le courrier économique n° 125 - mars 2012- magazine cci val d'oise yvelines

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines N° 125 – mars 2012 CCI : DES COMPéTENCES AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE RéSEAUX D’ENTREPRISES : LA CCI PUBLIE SON LIVRE BLANC SéCURITé éCONOMIQUE : êTES-VOUS BIEN PROTéGé ? Formation, international, création d’entreprise Apprentissage : investir dans votre avenir Financement, développement, réseaux d’entreprises Développement durable Aménagement du territoire…

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Magazine économique diffusé dans les Yvelines et le Val d'Oise aux chefs d'entreprises et décideurs locaux - Edition Chambre de commerce et d'industrie de Versailles Val d'Oise-Yvelines

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Magazine de la Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines

N° 125 – mars 2012

CCI : DES COMPéTENCES

AU SERVICE DE VOTRE ENTREPRISE

RéSEAUX D’ENTREPRISES :

LA CCI PUBLIE SON LIVRE BLANC

SécURITé écoNomIqUE :

êTES-VOUS BIEN PROTégé ?

Formation, international, création d’entreprise

Apprentissage : investir

dans votre avenir

Financement, développement,

réseaux d’entreprises

Développement durable

Aménagement du territoire…

Pour préserver un environnement favorable pour le développement de votre entreprise sur le territoire, la Chambre de commerce et d’industrie est au contact quotidien des

pouvoirs publics et des collectivités territoriales pour porter votre voix et défendre vos intérêts.

Dans cette démarche, la CCI a pris le parti de se mobiliser très fortement dans le domaine des transports.

En effet, notre expérience montre que cette préoccupation devient croissante dans les entreprises. Les dégradations des conditions de transport sont bien réelles aujourd’hui, impactant l’organisation du travail et par conséquent la compétitivité des entreprises. Le cadencement des trains de banlieue intervenu de manière récente avec son lot énorme de difficultés est encore une illustration de ce qui affecte, au jour le jour, nos salariés et donc nos entreprises.

Pour contribuer à l’amélioration de ces conditions de transport, la CCI est proactive et organise, sur le terrain, en collaboration étroite avec les entreprises regroupées dans les associations de parcs d’activités et les collectivités locales, la mise en œuvre des Plans de déplacement interentreprises (PDIE) qui apportent des réponses très concrètes aux entreprises et à leurs salariés. Nous pouvons ainsi nous féliciter du dialogue constructif qui existe à présent sur les Yvelines et le Val d’Oise pour diagnostiquer les difficultés des salariés et travailler collectivement à la mise en œuvre des solutions diverses de mobilité en collaboration entre autres avec le STIF.

À plus long terme, la CCI vise à garantir l’avenir des entreprises et du tissu économique en participant également de manière systématique aux débats publics relatifs aux projets d’infrastructures nouvelles portés par les pouvoirs publics. En produisant des cahiers d’acteurs, elle y défend vos intérêts avec le souci de permettre une évolution positive des conditions de transport sur les grands pôles économiques de nos deux départements.

C’est dans cet esprit que nous nous sommes beaucoup investis sur le projet de métro du « Grand Paris Express » qui offre à notre région l’occasion de palier, en partie, le sous-investissement dans les transports constaté depuis des décennies. Notre mobilisation en lien avec l’ensemble des partenaires (grandes entreprises, associations, élus locaux…) nous a ainsi permis d’obtenir à Saint-Quentin-en-Yvelines deux gares non prévues initialement.

Si l’on ne peut que se féliciter de l’ambition du projet « Grand Paris », destiné à conforter le rayonnement de la région d’Île-de-France, bon nombre de points méritent d’être précisés et c’est la raison pour laquelle j’ai invité Étienne GUYOT, Président du Directoire de la Société du Grand Paris à venir répondre aux interrogations des entreprises concernées, le jeudi 15 mars prochain de 8h30 à 10h, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie à Versailles*.Je souhaite que cette initiative retienne votre attention.

*participation à confirmer auprès de Christine ANDRAULT ([email protected])

ÉDITO

YVES FOUCHETPrésident de la CCI de Versailles Val-d’Oise/[email protected]

« grand Paris »,UNE ChANCE POUR LES ENTREPRISES !

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Le courrier économique • N° 125 mars 2012 • www.versailles.cci.fr

SOMMAIRE

33/ CoaxionDes initiatives pour rapprocher écoles et entreprises

L’ESSENTIEL35/ JustiCe Devenir juge au tribunal de commerce

36/ FoRMation Continue Zoom sur les stages à venir

37/ PRatiQueAgenda-rendez-vous

JURI-INFOS 38/ tRansMission d’entRePRise La fiscalité plus sévère en 2012

n° 125 MaRs 2012• Impression : ETC, avenue des lions, Sainte-Marie-des-Champs, B.P. 198, 76196 Yvetot Cedex. Tél. : 02 35 95 06 00.

• N° ISSN : 0752-1855

• Crédits photos : Getty Images, Fotolia, Franchise Expo, PSA, ADP, SIA, AutoCréa, Eurosatory, Commission européenne, GEBS, Astrium F Watbled

Le Courrier économique,journal bimestrield’information etd’action de l’opinionsocio-économique• Chambre de commerceet d’industrie de VersaillesVal-d’Oise/Yvelines• 21, avenue de Paris,78021 Versailles Cedex(Tél. : 01 30 84 78 78)

Directeur de la publication : Michel Delamaire

• Directrice de la rédaction : Karine Michel

• Rédacteur en chef : Frédéric Gaudichon ([email protected])

• Rédaction : Nicolas Demare, Martine Bousquet, Stéphane Marcovik, Agnès Noël,

Patricia Coignard, Jean-Marc Fouleaunau, Alexis de Fontenioux

• Publicité : HSP Christian Delarette Tél. : 01 55 69 31 00

• Conception : samourai.fr

• Réalisation : Scoop Communication

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ACTUALITéS6/ Plan d’investisseMents d’aveniR Deux conventions de financement pour l’ISIPCA et l’IFABTP

7/ aPPRentissage Bilan positif pour la rentrée dans les écoles de la CCIV

8/ ligne nouvelle PaRis-noRMandie Un projet vital pour le développement de l’Ouest francilien

11/ gRand Roissy Les entreprises veulent faire entendre leur voix

ACTUALITéS LOCALES14/ enviRonneMent Deux rencontres CCIV pour les Journées entreprises et développement durable

ACTUALITéS COMMERCE16/ yvelines Mobilisation pour les 10 jours du Printemps du Commerce

17/ 37e Challenge du CoMMeRCe et des seRviCes Des lauréats à l’honneur dans les Yvelines et le Val-d’Oise

19/ soldes d’hiveR Un bilan contrasté

ACTUALITéS INDUSTRIE20/ inteRnationalCes PME qui réussissent

21/ oRigine FRanCe gaRantie Un label pour valoriser la production hexagonale

26/ séCuRité éConoMiQue Faire face aux nouvelles menaces

30/ enviRonneMentL’application des réglementations REACH et CLP

RéSEAUX32/ Réseaux d’entRePRises La CCIV publie son Livre blanc

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Sécurité économique : les entreprises performantes sont particulièrement visées par les tentatives de vol d’informations stratégiques.

Avec des effectifs en hausse de 10 % par rapport à l’an dernier, les écoles de la CCIV démontrent leur vitalité, notamment dans le domaine de l’apprentissage.

Développement des réseaux d’entreprises :

une priorité pour la CCIV

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IFABTP : uNe coNveNTIoN d’oBjecTIFs Avec LA FédérATIoN FrANçAIse du BâTImeNT

le Président de la CCiv, yves Fouchet et le Président de la Fé-dération Française du Bâtiment - ile-de-France, Jacques letort ont signé le 15 février dernier une convention d’objectifs afin

de permettre une plus grande implication des fédérations profes-sionnelles dans le projet pédagogique de l’iFaBtP.Cet accord de partenariat prévoit notamment :• une concertation afin de développer des programmes de formation répondant localement,aux besoins des professionnels du bâtiment,• la promotion de l’iFaBtP auprès des adhérents de la fédération implantés sur le territoire de l’école,• la mise en place d’actions communes : promotion des métiers du bâtiment auprès des élèves et futurs élèves de l’école, soutien des FFB et des entreprises membres dans la veille technologique et l’expérimentation des nouvelles technologies…

Michel Jau, préfet des Yvelines, Yves Fouchet, président de la CCIV et Catherine Mayenobe, directrice de la mission PIA au Groupe Caisse des dépôts, le 15 février dernier, lors de la signature de la convention de financement pour les projets de développement de l’ISIPCA et l’IFABTP

 Pour répondre aux besoins des entreprises et favoriser la compétence, la mobilité

et l’emploi des jeunes, le gou-vernement a engagé avec les régions un effort exceptionnel de développement de l’appren-tissage et des solutions d’hé-bergement dans le cadre de l’appel à projets « Investir dans

la formation en alternance ». Ainsi, le groupe Caisse des Dépôts s’est vu confier par l’État la gestion des 500 M€ de cet appel à projets, lui-même scindé en deux actions : l’une est dédiée à la modernisation de l’appareil de formation en alternance, l’autre à la création de solutions d’hébergement pour les jeunes apprentis.Le projet de construction et de restructuration de l’IFABTP, spécialisé dans les métiers du bâtiment, est financé à hau-teur de 3,4 M€ par le PIA. Grâce à ce projet, l’école va déve-lopper un « espace partenariats développement durable » permettant la création d’une filière diplômante spécifique à l’éco-construction pouvant accueillir 250 alternants. Cet espace constituera par ailleurs une vitrine des techniques de l’éco-construction que les étudiants pourront étudier en grandeur réelle : panneaux photovoltaïques, éoliennes, toitures végétalisées, architecture bio-climatique. Enfin, l’IFABTP est très engagé dans l’insertion des publics en zones urbaines sensibles et le centre propose des dispo-sitifs de pré-qualification et pré-professionnalisation en s’appuyant notamment sur le projet ANRU (Les Mureaux), soutenu également par le groupe Caisse des Dépôts.Le projet de modernisation du site de l’ISIPCA (Institut Supérieur international du Parfum, de la Cosmétique et de l’Aromatique alimentaire), est financé à hauteur de 2 M€ par le PIA. Ce projet prévoit la création de laboratoires à la pointe de la technologie, répondant aux demandes

des entreprises du secteur. L’optimisation des surfaces disponibles permettra d’augmenter la capacité d’accueil et la restructuration des laboratoires favorisera l’accueil des personnes handicapées. Le projet intégrera également une nouvelle plate-forme technique permettant aux TPE et PME d’y développer des projets de recherche et d’analyse. Le développement du centre favorisera le renforcement et l’intensification du partenariat avec le pôle de compétitivité Cosmetic Valley dans lequel est impliqué l’ISIPCA. Ce sont ainsi 5,4 M€ qui sont aujourd’hui apportés à ces deux projets par le groupe Caisse des Dépôts pour le compte du PIA. ■

Le groupe Caisse des Dépôts et la CCIV ont signé, en présence du Commissariat général à l’investissement, les conventions de financement des deux premiers projets de modernisation de centres de formation, retenus en Île-de-France par le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) : l’ISIPCA à Versailles et l’IFABTP à Aubergenville.

PRogRaMMe d’investisseMents d’aveniR

DEUX CONVENTIONS DE FINANCEMENT POUR L’ISIPCA ET L’IFABTP

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éColes de la CCiv

BILAN POSITIF POUR LA RENTRéE 2011Avec des effectifs en hausse de plus de 10% par rapport à l’an dernier, les écoles de la CCIV démontrent leur grande vitalité, notamment dans le domaine de l’apprentissage.

L es inscriptions dans les 16 écoles de la CCIV ont atteint, cette année, un nouveau record : 6 828 jeunes (+ 10,1 %) dont 6 396 apprentis.

Alors que les effectifs des apprentis en Île-de-France ont augmenté de 4,7 %, ceux de la CCIV ont pro-gressé de près du double (8,5 %). « Ces résultats sont le fruit : de la pertinence des ouvertures de sections en cohérence avec les besoins de l’économie, d’un important travail de placements des jeunes, de la professionnalisation des développeurs de l’appren-tissage et de la synergie déployée par nos équipes opérationnelles et transverses en matière d’initia-tives de recrutement », souligne Yves Fouchet, pré-sident de la CCIV. C’est notamment le cas des Nuits d’Orientation et des Journées Portes Ouvertes.

Le champion de l’apprentissage en Île-de-FranceLa CCIV confirme sa place de numéro 1 des forma-tions en apprentissage avec 7,6 % des apprentis de la région. « Cette réussite illustre la forte dynamique de développement de notre offre de formation et surtout, sa très grande capacité d’adaptation », explique Yves Fouchet. En effet, la CCIV ouvre, chaque année, une trentaine de nouvelles sections et en clôture une vingtaine d’autres qui, quant à elles, ne correspondent plus aux besoins du mar-ché. « Afin de coller aux attentes des employeurs, le travail en mode projet, l’entrepreneuriat, l’innova-

tion et l’intelligence économique sont au cœur de nos formations », précise Yves Fouchet. L’enquête réalisée, entre octobre et décembre 2011, auprès de 5 241 maîtres d’apprentissage confirme la bonne perception des acteurs du territoire pour les forma-tions en alternance dispensées par les écoles de la CCIV.

