darmerie MoRiN.

SUITE DE NOTRE ENQUETEDE PREMIERE PAO'J

Les incendies, grâce à la rapidité aes

secours, furent vite maîtrisés.Dans la voiture, on découvrit le meur-

trier râlant il devait succomber quel-ques instants plus tard.

Sa victime était morte, ayant succom-

bé peut-être aux coups reçus qui avaient

défoncé la boîte crânienne, peut-être à

l'Intoxication provoquée par la fumée.;

'Peu après arrivaient sur place M.

Rouyer, substitut du procureur de la

République du parquet dè' Corbeil M.

Gernetis, juge d'instruction, et le capi-taine de gendarmerie Morin.

Les deux cadavres furent transpor-tés à la mairie du Plessis-Trévise où

l^autopsie sera pratiquée aujourd'huipar le médecin légiste.

Tard dans la nuit, M. Paul-André Pa-ris vinb--y reconnaître le cadavre de son

pauvre père.L'enquête du capitaine Morin a déjà

permis d'établir que Georges Beaulieuétait à bout de ressources. Il avait été

Mademoiselle Paris -1936

a été élue cette nuit

Ambassadrice de toutes les grâces, detoutes les élégances, Mlle Paris 1936 a

été élue, cette nuit, au cours d'un galadonné dans un établissement montmar-

Mlle MADELEINE BALESTE

trois au profit de l'oeuvre des Gueules

Il y avait huit candidates allant du

blond le plus léger ù l'ébène le plus

noir huit jeunes filles, choisies parmiles artistes du chant et de la danse, quivinrent l'une après l'autre sur l'estrade,éblouies de lumière, défendre leur cause,

exposer Seur programme et montrer leurtalent.

Chacune avait son avocat et le pu-

blic, qui était autorisé à poser des ques-tions, même les plus malicieuses, n'y

manqua pas. De sorte qu'il était près de2 heures du matin lorsque le jury, com-

posé de vedettes et de personnalitésbien parisiennes, rendit son jugementsous la direction de M,. André de Fou-.

quièresLes hommes préfèrent les blondes,

mais choisissent les brunes. C'est Mlle

Madeleine Baleste qui fut finalement

élue. Elle a 22 ans, des cheveux de jais,elle parle l'anglais, pratique la nata-

tion, le tennis et le patin à glace. Elle

ne possède pas de permis de conduire et

préfère les danses classiques.Malgré ses nombreux accomplisse-

ments, elle défaillit tout de bon, sur le

milieu de la scène, à la proclamation du

résultat, ce qui ne l'empêcha pas, quel-

ques minutes plus tard, de présenter son

plus beau sourire au magnésium des

photographes.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de la santé publique

Est nommé chevalter M Touya, chef de

division a la préfecture de la Gironde.

Education physique

Est promu officier' M. Gaspa, directeur de

l'asile d'aliénés ue Château-PIcon,Sont nommés chevalier MM. Allée, vétéri-

naire Bar0i.3l, medecm Branere, médecin

Debolo, avocat à Lyon Eyraud, directeur des

hospices civils de Firminy.

NOUVELLES EN TROIS LIGNES

Le préfet du Var suspend de ces fonctions

rinspecteué de police Albertint qui blessa, à

coups de feu. son collègue Lailhacar. iHouasI

Le docteur Richard, maire a Yvetot, qui

avait démisionné, est réélu par 16 voix sur 23

votants et accepte de reprendre ses fonctions.

En partant en vacances de foei. Mme

veuve Raynaud, de Limoges, avait mis le feu

chez elle. A son retour elle esj. arrêtée. iBndioi

L'inspecteur d'assurances Roger

de Saint-Dizier, qui avait soustrait 62.000 francs

à la compagnie qu'il représentait, est écroué.

Un encaisseur de la compagnie du gaz, de

Lyon, M. Pierre Grange, disparait avec 20.000

francs. On enquête. (Matin)

DERNIERS COURS FINANCIERS

New-York, 27 décembre. L'ouverture se

fait sur la note ferme qui a caractérisé la

clôture d'hier mais des prises de bénéfices ne

tardent pas à restreindre la hausse. Les valeurs

d'aviation, de services publics, les .rdérurgiques

et les ferroviaires évoluent en d'étroites limites.

L'après-midi est calme les minières, auto-

mobiles et spécialités demeurent bien orientées

mais des réalisations dans d'autres groupes,

et notamment dans celui des valeurs d'a-iation,

déterminent une tendance' irrégulière qui per-

siste jusqu'en clôture.

2.130.000 titres ont été échangés.Londres câble transfers, 493 1/8 Faris,

658 3/4: Berlin, 40 21 Espagne, 1/2;

Italie, M7 Suisse, 32 48 Grèce, 0 93 5/B

Belgique, 16 84 1/2 Hollande, 67 87 Norv>ae,

24 77 1/2 Danemark, 22 02 Suède,

25 42 1/2 Yougoslavie, 228 3/4. Budapest.

29 75 Vienne, 18 79 Prague, 414 Argen-

tine, 32 82.

m. M du matin!

directeur d'une agence de voyages, Bank

Tours, 3, rue Auber, à Paris. L'affairetomba en déconfiture et dans le mêmemoment Beaulieu se vit intenter parsa femme une instance en divorce.

Il était condamné, le 17 décembre1934. par le tribunal civil de Corbeil,pour non-conciliation, à verser 2.000francs par mois à sa femme. De plus sesaffaires marchant de plus en plus mal,il se trouva bientôt couvert de dettes.

Ajoutons que la gendarmerie de Vil-liers-sur-Marne recherche une femme, lamaîtresse du meurtrier, qui'aurait ététémoin du drame et qui aurait disparu.

Notre enquête à Paris

Georges Beaulieu n'avait, à Paris,3, rue Auber, ou plus exactement dans

l'impasse Sandrié, que les bureaux deson agence de voyages Bank Tours. Il

y venait tous les jours et repartait la.soir, en auto, pour le Plessis-Trévise.

Depuis plus d'un an, il avait abandon-né ses bureaux, qui furent loués il y a

huit mois environ, à une autre agence.

On retrouve chez un fourreur

de Nice

les renards de Mme Arbel

Ils avaient été vendus

au commerçant par Robert Egender

NicE, 27 décembre. Téléph. Matin.

Les enquêteurs ont, cet après-midi.marqué un nouveau point. Robert Egen-der, une fois de plus, a été pris en fla-

grant délit de mensonge. Les renards

argentés de Mme Arbel. les fameusesfourrures que la joueuse ne quittaitjamais et que, de l'aveu même de l'ex-

inspecteur d'assurances, elle portait surelle le jour de son prétendu départ pourLyon, ont été retrouvée à Nice. On a

pu établir que le 15 octobre, Egender se

présentait chez un fourreur, le même

qui, quelques mois auparavant, avait

vendu à Mme Arbel les deux renards

pour la somme de 3.000 francs.Il lui laissa les fourrures en gage

contre un versement de 50 francs.

Quatre jours plus tard, Egender reve-nait et contre versement d'un solde de700 francs laissait les renards.

Le nouveau témoin sera confronté de-main avec Egender.

INONDATIONS A BOURGES

Bourges, 27 décembre. Télégr. Ma-tin. De nouvelles et sérieuses inonda-tions menacent de nouveau Bourges. Ala suite des pluies de ces jours derniers,l'Auron et l'Yèvre sont en crue. Cematin l'inondation' atteint les caves etles rez-de-chaussée des maisons d'habita-tion de l'avenue de Près-le-Roi et del'avenue d'Orléans. En certains endroitson a dû établir des passerelles.

Inondations et éboulements coupent

la circulation sur plusieurs points

des Alpes-Maritimes

NicE, 27 décembre Télégr. Matin.La persistance des pluies a provoque

dans les Alpes-Maritimes de nombreuxébouleïAents de terrain dont plusieursont obstrué des routes, notamment sur

la basse Corniche près d'Eze, route de

Clans, et sur la grande Corniche. Des

inondations ont de plus interrompu la

circulation entre Menton et Sospel.

Sans nouvelles d'un bateau

de pêche

CALAIS27 décembre. Télégr. Matin.

On est sans nouvelles du bateau pê-cheur les Deus-Jumeaux, de Saint-Vale-

ry-sur-Somme, ayant trois hommes à

bord.

La tempête sur Boulogne-sur-Mer

BOULOGNE-SUR-MER27 décembre. Té-

légr. Matin. Le vent souffle en tem-

pête de nombreux bateaux de pêcheont dû rester à l'abri.

Un violent coup de vent a démoli un

hangar en construction à l'aérodrome de

Berck.

Pour injures au ministèrepublic

un conseillermunicipalde Nantes

cité comme témoin dans un procès

est condamnéà l'audience et aussitôt

arrêté

NANTES,27 décembre. Téléph. Ma-

tin. A l'audience correctionnelle d'au-

jourd'hui, un cafetier, M. Bourmaud,

conseiller municipal socialiste, cité com-

me témoin dans un procès où était

poursuivie une bonne de son établis-

sement, prit à partie le substitut du

procureur de la République.Aussitôt, M. Bourmaud, en vertu de

l'article 222 du code pénal, s'entendait

condamner à 2 mois de prison sans

sursis. Il fut arrêté séance tenante.

Il est à noter que les deux mois ae

prison du conseiller municipal entraî-

nent la privation des droits civiques

pendant une périodf de cinq années.

Un avion s'écrase à Agadir

Un tué, un blesse

Ac«dir, 27 décembre. lOép. Havas). Un

avion de la base s'est écrasé au sol, dans

la brume. Le passager a eté.tué, le pilote est

blesse.

Le sous-préfet et le commissaire spécial

de Dieppe blessés dans un accident

d'auto

ROUER, 27 décembre. Téléph. Mattn

L'auto pilotée par M. Forné, commissaire spé-

cial, qui était accompagne de M. Randères-

Granès, sous-préfet de Dieppe, s'est retournée,

dans un champ, à Languell.Les deus occupants du véhicule ont été

blesses.

LE CRIME DE BOISSÉ

L'un des assassins devait être connu

des époux Guessard

Rocbetort, décembre. «Dép. Havas).

Poursuivant sol. enquête sur le crime de Boissé,

commun* ,de Siarsain, la gendarmerie, quiavait relevé sur le terrain détrempé des tra*

ces Je roue- d'une auto à l'entrée de l'allée

des Tilleuls, a dû abandonner cette piste.Au cour: de le.Ils perquisitions, les enquê-

teurs ont décoavert, outre les bijoux et les

titres, un billet de la Loterie nationale de la

13' tranche, mais aucune empreinte n'a été

relevée.

D'après les policiers, l'un des assassins devait

être connu de M. et Mme Guessard.

L'état de Mme Guessard se serait légèrementamélioré dit-on a l'hôpital. Les obsèques de son

.îari auront lieu & la Mothe Saint HerayeiDeux-Sèvreai

CHEZ LES CONTRIBUABLES

La Fédération nationale des contri-

buables, 37, rue de Liège, à Paris, ayant

pris connaissance de la note communi-

quée à la presse par des membres de la

majorité du. conseil municipal de Pa-

ris, regrette que ses auteurs ne l'aient

pas fvit suivre de leurs signatures

S'étonne que certains conseillers mu-

nicipaux de Paris, dont elle ne met pasen doute les convictions démocratiques.

n'apprécient pas que l'on porte leurs

votes à la connaissance du public re-

grette particulièrement qu'ils estiment

cette publicité contraire à la liberté des

mandats

Rappelle que les contribuables sont

responsables sur leurs deniers des votesde leurs élus

Remercie les membres anonymes du

conseil municipal qui l'encouragent à

lutter pour un « ordre de choses » oùles contribuables devront « défendre ethonorer » leurs mandataires.

Grosse société Industrielle recherche

un ingénieur de valeur pour l'étude etla mise en oeuvre de nouvelles méthodes

de travail.Le champ d'action sur lequel ces mé-

thodes pourraient être appliquées étanttrès étendu des références industriellesde premier ordie seraient nécessaires.

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Page 4: Le Matin - 28 Dicembre 1935

4 S LE MATIN sema 28 Décembre 1*35

DIX ANS!Dix ans que, par décret du minis-

tre de l'instruction publique, le signa-taire de ces lignes était appelé à par-tager avec Gémier la direction du se-

cond Théâtre-Français.

Par quel détour de la destinée ce

provincial, venu à Paris achever ses

étudies de médecine, parvenait-il latête de notre seconde scène nationale

M. PAU*. ABRAMdsreéteur de l'Odéon

'dramatique ? Pas par un détourmais plutôt par esprit* de suite.

La médecine n'avait été qu'unmoyen de quitter ma provençale citénatale. Si le matin je suivais la cli-

nique, le soir je hantais les salles derédaction. Si je composais une thèsesur l'office antituberculeux de Beau-

jon, dans le même temps j'écrivais desromans. Si je passais le concours d'ex-ternat des hôpitaux, je devenais cri-

tique dramatique. Comme tout celaÉtait logique, n'est-il pas vrai et me

préparait, en cette double qualité demédecin et d'écrivain, à formuler une

thérapeutique efficiente à guérirl'Odéon de la crise des théâtres, et luiassurer force et santé.

Cette bonne santé odéonienne, de-

puis dix ans, elle me parait s'être net-tement affirmée. Me permettra-t-ond'en évoquer trois raisons probantes,qui ont, contribué à lever cette sorte

d'interdit qui pesait sur la scène de larive gauche et la marquait du sceau,semblait-il indélébile, de théâtre de

D'abord, l'appel des auteurs ceux

qui étaient en tête de la jeune généra-

A LA PORTE S..AI N T M A R T I N

M. Villabella et Mlle Lotte Schocne e dans « Violette de Montmartre »

Comment on devient acteur de revue

L'excellent comédien Signoret, dontle talent est d'ailleurs profondément hu-main, et d'une rare et subtile intelli-gence,,s'est, comme on le sait, fait unespécialité du maquillage. Cette facultéde se faire des têtes si différentes quepas une nuance, pas un trait ne décé-lerait le mêmevisage, triomphe dans legenre revue, où il s'agit pour l'interprètede se faire en une soirée six ou huitvisages ressemblants, dont quelques-unsdoivent nous présenter le portrait si-non, la caricature des célébrités du jour.Ces portraits avec Signoret sont d'uneressemblance presque hallucinante.

H nous conte le hasard qui l'a amenéà devenir parfois, entre plusieurs créa--tions dramatiques, un interprète derevue.

Peut-être tout le monde aurait-ilignoré, nous dit-il, comme je l'ignoreraismoi-même, les possibitités que j'avais dem'adapter à la revue, genre auquel jene songeais guère quand, au Conserva-

souhaitais prendre la succession d'unGot ou d'un Leioir clans l'emploi des

manteaux

COURRIER ,'DES SFESOT^OILiEIS

THEATRES

LAREPRISEDECESOIRA l'Opéra, à 8 h. 45, reprise de Castor et

Pollux.

C'ESTFAUST avec une très belle distribution

qui constituera cette année encore le spec-tacle de la soirée du 31 décembre à l'Opéra.Ce sera la représentation (a Paris) de

l'opéra de Gounod qui aura donc été affiché

vingt-trois fois cette année, la 2.000' repzésen-tation ayant été donnée le 31 décembre dernier.

OPERA-COMIQUE.Jeudi 2 janvier, Mlles

Renée Gilly, Lillte Grandval MM. Mi-

eheletti, Musy, etc., seront les principaux inter-

prètes du Roi d'Y que l'Opéra-Comique afficheavec Angélique.

ODEON. Aujourd'hui samedi, le programme0 de la matinée classique comprendra It-

faut qu'une porte' soit ouverte ou fermée,d'Alfred de Musset, et Loeie XI, de Casimir

Delavigne.En soirée Vtve' le roi, de M .Louis Verneuil,

avec Mme Elvire Popesco, MM. André Lefaur,Louis Verneuil.

CHATELET. Auj., à 2 h. 30, mat. Au soleildu Mexique, la nouv. opérette & grand

spectacle, avec André Bauge et Bach, PanélyRevoil et Danielle, Brégis.

Matinée dimanche 29 décembre, mercredi 1",jeudi 2, samedi i et dimanche 5 janvier.

PALAIS-ROYAL. Demain, à 3 h., matinéedu grand succès Zizippe.

A U TH. SARAH-BERNHARDT. Aujourd'huiJ\ samedi (à 2 h. 45) et demain dinanchematinée de Indfana, le merveilleux spectaclepour tous auquel la musique de Chopin et une

interprétation hors de pair ajoutent encore unattrait considérable.

GRAND-GUIGNOL. Les ondes tragiques.VJTAujourd'hui matinée. Tout l'orchestre à

U francs, tout le balcon & 10 franc*

tion dramatique commeJ.-J. Bernard,Salacrou, Demasy, Roger-Ferdinand,J. Richard-Bloch, Jules Romains, .'Ni-vbix, Albert-Jean, Piéchaud et aussiles noms des plus connus dont nos

,programmes se sont au cours de cesdernières années enorgueillis D'An-

nunzio, Arthus et Bédier, Tristan Ber-

nard, Birabeau, Bisson, Claudel, Coo-

lus, Curel, Donnay, Flers et Caillavet,Croisset, Paul Fort, Franc-Nohain,Guiraud, Kistemaekers, Lenormand,Maeterlinck; Méré, Molnar. Porche,Raynal, Romain Rolland, Bouhélier,Séè, Shaw, Verneuil, Villeroy, Sardou,Dumas, etc.

Et pour interpréter leurs 'oeuvres lesacteurs les plus aimés sont venus re-trouver les élans de leur jeunesse surle vieux plateau odéonien de leurs dé-

buts, ou s'y mesurer pour la premièrefois avec des ombres illustres Férau-

dy, Silvain, Brûlé, Constant Rémy.Francen, Fresnay, Roger Gaillard,Hervé, Joubé, Reumert, Tarride, Su-zanne Després, Dorziat, Falconetti,France-Ellys, Marie Leconte, l.,ély.Mégard, Popesco, Rubinstein, So-

ria, etc..

Enfin, ma grande joie a été de for-mer une troupe toujours plus homo-

gène et mieux aguerrie dont la qualités'affirme avec éclat à chaque tentati-ve nouvelle, comme lorsqu'un déser-teur du dur labeur odéonien va triom-

pher sur une autre scène.

Aussi, devant la constance de ceteffort que j'ai eu la satisfaction derendre commun et librement consentidans tous les rouages de notre vaste

maison, le public a suivi. Quelle meil-

leure preuve en donner que ce fait letrès grand succès d'une pièce commaVive, le. roi nous obligeant, sauf pourles; abonnements et le répertoire, à

abandonner l'alternance, et nous rame-nant ainsi aux grandes époques odéo-niennes d'Antoine et de Ginisty au glo-rieux affichage en série de David Cof-ferfield ou du Chemineau, des Ven-tres dorés ou de Rachel.

Et cette réussite nous permet, com-me naguère à! eux-mêmes, d'apportertous nos soins aux grands aînés. Onne sait pas assez et après tout pour-quoi le. remarquerait-on puisque c'estlà une des fonctions essentielles du se-cond Théâtre-Français qu'on y jouerégulièrement le classique et parfoisfort bien.

Evidemment, ce n'est pas au direc-teur de le dire mais, ce disant, je pen-se surtout à'souligner le mérite de mes

pensionnaires. Aujourd'hui on me le

pardonnera, j'en suis persuadé il ya dix ans que je les vois, avec unetelle ardente conscience, travailler.

J'étais Iié par un contrat à un direc-teur qui,' fort des termes dudit contratet pour lasser ma patience,' voulaitm'imposer une panne (c'était vers 1908j'Omis; droit à prétendre à, mieux). Jefis-unprocès le seul que j'aurai jamaiseu.. (Soyezsàr que si je joue les Plai»deurs, ce sera sur scène) et me trouaantlibre, j'entrai en pourparlers avec Ripet Bousquet pour plusieurs rôles d'uneamusante revue. C'était un essai iltfaWùtit pas à un échec, et depuis lors,dans une trentaine de repues j'ai monactif une centaine de 'têtes historiques,depuis Voltaire jusqu'à Phüibert Besson.

Une 100' -à la Madeleine

La Kn_.du .mende vient d'atteindresa centième représentation au théâtrede la Madeleine. C'est un succès depius, bien digne de son auteur et princi-pal interprète, Sacha- Guitry, lequel estexcelleriim^nt entouré par Mines Jac-queline Delubae, Pauline Carton,Grumbach, et MM, J^an Coquelin, Mar-cel André} Henri Houry, Gaston Séve-rin, Robert Seller et Louis Kerly.

LETHEATRE DU PALAIS-ROYAL rappelle

que, à l'occasion du nouvel an, une matinée

supplémentaire de Zizippe sera donnée mer-credi. La matinée habituelle du jeudi estmaintenue.

rpHKATRE MOGADOR. Demain dimanche,J. mercredi 1" janvier et jeudi 2, à 2 h. 30,

matinée de l'Auberge du Cheval Blanc avectoute la brillante interprétation du soir.

PETIT-MONDE,Auj. et demain, pour les

X enfants, à 2 h. 30, salle Iéna, 10, av. Iéna,Noël Paris, avec attractions.

CAPUCINESOp. 64-36. Mat. 3 h. Soir. 9 h.

Le Souper de San-Diego. Un triomphe.

rpHEAaREDES NOUVEAUTES. M. Benoit-

JL Léon Deutsch annonce pour aujourd'huisamedi 1a dernière matinée populaire à prixréduits de la Revue de Rip dont les représen-tations se termineront irrévocablement le di-manche 5 janvier, en soirée.

UNEPIECE nouvelle de Mo Jacques Deval,

intltulée le Volcan du Labrador serait pro-chainement créée Paris.

LEPROCHAIN spectacle du théâtre des Oa-pucines aurait pour titre Iea Nuits dé

Saïgon, pièce de M. Alfred Gragnon, dont MilesPolaire et Suzanne Rissier seraient les prin-cipales interprètes.

A LA PORTE- SAINT MARTIN

Mme Lotte-Schoene, qui avait étéremplacée pendant deux jours par MlleMostova, reprendra son rôle ce soirdans Violette de Montmartre, le nou-»veau grand succès d'opérette. A sescôtés le célèbre ténor Villabella et lescomiques Castel, Novan et Florencie,ainsi que Mlle Louissetté Rousseau sontacclamés à chaque représentation.

M. Francen et Mlle Hélène Perdrière dans une scène émouvante du Cœur, au Gymnase

LES MONDANITÉS A LA SCÈNE

Dans le théâtre parisien et boulevar-dier d'avant guerre celui de HenriLavedan, Maurice Donnay, Capus, AbelHermant de Flers et Caillavet, Fran-cis de Croisset, Paul Gavault, etc.il n'était pas de pièce où un acte ne sepassât parmi les fastes et les élégancesd'une soirée, d'une réunion mondaine,d'une garden-party, où passaient dansle froufrou 'de robes et dans l'éclat desplastrons blancs, de nombreux invitésdont les bavardages exposaient la si-tuation ou faisaient à la ligne de l'ac-tion une digression divertissante.

