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Le Journal Le Journal N°026 - Octobre 2015 P. 10 & 11 P. 3 P. 2 P. 8 LA LUTTE CONTRE LA FAIM SE GAGNE SUR LE TERRAIN POLITIQUE Antonio Isaac Monteiro, Représentant de la FAO au Togo LE PDRD ÉVALUE LE TRAVAIL FAIT ET AFFINE SON PLAN D’ACTION Elaboration du rapport d’activités du 3ème trimestre et finalisation du PTBA 2016 250 FCFA 250 FCFA 4ème Assemblée Générale de l’ACRAM à Lomé/2ème Colloque des chercheurs sur le café robusta africain DES ÉCHANGES POUR MIEUX DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES PRODUCTEURS DU CAFÉ ROBUSTA 18262 PLANTEURS AU PLAN NATIONAL RÉGIONS CENTRALE ET DES PLATEAUX, PRINCIPALES ZONES DE PRODUCTION Recensement des planteurs et plantations d’anacarde au Togo GIZ

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Page 1: Le Journal Agricole 26 - Inter-Réseaux Développement Rural · d’un pays. l’éradication de la faim, disposition des Etats membres, Toutes les politiques de particulièrement

Le Journal Le Journal

N°026 - Octobre 2015

P. 10 & 11

P. 3

P. 2

P. 8

LA LUTTE CONTRE LA FAIM SE GAGNE SUR LE TERRAIN

POLITIQUEAntonio Isaac

Monteiro, Représentant de la FAO au Togo

LE PDRD ÉVALUE LE

TRAVAIL FAIT ET AFFINE SON

PLAN D’ACTION

Elaboration du rapport d’activités du 3ème trimestre et finalisation du PTBA 2016

250 FCFA250 FCFA

4ème Assemblée Générale de l’ACRAM à Lomé/2ème

Colloque des chercheurs sur le café robusta africain

DES ÉCHANGES POUR MIEUX DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES

PRODUCTEURS DU CAFÉ ROBUSTA

18262 PLANTEURS AU PLAN NATIONALRÉGIONS CENTRALE ET DES PLATEAUX, PRINCIPALES ZONES DE PRODUCTION

Recensement des planteurs et plantations d’anacarde au Togo

GIZ

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Le Journal Le Journal AgricoleAgricoleLe Journal Le Journal 22

Mensuel d’information agricole et rurale N°026 - Octobre 2015

La 7ème mission conjointe de supervision et et le Projet de Développement Rural et de

d’appui à la mie en œuvre des projets du l’Agriculture (ProDRA).

Programme Nationale d’Investissement Un rapport de supervision est attendu à la fin Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) de cette mission. Des aide-mémoires seront va se dérouler du 09 au 28 novembre prochain également produits pour chacun des projets à selon des informations recueillies auprès du la fin de cette mission placée sous a Ministère en charge du secteur. L’objectif de supervision de Vicinzo GALASTRO, le chargé du cette mission sera d’examiner les progrès portefeuille du FIDA pour le Togo. Ces aide-réalisés et les résultats obtenus de la mise en mémoires qui vont décrire dans les détails, les œuvre des Plans de Travail et Budget Annuel conclusions et recommandations de la mission (PTBA) 2015, d’analyser les projets de PTBA pour chaque projet, seront discutés avec les 2016 et de fournir une assistance pour équipes des projets puis restitués au améliorer les performances des projets. Gouvernement.

Cette mission sera conduite par une équipe Les missions de supervision du PNIASA d’experts de la Banque mondiale, du FIDA, de la s’inscrivent dans le cadre d’une approche BOAD, de la BIDC accompagnée d’une équipe conjointe du Gouvernement togolais et des désignée par le Gouvernement togolais au bailleurs pour poursuivre la mise en travers du Ministère de l’Agriculture, de application des principes d’harmonisation, de l’Elevage et de l’Hydraulique et des ministères coordination et de collaboration au sein de ce partenaires du secteur agricole, à savoir ceux programme destiné à la relance de l’agriculture chargés de l’Economie, des Finances et de la togolaise et de lui permettre de contribuer au Planification, de l’environnement et du mieux, à la croissance économique du pays.Développement à la base. Principalement,

A l’image des précédentes missions, la sixième cette supervision va concerner le Projet

mission de supervision en date s’est déroulée d’Appui au Développement Agricole du Togo

du 08 au 20 juin 2015 et a permis de formuler (PADAT), le Projet National de Promotion de

non seulement des recommandations, mais l’Entreprenariat Rural (PNPER), le Projet

aussi, de mettre en place des feuilles de routes d’Appui au Secteur Agricole (PASA), le

spécifiques à chaque projet en vue d’une Programme de Productivité Agricole en

amélioration des performances. Afrique de l’Ouest-Projet Togo (PPAAO-Togo)

David SOKLOU

Cinq chercheurs de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro et deux de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) du Canada, travaillent sur un projet tendant à produire des bioplastiques à partir de jus de pomme de cajou en Côte d’Ivoire, rapporte L'intelligent d'Abidjan.Ce projet, qui consiste à générer des bioplastiques à partir de la fermentation du sucre contenu dans les pommes de cajou, et dont la phase exécutoire démarrera en janvier 2016, durera 18 mois; son coût serait de € 118 000. Une partie des travaux sera réalisée au Canada et une autre en Côte d’Ivoire.La production ivoirienne de pomme de cajou est estimée à environ 5 millions de tonnes (Mt), une estimation difficile à établir car la pomme est habituellement abandonnée sur les lieux de récolte."Selon les autorités ivoiriennes, la production moyenne annuelle de sachets plastiques dérivés du pétrole est de l’ordre de 20 000 t et toute cette production est destinée à la consommation domestique. Or, plus de 50% des déchets générés sont évacués directement dans les rues, tandis que moins de 20% de ceux-ci sont recyclés et triés. La conséquence immédiate de cette situation est la pollution accrue de l’environnement et plus particulièrement de l’eau et des écosystèmes aquatiques", soulignent les chercheurs." Face à cette situation, le gouvernement ivoirien à travers le décret 2013-803 du 22 novembre 2013, a interdit la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Ainsi, il y a un grand intérêt à produire des bioplastiques, dont les avantages sont énormes", poursuivent-ils, rapporte notre confrère.Quant à l'aspect technique, les chercheurs livrent leurs calculs. "Une quantité de 3 500 000 t de jus (contenant 10-12% p/v de sucre –glucose et fructose) peut être annuellement produite et une quantité de 420 000 t de sucre de pommes de cajou peut fournir approximativement 335 000 t de bioplastiques par année", expliquent-ils. Selon Malamine Sanogo, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, seulement 42 000 t d’anacarde sont transformées localement.

Source: CommodAfrica.com

La lutte contre la faim se gagne une ferme volonté de sa réussite En plus de l ’engagement sur le terrain politique et social, par les pouvoirs politiques ainsi politique dans la durée et la car il s’agit, avant tout, d’une que par toutes les parties participation effective de toutes q u e s t i o n d ’ e n g a g e m e n t prenantes. Ceci est valable dans les parties prenantes, en politique des Etats et de la tous les domaines de la vie particulier la société civile, société toute entière. L’absence s o c i a l e , é c o n o m i q u e e t l’éradication de la faim et de la d’un leadership engagé ou une culturelle d’un pays. malnutrition requiert la mise en faible volonté des pouvoirs place de cadres législatifs, légaux Les projets de société ayant politiques, en tant qu’acteur et programmatiques propices à comme préoccupation centrale principal du développement, la création de mécanismes de le bien-être social, économique notamment dans les domaines gouvernance, de coordination et et culturel des populations sont du combat contre l’insécurité de suivi ainsi que la mobilisation plus à même d’atteindre les alimentaire et la malnutrition, de ressources suffisantes pour objectifs de lutte contre la faim. risque de compromettre la financer des stratégies et Car, la faim et la pauvreté sont stabilité politique et sociale et, programmes de développement. d e s o b s t a c l e s m a j e u r s à partant , le bien-être des C ’ est da n s c es dom a i n es l’affirmation de la dignité p o p u l a t i o n s e t l e stratégiques que les avantages humaine. Ainsi, l’un des moyens développement économique comparatifs de la FAO, mis à la pour franchir ces obstacles c’est d’un pays. disposition des Etats membres, l ’ é ra d i c a t i o n d e l a fa i m ,

sont déterminants dans la lutte To u te s l e s p o l i t i q u e s d e particulièrement dans le monde contre la faim. développement, y compris dans rural où vit la majorité des

le domaine de la lutte contre la populations les plus vulnérables « Nous pouvons vaincre la faim et, ne doit pas perdre de vue que les alimentaire et la nutrition.faim, requièrent le renforcement des pays en développement. comme nous pouvons vaincre la institutions à elles seules ne font En effet, gagner la lutte contre la des institutions publiques, C’est là le grand défi politique et faim, nous devons vaincre la pas le développement ; c’est faim ne relève pas seulement de privées et de la société civile afin moral de l’humanité auquel la faim» Dixit Prof. Jose Graziano da l ’engagement des acteurs la formulation technique des de leur permettre de mieux FAO essaie d’apporter sa Silva, Directeur Général de la p o l i t i q u e s , s o c i a u x e t programmes et projets de contribuer à la création des contribution dans le cadre de FAO, Août 2013.économiques qui garantit les d é v e l o p p e m e n t o u d e cadres propices à la formulation son partenariat avec les Etats résultats satisfaisants de tout *Représentant de la FAO au Togol’assistance des partenaires au et à la mise en œuvre des membres, sur la base de sa projet visant l’amélioration des développement, mais plutôt de s t r a t é g i e s g l o b a l e s d e Vision et de ses Objectifs c o n d i t i o n s d e v i e d e s la définition des stratégies de développement. Néanmoins, on Stratégiques.p o p u l a t i o n s , l a s é c u r i t é développement soutenues par

LA LUTTE CONTRE LA FAIM SE GAGNE SUR LE TERRAIN POLITIQUE

Par Antonio Isaac Monteiro*

PNIASA LA 7ÈME MISSION CONJOINTE DE SUPERVISION DU PRÉVUE

DU 09 AU 28 NOVEMBRE 2015

Des bioplastiques à partir de jus de

pomme de cajou ?

