le développement des idées sur les configurations scribd

8/14/2019 Le dveloppement Des Ides Sur Les Configurations SCRIBD

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LE DVELOPPEMENT DE MES IDES SUR LES CONFIGURATIONS ENTRE

STRATGIE ET TECHNOLOGIE DE LINFORMATION

Par Albert Lejeune, mars 2003

Ma thse1 soutenue en fvrier 1994, comme les deux rapports thoriques 2,3 qui la fondent,forment lpoque la contribution dun pionnier quelque peu isol depuis 1983 entre deuxdisciplines (la stratgie et les systmes dinformation), deux dpartements (celui de gestion etcelui dinformatique), deux types dassociations acadmiques (Strategic Management Society auxtats-Unis et Association internationale de management stratgique en France pour lemanagement stratgique face lInternational Conference on Information Systems et autresassociations acadmiques comme AIS ou ACM en systmes dinformation) et plusieursassociations professionnelles cloisonnes en administration ou en systmes dinformation qui

illustrait bien lappartenance exclusive des cadresau Qubec du dbut des annes 1990 desrles dinformaticiens et ou des rles de managers stratgiques.Pour lancer un pont entre la stratgie et la TI (technologie de linformation), je me suis concentrsur le rle de larchitecte et la mtaphore de larchitecture. Le rle de larchitecte existeclairement dans le domaine des TI : il est architecte des donnes, du rseau; il existe aussi dans ledomaine de la gestion. Dans les mots dAndrews4, il est architectedu dessein de lorganisation,il est responsable du design ou des paramtres de la conception5. Il y a dans larchitecture lapossibilit de crer un langage susceptible de rejoindre des gestionnaires et des professionnelsque tout ou presque divise.Ce travail sur larchitecture, je lai initi en suivant des ouvrages darchitectes qui parlaient deleur exprience propre (Le Corbusier6, Bofill) mais aussi de sociologues de larchitecture(comme Raymond7) qui empruntaient galement la sociologie de la peinture.Jen suis arriv prsenter trois configurations mixtes darchitecture en gestion et en systmesdinformation. Jai associ la notion despace vide avec la TI pour lautomatisation; lespace

1 Lejeune, A. (1994) La technologie de l'information au cur de l'espace de la stratgie: l'industriequbcoise des services financiers en mutation. Thse de doctorat, cole des HEC, Montral. Sous la direction duprofesseur Taeb Hafsi (cole des HEC) et des membres du comit de phase III les professeurs Lin Gingras(Universit Laval), Jean-Guy Desforges (cole des HEC) et Gilles St-Amant (UQAM).2 Lejeune, A. (1988) La cohsion stratgique face l'intgration technologique, Deuxime rapport thorique,Automne, cole des HEC, 80 p. Sous la direction de la professeure Nadia Thalmann (Universit de Genve).3 Lejeune, A. (1988) L'espace de la stratgie: contexte organisationnel et reprsentation par le manager ausommet, Premier rapport thorique, printemps, cole des HEC, 161 p. Sous la direction du professeur Jan Jorgensen(Universit McGill).4 Andrews, K.R. The Concept of Corporate Strategy, Homewood, Ill.: Dow-Jones-Irwin, 1971, 1980.5 Nadler, D.A. et al. Organizational Architecture - Designs for Changing Organizations, San Francisco :Jossey-Bass Publishers, 1992.6 Le Corbusier. Quand les cathdrales taient blanches,Voyage au pays des timides, Paris : Denol Gonthier,1937.7 Raymond, H. L'architecture, les aventures spatiales de la raison, Paris: Coll. Alors, Centre de crationindustrielle, Centre Georges Pompidou, 1984.


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programmatique et la TI pour la reprsentation et lespace habit et la TI pour linteraction(maintenant on parle de Social Software). Ces rflexions issues des annes 1986-1988 allaientm'offrir un potentiel dinterprtation de ce qui allait se passer dans les annes 1990.