Cette tradition du brillant second ac-te s'est perdue. Il est curieux d'en dé-terminer les causes les plus marquantes,encore que de tels courants se créent etpassent sans cesse, sans motifs précis.

D'abord, la vie mondaine elle-mêmea changé. Elle s'est américanisée. Lesbavardages qui emplissaient ces réu-nions sembleraient archaïques dans lerythme précipité d'une époque où l'onne s'attarde plus aux stériles propos. Au-jourd'hui, on 3 joue, on flirte, on faitdu sport, on monnaie le badinageon discute affaires. Lorsqu'on reprendone de -ces-comédies d'alors, cet élémentmondain qui en constituait le clou est à

Le comique Bach et Mlle Shaw dans Au soleil du Mexique, au Châtelet

THEATRESt-GEORGES

LA FEMME EN FLEURdeDenysAMIEL

Valentine Tessier, Lecourtois, J. Crispin

H NOUVEAUTÉS M

LaREVUEdeRIP

Michel Simon, Thérèse Dorny et Arletty-Gabaroche, George. Henry Julien, Félix

Paquet et Robert Burnier

Aujourd'hui dernières mat. à prix réduits

CONFERENCES

LEcardinal verdier, rentré de Rome depuis

trois jours, se trouvant surchargé d'obli-

gations à l'occasion des fêtes de Noël, s'est mis

d'accord avec la direction, des grandes confé-rences des Ambasadeurs pour que le Messagede Noél, qu'il devait prononcer aujourd'hui,toit reporté au samedi 11 janvier 1936, à 3 h.

Les places prises en location sont valables

pour cette nouvelle date. Location Anjou 97-60.

peine supportable aujourd'huL Plusieursauteurs même ont dû récrire de telsépisodes. La vie brillante d'aujourd'huicadre mieux avec les possibilités del'écran dont le rythme saisit mieux lemouvement de notre époque.

Une autre raison, d'ordre matériel,influe aussi, semble-t-il, sur cette. sup-pression des fêtes réalisées sur scène.Naguère, les pièces comportaient de nom-breux personnages, tenus par des artistesde classe, d'une aisance et d'une élé-gance très brillantes. On tend aujour-d'hui à la diminution dés frais. On nelit sur une affiche que sept ou huitnoms d'artistes tout au plus. La plupartdes scènes se jouent sur un diapasonintime, entre deux personnages. On dé-molit peu à peu les anciennes salles, etla plupart de celles que l'on construitsont des « bonbonnières » où l'exiguïtédu « plateau » ne permettrait plus ledéploiement des anciens fastes. L'élé-gance, le goût, le luxe n'y perdent rien,mais nous les retrouvons transposés auxdimensions d'un eadré plus intime.

Enfin, la technique même de l'artdramatique a' évolué. Les auteurs s'éva-dent peu à peu de ces milieux mon-

MUSIC-HALLS

-FOLIES-BERGERE-

Aujourd'hui et demain, à 3 heures

matinée, suivie de la visite

GRATUITEdes coulisses. Fauteuils depuis lE fr.

H Location ouverte pour les jêtes

BOBINO

FREDO GARDONI

JEAN CYRANO

10 VEDETTES GAIES

Aujourd'hui et lundi, matinée P.Rt

CABARETS

PRISEDE DATE. La direction des Noc-

-17 tambules retient la date du jeudi 2 jan-vier 1936 pour les débuts de Francis Carco et la

répétition générale de la revue Plat du jour,

COUCOU.Aujourd'hui matinée à 3 heures

avec le nouveau programme. La revue de

Souplex, Faits d'hiver, et les chansonniers dansleurs œuvres.

AUX DEUX-ANES. Aujourd'hui, il 3 heures,matinée du nouveau spectacle. Même pro-gramme qu'en soirée.

dains et de ces aventures sentimentales,pour étendre leurs regards vers les vas-tes réalités d'une vie où bien des pro-blèmes inconnus alors, assaillent lesêtres au détriment de l'analyse étroiteet minutieuse des conflits passionnelsqui alors occupaient une place si pré-pondérante dans le roman et au théâ-tre. Les progrès à pas de géant de lascience, la transformation des classes,les difficultés économiques, la standar-disation de l'existence et ici nousrevenons aux causes exposées plus haut

ont créé un monde nouveau auquell'auteur dramatique ne pouvait s'adres-ser sans bouleverser du tout au toutl'esthétique et les coutumes qui, il y a

vingt ans, faisaient loi pour lui les ba-dinages, les mots d'esprit, s'ils sont tropnombreux, irritent et fatiguent commede désuets parasites les mots consi-dérés comme crépitants et étincelantsont aujourd'hui un son de feux d'ar-tifice mouillés comment supporterait-on ces croisements incessants de pro-pos futiles qui nécessairement peuventseuls meubler les réunions jacassantesde ces oisifs, de ces snobs dont nousavions la faiblesse de nous amuser ?

MUSIQUE

CONCERTS LAMOUREUX (salle daveiu).

\J Aujourd'hui, 4 h. 45 Cône. grosso (Co-relli) Concertstuck (Weber) Mlle HardyHansel et Gretel (Humperdinck) Ma mère

l'Oye (Ravel) Snegourotchka (R.-Korsakoff )Tannhauser (Wagner).

CIRQUES

AUCIRQUE MEDRANo. Aujourd'hui, la

matinée de Medrano sera présidée par lesosie de la petite Shirley Temple, élu le matin

même et entouré de plusieurs de ses petitesrivales et ce sera un spectacle charmant quede voir une salle enfantine applaudir un joyeux

programme sous le signe de la plus jeune desvedettes du monde.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI

Opéra. Castor et Pollux.

Opéra-Comique. 8.15, Manon. Demain matinée,la Tosca, Cavalleria Rusticana; soirée, Mme

Butterfly Gargantua.Comédie-Français.. 8., Ruy Blas. Demain ma-

tinée. Un Caprice, Mme Sans-Géne; soiréePoil de Carotte, la Voix Humaine. la Vieille

maman.

Odéon. 2.15, Louis XI. Il faut qu'une porte soit

ouverte ou fermée; 8.45, Vive le Roi. Demain

matinée et soirée, Vive le Roi.

Albert-I" (Lab. 08-40). Lyjo, Maxa, 10 vedet.

Ambassadeurs. 9.. Plaisir d'amour.

Antoine. 9., Pays du sourire (W. Theunl»),Arts (Wagram 86-04). 9., Miss BA.

Atelier. le Faiseur.Athénée. Guerre de Troie n'aura pas lien.

Bouffes-Parisien». 8.45, lea Popinod.

Maurget et, le théâtre

BIENque ce- soit avant tout en tant que

romancier et que philosophe du ro-

man que Paul Bourget doive s'inscrire

dans l'immortalité, il convient de rappel1er qu'il laisse une oeuvre dramatiqueassez considérable pour que. réduite à

elle seule, elle ait été capable de suf-fire à la notoriété d'un écrivain. l'aul

Bourget avait, en effet, des dons mul-

tiples de, dramaturge le goût des grandssujets, le désir de donner à une actionun large retentissement, le relief donné

aux figures qu'il animait. Et il aimait le

théâtre avec tant de passion qu'un succès

dramatique importait plus à ses yeuxqu'un grand nombre de ces succès de

librairie qu'on lui enviait tant.

Ce fut, la plupart du temps, de ses

romans et de ses nouvelles que, seul ouen collaboration le plus générale-ment seul-- il tirait des œuvres drama-

tiques. Du reste, chacune de ses œuvres

contenait presque tout tracé un scénario

qu'il n'y avait plus qu'à développer.André Comélis ne renouvelait-il pas, poi-gnant, le thème d'Hnmlet ? Que de pos-sibilités laisseraient ceux dé ses romans

qu'il ne mit pas au théâtre aux adapta-teurs de demain 1

Nous nous souvenons des beaux soirs

d'Un divorce, où la rigueur de l'idée

défendue ne comprimait rien de la vie

puissante des personnages (que Marthe

Brandès et Louis Cauthier, au Vaude-

ville, y furent émouvants!) de la Barri-cade (de L,erand, Joffre et Mme Yvon-

ne de Bray) du Tribun et de l'Emigré,où Lucien Guitry, véritable collabora-'teur de l'écrivain, traça deux figures sur-

humaines que l'on n'oubliera pas d'Un

cas de conscience où, à la Comédie-

Française, était évoqué un cas profes-sionnel angoissant nous revoyons en-

core Paul Mounet et son impressionnante

La saison en province

NmA.RosÀ continue une carrière quel'on n'avait pas prévue elle fait cettesemaine les beaux soirs du Grand Theâ-tre de LILLE, en concurrence avec LESSALTIMBANQUES.

Le Grand Théâtre de LYON repré-sente GrUDrrTA,la dernière œuvre de. M.Franz Lehar, avec M. José Janson, etWERTHER,avec Mme Madeleine Sibille.

A BORDEAUX, le Grand Théâtre,qui vient de reprendre ORPHÉEAux EN-eERS, itvec Mine Mireille Berthon, affi-che HÉRODIADE,avec Mlle Yvonne Gall,et TRISTANet.Isolde.

Le Trianon joue Panny ET SES GENS,de Jerome K. Jérôme.

AUX BOUFFES-PARISIENS

M. Max Dearly et Mlle Claude May dans « Les Popinod »

Capucines. 3., 9., le Souper de San Diego.Châtelet. 2.30, 8.30, Au Soleil du Mexique.Com. Champs-Elysées. 9.. l'Inconnue d'Arras

Déjaiet. 8.45, Pour plaire aux femmes.

Deux-Masques. 9., l'Homme dans t'ombre.

Gaité-Lyrique. la Chanson du bonheur.

Grand-Guignol. 3., 9., les Ondes tragiques.Gymnase. 9., le Cœur.Humour (42, r. Fontaine). 9., l'Heure « H D.

Màdel. 9.15, la Fin du monde, de Sacha Guitry.

Marigny. 8.45, Margot (Y. Printemps, Fresnay).Mathurins. 9.. le Héros et le SoldatMichel. 9., Lavalisons.Michodière. 9., Bichon (M.Deval et V. Boucher)

Mogador. 8.30, l'Auberge du Cheval Blanc.

Montparnasse. S., Cri des cœurs. Cap. Marlan.

Nouveautés. 2.45, 8.45, Revue de Rip.Nouv.-Com. 9.15, Trouble (Génlat, Clailond).Œuvre. 9., Témoin.

Palais-Royal. 9.. Zizippe (Duvallès. Denise Grey).Pte-St-lIlartin. 8.45, Violette de Montmartre.

Renaissance. Notre-Dame du cinéma.

Saint-Georges. la Femme /en fleur

Sarah-Bernhardt. 2.45, 8.45, Indiana.Th. de l'Etoile. 9.. les Amants terribles.Th. de Paris. Noix de coco. Raimu.

Trianon-Lyrique. 8.30. Mon oncle Alex.Variétés. 8.45. lés Fontaines lumineuses

V.-CoIomb.2.1S,mat.c]ass.8.45,Femme sans homme

A.B.C., 3., 9., Mane,Dubas, Carl. Shaw, Orban

Alcazar. 3., 9., Nouvelle revue nue.Bobino. 3., 9.. F. Gardoni, J. Cyrano. P. Madd.

C. de Paris. 8.45, Parade d. monde (Ladoum).

Européen. M. S. Jeanne, Aubert, Missia, Poulot.

Fol.-Bergère. 2.45. 9., la Folie d'amour, rev.nouv

Mayol. 3., 9., Revue de la chair.

Chez Harry Pilcer. (70;0h.-El.). Dancing, attract.

C .Medrano. 2.45, 9.,Eléph. Mago, clowns,TogareCoucou. 3.. 9., Faits d'hiver. Rev. de Souples2-Anes. Nouveau spectacle.Dix-Francs. 9., Revue (Hegoburu, Sablon, Dac).Dix-Heures. Martini et la revue.

Jockey (127. bd Montmart.) Dancing, attract

Lune-Rousse. Nouveau spect. Dorin. Michel.Noctambules (Quart. Latin). Des. crétons

Perchoir. 9.. Mauricet, Cariés. Vâlier.r.Besnard

Coliséum. Tous les Jours thé, Taxi girls.Luna-Park. M. S. Attractions, dancing.

Moulin-Rouge-Bal. Réouverture. quadrille».

PROGRAMME DES CINEMAS

Acacias (47.r.des). Fantôme vivant, Vanesse.

Actual. Nord-Actual. bd Denain), Act. Film.

Actual. Petit-Paris-Excelsior. Perm. 10 à 24 h.

Agriculteurs. Gaspard de Besse.

Apollo. Tête chaude. Dans le décor.

Artistie. Rêve de Monte-Carlo. L'Aventure.

Aubert-Palace. Lucrèce BorgiaAvenue (5. r.Coliséel. Ville sans lot (M.Hopklns)Balzac. Pourvu que ça tombe (Will. Rogersi.Ba-Ta-Clan. M.S. 2e Bureau. Gars de la marine

Bonaparte. Gaspard de Besse.Caméo. Un soir de bombe.Carillon. Nuit de noces. Vignes du Seigneur.Caumartin (25,r.de). Celui qui passe (C.Veldt).Chazelles (5, r. Chazelles. 17'). Le Fils prodigue.

Champs-Elysées. Petite Amérique. J. de mains

Cigale. Ange blond. Dieux s'amusent.

Ciné Actual (15, fil Montniart.). 9.30 à 2 h. m.

Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.

Ciné Madeleine. Veille d'armes.

Ciné-Opéra. La Marmaille (Lorquey).Cinintran. Actualités. Perm. 10 h. à 0 h. 30.

Colisée. Baccara:Courcelles. Le Mouchard (V. Mac Laglen).Demours. Dernière valse. Le Petit Colonel.

Edouard-VII (10,.r. Ed.-VII). David Copperfield.Eldorado. Forêt en fête. Variétés.

Elysée-Gaumont. La'Malle de Singapour.Ermitage. Cinéma. Attract Paul Colline.Folies-Drain. Pics et sommets Pyrénées.Fourmi. Vive Villa, Le Roi de la bière.

Gaumont-Palace. Fanfare d'amour (F. Gravey).Gaumont-Théâtre. J'aime toutes les femmes.

Impérial. Merlusse, CigalonLe. Paris (23, Gh.-El.l. Top Hat. Fred Astaire.tutétia-Pathé. École cocottes. Les 2 Couverts,Lux (76, r. de Rennes). Ville frontière. Le Gong.Lyon-Pathé. Touche à Tout. La Cucaracha.

grandeur d'Un châtiment, qui fait en-core partie; du répertoire et où,M. Dénisd'Inès trouve l'occasion d'un dé ses plus

grands-succès du Luxe des autres, etc.

La plupart de ces oeuvres touchent

évidemment à des préoccupations qui ne

sont plus celles de notre époque, mais

tout n'est que recommencement rt. un

Mme MARTHE BRANDESla créatrice d'Un divorce au Vaudeville

jour, que bien des pièces goûtées aujour-d'hui traverseront à leur tour des phases1 d'oubli, de telles oeuvres.d'une force si persuasive,d'une si large portée, retrou-

veront, et pour longtemps,une vitalité nouvelle.

HENNIQUE DRAMATURGE

L'éminent écrivain Léon Hennique;qui vient de mourir, avait connu authéâtre quelques beaux succès. Sonoeuvre théâtrale est parmi les meilleu-res de ce temps. Hennique avait dé-buté en 1879 avec l'Empereur Das-

soncy, joué au théâtre Cluny.

Il fit ensuite représenter Esther

Brandès; Jacques Damour la Mort duduc d'Enghietij Amour, l'Argent d'au-

trui, la Menteuse, en collaboration avec

Alphonse Daudet les Deux Patries,puis une pantomime, Pierrot sceptique,en collaboration avec Huysmans.

Marbeuf. Le Songe d'une nuit d'été.

Marlgnan. La Kermesse héroïque.Marivaux-Pathé. Arènes Joyeuses.

V

Max-Linder. L'Equipage.Métropole-Pathé, Touche à Tout. Flèche argent,Miracles-Lord-Byron.Mary, la fugitive (S.Sydney),Monceau 16. L'Aviateur. Pasteur a. Sac. Gultej;Montparnasse-Pathé. Touche à Tout FI. argentMoulin-Rouge. Moïse et Salomon parfumeurs.Napoléon. J'aime ttes les femmes. Shirley T.

Not.-Ciné.Tartarin Tarascon.Antonia, rom. hoofOlympia. Debout là-dedans.Omnia-Ciné-Infor. La Pacification du Maroc.

Pagode. Bozambo (Robeson).Panthéon. Harmonica-Tchapaîev.Paramount. Sœurs Hortensias (M. LemonnlerfciPereire-Palace. Jérôme Perreau.Rex. La Bandera.Rivoli-Cinéma. Dame chez Maxim's, Théodore.

Royal-Pathé. Jérôme Perreau.

Splendid (20,av.M.-Picquet). Croisades, R. Imp.St-Bertrand (96,r.Sèv.). Toute la ville en parle.St-Etoile (5, r.Troyon) .Mazurka v.o.s.t.fr.IP.Negri)St. Universel (3l,av.Opéra). Baron Gregor.Studio 28. Symphonie burlesque (ang. v.6.t.t.).llrsul. (Studio). L'Opéra de quaf sous.

Victor-Hugo .L'Ecole des cocottes. 2 Couverts.Vivienne. Toute la ville en parle.

Washington. The working man.The Right to live

Voici Mago, l'éléphant prodige, quiest une des meilleures attractions de

Medrano

Page 5: Le Matin - 28 Dicembre 1935

Samedi 28 Décembre1935 5 LE MATIN

LA LETTREDU VEUFJe vous dois, chère vieille amie,

tinfr explication. Vous m'avez. l'au-

tie jour, en termes chaudement élo-

\i gleux. parlé d'une jeune fille dont

j'ai fort bien compris qu'elle consen-

» tirait à devenir ma femme. Je m'at-

tendais à cela depuis quelque temps,depuis que j'admire le soin que vous

*•' prenez, avec une infinie -délicatesse

et sans, y insister jamais, à m'entre-"v tenir de mon veuvage. Nul ne pou-

mieux que vous, ne l'avez fait,

m'inciter à rechercher dans une

i nouvelle union le bonheur qu'un

premier mariage m'avait donné et

que m'enleva si, vite la mort açci-

dentelle de ma chère Solange. L af-

fectueux dévouement que vous m'a-

vez ainsi témoigné méritait, certes, à

vos dernières suggestions une répon-

se moins évasive et moins brève que

celle dont je vous ai gratifiée avec

un eïnbarras qui, sans doute, ne vous

a point échappé. m:C'est cette répqnslF circonstanciée

que je vous prié n'entendre aujour-

d*hui c'est cet embarras que j'ai

dessein de vous expliquer et que

vous excuserez dès que je vous en?- aurai avoué l'crigine, vous pour qui

m% nature n'a guère de secrets.

Ma chère amie, si incroyable que

cela puisse vous paraître, c'est par

nttv^rstitwn que j'ai résolu de.ne pas

me remarier. Oui, l'homme positif

oue te suis obéit, en cette conjonc-ture, a une influence tout à fait

étrangère aux raisons de l'esprit et

même a celles du cœur, car le seul

souvenir de Solange n'eût pas suffi,vous allez le voir, à. lui assurec ma

Autre chose est venu au secours

de la morte. Je vais vous dire ce que-c'est.

SI puissant qu'ait été mon amour

pour Solange, je n'étais pas un veuf

inconsolable] Vous m'avez vu, pen-dant des mois, pleurer la plus tendre

des femmes -et vivre sous l'empire

pouvaient me croire à jamais déta-

ché dés joies du cœur et que je le

croyais tout le premier. En ce

temps-là, le- travail me sauva* de

i. moi-même et de la-fin tragique oùtna douleur m'eût peut-être entraîné

'si je n'avais continué courageuse-ment à diriger mes affaires. Mais,

assidu à ma tâche et ne 'craignant

pas de la doubler -etv, tripler. Je par-Tins à franchir cette redoutable pé-riode qui suit immédiatement les

grandes infortunes et où il arrive

que certains succombent à l'excès

de leur désespoir. Ce fut alors qu'une

jeune fille entra dans ma vie.Je la connus durant un séjour que

Je fis, 1'été passé, dans les Vosges.•

Voj§, rappellerai- je qu'une de nos

usines est située au bord de la- Mo-seille et que je dispose, tout à côté,

jt<- dénè installation assez agréable ?Je ne m'étais pas décidé sans ap-

préhension s. retourner là-bas, car,l'année' précédente exactement

Quinze mois en deçà, lorsque le prin-iemps "fleurissait les vergers, nous

avions passé; Solange et #ioi, avec la

petite. saur de: ma femme, quelquesbienheureuses, semaines à Soubré-court.Je ne revis pas; en effet, sans un

affreux serrement de cœur', les lieuxoù j'avais goùté'tant de beaux plai-sirs. Mais, connaissant désormais

l'infaillible, remède aux maux du

souvenir, je me plongeai à corps

perdu dans l'œuvre, qui m'attendait.D'autre part, le temps. l'inexora-

ble temps avait commencé d'exer-

cer son action. Enfin. Enfin, cette

jeune fille, un jour, fut devant moi,souriante, plus que jolie, faite pourémouvoir de nouveau, un cœur queje pensais devenu insensible et qui,pour elle, tressaillit soudain.

-Marie-Louise est la nièce de notredirecteur vosgien, M. Loizy, de quil'habitation se trouve très proche déma villa. Elle était chez son oncle

pour le temps de la belle saison, etmenait avec ses cousines les cinq

demoiselles Loizy une aimableexistence de fàmille et de sport. Jem'y mêlai tout naturellement et,vous le pensez bien, sans abuser- del'accueil qui m'était fait.

Mais, chaque jour, avec la mer-f veilleuse rapidité que l'amour com-

porte le plus .souvent et où se mar-que si -curieusement l'impatience

¡ au'il a d'atteindre ses buts, une dou-ce et ardente complicité me liait

COGNAC

35 Feuilleton dn MATIN du décembre 1935

PREMIERE PARTIE

LE MYSTERE MARIN

VIII. – Un coin nv voile (suite)

Fort bien, monsieur le professeur.Et, glissant le message dans une poefeie dé sa

Tàreùse, il proposa--Vous, plairait-Il que nous allions dîner ? C'en

est l'heure, je crois.

•• Le conseil est ouvert, messieurs.Dans sa cabine, 'Akita avait réuni, autour d'une

petite table, les deux lieutenants et, l'enseigneHirota.

Vojci, entama-t-Il. Avant le dîner, j'ai reçuun radio. Hirota, qui l'a décodé, va vous en com-muniquer le,, contenu..Devant que je prenne ladécision que ce message exige, je vous demande-rai à chacun d'émettre un avis.