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4ème Assemblée Générale de l’ACRAM à Lomé/2ème Colloque des chercheurs sur le café robusta africain

DES ÉCHANGES POUR MIEUX DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DES PRODUCTEURS DU CAFÉ ROBUSTA

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N°026 - Octobre 2015

Le Journal Le Journal

La capitale togolaise, Lomé a entreprenariat agricole pour les CFA ont été octroyés aux abrité du 27 au 29 octobre a m e n e r à a m é l i o r e r l e s meilleurs producteurs au cours dernier, la 4ème Assemblée rendements des plantations et à de ces travaux. générale de l’Agence des Cafés rechercher la rentabilité de leurs L’ACRAM est une plate forme R o b u s t a d ’A f r i q u e e t d e activités synergétique que les Etats Madagascar (ACRAM) sous le Les participants à la rencontre d’Afrique et Madagascar ont mis t h è m e : « l a p ro d u c t i o n de Lomé ont ainsi fait l’état des en place pour redynamiser le semencière du caféier Robusta : lieux de la recherche sur la secteur de café et de cacao. Selon u n p r é - r e q u i s p o u r caféière Robusta en Afrique, s o n p r é s i d e n t , E n s e l m e l ’ a c c r o i s s e m e n t d e l a surtout au Togo et au Gabon, afin GOUTHON, le café Robusta est productivité des caféières en d e m e t t re e n œ uv re l e s beaucoup plus consommé et il Afrique de l’Ouest et du Centre». meilleures stratégies pour est aujourd’hui question de Selon les recherches, les relever les défis de production et travailler pour faire en sorte que p r o d u c t i o n s c a f é i è r e e t de compétitivité dans ledit les taxes puissent baisser au cacaoyère ont baissé de 12% à la s e c t e u r e n A f r i q u e e t niveau de ces produits et aussi

renforcement institutionnel de forestiers aux producteurs p r o d u c t i o n e t d e 9 % à Madagascar. de prendre des dispositions coordination des activités destinés à l’amélioration de la l’exportation, d’où la nécessité pour pouvoir mettre désormais Pour motiver et encourager les d’encadrement et d’appui aux fertilité des sols et à la protection de prendre des mesures pour la des meilleures semences à la producteurs de ces filières à de planteurs, a pris une décision de l’environnement forestier durabilité du secteur. « Le café disposition des producteurs.meilleurs rendements, des salutaire pour mettre en place robusta se porte bien de façon • Le renforcement des enveloppes financières allant de Giovanni Elzamune Unité Technique Café-Cacao générale dans le monde entier capacités des producteurs en deux à quatre millions de francs (UTCC). sauf que la production africaine

est en baisse à cause de plusieurs A partir de 2013, un coup défis qui ont paralysé ce secteur. d’accélérateur a été donné à la Ces défis sont entre autres le relance des deux filières à manque d’accès aux finances, ce travers la mise en œuvre des qui fait que les producteurs ont actions du Projet d’Appui au du mal à faire face au coût élevé Secteur Agricole (PASA) et les de la main d’œuvre, les aléas f o r m a t i o n s e n E c o l e climatiques, les ajustements d’Entreprenariat Agricole, structurels et la gestion difficile Fa r m e r B u s i n e s s S c h o o l , des politiques de production du appuyées par le Programme de secteur privé », a laissé entendre D é v e l o p p e m e n t R u r a l e t Denis Seudieu, Chef économiste l’Agriculture (ProDRA) de la à l’Organisation internationale coopération allemande GIZ.du café (OIC).

L e s d i f f é r e n t e s a c t i o n s L e M i n i s t r e t o g o l a i s d e entreprises ont contribué au l’Agriculture, de l’Elevage et de remodelage et au renforcement l’Hydraulique a à cette occasion institutionnel des principales souligné que le secteur agricole entités intervenant dans les qui emploie 60 à 70% des filières café et cacao.populations actives et qui

L’UTCC et le Centre de Recherche contribue dans une large mesure

Agronomique en zone forestière à la formation des Produits

fournissent dans le cadre du intérieurs bruts (PIB) de nos

PASA, du matériel végétal Etats reste paradoxalement le

performant aux producteurs secteur dans lequel on note un

p o u r l a r é g é n é r a t i o n e t fort taux de pauvreté. « Cette

l’extension des exploitations. situation inconfortable de

Ces multiples appuis ont suscité l’Afrique s’explique par le fait

un engouement des producteurs qu’elle produit des matières

autour de la filière café cacao premières agricoles qui ne sont

a v e c c o m m e e f f e t , l e pas transformées sur place,

renforcement des organisations perdant ainsi le capital de la

d e s p r o d u c t e u r s e t l e u r valeur ajoutée », a indiqué Ouro-

mutation en coopératives Koura Agadazi. Cette situation,

conformément à l’acte uniforme a-t-il rajouté, met les pays

de l’OHADA.africains dans la dépendance

En plus de toutes ces actions, on absolue du marché international note d ’autres actions menées et compromet dangereusement p a r l e s s t r u c t u r e s la stabilité de leurs économies.d’encadrement, notamment :

A en croire les autorités • L’incitation à l’entretien t o g o l a i s e s e n c h a r g e d e des plantationsl’Agriculture, à l’instar des autres

pays d’Afrique, l’expérience du • La mise en place d’un Togo en la matière n’a pas donné programme pilote de mise en de résultats satisfaisant. Le place de brigades de traitement désengagement de L’Etat dans p hy t o s a n i t a i re p o u r u n e l’encadrement des planteurs a m e i l l e u re p ro te c t i o n d e s failli paralyser le secteur caféier plantations et des producteurs à un moment donné. C’est dans

• La production et la ce contexte que le gouvernement

distribution de plants agro togolais, dans le cadre du

1. C’est quoi l’ACRAM ? 6. Coopération

L’ACRAM est une Association Internationale sans - Mémorandum d’entente avec l’Organisation but lucratif regroupant les opérateurs privés et InterAfricaine de Café (OIAC) ;publics intéressés par la filière café Robusta - Mémorandum d’entente avec l’Association des d’Afrique et de Madagascar. Cafés Fins d’Afrique (AFCA) ;2. Comment est née l’ACRAM ? - Appui technique à l’élaboration de la stratégie C’est à la suite de la mise en liquidation de nationale de relance de la filière café au Gabon ;l’Organisation Africaine et Malgache du Café - Observateur officiel aux sessions du Conseil (OAMCAF) en 2007, qu’est née l’idée de créer une International du Café ;structure nouvelle à même de redynamiser le

- Partenariat (en cours d’élaboration) avec le secteur caféier du Robusta en Afrique. Comité de Liaison Europe - ACP (COLEACP).

L’Agence des Cafés Robusta d’Afrique et de 7. Bureau de l’ACRAMMadagascar (ACRAM) a été lancée le 20 novembre Le nouveau Bureau de l’ACRAM élu par l’Assemblée 2007 à Yaoundé, en marge du 1er Forum africain Générale est constitué comme suit :des cafés et de la 47ème assemblée générale

annuelle de l’Organisation Interafricaine du Café Président : Monsieur Anselme GOUTHON (TOGO)(OIAC).

1er Vice-président : Madame TOURE LISTE A Libreville le 17 novembre 2008, les MASSANDJE (Côte d’Ivoire) représentants des 25 pays membres de l’OIAC ont

2eme Vice-président : Monsieur John SHULTER participé au lancement officiel de l’Agence des

(Suisse - Grande Bretagne)Cafés Robustas d’Afrique et de Madagascar

3eme Vice-président : Monsieur Ibrahima KEY (ACRAM), en marge de la 48ème assemblée TURAY (Siérra Léone)générale annuelle de l’OIAC.

Secrétaire Général : Monsieur Léon-Paul 3. Les Objectifs de l’ACRAMN’GOULAKIA (Gabon)

Ses objectifs sont essentiellement la promotion Trésorier : Poste à pourvoir (Gabon)des cafés robustas d’Afrique et de Madagascar,

l'amélioration des revenus et des conditions de vie Membres :d e s p r o d u c t e u r s , l a r e c h e r c h e e t l a Samuel KAMAU, Directeur Exécutif de l’Association conceptualisation de modèles de développement des Café Fins d’Afrique AFCA ;endogènes, l’appui concret aux opérateurs

- B é n é d i c t e C H AT E L , C h a r g é e d e l a africains et malgaches. Communication (France) ;

4. Les membres fondateurs de l’ACRAM- Albert KABONGO, Directeur Général de l’Office

Les opérateurs et organismes caféiers privés National du Café de la République Démocratique ressort issant de pays francophones et du Congo (RDC) ;anglophones, producteurs de Robusta (Cameroun,

- Dr Noé WOIN, Directeur Général Institut de Gabon, Liberia, Centrafrique, Madagascar, Angola, R e c h e r c h e A g r o n o m i q u e e t p o u r l e Togo et Sierra Leone), avec l’appui et la Développement, (Cameroun).participation des organismes publics et

parapublics de la filière. Cinq (05) Comités : Concertation (Togo) ; Administration/Finances (Gabon); Transfert 5. Les pays dont sont issus les adhérents des Technologies/Production (Côte d’Ivoire) ;

Cameroun, Gabon, Liberia, Centrafrique, Promotion/Marketing (Suisse); Promotion Madagascar, Angola, Togo, Sierra Leone, RDC, Genre (Cameroun).France, Suisse.

Siège Social - Secrétariat GénéralBoulevard de la République, Montée London,

BP : 291, Libreville – GABONwww.acram-robusta.org.

