le droit à une nationalité - coe

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Les Conventions du Conseil de l’Europe en matière de nationalité fournissent aux États des règles qui sont reconnues sur le plan international et sont à appliquer dans leur droit interne. Adhérer à ces conventions améliore la coopération internationale sur des questions de nationalité, telles que : l’acquisition et la perte de nationalité ; la pluralité de nationalités ; l’apatridie, notamment en cas de succession d’Etats ; et la nationalité et les obligations militaires ou services civils alternatifs. Direction générale des droits de l’Homme et des affaires juridiques Conseil de l’Europe F-67075 Strasbourg Cedex www.coe.int/justice Direction générale des droits de l’Homme et des affaires juridiques Conseil de l’Europe F-67075 Strasbourg Cedex www.coe.int/justice Elles complètent les deux Conventions* des Nations Unies relatives à l’apatridie, qui contiennent des normes internationales sur l’apatridie et permettent aux États européens de traiter des questions de nationalité en partenariat avec les États non-membres du Conseil de l’Europe. * La Convention de 1954 relative au statut des apatrides est le seul traité encadrant la protection des droits de l’Homme dans les cas d’apatridie, notamment en prévoyant un statut juridique spécifique pour les apatrides. La Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie vise à prévenir et réduire l’apatridie. Les Conventions européennes en matière de nationalité contribuent au développement d’une base commune établissant la façon de mettre en œuvre et de garantir le droit à une nationalité Les Conventions européennes en matière de nationalité contribuent au développement d’une base commune établissant la façon de mettre en œuvre et de garantir le droit à une nationalité © Conseil de l’Europe 2009. Illustration : Diana Restrepo Le droit à une nationalité Le droit à une nationalité COUNCIL OF EUROPE COUNCIL OF EUROPE CONSEIL DE L’EUROPE CONSEIL DE L’EUROPE Le droit à une nationalité est un droit fondamental Le Conseil de l’Europe a élaboré la Convention européenne sur la nationalité (STCE n 166, de 1997) et la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention des cas d’apatridie en relation avec la succession d’États (STCE n 200, de 2006). Être Partie à ces Conventions européennes en matière de nationalité constitue un avantage considérable pour les États et les sociétés. o o

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Page 1: Le droit à une nationalité - CoE

Les Conventions du Conseil de l’Europe en matière de nationalité fournissentaux États des règles qui sont reconnues sur le plan international et sont àappliquer dans leur droit interne.

Adhérer à ces conventions améliorela coopération internationalesur des questions denationalité, telles que :

• l’acquisition et la perte denationalité ;

• la pluralité de nationalités ;

l’apatridie, notamment encas de succession d’Etats ;et

la nationalité et lesobligations militaires ouservices civils alternatifs.

Direction généraledes droits de l’Homme et des affaires juridiquesConseil de l’EuropeF-67075 Strasbourg Cedexwww.coe.int/justice

Direction généraledes droits de l’Homme et des affaires juridiquesConseil de l’EuropeF-67075 Strasbourg Cedexwww.coe.int/justice

Elles complètent les deux Conventions* des NationsUnies relatives à l’apatridie, qui contiennentdes normes internationales sur l’apatridie etpermettent aux États européens de traiterdes questions de nationalité en partenariatavec les États non-membres du Conseil del’Europe.* La Convention de 1954 relative au statut des apatrides est le seultraité encadrant la protection des droits de l’Homme dans les casd’apatridie, notamment en prévoyant un statut juridique spécifique pourles apatrides. La Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridievise à prévenir et réduire l’apatridie.

Les Conventions européennesen matière de nationalité

contribuent au développementd’une base commune

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Les Conventions européennesen matière de nationalité

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CONSEILDE L’EUROPECONSEILDE L’EUROPE

Le droit à une nationalitéest un droit fondamental

Le Conseil de l’Europe a élaboré laConvention européenne sur la nationalité

(STCE n 166, de 1997) et la Convention duConseil de l’Europe sur la prévention des casd’apatridie en relation avec la succession d’États(STCE n 200, de 2006).

Être Partie à ces Conventions européennes enmatière de nationalité constitue un avantageconsidérable pour les États et les sociétés.

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