Et dans le silence déférent qui accueillit sonentrée en matière. Il poursuivit

Je vous rappelle. messieurs, que tors de no-tre mouillage dans la rade.de Brest, un télégram-

Toutes reproductions interdites en ions pays. Copy-right by Jean Ricard et Charles Doriiac, 1935.

davantage à Marie-Louise. Dans lesecret de notre silence, elle devenaitmienne peu à peu. Je la voyais

contenir plus difficilement d'heureen heure l'élan qui la portait vers

moi, vaincre avec moins d'aisance la

forcé de cohésion qui nous mainte-nait réunis. Et moi, il me semblait,en rouvrant toutes grandes toutesles fenêtres de ma maison, en rou-vrant aussi toutes les armoires,pour y reprendre les costumes clairsde l'année d'avant, les raquettes detennis, les clubs de golf, il me sem-blait que j'étais moi-même quelquechose qui, de toutes parts, se redon-nait au soleil, à l'espace, à la vie, etque j'y puisais mille moyens degaieté et de bonheur.

En vidant ainsi les rayons des

placards et les tiroirs des'commodes,avec une insouciance allègre dont jene songeais nullement à m'étonner,je me réjouis de. remettre la mainsur un excellent appareil photogra-phique. Et, le' jour même,1 je dèman-dai.à Marie-Louise et à ses cousinesde poser devant mon objectif.

Que voulez-vous, chère vieilleamie Il me, tardait, comme un col-légien, de serrer dans mon porte-feuille et de garder sur ma poitrinele portrait de MarieTLouise.

Nous dînâmes,' ce soir-la.. sous une

charmille^ dans le jardin "de M.

Loizy. Je me rappelle combien l'om-bre était bleue derrière lés flammesdes candélabres. On.m'avait placé àcôté de Marie-Louise. On commen-çait à voir ce que nous ressentions.Elle ne disait rien,, elle mangeait àpeine. Quand vint,, avec minuit,l'heure de nous séparer, je crus,tant ses yeux se troublèrent, qu'elleallait s'abattre dans mes bras. Nousavions atteint, j'en^avais: conscience,l'extrême limite du divin prologuesilencieux. Le lendemain il faudraitparler et lever le voile sur l'avenirazuré:

Rentré chez moi, je courus à monpetit laboratoire de photographe,pour y développer les clichés quej'avais pris quelques heures aupara-vant. Quittée Marie-Louise, j'éprou-vais la hâte délicieuse de revoir sestraits. 5

La- porte de la chambre noirecraqua, quand je la poussai, dansune sorte d'arrachement. Une lon-gue clôture en avait rouillé lescharnières et collé au chambranleles joints opaques.

Dans le-réduit, tout se trouvait enles fioles dont 'espérais bien queles liquides étaient encore utilisa-blés.,Ils' l'étaient. A la. lueur rouge dela lampe, dans le bain où je venaisde noyer la. première plaque et quej'agitais doucement, le négatif, nardegrés, apparaissait:

Tout;à coup, je me,penchai da-vantage, et, surpris, je plaçai de-

vant la lampe la plaque tout hu-

C'était, je l'ai dit, la première,celle où j'avais photographié Marie-Louise. les cinq autres ..l'appareilse chargeant à six poses m'a-vaient servi, chacune, pour l'unedes demoiselles Loizy.

Qu'était-il arrivé ? Avais-je com-mis quelque étourderie ? oublié defaire jouer, après citte premièrepose; le système qui remplace uneplaque par sa suivante ? Toujoursest-il que j'avais' sous les yeux deuximages au. lieu d't e.

Ce n'étaient encore que deux om-bres humaines deux fcrnies indis-tinctes. Je remis le cliché dans lebain, mats le peu que J'en avals vuihe> faisait trembler d'une crainteinexprimable.

Comment vous dire le désordre? demon âme lorsque enfin j'aperçus,près du visage de Marie-Louise, ce-lui-là même auquel vous pensez de-puis ur moment Par quel mysté-rieux .et terrible prodige le fantômede Solange, se dressait-il, sur ce ver-re encore trouble, à côté de l'imagéde Marie-Louise? •*

J'en restai, un ..instant, frappéd'épouvante, comme assailli par despuissances inconcevables, courbésous la main du remrods et de lafatalité.

La minute d'après, je m'étais res-saisi. J comprenais. sans peine quelmécanisme banal, platement physi-que avait abouti au semblant demiracle. C'était, précisément, le më-

me dont nous n'avons jamais décelé l'origine réel-

le, m'est parvenu. Shakoura, sur ma demande, a

interrogé vainement celui qui paraissait être l'ex-

péditeur de ce télégramme, un mécanicien de ga-

rage, celui-là même qui devait amener en voi-ture au Havre, Mme Souzika, la collaboratrice etamie .dé Shakoura. D'ailleurs, le voyage au Havre,vous le savez, a comporté quelques péripéties enraison d'une avarie de la voiture qui n'a pu dé-passer la ville de Vernon. Shakoura a la convic-tion que le mécanicien n'était pas l'expéditeur dutélégramme.

x Ceci posé, je vous invite à lire le radio de cesoir. Hirota.

L'enseigne obéit aussitôt.

Ambassade commandant A-240. r RéférenceR. Shakoura grièvement blessé. Etat trèsgrave, mais non désespéré. Stop. Prévenir colla-boratrice de son état si 'jugez utile. 'Stop. Sha-koura demande en tout cas que collaboratrice sedéfie < prince Stépan probablement prince Cé-sar Stépan de Pélestar.Hirota reposa sur là table, devant lui, la feuillede papier qui portait les quelques lignes qu'il ve-nait de lire, puis 11 attendit, ainsi que ses deuxcamarades, que le commandant reprit la parole.

J'ai demandé à notre savant hôte, dit Akita,si la collaboratrice de notre ami Shakoura luiétait indispensable. Mais je'ne lui ai pas indiquéla raison. dé ma question. La réponse du profes-seur a été catégorique. Notre hôte se priveraitmalaisément des bons offices de Mme Souzikaqu'il tient pour une assistante exceptionnelle,

Il y a lieu d'observet, .par ailleurs, que l'au-thenticité de ce radio ne saurait être mise eqdoute. Le .message est parvenu sous chiffre etsa teneur ne donne lieu à aucune réponse, n énon-ce un fait et suggère la transmission d'une re-commandation qui doit avoir son importance,

il A présent, que chacun de vous, messieurs,veuille bien formuler son opinion quant à- la sui?

Gourrier desSpectacles

LES NOUVEAUX FILMS

Studio de l'Etoile Mazurka

Bisson, lorsque parut au théâtre La

femme X, n'avait pas prie la critique dene pas dévoiler le mystère mélodramati-que' de son intrigue. Mais M. WillyIl lui a, instamment demandé de nepas révéler l'imbroglio- de son film, tiréparaît-il d'un fait divers rue..Respec-i.tons sa demande et disons, simplementqu'à l'instant d'être condamnée par lacour d'assises de Vienne, Pola Negriaccusée de meurtre, conte en imagesune 1 douloureuse existence dont la re-lation lui vaudra les circonstances atté-nuàntes. M. Willy Fort, acteur de talentjusqu'à la Symphonie inachevée, avaitété lancé commeréalisateur par ce film,voisin du chef-d'œuvte; il nous présentaensuite Mascarade et -aujourd'hui il don-ne. Mazurka. On a dit, de cet excellentmetteur.'en scène, qu'il pourrait préten-dre au titre de chef de l'école vien-noise actuelle, car il y a, cinématogra-phiquenient parlant, un style autrichienfait de, réalisme, de sentimentalité et delégèreté, qui s'est manifesté sur lesécrans par des succès. éclatants. WillyPorst tire de ses comédiens les effetsmaxima et il crée autour d'eux une am-biance de vérité et de charme. Mazurkaest une œuvre plus violente que ses deuxpremiers films, elle est parfois trop bru-tale et cette brutalité laisse paraître les.ficelles du Vieux mélo.

G'étaifr la rentrée au cinéma de PolaNegri, émigrée d'Hollywood. Le rôle estfabriqué spécialement pour elle, dans lanote triste de la déchéance de tempsen temps elle chante et sa voix grave,que nous avions remarquée à l'Alhambralors de son passage à Paris, sert son in-terprétation de diseuse ;de beuglant. ûnenouvelle venue, rqui a-l'air de la sœurcadette de Greta Gar,bo, Inglborg Thëekjoue, à ses côtés, cette « Greta Gar-bette du talent. Aldreclit Schoenhâlsest un séducteur à répétitions:' odieuxà souhait. Mais attention à la qualitédu tirage photographique, surtout lors-que le' film est projeté dans une petitesalle' certaines parties de la copie deMazurka rappelaient l'allurë éharbon-neuse du contre-type.

Gilbert Bernard.

Le tableau d'avancement

de l'armée active

Le Journal officiel publie ce matin le' tableaude concours iarmée active). Cette publicationintéresse tous les corps et services de l'arméeactivé.

Revision des- conditions d'attribution

de la carte du combattant

Les centres de mobilisation procèdentà une nouvelle étude

Le' dêcret-ldl du 14 avril 1934,' tendant' à larevision de- conditions d'attribution .de lacarte du combattant et à la' revision des pen-sions abusives, dispose, dans son article premier,que par- der.ogat'ion l'article 101Lde la loide finances du 19 décembre 1925; des arrêtés

interministériels, pris la diligence du minis-tre des pensions, détermineront après avisde l'Office national du combattant, les modifi-

cations a apporter aux articles 2 et 3 du dé-cret du. juillet 1930 ainsi, qu'aux tableaux

qui sont annexé,

En vue d'attendre le T>ùt "recherché, le mi-nistre de la. guerre vient de prescrire aux

généraux commandant les régions, de faireétablir à l'aide des archives de guerre; par cha-cun des organes détenteurs, stationnés sur leterritoire'de leur 'région, un fascicule donnant,pour chacune des- unités, les renseignements

Désignation de1a formation, date de mobi-lisation, lieu de stationnement, "rôle de l'unité.nom du commandant, pertes en tués, blessésou disparus 'grande unité là laquelle cette-unité a appartenu, période de séjour au fronta reten! période de retrait du front à éli-mineur. dans le cas où elle serait d'une durée

égale' ou supérieure à trente jours, et, enfin.observàtioi de toute nature.

Aussitôt term.nés, les divers fascicules desunités 'd'un méme corps, seront réunfs dansune chemise et adressés -en deux exemplaires.au ministère »e ia -guerre., qui les fera parvenir

rôfffce national du combattant.L'attention des commandants des organes

détenteurs de6 arcniv.es, a été attirée sur l'im-

portance du travail demandé, qui a Pour objetl'établissement d'une nouvelle liste des forma-tions dont le personnel peut prétendre & la

qualité de combattant.

cànisme de surimpresssion, que ma

pensée avait envisagé un peu plus

tôt. A coup sûr, l'année précédente,

quelqu'un:- -la petite sœur de So-

lange, probablement avait pho-

tographié ma femme, -en omettant

ensuite,-par l'opération du. déclic, de

substituer la plaque n" .2 à la plaque

n° 1. J'avais donc pris otarie-Louise

sur un cliché., déjà impressionné.

Rien, d'autre ne s'était produit, bien

entendu.

Rien', assurément. Et.: tout cela futtrès naturel.. ?

Pourtant, j'ai quitté Soubrécourtsans revoir Marie-Louise. Pourtant,l'autre fois je vous ai répondu com-me vous savez.

Car, dites-moi, si l'au-delà existeet s'il veut s'exprimer à. nous, com-

ment,voudriez-vous qu'il le fît, si-non par les seules voies possibles,par les voies naturelles ?

Maurice Renard.(Droits de reproduction et de traduction rSsêrvés)

(QfdMÀRTELL

Avantlesintetpellationsdepolitiqaeextérieure

LADECLARATIONDEM. PIERRELAVAL

A LACHAMBREVoici le texte de la déclaration lune

par M. Pierre Laval au début de laséancé hier à la Chambre:

C'est à ma demande que la Chambrea décidé d'ouvrir aujourd'hui ce débatsur la politique extérieure. :Il y a dix

jours, je vous ai déjà exposé les cir-constances dans lesquelles t' gouvèr- jnement français, soucieux de mettrefin rapidement au conflit italo-éthio-pien, avait cru devoir rechercher avecle gouvernement britannique les condi-tions d'un règlement amiable.

J'ai. dit comment cette initiative slns-pirait des encouragements donnés auxdeux gouvernements. J'ai rappelé qu'elleétait conforme aux principes et à l'es-jprit du pacte de la S. D. N. J'ai marquéenfin que, parvenus au terme de notremission et à la limite de notre effort,nous n'avions plus qu'à nous- en remet-tre à l'appréciation des deux gouyerrjnements directement intéressés et à ladécision de la S. D. N. elle-même.

Depuis; de graves événements sontsurvenus. Sir Samuel Hoare a démis-sionné et le gouvernement britanniquea considéré comme mortes. selon sonexpression, les propositions de Paris ar-rêtées avec Sir Samuel Hoare. Le gou-vernement éthiopien s'est ému de lapart des sacrifices qu'il aurait eus àconsentir. Le gouvernement italien n'apas apporté à l'examen de nos sugges-tions l'empressement et la compréhen-sion que nous étions en droit d'atten-tire. J'ajoute que certain discours n'apas facilité notre tâche.

Ces événements, que je regrette, n'ont <pas amélioré la situation. Ils ont posede graves problèmes sur lesquels j'ai ledevoir de -m'expliquer.

La question essentielle qui se pose estde savoir si la politique que j'ai faiteest conforme ou non aux intérêts denotre pays. C'est 14 seule qui doive être 1examinée devait la Chambre française. 1

,Il faudra bien un jour rétablir lla paix

Je ne regrette pas l'effort que j'aiaccompli il faudra bien un jour réetablir la paix. Il s'agit de savoir si j'ai (manqué aux engagements que la France (a contractés vis-à-vis de la S. D. N. etsi j'ai compromis pour le présent' etpour l'avenir notre sécurité. (

Notre respect pour le pacte, ce n'est jpas seulement par des paroles, c'est pardes actes que je l'ai manifesté. A au-cun moment, ni à Genève ni' ailleurs,je n'ai fait défaut à nos engagements.Représentant d'un grand pays libre, j'aidiscuté -avec les autres membres de laS. D. N. les méthodes à suivre poursanctionner l'agression et je n'ai jamaisfait obstacle à aucune des mesures quiont été proposées. <

Toutes ces mesures, pour péniblesqu'elles puissent être, ont reçu chez nousune application loyale et stricte. 1

En exécution de l'alinéa 3 de l'article16 du pacte,- je n'ai pas hésité à faireprendre à la France, vis-à-vis dé laGrande-Bretagne, l'engagement de seporter à son aide sur mer, sur terreet dans les airs, si elle venait à être jattaquée par l'Italie à l'occasion del'application des sanctions. La déclaration faite alors à l'ambassadeur deGrande-Bretagne, confirmée depuis ilParis à Sir Samuel Hoare lui-même, jetiens, pour dissiper tout malentendu quipourrait subsister à ce sujet dans l'opi-nion internationale, à la renouveler icipubliquement. J'ai le sentiment d'avoirassumé ainsi de lourdes responsabilités-Elles sont d'ailleurs la conséquenceinéluctable du pacte. Elle m'imposaientdonc ie devoir de tout essayer pour dé-tendre l'atmosphère entre la Grande-Bretagne et l'Italie.

Pourquoi n'a vouerai-je pas ma"crainte,ma hantise d'un incident comme l'his- 1toire en offre tant d'exemples et quipourrait entraîner notre pays dans uneguerre que j'ai tout fait pour éviter ? 1

Plus les obligations auxquelles le ipacte nous astreint étaient rigoureuses 1et nlus je me sentais tenu de ne riennégliger pour faire prévaloir un règle-ment pacifique.

Ainsi s'explique mon patient effortpour amener la fin rapide d'un conflitqui pourrait s'étendre jusau'à nous.

Le danger de l'embargo rsur le pétrole

C'est sous l'empire de cette préoccu-pation que. nous avons examiné. SirSamuel et moi, la question de l'embargo

T

sur le pétrole. Le danger s'est alors pré-cïsé à nos yeux..

Sir Samuel Hoare devant la Chambre f

des communes s'est, en effet, exprimédans ces termes « Précisément en rai- 1son de la sanction pétrolière, et pourvu *que les Etats non membres 'y, crissententièrement part, la situation devenaitimmédiatement plus dangereuse, dupoint de vue de la résistance italienne.De toutes parts nous recevions des infor-mations qu'aucun gouvernement respon- <sable n'aurait pu dédaigner, et desquelles cil résultait que l'Italie considérerait i"èm- fbargo sur le pétrole comme une sanction fmilitaire ou un acte impliquant la guerrej icontre l'Italie. »

Avec Sir Samuel Hoare. j'ai recherchéles meilleurs moyens de défendre, en sau-vegardant la paix, et dans le cadre des tinstitutions international!'3. les intérêtsde nos deux pays. Nos propositions qu'onjugeait excessives, nous les estimions,nous, raisonnables.. Au surplus, elles tn'étaient pas intangibles. s

Sir Samuel s'en est expliqué à la sChambre des! communes dans un lan- tgage émouvant, avec une dignité qui lui àfait honneur, et qui a forcé l'admiration r

te que le meqlssage lui parait devoir comporter. Lémoins ancien en grade, d'abord. Vous, par consé-kuent, Hirotâ.

Gravement, l'interpellé déclaraNous servons l'Empire. Rien d'autre ne peut

donc compter pour nous. Je n'informerais pas cetteSbuzika de l'état de son ami, parce que nous nesavons aucune des circonstances dans lesquellesShakoura fut blessé. La prudence rejoint ici l'in-térêt de J'Empire. Donc, elle s'impose.

x En revanche, je donnerais à Mme Souzikacommunication de la seconde partie du message.La* recommandation de Shakoura aura sans doutepour elle une, signification précise. Pour moi, ellen'en a aucune. >

Et Hirota se -ut. Son voisin, sur un regard quelui jeta Akita, exposa à son tour

Mon avis est conforme à celui de mon cama-rade Hirota. Sur le premier point, la prudencesemble convenir et la prudence commande le -si,lence à l'égard de Mme Souzika Sur le deuxièmepoint, je ne vois aucun inconvénient à mettre engarde l'intéressée contre le « prince Stépan J'aientendu parler, comme tout le monde, de ce prin-ce Stépan. César Stépan de Pélestar. tfn être ex-traordinaire qui, en un temps, a passionné l'Eu-rope entière et que les Français avaient surnomméMalabar. C'est, je crois, un grand seigneur dontla vie a été extraordinairement agitée.

L'avis de Fuyama. le plus ancien de vous troisen grade, fit le commandant.

Je me range à la manière de voir de mes deuxcamarades, répondit l'officier questionné. J'ajou-terai cependant qu'il conviendrait peut-être, dansun intérêt supérieur, que la dame Souzika fût aler-tée aussitôt que possible.

Ma décision est conforme à vos a vis, mes-sieurs, et je m'entretiendrai sans plus tarder avecl'intéressée. Nul de vous trois ne demande la pa-role ? Le conseil est terminé. Vous pouvez dispo-

de ceux-là mêmes qui nous ont jugé -leplus durement. Il a défendu notre œuvresommune.

La voie de la conciliationreste'ouverte

Que se passera-t-il demain ? Il est en-t'endu que les propositions de Paris sontmnrtes, mais la voie de la conciliationreste ouverte.

Le comité de la S. D. N. s'est réuni. Ila fait revivre le comité des Treize quia repris sa tâche. Le comité de coordi-nation qui, après avoir décidé les me-sures de, pression économiques, est char-jé de veiller à leur application, élargira-;-il le champ de son activité ? Me per-rnettra-t-on de rappeler que des mesuresrévères ont déjà été prises dans le do-maine financier et dans le domaine éco-nomique Qui donc voudrait soutenir

lu'e,Hes sont, inefficaces ? Et qui pour-rait se porter garant qu'à vouloir -lesétendre on ne court pas le risque d'élar-»ir le conflit ?

Certains nous disent ce qui compteà nos yeux, c'est le respect de la loiinternationale.

Certes, mais cette loi a été prévuepour empêcher la guerre, pour en limi-ter les effets, et non point pour la gé-néraliser.

Sir Austen Chamberlain l'a -marquéavec force dans le débat à -la Chambredes communes en disant « Il estEssentiel, tandis que jouent les sanc-tions destinées à amener la paix, que laSociété dès nations ne perde jamais devue que les sanctions ne sont pas parîlles-mêmes une fin, mais seulement unmoyen de l'atteindre et que, si' cebut peut être atteint plus rapidementpar des négociations comme cela doittoujours être en vérité, car sans négo-:Jations on ne pourrait arriver au but

lue par l'épuisement d'une des partieszu de l'autre il.n'est pas seulementpermis aux tefmes du 'Covenant, mais:'est un devoir en. vertu même du Cove-tant de poursuivre ces négociations. »

L'action de la S. D. N.

Ne craignez-vous pas, me dit-on en-

;ore, que vous n'ayez à regretter un jourl'avoir limité les moyens qui pourraientître mis par les autres pays à la dispo-sitions de la France pour la prémunir>ula protéger contre une agression éven-;uelle ?

C'est le grief le plus sérieux qui mesoit adressé. Est-il fondé ?

Je touche ici à un sujet délicat :»laSociété des nations devrait, théorique-ment, trouver sa force dans son univer-:;alité: en fait, cette universalité n'ajamais été pleinement réalisée et nousavons tous présentes à l'esprit les cir-constances dans lesquelles deux grandsEtats, l'Allemagne et le Japon, se sontsuccessivement retirés de la éommu-nauté. L'exécution de la tâche imposéeà l'institution de Genève est de ce faitdevenue beaucoup plus lourde. Certes,se n'est pas une raison pour que le prin-cipe même de cette universalité soitcontesté Mais. dans la pratique la plusimmédiate, la Société des nations se con-iamnerait à l'échec si elle se refusait àprendre elle-même la mesure de ses pos-sibilités. Elle n'a d'ailleurs jamais man-qué de le fairè elle a toujours procla-mé qu'à côté des oblieations générales,il y a des modalités d'application. C'està Genève qu'a été conçue la formuleet préconisée la méthode des pactes ré-gionaux d'assistance Leur obiet n'est-ilpas précisément d'organiser à l'avanceune assistance mutuelle limitée à des

particulièrement sensibles ? Fau-te d'accords de ce genre, 1'applicationmtomaticme de l'àrtir.le J6 du pactelemenrera toujours aléatoire et de por-

restreinte. Voilà le fait.L'action de la Société des nations

lans la crise àctuplle a pu et pourra se1eurter à des.difficultés sans qu'il soitier mis d'en tirer aucune conclusion va-9bi» contre le -principe même de la sé-curité collective.

n'ai mnnnii^ aucunede nos obligations »

•Tl s'a"'1- dp fnïrp nosiircrP re<=r>?ctde la loi '"teTntlHoripip, rar laescfition d'1Jn conflit wéiudiciable auxntérêis de rerisptnble»des nations et ouita t)p*'t rirrvf.'fp'*rmrr>ux rin lo?iiv. Il c'aoit d'éparener à 1 Europe lairolon nation et l'pWravation d'une criseol son énnilihvp ripjà instable riwinprpitl'être irrérnédiablempnt compromis. Tl'niit. s'v emniover effectivement sansxirt^r[' îiïicuTi.e.nMp.'ntp nux r»rinri'i-c« H/>o Sniciété des nations et sans affaiblir'm rien pour l'avenir la base juridiqueie nos garanties mutuelles

J'ai rapwlé fte-; ,fnits:' J'ai évoouédes•>rincity»s.Je n'ai manqué à aucune deios obligations.