Fiche Technique

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Le Journal Le Journal AgricoleAgricoleLe Journal Le Journal 44

Mensuel d’information agricole et rurale N°026 - Octobre 2015

Marché ALIMENTERRE au Togo :

PROMOUVOIR L’IMAGE DES PRODUITS LOCAUX TOGOLAIS Unique événement dédié à la enregistrées à l’actif de l’OADEL promotion de l’art culinaire dont la sensibilisation des ancestral et 100% du terroir, le femmes salariées à consommer Marché ALIMENTERRE, une l e s p ro d u i t s l o c a u x , u n e initiative de sensibilisation qui a abouti en

décembre 2013 à la création de la boutique bar restaurant

est un moment de (BoBaR) spécialisée dans la consommation des produits vente des produits du terroir et locaux issus de l’agriculture située non loin de Bè Beach au familiale togolaise. L’édition bord de la lagune de Bè suite à 2015 de cette manifestation l’engouement des personnes inédite est prévue du 5 au sensibilisées à consommer local. 15novembre. Pendant deux innovants comme : Kom de viande de cheval, de lait frelaté, et de la dégustation des mets Aujourd’hui plus de soixante semaines, au bord du lac de Bè, sorgho, Akpan de sorgho, Akpan la colère des agriculteurs et locaux du restaurant de la t r a n s f o r m a t e u r s e t à c ô t é d e B è - B e a c h , de mil, Amala, Ablo de sorgho, é l e v e u r s f r a n ç a i s , e t l e BoBaR. transformatrices togola is précisément à BOBAR, de 11h à Pâte de mil et Agbélikponon. développement des maladies D’autres séances de projection déposent au moins trois cents 22h, les visiteurs auront Les gr i l lades de v iandes l i é e s à u n e m a u v a i s e sont prévues également dans produits locaux à la BoBaR.l’opportunité de découvrir les naturelles de pintades, de alimentation, OADEL invite les villes de la région maritime On note plusieurs gammes de différents mets du pays dans canard, de poule et du porc au chaque togolaise et togolais, à précisément à Afagnan le 13 et produits qui vont des farines à une ambiance festive qui sera four ne manquent pas au Marché regarder dans son assiette ; d’où le 24 novembre, Baguida 18 et base des céréales : soja, mil ; s a v a m m e n t a n i m é e p a r ALIMENTERRE. vient ce que nous consommons, 25 novembre, Vogan le 17 sorgho riz ; maïs destinées à l’l’orchestre Sassamasso. L’objectif de l’événement est et dans quelle conditions ces n o v e m b r e , Ts é v i e l e 1 9 l’alimentation des adultes Chaque année, plus de trois d ’ e n c o u r a g e r l e s aliments sont produits », note M. novembre, Tagbligbo le 23 comme des enfants ; des jus de c e n t s p ro d u i t s a g r i c o l e s c o n s o m m a t e u r s à u n e Ta t a Ya o A m é t o é n y n o u , novembre, Kévé le 26 novembre, fruits de tamarin, ananas, transformés sont exposés, citoyenneté alimentaire qui coordonnateur de programme à Aného le 30 novembre et à la gingembre, du vin de palme, du durant plus d’une semaine au privilégie l’économie locale ainsi l ’OADEL. BoBaR le 06 novembre 2015. spiruline, de la poudre de pain grand public: Les jus de fruits, qu’un mode de vie équilibrée et Le festival de Films L ’ O r g a n i s a t i o n p o u r de singe; des liqueur à base les liqueurs, les sirops, les durable, ceci pour assurer le ALIMENTERRE l ’ A l i m e n t a t i o n e t l e d’orange, carambole, feuille de farines, les épices, les thés, les droit à l’alimentation et à la Outre cette activité, OADEL Développement Local (OADEL) l’avocatier et de l’eau de vin de cafés, du sucre roux, du sucre nutrition pour tous. organise aussi le festival de existe depuis le 1er Mars 2003. palme stabilisé (sodabi) ; des enrichit, les biscuits. C’est donc Au-delà de cet objectif, le Marché Films ALIMENTERRE à Lomé et Elle est située dans le quartier de huiles de soja et de coco, des une gamme assez diversifiée des ALIMENTERRE est une occasion dans les villes de la région Bè Bassadji et travail sur les biscuits et amuses gueule. produits locaux qui est vendue de transfert des recettes maritime pour mettre des maux questions liées au droit à En moyenne plus 900 clients pour permettre aux citadins de culinaires entre générations et des images sur les désordres l ’ a l i m e n t a t i o n e t à l a visitent la BoBaR par mois et en découvrir ce qui se transforme pour préserver cette richesse alimentaire dans le monde et consommation local notamment 2014 plus de 80% du chiffre au Togo. nationale. L’objectif de la conscientiser le public sur des produits togolais. d ’af fa ire est reversé aux C’est aussi une période au cours consommation des produits l’enjeu économique, social et Au Togo, deux tiers de la transformateurs.d e l a q u e l l e , l e s c i t a d i n s locaux permet d’améliorer les culturel de la consommation. population travaillent dans le Pour en arriver là, OADEL a revitalisent leurs papilles en revenus des petits producteurs Cette année le festival de films a secteur agricole où le taux de a c c o m p a g n é l e s c o n s o m m a n t l e s s a u c e s et de tous les acteurs de la chaine démarré le mercredi 21 octobre. pauvreté est estimé à 74.3% t r a n s f o r m a t e u r s s u r l a originelles et ancestrales en voie de valeur des produits agricoles Chaque mercredi et ce jusqu’au (QUIB 2011). Ceci est un démarche qualité avec le service de disparition. La sauce de du Togo. C’est l’économie 1 1 n o v e m b r e 2 0 1 5 , d e s contraste auquel OADEL à d e l ’ I n s t i t u t To g o l a i s d e Tobolo, de somgbuidjaba, nationale qui est relancée par la projections de film ont lieu à travers ses actions dans la Recherche Agronomique(ITRA).Bokodéssi, Aloului, Agobo, consommation locale. l’espace Blue zone de cacavéli. région maritime, apportent des A z a n k p o , E f a n d é s s i «Aujourd’hui, au-delà des L’entrée est totalement gratuite. remèdes. Eloma c c o m p a g n é e s d e m e t s scandales alimentaires de Les films sont suivis d’un débat P lusieurs act iv i tés sont

l’Organisation pour l’Alimentation et le D é v e l o p p e m e n t L o c a l (OADEL),

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Mensuel d’information agricole et rurale N°026 - Octobre 2015

Aliment de base des peuples technique qui fait suite à la nutritionnelle des ménages dans INCAS d’Amérique du Sud, le 38ème session de la conférence de nombreuses zones à faibles Quinoa qui est une céréale très de la FAO tenue en 2013, et qui a potentiel agricole », ajoute riche en protéines sera bientôt mis l’accent sur la promotion de Antonio ISAAC MONTEIRO.cultivé au Togo. C’est à la faveur la production et de l’utilisation Le ministre de l’Agriculture, de du projet dénommé « Assistance du Quinoa comme denrée l’Elevage et de l’Hydraulique a au technique pour le renforcement alimentaire pour améliorer la nom du Gouvernement Togolais du système alimentaire du sécurité alimentaire et la remercié Antonio ISAAC Q u i n o a » f i n a n c é p a r nutrition en Afrique. MONTEIRO et l’institution l ’Organisation des Nations S e l o n A n t o n i o I S A A C onusienne pour la mise en Unies pour l’agriculture et MONTEIRO, l’objectif poursuivi œuvre de ce projet au Togo et l’alimentation (FAO) et qui porte à travers la mise en œuvre de ce pour avoir aussi mis à la rural et de la nutrition. essais. Après la semence, il faut sur l’introduction du Quinoa projet au Togo est de contribuer disposit ion du pays, 500 attendre entre 80 et 160 jours Originaire de la région des dans six pays ouest africain, à la sécurité alimentaire et grammes de semences du pour les récoltes en fonction des Andes de l’Amérique du Sud où notamment le Burkina Faso, le nutritionnelle de la population. Quinoa pour les cultures variétés », nous explique elle fut, depuis des millénaires, Cameroun, le Mali, le Niger, le A cet effet, précise-t-il, deux expérimentales, en dépit du fait KABASSINA Tchiou, ingénieur un des aliments da base des Sénégal et le Togo. Cette céréale activités majeures sont en cours que ces semences sont très agronome et chef programme peuples Incas, le Quinoa est en a fait l’objet d’un atelier de de réalisation : d’abord la c o n v o i t é e s s u r l e p l a n sorgho-mil à l’ITRA.effet une plante qui s’adapte à s e n s i b i l i s a t i o n , d e conduite au niveau de l’Institut international par les grandes p l u s i e u r s z o n e s a g r o - Communément appelé « riz des c o m m u n i c a t i o n e t d e To g o l a i s d e R e c h e r c h e puissances. Il a pour finir émis le écologiques du monde. « Le Incas », le Quinoa contient plus dégustation ce 29 octobre à Agronomique (ITRA), des souhait de voir d’ici deux ans, Quinoa est une plante qui est de protéines que les autres Lomé en présence du Ministre recherches sur l’adaptabilité du cette culture dans les champs moins exigeante en pluie car céréales. Par ailleurs, il est OURO-KOURA AGADAZI en Quinoa aux conditions des sols des paysans togolais pour avec 200 mm de pluie par an, on particulièrement facile à digérer charge de l’Agriculture, de et du climat dans trois sites du apporter de la valeur non peut faire la culture du Quinoa. A et ne contient pas de gluten. « La l’Elevage et de l’Hydraulique et Togo ; et ensuite le renforcement seulement nutritive, mais aussi ce jour, les premiers semis sont à culture de cette plante offre des du Représentant de la FAO au des capacités techniques des commerciale pour les futurs maturité. Après cet atelier, nous p e r s p e c t i v e s p o u r l a T o g o , A n t o n i o I S A A C cadres et la communication pour producteurs de cette céréale au allons procéder à la récolte des diversification de la production MONTEIRO. faire découvrir le Quinoa à Togo.semences qui seront gardées agricole et l’amélioration de la C’est un projet de coopération plusieurs acteurs du monde David SOKLOUjalousement pour reprendre les s é c u r i t é a l i m e n t a i r e e t

Une délégation des producteurs d’ananas du Ghana s’est rendue au Togo, notamment dans la région Maritime à Tsévié dans le cadre d’une visite d’échange du 21 au 23 octobre dernier. Visite de plantations d’ananas, échanges sur les bonnes pratiques agricoles, discussion sur le Farmer Busines School et certification, échanges d’expérience sur les mesures antiérosives, la fertilité des sols et la vente des ananas, telles sont les activités qui ont agrémenté le séjour des producteurs d’ananas sur le sol togolais.