La parole aux maîtres d’apprentissageL’accueil d’apprentis, en tant que moyen de pré- recrutement, apparaît comme la principale moti-vation des sociétés de toutes tailles. À l’inverse, l’obligation légale est très peu citée, en particulier en premier choix. Le faible impact salarial n’est que le deuxième critère cité en priorité, la contribution à l’effort de formation étant aussi fréquemment retenue. Quelle que soit la question posée, sur la réactivité, la disponibilité, la qualité d’écoute ou des informations fournies, les échanges avec les Chargés de relation entreprises (CRE) sont appréciés avec un taux de « plutôt satisfait ou très satisfait » toujours supérieur à 80 %. Fait notable, le profil des apprentis correspond à 90 % « plutôt ou tout à fait » aux attentes de leur maître d’ap-prentissage et les compétences développées répondent aux besoins de l’entreprise (83,5 %). L’adaptation des emplois du temps aux rythmes des activités de la société, l’optimisation des relations avec les formateurs et des outils de suivi pédagogique figurent parmi les axes d’amé-lioration relevés par les maîtres d’apprentissage. « Le taux de satisfaction globale de 87,1 % est un véritable plébiscite pour nos écoles », conclut Yves Fouchet. ■

Forte hausse des effectifs des écoles de la CCIV

réPArTITIoN des eFFecTIFs des écoLes de LA ccIv à LA reNTrée 2011

apprentis : 6 396Contrats de professionnalisation : 315autre dont temps-plein : 117total : 6 828

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ligne nouvelle PaRis-noRMandie

UN PROJET VITAL POUR LE DéVELOPPEMENT éCONOMIqUE DE L’OUEST FRANCILIENDans la perspective du Grand Paris, la CCIV se prononce clairement en faveur des territoires stratégiques de la Seine Aval et de la confluence Seine-Oise.

La vitesse et l’intérêt économique en questionLa CCIV demande que des études complémentaires soient réalisées afin d’envisager des vitesses de pointe supérieures à celles qui sont préconisées par RFF. L’écart avec la voiture semble trop faible pour garantir le report modal en faveur de la LNPN. De plus, l’équation financière rapportée au service rendu par les scénarios de RFF n’est pas vraiment lisible. « L’absence de prise en compte du barreau nord-ouest de la rocade francilienne LGV déprécie le projet LNPN en termes de maillage et de cohérence avec le réseau existant » souligne Yves Fouchet.

Un élément de la politique d’aménagement du territoireLa LNPN, articulée avec le RER E, offre de réelles perspectives aux territoires de la Seine Aval et de la confluence. Mais, le foyer économique de Cergy-Pontoise, moteur de l’Ouest francilien et pôle urbain essentiel de l’Axe Seine, est géographique-ment enclavé et sa desserte n’est pas clairement confortée. L’ancrage d’un hub ferroviaire dans la confluence permettrait de compenser le déficit de liaisons du territoire cergypontain, déjà à l’écart du métro Grand Paris Express. « Nous regrettons qu’aucun tracé proposé au débat LNPN ne desserve directement Cergy-Pontoise, cœur de la confluence Seine-Oise, et laisse dans le flou la question déci-sive du désenclavement du Val-d’Oise », ajoute Frédéric Vernhes. Néanmoins, une gare LNPN à la confluence connectée à la tangentielle Ouest (TGO) et au RER A s’impose de toute évidence pour per-mettre le rabattement des habitants et des salariés de Cergy-Pontoise sur cette nouvelle ligne. Pour la CCI, ce renforcement local de l’offre ferrée franci-lienne est essentiel à mettre en œuvre avant la mise en service de la LNPN en 2025.■

L a CCIV est intervenue dans le débat public sur la Ligne Nouvelle Paris-

Normandie (LNPN), orga-nisée du 3 octobre 2011 au 3 février 2012 par la CNDP (1), en publiant en décembre dernier son propre cahier d’acteurs. « Tout en dynami-sant le développement éco-nomique des régions fran-ciliennes et normandes, le

projet proposé par Réseau Ferré de France (RFF) est vital pour l’Ouest francilien, car il compense un réel déficit d’offre de transports notamment dans la perspective de l’Axe Seine. », explique Yves Fouchet, président de la CCIV.

La rocade ferroviaire francilienne doit être un vecteur d’avenirL’ambition du Grand Paris vise à renforcer l’at-tractivité du tissu économique par une meilleure synergie des ports normands avec leur hinterland francilien. « La LNPN apparaît dès lors comme le ressort d’une meilleure compétitivité du fret ferro-viaire en provenance des ports normands afin de résister à la prépondérance des ports de la “rangée Nord”, comme Anvers, Rotterdam ou Zeebrugge », affirme Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la Délégation du Val-d’Oise. Favorable au maintien du trafic fret sur la ligne « classique » Paris-Normandie, la CCIV s’oppose à l’ouverture progressive de la grande ceinture fran-cilienne de fret au trafic des passagers. « La solution passe par l’intégration de la rocade nord-ouest vers l’aéroport de Paris CDG dans un horizon de temps cohérent avec la réalisation de la LNPN », précise Yves Fouchet.

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L’absence de prise en compte du barreaunord-ouest de la rocade francilienne LGV déprécie leprojet LNPN en termes de maillage et de cohérenceavec le réseau existant.

Yves FouchetPrésident de la CCIV

(1) Commission nationale du débat public.

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François Bellini, vice-président de la CCIV

La loi du Grand Paris du 3 juin 2010 prévoit la création d’une zone de protection naturelle, agricole et forestière d’environ 2 300 hectares

sur le plateau de Saclay, qui s’inscrit par ailleurs dans l’Opération d’Intérêt National de Paris Saclay. Celle-ci prévoit le gel des terrains concernés en s’imposant aux documents d’urbanisme (PLU, SDRIF). Conscient de la nécessité de préserver l’en-vironnement, le président de la CCIV, Yves Fouchet a néanmoins tenu à alerter le président de l’Établis-sement Public Paris-Saclay (EPPS), Pierre Veltz, sur les risques de restreindre certaines opportunités de développement économique.« Plusieurs questions restent en suspens, estime François Bellini, vice-président de la CCIV, et prési-

dent de la commission aménagement. La plus impor-tante, selon nous, concerne le métro automatique Grand Paris Express. On ne connaît pas encore le tracé exact de cette ligne sur la “boucle verte”, qui reliera Versailles à l’aéroport d’Orly, via le plateau de Saclay. Il ne faudrait pas que la sanctuarisation des parcelles puisse avoir une incidence à la fois sur ce tracé et sur la possibilité de développement des entreprises englobées dans le zonage. Enfin, le président de la CCIV a attiré l’attention de l’établissement public sur le classement de terrains à l’intérieur du périmètre de l’aérodrome de Toussus-le-Noble qui pourrait compromettre le fonc-tionnement et l’avenir de cette plate-forme».Soumis à enquête publique, le périmètre officiel de la zone devrait être connu avant l’été. ■

Zone de protection naturelle du plateau de Saclay LES RéSERVES DE LA CCIVLes préoccupations environnementales ne doivent pas compromettre les chances de développement de ce territoire selon le président de la CCIV.

Convention CCiv-aRdies yvelinesDES INITIATIVES POUR OPTIMISER LES RéSEAUX DE TRANSPORTS

Créée en 1988 par une trentaine de chefs d’entreprise avec l’appui de leurs organisations profession-nelles et de la CCIV, l’Association régionale pour le

développement des infrastructures économiques et de la sécurité dans le département des Yvelines (ARDIES Yvelines) encourage la réalisation des réseaux néces-saires aux déplacements des marchandises et des per-sonnes sur le territoire. « Nous soutenons la mise en place de tous les types d’infrastructures et réseaux de transports publics par voies routières, ferroviaires, aériennes et flu-viales, dans le respect de l’environnement et de l’amélio-ration continue de la sécurité », explique Patrice-Henry Duchêne, président de l’ARDIES Yvelines.L’association intervient directement au sein des Commissions particulières du débat public (CPDP) à

travers des prises de parole, des analyses et la publi-cation de cahiers d’acteurs. « L’acceptation des projets par l’ensemble des parties prenantes est un élément déterminant pour la prise de décision et la réalisation de nouvelles infrastructures », souligne Patrice-Henry Duchêne. Après un premier débat sur les projets de trans-port organisé dans le département des Yvelines en novembre 2011 à la CCIV, l’ARDIES a programmé un colloque en mars 2012, en partenariat avec le RAVI (Réseau Automobilité et Véhicules en Île-de-France), la mairie des Mureaux et la CCIV, sur le thème de l’auto-mobilité. ■

Contacts ARDIES : Président : Patrice-Henry DUCHênESecrétaire Général : Jean-Paul RISSEn( [email protected])

Une nouvelle convention triennale en faveur de l’amélioration des infrastructures de transports a été signée, le 23 novembre dernier, entre les deux partenaires.

Yves Fouchet, président de la CCIV et Patrice Henri-Duchêne, président de l’ARDIES Yvelines, lors de la signature de la nouvelle convention triennale le 23 novembre dernier.

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Cdt val de FRanCe – gonesse – Bonneuil-en-FRanCe

SAISIR L’OPPORTUNITé DU gRAND PARIS

Dans une ville-monde telle que Paris, les territoires situés à proximité des gares et des aéroports deviennent des lieux de développement économique et urbain importants. Dans la perspective du CDT de l’est du Val-d’Oise, les communes du territoire de Val-de-France – Gonesse – Bonneuil-en-France ont signé une convention cadre avec l’État. Explications.

Ces trois pôles de développement seront reliés entre eux par deux axes structurants : l’avenue du Parisis (ex BIP) et le prolongement du tramway T5 dès fin 2012. À moyen terme, la connexion RER D – RER B et le prolongement de l’avenue du Parisis achèveront l’interconnexion avec la future gare du métro automatique du triangle de Gonesse, garantissant ainsi l’accès des communes du CDT à l’ensemble du Grand Paris.Autres priorités de cette convention cadre : un développement économique créateur d’emplois (30 000 d’ici 2025), fondé sur quatre filières contri-buant à l’attractivité du pôle d’échanges inter-national du Grand Roissy que sont les loisirs à vocation internationale, l’aéroportuaire, la santé avec en particulier le diagnostic médical rapide et l’aéronautique ; un développement porté par une offre de formation forte ; un développement conditionné par l’amélioration du cadre de vie des habitants.« Il s’agit d’un projet ambitieux qui permettra d’engager un véritable renouveau de l’est du Val-d’Oise », affirment, dans un communiqué com-mun, les élus du territoire. Très impliquée dans l’élaboration du CDT, la CCIV s’atèle à formaliser des propositions concrètes à l’échelle locale pour juin prochain. « L’un des enjeux principaux réside dans l’articulation entre les différents CDT afin que les filières économiques soient complé-mentaires et non concurrentes », conclut Frédéric Vernhes. ■

Créés pour faciliter l’implantation du futur réseau de transport express du Grand Paris, les contrats de développement territorial

(CDT) visent à susciter une dynamique écono-mique et sociale autour des gares et du périmètre de ce projet d’envergure. Dans l’attente de la mise à enquête publique du projet de CDT Val-de-France – Gonesse – Bonneuil-en-France, (l’un des plus avancés d’Île-de-France), l’État a proposé à ces trois communes de signer une convention cadre. Une étape supplémentaire dans le pro-cessus engagé en faveur d’une dynamique Grand Paris et Grand Roissy.

Trois nouveaux pôles connectés, quatre filières d’avenir soutenuesCette lettre d’intention signée le 26 janvier der-nier en présence de Frédéric Vernhes, premier vice-président de la CCIV et président de la Délégation du Val-d’Oise, fixe quatre objectifs prioritaires. Le premier s’appuie sur la création d’équipements de dimension métropolitaine. Ainsi, à l’horizon 2020-2025, devraient voir le jour, au sein du Triangle de Gonesse, un quartier d’af-faires de 1 million de m² adossé à un complexe de commerce, de culture et de loisirs, baptisé Europa City de 450 000 m² (voir notre article en page 14), et une salle multisport de 20 000 places à Sarcelles (le Dôme). La réalisation de ces deux pôles se fera en lien avec un troisième, celui du Bourget, avec notamment l’implantation de l’usine Eurocopter et le projet Aigle porté par le pôle de compétitivité ASTECH.

Le territoire nord parisien comprend six CDT contigus.

ACTUSACTUS

« L’un des enjeux principaux réside dansl’articulation entre les différents CDT afin que lesfilières économiques soient complémentaires et nonconcurrentes »

Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV, président de la Délégation du Val-d’Oise

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gRand Roissy

LES ENTREPRISES VEULENT FAIRE ENTENDRE LEUR VOIX

niveau local et annonce par ailleurs qu’il va suivre l’avancement des réalisations programmées par les pouvoirs publics en matière d’infrastructures. Le bouclage de la Francilienne est à ce titre essen-tiel. « La démarche est ouverte à l’ensemble des organisations représentant les entreprises et aux entreprises du territoire. Elle vise à faire émer-ger une vraie cohésion du monde économique sur les sujets les plus importants pour l’avenir », conclut Frédéric Vernhes. Lors de la conférence territoriale du Grand Roissy organisée par le préfet de région le 14 février d e r n i e r, l e s C C I i m p l i q u é e s ont présenté le Grand Roissy Économique et annoncé la mise en ligne de son site Internet : www.grandroissyeconomique.com.■

Lancé en décembre dernier à l’initiative des Chambres de commerce et d’industrie (Paris, Seine-et-Marne, Versailles Val-d’Oise/Yvelines), le « Grand Roissy Économique » a pour vocation de rassembler l’ensemble des acteurs économiques autour des enjeux essentiels de ce territoire.