Si on m'oppo'îp un rtp«flcc^rd '«v» vgouvernement britannique, je répondsm'entre deux grandes démocraties les'jcnliv» tions franches ne peuvent queortifier la collaboration étroite, qui <stndispensable à la sauvegarde de laMix. '

Personne ne peut nier; nioi moins queout autre, que la coopération franco-jritnhniaue so't l'plément essentiel dea sécurité en Europe.Je n'ai pas manqué à cette coopéra-

ion. Je n'ai porte nulle atteinte à laolidarlté qui lie nos deux pays et je neionse pas, en réponse à ceux oui m"ataquent ou m'attaqueront, à faire grief

la Grande-Bretagne d'avoir finalementepoussé les propositions établies en

Les trois officiers se levèrent, saluèrent régle-mentairement, et, avec la gravité immuable qu'ilsconservaient dans le service, se retirèrent à pasmesurés et silencieux.

Le commandant avait actionné un bouton d'ap-pel et au matelot qui se présenta, il ordonna

Priez Mme Souzika de se rendre ici tout desuite.

Quelques instants plus tard, la jeune femmepénétrait dans la cabine. Elle avait délaissé sonsarrau, mais portait une robe droite, de couleursombre, sans ornements, au vrai. d'une austéritéquasi monacale.

Veuillez vous asseoir, madame, invita Akita,qui, bien entendu, s'exprimait maintenant, com-me durant le conseil, en langue nippone.

Immédiatement, il entra dans le vif du sujet.Madame, annonça-t-il, notre chancellerie de

Paris vient de' me faire savoir par radiogramme,que notre ami Shakoura dont je ne saurais tropapprécier l'abnégation et le dévouement à l'égardde l'Empire, que notre ami Shakoura, donc,' ademandé»que vous, fussiez avisée d'un danger pos-sible.

Sans un tressaillement, sans même qu'uneanxiété, voire une simple surprise, se reflétât dansses yeux de jais. Souzika articula d'une voix im-

Un danger, commandant ?. Lequel?Textuellement. d'après le radiogramme Sha-

koura vous recommande de vous défier du princeStépan. probablement, ajoute le message, du princeCésar Stépan de Pélestar.

Shakoura ne parle jamais à la légère. Enconséquence, d'après les conjonctures, je me dé-fierai de César Stéphan 'de Pélestar. Je vous re-rrercié. 'c îr.iandant.

Et ce fut tout. Souzika garda le silence commesi elle attendait qu'Akita, n'ayant plus rien àdire, la congédiât.

Mais l'ofacier ne paraissait aucunement dési-

lesobsèquesdePaulBouletontétécélébréeshier

entoutesimplicitéEn l'église Saint-François-Xavier, sous

la présidence du cardinal Verdier, ont.été célébrées, hier matin, à 'Il heures,les obsèques de Paul Bourget. Selonla volonté expresse exprimée par le dé-funt, cette cérémonie s'est déroulée dansla plus stricte intimité

C'est sans aucun, apparat et sansque les honneurs militaires lui eussentété rendus en sa qualité de haut digni-taire de la Légion d'honneur, que se fitla levée du corps au domicile mortuai-re, 20, rue Barbet-de-Jouy

Le deuil était conduit par le généralet Mme Da'lle, le docteur Broqeux, ne-veux du défunt auxquels s'étâient jointsplusieurs amis, MM. René Doumic, se-crétaire perpétuel de l'Académie fran-çaise, Henry Bordeaux, le maréchal Pé-tain M. Saint-René Taillandier, I« j*ro-fesseur Fiessinger, et le docteur MauriceChevassurtenaient les cordons du poêle.

M. Georges Lecomte étant souffrant,et le cardinal Baudrillart se trouvant àRftme, l'Académie française était offi-ciellement représentée par M. RenéDoumic, secrétaire perpétuel, le maré-chal Pétain, M. François Mauriac, legénéral Weygand, MM. Louis Madelin,André Chaumeix.

Parmi la très nombreuse assistance,on remarquait notamment M. LéonBérard, garde des sceaux les represen-tants de M. Marin.. ministre d'Etatdu maréchal Franchet d'Espèrev" et deM. Chiappe. président du conseil muni-cipal le duc de La Force, le duc deBroglie MM.André Betlessort, Henride Régnier, Abel Hermant.. Marcel Pré-vost, Emile Picard, Claude Farf ère, LouisGillet, de l'Académie française les gé-néraux de Castelnatu; Gouraud, MM. An-dré Détrovat, Dufieux, Carence Sir Ro-bert Cahill; de l'ambassade d'Angleterre:MM. Gaston Rageot, président de laSociété des gens de lettres Ch..Nléré,président de la Société des auteurs dra-matiques Quinones de Léon, -an-cien ambassadeur d'Espagne le comtede Saint-Aulaire, ambassadeur de France,et de nombreuses personnalités dumonde politique, militaire, littéraire etdiplomatique.

Après l'absoute donnée par le cardinalVerdier, l'inhumation a eu lieu au cime-tière du Montparnasse.

Une rue Paul-Bourget à Paris

M. Lionel Nastorg, conseiller munie!-pal, déposé hier une proposition ten-dant'à donner le nom de Paül Bburgétune voie de Paris.

Le congrèsde l'Unionsyndicale,nationaledes voyageursde,commerce

poursuitses travaux

Poursuivant ses travaux, le congrès de l'Union

syndicale nationale des voyageurs de-commercea examiné, hier, les rapports des diverses com-

misiirns, notamment en ce qui concerne l'ar-

bitrage, la fiscalité, les offices de placement,les décrets-lois, l'essence de tourisme, la sup-pression des passages niveau, les œuvres so-

ciales, la vie chère et l'organe corporatif.

IVassemble'e a entendu, en outre, les discoursde M* Louis Noguères, avocat-conseil de l'union,et de M. Louis Ribot, président d'honneur etmembre du conseil supérieur du travail.

Le soir, dans une salle de la rue de Richelieu,les congressistes se sont réunis de nouveau enwn banquet.

Chez les voyageurs en chaussures

Le syndicat corporatif, des voyageurs et re-présentants en chaussures de France et descolonies tiendra son assemblée générale an-nuelle aujourd'hui, à 14 heures, 10, rue deLancry.

commun à Paris avec lé secrétaire d'Etat

britannique.

J'ai pris des initiatives que Je neregrette pas puisqu'elles avaient pourobjet de mettre fin au conflit. Ma vo-lonté n'est pas entamée parce qu'ellesn'ont pas abouti. D'autres tentatives de-vront être faites qui peuvent ne pasréussir davantage.

Le découragement m'est interdit. Jepersévérerai quoi qu'il advienne dansune action fervente et inlassable eh fa-veur de la paix.

reux de rompre l'entretien de manière si brusque./ve- une parfaite franchise du regard, il consi-

dérait sa compatriote.Le -^diagramme, dit-il enfin, n'appelle pas

de réponse et encore moins un échange-de vues.Le conseil de Shakoura qu'il transmet doit doncs'appliquer, en premier lieu, et en ce qui vousconcerne, madame, aux événements susceptiblesde se passer sur ce petit bâtiment un minusculepoint flottant sur l'immensité des eaux. Or, si jesuis le chef de ce bâtiment, j'en suis également leprotecteur. J'ai donc le devoir de vous préserverde toute atteinte morale ou physique. D'après vosparoles, vous vous tenez dès maintenant sur ladéfensive. Par conséquent, convient-il que jereste dans l'ignorance des éventualités dont vousdevez prendre méfiance ?

Je ne crois pas, commandant, que votre res-ponsabilité puisse être engagée.

Pardon, répliqua Akita. Comprenons-nousbien. Je suis un soldat et un ardent patriote. Jen'ai point, je ne saurais avoir l'intention de forcervos confidences, encore moins la pensée de m'im-miscer dans vos actes. Vous ,ne me prêterez pas,je l'espère, l'indignité d'essayer de pénétrer ceque. peut-être, je ne connais pas de l'objet devotre mission.

Je sais, commandant, riposta la femme que,comme nous tous, vous élevez l'honneur et l'amourde la patrie au-dessus de la vie.

Akita inclina légèrement la tête et repritLa conclusion de mes paroles sera plus courte

que le préambule. Si. en raison de l'envoi du ra-dio, vous croyez devoir me communiquer tel outel détail de nature à faciliter 'votre tâche ou.vctre protection, parlez. Notre entretien restersecret. Si vous jug°z au contraire que nous n'avonsplus rien à nous dire, je m'en tiendrai rigoureuse-ment à votre affirmation.

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Le cours derdMj.-ir.La sous-commission .agri-cole du groupe, radical-socialiste. s'est renduehier matin au ministère de l'agriculture pourentreteni. il. Cathala de diverses question»concernant le cours des blés et les calamitésagricoles

Un tonds- national de secours aux chômeurs.• ba cpmmissi n d'assurance et de -prévoyancesociale, réunie hier "'matin au Palais-Bourbon,n adopté '1- rapport de M. Rolland, invitantle gouvernement à faire voter d'urgence laproposition de loi Instituant un tond6 nationalde secours aux chômeurs.

IA suivre.).

Page 6: Le Matin - 28 Dicembre 1935

6 PS LE MATIN e Samedi 28 Décembre 1935 «5

COURRIERDESSPECTACLES(Suite)CINEMAS

d'avoirprésenté*uxParisiens.cinqjoursaprèsqu'ilaiteulieuà New-York,lematchretentissant'MaxBaerJOeLouis,projettedepuishiersoir,le'filmintégrald'unautrematchsensationnel,celuiqui,récemment,opposaitle mêmeJo«Louis,devenu'l'idolenoiredel'Amérique,aufameuxPaulino.Et,dèshiversoir.touslesferventsdela

boxeet touslèssportifsengénéralaffluaientILl'Olympiapourysuivrelespéripétiesémou-vantesdececombat.acharué.

3'JJI,-c'le4tRobertMontgomery

J Joa-nCrcwfordI Lesdeuxsympathiquesvedettesseretrouventàl'écrandanstaFemmedesavieet s'adjoignentunnouvenuparte-naire FranchotTone.Ceséduisantet fan-tsisistetriopromènelespectateuragréablementdansunmilieudesplusmodernes.Cefilm,quipasseaucinémades!Champs-

Elyséesà partir.du.31décembre.inaugureral'année1936souslesignedelagaieté

desartistesdecomplémentetutilitésdufilm,avectouteslesvedettesduthéâtre,.du.music-halletducinéma.

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A L'HOTEL DE VILLE

Aidés d'une petite fraction de la majorité

les communistes ont obtenu

î'ajournement du projet de convention du gaz

Les discussions qui, depuis deuxmois se déroulent à l'Hôtel de Ville,sur le projet de convention de régieintéressée pour le ,service du gaz àParis ont abouti hier matin à lasolution que l'on prévoyait l'ajour-nement.

C'est. au reste M. François Latour

président de la commission, lui-

même, qui -en vint à préconiser cette

mesure, mais eri'là 'motivant.En présence des manoeuvres

d'obstruction qui se sont manifes-tées, dit-il; il devient indispensablede renvoyer la question à une dateque fixeront le bureau et l'adminis-tration préfectorale.

Obstruction ? On n'en vit jamaisd'aussi soutenue. M. Joly, pupiste-communiste, n'avait-il pas une tren-taine d'amendements aux diversarticles

Mais la manœuvre des élus d'ex-

tréme-gauche n'eût pas suffi si

pour leur plus grande joie ils.trouvé l'inattendu et

inexplicable concours d'une petitefraction de la majorité.

En,tous les cas, déclara M. Pi-

nelll, cet ajournement n'a rien dereluisant et n'est guère flatteur'pour l'assemblée qui .après les séan-ces qu'elle a tenues sur ce sujetpouvait, tout de même, prendre unesolution.

Et M. François Latour d'ajouter

En réalité, il n'y. a plus de ma-jorité dans cette assemblée.

Quant à M. Georges Prade, quiintervint véhémentement, il plaçala question sur son vrai terrain

Cet ajournement n'est qu'uneopération politique, déclara-t-il. Lescommuniste' n'ignoraient pas quel'ajournement retardait la baisse duprix du gaz. Comme ils tirent pro-fit électoral du ntécoratenterraeatt dechacun, ils n'ont pas voulu laisserà la majorité le bénéfice de cetabaissement. Si le gaz est cher cethiver il faut que la populationparisienne le sache c'est le particommuniste qui l'aura voulu.

Là-dessus, on, s'occupa de fixer ladate de la session'spéciale à consa-crer à la suite de la discussion. Maisftnalément ce soin fut laissé à l'ad-

ministration.Ce sera vraisemblablement au

mois de juin.

LE BUDGET

Dans l'après-midi, le conseil,après le discours d'un conseillercommuniste, entendit deux inter-ventions particulièrement intéres-santes de MM. Fernand-Laurent etLouis Résilier.

M. Fernand- Laurent se déclaraopposé $. toute augmentation' desservices industriels et des droitsd'octroi qui ne feraient qu'aggra-ver la crise..

Quant au relèvement des tarifs du

métropolitain, l'orateur- ne sauraitl'admettre. En 1934, en effet, l'ex-ploitation du réseau à étk bénéfi-ciaire de 164 millions et'si l'on parlede déficit, c'est parce qu'on tientcompte des charges financières. Or,ces charges ne tendent en fait pourla ville qu'à acquitter le prix d'achatd'un domaine qui lui restera et dontla valeur a pu être estimée 4 mtl-liards. Quant au réseau de banlieue,il-a été presque immédiatement bé-

néficiaire.Au reste, -pour M. Fernand-Lau-

rent, le budget n'est pas tellementen déficit. Les charges du chômage,du fait de la consolidation, vontêtre réduites de 50 millions. Et l'onpeut mettre le total de ces chargeshors budget, à l'exemple de''l'Etat,

les

(Opéra opéra 1

IMÂRpiLLE

de Bernard DESCHAMPSd'iprès Alfred, MACHARD

LÀRQUEY-FLORELLE-H.PERDRIEREPAULAZAIS

LE CINEMA*AUSERVICEDE L'HISTOIRE««M

Tari{ réduit partir de minuit

Et puis, Il n'y a qu'à entrepren-dre de grands travaux rentables, Acet égard, on peut gager des em-prunts par des centimes spécialiséspuisque ces centimes servant à destravaux rentables concourraient à lareprise de la vie économique.

Ayant ensuite présenté certainesobservations sur les travaux del'Exposition qu'il eût préféré voirremplacer par des travaux relatifsaux Mots insalubres, M. Fernand-Laurent conclut par un vibrant ap-pel à l'administration en faveurd'une vitalité soutenue digne de laVille de Paris..

Après une brève Intervention deM. Cour sur la tutelle de l'Etat quis'exerce sur les finances de la Ville,M. Louis Sellier s'éleva contre toutepolitique' de défaitisme qui arrête-rait toute initiative et conclut en de-mandant à. l'administration d'élabo-rer un vaste plan de grands tra-vaux. Il faut pour le budget, fairele compte d'attente de crise, comptequ'on liquidera avec le retour de la

prospérité. Le pays finira par trou-ver un moyen de' sortir de ce ma-rasme. La guerre a bien coûté 3milliards de francs à la Ville deParis qui s'est cependant tiréed'affaire. Les ressources ordinairesdu budget s'élèvent encore à 3 mil-liards on peut bien avec cela ga-ger des grands travaux.

M.:Victor Constant prit ensuite la'

parole pour présenter les revendica-tions du grand et du petit commer-ce et suggérer, en conclusion, com-me solution budgétaire, un abatte-ment de 5 sur tous les chapitresdu budget.

Et la séance fut levée.

M. Nicolle

et le Comité de salut économiqueont été reçus hier

par~l« rapporteur généraldu budget de la Ville

M. Nicolle s'est rendu hier, accompa-gné d'une centaine de commerçants, re-présentant les 'groupements adhérantau conseil économique, à l'Hôtel deVille où les a reçus M. François Latour,rapporteur général du budget, de la Ville.

Les délégués des commerçants pari-siens étaient venus demander au rap-porteur générql du budget municipal dene laisser voter à l'assemblée ni centi-mes additionnels de nature à releverla patente ni charges ni impôts ni taxesnouveaux qui augmenteraient les effetsde la crise dans laquelle se débat lecommerce parisien.

M. François Latour a donné à M. Ni-colle et à ceux qui raccompagnaientl'assurance que le budget de la Ville se-rait équilibré par dès compressions dedépenses et des augmentations de re-cettes, ainsi, que par les apports del'Etat sans qu'il en résulte, pour lecontribuable parisien aucune chargenouvelle.

Un jeune mécanicien-dentiste

porte plainte contré des gangsters

qu'il accusé de ravoir enlevé

On signalait mardi dernier, au com-missariat du quartier de (grenelle, la dis-parition de.M. Alphonse-Henri Kling, néle 12 mai 1912 à Paris, mécanicien-den-tiste, domicilié chez ses parents, 53, ruedu Commerce, qui n'était pas rentré de-puis dimanche,

Or, jeudi après-midi, le jeune hommese présentait au commissariat et expli-quait que dans la soirée du dimanche,vers minuit 15, il avait éte enlevé ave-nue de là Grande-Armée.

Le mécanicien dentiste donna le si-gnalement dè trois de ses ravisseurs etporta plainte contre eux.

Bien que cette histoire ait p?ru étran-ge à M. Bonnet, une enquête à etéouverte.

Des Eoumiers se reposent en prénantle thé. A thoite, toiilé d'un turban blaiic

un sous-officier européen.

Les pertes subies décimaient les

rangs des Tcherkesses et.pour suc-

céder aux beaux cavaliers du début,fiers comme des aigles, souples et

minces comme dès. lancés, hommesardents dans la force de l'âge, on

ne trouvait plus que des adolescents

malingres, des vieillards usés parles fatigues.

Pourtant il fallait, de nouveaux

combattants -pour contrebattre la

pression des bandes chaque jourplus mordantes, pour repousser les

réguliers de l'insurrection, merce-

naires engagés et recrutés par le

comité syro-palestinien..Alors les Ismaïliés au keffieh noir

ou les Bédouins enturbannés de

blanc et de rouge répondirent à la

légende, au magnétisme du lieute-

nant collet, au frénétique désir de

servir, de guëroyer sous les ordres

de cet officier et de ses adjoints, leslieutenants Vallier, Sébane, :ÏIer-chain, Alessandri, d'autres .encoredont j'ai oublié les noms, venus de

la coloniale ou des troupes.,nord-afrlcaines,. qui avaient su se faire

aimer et admirer par leurs subor-

donnés.

Aux bandes tcherkesses s'incor-

porèrent les nouveaux venus et l'on

vit naître dans les escadrons une

terrible rivalité c'était à qui servi-rait le mieux et le plus fidèlement.

A la formation où j'étais alors, .on;

engagea même des Arméniens.

Chrétiens, la guerre fit oublier,, les

haines religieuses, ils s'entendireht

avec les musulmans.

Aux Arméniens clochards, gagné-

petits, claque-patins, à la plèbe ci-

tadine du début, le jeu des licen-

ciements'; substitua rapidement un

groupe fort et vaillant de monta-

gnards implacables.

Je me souviens de ces gens minces,

an Ions nez en bec de corbeau, au

cou élancé, aux yeux noirs et cruels.

Minas Kessadjikian avait été pro-mu leur chef. C'était J'un des héros

de la défense de Van pendant la

guerre.Trois mille Arméniens soulevés

contre les Turcs avaient alors sou-

tenu, sans artillerie, le siège de leur

Type de méhariste maure

ville attaquée par deux divisions

ottomanes, largement approvision-nées en bouches à feu. Guerre au

couteau, guerre de rue, guerre de

famine durant laquelle on mangealés morts. Episode ignoré d'une des

diversions orientales de la grandetourmente. 'ï

Leur ville prise, les femmes violées

ou vendues comme esclaves, les

hommes survivants échappés au

massacre continuèrent dans les

montagnes d'Arménie, d'Anatolieet du Kurdistan la lutte, farouche.

Quelques-uns, avec la paix, étaientvenus s'établir à Damas. Aux jour-nées d'octobre 1925, le misérable vil-

lage qu'ils avaient construit en li-

sière de la ville fut incendié par les

rebelles druses auxquels s'était

joint la plèbe fanatique des bas-fonds. On ne retrouva plus que', desruines, des corps écartelés, charbon-neux sous leur enduit de goudron oude pétrole.

Pas un de nos Arméniens qui n'eût

à venger un ou plusieurs des siensmassacrés depuis le début du siècle.

Il y avait dans leurs yeux unelueur implacable et farouche ilsn'ont jamais fait quartier.

Nous les avions mis à l'épreuve,encadrés par des combattantsTcherkess, et malgré la sa-

tisfaction qu'ils nous donnaient,nous aurions peut-être quand mêmedouté de leur valeur si, une nuit, aucours d'une. embuscade, d'une de ces

échauffourées comme nous en subis-sions tous les jours, ils n'avaientmontré ce dont ils étaient capables.

Une vingtaine d'Arméniens savaient été mis par mes soins à ,la

disposition d'un vieux sous-officier,homme rude et simple, un de ces

paysans anatoliens qui font estimerla rac" turque il avait servi auxDardanelles contre le régiment demon père et se montrait très fierd'être maintenant sous mes ordres.

Averti que les bandits entreraient

Par Jacques ZiMMERMANJV

dans Damas pour s'y ravitailler encartouches et, en. vivres presquetoute la population civile pactisaitavec les dissidents j'avais envoyéle sous-officier s'embusquer avec les

Arméniens qu'il commandajt dansle fond d'un jardin clos de murs surtrois côtés.

Les bandits entrèrent en ville parun autre chemin, mais sachant pro-bablement qu'ils étaient attendussur la route du retour, ils détournè-rent le cours du canal d'irrigationvoisin pour inonder le jardin, siègede l'embuscade.

L'eau monta dans l'espèce de cul-

de-sac où les hommes étaient tapis.Sous les abricotiers et les amandiers'en fleurs,' les Arméniens se dressè-rent au fur et à mesure de l'ascen-

sion du liquide ils ne perdaient pasde vue leur mission et attendaientl'ennemi qu'ils étaient chargés de

surprendre et d'abattre.