Histoire de succès! la délégation ghanéenne a fortement apprécié la terrain en mettant en œuvres les togolais . activités. « C’est sur cette base que nous formation et l’organisation que le Togo a différentes méthodes apprises lors de la pourrons vous juger et mesurer Hormis les champs d’ananas, les par rapport aux unions , aux faitières, aux visite d’échange auprès des producteurs r é e l l e m e n t v o s c a p a c i t é s producteurs ghanéens se sont rendus coopératives , ils ont donc appris togolais. Autres acquis relevés, la façon d ’ e n t r e p r e n e u r i a t p o u r l e également à l’ONG AGIDE à Tsévié, beaucoup de choses en termes de traiter les différentes maladies liées à développement de la filière ananas »,a spécialisé dans la fabrication des bio d’organisation des producteurs. Aussi, la culture de l’ananas, par exemple, laissé entendre Dr Paul Mathias Braun. pesticides et compost. Ils ont eu des ont-ils affiché leur satisfaction en ce qui comment on imbibe le rejet dans l’huile échanges à ce niveau sur l’importance de « Merci à l’organisation qui a été mis en concerne les stratégies des producteurs de nime pour éradiquer la maladie. « On ces produits pour la culture de l’ananas place ici malgré le temps court. Nous togolais pour le contrôle de l’érosion sur nous a d’ailleurs parlé de l’aie, des bio. Ils ont en outre visité l’entreprise sommes tous étonnés par la qualité des le terrain. «On était ému en suivant les feuilles de tabac et le jathropha qui sont TROPIC BIO basé à Lomé où ils ont eu des discussions , la qualité de la préparation, explications des producteurs d’ananas très efficaces en termes de méthodes de i n f o r m a t i o n s s u r l e m o d e d e et surtout les points précis développés de la région des plateaux en ce sens , nos lutte contre les maladies »,a déclaré avec fonctionnement, les relations avec les en quelques jours. Notre souci, c’est producteurs étaient donc très contents sourire un producteur, visiblement producteurs d’ananas ainsi que la qu’on puisse vraiment pouvoir continuer car c’est une expérience qu’ils auront à comblé de son déplacement, sur les certification. ce genre de collaboration, nous sommes appliquer dans leur région au Ghana, différents sites de production. Il constate deux programmes de deux deux pays qui A l’issue de la mission, le Chef de région qui a les mêmes similitudes, je d’ailleurs que les producteurs togolais collaborons ensemble et nous avons programme du ProDRA a souligné à veux dire région montagneuse. C’est un entretiennent bien leurs champs pour apprécié votre ouverture. Nous sommes l’endroit de la délégation ghanéenne que réel plaisir de venir apprendre ces qu’il n’ y ait pas d’herbes. «Ils ont bien vraiment très contents et remercions le c’est un échange professionnel entre les genres de méthodes. ». Madame Lydia sarclé leur champs et aussi l’espace entre bureau de la GIZ Lomé », s ’est réjouit groupes , espérant à cet effet que cette Baffour Awuah, de la GIZ Ghana, a encore les lignes sont bien respectés » , affirme Hervé Boukoua, membre de la délégation visite d’échange permettra réellement souligné que dès leur retour au Ghana, le ce producteur en compagnie des siens, ghanéenne. de passer à la pratique et de mettre le groupe va essayer d’avoir un démo sur la parcourant, les différents domaines de

professionnalisme au cœur de leurs Kalass Obrengerfaçon de contrôler cette érosion sur le production d’ananas des producteurs

Développement de la filière ananas

VISITE D’ÉCHANGES DES PRODUCTEURS GHANÉENS AU TOGO

Diversification des productions agricoles :LE QUINOA, UNE CEREALE SUD-AMERICAINE EN CULTURE

D’EXPERIMENTATION AU TOGO

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La protection sociale des populations rurales au menu de la célébration de la 35ème Journée

Mondiale de l’alimentation et du 70è anniversaire de la FAO

La localité de Tandjoaré, chef

lieu de la préfecture du même

nom dans la région des

savanes, a servi de cadre au

lancement officiel le 16 octobre

d e r n i e r d ’ u n d o u b l e

évènement : il s’agit des

manifestations de la 35ème

édition de la Journée Mondiale

de l’alimentation et du 70è

a n n ive r s a i re d e l a FAO

(Organisation des Nations consécutifs au programmes de Unies pour l’alimentation et haute intensité de main l’agriculture). « Protection d’œuvre.sociale et agriculture : briser le Le représentant résident de la cercle vicieux de la pauvreté FAO au Togo, M. Antonio Isaac rurale », c’est autour de cette Monteiro a au cours de cette thématique qu’est placée cette cérémonie, encore une fois manifestation afin d’insister t é m o i g n e r c o m b i e n sur l’indiscutable nécessité de l’institution onusienne est coupler la protection sociale r e c o n n a i s s a n t e d e avec les programmes de l’engagement des plus hautes développement agricole. autorités du Togo dans la lutte L’importance de ce thème contre la faim, la malnutrition réside dans le fait qu’à en croire et la pauvreté rurale. « Cet des études de la FAO, les engagement du Togo nous mesures de protection sociale réconforte chaque jour dans dans l’ensemble des pays en notre noble mission, celle de développement ont permis en contribuer à un monde libéré 2013 de tirer environ 150 de la faim et de la malnutrition millions de personnes de (APSEF), AJSEF et AGRISEF. contexte de la pérennisation », a-t-il laissé entendre tout en l’extrême pauvreté. Cette Dans le secteur agricole, des acquis de la stratégie de souhaitant vivement que ces protection prend en compte précise-t-il, l’opération Quick relance de la production efforts se poursuivent ce qui des politiques, programmes et Start a permis de relever le agricole, notre pays a connu permettra au Togo de se hisser autres interventions axés sur la niveau de vie de plus de 53 500 successivement des excédents au rang des pays du monde qui protection des personnes producteurs vulnérables dont alimentaires avec un bilan pourraient parvenir d’ici 2020, p a u v r e s e t s o u f f r a n t plus de 49% de femmes et 44% céréalier qui est passé de -13 % à réduire de moins de 5 %, le d’insécurité alimentaire. de jeunes. Des opérations en 2009 à +13 % entre 2010-taux de la sous alimentation.C’est une situation qui est s u b v e n t i o n n é e s d e 2012 et à +16 % aujourd’hui. Comme vous le savez, le préoccupante sur le plan v a c c i n a t i o n , d e m i s e à Il faut rappeler que le 16 juin gouvernement togolais a mondiale car selon la FAO, disposition des semences 2013, le Chef de l’Etat togolais a engagé ces dernières années, environ 800 millions de certifiées et des géniteurs reçu un prix en reconnaissance plusieurs chantiers dans le personnes souffrent toujours (volailles, ovins caprins), de des efforts du Togo dans la cadre du renforcement de la de la faim chronique et près construction des PTA et BTA réduction de moitié, de 33 à 16 s é c u r i t é a l i m e n t a i r e e t d’un milliard de personnes sur toutes l ’étendue du %, le nombre de personnes nutritionnelle et la lutte contre restent pris au piège de la t e r r i t o i r e , o n t p e r m i s souffrant de la faim et de la la pauvreté. Il n’a cessé de pauvreté extrême. De plus, la d'améliorer les revenus des malnutrition. Le 06 juin 2015, développer des stratégies plupart de ces personnes p r o d u c t e u r s e t d e l e s la FAO a encore salué les innovantes pour venir à bout pauvres et affamées vivent repositionner dans le maillon p r o g r è s e x c e p t i o n n e l s de la pauvreté sur toutes ses dans les zones rurales et de l’économie afin qu’ils accomplis par le Togo qui lui formes.d é p e n d e n t t o u j o u r s contribuent à sa croissance. permettra, de parvenir, avant Pour le ministre Ouro Koura m a j o r i t a i r e m e n t d e Ces actions sont soutenues par 2020, à un taux de prévalence A g a d a z i e n c h a r g e d e l’agriculture. des projets d’aménagement de de la malnutrition inférieur à 5 l ’agriculture, de l ’élevage et de Au Togo, les programmes de bas-fonds, de renforcement %.l ’hydraulique, des initiatives à protection sociale ont permis d e s c a p a c i t é s d e s D'après données de l’enquête c a r a c t è r e s o c i a l s o n t de toucher au cours de cette organisations paysannes, QUIBB (Questionnaire Unifié développées par le Fonds année 2015 en cours, plus de d ’ i m p l a n t a t i o n d e s des Indicateurs de Base du national de la finance inclusive 12.000 ménages. L’année infrastructures de stockage et Bien-être), la pauvreté a ( F N F I ) p o u r f a v o r i s e r précédente, c’est près de l a m i s e e n p l a c e d e s diminué au Togo entre 2006 et l’insertion des femmes et des 31.000 enfants qui avaient instruments financiers pour 2011. Cependant, le milieu hommes pauvres dans le bénéficié de programmes s o u t e n i r l e s n o u v e l l e s rural reste plus confronté à ce marché de la finance inclusive. d’alimentation scolaire au initiatives des jeunes. fléau que les autres zones I l s ’agit notamment des même moment où plus de De plus, à la faveur de la mise en urbaines. produits « Accès des Pauvres 9.600 jeunes recevaient des œuvre du PNIASA a partir de aux Services Financiers » t r a n s f e r t s d ’ a r g e n t s David SOKLOU2009, intervenue dans le

Directeur de Publication

Gilles PODJOLEYRédacteur en chef

David SOKLOURédaction

Giovanni SoussoObrenger Kalass

Christelle KOUDOLI

Responsable markéting

Serges Mensah TETTEH

InfographieRaphaël AHIABLE

Contacts01 BP 3655 Lomé, Tél: 90 10 42 18

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N°0505/02/02/15/HAAC

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Rencontre internationale sur les politiques agricoles africaines

IMPRESSIONS DE QUELQUES PARTICIPANTSLa Coopération allemande(GIZ) a apporter de plus à notre agriculture ? moment aujourd’hui où l’on est en train avons sur le marché mondial, avec ces organisé du22 au 24 septembre dernier, de reconstruire les outils de suivi et de terres, nous n’avons qu’à travailler et Je crois que ça peut apporter d’abord, un atelier d’apprentissage sur les mise en œuvre de politiques agricoles accroître notre productivité dans les une mise en avant des grands défis ; et politiques agricoles. Cadre d’échange et nationales avec les PNIA, avec ECOWAP différentes filières et pour y arriver, donc l’ensemble des acteurs, que ce soit d ’expériences, cet atelier a permis aux +10, avec la conférence qui a eu lieu en nous devons être actifs sur tous les l’Etat, que ce soient les organisations participants venus du Bénin, du Mali, de juillet 2015 sur le financement du maillons, notamment la production, la paysannes, que ce soient les banques, la Belgique, de l’Allemagne et un certain développement et donc là, le CIRAD transformation, l’agro industrie, la les intermédiaires financiers, soient nombre d’acteurs togolais qui sont j o u e u n r ô l e m o d e s t e distribution. Aujourd’hui, avant de véritablement conscients des grands pleinement impliqués dans la politique d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d e l a penser au marché extérieur, il faut enjeux qui se posent à court terme ; agricole, de voir comment ils peuvent constitution et de la construction de ces savoir que l’Afrique constitue elle-alors, évidemment, on n’a pas trouver échanger et faire en sorte qu’il puisse politiques agricoles. même un marché. Aujourd’hui le débat de solutions là, mais ça à permis de vraiment avoir une transformation de de l’intensification agricole qui met mettre sur l’agenda politique, les Bernard AGBO, conseiller technique de leurs communautés, en d’autres termes, l’accent sur l’agriculture est revenu sur grands questions et de voir s’il faut à un la GIZ, détaché auprès de l’Agence comment accélérer le processus de le tapis du développement au niveau de moment donné se mettre autour de la NEPAD, basé à Pretoria en Afrique du transformation des acteurs. Placé sous l’Afrique, au niveau du monde, nous table pour essayer de réglet toutes ces Sud. Chargé de la politique agricole, de le thème, « l’agenda des politiques sommes beaucoup soutenus par les questions. On n’est pas du tout, dans l’agro business et de la formation agricoles africaines : appui au partenaires dans ce sens et je pense que une situation où on a aujourd’hui donné agricole.p r o c e s s u s d e s p o l i t i q u e s e t c’est une opportunité que nous devons des solutions, mais au moins de trouver amélioration des capacités de conseil », saisir.un accord sur les grandes questions. cette rencontre a eu le mérite de