Finalisation du schéma d’amé-nagement du territoire, lan-cement d’un « SCOT », arrivée

du Grand Paris Express, création d’une association d’élus interdé-partementale, mise en place d’une gouvernance, quatre contrats de développement territorial (CDT) en vue… C’est un mouvement en profondeur qui se dessine sous l’action de l’État dans le Grand Roissy ; et le moment pour les entreprises de faire entendre leur voix. C’est l’ambition première du « Grand Roissy Économique ». « Nous avons envisagé cet “outil”, non comme une structure spé-cialisée de plus, mais comme un espace d’échanges destiné à infor-mer, faire dialoguer et fédérer les acteurs économiques du Grand Roissy sur les projets concernant les entreprises : aménagement, transport, attractivité, sécurité, services publics, gouvernance du territoire…», explique Frédéric Vernhes, 1er vice-président de la CCIV et président de la Délégation du Val-d’Oise. Sa vocation est de peser sur les décisions, non de mener des actions concurrentes à des ini-tiatives telles que, notamment, Aérotropolis ou Hubstart Paris. Ainsi, à peine créé, le Grand Roissy Économique a confirmé la priorité du maillage et de l’accès au territoire, en appelant à la mise en place de solutions, dans l’attente du Grand Paris Express, en particulier pour les entreprises tra-vaillant en horaires décalés, et à la prise en compte des flux considérables générés par la réalisation des projets majeurs d’investissement.Le Grand Roissy Économique soutient la création d’une autorité organisatrice des transports au

Participent au Grand Roissy Économique : les MEDEF et CGPME territoriaux, la FTPE, le MEVO, le CJD, les associations d’entreprises Roissy Entreprises, Le Thillay Entreprises, AIGPF, l’association professionnelle du fret TLF OVERSEAS, les dirigeants commerciaux de France, le SCARA, ADP, Europe Airpost, les chambres d’agriculture, les chambres de métiers et de l’artisanat et les 3 Chambres de commerce et d’industrie concernées par ce territoire (Paris-Délégation de Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne et Versailles Val-d’Oise/Yvelines).

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un nouveau diReCteuR

POUR ASTRIUM - LES MUREAUX2 500 personnes y travaillent à la conception et à l’assemblage de l’étage principal d’Ariane 5, du nouveau missile balistique nucléaire de la marine française ou encore de reflécteurs pour les satel-lites. Trente hectares de terrains ont également été acquis pour y construire « l’usine spatiale du futur ».« Les challenges sont nombreux », commente Hugues Emont, « accroître la capacité du lanceur européen tout en réduisant ses coûts d’exploitation ou poursuivre la production du cargo européen ATV, le vaisseau de transport de fret piloté à dis-tance et qui vient s’arrimer automatiquement sur la station spatiale internationale ». Mais face à une éventuelle baisse de la commande des États euro-péens, l’entreprise pourrait chercher à diversifier ses activités. ■

Hugues Emont sera chargé de poursuivre les transformations engagées sur le site et de préparer l’entreprise aux enjeux et aux programmes des prochaines décennies.

hugues Emont succède donc à Rémi de Badts, élu de la CCIV et désormais responsable des équipements composites chez Astrium

Space Transportation, à la tête du site Astrium des Mureaux. Technicien de formation, Hugues Emont a débuté sa carrière au laboratoire de Métrologie du site muriautin avant de s’orienter vers les ressources humaines et d’exercer notamment la fonction de responsable de la formation. « Il n’est pas si fréquent qu’un directeur de site vienne des ressources humaines mais notre entreprise permet à des gens d’horizons différents d’accéder à ce genre de responsabilités », précise Hugues Emont.Le nouveau directeur se veut déterminé à pour-suivre les transformations engagées sur le site yve-linois d’Astrium, la filiale spatiale d’EADS dédiée aux systèmes et services spatiaux civils et militaires.

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Hugues Emont, nouveau directeur du site Astrium aux Mureaux

« Pour rapprocher le monde de l’enseignement et celui de l’entreprise, il faut apprendre à travailler de concert, à aller l’un vers l’autre pour mieux se connaître ».

Bruno Bouniol, Président de l’Association Jeunesse et Entreprises dans les Yvelines

CRéATION D’UNE ASSOCIATION JEUNESSE ET ENTREPRISE DANS LES YVELINES

ont pour objectifs de mettre les jeunes en situation, de susciter des vocations et de favoriser la filière professionnelle. « C’est l’occasion de créer un lien précoce pour rappeler que l’entreprise a besoin des jeunes et pour valoriser les métiers » rappelle Bruno Bouniol.

C’est aussi l’occasion pour le corps professoral de s’impliquer dans le monde économique. Le conseil d’administration respectera une parité entre ensei-gnants et entrepreneurs. Les parents d’élèves, éga-lement représentés, auront toute leur place dans ce dispositif. ■

Contact : Toute demande d’information doit être adressée par courriel à [email protected]

Depuis 25 ans, l’Association Jeunesse et Entreprises, fondée par Yvon Gattaz, œuvre pour rapprocher les jeunes des entreprises avec le relai des enseignants et des parents d’élèves. Les élus de la CCIV ont adhéré avec enthousiasme à cette démarche et décidé la création d’une telle structure dans le département des Yvelines.

Elle est effective depuis le 7 février 2012 avec la constitution d’un bureau qui est présidé par Bruno Bouniol, 2e vice-président de la CCIV et

président de la délégation des Yvelines.

« Pour rapprocher le monde de l’enseignement et celui de l’entreprise, il faut apprendre à travailler de concert, à aller l’un vers l’autre pour mieux se connaître », souligne Bruno Bouniol. Telle est la philosophie de l’association dont la structure per-met des actions rapides et concrètes pour promou-voir des métiers et révéler aux jeunes le fonctionne-ment d’une organisation.Les conférences, les stages « découverte » proposés aux collégiens, les formations à l’entrepreneuriat

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Le courrier économique • N° 125 mars 2012 • www.versailles.cci.fr

FinanCeMent des entRePRises PaR levée de FondsUNE PREMIèRE SOIRéE RéUSSIE POUR LA COMMUNAUTé DES FINANCEURS YVELINES

salonFRANChISE : DES CONSEILLERS POUR VOUS gUIDER

Angel, cette structure permet de découvrir les pratiques de chacun et d’élargir son réseau : « pour gagner en efficacité, notamment autour de projets de cofinancement, il est essentiel d’être inté-gré parmi les acteurs économiques du territoire et de développer des synergies ».« La CFY simplifie également les démarches des porteurs de projet et des entreprises en mettant à leur disposition à la CCIV un interlocuteur unique pour les conseiller et les orienter vers les acteurs du financement les plus appropriés », souligne Gérard Bachelier, vice-président de la CCIV. Un vrai gain de temps ! ■

Contacts CCIV : Géraldine FROBERT - Tél : 01 30 84 79 20ou [email protected]

Le 7 février dernier, la Communauté des financeurs des Yvelines organisait à Versailles sa première « Soirée levée de fonds ». L’occasion pour les entreprises de présenter leurs projets à un parterre de financeurs. Plus d’une centaine de personnes (dont 45 financeurs), preuve de l’intérêt suscité par cette initiative, participaient à cette rencontre.

Les CCI de Paris-Île-de-France vous invitent au salon Franchise Expo Paris qui se déroulera du 18 au 21 mars au parc des expositions de la Porte de Versailles.

Après un « pitch » de quelques minutes, les entrepreneurs ont pu bénéficier d’échanges confidentiels constructifs avec les financeurs.

Nicolas Carayon – cofondateur de RedCactus Events – en témoigne : « au-delà de la stimulation et des nouvelles idées que génère la soirée, c’est un évènement très productif pour obtenir un regard objectif et professionnel sur nos projets, pour juger de l’intérêt que nous pouvons susciter ».Sur les 40 dossiers analysés, une dizaine a été pré-sentée lors de la rencontre du 7 février.La Communauté des Financeurs Yvelines (CFY), organisatrice de cette soirée a été créée en 2009 à l’initiative de la CCIV, avec pour objectif principal, la mise en relation des acteurs du financement. Pour Alain Sordello, qui dirige le réseau Trianon

Le salon Franchise Expo Paris et son village créateurs d’entreprises vous apportent toutes les solutions :• 450 idées de créations d’entreprise• 100 conférences, formations et ateliers gratuits• des consultations individuelles et confidentielles

avec les meilleurs experts de la création d’entreprise.Les CCI d’Île-de-France (Paris, Essonne, Seine-et-Marne, Val-d’Oise – Yvelines) vous accueillent sur leur stand (A05) au coeur du Village créateurs d’entreprises.Bénéficiez des conseils de nos experts pour mieux construire et mener à son terme votre projet : accompagnement à la création et à la reprise, aide à l’implantation et à l’intégration d’un réseau, veille réglementaire...Pour obtenir votre invitation gratuite commandez votre badge sur www.franchiseparis.com, Code promo CCIPFP12 ■

Vous êtes salarié, à la recherche d’une acti-vité, jeune, sénior ? Vous avez envie de créer votre entreprise ? Vous cherchez une idée, un

accompagnement, un financement ? Vous voulez en savoir plus sur le commerce ?

Gérard Bachelier, vice-président de la CCIV

Franchise Expo Paris est devenu un rendez-vous incontournable de la création d’entreprise en franchise. En effet, après une édition 2010 en croissance de 15 %, Franchise Expo Paris a accueilli 32 592 visiteurs pour sa 30e édition, enregistrant ainsi une nouvelle hausse de la fréquentation (+ 5,2 %).Après le Canada l’an passé, le Royaume-Uni est l’invité d’honneur de l’édition 2012 de ce salon.

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CAP SUR L’APPRENTISSAgEComme chaque année, la CCiv organise des Journées portes ouvertes dans ses écoles. les prochaines journées se dérouleront les 23 (*) et 24 mars.l’occasion pour les jeunes en quête d’orien-tation, comme pour les entreprises des yvelines et du val-d’oise, de découvrir les 200 formations en alternance proposées par ses 16 écoles en apprentissage (12 filières-métiers du CaP au Bac +5).dans chacune des écoles, des jeunes, des en-seignants, des conseillers et des entreprises se tiendront à la disposition du public pour des entretiens, des ateliers et la visite des établissements. ■Retrouvez l’ensemble des informations concernant ces événements et la liste des formations proposées par les écoles de la CCIV sur www.ecoles.versailles.cci.fr

(*) uniquement dans certains établissements

JOURNéES ENTREPRISE ET DéVELOPPEMENT DURABLEles Journées entreprise et développement durable (Jedd) sont devenues au fil des années le rendez-vous incontournable des PMe qui veulent s’informer et échanger sur les bonnes pratiques dans le domaine de l’éco-conception, les achats durables, l’énergie et plus généralement l’engagement sociétal des entreprises.dans le cadre de ce programme annuel de rencontres organisées par les CCi franci-liennes, deux événements sont proposés par la CCiv :•le 5 avril à versailles, une réunion sur les économies d’énergie : « Réduire sa consom-mation énergétique dans les procédés indus-triels et les bâtiments, et les solutions pour le chauffage et la climatisation des bâtiments industriels et tertiaires » ;•12 juin, à Carrières-sous-Poissy : une visite de l’incinérateur azalys et un atelier thé-matique sur la nouvelle réglementation des déchets industriels. ■

Contact : Isabelle François au 01 30 75 35 87 ou

[email protected]

2e appel À proJet« VéhICULE INTELLIgENT - VILLE DU FUTUR »Alain Schmitz, Président du Conseil général des Yvelines, a présenté le 25 janvier dernier à Versailles les lauréats du 2e appel à projets « Véhicule intelligent – Ville du futur ».

SEMAINE DE L’INDUSTRIE

La société ADM CONCEPT et les 3 consortiums portés par Induct (avec Muses et le LIVIC-

IFSTTAR), AAA-Industries (en par-tenariat avec Style & Design et Exid) et AKKA Technologies (avec Controlsys, l’INRIA et DBT) sont les quatre lauréats de cet appel à projet. La dotation de 3 M€ sera répartie entre ces entreprises pour réaliser, en un an, leurs démons-trateurs roulants. La majeure par-tie des travaux de Recherche & Développement doit être effectuée

dans le département des Yvelines.Les véhicules fonctionneront selon deux modes alternatifs : en conduite manuelle et en conduite automatique pour permettre un déplacement du véhicule vers son lieu de stationnement sans conduc-teur à bord.