LAmrique du Nord et dans une moindre mesure lEurope et le Japon allaient connatre troisvagues de dploiement massif des TI. Il y eut dabord la vague massive de la ringnierie desprocessus daffaires qui allait bouleverser les faons de faire et crer le march des firmes quioffraient des progiciels contenant des morceaux de processus daffaires comme les SAP,Peoplesoft, Baan etc. Les avocats de cette approche comme Hammer8 et Davenport9 furentrapidement ports aux nues. Lapproche dite de clean slate est rapprocher de la notiondespace vide. Ensuite, ce sont linfrastructure TI et les applications diriges vers le client dansune tentative dajustement continu avec lenvironnement (la recherche du fit aveclenvironnement ou lespace programmatique). Cest la vague des applications dites de BusinessIntelligence suivies plus spcifiquement des applications dites CRM pour Customer Relationship

Management et, dune faon gnrale de tout ce qui concerne le monitoring continu de laperformance ou Business Analytics et eAnalytics. Ce qui est rapprocher de lespaceprogrammatique.Enfin, se dmarquent linfrastructure et les applications diriges vers le travail collaboratif intraet inter-organisationnel dans une tentative de construction continue de lenvironnement par lesmembres de lorganisation pour innover sur les produits, services et processus. Ceci sapparente lespace habit. Les outils de conception assists par ordinateur vont permettre lingnierieparallle, les collecticiels comme Lotus Notes vont permettre le travail en quipe de mme que latlconfrence ou le courrier lectronique. Le Web et le rseau Internet vont redfinir le potentielde linteraction entre les personnes notamment travers les communauts de pratique, le e-learning et la gestion des connaissances. Nous sommes dans lge de lapprentissage distribu10.Le petit tableau ci-dessous indique lmergence dans les annes 1990 dune srie de progicielsinexistants dans les annes 1980. cette poque, les applications fonctionnelles taientdveloppesle plus souvent sur mesure - sur des ordinateurs centraux ou des mini-ordinateursen sappuyant sur la technologie des bases de donnes hirarchiques.

8 Hammer, M. Rengineering Work: Don't Automate, Obliterate, Harvard Business Review, 4, July-August1990, 104-112.9 Davenport, T.H. Process Innovation - Reengineering Work through Information Technology, Boston :Harvard School Press, 1993.10 Voir lencyclopdie Fielding:


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Tableau 1Les trois configurations en regard des trois vagues dinvestissement en TI

Lejeune : Rapportsthoriques et thse, de 1988 1994

Produits gnriques envogue dans lindustrie de laTI (niveau de la firme)

Avocats et critiquesprincipaux des dploiementsmassifs de ces progiciels

Espace vide et automatisation EDI

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, ERP et investissementsen infrastructureSAP, Oracle, etc.

Avocat : Hammer et laringnierie.Critique : Davenport, mettrelentreprise dans le systme

Espace programmatique etreprsentation

CRM; analyse de laperformance, tableaux de bordpour dirigeants12Siebel, Oracle, SAP, Brio, etc.

Avocat : Siebel et le marketingrelationnel.Critique : Lapproche CRMempche le dialogue avec leclient; le benchmarking nestpas une stratgie.

Espace habit et interaction Collecticiels, courrier

lectronique et tlconfrenceLotus Notes, Netmeeting, etc.Dabord solutionspropritaires, ensuite basessur le Web et Internet.

Avocat :

Critique : Le collecticiel sansculture ouverte sur lchangeet lapprentissage est vou lchec.