Pourquoi maintenant c’est important ? S t é p h a n e A k aya , E c o n o m i s t e , proposer un certain nombre de

C’est parce qu’il ne faut pas oublier que Consultant solutions qui ne sont pas forcément des

pendant plusieurs décennies, je dis bien solutions toutes faites mais qui peuvent

plusieurs décennies, l’agriculture a été être dans l’activité des conseillers

oubliée dans les politiques agricoles, agricoles, des références pour pouvoir

que ce soit du côté des Etats Africains, a m é l i o r e r l e u r s c a p a c i t é s d e

mais aussi du côté des bailleurs de production, leur capacités des solutions

fonds, et là, il y a un renouveau, il y a un pour le besoin des populations. Suivons

regain d’intérêt pour ce secteur là, c’est l e s i m p r e s s i o n s d e q u e l q u e s Vous venez justement de prendre part pour ça qu’il faut le remettre en avant et participants : ici à Lomé à un atelier agricole qu’il faut considérer qu’il y a des

organisé par la GIZ. Que peut-on Jean Jacques GABAS, chercheur au priorités qu’il faut aborder.retenir ? CIRAD (Centre International de

L’agriculture africaine ne bénéficie Recherche pour le Développement Ces trois jours partagés ici ont été riches pas d’assez de financements, pensez Agronomique), Enseignant aux Sciences en expérience ; les formateurs nous ont vous que sans cela, on peut atteindre Po à Paris instruit beaucoup de choses qui nous les objectifs escomptés ? On vient de sortir d’un atelier sur la

seront très utile dans le cadre du travail politique agricole, initiative de la GIZ. Non, en fait c’est assez clair. Depuis le que nous faisons à différents niveaux Que peut-on retenir ? début des années 2010, il y a un regain (pays, ministères, continental) . d’intérêt pour l’agriculture et pour le Ce qu’on retient, c’est que les défis de Personnellement, moi qui suis au financement de l’agriculture. On le voit l’heure nous obligent d’aller plus loin niveau continental, je pourrai quand là globalement dans les dépenses dans la routine que nous avons même partager ces connaissances avec publiques agricoles mais aussi toutes l’habitude d’observé dans la conception les collègues et ça peut nous servir dans les dépenses privées qui concernent des politiques agricoles parce que nous l’appui que nous donnons aux Etats l’agriculture mais ça ne suffit pas et le avons passé 20 ans sinon 50 ans depuis membres de l’Afrique.défi qui est encore le plus important, les indépendances à chercher les

Est-ce que cet atelier a une influence c’est de voir avec cette multiplicité s o l u t i o n s q u i p e r m e t t e n t a u x sur les dif férentes polit iques d’acteurs qui arrivent dans le secteur p o p u l a t i o n s d ’ a m é l i o re r l e u r s agricoles du continent ? agricole, les budgets des Etats eux- conditions de vie et on fait le constat

mêmes, des bailleurs de fonds, mais aujourd’hui que nous avons fait certes Oui, les discussions que nous avons aussi le secteur privé, et là je crois qu’il y fait des progrès mais les besoins et les eues ici sont très importantes dans le a un véritable défi d’organisation de cet attentes des populations sont encore cadre de ce que nous faisons, ensemble d’acteurs pour éviter qu’on très importants.Vous êtes arrivé au Togo pour un notamment l’appui à la planification ne laisse de côté des plans non financés a t e l i e r i n t e r n a t i o n a l s u r l e s des politiques agricoles au niveau des Cet atelier est donc un cadre d’échange de l’agriculture et je pense en politiques agricoles. De quoi a-t-il été pays. Vous savez, dans les années 2000, qui nous a permis de voir avec les autres particulier aux petits agriculteurs qui question ? nous avons entamé un processus pays, c'est-à-dire le Bénin, le Mali, la risquent de ne pas avoirs accès à ces d’élaboration des plans dans le cadre du Belgique, l’Allemagne et un certain Alors il a été beaucoup question d’abord nouveaux financements. programme détaillé de développement nombre d’acteurs togolais qui sont des grands défis, des grands enjeux

de l’agriculture africaine (PDDAA) et je Que fait le CIRAD en faveur de pleinement impliqués dans la politique auxquels le Togo et les pays de la sous pense que ledit atelier sera utile pour l’agriculture africaine ? agricole, de voir comment nous région sont confrontés, c'est-à-dire des que nous puissions continuer à pouvons échanger et faire en sorte qu’il défis d’ordre économique dans le Le CIRAD est un centre de recherche, il améliorer et actualiser ces plans et p u i s s e v r a i m e n t a v o i r u n e secteur agricole, des défis d’ordre intervient en tant qu’acteur dans les p re n d re e n c o m p te l e s s u j e t s transformation de nos sociétés, c’est – à démographique et des défis qui sont instituts nationaux de recherche importants parque que nous avons dire, comment nous pouvons accélérer souvent beaucoup plus pointus en agronomique, mais au-delà de son parlé des sujets comme le financement le processus de transformation des termes de la politique agricole, c'est-à- aspect, production de savoir sur les agricole, la décentralisation, comment acteurs. Deuxième chose, c’est que cet dire des questions foncières et puis questions génétiques, sur les questions aider les jeunes africains à valoriser atelier a le mérite de proposer un aussi des questions de financement du véritablement de biologie, etc, le CIRAD davantage l’agriculture et se nourrir certain nombre de solutions qui ne sont développement de l’agriculture. Il a intervient de plus en plus dans l’analyse valablement de la terre. L’Afrique pas forcément des solutions toutes aussi été question par rapport à ces des politiques publiques agricoles et pourra s’en sortir si ces jeunes trouvent faites mais qui peuvent être dans défis, de voir comment le conseiller donc fait de plus en plus de conseils en leur compte dans les milieux ruraux. l’activité des conseillers agricoles, des politique peut intervenir pour donner matière de politiques agricoles et donc

références pour pouvoir améliorer quelques éléments de réponses à ces Quel est votre regard sur l’agriculture a mis en place un réseau de politiques leurs capacités de production, leur grands défis auxquels sont confrontés africaine ? publiques agricoles notamment en capacités des solutions pour le besoin les pays de l’Afrique de l’ouest, Afrique Australe, en Amérique latine et Je suis très optimiste. Aujourd’hui, on a des populations, donc vraiment, nous notamment côtier ou sahélien. je crois que là, il va y avoir une réflexion un grand potentiel dans l’agriculture avons appris des éléments très sur un réseau politique publique en Qu’est ce que cette activité peut africaine avec cette ouverture que nous importants sur l’élaboration des Afrique de l’ouest parce qu’il y a un

N°026 - Octobre 2015

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Mensuel d’information agricole et rurale

Elaboration du rapport d’activités du 3ème trimestre et finalisation du PTBA 2016

LE PDRD ÉVALUE LE TRAVAIL FAIT ET AFFINE SON PLAN D’ACTION

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Les cadres du Projets de au plan national et de lutter Développement Rural de la contre la pauvreté. Il s’inscrit Plaine de Djagblé (PDRD) et dans la droite l igne du d ’ a u t r e s p a r t e n a i r e s P r o g r a m m e N a t i o n a l impliqués dans la mise en d’Investissement Agricole et de œuvre des activités dudit Sécurité Alimentaire (PNIASA), projet se sont retrouvés en et permettra à coup sûr, la retraite à kpalimé du 2 au 3 création d’emplois de la o c t o b r e d e r n i e r, p o u r richesse, l’épanouissement finaliser et valider le rapport des communautés, bref à du troisième trimestre 2015 l’amélioration des conditions et le Plan de Travail et Budget de vie et de travail des Annuel (PTBA) 2016. producteurs agricoles de ladite

zone. Le rapport annuel d’activité 2 0 1 5 d e v a n t s e r v i r à I l v i s e à c o n t r i b u e r a u l’élaboration du PTBA 2016 d é v e l o p p e m e n t s o c i o -par rapport aux résultats dont surtout lors qu’il s’agit d’un e s s e n t i e l l e m e n t q u e l e s n’étant pas encore disponible, économique de plus de 17 000 nous avons obligation que nous projet, cette opportunité leur cultures maraîchères liées à l’unité d’exécution du projet a habitants de la préfecture de avons créé cette voie pour a permis d’avoir une idée sur la des variétés locales de légumes ainsi fait recours à la ligne Zio. Les travaux consisteront pouvoir rapidement disposer manière dont on élabore ces dont la plus connue est « budgétaire prévue dans son d’une manière générale à de ces documents », s’est documents », a ajouté M. Adémè ». Il faut préciser par plan d’engagement gestion l’aménagement de 340 ha de TCHAWALASSOU. ailleurs que cette plaine est 2015 pour organiser une terre pour la riziculture et la traversée par la route bitumée Bref aperçu du PDRDretraite af in de pouvoir réalisation des infrastructures reliant Lomé – Vogan- Anfoin, Située sur la rive gauche du d i s p o s e r d e c e s d e u x socio-économiques ci-après :route en pleine rénovation fleuve Zio, la plaine de Djagblé documents. - Construction et équipement grâce à la politique des grands est marécageuse par endroit, et Cette retraite s’inscrit dans la de bâtiments scolaires dans 5 travaux entrepris par le souvent inondée pendant la suite logique des activités écoles primaires;Gouvernement.saison des pluies par des bras trimestrielles (Août-Octobre) - R é h a b i l i t a t i o n e t Estimé à 20 millions de dollars, morts du fleuve Zio. C’est une du PDRD. aménagement d’environ 21 km environ 10 milliards de FCFA plaine qui est à cheval sur les «Vu l’urgence de finaliser de pistes rurales;pour une durée de 4 ans, ce préfectures du Zio et du Golfe à impérativement le PTBA 2016 projet est une initiative des - Réalisation d’une mini-environ 13 kilomètres au Nord-au plus tard le 30 Septembre Autorités togolaises avec adduction d’eau potable pour 8 est de la ville de Lomé et 2015 et de le livrer le lundi 05 l’appui des partenaires au villages et construction de 6 s’étend sur plusieurs centaines O c t o b r e 2 0 1 5 c o m m e d é v e l o p p e m e n t , e n abreuvoirs pour le cheptel;de km2. La plaine a un atout recommandé par la réunion du l’occurrence, la Banque Arabe majeur pour l’écoulement des - Construction et équipement cabinet du Ministère de expliqué le Directeur de l’Unité p o u r l e D é ve l o p p e m e n t productions : sa proximité de la d'un centre de santé et la l’Agriculture de l’Elevage et de d’Exécution du PDRD, M. E c o n o m i q u e e n A f r i q u e capitale Lomé, grand centre de réhabilitation d'un autre; l’Hydraulique, il nous a paru I ldevert-Honoré Kouawo ( B A D E A ) e t l a B a n q u e consommation des produits - Construction de blocs de important de rédiger et valider TCHAWALASSOU. I s l a m i q u e p o u r l e maraîchers. latrines EcoSan;le rapport du 3eme trimestre Développement (BID). Son « C’était également une Malheureusement cette plaine - A c q u i s i t i o n d e 6 2 0 1 5 d e v a n t s e r v i r à objectif principal est de occasion pour les assistants et a été longtemps très faiblement m o t o c u l t e u r s , 3 l’élaboration du PTBA 2016, et permettre l’intensification de les chefs cellules de se faire la exploitée en saison sèche pour décortiqueuses, 3 calibreuses, de condition à remplir pour le la production du riz afin de main sur la façon de procéder. le maraîchage après le retrait 3 vanneuses, 2 batteuses, 6 décaissement des indemnités réduire l’importation. E n r é a l i t é f a u t e d e des eaux. Les agriculteurs du pulvérisateurs. du personnel par les bailleurs. commanditer une formation I l s ’ a g i t é g a l e m e n t milieu sont essentiellement Elle n’est pas en son sein une - Construction de 6 magasins proprement dite sur les d’augmenter la production constitués de femmes et de activité qui devrait pousser de stockage, 6 aires de séchage techniques d’élaboration du agricole dans son ensemble jeunes issus des milieux l’Unité d’exécution à se retirer à et 8 unités piscicole, etc. rapport et du PTBA, qu’on ne dans le souci de contribuer à riverains de la zone. Ces l’intérieur du pays, mais c’est Christelle Koudoli rédige pas au pifomètre une autosuffisance alimentaire d e r n i e r s n e p r a t i q u e n t