Les projets seront présentés au public en mars 2013 sur le stand du Conseil général des Yvelines au Salon International de l’Automo-bile de Genève. ■

L a 2e édition de la Semaine de l’in-dustrie aura lieu du

19 au 25 mars 2012, dans toute la France. Comme en 2011, la CCIV partici-pera activement à cette opération en organisant, tout au long de la semaine, des circuits de découverte des métiers de l’indus-trie destinés aux élèves des lycées et collèges (3e) et jeunes des missions locales (voir programme).La CCIV proposera également dif-férentes visites de sites industriels (Lyonnaise des Eaux, MB&A, Gilson, Thivembal…) pour les enseignants et les jeunes.La 1re édition de la Semaine de l’industrie avait réuni 1 481 événe-

ments sur tout le territoire, rassem-

blant au total plus de 100 000 par-

ticipants, dont 60 % de moins de

25 ans. ■

Programme du circuit des métiers

(sur inscription)

• 20 mars : IFA A. Chauvin (Osny)

et IFA Delorozoy (Montigny)

• 21 mars : IFABTP (Aubergenville)

En savoir plus :

www.economie.gouv.fr/semaine-industrie

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MADE IN POISSYPSA Peugeot Citroën a lancé le 27 janvier dernier, en présence de M. Éric Besson, ministre de l’Industrie, et de nombreux élus et personnalités, la production dans son usine de Poissy de la Peugeot 208. Un lancement majeur qui représente un investissement total de 600 millions d’euros en France.

Sur le site de Poissy, 700 salariés ont été recrutés en 2011 et 150 millions ont été investis pour préparer le lancement industriel.Plus légère (-100 kg), plus compacte que ses aînées, la 208 est aussi

composée à 25 % de matériaux verts, c’est-à-dire issus du recyclage ou bio-sourcés (contre 7 % pour la Peugeot 207).Ce lancement est aussi une opportunité de taille pour le tissu des fournis-seurs car la Peugeot 208 produite en France est composée à 65 % de pièces d’origine française. ■

europa cityUNE CITé COMMERCIALE DU FUTUR

les quatre architectes internatio-naux ont présenté leur travail aux membres du comité de pilotage du futur complexe europa City, du groupe immochan, dédié au commerce, à la culture et aux loisirs. Ce complexe ouvrira ses portes entre 2020 et 2022 sur 80 des 300 ha du triangle de gonesse à proximité de Roissy – Charles-de-gaulle. europa City comprendra 500 boutiques, des restaurants et une dizaine d’hôtels, un pôle culturel avec deux salles de spectacles, un cirque d’environ 2 000 places et un musée de l’europe. le maire de gonesse, Jean-Pierre Blazy, le préfet d’Île-de-France, daniel Canepa et les co-présidents du comité de pi-lotage sont chargés, d’ici l’automne, de désigner le lauréat de ce projet, dont le coût est estimé à 1,7 Md€. ■

Plus de 1 215 contacts utiles ont été réalisés dans les différents Points contacts de la CCIV.

yvelinesUN NOUVEAU POINT CONTACT CCI à SAINT-gERMAIN-EN-LAYE

à se développer. Plusieurs communes du territoire, partenaires de la CCIV, bénéficient déjà de cet outil de communication• Dans les Yvelines : à Mantes, Rambouillet, Ablis, Saint-Quentin-en-Yvelines• Dans le Val-d’Oise : à Beaumont-sur-Oise et Soisy-sous-Montmorency.Plus de 1 215 contacts utiles ont été réalisés avec les dif-férents Points contacts CCI, accompagnés d’un taux de satisfaction des clients de près de 95 %. ■

(*) Point contact CCIV de Saint-Germain-en-Laye :

Centre administratif - Atrium86/88 rue Léon Désoyer 78100 Saint-Germain-en-Laye

Le président de la CCIV, Yves Fouchet, et le maire de Saint-Germain-en-Laye, Emmanuel Lamy, ont inauguré le 13 février dernier un nouveau Point Contact CCIV au centre administratif de la mairie(*).

Mis à la disposition des chefs d’entreprise et des créateurs ou repreneurs, le Point contact CCI permet de dialoguer en direct et à distance

avec un conseiller spécialisé de la CCIV et d’o btenir des réponses d’ordre juridique, fiscal, social et régle-mentaire au moyen de la visioconférence. Il permet également de réaliser les pré-formalités au RCS, la déclaration en tant qu’auto-entrepreneur, la déclara-tion ACCRE et de bénéficier d’informations relatives aux formalités internationales. Sa mise en place confirme la volonté commune de la CCIV et de la Ville de Saint-Germain-en-Laye de renforcer leur soutien aux créateurs/repreneurs et d’aider les entreprises

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Cette opération vise à favoriser une image positive du commerce mais aussi à inciter les commerçants indépendants à rejoindre leur union commerciale. Comme le dit l’adage, « ensemble, on est plus fort ».Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV

événeMent

DIX JOURS DU PRINTEMPS DU COMMERCE DANS LES YVELINES

posé par la Chambre à l ’ e n s e m b l e d e s forces économiques de ses territoires. Elle vise à favoriser une image positive du commerce mais aussi à inciter les commer-çants indépendants à rejoindre leur union commerciale. Comme le dit l’adage, « ensemble, on est plus fort ».Commerçants, soyez présents aux côtés de vos unions commerciales pour être un acteur majeur d’attractivité du commerce de proximité !Informations en ligne sur le site dédié de l’opéra-tion : www.les10joursducommerce.com ■

Contact :

Françoise LAURETTA ) 01 30 84 78 95 ou [email protected]

Du 16 au 25 mars 2012, fêtez le printemps avec vos clients !

 Le réseau des Unions commerciales, initié et animé par la Chambre de commerce et d’in-dustrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines (CCIV)

lance la première édition d’animation commerciale à l’échelle départementale du 16 au 25 mars 2012.Soutenue par la CCIV, cette opération a pour objec-tif de créer du flux chez les commerçants et dans les villes partenaires de l’opération. 53 Unions com-merciales participent à cet évènement, soit près de 3 000 commerçants indépendants qui vont relayer cette opération sur le territoire avec de nombreux lots à gagner.« Avec ce premier Printemps du Commerce, le réseau des présidents d’associations d’unions com-merciales et la CCIV proposent aux commerçants un véritable levier pour mettre en valeur leurs ini-tiatives auprès du grand public », souligne Renaud Nadjahi, vice-président de la CCIV. « Cette opéra-tion s’inscrit dans l’accompagnement pérenne pro-

PAssIoN commerce : couP de ProjecTeur réussIinitiée par l’aCFCi, avec le soutien du ministère de l’économie, des Finances et de l’industrie, l’opération Passion Commerce visait à mettre en lumière la vitalité du commerce français et le dynamisme de ses acteurs sur l’ensemble des territoires. entre le 19 septembre 2011 à Beauvais et le 22 mars à lyon, 50 manifestations pilotées par 80 CCi auront été organisées en métropole et dans les doM-CoM. la CCiv a participé à cet événement en accueillant deux étapes de ce tour de France dédié au commerce, à Pontoise, le 16 janvier, et à versailles le 23 janvier. au total, ce sont quelque deux cents participants qui ont assisté à des démonstrations de prestataires techniques (informatique, e-commerce…) puis à des tables rondes où débattaient des partenaires

institutionnels et des commerçants. À l’échelle nationale, les contributions ont donné lieu à la rédaction de « Cahiers d’espérance du Commerce » destinés aux candidats à l’élection présidentielle.

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37e Challenge du CoMMeRCe et des seRviCes

LES MEILLEURS COMMERçANTS à L’hONNEURLe 30 janvier dernier le secrétaire d’État en charge du Commerce, Frédéric Lefebvre, décernait au Carrousel du Louvre, les Mercures et Panonceaux d’Or aux lauréats du 37e Challenge du Commerce et des Services. L’action, l’innovation et l’audace en matière de commerce de proximité sont une nouvelle fois distinguées cette année.

tingué par un Mercure d’Or dans la catégorie « Création d’entreprise et développement économique ». « Cette distinction confirme que notre concept – dépoussiérer le métier de torréfacteur par une offre à forte identité, de qualité et totalement orientée vers le client – était pertinent. Nous sommes particulièrement contents que le jury ait récompensé nos résultats comptables et la solidité de notre business plan » indique sa gérante, Estelle Jouveneaux.

Une petite boutique au coin de la rue, l’autre à portée de clavierCarlos Goncalves, créateur en 1997 du magasin Debussy Modélisme, a su négocier, près de 10 ans après, son virage sur Internet. Une démarche qui lui a valu d’être primé dans la catégorie « E-commerce » : « C’est notre dynamisme commercial en termes de marketing, de communication et d’animation qui est valorisé par ce Mercure d’Or mais aussi notre volonté d’intégrer le magasin de Sartrouville dans cette démarche globale ».

L’Union des commerçants d’En-ghien-les-Bains (USCEIA) figure parmi les plus anciennes unions locales de France. Cette « plus que centenaire » qui fédère plus de 60 % des commerçants de la ville n’en a pourtant pas perdu de son dyna-misme. « Le Panonceau d’Or récom-pense individuellement chacun de nos membres. C’est un peu comme un diplôme », se réjouit Valérie Pichon qui préside l’association depuis avril 2011. Ce prix peu aussi

donner envie à de nouveaux commerçants de nous rejoindre et de bénéficier de nos actions communes en faveur du commerce de proximité ». ■

 Créé en 1974 par l’Assemblée Française des Cham-bres de Commerce et d’Industrie, le Challenge du Commerce et des Services valorise les actions mises

en œuvre au quotidien par les acteurs du commerce de proximité pour fidéliser leurs clientèles et développer leur activité de détail. « Il s’agit de la seule manifestation nationale qui met à l’honneur ces professionnels indis-pensables à la pérennité du lien social, notamment dans les petites villes et en zone rurale. Ces commerçants et présidents d’unions de commerçants ne comptent pas leur temps, s’investissent beaucoup dans la formation des jeunes et cultivent un savoir-être où la dimension humaine constitue une valeur primordiale », souligne Guy Blanchart, vice-président de la CCIV.

Une reconnaissance du savoir-faire Marchand de clous et de couleurs depuis 1799, la maison REVERT est une véritable institution. L’entreprise versaillaise qui s’est vu décerner cette année un Mercure d’Or dans la catégorie « Appartenance à un réseau commercial » est aujourd’hui à la tête de trois établissements de quincaillerie. « C’est une reconnaissance du savoir-faire de nos équipes et d’un travail de longue haleine mené par notre société en faveur de la vitalité du commerce de centre-ville. Pour la COFAQ, groupement d’achat dont nous sommes

membres, c’est également formidable », confirme Martine Messager, directrice général de l’entreprise.

À Voisins-le-Bretonneux, le magasin Saveur des Comptoirs, créé en 2007, nous invite à un tout autre voyage. Une centaine de thés et une quinzaine de cafés torréfiés sur place et de l’épicerie fine issue du savoir-faire français sont proposés à la clientèle. Déjà cou-ronné par de nombreux prix, l’établissement a été dis-

Cette manifestation met à l’honneur des professionnels indispensables à la pérennité du lien social.

Guy Blanchart, vice-président de la CCIV

Carlos Goncalves (Debussy Modélisme) à Sartrouville

Valérie Pichon Union des commerçants d’Enghien

Estelle Jouveneaux (Saveurs des Comptoirs) à Voisin-le-Bretonneux

Martine Messager (REVERT) à Versailles

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Le professionnel s’engage sur une série de défis environnementaux (trois, au minimum) qu’il devra mettre en place dans son établissement.

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éCo-déFis suR le PaRC natuRel Régional de la haute vallée de ChevReuse

L’ARgUMENT éCOLOgIqUE EN FAVEUR DU TOURISME

La CCIV, en partenariat avec le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (PNR) et Yvelines tourisme, vient de lancer les « Éco-défis ». Une opération destinée aux professionnels du tourisme pour les sensibiliser aux problématiques environnementales.

ampoules à basse consommation, travailler avec des producteurs locaux ou installer des mitigeurs sur les robinets. D’autres défis, comme l’installa-tion de panneaux photovoltaïques, engagent l’en-treprise sur plusieurs années.

Certains professionnels se sont déjà engagés sur une quinzaine de défis. Tous ont signé une charte d’adhésion dans laquelle ils s’engagent à maintenir leurs efforts. Outre la qualité du service rendu à la clientèle, les « Éco-défis » offrent aux professionnels une campagne de communication ainsi que des supports de promotion. La CCIV et ses partenaires tablent sur 30 participants la première année. Il est encore possible de s’ins-crire (contacter Antoine Guichard, à la CCIV au 01 30 84 73 56). ■

Trois défis remplis et c’est gagné ! Hôteliers et restaurateurs exerçant sur le PNR sont invités à participer aux premiers « Éco-défis ». Cette

opération, lancée conjointement par la CCIV, le PNR et Yvelines tourisme vise à inciter les professionnels du tourisme, à intégrer l’argument « vert » dans leur politique commerciale. Elle s’adresse aux hôteliers-restaurateurs, aux gîtes, aux campings, aux fermes, mais aussi aux établissements accueillant du public comme les châteaux ou les haras.Le principe des « Éco-défis » est simple. Le profes-sionnel s’engage sur une série de défis environne-mentaux (trois, au minimum) qu’il devra mettre en place dans son établissement. Il les choisit parmi une liste de 25, divisés en huit thématiques : énergie, transports, eau, déchets, emballages, écoproduits, biodiversité et sensibilisation à l’environnement.