Bras horizontaux, le fusil d'une

main. les cartouchières de l'autreiafin de rester invisibles, ils s'éle-

vaient doucement avec le flot qui

clapotait autour d'eux. Seules, leurs

têtes dépassaient la nappe infecte

et tourbeuse, mais ils la dissimu-

laient dans les ombres portées.Au bout de- deux heures de ce

supplice, les Druses, certains d'avoir

noyé ou écœuré leurs ennemis, se

décidèrent à tenter le passage:

Ce fut, dans la nuit tachetée de

clair de lune et de pénombre, une

dure bagarre. Deux Arméniens

avaient été blessés mais nui n'avait

le droit de toucher le sol sous peinede noyade Immédiate. Adossés con-

tre des troncs d'arbres, ils conti-

nuèrent la lutte.

Sans merci de part et d'autre, la

mêlée se fit plus serrée au pisto-

let, puis au poignard, puis à poingsnus.

Au? petit jour, les Arméniens es-

cortant leurs blessés, ramenaient à

mon poste; en guise de trophées, les

cadavres ennemis qu'ils avaient été

chercher en plongeant.

Je me préparais justement à par-tir avec un groupe de combattants.Boueux et sanglants, les nouveauxarrivantes se précipitèrent vers les

caisses à cartouches pour regarnirleurs baudriers vidés de leurs char-

geurs au cours de la bagarre noc-

turne, puis, ils coururent se joindreau groupe déjà sorti du poste.

Parmi eux, il y avait Mirhan Ki-dérian. Une balle lui avait arraché

un oeil et il avait placé un mouchoirsur le trou de l'orbite.' Il ne semblait

nas s'apercevoir que le sang com-

inençait à transsuder du pansement.

Eh là-bas. Va donc te faire

soigner à l'hôpital tu n'as rien à

faire avec nous.Mirhan secoua la tête

Plus tard, au retour, laisse-moivenir avec vous. C'est seulement1'oeil gauche, j'y vois encore dudroit

En vérité, le féroce instinct de

la guerre tt de la bagarre qui éclatechez tous les hommes près de la na-ture régnait chez les- Arménienscomme chez tous les autres parti-sans.

Ce goût du sang et de la mortn'eût sans doute pas suffi chez les

cavaliers des Escadrons Légers(c'était leur nouvelle dénomination)s'il n'y avait pas eu aussi l'attache-

ment pour leurs chefs.

A quelque escadron qu'ils appar-tinssent sans distinction de race,tous aimaient et vénéraient Collet.

La bravoure, l'intelligence, l'éner-

gie, le sens de l.'à-propos de ce tout

jeune officier, le magnétisme denseyeux, sa brusquerie orgueilleuse enfaisaient le suzerain né de ses gensd'armes, d'un esprit encore féodal,plus semblables aux routiers du

moyen âge qu'à des soldats typeSociété des nations.

On m'aime parce qu'on mecraint, ai-je entendu dire au lieute-nant Collet.

C'est vrai qu'il était impitoyableaux fautes graves et que sa décisionne fut jamais fléchie.

Et cela aussi plaisait aux cava-liers sauvages.

« Que votre poing soit lourd à vosamis, il sera plus lourd à vos enne-mis. Plutôt une erreur de justice quepas de justice. Ce sont des sen-tences que j'ai souvent entenduesautour des feux.»

Et parce que l'officier qu'ils ser-vaient connaissait et appliquaitleurs régies de vie mais qu'il savaitêtre pitoyables aux femmes et auxenfants des 'morts, ils en avaientfait 'leur chef. presque leur dieu.

Que le commandant Collet mapardonne ces lignes. Il faut tout demême qu'on sache, en France, quesi nous avons conservé la Syrie, il yfut pour beaucoup, pour presquetout, oserai-je dire. Il a épargné lesang de nos soldats français, écono-misé l'argent des familles, diminuéen temps et en violence une révolteatroce.

Aux luttes à main armée ont suc-cédé les luttes électorales. La -gre-nade, le poignard; et la balle ontfait place aux motions, aux intri-gues, aux manœuvres plus ou moinslouches..

La paix règne en Syrie, terre dediscorde, où dix-huit races, trente-deux religions se heurtent et s'op-posent en un conflit millénaire donton n'entrevoit pas la fin.

Les escadrons Tcherkesses ontsuivi l'évolution générale ils sontdevenus Escadrons légers du Le-vant.

Seulement, pour perpétuer les ori-

pour les défilés de parade, ils"nfllent par-dessus l'uniforme kaki

teherkesska noire aux cartou-chières d'argent plaquées sur la poi-*î.riqe, accrochent au ceinturon le

,poignard triangulaire des Cosaques.Ils ont un rôle de gendarmerie

mobile auquel les prédispose leurstatut organique un joqr ici/ le

en demain à la poursuite d'une

lande. La connaissance du pays et.e son patois leur facilite le travail.

Ils restent prêts recommencer laUtte de 1925-1926 et à cause de cette

puissance en potentiel les discus-rions actuelles ne sortent pas du do.marine pacifique dé la potitlque -en

chambre, .V,

Des malfaiteurs fracturent fin coffre-fort

i dans tes bufêàtU

d'une société industrielle et opèrent

chez un miroitier

Des employés d'une société indus-trielle, 16, rue - Alexandre-Parodteontconstaté, mer matin, que des cambrio-leurs s'étaient, au'cours de la nuit, intro-duits dans les bureaux. Un coffre-fortavait été fracturé, mais il ne contenaitque des timbres-poste d'une valeur de300 francs et 70 francs en numéraire.

Dans l'immeuble attenailt, rueLouis-Blanc, des malfaiteurs que l'onsuppose être les mêmes ont pénétrédans la miroiterie de M. Gianella. Ils sesont appropriés 40 diamants de vitrier.

LES ARBRES DE NOËL

Les Petits Savoyards dc Paris. ,Demain à

H h. 30, au gymnase 'Huyghens. rue Huyghens.arbre de Noè. des Petits Savoyards de Paris.

Le Noël des pupilles coloniaux

A A la maison des pupilles coloniaux de Va-

rennes (Aisne a eu lieu hier la distribution

des jouets offerts & l'occasion de l'arbre de

Noël. Dfi nombreuses personnalités dd monde

colonial et ancien combattant ont assisté^cette fête que présida M. Edouard Cay, pré-sident des -cotontaux et anciens coloniaux.

Les coiffeurs fermeront lundi

Le limd; 23 Lourant. avant-veille de Noël, cer-

tains salons dr coiffure sont restés ouverts.

Lundi prochai-, tous les coiffeurs devront fer-

fher leur i»outique, aucune -.dérogation n'étant

prévue pour permettre te décalsge du jour de

fermeture.

VIE SPORTIVE

AERONAUTIQUEL'aviateur J. IL. Rousseau

termine son voyage de nocesen avion

L'inspecteur des eaux et forêts J. A.Rpusséau, administrateur de coloniesau Cameroun, pilotant l'avion sanitaireoffert au territoire sous mandat parla baronne Wauthier et accompagné desa jeune femme, a terminé son voyagehier à YaoundÔ.' Il avait suivi l'itiné-raire Paris, Toulouse, Barcelone, Ali-cante, Séville, Maroc, Colomk-Béchar..Rcggan Aguslock, Gao, Zender, Fort-Lamy et Garoua.

FOOTBALL

Le tournoi.de Buffalo

Le tournoi organisé au stade Buffalopar le C.A.P, et le Racing commenceracet après-midi par les matches suivants

Midi 15 Fereltevaros de Budapest(Kutasi' Polgar et Korany Laki,Mori et Lazcar Tancos, Kiss, Sarosi,Toldi et Kemeny) contre Sochaux-C.A.P.(Godard Hall et Càlmels Hug, Ra-faat et Magnin Libérai Abegglen,Simonyi. Maschinot et Belko).

14 heures First Vienna (HavlicekRainer, et Schmaus ;'Erdl, Hofmann etMachu Heiseleitner. Gschweidl. Pis-cher Pollak et Holec) contre RacingClub 'Roux Thomson et DiagneJDelfour, Gautheroux et Ozenne; Brahca,Siscovitch, Couard, Kennedy et Galey).

HOCKEY SUR GLACE

Stade Français contre Streatham

Un match pour la Coupe internatio-nale a lieu ce soir, au Palais des Sports,entre le Stade Français (Lascelle Bes-son et Belhumeur Laframboese, Mi-

gnauit, Caçiorette, Claret, Cancel et Aié-zières) et; Streatham-Londres (Gerthe,,Trautenberg et Dennery Shaco, Stap-pleford, Dally, Stinchcombe, Hazen etTrottier).

Le Grand trophée blancà Saint-Moritz

GENEVE,27 décembre. 'Téléph. Matin.'Le tournoi international de hockey

sur glace, le Grand trophée blanc, a prisfin aujourd'hui, à Saint-Moritz, par lavictoire des Dravolis Rosso-Néri, de Mi-

lan, qui ont battu le Saint-Moritz Hoc-

key-Club par 2 buts' à 0. Les Grasshop:

pers de Zurich ont pris la troisièmeplace en battant par 3 buts à 1 Glagen-furt; quatrième. Le stade Français se

classe cinquième.

RUGBY

Sanctions

La commission de discipline a sévi,hier, à la suite des incidents de Péze-nas. où l'arbitre a été frappé, et de

Bègles, où la tenue d'un joueur a été

répréhensible.A Pézenas, le terrain est « suspendu »

jusqu'au 1er janvier 1937, les joueursCombes et Vacassy sont privés de li-cences et le président et le secrétaire

général du club piscénois ne peuventplus être dirigeants. A Bègles, le joueurHtfuan n'a plus de licence et le terrain

est « suspendu u péndânt un an avecsursis..

Les incidents Stade Français-Narbon-ne ne paraissent pas avoir été évoqués.

TENNIS

Le tournoi de Noël

Résultats des matches. disputés hierau Sporting Club dé Paris

Simple, premier tour Brugnon batBolelli, 3-6, 6-4 Boussus bat Ba-rillier, 6-4, 6-2 Feiet bat Peters, 6-1,6-0 Stédman bat Billaudot, 8-6, 7-5Jamain bat Nystrôm, 6-0, 6r4 P. Pe-lizza bat Lacroix, 6-0, 3-6, 6-2.

Double, deuxième tour Bouy-P.Pe-lizza- battent Danrec-Combemale, 6-1,6-1 Gentién-R. de Buzelet battent Re-nault-Binaudot, 6-4, 7-5 Stedman-Petersbattent Jamain-Geelhand, 6-3, 6T4Goldschmidt-Bolelli battent Landry-Rô-del, 6-1, 4-6, 7r5.

Double danaes, deuxième tour MmeGorodnitchenko-Mlle Orlandini battentMme Savelsperg-Mlle Stevens, 6-i,\6-4Mme M. Bernard-Mlle Barbier battentMme Enguerrand-Mllë Mellerio, 6-2. 3-6,6,0.; Mme Bourdet-Mlle Adamson bat-tent Mlles Bêrtrand-Jullien. 6-2,Mlle Pannetier-Miss Peters battent MmeClaude-Mllé Galjay, 6-1, 2-6, 6-2.

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Page 7: Le Matin - 28 Dicembre 1935

Samedi 28 Décembre =? LE MATIN «5 7P=

Leproblèmedeladestructiondesrésidusurbainsdansl'agglomérationparisienne

lirfest question d'établir à Puteaux

fane: usine d'incinération des ordures

ménagères et lès habitants de la lo-

calité protestent avec véhémence. Ils

protestent d'autant plus que cet éta-

blissement est destiné à la destruction

non pas de leurs propres gadoues,mais de celles des villes voisines, à

savoir Levallois, -Neuîlly, Courbevoie.

Le'problème qui se pose à Puteaux

s'est posé hier à Levallois ; il se po-sera, demain dans une autre ville, car

tout; projet d'incinération soulève iné-

vitablement des protestations. Il faut

donc envisager la question avec quel-

que 'ampleur./On doit se demander tout d'abord si

les usines destinées à la destruction

des ordures ménagères sont inoffensi-

ves, et si on peut les installer à proxi-

mité dés centres habités. Pour l'usine

1 de Puteaux, le conseil d'hygiène dé-

partemental a donné un avis favora-

ble,- "non pas à l'unanimité tant s'en

faut, mais par voix contre 9. On

est; donc en droit de faire quelques

réserves sur la valeur de cet avis. Il

est-de fait que les usines d'incinéra-

tion établies dans la région parisienne,

notamment à Romainville, à Ivry, à

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Issy, ont provoquée d'innombrables ré-

clamations. Je. les ai autrefois 'visitées

et j'avoue que leur voisinage n'est pa?très attrayant.

On me dit que les installations mo-

dernes sont beaucoup plus perfection-née et qu'elles ne comportent plus les

mêmes inconvénients. Très bien

Qu'on construise donc un établisse-

ment de ce genre à bonne distanced'une agglomération. Après six mois

ou un an, on pourra juger en toute

connaissance de cause. C'est là la bon-

ne méthode expérimentale.Mais pourquoi, me direz-vous,

veux-t-0n à tout: prix fourrer. deSi': usi-nes semblables à proximité des villes ?

Ici nous touchons au noeud'de la

question.On sait que. l'enlèvement des ga-

doues est payé par les communes.

Elles ont tendance, naturellement, à

payer !e moins cher possible. Or, com-

me la destruction d'une tonne d'or-

dures revient d'autant plus cher quel'on est obligé à la transporter plus

loin, les entrepreneurs cherchent à éta-

blir leurs usines d'incinération le plus

près possible. En fin de compte, c'est

parce qu'il y a des municipalités tropéconom ;s que se posent ces questions.

Je ne pense pas que ces économies

soient très judicieuses. On épargneainsi quelques francs par an et partête d'habitant, on lésine sur tout ce

qui touche à l'hygiène. Fort bien

Savez-vous ce que cela coûte- ? Cela

coûte d'avoir une mortalité de 16,5

pour mille au lieu de to,5 dans les

pays voisins. Cela coûte 240.000 habi-

tants à la France, chaque année. Pre-

nez bonne note, messieurs les comp-tables.

Je pense d'ailleurs que la questiondes ordures ménagères dans l'agglo-mération parisienne ne saurait être ré-

solue par chaque commune indivi-

duellement, pas plus que celles de

l'eau, du gaz ou des égouts. Voilà un

problème dont le comité d'aménage-ment de la région doit s'emparer et

qu'il convient de résoudre au plus tôt.

Jean d'Orsay

Le 6' Salon des échanges

Pittoresque par sa formule, éclec-

tique par toutes les tendances qui ysont représentées, encore plus intéres-sant, cet' année, par la qualité desartistes qui y participent, le Salondes échanges, pour la sixième fois, aouvert hier ses portes,, au Parc desexpositions, porte de Versailles. De trèsnombreuses toiles y figurent. Ce salonsera ouvert jusqu'au 19 janvier.

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passées avant 10 heures du matjn.

LES ENFANTS MARTYRS

Le tortionnaire d'un enfant

condamné à Chartres

Devant le tribunal correctionnel deChartres a comparu hier l'ouvrier

agricole André Gaudichau, 27 ans,d'Ermenonville-'la-Grande, accusé demau/ais traitements sur son beau-fils,le petit Lucien Lhuillery, âgé de 6 ans.

L'enfant, dont l'état de santé est

lamentable, était fréquemment battu à

coups de pied et de poing et des tracesde brûlures ont été relevées sur une deses mains. y

Gaudichau a été condamné à six moisde prison.

Le 29' salon de l'Ecole française

C'est le samedi 4 janvier 1936 ,que leministre de l'éducation nationale et desbeaux-arts inaugurera le 29e salon del'Ecole française, installée au Grand-Pa-lais (entrée avenue Victor-EmmanuelIII).

Une section spéciale uniquement con-sacrée à la Bretagne, avec la collabora-tion des chemins de fer de l'Etat, a été

comprise, cette année, dans ce salon.

Les auteurs et compositeurs

anciens combattants

vont élire leur Madeloa n

Le prochain déjeuner de l'Association na-

tionale des auteurs et compositeurs ancienscombattants a-ira lieu le lundi 6 janvier. amid' 15. 92. rue de Bond?.

A Nissue du iéjeuner Il sera procédé 1l'élection de la < Madelon t pour 1936.

..es inscrit: ons pour le déjeuner et l'élec-tion seront reçues au siège social, 28, boule-vard de Strasbourg.

ENTR'AIDE ET BIENFAISANCE

Pour la ttoauefle église de Montrouge. LesScouts de France, 1" groupe de Montrouge, or-

ganisent, demain, à 15 h. 30. 7, avenue Jean,Jaurès. à Montrouge, une audition avec le con-cours de la Manécanterie des Petits chanteursde l'Aube de la Rochelle, au, profit de la nou-velle église Saint-Jacques de Montrouge, actuel-lement en construction.

L'o'uvre hospitalière de Saint-Jean-de-Dieu.L'œuvre hospitalière, de Saint-Jean-de-Dieu,

asile Saint-Barthelemy, organise une grandeloterie au capital de 250.000 francs, qui seratlrée le 14 janvier. On souscrit les billets chezM. André

L'Aït-Seghir est fêté

à la mosquée de Paris

L'Aït-Seghir, fête de la fin du jeûneannuel de trente jours chez les musul-mans, a été célébré hier à la mosquée deParis, comme dans toutes les mosquéesdu monde, en présence de nombreux H-dèles et de personnalités s'intéressant à

l'Islam, invités par Si Kaddour ben Gha-brit, ministre plénipotentiaire du sultandu Maroc et président de la société deshabous des lieux saints de l'Islam.

Les rapatriements de travailleurs

étrangers

Le ministère du travail communique

Le renouvellement massif périodique des car-tes de travailleurs étant terminé et l'adminis-tration n'ayant plus à procéder qu'à des renou-vellements espacés, l'Etat avait cru pouvoirsuspendre la gratuité des rapatriements. Ilreste néanmoins un certain nombre de travail-leurs étrangers dont la carte n'a pas été renou-velée, qui sont restés sur notre territoire et quiont épuisé leurs dernières ressources.

Pour éviter que ces étrangers prolongent leur

séjour sur notre territoire dans des conditions

que la mauvaise saison rendra encore pluspénibles, le ministre du travail, d'accord avecson collègue des finances, a décidé, a titreexceptionnel, de reprendre pour un tempa stric-tement limité les convois de rapatriement gra-tuit. Les étrangers désireux de profiter de cettefacilité doivent se faire Inscrire dès main-tenant

Pour le département de la Seine. ruede Vaugirard, Paris bureaux ouverts de8 heures à 15 heures

Pour les autres départements à l'office dé-partemental ae placement.

A partir du 28 janvier ies inscriptionsne seront pls reçues, les derniers convois de-vint partir au d<îDut de février 1936.

Après cette date, les étrangers ne devrontplus compter, pour leur rapatriement, sur leconcours de l'Etat.

A l'Académie

des inscriptions et belles-lettres

L'Académie des inscriptions et belles-lettresa désigné, hier, fon bureau pour l'année pro-chaine qui est ainsi composé président M.A. Coville vice-président, M. Ma.urice Merlin.

Deux correspondants étrangers ont ensuiteété élus, ce sont M. de la Vallée-Poussin.

De faux billets de cinq cents francs

ont été mis en circulation

par d'habilesfilous

Profitant de l'encombrement causé

par les fêtes de Noël dans les grandsmagasins d'habiles faussaires écoulentde faux billets de 500 francs.

Ces billets, remarquablement imités,quoique légèrement plus petits que lesbillets authentiques, portent tous le chif-fre 117 dans l'angle supérieur gauche etle numéro L.4173 dans l'angle supérieurdroit. Ils sont datés Paris 17 décembre1932 V, et en dessous de cette date por-tent le chiffre 16. 117.

L'inspecteur principal Hauret a été

chargé de retrouver les habiles filous.

LE NOUVEAU BUREAU

DE. L'ACADEMIE FRANÇAISE

Le bureau de l'Académie française, pour le

premier trimestre de l'année prochaine, estainsi composé M. Henri Robert, directeur

M. Jacques Bainville, chancelier.

A TRAVERS PARIS

Les accidents de la circulation. M. Ray-mond Duffros, 17 ans, 31, rue Saint-Maur, quicirculait il bicyclette, rue de Maubeuge, heurteune auto. A l'hôpital Lariboisière.

On admet à hôpital Lariboisière Claude

u Curieux, 14 ans, 7, rue Mansart, qui avaitété blessé par un taxi, rue Condorcet.

Renversé par une auto, place de la Ré-

publique, le cycliste Eugène Gandon, 22 ans.

12, rue "Auguste-Méttvier, est admis à l'hôpitalSaint-Louis.

Blessé par la chute d'un pylône. En gared'Austerlitz-marchandises, le manœuvre Moha-

med tied Younes, 35 ans, 12. rue de la Cham-

brée, à Saint-Denis, est grièvement blessé parla chute d'un Dylône. Il est admis à l'hôpitalde U. Pitié dans uj état grave.

Le feu. Pendant un moment d'inattentionde Mme Pourpoint, 28, rue Duranton, il qui ses

parents, demeurant à la même adresse,l'avaient confiee, Cnristiane Le Maçon, 2 anset demi, pose sur un poêle allumé une pou-pée en celioloïd. Le jouet prend feu instan-tanément e* la fillette est grièvement brûlée.Elle meurt à l'hôpital Saint-Louis.

Le désespoi-. Neurasthénique, M. EugèneDubray, 57 ans, 5, rue Volta, se suicide avecle gaz d'éc'iirage.

Neurasthénique, M. Oorges Bardelet, 40ans, pensionnalre IL l'hôpital de ls Salpétrière,

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Page 8: Le Matin - 28 Dicembre 1935

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REMISE DE

MAGASINS OUVERTS DIMANCHE 29 DECEMBRE

MAIS FERMES LE JOUR DE L'AN

LA VIE COMMERCIALEBourse de commerce de Paris

du 27 décembre 1935

Sucre», tendance très soutenue, offres modé-

rées sur hier 15 heures on enregistre un gain

de 1 a 1,50.En céréales, les affaires sont très calmes et

les cours sans changement notable.

On cote en clôture:

BLES. Disponible (cote officielle), 78

décembre, 79,75 payé janvier, 79 cayi fé-

vrier, 80.75 payé 3 de janvier, 80,75 payé3 de février, 82,75-83,25 3 de mars, 85-85,2b

8 d'avril, 86,75 payé 3 de mai.

FARINE-FLEUR Incotée.Farine de consommation. Cote officieuse

de la farine établie par ta chambre syndicale

de l'industrie meunière parisienne 130

MAIS Incotés.

SEIGLES Incotés.

AVOINES. Disponible icote officielle), 52

décembre, 56-56,25 janvier. 55,25 paye février,3 de janvier, 56,25 payé 3 de février.

3 de mars" 58,75-59 3 d'avril.3 de mal, 60,50-61.

ORGES De brasserie Incotées.