De 1990 1992, jai collect mes donnes, surtout laide dentrevues en profondeur, auprs descadres de lindustrie des services bancaires et financiers Montral. Pratiquement, je mintresseplus prcisment au Mouvement Desjardins, la Banque Nationale et la Banque Laurentienne.

la fin de 1992, la thse est pratiquement termine : il va rester quelques aller-retour entre ledoctorant et son comit de thse. Cette priode de 1988 1992 a t essentiellement marque parlcriture de deux rapports thoriques et dune thse.Cette priode fut dterminante dans la dfinition dun programme de recherche puisque tout montemps maintenant limit de chercheur est investi dans lexploration des trois configurationsque jai proposes travers des projets de recherche fondamentale ou commandite. Ceprogramme de recherche apparat dans mes demandes de fonds et mes publications, comme dansmes rcents travaux avec le professeur Roehl13,14 . Le professeur Tom Roehl est co-auteur avec

11 Normand Lesprance, (1996). Lutilisation de lEDI sur la place financire de Montral, activit desynthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.

12 Julie Constantineau, (1994). Les systmes d'information pour les dirigeants: Trois tudes de cas, activit desynthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.13 Lejeune, A. avec Tom Roehl (2001). From Strategic Information Systems to "Corporate Software": TheChanging Nature of Information Flows as a Strategic Asset in Five Canadian Banks, communication prsente laconfrence annuelle de la Strategic Management Society, San Francisco, Octobre.14 Lejeune, A. avec Tom Roehl (2003). Hard and soft ways to create value from information flows: Lessonsfrom the Canadian Financial Services Industry, Revue canadienne des sciences administratives, Avril: pp.


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Itami du livre Mobilizing Invisible Assets15 qui amorce la recherche japonaise en gestion de laconnaissance16.Ce travail en profondeur allait dans les annes suivantes porter fruit travers la prparation denouveaux cours et la direction de mmoires ou de thses ralises dans le cadre de projets derecherche. De cette priode galement datent mes liens avec deux communauts de pratique (les

gestionnaires et les informaticiens) et ma conviction que les entreprises et les universits doiventarticuler ces deux savoir et savoir-faire du management et de la technologie.Jai obtenu ds 1992 un premier octroi du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada(CRSH) titre de jeune chercheur. Mon but lpoque tait dutiliser le cadre thorique de lathse en lappliquant deux grandes banques canadiennes : la Banque Royale et la Banque deMontral ainsi qu une filiale dune grande banque franaise, la BNP. Ce projet ma permis demener une trentaine dentrevues en profondeur auprs de la haute direction de ces trois banques,en compagnie dun assistant de recherche qui a ddi son mmoire17 ce projet.Javais obtenu, suite un appel soumettre du CEFRIO, un projet de recherche en commandite

pour le Mouvement Desjardins en 1993. Desjardins et le CEFRIO investissaient 200 000$ dansce projet alors je btissais de mon ct une quipe de recherche avec trois collgues et quatreassistants de recherche qui ont tous rdig leur mmoire dans le cadre de ce projet. Le projetvisait amliorer les pratiques dvaluation des investissements en TI par les cadres etprofessionnels de Desjardins. Le Mouvement dpensait lpoque plus de 200 millions de $ enTI sur plus de 150 projets diffrents. Aprs un priode de formation pour une quarantaine decadres et professionnels, le projet visait raliser quatre projets pilotes sur des investissementstels que catgoriss dans ma thse - en ajoutant toutefois la catgorie de linfrastructure. Ce quidonnait, dans le prolongement des travaux effectus le tableau suivant :

Tableau 2Les configurations de la thse appliques chez Desjardins

Cadre thoriqueLejeune 1988-1994

Projet CEFRIODesjardins1993-1995

Thse et CRSH 1992-1994

Espace vide et automatisation EDI, change informatis dedocuments

Guichets automatiques

Espace programmatique etreprsentation

Tableau de bord financier pourles 1200 caisses populaires

Fichier central client (ensuiteentrept de donnes)

Espace habit et interaction Tlconfrence Courrier lectroniqueInfrastructure Projet tlcom de 1 million de $

15 Voir Itami avec Roehl (1987). Mobilizing Invisible Assets, Boston (Mass): Harverd Business School Press.16 Voir Nonaka et Takeuchi (1995). The Knowledge Creating Company17 Roger Carrire, (1995). Lvaluation stratgique de la fonction systmes, activit de synthse, matrise eninformatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.