Charte d’adhésionCertaines actions sont simples à mettre en place : changer ses ampoules classiques contre des

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SOLDES D’hIVER… UN BILAN EN DEMI-TEINTEDécouvrez les résultats de l’enquête réalisée auprès des commerçants des Yvelines et du Val-d’Oise.

posé des réductions conséquentes dès les premiers jours, la fréquentation des magasins a été moins importante qu’en 2011. La douceur des tempéra-tures en début de période et la concurrence des soldes sur Internet étant les principales raisons évoquées. Quant au panier moyen, il ne dépasse pas 50 € pour près de la moitié des commerçants.

Une durée des soldes qui divise les commerçants :On constate une divergence de point de vue entre les commerçants du Val-d’Oise qui jugent à 54 % que la durée des soldes est adaptée et ceux des Yvelines qui, à 52 %, l’estiment trop longue. La date de début des soldes est en revanche jugée satisfaisante par l’ensemble des commerçants (70 % pour les Yvelines et 75 % pour le Val-d’Oise)

Les soldes flottants ne séduisent pas :Près de 62 % des commerçants jugent inutiles les soldes complémentaires. Ils ne sont que 44 % à les avoir effectués en 2011, bien que ce chiffre soit en forte augmentation depuis 2010. Par ailleurs, 60 % des commerçants qui les ont effectués en 2011 en ont été satisfaits. ■

Les soldes d’hiver n’ont pas apporté le rayon de soleil espéré pour les commerçants des Yvelines et du Val-d’Oise. En effet, les résultats

de notre enquête réalisée auprès de 301 commerces présentent un résultat en demi-teinte.En voici les principaux enseignements :

Près d’un commerçant sur deux déçu par les soldes d’hiver :Les soldes d’hiver n’ont pas été à la hauteur des attentes des commerçants malgré une légère augmentation de leur CA par rapport aux soldes de 2011. Les principales raisons avancées étant la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs (effets de la crise économique) et la multiplication des offres promotionnelles tout au long de l’année.On peut toutefois constater une vision plus posi-tive de la période des soldes pour les commerces du Val-d’Oise (52 % de satisfaits). Les commerces des Yvelines étaient, eux, plus critiques (52 % de déçus).

Mais certains secteurs tirent mieux leur épingle du jeu :C’est principalement le secteur de l’équipement de la personne qui affiche le meilleur taux de satisfac-tion, tant pour les Yvelines (57 %) que le Val-d’Oise (60 %).

Commerces en centre commercial et centre-ville, des différences qui tendent à se réduire :Même si les commerces en centre commercial obtiennent de meilleurs résultats en termes de CA que leurs confrères de centre-ville, les taux de satisfaction globaux sont beaucoup moins contrastés qu’en 2011 (en moyenne moins de 5 points de différence).

Une fréquentation en berne et un panier moyen jugé faible :Alors que la majorité des commerçants avait pro-

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CES PME qUI RéUSSISSENT à L’INTERNATIONAL

et, « pour consolider sa croissance, s’appuie sur une ouverture internationale, notamment en direction de l’Afrique », explique son dirigeant, Pascal Peltier.

L’Agence conseil en communication ACSO, établie à Montigny-le-Bretonneux, s’est vu remettre le tro-phée du meilleur espoir qui distingue la création, en 2010, de son pôle d’expertise « web manage-ment solutions » en Bulgarie, lequel représente un tremplin vers les marchés d’Europe de l’Est et du Nord. « La CCIV nous a apporté un soutien décisif et permis de bénéficier d’aides dont on ne soupçonnait pas l’existence », se félicite Sylvie Maillard, gérante associée.L’ e n g a g e m e n t à l ’ i n t e r n a t i o n a l d e L a b o ÉlectroFrance, concepteur et fabricant de ther-mosoudeuses à défilement continu destinées à l’emballage de matériel médical stérilisé (lire ci-dessous) a également été récompensé. Enfin, les élus de la CCIV ont eu un coup de cœur pour la stratégie export du fabricant de matériel de pué-riculture Porée Havlik, situé au Plessis-Bouchard. « Il faut encourager les PME à oser l’international », souligne son responsable export, Gérardo Serio, « et leur conseiller de s’appuyer sur leur Chambre de commerce locale en France puis sur les agences Ubifrance et les CCI françaises à l’étranger pour rechercher des prospects ». ■

La CCIV a décerné en décembre dernier les premiers trophées de l’export à quatre PME récompensées pour l’exemplarité de leur démarche à l’international.

Plus de 120 chefs d’entreprise ont participé, le 1er décembre dernier, à la journée « Faites de l’international », une manifestation destinée

à proposer de nouveaux marchés aux entreprises exportatrices et à faciliter les premiers pas à l’in-ternational des PME. « Ces dirigeants ont pu s’en-tretenir individuellement avec des spécialistes du commerce international et des experts pays venus du monde entier, présenter les opportunités d’affaires sur une trentaine de marchés porteurs. Toute l’équipe de France à l’international s’est mobilisée autour de la CCIV pour organiser cet événement majeur. » souligne Pierre Kuchly, élu de la CCIV.

Trois ateliers ont été consacrés aux éco-activités, aux réseaux sociaux et aux possibilités offertes par les réseaux d’entreprises de répondre collective-ment à des opportunités d’affaires à l’international. À l’issue d’une journée riche de centaines de prises de contact, les élus consulaires ont remis, dans une ambiance festive et conviviale, les trophées de l’export à quatre PME qui toutes bénéficient d’un accompagnement par les conseillers de la CCIV.Le prix de la réussite à l’international a été décerné à la société Éco Protection, implantée à Conflans-Sainte-Honorine. Spécialisée dans l’extinction automatique d’incendies, Éco Protection déve-loppe des technologies innovantes et écologiques

De gauche à droite,

- Sylvie Maillard, ASCO

- Pascal Peltier, Écoprotection France

- Delphine Verron et son équipe, Labo Électrofrance

- Franck Dekeyser, Pdg et Gerardo Serio, responsable export, Porée Halvick

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044_COnTACT_SOURCE

« Nous opérons sur un marché de niche où nous sommes leader en France. L’international, nous y pensions, mais il me semblait bien improbable qu’une TPE soit en mesure de conquérir des marchés à l’étranger. Après avoir mené une étude technico-éco-nomique, un conseiller international de la CCIV nous a convaincus de nous lancer. Nous avons d’abord protégé nos technologies en déposant des brevets. Puis nous avons dû concevoir une

nouvelle gamme de produits adaptés à l’international. Le marché a accueilli favorablement l’arrivée d’un nouveau concurrent et la remise en cause du quasi-monopole d’un fabricant allemand. Ce trophée de l’export représente une grande fierté et un encourage-ment à poursuivre nos efforts ». À noter : labo électro France est également la première entreprise francilienne labellisée « origine France garantie » (voir notre article page 21).

ACTUS InDUSTRIE

TémoIgNAge : deLPhINe verroN, gérANTe de LABo éLecTroFrANce

Toute l’équipe de France à l’international s’est mobiliséeautour de la CCIV pour organiser cet événementmajeur.

Pierre Kuchly, élu de la CCIV

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« oRigine FRanCe gaRantie »,

UN LABEL POUR VALORISER LA PRODUCTION hEXAgONALE

coûts de recherche et développement sont pris en compte mais pas ceux liés à la commercialisation. Sont concernés les produits industriels mais aussi les produits naturels transformés ou non. Montures de lunettes, couches-culottes, produits électromé-nagers, skis, panneaux photovoltaïques, produits textiles… près de 500 produits fabriqués par une centaine d’entreprises bénéficient déjà de ce label.

Vous produisez en France ? Faites-le savoir !« La démarche est simplifiée et le label s’obtient en quelques semaines » se félicite Delphine Verron, gérante de Labo Électrofrance, concepteur et fabri-cant de thermosoudeuses à défilement continu destinées à l’emballage de matériel médical stéri-lisé, une entreprise implantée à Éragny-sur-Oise. Il suffit à l’entreprise d’expliciter le processus de pro-duction des produits concernés. Ce dossier est éva-lué par le Bureau Veritas Certification qui décerne le label si le résultat de l’étude est positif. Un audit est effectué dans un délai de six mois afin de valider les informations communiquées.

La fabrication en France s’identifie grâce à un marquage clair et simple. Apposé sur les produits, ce logo « Origine France Garantie » est un repère pour les consommateurs. « Je suis persuadée que ce label est utile, notamment pour les petites entre-prises », affirme Delphine Verron qui a rejoint un groupement d’entrepreneurs bien décidés à com-muniquer autour de ce label qui, poursuit-elle, « a vocation à véhiculer une image de qualité ». La marque « Origine France Garantie » pourrait, en outre, devenir un atout pour les entreprises exportatrices. De retour d’un salon international au Moyen-Orient, Delphine Verron a pu constater que ce label « permet de nous différencier de nos concur-rents, asiatiques par exemple ». ■

Plus d’informations sur : www.bureauveritas.fr/originefrance ou www.profrance.org

Pour garantir l’origine de leurs produits auprès des consommateurs, les entreprises disposent désormais d’un label officiel.

Les habitudes de consommation pourraient être de plus en plus dictées par le critère d’ori-gine, les produits fabriqués dans l’Hexagone

étant synonymes de qualité pour une majorité de Français. Les consommateurs seraient même disposés à payer un peu plus cher un produit fabriqué en France. Mais voilà, les entreprises, qui fabriquent leurs produits en préservant l’emploi et les savoir-faire locaux tout en respectant les réglementations sociales et environnementales, ne disposaient pas de moyens pour afficher auprès des consommateurs l’origine de leurs produits.

Partant de ce constat et à l’initiative de l’association Pro France, la marque « Origine France Garantie », résultat d’une démarche collective associant entre-prises, fédérations et associations de consomma-teurs, a été créée. Ce label répond à deux préoccu-pations. Permettre au consommateur qui souhaite connaître l’origine d’un produit de disposer d’une information claire et transparente. Et permettre aux entreprises de valoriser de manière efficace le maintien, le développement ou le retour d’activités productives en France.Le principe retenu pour obtenir la marque est simple et adapté aux entreprises de toutes tailles et activités. 50 % à minima du prix de revient uni-taire est réalisé en France et le produit prend ses caractéristiques essentielles dans l’hexagone. Les

Le principe retenu pour obtenir la marque estsimple : 50 % à minima du prix de revient unitairedoit être réalisé en France et le produit prend sescaractéristiques essentielles dans l’hexagone.

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MEC@FAIR : Un lieu de rencontre privilégié pour les donneurs d’ordres

- Des réponses immédiates au besoin de sourcing.

- Une solution efficace pour réduire les coûts de prospection.

- Des rendez-vous ciblés avec des PME représentatives du secteur mécanique.

Joël Sahler, Président du RMVO

Après le succès des trois premières éditions plébiscitées par tous les participants pour la qualité des échanges professionnels, la troi-

sième édition de Mec@fair se tiendra cette année au Stade de France dans le département de Seine-Saint-Denis.Ouverte comme l’an passé aux industries de toutes régions, Mec@fair a pour objectif de ras-sembler les donneurs d’ordres et les entreprises de la filière mécanique (automobile, aérospatial, nucléaire, médical, agroalimentaire, aéronau-tique…) autour de rendez-vous d’affaires prépro-grammés.L’année dernière, cette convention avait rassem-blé plus de 200 participants et généré plus de 1 000 rencontres d’affaires.

« Nous avons décidé de renforcer notre action en proposant de nouvelles perspectives et opportunités commerciales. Pour ce faire, nous nous appuyons cette année sur des partenaires de qualité comme le pôle de compétitivité aérospatial ASTECH Paris-Région et Mov’eo, le pôle de compétitivité en R & D Automobile et Transports publics », souligne Gilbert Tchivitji, président du Comité Mécanique Île-de-France.Le 20 mars 2012, venez rencontrer vos futurs clients et sous-traitants autour de rendez-vous d’affaires préprogrammés. Jusqu’à 10 rendez-vous program-més pour moins de 400 €. Nombre de places limité à 250 participants. ■

Plus d’informations surwww.comitemeca-idf.com

Soutenu par la CCIV Val-d’Oise/Yvelines et financé par la DATAR dans le cadre du plan d’actions « grappes d’entreprises », le RMVO

se mobilise auprès de ses membres pour les accom-pagner dans leur développement, en mettant en œuvre des actions collectives pour mutualiser les moyens et les aider à être plus compétitifs.« Le succès du RMVO provient en grande partie de l’originalité de sa gouvernance : les membres expriment leurs besoins et le réseau les concrétise », souligne Joël Sahler, président du réseau.De ce mode de fonctionnement, le RMVO enregistre un taux de participation de ses adhérents toujours croissant aux salons MesurexpoVision, Sepems, Industries, Pollutec et aux missions Export (deux mis-sions seront d’ailleurs organisées en 2012) et au plan

média proposé par l’association. En privilégiant l’es-pace médiatique Internet et en investissant le champ de la presse généraliste et spécialisée, le RMVO permet à ses adhérents de maintenir leur présence sur le mar-ché et de continuer à faire connaître leur savoir-faire et leur offre produit grâce à la mutualisation (expos permanentes de Direct Industry et Zone Industrie, emailings mutualisés, insertions publicitaires…).Le RMVO a l’ambition de franchir le seuil des 70 adhé-rents en 2012, en poursuivant la construction de nou-velles actions collectives et pérennes pour assurer le développement économique de ses membres. ■

Contact Christine LAMBRECHTS, animatrice du RMVO

Tél. : 01 30 75 35 38 - E-mail : [email protected]

Le Comité mécanique Île-de-France organisera sa 4e convention d’affaires Mec@fair au Stade de France le 20 mars prochain.