SUCRES. Décembre. 168 payé; janvier.

paye: de janvier., 171,50-172; 3 de fé-

vner, 173-173,50; 3 de mars. 175 payé. Cott

Officielle (courtiers assermentés), 167,50-168.

ALCOOLS LIBRES Marché suspendu

HUILES. ,lv et colxa Incotées.

RIZ et brisures. Incotés.

CAOUTCHOUCS. Crêpes llrst latex et

feuilles fumées gaufrées; décembre, 5.5,15:

janvier. de janvier, fé-

vrier, 5,15-5;20; 3 d'avril, 5,35 ach.; mai, 5,35-

6,50; 3 de Juillet. 5,50-5.70; août, 5,55,5.65.

Paris métaux précieux

En lingot 1.000/1.000 le kilo

ARGENT Achat, 205 vente, 270.

GR Achat, vente, 17.500.

PLATINE Achat, 15.500; vente, 20.0OC.

Halle aux blésBlés marché calme, affaires sans animation,

la meunerie n'étant pas aux achate. Seiglesbien tenu, peu d'offres. Avoines prix station-

naires, les offres sont toujours aussi insigni-fiantes.' Sarrasins rares affaires, prix station-

nairas. Orgea marché sans offres, prix mieux

tenus sur Qt grùb achats de la mouture. Maïs

marche soutenu..On cote très approximativement aux 100 kilos.

départBLES libres 72-76 départ, taxe de 4 francs

déduire blés pris en charge, 82-83.

SEIGLES, Beauce, Loiret. Loir-et-Oher. 53-

Champagne, 55-56.SARRASINS. Bretagne, Beauce. 65

Limousins, 61.AVOINES. Grises, Beauce. grises

hiver, Poitou. Ceutre. 50-51 Picardie, 50

Jaune* et blanches. ligowo. noires

du Centre. 49.ORGES. De brasserie Beauce disp.. 55

Gatinais disp., 56-56,50 Sarthe, Mayenne disp..

Berry disv., Champagne disp. 55.

ESCOURGEONS, -Bonnes qualités Beauce.

47 Oise. Aisne, Champagne. 49.

MAIS. Disp Indochine embarquement dé-

cembre, 61. janvier,. 61,50. caf Havre. Dunker-

que Maroc, embarquement décembre- janvier,

vrac, caf, 60 tous ports.SONS. Disp immédiat ordinaires, 42-44:

belles qualités. 44-46.

Marché aux vins

VINS. Prix l'necto nu

Béziers rouges 5-b. rosés. 5.25-5.75; blanes.6-6.50

Montpellui rouges 5.25-8,25; blancs6-6.50.

Narbonne rouges, 5-6Ntmes Aramon. 5,25-6.25. Costières, 6-7.50:

Clairette*. 6.Marseill. -auges, rosés et blancs de 12 ré-

gion, 8°o-llc, 5,25-6; Algérie rouges. rosés etblancb. le degré.

Paru sans ehàcgerirat rouges W-

réalise votre rêve.

posséder une maison à desconditions Imbattables

payée en

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périence de la Direction

permettent d'exécuterles travaux avec diligenceet dans toutes lesRÈGLES DE L'ART

Tout client peut imposer leContrôlede son Architecte

&\ Ouvert tous les jours

1o0; Corbières 11·. 115; Algérie Il.-120, 105-110;

blan-s, 100-115.ALCOOLS. Prix 4 l'hecto nu

Bézte'S, Narbonne. Montpellier, Nîmes In-

cotés.Marseille alcool de vin, les 900 (taxe).

Marché aux savons

MABSETLLi!, 27 décembre. Savons cuits

Blanc pur de Marseille à l'huile d'olive. 290-

295 blanc extra-pur 72 0/0. 195-200 blanc

72 0/0 extra avec résine, 175-180; blanc 60 0/0

d'huile, 170-175; blanc extra-pur au suit. 165-

170 blanc d'exportation, 18D-185.Non cutis Suivant qualités. blanc, jaune.

brun, vert. marbré bleu ou rose (genre an-

glais), 135-14n; blanc 20 0/0. Incoté blanc

30 0/0, 145 blanc 40 0/0. 150-155.Ces prix s'entendent aux 100 kilos, en barres

ou morceaux en caisses de 50 à 100 kilos ren-

dus gare au quai, comptant net.

Majorations d'usages pour moulages et petits

emballages.Savons mous Incotés.

'Les 100 kilo: en balils de 100 kilos, rendus

gare ou q-iai comptant net.

Majoration à convenir pour autres embal-

lages.

Marché aux laines

ROUBAIX, 27 décembre. Laines tendance

calme ventes, 65.000 kilos. Décembre,

Ineoté janvier, 20,10 février, 20,30 mars,20,70 avril, 20,90 mal, 21,10 Juin,

juillet, 21,50 août, septembre. 21,70octobre, novembre, 21,90.

TOURCOING, 27 décembre, Laines ten-dance calme: ventes. kilos., Décem-

bre, lncot:; janvier. 20,10; février, 20,30; mars,20,70; «vil, 20,90, mal, 21,10; juin, 21,30: juil-let, 21,50; août, 21.60; septembre, 21,70; octobre,21,80; novembre. St,90.

Cours du Havre

LE HAVRE, 27 décembre. Clôture. Co-tons tendance soutenue; ventes, 8.800 balles.

Décembre, incoté: janvier, 246,50; février,248,50: mars, 251; avril, 251; mal, 254; juin,254: juillet, 256; août, 256; septembre, 255.50;octobre, 255; novembre, 255; décembre (1936),255.

Cafés tendance calme ventes nulles.

Décembre, 110.50 Janvier. 110 février,mars, 113 avril, mal. 111 juin,117,75 juillet, 120.50 août. septembre,123 octobre, novembre, 123,75.

Graines et huiles

MARSEILLE. 27 décembre. ouverture.Huiles araclridea à fabrique. Les .00 kilos,logées fûts à rendre, tare nette, comptant sarts

escompte, rendes chez l'acheteur disponible.275-287,50.

Huiles de coprahs. Les 100 kilos, logéesfûts à rendre, tare nette, comptant sans

escompte, rendus chez l'acheteur disponible,196.25.

Huiles de palmistes. Les 100 kilos, logéesfûts à rendre, tare nette, comptant sans

escompte, rendus chez l'acheteur disponible.192.50 huile de palme blanchie, huilede palme Dahomey c. a. t. Marseille, 142.50.

Huiles de graineS comestibles. !,es 100 ki-los nus, gare Marseille, payement comptantarachides neutralisées désodoriséesarachides rufisques supérieures. ara-chides rufisques ordinaires, îhcotées sésamesalimentaires désodorisées. 325-335 sésames ali-mentaires ordinaires,

Huiles d'olrve3 De pays, nues, prises aumoulin suivant région incotées. Les 100 ktlos, logées en bordelaises ou fûts, ruai Mar-seille, comptant net Tunisie "Xtra. incotéeTunisie 1" pression, 340-345 Tunisle 2' pres-sion. Algérie surfine. 130-320 Algeaefine, incotëe. Les 100 kilos, entrepôt dedouane, fûts perdus Borjas extra. 2no 195Borjas Hne, in^otée Andalousie éxtra 190-185Andalousie surfine. 180-175

16 0;0 de taxa en plus pour tous :fj articlescl-<ies£us.

LONDRES, 27 décembre Graine ils Un

ipar tonne) tendance soutenue. Bombay a

LÉGION D'HONNEUR

Ministère du commerce et de l'industrie

Est promuCommandeur M. Maurice Deplerre, admi-

nistrateur de sociétés à Paris.

Ministère de la justice

Sont promus ou nommésPromotion de la grande chancellerie

Ot Ucier MM. Bonhomme, ancien fonction-

naire supérieur de l'administration des finan-

ces Dreyfus, ingénieur en chef honoraire des

chemins de fer de l'Etat; Fillieux, ancien au-

m6nier volontaire divisionnaire; Laurent, pré-

sident de chambre honoraire à la cour d'appelde Paris; Lo;seau, chef de service il. l'institut

Pasteur, médecin des maisons d'éducation de

la Légion d'honneur; Mathias, doyen honoraire

de la facu té des sciences de Lyon; Vayssié,

sous-chef de bureau à la grande chancellerie

de la Légion c honneur.Chevalier MM. Barjol, juge de paix hono-

raire, Bergeaud, inspecteur principal honoraire

au P.-L.-M. Berthoulle avoue honoraire Beu-

laygue, directeur honoraire d'école Boeringer,

capitaine de réserve honoraire Bon, contrô-

leur principal des postes en retraite Cestac,

percepteur honoralre Chambon, inspecteur pri-

maire honoraire Chnteauneuf, ancien surveil-

lant chef de la maison d'arrêt à Lille Dar-

geou, professeur honoraire de l'enseignement

technique Gambart, capitaine, honoraire des

sapeurs-pompiers Gillet, ancien sous-préfet

Mlle Guérin, directrice d'école honoraire.

MM. Guillon, professeur honoraire au lycée

Buffon; Guitton, professeur honoraire au lycée

Henri-IV; Honnert. ancien adjoint technique

principal des ponts et chaussées; Jeannelle,

professeur honoraire au collège de Toul; Jouf-

fre chef de division honoraire de préfecture;

Lacan, directeur d'école honoraire; Lacaze,

percepteur en retraite; Lanies, professeur ho-

noraire aa lycée de Toulouse; Le Goff, ancien

statuaire: Mauruc, receveur des postes en re-

traite Mouenoud, secrétaire d'inspection aca-

démique Thuau, ancien lieutenant de mobiles

pendant la g-ierre Valade, institu-

teur hoi.. raire; Véron, ingénieur géomètre hors

classe 'de l'Ir.doihlne. en retraite; Waniart, re-

ceveur principal des contributions indirectes

en retraite; Capette, directeur honoraire d'éco-

le Delièux, commissaire spécial honoraire; Jol-

ly, ancien chef de service il. l'office, public des

habitations il. bon marché du département de

la Seine; Montagut, directeur honoraire de

l'école professionnelle de Périgueux: Schirmer,

président de la société des vétérans d'Altkirch

Ministère de l'éducation nationale

Officier M. Moutier, chef de laboratoire

6 la faculté de médecine de Paris.

Chevalter MM. Jean Groult, collectionneur

d's-rt; Georges de Lausnay, pianiste virtuose,

chef d'orchestre;Mme Mari. Lefranc, femme de lettres.

Borotra est acquitté

dans son procèscontre le fisc

Jean Bor->tra, président du Tennis-Club de

Paris, a été acquitté hier par la 10' chambre

correctionnelle eue préside M. Rebrassier, dans

les poursuites que lui Intentait le fisc pour

défaut de paiement du droit des pauvres, dans

trois tournois organisés en novembre 1932,

1933 et U34.Le Tennts-Cluo de Paria, dit le jugement, a

principalement pour but de former les jeunes

gens dans un !>'it de propagande sportive; les

tournois enti- amateurs ont une portée géné-

rale les Joue'ire ne sont pas rémunères, les re-

cettes ne sont pas partagées Antre les mem-

bres du clob.il résulte dt toutes ces constatations, ainsi

que l'avait" olaldé M' Jean Mosny, avocat de

Borotra, que les tournois organisés par le

Tennis-Oluo ae Paris n'ont pas le caractère

prédominant d'un a spectacle P.

L'administration fiscale a été condamnée aux

dépens du probes.

A TRAVERSLESDEPARTEMENTS

Un malfaiteurqui voulait dérober du bois

cause un court-circuit qui prive40 communes de lumière

LouHANS,27 décembre. Télégr. Ma-tin. Un court-circuit s'étant produithier soir sur la ligne électrique a privéde lumière 40 communes pour une par-tie de la nuit. Il a été causé par lachute d'un arbre qu'un malfaiteur qu'onrecherche avait abattu pour l'emporterclandestinement.

NOUVELLES DIVERSES

IDES CORRESPONDANTSPARTICULIERSDO € MATIN

CHARENTE. Briluc. M. Elle Ducros,

25 ans, jette sa voiture dans tn ravin de

sept mètres. M. Bardet, qui l'accompagnait, est

tué sur le coup et M. Desbordes est grièvement

blessé.

MOSELLE. MEiz. Marcel Rondel, ans,

qui, d'un coup de revolver, tua son père, garde

champêtre à Rombas pour protéger sa mère,

n'est pas remis en liberté comme l'avait de-

mandé son défenseur, M' Michaux, mais confié

il. un aliéniste oui dira s'il est responsable.

NORD. QDEs»OT-STm-D«roi.E. On arrête le

BelgeClaiz, 30 ans, conducteur d'une auto dans

le faux plancher de laquelle sont trouvés cachés

800 kilos de tabac, belge d'une valeur de

100.000 francs.

Londres décembre-janvier, 13 1/4 janvier-

février, 13 1/4. Calcutta à Londres decem-

bre-janvier, 12 7/8 janvier-février, 12 7/8.La Plata a Londres décembre, 11 janvier-

février, 11, tous vendeurs.

Graine de colza (par tonne) tendance calme.

Torla décembre-janvier, 13 1/8 vend.; jan-

vier-février, 13 1/2 vend. Oawnpore, Fero-

îepore, tous incotés.

Huile de lin tendance soutenue. Disponi-

ble, 27- janvier, 26 3/8 janvier-avril,26 7/8 mal-août, 27 3/8, tous vendeurs.

Huile de colza Ipar tonne) tendance calme.

Brute disponible, 35 1/4 rafllnée disponible,

36 1/2.

Cours des sucres de Londres

LUNDRES, 27 décembre. Clôture. Sucre

brut, base 96 0/0 tendance calme. Sur

décembre, V. 6/ A. 5/2 1/4 sur mars

V. 5/3 3/4, A. 5/3 sur mai V. 5/4 3/4,A. 5/4 1/2 sur août V. 5/6 3/4, A. B/6 1/4

sur décembre V. 58 3/4, A. 5/8 1/4.

Cours des métaux de Londres

LONDRES, 27 décembre. Clôture. Anti-

moine de Chine régulus, 51 52,

Cutrré comptant, 35 1/10 1/2; trols mols35 10/ Best Selected. 38 39 5/ Erectrolytlque,

5/- 39 15/

Etain an-lais comptant, 216 15/ étranger

comptant, 217 1 étranger trois mois, 208 7/6.

Plomb anglais comptant, 18 étranger

comptant, 15 étranger liv. éloig.. 15 18/9.

Ztnc compteat, 14 12/6; liv. éloig., 14 13/9.

Argent en btrres 0.925, 21; deux mois,incoté.

Or 14i/Mercure 12 17/6 13.

LONDRES, 27 décembre. Clôture. Caout-choucs Fumé feuilles diaponible, 6 7/16 payé;para fine haro dteaonible, 6 3/4.

HULL. 27 décembre. Huile de Un brutenue disponible. 27 3/4 sur janvier-avril,27 3/8 sur mai-août, 27 5/8.

Huile de colza extraite disponible, a4 1/2raffinée, 36.

Huile de cofon égyptien raffinée disponible,

29 brute, 26 1/2.

Graine de lin Calcutta, disponible, U 13/16La Plata, décembre, Il.

NEW-ORLEANS. 27 décembre, Cotona dis-

ponible, 11 73 janvier, 11 50 mars, 11 23mai, 11 00 juillet. 10 90 octobre. 10 54décembre 1936. 10 50.

NEW-YORK. 27 décembre. Sucres janvier.mars, 217/18 mai. 220/21 juillet,

septembre, 229/30.Yentes approximatives 26.000 tonnes.

NEW- YORK, 27 décembre. Cotons dispo-nible, 11 sur mars, 11 25 sur mai.11 11/12.

Cafés Rio type n- 7 disponible, 6 1/2 sur

mars. 466 sur mal, 479.

Sucre centrifuge Cuba,

CHICAGO, 27 décembre, Blés sur décem-

bre. 103 1/2 il. 102 1/2 sur mai, 99 1/f à 99.Mais sur décembre. 56 3/8 sur mal. eg 3/8Saindoux sur décembre, 11 82 sur mal,

11 75.

NEW-YORK. 27 décembre. Caoutchoucs

janvier, 13 33 mars. 13 50 mal. 13 65

juillet. 13 79 septembre. 13 octobre. '14 03.Ventes 138 lots.

NEW-YORK. 27 décembre. Cafei tSantos

n° disponible. 8 l'2 mars. 7&1 mai

796 juillet. septembre. 806.

Ventes approximatives 20.000 sacs.

NEW- YORK. 27 décembre. Caciot lten-

dance très soutenue 1 disponible. S-3M6 Jan-vier. 479 mars. 489 mai. 497 juillet. 505

septembre, 514 octobre, 518 décembre. 526Ventes 147 lots.

NEW-YOEK. 27 décembre, Huile de coton(base bléchablei janvier, *10 54 ,mars,mal, 10 53 juillet. 10 i*.

La Vie FinancièreMARCHÉ DE PARIS

Le marché conserve toujours exactement

la même physionomie c'est-a-dire qu'il reste

ferme sans affaires. On a ouvert a hauteur

M niveau pitcédent avec dès différences în-

mes e on s'est tenu facilement à ces cours

toute lu séarce. La clôture elle-même n'a pas

apporté de moditication sérieuse, bien que la

tendance so'i an P2U plus calme au dernier

cours. Les prodmts chimiques ont montré des

dispositions particulièrement favorables.

La seule caractéristique de la séance a été

le fléchissement de nos rentes. Elles ont fait

l'objet, a l'ouverture, de nombreuses ventes

en raison des préoccupations politiques de

l'heure..les ont repris quelque résistance

par la suite et réduisent, sensiblement leur

recul en dHure.Jans le moment où nous sommes, tout con-

court pour amener une certaine réserve de la

spéculation. Mais àujourd hui, comme dans les

séances précédentes, les acheteurs conservent

leurs position et amendent avec un sentiment

de confiance des tours meilleurs.

Les valeurs étrangères sont très fermes et

ont regagne du terrain sous l'influence de la

tension des changes. L'arbitrage est calme.

La conclusi.xi de la journée est donc plutôt

optimiste et chacun ne manque pas de prédirela hausse du jour où il y aurait quelquesaffaires.

Le 3 0/0 perpétuel a fini il. 72, contre

le 4 0/0 1917 à 74,40. contre 74,70 le 4 0/0

1918 è. 74,60, contre 74,775 le 5 0/0 1920 à

102,20, contre 102,40 le 4 1/2 0/0 :932 A A

81,45, contre 81,80 le B à 80, contre 80,35.Aux banques, la Banque de France s'est

retrouvée à 9.360, ex-coupon le Crédit Foncier

a termlné à 3.210, contre 3.268 l'Union Pari-sienne est restée ferme à 462, contre la

Banque de Paris s'est maintenue a la

Banque Transatlantique, 344 le Orédit Com-

mercial de France à 557. Aux chemins de fer,le Nord est passé de 1.015 à 1.025; l'Est de

643 à 650 l'Orléans de 788 à 798. Parmi les

transports en commun, le Métropolitain a fini

à 1.105. Les valeurs d'électricité ont fait bonnecontenance la Distribution à 1.045 .a Géné-rale d'Electricité à 1.342 l'Union d'Electricité

520 le Nord Lumière a progressé de 1.105

à 1.113 le Littoral Méditerranéen de 705 à

708 l'Electricité et Gaz du Nord de 410,50à 413 Thomson, 167, contre 166. Les valeursde métallurgie ont accusé quelques progrès.Charbonnages bien tenus. Aux produits chimi-

ques, Kuhlmann s'est Inscrit à ontre 569Rhône-Poulenc à 1.003, contre 987 l'Air Liquideà 883, contre 876. Aux pétroles, nouvelle avancede la Française des Pétroles à 624, contre 619,et de la Française Industrielle et Commercialedes Pétroles contre 87.50.

Le Rio s'est retrouvé a 1.461, contre 1437la Royal Dutch à 2.183, contre 2.164 la Cen-tral Mining à 1.788. contre 1.775 le Foncier

Egyptien à 2.470, contre 2.450 le Suez 18.090,contre 18.000.

L'obligation Young a fini à 355, contrele Serbe 1895 à 122. contre 121 le Russe conso-lidé à 17.25.-contre 16.75.

En coulisse, la tendance t été ferme sur lesdiamantifères. les mines d'or, les caoutchoucset les pétroles.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Pas de grands changements sur les dernierscours de la première séance.

Métropolitain.

Foncier Egyptien 2.410Canadlan Pacifie1Philips

Rio

Bourse de Paris du 27 Décembre 1935

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

PARQUET Péchln«r 1236 1233 E»tr«llasRh*ii-POul«ie 987..1003.. E«rêm.-Orl.nt 12.. 1276

3% parp*tu«l 7240 72.. gLQobaln 1670..1669.. Franco-WyomlnB 1««..

3%omortluobl. 74 ES Charguirs Réunis 220.. Général Mining.

74*0 AUllôulrf.Goldfl«ldS

tteov^i. 1.220 Coourch. IndxhlneS:: «S

SS l\lî Rr^v: *JAhâHh

«S" lîf Unl^nEu^nn." 440.. 443.. Katonfla (C. dU) 260..

S*/ 034 94060 «<"• VounaS V,864 Ku=l° 12160

q 344 nq/, 9a0 RnUnion Parisienne.. Pusse consol natnKeel. 290 29060

Cle Algérienne Tchécosl. 5 32-37 969.. prit. 144ComMoIrd'Escomple 918.. 918.. Turc 281.. 284.. M.,lean Éagle 2275 23

Crédit Foncier.. Banq. Nat Mexique Min., etProdu là ch. 164 BO

C^aifî^nnaff 16?! «Il B° Banque Ottomane.. 259.. 266.. Minier. Grand, Lac 608

edlan de IOuIk 16850 Ceduld 831 Navlaat onDOrtderondat: 6200 6300 Montetatln 140.. NewW. Area. 283. 28460

Eit 643..660:: NorvégienneAzote 608.. 608 Pjmod.Lyon Pétrollna Phwph.CoiBta.nl n» 284..Midi Royal Dutch 1/10. 2164 ..2183 D|.b. MDlllaNord Portug. d. Tobacco 276.. Tunls'ens.

64.. 66..Orléam Suer. Egvpt ord 406.. P|°l«ll"itID' ••Sanla-Fé 403.. 408 Pointe-à-PItre 177 EO 177 60

Métropoll.al EN BANQUE RandfontelnPorl«-lndu,lrl. M cn ,r, ""n^'n* 621 627

Lyonnaît. dej Eaux 2263 Ï260 f »";« ,t: 28 •• Shansl 23 60 2376-Joui». 1895 1890 Bans Mexicains 6%¡ 171. 176.. | sh# 3Q5 30J

A, . 6876 Slmmer 60

Electricité Sein. 369.. Banque Eg«.te 3120 3130s?éâ"a F ra™ alV.