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Ce projet fut un succs intressant pour Desjardins qui se lanait lpoque dans un gigantesqueprojet de ringnierie qui allait faire vivre au Mouvement les contradictions qui faisaient lobjetde la recherche : la ringnierie fonctionne bien dans un espace vide (ligne hirarchique puissanteet action directe du sommet) alors que la culture dmocratique de Desjardins sapparente lespace habit.

Des rsultats de ce projet furent publis dans la revue franaise Systmes dinformation degestion18et prsents lACFAS ainsi qu lAIMS (Association Internationale de ManagementStratgique) Paris. Jai prsent galement mes rflexions sur la ringnierie au colloquesyndical des employs-es des Caisses populaires Qubec19. Quatre mmoires20,21,22 de qualitsortirent de ce projet, sous ma direction. Un de mes tudiants23 fut parmi les finalistes desOCTAS de linformatique en 1995, catgorie relve universitaire.Paralllement, je dbutais en janvier 1994jallais soutenir ma thse en fvrier de cette anne l un projet intensif de commandite de recherche avec la Banque Nationale pour dcider de larvision du processus de planification stratgique de dveloppement des applications

informatises. Ce cas est particulirement intressant puisque la BNC, aprs avoir imparti soninformatique, allait bientt crer une firme de consultation en TI partir de son quipe dedveloppement informatique24. Cette firme sera finalement rachete par Cognicase. Unmmoire25 fut galement produit sous ma direction lors de cette recherche.Dans cette courte priode de 1992 1995, jai obtenu environ 300 000 $ de fonds de recherche etjaurai dirig une douzaine de mmoires et activits de synthse la matrise en informatique degestion. Je dfendais ma thse en 1994 et ds 1996, jobtenais un autre 100 000$ du FCAR, sousle volet quipe de nouveaux chercheurs, en collaboration avec les professeures Lise Prfontaineet Line Ricard. Jtais lanc comme chercheur mais je nallais pas pouvoir profiter de cet lan cause de nouvelles responsabilits administratives qui allaient me mener devenir le directeur-

fondateur du dpartement de Management et technologie de lcole des sciences de la gestion delUQAM.Les folles annes Internet tant derrire nous, le but de ce livre est de reprendre les ides de lathse, les articles et confrences ainsi que les projets de recherche et de consultation qui sen sont

18 Lejeune, A. avec Gilles St-Amant19 Voir Lejeune, A. Communication au colloque de ringnierie chez Desjardins.20 Manuel Gamboa, (1995). L'implantation de l'conomique de l'information auprs de la haute direction,activit de synthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.21 Pierre Berg, (1995). L'laboration d'un consensus entre gestionnaires d'affaires et d'informatique: le casdes projets d'infrastructure en technologie de l'information, activit de synthse, matrise en informatique de gestion,

UQAM, sous la direction de A. Lejeune.22 Claude Lemaire, (1995). Le processus d'valuation des investissements en technologie de l'information,activit de synthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.23 Daniel Joubert, (1995). L'implantation de l'conomique de l'information auprs du managementintermdiaire, activit de synthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.24 Christian Hroux, (1995). L'orientation-produit des firmes conseil en informatique de gestion, activit desynthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.25 Waheb Chebel, (1995). Le rle de la technologie de l'information dans la rvision des processus de gestion,activit de synthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.


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suivis pour offrir au lecteur une vision nouvelle et synthtique du rle de la TI dans lesorganisations en prenant comme terrain principal lindustrie des services bancaires et financiers. loccasion jillustrerai mon point de vue en mentionnant les travaux raliss par mes tu diantsmentionns plus et dautres qui ont travaill sous ma direction la fin des annes199026,27,28,29,30,31,32,33.