MeC@FaiR

UN FORMIDABLE OUTIL COMMERCIAL

rMVoL’ASSOCIATION RéSEAU MESURE (RMVO) FêTE SON 10E ANNIVERSAIRE68 entreprises, fabricants, concepteurs, distributeurs, sociétés d’ingénierie de la mesure et de l’instrumentation font désormais partie de l’association.

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Avant de se lancer dans l’aventure, Jérome Brochot a été conseillé sur son projet par la CCIV. Il bénéficie également du dispositif NACRE.

portraitCARTES SUR TABLESAprès avoir arpenté pendant plusieurs années les officines comme préparateur puis délégué pharmaceutique, Jérome Brochot, 28 ans, s’est reconverti en 2011, dans la

publicité sur set de table et habille les restaurants de Versailles et Saint-Germain-en-Laye. Un outil de wait-marketing qui séduit de plus en plus d’annonceurs.

« Je souhaitais prendre mon indépendance tout en étant appuyé et encadré dans ma démarche d’entrepreneur. Le concept de franchise déve-

loppé par Autocréa m’a particulièrement séduit », souligne Jérôme Brochot. La société est spécialisée dans la diffusion et la création de sets de table publicitaires. Après avoir développé en propre pendant 8 ans dans plusieurs grandes villes de Normandie, l’entreprise a misé en 2010 sur la fran-chise pour diffuser son concept de wait-marketing en France. Plus de 1 000 restaurateurs utilisent aujourd’hui ce support dans une vingtaine de grandes agglomérations.Composé d’une partie ludique avec un sudoku, des mots croisés et l’horoscope, le set de table publicitaire

est à la fois économique pour les brasseries – puisque gratuit – et rentable pour les annonceurs puisque la diffusion est ciblée et très largement répartie au niveau local.« J’ai rejoint le réseau en octobre 2011 et développe cet outil sur l’agglomération de Versailles. L’activité consiste à vendre les encarts aux annonceurs locaux. Ces sets sont ensuite distribués gratuitement chaque mois dans une cinquantaine de brasseries parte-naires avec un potentiel global de 80 000 couverts mensuels ».Après Versailles, Jérôme Brochot va diffuser son pro-duit dans le secteur de Saint-Germain-en-Laye ■

www.autocrea.com

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Sur les réseaux sociaux, une réputation bien gérée contribue à former une communauté de clients et à renforcer l’attachement à une marque.

Réseaux sociaux

De nouveaux instruments De veille et De Développement à l’internationalLa bonne utilisation des réseaux sociaux constitue un excellent vecteur pour observer, analyser et se déployer avec succès sur de nouveaux marchés, notamment à l’étranger.

des cas, une intervention humaine est nécessaire », souligne David Cousquer, gérant de Trendeo. Cette entreprise fournit des prestations de veille à partir de sources d’information sélectionnées en fonction de critères précis. La démarche peut être orientée vers le suivi de l’image (e-réputation), l’environnement concurrentiel, la recherche d’opportunités commer-ciales ou le suivi de thématiques diverses et doit être adaptée aux pratiques des internautes ainsi qu’aux spécificités, notamment culturelles, de chaque pays.

Le « Rekommending »Les réseaux sociaux sont des lieux de convivialité, de « buzz » et de connexions « entre amis », mais ne donnent pas accès à l’essentiel : de bonnes recom-mandations ciblées et personnalisées. « La recom-mandation, la mise en relation, le fonctionnement en réseau, sont des clefs de la réussite en affaires », affirme Philippe Mangeard, président-fondateur de JKPM (Join, Know, Present, Mobilize), industriel et vice-président d’Ubifrance. Cette plate-forme inter-nationale est le premier réseau social d’affaires entiè-rement dédié aux recommandations et introductions professionnelles sur Internet. Créé en 2010, JKPM a inventé le « ReKommending ». Ce concept per-met d’effectuer confidentiellement des demandes directes de recommandations et inversement, de ne répondre qu’à celles qui le méritent, grâce à l’anonymat des premiers échanges. « Nous offrons à nos adhérents l’opportunité d’accéder aux carnets d’adresses des autres sans jamais dévoiler le leur », explique Philippe Mangeard. Ce dernier préconise la création de « ReKommending Clubs » à partir de communautés d’affaires privées liées par des inté-rêts économiques, thématiques, géographiques ou sectoriels. ■

Contact : Mathilde BENDLER - Responsable pôle internationalCCI Versailles Val-d’Oise/Yvelines - Tél. : 01 30 75 35 74

partout dans le monde, les réseaux sociaux ont connu une croissance spectaculaire ces dernières années. Pourtant, peu d’entreprises

maîtrisent ces nouveaux médias pour s’implanter et développer leurs activités à l’international. S’ils permettent de déployer une nouvelle dynamique relationnelle, très profitable pour les rencontres pri-vées et familiales, les promotions de CV ou les « bons tuyaux » de toutes natures, la contrepartie est difficile à gérer. Réseaux immenses et poreux, sollicitations directes incessantes, négoce d’adresses e-mail… ils génèrent de plus en plus de « pollution électronique » et doivent être adaptés au monde des affaires.

La veille intelligenteL’image en ligne d’une entreprise ou d’une institu-tion peut se dégrader de façon extrêmement rapide. À l’inverse, une réputation bien gérée contribue à former une communauté de clients et à renforcer l’attachement à une marque. Pour surveiller ce qui se publie sur une marque, un produit ou les diri-geants d’une société, des outils existent. Ils recher-chent les réactions des consommateurs dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Flickr, YouTube, Dailymotion, Viadeo, LinkedIn…), les blogs et les forums de discussion. « Certaines solutions proposent des fonctionnalités d’analyse mais, dans la plupart

ACTUS INDUSTRIE

Ateliers réseAux sociAux

La CCIV organise prochainement, à Versailles et Pontoise, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux à l’international : où, comment détecter des opportunités d’affaires.Prochains rendez-vous :Le 27 mars à Versailles de 9 h à 12 h 30Le 30 mars à Pontoise de 9 h à 12 h 30

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Défi Biotech Business

rencontres D’affaires pme-Donneurs D’orDres privés-publics en avrilLe 12 avril, une centaine de dirigeants de PME du secteur des biotechnologies et de la santé iront à la rencontre de grands donneurs d’ordres à Cergy-Pontoise.

En savoir plus sur Medicen Paris Region : www.medicen.org/

Les grands comptes industriels et académiques joueront le jeu en proposant leurs meilleurs points d’entrée aux projets des PME en fonction de leur nature : achats, R & D préclinique et essais cliniques, co-R & D, recherche de capital, co-licensing, etc.Le principe est simple : les participants s’inscrivent sur la plate-forme de rendez-vous en ligne et y présentent leurs attentes et besoins. Une fois que les deux parties, PME et grands donneurs d’ordres, sont d’accord, le rendez-vous est accepté. Lors du 12 avril, chacun présentera concrètement en trente minutes ce qu’il offre et ce qu’il recherche.Le tarif est de 290 € HT par participant. ■

Programme et inscription en un clic sur www.medicen2012.b2b-match. com

Contact : Sandrine Le Du de [email protected] - Tél. : 01 30 75 35 67/66

Défi Biotech Business est une convention d’affaires organisée par la CCIV et le Pôle de compétitivité MEDICEN Paris Region

dans le cadre du plan Défi Biotech Santé. (www.defi-biotech-sante.org)Ce sera une occasion privilégiée d’interactions entre les entreprises d’innovation et de savoir-faire de la Santé d’Île-de-France, et des grands comptes privés et publics de la filière.Chaque acteur viendra avec ses attentes et ses opportunités de collaboration : nouvelles théra-pies, nouvelles techniques de diagnostic, recherche clinique, technologies d’imagerie avancée, etc., aux côtés de Sanofi, 3M, Covance, Jobin Yvon, GE Healthcare.Les jeunes entreprises innovantes seront représen-tées au meilleur niveau et exposeront leurs projets les plus ambitieux et prometteurs.

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Les CCI franciliennes (Versailles, Paris et Seine-et-Marne) s’unissent pour l’organisation d’un pavillon régional sur le prochain Eurosatory, le seul salon inter-national dédié à 100 % à la défense terrestre, aéroter-restre et à la sécurité, qui se tiendra du 11 au 15 juin à Villepinte. Plus de 500 m² seront dédiés à valoriser le savoir-faire des PME d’Île-de-France. Prestation clé en main, stand à partir de 6 m².Déjà 19 entreprises nous font confiance : A.E. Petsche - Abeillon – Aep Electronique- Art Concept composites - Astromed Quicklabel systems - Bernier - Elsys Design - Em2 emballage - Emitech - Gaci - Getelec - Groupe Pommier - Hgh systèmes infrarouges - Le Câblage français - LFE SAS - Logic instrument - Rodriguez GMBH France - Satinox Assemblage - Sopemea - Vsatech.

Contact : Eva Bla, Tél. : 01 30 75 35 65 - [email protected].

Le Forum Entreprises Défense organisé par la CCIV et la SIMMT se tiendra sur la base militaire de Versailles-Satory les 29 et 30 mai 2013. La commercialisation des stands pour cette biennale sera lancée à l’occasion d’Eurosatory 2012. Nous vous donnons rendez-vous sur le pavillon de l’Île-de-France HALL 6.

Contact : Sandrine Le Du de Pinho. Tél. : 01 30 75 35 67, [email protected].

eurosAtory : uNe visibilité reNforcée !

feD : le seul cArrefour D’AffAires Des DoNNeurs D’orDres et Des fourNisseurs De lA DéfeNse

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sécuRité économique

faire face aux nouvelles menaces

La sécurité : un état d’espritLa menace pèse essentiellement sur le patrimoine immatériel de l’entreprise, systèmes d’information, stratégie d’innovation, marques, organisation, image… Des services de renseignements étatiques mais aussi des officines privées, des organisations criminelles parfois, débordent d’ingéniosité pour acquérir frauduleusement l’information stratégique des entreprises. Les exemples abondent. « Un faux technicien de maintenance s’est emparé du disque dur de la photocopieuse d’une PME, une catastrophe pour une entreprise qui fondait son développement sur sa créativité. Quelques mois plus tard, l’entre-prise pillée s’était fait doubler et mettait la clé sous la porte », relate Rémy Février, Chargé de mission Intelligence Économique auprès de la gendarmerie nationale. « L’occurrence des attaques n’est pas liée à la taille, ni au secteur d’activités, mais à la perfor-mance des entreprises », relève Rémy Février.

« Cessons d’être naïfs et de croire que le savoir-faire de l’entreprise sera protégé par les lois ou l’envi-ronnement juridique », poursuit Alain Juillet. La coopération judiciaire internationale est notoire-ment inopérante en la matière. Toutefois, chacun peut agir en mettant en place une politique de sécurité économique au sein de l’entreprise. Il convient ainsi d’identifier le périmètre stratégique de l’entreprise, ce qui doit être tenu secret, puis fixer des règles strictes qui s’appliqueront en toutes circonstances afin de garantir le caractère confi-dentiel de l’information stratégique. Car pour être efficace, une politique de sécurité économique doit être contraignante et irriguer l’ensemble du personnel. Un risque majeur provient en effet de l’ignorance qu’ont les collaborateurs de l’entreprise des menaces pouvant peser sur leur activité. « La sécurité économique, c’est un état d’esprit », résume Alain Juillet.

Les entreprises performantes, y compris les PME, sont les cibles désignées de tentatives de vol d’informations stratégiques. Une politique de sécurité économique active permet toutefois de faire face à la menace.

près d’une entreprise française sur deux déclare avoir été victime d’un incident de sécurité en 2010, selon le cabinet PwC. La mondialisation

des échanges et l’hyper compétition économique qui en découle rendent plus urgent que jamais de se pencher sur les questions de sécurité économique. La CCIV et l’IHEDN (Institut des Hautes Études de la Défense Nationale) ont donc organisé, le 9 février dernier, une conférence sur le sujet, à laquelle de nombreux chefs d’entreprise ont participé.

La guerre économique est déclarée. L’économie est en effet devenue le principal enjeu de puissance. Mais « contrairement aux idées reçues, les attaques sur les entreprises hexagonales viennent majoritai-rement de France ou de pays amis », affirme Alain Juillet, Président de l’Académie de l’Intelligence Économique et du Club des directeurs de sécurité économique, qui juge préoccupante « la perte d’éthique de certains dirigeants qui n’hésitent pas à employer des méthodes déloyales et des moyens illé-gaux pour déstabiliser une entreprise ou s’emparer de ses richesses ».