Electricité Gai Nord 41060 l"*?0" • y:lll

Sub Nlael t88Général. El.cttICé 1360

gW* Am. Tobacco 438 TaniaX il • lli:

T. S. F..g°"°*?"!°» U • • 21 & 60 Wn5.ipVMin.a-.Fln. il il i? i

85^233* •* 622 620" Cao^houc'v: zll2i 352 60 t™»»»^ 201 202..

Gâ".É«x "S 11? char, 82.. 9275 Tub~so.no.ic. 36 60 seso

Aciérie» Nord-Est 386.. 387.. City Deep 124 Jublre prly.7260 73..

Schneider Cofombla. 40.. 4060 Union corp. ,Knn"iK?I"Courriéret 234.. 23360 Concordla .l. 32 76 Katanga prly. 1500 ..1628..

Un 342 Crown Mln.s 1038 5?P- ]?S2 -• JTSS••

B-i. 7760 7960 Deïeers 47660 492 60 ""Ion tropicale. 1960 1925

Le Nickel. 667 De Beers préf. 1167..1169.. Urllcanyplnamra 221 I DongTrleu 70.. Vermlnck 1176 1175

S F,TrComm.PéW. 8860 Durban Vieille Montagne. 97t

Française .des Pétr. 619.. Eastern 72.. Vin» et Spiritueux 185..

Gafsa Phosphates, ..638..I 639.. Equateur 16960 160 E0 I West Sprlnq Ltd 16760

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

,VALEURS IlVALEURS VALEURS

1 Cours 1 Cours

PARQUET Flyes-Lllle t 740 Ponamaobligations. 127Pontglbaud 1760..1765.. Als.-Lorr.Bons 5%32 900.. 900..

BonsTrès. 7 1925 632 Aciérie» Marine. 3C5 30S Bons 6% 34 1.000 f. 962

S%t,% 1917. 264Î £*»>« M™ °" ,ïîf • ,SSi 687.. 683..n "? Arf^ «îi 87« 5 ",Ji933 A. 760.. 763..

tedeiTéâux*. 2ulo 203l S <£ 1933 A 760..

1921 ÎSS •' £n$Montoord-Aulnoye 192.. 19460 Midi 5 1921 A.. 677

6%)on'.1923 608 Charbonn. du Tonkin 2010 f 757" 7!»"

Obi 6 lonv. 1924616 B1B Anlche 1470 ..147B 7fiû

™'5^«r.l193* Amln 1 1 1%

840 844" Courge» /1B71 3 389

E«r5%J°V?:~à\v. «i Grand-comb. 395.. 393.. Si-- ;i260

Tunis 3 1892Mari.» 449..

S" Î5" &WSÛÏ® Ite: |i. |;i

fît «i!aa-r^i!!1!»::1»:: "M\$ï~. g"

g"

Chine 5 .,1913. 1276.: 1273.. KTft^g::g:: Si! Si!

I«allen3y,% 50 26 60 26 Cent de Dynamite. 630 530

Japon 4%1910 436 436 |; 1«™ | 4^ Fortll.'ÎIo Y. ill

Sole artificielle. 1760..1728..I ]lfii^ 960 Y. îîl Y.

ViJleToklo5%fti2 696.. Marcheyllle-Daguln \i934 5%Unlon-Vle 3S3.. 338.. Port du

Rosarlo 15900.16100.

c-^n'-cc^ g:: g» toft*s Î!S|Ç4 ::«*» S 6ô

S»-Compt.d.Entrepr. 470 Voiture 42 60 41 60

Spft^r^T: 460 gEffiËi Z ïZ \[I

SaJ^ 1 y II

r681.. 700..

R J'?f f A4 289 • • 2S2

Eouxmln.dEylan-I.B.1BB.. 1M. 6Rn Kic

36 colonial.. 1000

g¥s 10760 108.. («Sï; il f Si! I ;iI

Marocain. Dl»trlbut 248 puo|ica..p4r|odiqu., 103 60 100 60

cai^l* «f'Mrt \l% Conrepl. Océan. 200 60 201 cap 1165..1165..

32

Ga'dePori» 331 Cla Cîén. du M^roc 346 3« j E.tréme-Orl.nt

Mlch.^ll.încï».TO lll Y. «6 Congo Grand, Lac: -97 .|205 Suj».«l capital.905 I 905

Aciéries du Nord. Télégraphes du Nord 3245 3201

Chom de Bretagne Action Héraclée Brésil 5 1.14

deloLalre. Est Ailallque Danois 2610 ..2610Chantiers S*. Narolre 656 666 Loutaro Il Fort PéroclieChatlllon-Comment; 1CS3 Ro«âl Dutch. U1680 .21860 il Hutchiruon 11036

Amsterdam Rubber »1

Droits de souscriptionAU PARQUET. Négociations jusqu'au

10 janvier 1936, la Concorde, ceant Wagons-Citernes, néant 17 janvier, Sud-Electnt,ue,néant; 18 janvier, le Monde ilncendie). néant.

EN COULISSE. Négociations Jusqu'au14 janvier 1936 Indochinoise de Plantationd'Hévéas, 1 Tubes et Forges de Sosnowice

(C. 101,

Le volume des échanges

Un certain nombre de titres ont été plus lar-

gement traités. On. a échangé 147. Suez contre

41 1.168 Penarroya contré 1.335 Kuhl-

mann contre 485 1.266 Air Liauide contre

904 600 Peugeot contre 486 2.975 Canadian

Pacifie contre 1.645 260 Central Mining con-

tre 1.426 Rio contre 635 1.S33 RoyslDutch contre 432. On s1 traité. par ailleurs,385.370 francs de 3 0/0 perpétuel contre 348,7401.187.760 francs de 4 1/2 0/p 1932 contre 1 mil-lilon 459.550 244.570 francs de 4 0/0 1918 con-

tre 252.380.

COURS DES CHANGESClôture. Cours traités à 14 h. 30

Londres, 74.90; New- York, 15.1875 Belglque,

255,50 Danemark, 336 Espagne. 207 25 Hol.

lande, 1.029.75 Italie, Pologne. 286;

Suède, 386,75 Suisse, 493.

MARCHÉS ÉTRANGERS

NEW-YORKCours Cours

précédent du jour

Call Money..v.w. 0 3/4 0 3/4

Câbles Transfers. • 493 1 8

Change sur Paris à vue.. 659 / W8 3

Atchison Topeka56 3/8

Canadian Paciflc J° f 10 5/8

New-York CentralUnion Pacifie. Jgj • *2?;(iAllied Chemical. 1513 15112American Can 13a

American Smelting 59 59

Ameri;àn Tel and Tel. 153 1/2 153 1/2American Tobacco A A».. 97 .1. 97 1/4

Anaconda Copper28 3/4 28 3/4

Bethlehem SteelConsolidated Gas 315/8 30 3/4

Coty. 6 1/4 5 3/4

Dupont de Nemours 137 1/4 139

Electric Bonds and Share. 16 1/8General Electric 36 3/4 37 1/2General Motors 56 1/4 561/8Kennecott Copper 28 1/8 28 1/8

Montgomery Ward 381/4•aa.i, <-i "rauo.i 12 5/8 12 1/4

Royal DutchShell.. 37 1/2 37 1/2Standard OU ofN. Jersey.. 48 5/8 49U. S. Iteel Common 47 46 3/8Westinghouse Electric 93 1/2, 95 1/2Nombre de titres traités.. 2.340.000 2.130.000

LONDRESLe marché est bien disposé en cette séance de

réouverture après deux Jours de chômage. Pour-

tant, les affaires ne sont pas très actives. Mais

des probes sont enregistrés sur les valeurs

locales, sur les mines d'or, les mine métalli-

ques, les pétroles et les titres américains.

For.ds d'Etats icalmes) Consolidé 2 1/2 0/0,85 15/16 4 112 0/0 115 1/2 Français 3 0/0,24 l''S 4 1/2 0;0. 26 3/4 4 0/0 1917. 24 1/2

Argentin 4 0/0 1897, 92 Brésil 1889, 16Ch.ne 4 1/2 0/0, 102 Egypte Unifié, 103 3/4

Emprunt Young 5 1/2 0;0, 38 1/2 Italien 3

1/2 0/0. 19 1/2 Japon 4 0/0 1899, 67 1/4

Portugais 3 0/0, 77 1/2 Russe 1906, 1 ï/J1 3/4 Espaene extérieure 4 0/0, 75

Turc, 7 1/2 ), C, 3 7/8.Valeurs américaines (fermes) Atchison

Oommoc. 57 Oanadian Pacifie, 11 UnionPacifie, !07 American Tel et Tel, 156 Ge-neral Motors, 57 1/4 U. S. Steel, 47 5/8.

Valeurs anglaises (calmes) Banque d'Angle-terre, 370 London Midland Scottish, 17 1/2Great Western, 49 Imperial Tobacco,157/10 1/2 British Celanese, Courtauld,55/ Impérial Chemical, 37/- Unilever. 29/3vickérs, ao/4 VI2.

Mines (fermes) Chaxtered,. 23/6 East Rand61/9 General. Mining, 95/7 1'2 Goldfields,71/3 Randmines, Sub Niael, 12 9/16De Beprs. 6 Jaeersfontein,Rio Tinto, Î9 3/8 Tharsis, 78/9.

Pétro'itères (fermes): Anglo Persiàn, 68/1 1/2:Mexican Eagle, 5/9 Royal Dutch, 29 1/4Snell, 4.

Caoutchoucs icalmes) Malacca, 22/6 Rub-ber Trust, Sennah Rubber. 23/1 1/2.

Changes Paris,' 74 82 NeV-York. 492 93Belgique, 29 29; Berlin, 122 77; Espagne, 36 13;Hpllande, 72 72 Italie, 61 37 Suisse, 151 85Rio sur Londres, 2 21/32 Buenos-Aires surLondres, 18 15

Métaux pr?c1eux argent comptant,or, 141/ •

BERLINAffaires très calmes dans la première partie

de la séance. Mais la tendance est cependantsatisfaisante et même ferme dans certainsgroupes. Vers la fin de la séance, des dégage-ments se produisent et la clôture se fait surune note plus irrégulière.

Sur le marché des changes

Nous avons asssisté hier à unecertaine tension des devises anglo-saxon-nes, la livre ternainant à 74,90 contre74,80 le dollar à 15.1875contre 15,1775.

Les reports se sont égaiement tenduss'inscrivant pour le sterling à trois moisentre 2,43 et 2,47, et pour le dollar à troismois entre 0,52 et 0,54.

Par ailleurs, le franc suisse revient de4,93 12 à 4,93.

En fin de soirée, dans les transactionsde banque à banque, la üvre revient74,86 et le dollar à 15,185.

Qddio Programme.AUJOURD'HUI. Radio-Paris, Il heures Concert 12 h. 15 Concert

Œuvres de S"alnt-Saêns 18 h. 30 Sérénades 20 heures Chant et piano 20 h. 45Esclarmonde, opéra de Massenet. if Tour Eiffel, 17 h. 15 Concert Poulet 20 h. 45 L'Ecolede la médisance iSherldan). Parls-P. T. T, 14 h. 30 T. S. F. à l'hôpital 16 h. 30Variétés 20 h. 30 Revue la causerie des jeunets. Poste Parisien, 12 h. 35 Orchestrede fantaisie 20 h. 35 Fragments de la Tosca iPuccini). £ Borde au x-Lafayette, 20 n. 30Paris-P. T. T. Lyon-la Doua, 20 h. 30 Robert et Marianne (P. Géraldy). Etrascer.

Stuttgart, 23 heures Quatuor de Haydn piano (Chopin) /• symphonie de Brahms.National Droitwich, 22 heures Orchestre Suppé, Haydn, Coates. 4c Londres Régional,20 h. 30 Récital de sonates. Vienne 21 h. 10 Récital de piano Vivaldi, Mozart. Cho-pin. Nord-Italie, 20 heures Lohengrin, de Richard Wagner. Rome, 19 h. 25 Concertsymphonique. Radio-Luxembourg, 21 heures Concert. Suisse Romande, 20 h. 15Soirée Josef et Johann Strauss.

L'émission de propagande sportiveL'émission de propagande d'éducation physique et sportive de demain dimanche,

donnée à 8 h. 40 à la station de Paris-P. T. T., relayée par l'ensemble des stations du réseaude l'Etat, sera consacrée au cyclisme sur route.

Après un exposé de M. Jean Leutllot, coureur cycliste et journaliste sportif, je populairechampion Charles Pélissier évoquera quelques souvenirs de s; carrière cycliste.

Enfin, M. Le Hanvic fera la 14e leçon d'éducation sportive.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 28 DECEMBRE

PARIS-P. T. T.695 Kcy. 431 m. 7

7.00, 8.00,' 9.00. Informa-

tions presse.9,40. Chronique.

Relais de Toulouseconcert. La Vestale iSpon-tini); Une aventure de laQuimard imessager); Inter-mezzo tEcneverria) la Péri-

chole (Offenbach) Babil-lage cKunc); Au bord de lamer iemile Dunkler); S'do-

nie Panache iSzulc); Dansedes libellules (Lehar).

12.00. Chronique du tou-risme.

12.15. Relais de tMarseille,concert Fête renaissance,(Andrieu); Marche d'entrée

Jusqu'à l'extase; les Premiè-res hirondelles iGung'l)Thaïs (Massenet) Joyeuxsoleil (Roehmann); Sylphes(Laurys) Amour toujours(Gabaroche) les Dragons de

Villars (Maillart); GaillardeiLacome) la Brigade fan-tôme iMyddleton); l'Auber-

ge du Cheval-Blanc rStolz).12.50. Causerie sur la Re-

vue des Deux-Mondes, parM. René .Doumic.

13.15. Informations; Bourse

14,00. Causerie maritime.

14.10 Causerie médicale.

14.20. L'Exposition de 1937.

14.25. Les beaux-arts.

14.30 T. S. F. à l'hôpital.16.00. Actuahtés littéraires.

16.20. Causerie.16.30. Variétés sketches

de M. Jacques Cossin; mélo-

dies Romance en fa (Bee-

thoven) Chanson viennoise

(Krefsler) Une chasse auloin iPh. Gaubert); Vit-Ar-

gent, opéra comique de

Georges Zucca; Prélude (J.tS Bach).

18.30. Radio Journal de

France.19.38. Œuvres inédites. »'

20.00. La vie littéraire.20.10. Cinéma.20.20. Causerie.20.30. La Causerie des jeu-

nets, revue de MM. Rive-doux et Henri Dumont.

22.45. Danse.

POSTE PARISIEN959 Kcy. 312 m. 07.10. Concert.7.30 et 8.30. Revue de

presse.12. 5. Disques.12.35. Orchestre de fantai-

sie Fou du Midi iGronos-

tayl; pot-pourri de valses

(Freudenthal); Au royaumede Bouddha lArmandolmJour de mai, ouvertureIHaydn-Wood); Boutons d'or(Plerné); l'Opéra de Quat'-Sous (Kurt Weill); Littledutch clock (Meyers) Fox

,cocktails; In town to night(Ooates).

14.00. Demi-heure de lajeune fille.

18.20. L'actualité catholi-

que.19.11. Journal parlé.19.35. Causerie de la Revue

des Deux Mondes.19.40. Extraits de films.19.55. Disques La deman-

de en mariape; la Noce bre-tonne; les Bpouseux du Ber-ry (Cristal)

20.35. La Tosca iPuccini).21.10. Danse.22.30. Musique légère.

RADIO-CITE1.067 Kcy.. 280 m. 97.00. Disques et informa-tions.

7.15. Musique de genre.7.30. Chant.7.45. Revue de la presse.8.00. Musique viennoise.8.30. Scènes comiques.

12.00. Chant.12.30. Chant,12.45. Concert.13.00. Concert13.45. Concert19.45. Saxophone.20.00. Disques20.30. Concert.20.45. Vedette.,21.00. Disques22.15. -Il* concerto brandt-'

bourgeois (Bach).23.00. Dancing.

RADIO-PARIS182 Kcy. 1.648 m. 2

6.45 et Culture phv-sique.

Disques.7.15. Revun de presse.8.00. Disques,

Concert: Une éduca-«on manquée CE. Chabrier.arr. Rude 1'raversée heu-reuse (FI. Schmitt) Masca-rade (P Lscomei; la Me-neuse de tortues d'or <J.

Jbert, arr. Mouton En

voyage 'Gabriel- Marie):Deux courtes pièces 'GabrielPiernéi: Conte amusant iB.Godard Valsé des brunes'L. Gannel.

Causerie agricole.12.15. Nuits algériennes tL.

Greghi; Trois pièces d'or-chestre lormant suite IL.Boeilmann) Listopad 'Th.

Akimenboi Carnaval IE.

Guiraudi; Ballet égyptienlA.Lu'ginl); Pantomime iGa.

briel Pierné); Danse persanelE. Guiraud, arr. Mouton);Suite algérienne tC. Saint-

Saëns) Suite e orieatale'Francis Popy) Marche

grecque IL. Ganne).12.45. Informations chro-

nique.14.00. P a g e d'Anatole

France.14.30. Musique à la cour

de Versailles Triomphe de

l'amour Alceste Thésée

(Lully) Revenez' amours,

revenez; Gavotte (Lully);Musette et Tambourin (Ra-

meau); le Tambourin (Ra-

me au le Coucou (Daquini;Menuet et passepiei (Ra-meau).

15.00. Les ondes enfantines

Sketch Après Noël.

16.00. Au bruit des

casia-gnettes (Alex), Valse impériale (Strauss); le Thé chez

les hannetons INoackl

Adieu des roses OpenMarche lorraine (Ganne)

Valsons. inon amour (Mi-

nor); Pumpernickel iSièdel;

Carmela (Curtlsi; la Garde

du palais des fourmis (Rath-

ke); Une nuit près de toi

lRinaldi) H o t- Gavotte

(Warms); Poignée de roses

IOhapi).17.00. Revue économique.

Causerie coloniale.

17.30. Œuvres de Saint-

Saëns La Princesse jaune;

Havanaise; le Bonheur est

chose légère; Suite algérien-ne.

18.00. Demi-heure artisti-

que.18.30. Sérénades Sérénata

(Moszkowski ) Sérénade du

passant (MaFsenet) Séréna-

de (Boulanger); les Millions

d'Arlequin (Drigo); Sérénade

lointaine iZacharias); Parais

à ta fenêtre iGregh) Peti-

te sérénade (Grunfeld) Sé-

rénade (Rachmaninoff )

Pourquoi quand je te dis jet'aime (Bobbyj Dans tes

bras doucement ¡Riss); Coeur

brisé (Waldteufel) Même

seul on est toujours deu.x

(Bos) Mes bras s'ouvrent

pour toi iPorret) Amour

chimère (Eblinger) Nightsof gladness; le Bistrot du

port iCandel).19.30. Causerie.19.50. Contes.20.00. Concert Burlesque;

Tendre; Gai; les Nuits iche-

valier) Des courüs dans lesroseaux (Moréas); Séréna-

de: Rayon le lune 'Proven-

ce) Ici-bas fSuIly-Prudhom-mel Badinerie; Caravanes.

20.45. Esclarmonde (Mas-enet).

Danse.23.15. Musique légère.

RADIO-TOULOUSE913 Kcy. 328 m. 6

11.45. Films Mélodies.12.15. Orchestre viennois.12.30. Concert.13.00. Opérettes.13. iS. Orchestre.13.50. Chansonnettes.18. 3 Orchestre musette.18.15. Films. Orchestre.18.30. Orchestre Cavalleria

rusticana imascagni) laFlûte enchantée (Mozart).

18.50. Opérettes.19. 5. Orchestre de salon.19.27. Orchestre tzigane.19.45. Concert20.15. Orchestre viennois.20.30. Mélodies.20.50. Marches militaires.21.00. Moineau, opérette de

Beydits.21.35. Orchestre.22.20. Opéra-comique Ca-

vallerir rusticana »Masca-gni) Roméo et JulietteiGounod); Rigoletto (Verdi).

22.45. Orchestreargentin.

23.00. Concert.23.15. Chansonnettes.23.ro. Danse.2.S.45. Opérettes.

TOUR EIFFEL1.456 Kcy. 206 m.

14.30 Poste coionial Ona sunday a/ternoon iBrownl:Blue Moon irodgers); Youare my lucky Star (Brown);Guitare d'amour tSchenihse-derl.; la Cachila (Arolas)Ma chérie (Richepin); Amer-tume iTagson) Aubade(Pîerné) Je t'aime, c'esttout (Gardoni ) Quejas Cu-banas (Pagliartoi; Youre bvth-el (Lanei: Valse à RiriGoudard); Chula lOmoiSérénade nocturne (Cazols);le, II: es (Pierné PaysageHahn) Brodway Rhythm(Brown); Lorsque tu reposestnîfiro); Love song of Tahiti iKaper) la Cucoracha(Dloragi Tender is thenigi'.t iDonaldsoni Lulla-

by oi Broadway (Warren).Messare de Noël.

16.30. Cours de calcul.17.00, Disques17.15. Concerts Poulet

Oeuxième symphonie en tmineur (Scriabinei; Mélo-dies (Gretchaninoffi: Kiki-mora et Baba Yaga iLia-

dow); la Grande Pâque rus-se iRimsky-Korsaknff).

19.15. Information».

L'hydravion

« Lieutenant-de-Vaisseau-Paris »

reçoit ses aménagements intérieurs

Il est logique que voulant amener àbon port le Lieutenant-de-Vaisseau-Pa-ris à Fort-de-France, en vue des fêtes dutricentenaire du rattachement des An-tilles à la France, le commandant avia-teur Robert Borinot n'ait pas cherché àbattre le record du monde de la distanceen ligne droite détenu par l'équipageaméricain Mc Ginnis, Averill, Wilkin-son avec 5.280 kilomètres (14-15 octobre1935) de Panama à San Francisco.

Fera-t-il la tentative au retour ? C'estpeu probable car il tient, avant toutechi se, comme un bon missionnaire Qu'ilest, à présenter en Amérique du Sud lamachine oui reçoit actuellement à Fort-de-France, les aménagements intérieursqui ont été expédiés par paquebot.

Il sera toujours temps de penser aurecord quand l'hydravion procédera auxessais de la ligne d'Atlantique-Nord dansquelque cino ou six mois.

L'aménagement intérieur du Lieute-nant de Vaisseau Paris, comprend deconfortables fauteuils garnis de coussinsDunlopillo.

Les membres confédérés et unitaires

de l'enseignementréalisent leur unité

syndicale

Sous la présidence de M. Vivès, institu-teur (Gers), s'est ouvert hier matin, 180,rue de l'Université, le congrès de fusiondes fédérations des syndicats confédéréset unitaires des membres de l'enseigné-ment primaire, secondaire et supérieurauquel assistent les représentants d'en-viron 95.000 adhérents.

L'assemblée a ensuite procédé à l'élec-tion de la commission administrative fé-dérale.

20.30. Causerie.20.45. L'Ecole de la Médi-

sance ISheridan).