politiques agricoles et nous souhaitons Oui, il y a beaucoup d’éléments et ce que c’est par ce seul moyen que la performance en matière de production vivement qu’un réseau de pôle de nous pouvons dire, c’est que nous ne professionnalisation vient et c’est par ce et nous pensons que si la productivité conseillers agricoles en Afrique naisse et pouvons jamais finir de proposer des seul moyen que la création de richesse des facteurs suit, c'est-à-dire que si nous que ce pôle de conseillers agricoles solutions mais je pense qu’il faut aller à est au rendez-vous. pouvons augmenter les rendements par p u i s s e n t ê t r e v r a i m e n t u n e l’action ; il faut aller à l’action dans le superficie au niveau de la plupart des Q u e l r e g a r d p o r t e z v o u s s u r capitalisation de connaissance africaine sens où les at tentes sont très exploitations, nous pensons que les l’agriculture togolaise? pour les problèmes africains. nombreuses comme je l’ai dit. Nous marges de croissance ou la contribution

Certes, aujourd’hui, i l suffit de devons choisir des solutions qui font le à l’économie nationale serait encore très Sur l’atelier de la GIZ, rappelons que remarquer sur les 5 -10 dernières consensus au niveau des populations, importante et au-delà de cela, c’est la v o u s a v e z p r é s e n t é u n e années que la contr ibut ion de c'est-à-dire des solutions endogènes, question de la transformation des c o m m u n i c a t i o n . V o u s ê t e s l’agriculture togolaise à la croissance du participer ou bien faire participer les produits agricoles c'est-à-dire, la présentement consultant dans le PIB a été très importante et aujourd’hui, populations, répondre aux besoins des question de la création de la valeur processus d’élaboration de la nouvelle il est question de voir quelles sont les populations par les réponses, c'est-à- ajoutée . le Togo n’a pas encore fini de politique agricole au Togo. Avez-vous marges de croissance qui existent encore dire que nous devons utiliser les faire ses preuves, le Togo a du chemin en acquis des éléments qui vont et nous finissons par remarquer que les meilleurs moyens, le partage surtout matière agricole et nous pensons que ça permettront d’améliorer le travail qui marges de croissance sont très avec les populations sur un certain peut être le fer de lance de l’émergence se fait, c'est-à-dire la formulation de la importantes parce que aujourd’hui, nombre de problèmes et c’est par ce seul du Togo.politique agricole ? l’agriculture togolaise a fait des moyen que la responsabilisation vient, Propos recueillis par Obrenger Kalass

Rencontre internationale sur les politiques agricoles africaines(Suite)

IMPRESSIONS DE QUELQUES PARTICIPANTS

Participants à la retraite

M. Ildevert-Honoré Kouawo TCHAWALASSOU, Directeur

de l’Unité d’Exécution du PDRD

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Mensuel d’information agricole et rurale

Assemblée générale de la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC)

HODABALO YOSSO RECONDUIT A LA TETE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

Les cotonculteurs du Togo YOSSO tout en ajoutant que regroupés au sein de la d’autres formations sont Fédération Nationale des prévues à l’endroit de 20.500 Groupements de Producteurs producteurs de coton dans les de Coton (FNGPC) étaient en jours à venir dans le souci Assemblée générale ordinaire d’une véritable promotion de et élective le 22 octobre 2015 à la culture cotonnière au Togo.Atakpamé, chef lieu de la Voilà pourquoi au nom du région des Plateaux. Une Ministre de l’Agriculture, le assemblée à l’issu de laquelle Directeur général de la NSCT les représentants de tous les s ’ e s t r é j o u i s d e s a v o i r groupements venus de toute l’engagement de la FNGPC l’étendu du territoire national dans la formation de ses ont d’abord eu à dresser un m e m b r e s e t d a n s l a bilan jugé satisfaisant des mécanisation de la culture activités menées par le bureau cotonnière de plus en plus sortant, et ensuite renouveler menacée aujourd’hui pas la les membres du conseil rareté de la main d’œuvre. « Je d ’ a d m i n i s t ra t i o n o ù l e s vous encourage à poursuivre délégués ont renouvelé leur cela durablement de manière à confiance au Président éliminer progressivement à sortant, Hodabalo YOSSO. tous les niveaux, toutes les C ’est le centre cul turel p r a t i q u e s e t m é t h o d e s associatif de la localité qui a improductives de vos acteurs

d e v i e n n e n t d e v r a i s ressources humaines. De plus, séances de formation de tous s e r v i d e c a d r e à c e t t e car pour la filière cotonnière en entrepreneurs et c’est ça qui va i l m a n q u a i t u n a p p u i les acteurs impliqués dans le assemblée en présence du général, la vision est claire : f a i r e s o r t i r t o u s l e s organisationnel et formatif aux fonctionnement et la gestion Préfet de l ’Ogou, Baydjé produire 200.000 tonnes de producteurs et le monde groupements de producteurs de la fédération. Aussi, une ALAGBE, du Directeur Général c o t o n - g r a i n e a v e c u n paysan de la pauvreté. Pour la de cotons de même que leur convention de partenariat a-t-d e l a N o u v e l l e S o c i é t é rendement moyen de 1.600 réalisation de ce chantier, je m u t a t i o n e n s o c i é t é elle été signée avec la NSCT en Cotonnière du Togo (NSCT), Kg/ha à l’horizon 2022 », a-t-il souhaiterais toujours que les coopérative. a o û t 2 0 1 3 e t c e l l e d e Kokou DJAGNI, du Secrétaire laissé entendre aux membres autorités de ce pays et la financement un mois plus tard, Général du Ministère de de la FNGPC. Il a également Mais à partir de 2012, il y eu Banque mondiale continuent avec le PASA.l’Agriculture, de l’Elevage et de saisi l ’occasion de cette une redynamisation des de nous appuyer pour que je l’Hydraulique, Noël BATAKA, assemblée pour saluer les activités de cette Fédération Par ailleurs, il a été également puisse atteindre les objectifs, des membres de la Fédération efforts des cotonculteurs pour avec la collaboration de initiée la mutation des Unions c ’ e s t - à - d i r e , r e n d r e et autres responsables de l e u r b r a v o u r e e t l e u r l’ensemble des producteurs et e t d e s G ro u p e m e n t s d e p r o f e s s i o n n e l l e l e s Groupements de producteurs. détermination à relancer la le soutien des autorités et de la Producteurs de coton en cotonculteurs et consolider la production nationale. En effet, Banque mondiale à travers le sociétés coopératives. Grâce à Il s’est agit d’un double force de la FNGPC au Togo », a- au cours de la campagne 2014-évènement car au delà de t-il indiqué juste après sa 2015, la barre des 100.000 l’aspect ordinaire de cette réélection. tonnes a été franchie avec une assemblée pour faire un bilan

production de 114.300 tonnes, Il faut préciser dans ce volet des activités de l ’année une démonstration de force que le Conseil d’administration précédente, il était également des 130.000 producteurs de de la Fédération est composé question de renouveler les l’«or blanc » togolais.de onze (11) membres dont un m e m b r e s d u C o n s e i l