Comme indiqu plus haut, mon point de dpart est le suivant : pour lancer un pont entre stratgieet TI, il faut se concentrer sur le rle de larchitecte et la mtaphore de larchitecture.Larchitecte existe clairement dans le domaine de la TI: larchitecte des donnes, du rseau, destraitements. Larchitecte existe aussi dans le domaine de la gestion o le stratge est larchitectedu dessein de lorganisation, il est responsable du design ou des paramtres de la conception. Il ya dans larchitecture la possibilit de crer un langage (qui peut aussi tre un langage graphique)susceptible de rejoindre des gestionnaires et des professionnels de la TI et de la stratgie que toutou presque divise.Dans le concept darchitecture on retrouve galement la notion dinfrastructure : infrastructure du

btiment mais aussi infrastructures urbaines (routes, gouts, eau, gaz, lectricit, tlphone,Internet) qui relvent de lurbanisme (Urban Planning).Une fois ce langage tabli (voir les contributions de Morabito et al. 1999), il faut travailler surtrois configurations :1. Linfrastructure et lautomatisation dans une tentative de productivit accrue (lespace vide)(ex : les grandes infrastructures lectroniques bancaires et les ERP).2. Linfrastructure et les applications diriges vers le client dans une tentative dajustementcontinu avec lenvironnement (la recherche du fit ou lespace programmatique) (ex : lesapplications de CRM et tout ce qui concerne les entrepts de donnes et le monitoring continu dela performance ou Business analytics).

3. Linfrastructure et les applications diriges vers le travail collaboratif intra et inter-organisationnel dans une tentative de construction continue de lenvironnement par les membresde lorganisation dans le but dinnover sur les produits, services et processus (espace habit).

26 Jean-Paul Aubin, (1996). Le contexte stratgique des approches lvaluation des investissements entechnologie de linformation, activit de synthse, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction deA. Lejeune.27 Franois Lafrance, (1999). Le dploiement de lintranet dans une multinationale, activit de synthse,matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.28 Christian Couturier, (1996). Le processus de planification stratgique des systmes dinformation: Le cas

dune universit, mmoire, programme de MBA recherche, UQAM, sous la co-direction de A. Lejeune.29 Jean Roy, (2000). Les investissements stratgiques dans linfrastructure TI dune firme de tlphonie sansfil, mmoire, matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.30 Les centres dappel !!!31 Naoufel Taoueb, (2001). Le rle de la technologie et du processus de gestion des connaissances dans lesupport au client, mmoire, programme de MBA recherche, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.32 Franois Cadieux, (2000). Analyse stratgique des investissements dans les outils workflow, mmoire,matrise en informatique de gestion, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.33 Erick Langevin, (2000). La contribution la valeur du commerce lectronique B2B, mmoire, programmede MBA recherche, UQAM, sous la direction de A. Lejeune.


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Ces trois configurations ci-dessusque je dfends depuis 1988 - sont compatibles avec la visionde Morabito et al34. (et de plus en plus dautres auteurs) qui distinguent les configurationssuivantes : automating, informating et knowledging (voir le tableau 3).

Tableau 3

Mes conceptualisations des configurations entre la TI et la stratgie depuis 1988et les contributions confirmatoires de chercheurs dans ce domaine

Les troisconfigurations

Lejeune, 1988 et 1994

Automatisation etespace vide

Reprsentation etespace

programmatique

Interaction et espacehabit

Hagel and Singer(HBR 1999),Unbundlingorganization processes.

Infrastructure Client Innovation

Hax and WideII (SMR

1999),Strategic options.

Lock-in Customer solution Best product

Henderson etVenkatraman (2000),Business platform.

Strategic sourcing Customer connection Knowledge

Morabito et al. (1999)IT role

Automating Informating Knowledging

Zuboff Automate Informate Transformate

34 Les raffinements du langage OM pour Organization Modeling de Morabito et al. permettent dentrevoir desliens avec le dveloppement des applications. Des liens avec le langage UML (Unified Modeling Langage) sontpossibles un haut niveau qui serait une couche dcrivant lorganisation. Une fois ce langage tabli il faut travaillersur trois configurations.

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