RADIO-ILE-DE-FRANCE1.348 Kcy. 222 m. 611.45. Orchestre.12.30. Disques,13. 5. Concert.14.15. Les Brigands tOffen-

bach).18.00. Concert.18.55. Danses.20.15. Concert.

Concert.21.20. Monologues.21.30. Violonce:le: Les Mai-

tres chanteurs acNuremberg

(Wagner); Dimanche de Pâ-

eues sur la mer iG. Du-

pont ) Lamenta indien (Dvo-rak).

22.10. Paganinu Frasquita(Lehar)..

22.30. Films.22.45. Benvenuto C e llini i

(Berlioz).

RADIO-LUXEMBOURG

230 Kcy. 1.304 m

7.15. Informations.7.25. Concert,.8. 5. Chant sans paroles(Tchaïkowskyl.

8.20. Informations.8.30. Concert.

11.35. Causerie protestante.12.00. Concert.12.30. Concert Ouverture

d'une cumédie (Keler-Bela);ROses du Midi 'Strauss lKoîTïéo et Jupette (Gounod);Tango de concert (Albenizl;Prétude (Albeniz): Canzo-netta id'Aœbrosiol Uneéducation manquée iCha-'brieri.

13.30. Le Calife dt Bagdad(E. Boieldieu) Paillasse

(Leoncavallo); Gavotte Ma-rie-José (Leblanc) 0 solemio lOscheit) le Pays dusourire (Franz Lehar); Pro

patria (Pesci).14. 5. L'heure luxembour.

geoise.16 00. Récital de chant.

16.40. Concert Saint-Pé- itersbourg; Saint-Louis, blues

(Handy): Vaiencia (Padilla); •*Kaluna valse The Ghostwalk IMinévitch); Je vousaime ijenkins et Mercer).

17 00 Danse.17.30. Concert.17.45. Concert.20.10. Concert Véronique

-Messager) la Voix dans latempête Oliphant): flumo-resque (Alex, de TaeyeiPour un baiser (Tostli Sé-rénade (Widor): Danse s!a-ve (Dvorak); Andante canta-bite (Tchaïkowsky) MenuettPaderewskil.

21.00. Concert PavaneiChaminade); le Chant de lavie (Delmas); Coppitia iDe-

libes).21.15. Causerie21.25. Quintette Gillette

de Narbonne (Audranl: Qua-tre chansons d'amcar hin-doues (Woodforde-Finden)Sérénade lOelschlegel) Nar-cisse tNevin); Caravane hin-doue (Popy): 1a Geisha r (Jo-nes) C'épuscule iFriml)Pantomime (Lacome).

22.20. Chronique.22.30 Sonate à quatre

23.00. Danse.

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15.30. Concert.16.15. Orchestre.17.15. Danse.19.45. Concert Ouverture

d'une comédie irlandaise

iJ. Anselli; la Boutique fan-taaque ciwsslrU).

20.30. Mus:c-hall.22.00. Orchestre Viennn

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Tsarkoïé Sclo (Tcherepni-ne' Danse russe 'Tchaï-

kowskyl. Madrigal du ber-

oer (Kreislen; Rosamonde'Schubert); Pièce en /ormede habanera (Ravel); Ron-

dalla aragonesa 'GranadosJ;En bateau (Debussy); Nym-phes des eaux iQuiltenUn éhant de l'Est 'CyrilScott); la Fiancée vendueiSmetana).

Sonate no 2 en la

(Bach): Sonate en la m!~

neur iP. Greggl: Sonate en

fa iBeethover.i.21.30. Bala:aïkas.

22.10. Danse.22.3o. orchestre.

Variétés.

Page 9: Le Matin - 28 Dicembre 1935

Samedi Décembre LE MATIN

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Le Sénata votéen premièrelecturela loi de finances

IlaborderacematinlebudgetdesdépensesLe Sénat, après avoir approuvé, hier

matin sur le rapport de M. Hachette,l'avenant à la convention entre l'Etat

et la Compagnie transatlantique, ena terminé hier avec l'examen de la

1 loi de finances.On rejeta d'abord, sur la demande du

gouvernement et de la commission, leforfait facultatif pour les impôts des pe-tits commerçants. Le texte adopté main-tient le forfait comme règle généraled'imposition et donne au contribuable la

possibilité d'apporter la preuve de sonbénéfice réel et d'obtenir une réductionpar voie de réclamation.

M. Henry Merlin fit disjoindre lesdispositions qui renforçaient les sanc-tlons en matière de fraude fiscale, afinque des héritiers, n'ayant pas participéà la rédaction d'une déclaration succes-sorale reconnue inexacte, ne soient pasfrappes

On s'arrêta à l'article 23 quater et laséance fut suspendue.

Séance de l'après-midi

L'après-midi sur l'article 24 (état descréations d'emplois), M Marcel Régniertint d'abord à justifier la création de410 emplois d'auxiliaires temporaires auministère des financés, nécessitée par lesmodifications apportées aux titres derente. Dans la police, les créations d'em-plois seront compensées par des sup-pressions correspondantes dans la po-lice municipale. Quant au traitementdes fonctionnaires coloniaux, nouvelle-ment créés, ils seront remboursés àl'Etat par le budget des colonies.

Mais le rapporteur général M. Abel^Gardey, insista pour l'adoption du textede la commission, d'après lequel les em-plois créés en application des décrets-lois devront être supprimés si la créa-tion n'en est pas ratifiée par une loi

.avant le ler juillet Le ministredes finances n'insista pas et la commis-

.sion eut gain de cause.MM. Toy-Riont, Pelletier, Mahieu, de-mandèrent le rétablissement du textede la Chambre en ce qui concerne )'autorisatipn de construire de nouvelleécoles primaires dans les communes.

M. Jossot, président de la commis-sion de l'enseignement, objecta quilétait difficile d'autoriser ces construc-tions tant que des subventions ne se-raient pas accordées. On renvoya l'arti-cle à la commission des finances, M.Caillaux ayant affirmé que celle-ci cher-cherait à concilier la défense des finan-ces publiques avec le souci de permettreaux communes de remplir leur devoird'enseignement.

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Un débat s'institua ensuite au sujetde la prime à la culture du lin et lacommission des finances accepta de re-prendre les chiffres de la Chambre ence qui concarne les primes pour le lin,le chanvre et l'olivier.

Après une suspension beaucoup d'ar-ticles défilèrent qui n'attirèrent pasd'observations notables. Mais à l'article59 bis, qui concerne la participation del'Etat et des grands réseaux au pro-gramme de travaux contre le chômage,un débat eut lieu où intervinrent unesérie d'orateurs, après quoi, M. LaurentEynac, ministre des travaux publics,appjya les propositions de la commis-sion, si bien que l'article lui fut renvoyé.

Les derniers articles de la loi definances furent ensuite adoptés, presquetous sans changements.

Le Sénat commencera ce matin l'exa-men des budgetS de dépenses.

Une pseudo-baronne

recherchée par deux parquets

et seize fois condamnée

est arrêtée à Paris

par la gendarmerie

D'actives et délicates recherches, pour-suivies depuis le mois de septembre del'année dernière par la brigade de re-cherches de la gendarmerie de Paris-Exeknans, ont abouti, hier matin, àl'arrestation d'une femme-escroc d'en-vergure, Fernande Herrmann, âgée de31 ans, qui, sous le nom de baronne deKateern, qu'elle avait conservé malgréle divorce qui l'avait séparée du baronde Kateern, ou spus le pseudonyme deBrady, avait commis, tant à Paris quesur la Côte d'Azur, de nombreuses etimportantes escroqueries.

Seize condamnations, toutes d'ailleursprononcées par défaut, ce qui prouvel'habileté de l'aventurière, avaient sanc-tionné le passage de la pseudo-baronnedans les villégiatures élégantes, et lesparquets de Nice et de Paris avaientdécerné contre elle deux mandats d'ar-rêt en vertu de quatre extraits de ju-gement par défaut la cohdamnant àdeux ans et plusieurs fois trois moisde prison pour vol, abus de confianceet émission de chèques sans provision.

Fernande Herrmann avait notammentété signalée pour une importante af-faire de vol de tableaux et d'oeuvresd'art.

Hier matin, quand, de bonne heure,le maréchal des logis chef Bardpnneauet le gendarme Baudot vinrent dansl'appartement de la rue du Dobropol,où elle habitait, avec sa mère et safille, procéder à son arrestation,Fernande, Herrmann, surprise dans unélégant déshabillé, les suivit de bonnegrâce jusqu'à la gendarmerie. Quelquesheures plus tard, sa mère noble venaitdans sa luxueuse voiture, la chercherpour l'accompagner dignement, entredeux gendarmes, au parquèt, d'où ellea été acheminée vers la Santé-

Vientdeparafaien volumel

LE PROCÈS STAVISKY

Les plaidoiries de la partie civile

interrompus

par une défaillance de Desbrosses

La partie civile poursuit le cours deses doléances elles sont singulièrementtouchantes deux avocats occuperontcette trente-neuvième audience qu'uneindisposition de Desbrosses écourterad'une bonne demi-heure ils plaiderontpour dix sociétés mutuelles et tontiniè-res, de pauvres petits cotisants à qua-rante sous par mois, des retraités à millefrancs par an, des veuves de guerre etdes orphelins qui épargnaient pour leursvieux jours pendant que leur voleur,dans des restaurants de luxe, gorgeaitde canard à l'orange et de champagnebrut des invités de marque et des cour-tiers véreux.

Pour les quatre sociétés mutuellesdont M* Perrin soutenait hier la cause

particulièrement touchante, les deux cul-

pabilités les plus criantes sont celles deGarat et de Guébin Garat qui dès lafondation de son crédit municipal a sibien su qu'Alexandre était Stavisky, re-

pris de justice en liberté provisoire, qu'ille présentait à son conseil d'administra-tion comme un mécène anonyme.

Garât, ce faisant (Rires.), donnaitune première mesure de sa bonne foien choisissant son personnel, Desbrosses,Tissier, Cohen, Digoin, parmi des em-ployés et complices du « mécène anon1i-me », en truquant les procès-verbaux deses délibérations il s'avère lui-même lecomplice intirrte du grand yoleur soncommissaire de police Gilbert lui dénon-ce Stavisky il prend connaissance du

rapport Cousin et en fait une boulette.

En trots ans, le Garat du mécène ano-nyme met de c6té sept cent mille francspendant que les pauvres gens pour quije plaide perdent trois millions, despensions annuelles de mille francs, descotisations de deux francs par mois

Guébin, lui, gaane quatre millionsà fermer les yeux systématiquementsur la fausseté du papier qu'il plaçaità tour de bras, sur la personnalité d'unescroc qu'à dix reprises on lui dénon-çait comme tel.

Me Jean Lemaire représente la compa-gnie Fructidor-Vie et plus précisémentl'administrateur judiciaire de cette ton-sine dans le portefeuille de laquelle ily avait, quand la justice Intervint, trou-vant à redire sa gestion, pour 4 mil-lions 325 000 francs de bons de Bayonne.Sur ces 4 millions et demi, Stavisky em-pocha 4.005.000 francs.

Me Lemaire, qui plaide lui aussi pourde petits épargnants, s'étonne que lajustice ait désespéré de retrouver dansles comptes de Stavisky l'emploi de 40millions, quand un si grand nombre d'in-termédiaires auraient si bien fait aubanc des accusés.

La parole est à Me Henri Lévêqile quiva plaider pour la France mutualiste,mais Desbrosses, défaillant, sollicitequelques minutes de suspension au boutdesquelles M. Barnaud annonce au juryque l'état de santé d'un des accusésl'Oblige à lever l'audience pour de bon.

LES COURSES

Hier, à NICE

LDU CORRESPONDANT PARTICULIER

DU « MATIN »

Nice. 27 décembre. par télégramme.Un soleil éclatant a favorisé la

deuxième réunion du meeting niçois, Leterrain était lourd, ce qui n'a pas em-pêché le sport d'être excellent. Les poidslégers ont eu l'avantage dans le prixde Biot, Saxel prenant la tête peu aprèsle départ pour gagner facilement. BestLove courut un véritable walk-over dansle prix de Vallauris seul Cuarnens luiopposa quelque résistance, mais inuti-lement. Belle course dans le prix duCap Saint-Jean, où on vit successive-ment en tête Cap Polonio et Jacoby.La Gabelle fournissait son effort en face,se portait en tête et accentuait sonavance pour gagner facilement. Prin-cesse Pauline, longtemps menaçante,était tombée à l'avant-dernière haie.Nouveau succès des représentants A.Veil-Picard, dans le prix du Cap Ferrât, oùVendaval et Maubourguet ont été cons-tamment en tête. Feu Sacré est venu sejoindre aux leaders au tournant de lamer, mais Vendaval prenait l'avantageaprès le saut de là dernière haie.

RESULTATS

PRIX CE BIOT, ha:es, à vendre10.000 francs. mètres

1. Saxel, M. E. G. Diggle.. G. aiIR. I,e Pur) P. 9

2. Royal II IR. Duluc) P. 33 503. Guidon IR. Bâtes) P. 14 50

N. pl, 4. 8a:ol: Gaffe. Le Prophète, ScareDorée itbéel. Kid III Idbé et ram.), Veto,Charmanstar. 10 5 1.. 4 L

PRIX DE VALLAURÏS, steeple30.000 francs, 3.200 mètres

1. Best Love, à M. A. Veil- O. 3Picard IM. Bonaventure) P. 5 50

2. Cuarnens (H. Gleizes) P. 8 50

N. pi. 3. Dieppe: 4. Sarabande, 15 1.,loin, loin.

PRIX DU CAP SAINT-JEAN, steeple, handicap14.0&C francs, 3.400 mètres

1. La Gabelle, à M. J. York G. 14IH. Glelzes) P.

2. Cap Polonio (M.Bonaventure) P. 9 503. Jacoby R. Oecrgel P. 8

pi.. 4. Massinette; Zirconium. Mon Boy.Uelluaire, P:ir.cesse Pauline II Itbée). 6

4 1., loin.

e'RIX DU CtP FFRRAT. haies. handicapfrancs, 3.000 mètres

Ecurie A. Veil-Picard G. 13 501. Vèndaval (M. Bonaventure).. P. 1-1 il2 Feu Sacré (R. George) P,3. Meubourguet IR. Lock) P. 12 50

N. pl. 4. Delate Brasier, Halcyon^. Nochede Reyes 'tbéel. Maharajah. Œdipe 'rr ). SanJuan. Galion II. cte tête. 10 1.

Aujourd'hui, à VINCENNES, à 13 heures

Classement logique des partants pro-bables

Prix de saint Corne du Mont, attelé, 10.000francs, mètres. Kœstgsbejîo DES LANada.Kamichy 11, Kinet III, Kilomètre II.

Prix Lavatet. attp:é, 15.000 'r.. 2.250 m.KILOSA B, Kaba, Krakatoa, Kid M.

l'rix de Lssvarre. mon'" 15.OO0 fr.. 2.800 mHersilia, Insolent, Harold III, Ipsue.

Prix du Havre, atreli1. tr., i.fib m¡.DORE II. Incrédule, Iras Tu II, Ivan Rlom.

Prix d'AWt ettele. fr 2.600 litJoli Cohjs n, Huesca, Green Kelp. Houat.

Prix de hérorine. m>ir.té. ;o (\m tr., i.ibv mKyrie, Kléber IV, Kiribl, Kauli.

Notre confrere Alexandre Délabre, secrétaireau Journal le Jockey chevalier ce la LegionJ'honneur, vient de mourir Nice des suitesd'une longue et cruelle maladie.

AUX HALLES

HAUSSE. Au kilo Poulet nantais,12,25 1175. Êarbue, 8 à 15. Colinà 13; décspfW, 14 à 16. Daurade d'An-gleterre 5 à 8. Hareng. 0,75 à 3,50. Ho-mard. 14 à 21. Lanpouste, 14 à 23. Lotte,

a 7. Maquereau petit, 5 à 7. Merlan,1 à 2,50; brillant. à 6. Mulet, 4 à 13,Sole, 1- à 22; étrangère, 15 à 20. Auxcent kilos Chou de Bruxelles. 120 à260.- Idàcbe des départements, 250 à 400;de Paris, 350 à 450. Aux cent bottesPoireau commun, 150 a 225; de Montes-son, 250 à 350,

BAISSE Au ktlo Dinde. 10,50 il.13,50 Lap<n vivent. 5,50 à A lapièce Lapm de garenne, 3 à 8. Aucent Chou-fleur de Roscoff, 100 à 275;de. Sain-Malo, 100 à Aux centkilo. Orange d'Algérle, 280 à 340 CI<S-mentine *j() 800.

ŒUFS. Au mille: frais français, 450à africains, 360 & 540; polonais, 640k 550

LAVIEORPHEONIQUELa Fédération musicale de France vient de

publier le compte rendu de t'assemblée géné-rale que son -,omite central, constitué en coprès, tenue le 16 novembre dernier au siègesocial. 10 ru*1 de Lancry, a Paris, sous la

présidence de M. Bourb4e, président fédéral.

Ce document nous apprend qu'après lessouhaits de tt.envenue aux membres élus ducomité et aux dé'égués de trente-quatre fédé-

rations régionales ou départementales ¡quatreautres fédérations Corse, Indre, Tarn-et-Ga-

ronnb, Yonne, s'étaient excusées), le présidenta aiguillé la discussion sur la revislon des

statuts. Mais M. Marcel Petit, délégué de lafédération de Normandie, en demanda l'ajour-nement, car le projet de revision, dit-il, n'a

pas été communiqué aux fédérations dans lesdélais fixés par les statuts actuels. Néanmoins,un certain nombre d'entre elles ayant faitconnaître leurs observations, un échange devues commen e tout d'abord sur l'opportunitéde modifier le titre Fédération musicale deFrance er et.ut de Confédération musicale de^rance et de diviser ici territoire orphêoniqueen sept groupements régionaux.

En ce qui concerne le changement de titre,28 vvix cont e 3 se sont prononcées affirma-tlvemsnt. On ajoutera, en sous-titre Fédéra-

tiqn musicale de France.

Quant au pailage de la confédération en

sept régions, c'est sur le principe seulement

que le président demande de voter, les moda-lités de fonctionnement seront réglées plustard suivant les suggestions formulées par lesfédérations Le principe est adopté par 20 voixcontre 13 Puis, il l'unaniihité, l'ancien ar-ticle 3 des statuts est ainsi modifié

« Les sociétés fédérées sont groupées parrégion ou par département. Chaque groupe-ment forme une fédération régionale ou dé.

partementale dès qu'il atteint un minimum de

cinq sociétés affiliées.» Toutefois, un département faisant partie

d'une fédération régionale ne sera admis àformer une fédération départementale qu'au-tant que, par un référendum' organisé sousle contrôle de la F. M. de France, Il auraréuni les deux tiers des sociétés musicales fé-dérees de ce département.

On accepta ensuite oue chacun des septgroupements régionaux nomme un délégué au-

près de la confédé.-ation, délégué qui sera, non

pas vice-président;, mais d'office membre dubureau (aTtirlfi fil

L'article ; La confédération est dirigéepar un comité compose d'un délégué par fédé-ration est également adopté. Ce qui revient

dire que le comité comprendra 39 ou 40membres. Parmi ceux-ci sera choisi le bureau,formé de neuf membres un président, troisvice présidents un secrétaire général, deux se-crétaires adjoints, un trésorier général et untrésorier adjoint. A ces neuf membres s'ad-

joindront les délégués tégionaux.Comme le propose le président, le bureau

ne se réunirait plus que quatre fois l'an, cequi permettra d'économiser la moitié des

frais, soit environ 4.000 francs. L'article 8 pré-cise • Nul ne peut faire partie du bureaus'il n'est délégué d'une fédération régionaleou départementale. Il est !nadmissible, Óbjec-te-t-on. que quelqu'un n'appartenant plus •une fédération aurait-il rendu les plus grandsservices fasse partie des comités directeursdes fédérations de province. Au contraire, pensele président, certains membres du bureau qui,penc,ant vingt-cLiq ans. ont rendu des serviceset peuvent en rendre encore, môme s'ils

n'appartiennent plus une fédération, ont droità une certaine considération pour leur dévoue-ment à la cause or^héonique.

Cette question est finalement résolue en séan-

ce de l'après-midi, où l'on convimt d'ajouterau texte précédent « Toutefois, les situationsactuelles restent acquises jusqu'à extinction dutitulaire. Les titulaires restent rééligibles. i

La Musique municipale de Sarralbe iMo-

selle), orchestre symphonique de soixante-douzeexécutants, a do..nê, le 23 novembre, son pre-mier concert d'hiver avec un plein succès jus-tifié par l'excellente exécution d'un superbeprogramme oui comprenait, notamment, l'ou-verture du Freuschil'z (Weber), Suite orientale

(Popy) et .ttoyeuvre-Marche. de Werkmelstei

directeur de cette belle société

Rappelons que la Fédération de musique de

l'Est de la Lorraine, dont M. Werkmeister est

président, a décidé d'organiser un concours de

musique à Sarralbe pour le 17 mai Les

diverses commissions sont maintenant consti-tuées et tous renseignements meuvent êtredemandés à M. Werkmeister, à Sarralbe (Mo-

selle).

Sous le patronage te la Fédération desS. M. de Champagne et Meuse. un festival-concours aura lieu le 21 juin 1936 à Château-

Thierry (Aisne), l'occasion des fêtes donnéesen l'honneur de Jean de La Fontaine, festivalouvert aux chorales, harmonies, fanfares,orchestres, estudiantines, trompettes, trompesde chasse, tambours et clairons.

S'adresser à M. Hector Papelard, avenued'Essonnes, à Chàteau-Thterry.

Samedi Il Janvier 1936, à 21 heures, au

siège habituel de ses répétitions, salle desTrophées. mairie du VI* arrondissement «placeSaint-Sulpice), le Choral de Paris (divisiond'excellence, offrira gracieusement un gonc^rt.aux familles de ses membres actifs et hono-raires, afin de montrer les liens d'amitié quiles unissent .et de présenter le travail accomplipar la société.

Le choral invite » se joindre à lui toutes

personnes désireuses de propager lé goût de labonne musique d'ensemble.

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Pluies des 2q heures à heures le 27 1 m/mà Paris-Saint-Manr, Abbevtlle. le Havre, Tours.Angers. Chàteauroux, Bordeaux. Pau; 2 m/mMetz, Nancy, Reims. Romilly, Poitiers. Cazaux;3 m/m Be jvais, Angouléme Valenciennes,Mourges; 4 min Calais, Argentan; 5 mlm Be.

sançon, Nantis; 7 mlm Marseille: 8 m/m Di-

jon, Cherbourg Ouessant; 9 m/m le Puy. Ni-mes is m,~n Brest; 19 mim Lyon. Ajàccio::5 m/m Renr.es; 30 m/m Montéhmar; 32 m/m6ntibes; 43 m!r- Nice.

Le temps au matin tu 27 Pluiea ou ondéestoutes région,

Page 10: Le Matin - 28 Dicembre 1935

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