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en pompant les informations, lesquelles seront revendues ou feront l’objet d’un chantage. « Crypter les données permet de déjouer une grande partie des attaques mais n’offre pas une sécurité garan-tie à 100 % », prévient Rémy Février. Attention à l’utilisation des réseaux WiFi qui sont très peu sécurisés. Il est aisé d’en capter les flux à l’aide d’un simple boîtier. Mieux vaut aussi désactiver l’option Bluetooth quand son usage n’est pas impératif.

« Protéger son système informatique procure de fait un avantage concurrentiel », souligne Rémy Février qui conseille aux entreprises de mettre en place une stratégie de la sécurité informatique : nom-mer un responsable, établir des procédures et une charte de bonne utilisation des TIC, promouvoir la culture de la sécurité auprès du personnel, apposer des clauses de confidentialité explicites dans les contrats de travail et réfléchir à un plan de conti-nuité des activités en cas d’attaque informatique.■

Particulièrement vulnérables sont les ordinateurs, devenus nomades. « 15 % des vols d’ordinateurs sont motivés par la captation des informations qu’ils contiennent », soutient Rémy Février. À partir d’une simple clé USB, il est possible de copier l’intégralité du contenu d’un ordinateur, ce qui arrive plus fré-quemment que l’on ne croit, à l’occasion d’un salon professionnel, dans les chambres d’hôtel ou même lors d’un contrôle douanier. « Il est prudent de ne se déplacer qu’avec un ordinateur dédié aux missions et de conserver ce qui doit être gardé secret sur une clé USB » conseille Alain Juillet.

Failles dans la sécurité des TICLes petits génies de l’informatique qui déjouent les systèmes de sécurité les plus performants ou les hacktivistes qui défigurent le portail Internet d’une entreprise ne représentent qu’une menace parmi d’autres. La véritable cybercriminalité est motivée par l’appât du gain. Les délinquants s’emploient à déstabiliser leur cible en saturant les serveurs ou

« 15 % des vols d’ordinateurs sont motivés par la captation des informations qu’ils contiennent ».

Rémy Février, Chargé de mission Intelligence Économique auprès de la gendarmerie nationale.

uNe loi pour protéger le secret Des AffAires

Le 23 janvier dernier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi de Bernard Carayon visant à renforcer le secret des affaires. « Ce texte renforcera la protection juridique des entreprises victimes d’espionnage industriel car il était jusqu’ici souvent complexe de prouver le préjudice », estime Thibault du Manoir de Juaye, avocat spécialiste en Intelligence Économique.

En effet, le député Carayon propose de définir les « informations protégées relevant du secret des affaires d’une entreprise » comme un bien matériel. Ces infor-mations peuvent être de nature commerciale, indus-

trielle, financière, scientifique, technique ou stratégique, ne présentant pas un caractère public et de nature à compromettre gravement les intérêts de l’entreprise. Le fait de révéler ce type d’informations à une personne non autorisée à en avoir connaissance est puni d’une peine de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 € d’amende.

« Les entreprises devront donc mettre en place les mesures adéquates afin de garantir le caractère confi-dentiel de l’information stratégique », précise Thibault du Manoir de Juaye, « et surtout ne pas négliger d’en informer l’ensemble des collaborateurs ».

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enviRonnement

nos entreprises ont la fibre verteQuatre PME particulièrement innovantes en matière de démarche environnementale ont été distinguées lors du dernier concours Entreprises et Environnement. Suivez le guide !Daniel

Ouaknine (APR2)

Karine Melloul (Chimex)

ACTUS INDUSTRIE

Bertrand Jeantet (Culligan)

Michel Bachmatiuk (Compliss)

De p u i s 1 9 9 3 , l ’ a s s o c i a t i o n Yv e l i n e s Environnement, en étroite collaboration avec la CCIV, récompense les acteurs économiques qui

développent une démarche ou un produit en faveur de l’environnement. À la CCI de Versailles, quatre PME, dont trois du Mantois, ont ainsi été distinguées le 15 décembre 2011, à l’occasion de la dernière édi-tion du concours Entreprises et Environnement.

De l’ordinateur au bac à fleurImplantée à Bonnières-sur-Seine, dans les locaux de l’ancienne usine Singer, APR2 collecte et recycle des déchets électriques et électroniques (DEEE) et fabrique des éco-matériaux issus de ce recyclage tels que des bacs à fleur.L’entreprise a été distinguée lors du concours Entreprise et Environnement pour la conception et la mise au point d’un séparateur automatique per-mettant de trier les différents types de matériaux plastiques et augmentant leur valorisation.« Cette machine trie tous les plastiques, y compris ceux de nombreux équipements domestiques qui étaient jusqu’ici considérés comme des déchets non récupérables. Avec notre procédé, nous valorisons jusqu’à 95 % de ces plastiques en mobiliers urbains et de loisirs grâce à un matériau composite que nous avons conçu », explique Daniel Ouaknine, le direc-teur général de l’entreprise.

En remontant la Seine en aval à Gargenville pré-cisement, voici COMPLISS, un autre lauréat. Cette entreprise de 7 salariés intervient dans la découpe laser, le pliage, le soudage et cisaillage et a mis au point une porte automatique de garage pivotante pour habitat collectif, avec une sécurité renforcée. Son point fort ? Un moteur de seulement 2 watts, contre environ 1 000 watts pour une porte classique. « Le rendement mécanique de la porte est extraordinaire compte tenu du peu d’énergie utilisée. C’est un produit très fiable d’un niveau de

sécurité 5 grâce à l’utilisation d’un moteur pas à pas accompagné d’un encodeur », souligne Michel Bachmatiuk, le PDG.

Prendre l’eau à sa sourceSpécialisé dans le traitement de l’eau, le groupe Culligan emploie au travers de sa filiale 56 per-sonnes sur les Yvelines, en particulier à Epône en Vallée de Seine. Fournisseur de fontaines à eau, cette filiale a été primée pour la conception d’une fontaine à eau sans bonbonne. « Ce produit est directement relié au réseau hydraulique grâce à un système de filtration et d’épuration par filtres à charbon actif », souligne le directeur de cette filiale, Bertrand Jeantet : « Le réapprovisionnement se fait donc “à la source” et évite la consommation de bon-bonnes en plastique et les déplacements de camions de livraison ».

Quittons la Vallée de la Seine et transportons-nous à Le Thillay dans le Val-d’Oise, non loin de l’Aéro-port de Roissy, pour découvrir le quatrième lauréat de ce concours. Spécialisée dans la chimie fine et les biotechnologies et filiale de L’Oréal, Chimex fabrique des produits cosmétiques éco-respon-sables et emploie 70 personnes.L’entreprise a mis au point un référentiel qui permet d’évaluer l’impact environnemental de leurs procé-dés industriels de fabrication et d’en informer les clients. « Dans une société où le grand public attache de plus en plus d’importance aux démarches de res-ponsabilité sociétale et environnementale des entre-prises, ce référentiel est un gage de transparence. Il est à la fois un outil d’amélioration continue et un vecteur d’information auprès de nos clients », précise la PDG de l’entreprise, Karine Melloul.La reconnaissance de la démarche environnemen-tale de ces quatre entreprises est, de l’avis de tous, un facteur positif à l’égard de leurs clients, de leurs partenaires économiques et financiers. ■

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enquête De conjonctuRe annuelle

la pruDence Domine parmi les chefs D’entrepriseInvestissement, recrutement, carnets de commande… Dans un contexte économique toujours tendu, les entrepreneurs des Yvelines et du Val-d’Oise se montrent plus que jamais prudents sur l’évolution de leur activité dans les mois à venir.

Depuis 3 ans, la CCIV contribue à la réalisation d’une enquête de prospective au mois de septembre de chaque année. Cette démarche,

qui s’étend sur l’ensemble de la région et est réalisée par Médiamétrie, permet de mesurer la conjoncture globale, la réalité de l’activité dans tous les secteurs de l’économie locale au travers des indicateurs objectifs de chiffre d’affaires réa-lisé, d’investissement et de recrutement. Un autre volet de l’étude concerne des critères spécifiques au département pour évaluer les problématiques économiques locales et pour affiner les priorités d’action de la Chambre.

Un contexte marqué par la prudence des dirigeants d’entrepriseGlobalement, le chiffre d’affaires généré est en hausse entre 2010 et 2011, illustrant une reprise économique sur la période. Dans le même temps, les investissements et les recrutements sont stables ou à la baisse. Ce paradoxe exprime un sentiment d’incertitude sur l’évolution de la conjoncture. La prudence est donc de mise et les entreprises main-tiennent leur capacité de production sans pour autant miser sur l’avenir. Il n’y a pas de pessimisme clairement exprimé, mais les dirigeants d’entreprise semblent « naviguer à vue ». À moyen terme, les recrutements prévus sont également à la baisse après 3 années de hausse consécutives.

Une scission claire selon la taille des entreprisesContrairement aux études précédentes de 2009 et 2010, les petites entreprises de moins de 10 salariés souffrent davantage de la conjoncture. Celle-ci leur est plus défavorable sur la plupart des critères et dans tous les secteurs. Elles semblent marquer le pas dans

leur capacité d’adaptation. Cette scission se retrouve également dans les perspectives de formation des employés, des recrutements à terme, et dans l’enga-gement pour une démarche environnementale.

Une évolution sectorielle qui renforce l’industrie au détriment des servicesLe secteur des services a connu une forte baisse de chiffre d’affaires sur l’année 2011 et si les chefs d’en-treprise sont globalement optimistes, les indica-teurs sont stables ou baissiers. Le secteur industriel, qui a connu de fortes baisses d’effectifs, reste mal-gré tout très présent dans la structure économique des deux départements et stabilise son volume d’activité. Là encore, ce sont les petites structures qui souffrent davantage. L’activité industrielle reste donc stratégique à l’échelle locale.

Des attentes spécifiques pour les dirigeants des Yvelines et du Val-d’Oise.Les dirigeants d’entreprise souhaitent être davantage accompagnés par une meilleure information, notam-ment sur les aides financières pour leur développe-ment, les enjeux de la fiscalité, les projets de dévelop-pement local ou régional. Une réelle inquiétude est exprimée au regard d’une offre locale de transports en commun ressentie comme fortement dégradée depuis 2010. L’image des métiers, enfin, est considérée comme bonne, voire excellente et s’améliore d’une année sur l’autre, sauf dans le secteur des services.

Contact CCIV : Denis Dhyvert

Directeur des études et de la prospective

Tél. : 01 34 52 15 42 ou [email protected]

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actualités RèglementaiRes chimiques

où en est-on Dans l’application Des règlements reach et clp ? Les prochaines échéances des règlements REACH1 et CLP2 relatifs aux substances chimiques sont susceptibles d’impacter un nombre important de PME.

une substance concernée devra être mise à jour des utilisations dont elle est susceptible de faire l’objet.Enfin, la rubrique d’une FDS traitant de l’identifi-cation des dangers d’une substance avec les picto-grammes doit être profondément modifiée avant la fin de l’année 2012 du fait du règlement CLP.Le guide de l’ECHA (European Chemicals Agency) sur les FDS a été mis à jour en décembre 2011 et est disponible (en anglais) en ligne sur http://echa.europa.eu.Au-delà de la mise à jour des FDS et indépendam-ment des échéances précitées, l’autre priorité des entreprises doit être de surveiller l’allongement régulier des listes de substances identifiées comme extrêmement préoccupantes.

Les substances identifiées comme extrêmement préoccupantesAfin de garantir la maîtrise des risques liés à l’uti-lisation de substances identifiées comme extrême-ment préoccupantes et la substitution progressive de ces substances, le règlement REACH a créé trois listes de substances à surveiller : celles qui sont soumises à restrictions (Annexe xvii du règlement REACH), celles sur le point d’être interdites regrou-pées dans une « liste candidate », et celles interdites (Annexe xiv du règlement REACH) sauf autorisation dérogatoire exceptionnelle.Dès qu’une substance est inscrite dans la « liste candidate », la démarche préconisée est la suivante :• Est-il possible de substituer la substance chimique sur le point d’être interdite ?• Lorsque aucune substitution n’est possible, l’en-treprise doit contacter ses fournisseurs afin de connaître le positionnement de sa filière d’appro-visionnement par rapport à une demande d’auto-risation. ■

Contact : Valère Duval de La Guierce, Conseiller affaires européennes - Tél. : 01 30 84 72 88 - E-mail : [email protected]

Depuis 2006, les entreprises importatrices, produc-trices et utilisatrices de

substances chimiques sont tenues de se conformer à une série d’obligations complexes, issues des règlements euro-péens REACH et CLP. D’ici à juin 2013, trois séries d’obliga-

tions vont arriver à échéance :➤ Le 1er juin 2013 est la limite prévue par le règle-ment REACH pour les entreprises enregistrant des substances chimiques fabriquées ou importées entre 100 et 1 000 tonnes par an ;➤ De fait, avant le 1er juin 2012, les utilisateurs de substances chimiques doivent faire connaître leurs usages à leurs fournisseurs concernés par l’enregis-trement de 2013 ;➤ Enfin, d’ici au 30 novembre 2012, l’ensemble des substances chimiques, y compris celles mises sur le marché avant le 1er décembre 2010, devront être éti-quetées et emballées selon la nouvelle nomenclature établie par le règlement CLP.