Président, un Vice-président, d ’A d m i n i s t r a t i o n d e l a Avec un capital de 100 millions un secrétaire général, un Fédération dont le mandat est de F CFA, la FNGPC dont le secrétaire général adjoint, un à terme. C’est à l’issu de ce vote siège est dans le village d’Avétè Trésorier général, un Trésorier que le président sortant, à l’entrée sud de la ville g é n é ra l a d j o i n t e t c i n q H o d a b a l o YO S S O a é t é d’Atakpamé, a été créée le 21 conseillers pour des régions reconduit dans ses fonctions à octobre 2005. C’est un réseau économiques du pays.94 % des voix pour un nouveau togolais qui, depuis sa création,

mandat de trois (03) ans. s’est donnée pour mission Un bilan de mandat jugé d’améliorer les conditions satisfaisantTout en rendant grâce à Dieu d ’ o r g a n i s a t i o n , d e pour sa réélection, Hodabalo Les efforts du Président de la fonctionnement et de gestion Projet d’Appui au Secteur l’appui du PASA, les formations YOSSO nous a fait part des FNGPC au cours de son mandat d e s o r g a n i s a t i o n s d e Agricole (PASA). Depuis lors, la sont devenues très intensifs à chantiers qu’il entend entamer précédent ont certainement producteurs de coton au Togo. Fédération a été rapidement l’endroit de la base. « Parlant au cours de son deuxième milité en sa faveur pour sa C’est avec un sentiment de remise sur les rails. Dans la de formation, je rappelle que m a n d a t : c e u x d e l a réélection. Depuis le 23 fierté que les producteurs foulée, les bases d’une bonne plus de 30.000 producteurs de professionnalisation des o c t o b r e 2 0 1 2 , d a t e d u célèbrent cette année 2015, les gouvernance virent le jour : la cotons ont été formés sur le producteurs. « Nous avons mis démarrage de ses activités, la 10 ans d’existence de la FNGPC création d’une direction f o n c t i o n n e m e n t d e s e n p l a c e d e s b a s e s d e FNGPC n’a cessé de s’investir qui, depuis le 17 septembre opérationnelle, la mise en coopératives, sur le système de g o u v e r n a n c e e t i l f a u t pour sortir de la crise dont elle 2 0 1 3 , e s t d e ve n u e u n e place des mécanismes de fixation du prix d’achat du maintenant les consolider par faisait l’objet depuis des Coopérative avec Conseil c o n t r ô l e d e l a g e s t i o n c o t o n - g r a i n e , s u r l e s la professionnalisation des années; une crise caractérisée d’Administration (FNGPC q u o t i d i e n n e , l a techniques d’obtention du producteurs. Donc nous allons par l’absence d’une bonne COOP-CA).redynamisation du dispositif coton-graine de qualité (…) ; m e n e r d e s a c t iv i t é s d e gouvernance en matière

technique de tout le réseau et Mais la Fédération ne va pas en formation et de sensibilisation David SOKLOUfinancière et de gestion des l’organisation de nombreuses rester là », explique Hodabalo pour que les producteurs

N°026 - Octobre 2015

Yosso Hodabalo, Président élu de la FNGP

Une vue des participants à l ’Assemblée Générale

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Mensuel d’information agricole et rurale

Recensement des planteurs et plantations d’anacarde au Togo

18.262 PLANTEURS AU PLAN NATIONALRégions centrale et des Savanes, principales zones de production

L’ e f f e c t i f t o t a l d e s p l a n t e u r s vivrières sont des hommes contre d’anacardes dans les principales 10,2% des femmes. régions productrices s’élève à 18 262 Les cultures vivrières pratiquées sont personnes. La région Centrale et celle le maïs, le sorgho/mil et le riz comme d e s P l a t e a u x d é t i e n n e n t principaux céréales ; le manioc et respectivement 40,47 et 41,19 % de l’igname et enfin le niébé et l’arachide l’effectif total. Sur les 18262 planteurs, comme légumineuses. 90,4% sont des hommes contre 9,6%

Pour assurer la sécurité alimentaire de femmes. Suivant les régions, les des ménages, le maïs occupe une femmes représentent 18,8 ; 4,1 ; 0,8 et grande partie. Plus de 98% des 3,2% respectivement dans les Plateaux, planteurs d’anacardes produisent du Centrale, Kara et Savanes. Ainsi se maïs pour leur propre consommation. présentent les principaux résultats du Cette production est suivie de celle de recensement des p lanteurs et

Kara et celle des Savanes comptent Dans la Kara, ce sont les préfectures l’igname et du manioc cultivés par 85,2 plantations d’anacarde au Togo.respectivement 1527,2 et 908,97 d’Assoli et de Bassar qui détiennent la et 82,9% des planteurs d’anacarde.

Identification des Plantations, hectares pour 8,4 et 4,91% du total. plus grande quantité de noix de cajou Ceux d’entre eux qui produisent du superficies et productions commercialisée. Elles totalisent Déterminations de la production niébé représentent 80%. Le sorgho/mil Au Total, 21 417 plantations ont été respectivement 45,25 et 30,88%. est cultivé par 70,3%. Pour l’arachide Les résultats de l’enquête ont permis de dénombrées dans toutes les zones de Ÿ Préfectures de la Région des pourvoyeur de revenu supplémentaire déterminer les productions d’anacarde production d’anacarde au Togo. Savanes pour les ménages, elle occupe 63,1% sur l’ensemble du territoire national. Il Au plan régional, la région des plateaux des planteurs d’anacardes. Par contre s’agit des quantités produites et des Dans les Savanes, 313 961Kg de noix de et celle de la Centrale détiennent à elles le riz est seulement produit par 44,1%. quantités commercialisées. cajou sont vendus en 2014. seules 83,59% des plantations, à raison Selon le genre, les résultats de l’enquête Quantité produite déclarée La préfecture de Kpendjal fait la de 43,21% dans les Plateaux et 40,38 montrent que 72,9% de ces femmes différence avec 56,99%. Pour la campagne 2014, les planteurs dans la Centrale. La région de la Kara et planteurs d’anacardes produisent de

sur l’ensemble du territoire ont déclaré Prix d’achat de noix de cajou aux celle des Savanes se partagent 16,04% l’arachide contre 62% des hommes.avoir produit 6 268 107 Kg de noix de producteursdes plantations .

Suivant les régions et préfectures les cajou. Les Régions des Plateaux et de la Le prix d’achat moyen au niveau Selon le genre, 90,18% des plantations mêmes caractéristiques se présentent Centrale détiennent 89,4% de la national des noix de cajou aux sont détenues par les hommes contre avec quelques disparités d’une région à production totale. producteurs est de 278 FCFA le 9,82% par les femmes. l’autre et d’une préfecture à l’autre. Quantité de noix de cajou Kilogramme. Ce prix varie légèrement Au Plan préfectoral, les résultats Ÿ Région des Plateauxcommercialisée en fonction des régions comme illustré obtenus de chacune des régions se

par ce graphique. La disponibilité alimentaire dans les Pour la campagne 2014, les planteurs présentent comme suit :régions des Plateaux est assurée par la sur l’ensemble du territoire ont déclaré La Région des Savanes affiche le plus

Ÿ Région des Plateaux production des denrées alimentaires avoir commercialisé en tout, 6 349 bas niveau de prix d’achat. Il est égal à Trois principales préfectures sont notamment les céréales, les tubercules 954,35kg de noix de cajou. En 204F CFA/.Kg. Le prix d’achat le plus productrices d’anacarde dans la région et les légumineuses. Parmi les céréales comparant la quantité produite à celle élevé se retrouve dans la Centrale où le des Plateaux. Il s’agit de la préfecture le maïs est produit pratiquement par la commercialisée, il ressort un surplus prix moyen au kilogramme est fixé à d’Est-mono, d’Anié et de l’Ogou avec q u a s i - t o t a l i t é d e s p l a n t e u r s d e 8 1 8 4 7 , 3 5 K g . C e s u r p l u s 290 F CFA. respectivement 53,21 ; 29,1 et 16,72% d’anacardes, soit 99,8%. Vient ensuite commercialisé pourrait provenir des Productivité de la plantationdes plantations. En résumé, les trois la production de sorgho/mil par 67,5% pays voisins qui réalisent des échanges

Le rendement moyen des plantations préfectures détiennent 99,52% des des planteurs. Le riz est faiblement commerciaux avec les planteurs d’anacarde sur l’ensemble des zones de exploitations d’anacarde. cultivé, soit 42,9%. En ce qui concerne nationaux. production est de 390,15 Kg/ha. les tubercules, le manioc et l’igname Ÿ Région centrale Sur le total de quantité de noix sont les principaux produits. Le manioc Suivant les régions, il existe une Dans la Centrale, les principales commercialisé, 89,7% proviennent de est cultivé par 93,8% des planteurs. variation. Les rendements dans les préfectures productrices sont Tchamba la Région Centrale et de celle des Tandis que l’igname est produite par différentes régions varient de 296,7 à et Tchaoudjo et dans une moindre Plateaux. 88,2% des planteurs. 654,07 kg/ha. La région des Savanes est m e s u r e S o t o u b o u a a v e c Au plan préfectoral, les quantités de en tête avec 654,07Kg/ha. Ensuite vient Le niébé et l’arachide se hissent au rang respectivement 43,32 ; 33,31 et noix commercialisées se présentent la région Centrale avec 448,36Kg/ha. des légumineuses produites. Leur 15,74% des plantations. comme suit : La région des Plateaux se situe à la culture occupe respectivement 84,9 et

Ÿ Région de la Kara Ÿ Préfectures de la Région des dernière position avec 296,71Kg/ha. 80,6% des planteurs. Dans la région de la Kara, les Plateaux Sécurité alimentaire des planteurs Ÿ Région de la Centralepréfectures d’Assoli et de Bassar La quantité totale commercialisée dans d’anacarde

La disponibilité alimentaire des d é t i e n n e n t p l u s d e 5 0 % d e s la région des Plateaux est égale à La disponibilité des produits vivriers ménages de planteurs d’anacarde est plantations. Ensuite viennent les 2 922 579,75 kg. Les préfectures d’Est- est l’une des quatre dimensions de la assurée principalement par la préfectures de la Binah et de Dankpen.m o n o , d ’A n i é e t d ’ O g o u o n t sécurité alimentaire des ménages. production de maïs, du manioc,

Ÿ Région des Savanes commercialisées respectivement 58,25 Ainsi la production de ces produits d’igname et du niébé. Le maïs est La préfecture de Kpendjal détient 42% ; 24,05 et 17,46% de la quantité totale. vivriers par les ménages constitue un cultivédes plantations d’anacarde dans la Ces préfectures ont commercialisées facteur contributif d’appréciation de

par 96,7% des planteurs de la région région des Savanes. Elle est suivie par la 99,76% du total vendu dans la région. l’état de leur sécurité alimentaire.

pour leur consommation alimentaire. préfecture de Tandjoare et de l’Oti avec Ÿ Préfectures de la Région Centrale Pour ce qui concerne les planteurs En ce qui concerne le manioc et respectivement 19,56 et 15,80%. d’anacarde, les résultats de l’enquête l ’ i g n a m e , i l s s o n t p r o d u i t s Le total de noix de cajou commercialisé

Identification des superficies menée révèlent que pratiquement la respectivement par 89,1 et 87,7% des dans la Centrale s’élève à 2773291,6 totalité des planteurs d’anacardes planteurs. La production du niébé Au plan national, 18 527,45 hectares de Kg.produisent les cultures vivrières, soit occupe un grand nombre des planteurs, champs d’anacarde ont été emblavés La préfecture de Tchamba seule 99,9%. Les 0,13% des planteurs ne soit 74,5%. par les planteurs. totalise, 72,8% contre seulement 17% produisant pas les cultures vivrières se

Ÿ Région de la KaraLa région des Plateaux totalise 9 pour la préfecture de Tchaoudjo. retrouvent dans la région Centrale. 643,09hectares, soit 52,04%. Pour la Tout comme dans les régions des Ÿ Préfectures de la Région de la Suivant le genre, 89,8% des planteurs région Centrale, elle compte 6448,19 Plateaux et de la Centrale, le maïs est Kara d’anacardes produisant les cultures hectares, soit 34,8%. Les régions de la

N°026 - Octobre 2015

(Suite à la page 11)

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Mensuel d’information agricole et rurale

Recensement des planteurs et plantations d’anacarde au Togo(Suite)

18.262 PLANTEURS AU PLAN NATIONALRégions centrale et des Savanes, principales zones de production

cultivé par la quasi-totalité des 75,13% des planteurs. La cueillette des L’analyse des résultats de l’enquête des proportions différentes avec des planteurs d’anacardes, soit 99,2% dans noix est aussi faiblement pratiquée par révèle , qu ’en ce qui concerne pourcentages respectifs de 89 ; 11,4 ; la région de la Kara. Contrairement à ces les planteurs, soit 2,51%. Il ressort l’utilisation du matériel végétal, 37,2 15,4 ; 53,6 et 72,7%. régions, le sorgho/mil est produit par aussi de l’enquête que 22,17% des 97,72% des planteurs d’anacarde Par ailleurs, il ressort des résultats que 94,8% des planteurs. En ce qui planteurs adoptent les deux pratiques. utilisent les variétés rustiques (non le classement des noix de cajou n’est concerne les tubercules, le manioc et améliorées). Ces variétés sont héritées Selon le genre, 90,2% des femmes pas effectué par la majorité des l’igname sont produits respectivement des anciennes plantations. planteurs d’anacarde adoptent le planteurs. Il en est de même de l’étalage par 96 et 80,4% des planteurs pour ramassage des fruits sous les arbres La plus forte proportion de planteurs des noix, la confection des claies de assurer leur besoin alimentaire. Le contre 73,41% pour les hommes. utilisant des variétés améliorées se séchage et le refroidissement des noix.n i é b é e t l ’ a r a c h i d e s o n t l e s trouvent dans la région des Savanes, Suivant les régions de production Il faut rappeler que Le développement légumineuses cultivés respectivement soit 19,3%. Cette proportion est de d’anacarde, les résultats se présentent de la filière d’anacarde au Togo avait été par 78 et 68,3% des planteurs moins de 1% dans les autres régions.comme suit : hypothéqué par la dissolution de l’ex d’anacardes dans la région de la Kara.

Ÿ Utilisation de l’engrais minéral société TOGOFRUIT qui avait contribué Ÿ Région des PlateauxŸ Région des Savanes à la mise en place d’environ 3844,5 ha Selon les résultats de l’enquête, la La pratique de récolte la plus adoptée L’approvisionnement alimentaire des d’anacarderaie hormis les plantations grande part ie des p lantat ions par les planteurs de cette région, est le ménages planteurs d’anacarde de la privées, ainsi que d’autres facteurs (liés d’anacarde ne reçoit pas de la fumure ramassage des fruits de cajou sous les région des Savanes, contrairement aux au vieillissement des plantations, à la minérale. 95,4% des planteurs arbres. Il est adopté par 98,7% des autres régions, est essentiellement destruction des arbres, et aux feux de déclarent ne pas avoir recours à planteurs de la région. assuré par la production de céréales et brousse etc.).l‘engrais minéral contre 4,4% qui en ont

Ÿ Région de la Centralede légumineuses . Les céréales recours. La situation de la filière de l’anacarde au produites sont le maïs et le sorgho/mil Les noix sont cueillies selon deux Togo selon un diagnostic, indique une Suivant les régions et préfectures, il respectivement par 99,8 et 98,4% des pratiques de récolte. Il s’agit de la désorganisation complète des acteurs existe un contraste. La proportion des planteurs. Le niébé et l’arachide sont cueillette des fruits dans les arbres et le de ce secteur pourtant pourvoyeur planteurs qui ont déclaré l’utilisation de produits respectivement par 93,6 et ramassage. Entre ces deux modalités, d’emplois et générateur de revenus.l ’ e n g r a i s m i n é r a l d a n s l e u r s 90,1% les planteurs adoptent plus le exploitations est moins de 1% dans les Il est donc indispensable qu’un plan de

ramassage des fruits sous les arbres, Sur l’ensemble des zones de production régions des Plateaux, de la Centrale et développement du secteur soit élaboré.soit à 72,2%. Il ressort aussi des d’anacardes au Togo, 67,9% des des Savanes. Par contre elle est de Le Ministère fédéral allemand de la résultats que 27,4% des planteurs planteurs arrivent à couvrir leurs 29,7% dans la région de la Kara Coopération économique et du pratiquents à la fois les deux méthodes besoins alimentaires à partir de leurs

Ÿ Pratique d’élagage des plants Développement (BMZ) à travers son de récoltes propres productions agricoles. Suivant programme global (PG) « Centres L’ é l a g a g e ( t a i l l e ) d e s p l a n t s les régions, il apparait des disparités. Ÿ Région de la Kara d’innovations vertes pour le secteur d ’ a n a c a r d i e r s p e r m e t l e Pour la région des Plateaux les besoins

Il existe dans la région de la Kara, deux agroalimentaire » qui est l’une des 4 développement harmonieux pour une alimentaires des planteurs d’anacardes pratiques de récolte d’anacardes. Il composantes de l’initiative spéciale du meilleure fructification. Dans les zones sont couverts à 91,4%. Les planteurs de s’agit de la cueillette directe et du BMZ, veut redynamiser le secteur agro-de production d’anacarde au Togo, la Centrale et de la Kara couvrent leurs ramassage des fruits. Entre ces deux alimentaire au Togo.56,89% des planteurs pratiquent besoins alimentaires respectivement méthodes, le ramassage des fruits l’élagage des plants contre 42,91% qui L’objectif poursuivi par la composante de 55,4 et 43,0%. Tandis que les d’anacarde sous les arbres est pratiqué ne le font pas. Centres d‘Innovations verts pour le planteurs de la région des Savanes exclusivement par 62,69% des secteur agro-alimentaire de l’Initiative couvrent leurs besoins alimentaires à Suivant les régions, la situation est planteurs. spéciale du BMZ« Un seul monde sans 80%. disparate. La région des Plateaux et Mais il existe des planteurs qui faim »est le suivant :celle des Savanes présentent une P o u r c o u v r i r l e u r s b e s o i n s adoptent les deux pratiques. Ils proportion plus élevée des planteurs «Les innovations dans le secteur alimentaires, les résultats de l’enquête représentent 34,33%. pratiquant l’élagage des plants. Ces agricole/ agro-alimentaire permettent révèlent que 31,7% des planteurs Ÿ Région des Savanes proportions sont respectivement de d ’ a u g m e n t e r l e s r e v e n u s d e s d’anacarde ont recours à des achats de

79,8 et 65,3%. Ces deux régions sont exploitants, améliorer la situation de vivres alimentaires dans les marchés. Tout comme dans les autres régions, la suivies par celle de la Kara où 49,4% des l’emploi et l’approvisionnement en Parmi eux, 93,7% sont des hommes récolte des noix de cajou dans les planteurs pratiquent l’élagage. La produits alimentaires».contre 6,3% de femmes. champs d’anacarde est effectuée selon région de la Centrale est en dernière deux pratiques. Ce sont la cueillette L’ i n i t i a t ive c o l l a b o re a u To g o La répartition de ces planteurs par position avec 40% . directe et le ramassage des fruits. étroitement avec le Programme pour le ré g i o n m o n t re q u e , 6 1 , 5 % s e

Contrairement aux autres régions, la Pratiques de récoltes et post- Développement Rural et l’Agriculture retrouvent dans la région de la Centrale, récolte des noix de cajou par cueillette récoltes des exploitations au Togo (ProDRA) qui appuie 24,7% dans la région de la Kara et directe est pratiquée par 20,5% des d’anacarde techniquement la mise en œuvre de seulement 8,9 et 4,9% respectivement planteurs. Les deux méthodes de l’initiative. Le nouveau programme dans les Plateaux et dans les Savanes. Respect des opérations techniques récoltes sont pratiquée à la fois par global du Ministère Fédéral de la dans les exploitations d’anacardeEn moyenne, la quantité d’aliment 66,9% des planteurs. Coopération Economique et du achetée par les planteurs pour combler Les résultats de l’enquête montrent que Développement sur les « Centres Ÿ Nature de la cueillette directeleur déficit alimentaire sur l’ensemble les opérations les plus pratiquées par d’innovations vertes pour le secteur des zones de production d’anacardes Parmi les planteurs qui pratiquent la les planteurs dans les champs agroalimentaire »répond à cette attente est de 89,88 kg. Suivant le genre, elle est cueillette directe, 6,3% déclarent d’anacarde avant la récolte sont le des producteurs en finançant ce de 89,24kg pour les hommes et 98,26 kg cueillir les fruits à moitié mûrs, 63,5% désherbage et le nettoyage de la recensement qui permettra de fournir pour les femmes. cueillent les fruits entièrement mûrs et parcelle. Le désherbage est pratiqué les informations nécessaires à la 30,3% pratiquent les deux méthodes par plus de 87% des planteurs tandis Par ailleurs, la quantité d’aliment conduite du projet.(moitié mûrs et entièrement mûrs). que le nettoyage est exécuté par 78,2% achetée, varie entre 77,05 kg à 175,02

Dans le souci de redynamiser le secteur Suivant les régions, c’est dans les des planteurs. Dans les opérations de kg suivant les régions de production d’anacarde au Togo, le dénombrement Savanes que les planteurs cueillent les récolte, le ramassage régulier des noix d’anacarde systématique des producteurs s’avère fruits à moitié mûrs, soit 21,3%. Après de cajou est effectué par 78,2% des Pratiques de la récolte des noix de donc indispensable en vue de pouvoir vient la Région des Plateaux où ces planteurs. Pour ce qui concerne la cajou disposer des indicateurs pour besoin de planteurs représentent 8,3%. Dans la séparation des noix, elle est faite par

Sur l’ensemble des zones de production planification. région Centrale et la Kara, les planteurs 89% des planteurs. Les opérations d’anacardes au Togo, la pratique la plus qui font cette pratique sont inférieurs à post-récoltes comme la séparation, Source : DSIDutilisée par les planteurs pour récolter 1% de leurs effectifs respectifs. l’étalage, le remuage et l’extraction des les noix de cajou, est le ramassage débris, le refroidissement, l’ensachage Ÿ Types de matériel végétal utilisél’anacardier. Elle est pratiquée par et le stockage des noix, sont exécutés à

N°026 - Octobre 2015

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