Les fiches de données de sécurité (FDS)La FDS est devenue, notamment sous l’influence des règlements REACH et CLP, l’outil incontournable de la transmission d’informations dans le secteur de la chimie. Toute nouvelle utilisation d’une substance est sujette à modification de la FDS qui accompagne sa commercialisation. Du fait de l’échéance d’en-registrement de 2013, chaque FDS accompagnant

ACTUS INDUSTRIE

(1) Règlement (CE) N° 1907/2006 du Parlement euro-péen et du Conseil du 18 décembre 2006 concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques.

(2) Règlement (CE) N° 1272/2008 du Parlement euro-péen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges.

Afin d’aborder ces actualités règlementaires, la CCIV, membre

d’Enterprise Europe Network, organise une réunion d’information

gratuite le 20 mars prochain à 9 h, à Versailles.

Une attention toute particulière sera portée à la communication

via les fiches de données de sécurité.

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faBRicant/impoRtateuR De pRoDuits

Quel caDre réglementaire ?

européennes harmonisées et, en leur absence, aux normes nationales. Ainsi, alors que les « exigences essentielles » sont impératives, le respect des normes reste volontaire. Néanmoins, les produits respectant les normes harmonisées sont présumés être conformes aux « exigences essentielles ». On compte aujourd’hui une trentaine de directives« nouvelle approche » qui, pour la plupart, impo-sent d’apposer aux produits un marquage CE maté-rialisant le respect des « exigences essentielles ».

Produits non soumis à une harmonisation régle-mentaire communautaireLes États conservent la compétence pour détermi-ner les règles techniques applicables sur leur terri-toire et garantissant la sécurité du produit.

Ainsi, les produits non soumis à une législation harmonisée devront respecter les dispositions nationales du pays où ils sont commercialisés pour la première fois. Néanmoins, ils bénéficieront du principe de « la reconnaissance mutuelle » selon lequel un produit légalement fabriqué/commer-cialisé au sein du marché européen et en Turquie – et ne faisant l’objet d’aucune mesure d’harmoni-sation communautaire – peut être commercialisé dans tout État membre de l’Union européenne – pourvu qu’il assure un niveau équivalent de pro-tection des divers intérêts légitimes. L’État de des-tination dispose donc d’un « droit de regard » sur l’équivalence du degré de protection offert par le produit. Néanmoins, les décisions administratives nationales visant à restreindre la mise sur le marché d’un produit légalement commercialisé dans un autre État membre sont strictement encadrées. ■

Contact :

Adelita AULLET, Conseiller affaires européennes

Tél. : 01 30 84 72 82 - E-mail : [email protected]

Les fabricants et importateurs sont responsables des produits qu’ils mettent sur le marché européen1(y compris en France) et doivent veiller à la mise en œuvre et au respect de l’ensemble des réglementations applicables à leurs produits.

a vant même de mettre un produit sur le mar-ché, toute entreprise doit impérativement s’interroger sur l’approche réglementaire et

la démarche à adopter qui varient en fonction des produits. En effet, certains produits font l’objet d’une harmonisation réglementaire au niveau communautaire tandis que d’autres n’y sont pas soumis. En premier lieu, il convient donc de vérifier si le produit est soumis à une harmonisation régle-mentaire communautaire.

Produits soumis à une harmonisation réglemen-taire communautaire qui se traduit des deux manières suivantes :

➤ Dispositions techniques détaillées entièrement harmonisées par catégorie de produits (ex : pro-duits chimiques, pharmaceutiques, cosmétiques, véhicules) garantissant un haut niveau de sécurité.

➤ Directives « nouvelle approche » qui harmo-nisent les exigences essentielles de sécurité par grande famille de produits ou de risques tout en laissant le soin aux normes de régler les spécifi-cations techniques. Pour être mis sur le marché européen et en Turquie, un produit soumis à une directive « nouvelle approche » devra respecter les « exigences essentielles » de ladite directive. Afin de se conformer à ces exigences, les directives renvoient en priorité les fabricants aux normes

1 — Par « marché européen », on entend « l’espace économique européen » c’est-à-dire les vingt-sept États membres de l’Union européenne, l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein.

Certains produits font l’objetd’une harmonisation réglementaire au niveaucommu nautaire tandis que d’autres n’y sont passoumis.

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Réseaux D’entRepRises

la cciv publie son livre blanc

réseaux : un constat et une ambition partagée ». Adressé depuis début janvier 2012 aux élus franci-liens, aux directeurs des Chambres concernées par la thématique et aux partenaires des réseaux de la CCIV, le Livre Blanc fera également l’objet d’une diffusion grand public au printemps prochain. L’enjeu pour la CCIV : faire du réseau consulaire régional l’acteur de référence de l’animation de réseaux d’entreprises au service des filières et des territoires. ■

À savoir : Le Livre Blanc est téléchargeable sur la plate-forme Internet dédiée aux réseaux d’entreprises Reseaulia : http://reseaulia.com/portal/reseauxcci-iledefrance

Dans la perspective d’une stratégie à l’échelle régionale, le Livre Blanc « Les réseaux d’entreprises, une valeur ajoutée pour les entreprises, une expérience réussie pour la CCIV », réalisé par la Chambre, constitue une première étape.

la création et l’animation de réseaux d’entre-prises par la CCIV constituent un axe affi-ché de sa politique d’accompagnement des

entreprises et de soutien au développement des territoires. Dès l’année 2000, les élus de la CCIV ont en effet inscrit le développement des réseaux d’entreprises au cœur de sa stratégie comme moyen d’action privilégié d’animation des entre-prises de son territoire. Au cours des 10 ans qui ont suivi, la CCIV a démontré la pertinence de cette démarche. Aujourd’hui, la CCIV anime ou accom-pagne 20 réseaux qui représentent 5 000 entreprises membres et plus de 100 000 salariés. L’échange proposé aux entreprises des réseaux qu’elle anime, la CCIV le propose aussi aux réseaux associés et au monde consulaire. La CCIV a, en effet, la volonté de se positionner comme le « réseau des réseaux » en développant une politique de partenariats opérationnels avec des réseaux associés ayant un positionne-ment stratégique fort sur son territoire. Elle a aussi l’objectif de rester pionnière en la matière et d’anticiper l’avenir et la réforme consulaire.« À l’aube de la réforme des chambres de commerce et d’industrie, nous avons eu la volonté de raconter dix ans d’ani-mation de réseaux d’entreprises afin de transmettre notre expérience et nos compétences mais aussi contribuer aux échanges, aux idées et à la mise en place effective d’une stratégie consulaire régio-nale sur le sujet », explique Yves Fouchet, président de la CCIV.Ce document de référence se compose de quatre parties distinctes : « Un savoir-faire éprouvé au service des entreprises » (la méthodologie CCIV ), « Les réseaux d’entreprises de la CCIV : une histoire plurielle » (2001-2011), « Regard d’ex-pert sur les réseaux en Île-de-France » (analyse d’un chercheur du CNRS), « Les

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Véritable pionnière en ce domaine, la CCIV anime ou accompagne20 réseaux qui représentent 5 000 entreprisesmembres

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entreprises généré par la poli-tique de réseaux mise en place par la CCIV.Unir leurs compétences et jouer de leurs diffé-rences, tout en restant indépendantes les unes des autres, c’est ce que permet leur association démarrée un peu avant l’été 2011 sous la forme d’un groupement d’intérêt économique. Un statut qui leur permet d’affronter la concurrence grâce à la complémentarité de leurs domaines d’interven-tion, à la connaissance du tissu local et régional et de ses besoins.Depuis le mois dernier, l’association s’est concré-tisée aussi géographiquement. Désormais installé à la Somag, à Pontoise, le Pôle Multimedia a rajouté à tous ses atouts la simplicité d’accès et la proximité. ■

Contact : www.polemultimedia.frou 01 75 39 41 78

cinQ pour tous, tous pour unCréé en 2011 pour mieux répondre aux besoins de leurs clients en solutions globales, le Pôle Multimedia regroupe les compétences de cinq entreprises de Cergy-Pontoise.

pIXetCOM est une agence conseil en com-munication ; Zen@com Conseil, une agence spécialisée dans l’identité visuelle ; Cergy

Internet, un spécialiste e-commerce et solutions open source ; Solutique, un spécialiste du dévelop-pement web et de l’optimisation de solutions et de réseaux informatiques ; et Airria conçoit et installe des réseaux informatiques et commercialise une solution numérique dédiée à l’éducation. À elles cinq, ces entreprises réunissent l’ensemble des savoir-faire et expertises nécessaires aux attentes d’une entreprise en quête d’une prestation efficace et complète en matière de communication, de marketing, de création graphique, d’impression ou d’informatique.Trois de ces entreprises se sont rencontrées grâce au réseau Plato Centre Val-d’Oise, une confirma-tion, s’il en était besoin, de la force du maillage des

coaxion 78 et 95

les entreprises à la rencontre Des jeunesPlusieurs actions sont menées par le groupement des entreprises de la boucle de la Seine pour rapprocher les jeunes et le monde du travail. Elles sont relayées auprès des autres associations grâce aux réseaux Coaxion des Yvelines et du Val-d’Oise.

pour mettre en place des actions similaires sur leur territoire.

Le Club des entreprises de Val-et-Forêt partage son expérienceEn Val-d’Oise également, une initiative similaire a été engagée par une vingtaine d’adhérents du Club des Entreprises de Val-et-Forêt en partenariat avec l’as-sociation 100 000 entrepreneurs. Des interventions de dirigeants d’entreprises dans deux établissements scolaires, un collège à Ermont et un lycée à Pontoise, ont permis de sensibiliser les jeunes à l’acte d’entre-prendre, de leur faire partager leur aventure et décou-vrir le fonctionnement du monde professionnel. ■

les jeunes ne connaissent pas le monde de l’en-treprise, estime Francis Sevin, président du Groupement des entreprises des Boucles de la

Seine (GEBS). La famille, les médias, voire les ensei-gnants en donnent une image souvent déformée ». C’est en partant de ce constat que le GEBS a lancé différentes initiatives : visites d’usines par des élèves de 3e, par-rainage d’un jeune en BTS à Sartrouville, campagnes d’affichage en faveur de l’apprentissage…Toutes ces opérations ont été présentées aux autres associations membres de Coaxion 78 en octobre der-nier. Et le groupement a fait des émules, puisque quatre autres membres se sont montrés très intéressés. Ils pourront bénéficier de l’accompagnement du réseau

Plusieurs membres du réseau Coaxion organisent en mars des visites d’entreprise pour les enseignantsdans le cadre de la Semaine de l’industrie(voir notre article page 14)

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BacheloR

un label De Qualité pour plusieurs formations De la cciv

V ) – ont obtenu la qualité de Bachelor des CCI Spécialisé. D’autres formations sont en cours de labellisation (Responsable marketing, commercia-lisation et gestion).Les conditions de labellisations sont rigoureuses. Les labels sont délivrés par un jury composé d’élus des CCI, de représentants des écoles et du minis-tère en charge des PME. L’attention est portée sur la proximité de la formation avec l’entreprise, sur le caractère actif et innovant de la pédagogie, sur l’ouverture à l’international. Le diplôme devra par ailleurs être accessible par la voie de la VAE. C’est la garantie pour les élèves de bénéficier d’un ensei-gnement de qualité et pour les formations labelli-sées d’émerger face à une surenchère croissante. ■

En savoir plus : www.bachelor-professionnel.cci.fr/

Le « Bachelor des CCI spécialisé » a été attribué récemment à des formations de l’ISIPCA (Versailles) de l’ESMAE et de Sup de V (Saint-Germain-en-Laye).

Depuis la mise en place de la réforme LMD (Licence-master-doctorat), la licence et la licence professionnelle jouissent d’une grande

notoriété. Sur ce marché très concurrentiel, les écoles privées utilisent le terme générique de « Bachelor » pour leurs formations en trois ans. L’ACFCI a pris le parti de créer un véritable label « Bachelor des CCI » pour garantir le sérieux de ses formations Bac + 3. Il existait par ailleurs un vide concernant les programmes de formation en 1 an pour les Bac + 2 ; la création du « Bachelor des CCI Spécialisé » y répond.Plusieurs formations dispensées par des écoles de la CCIV – Consultant recrutement (ESMAE), Responsable développement commercial (Sup de V et l’ISIPCA), Responsable des achats (Sup de

L’ESSENTIEL

poRtRait De Deux cRéateuRs accompagnés paR les conseilleRs De la cciv

WWW.cergYvie.fr

ration. » Journalistes de proximité dans l’âme, sur le terrain autant que possible, Yonah Pecnard et Jean-Christophe Le Blévec misent sur la vitalité de l’ag-glomération et le dynamisme de ses habitants pour alimenter leur site créé en août 2010. Dès novembre, premier mois de diffusion, articles et vidéos se mul-tiplient sur l’actualité locale, économique ou poli-tique, les événements sportifs ou culturels, ainsi que les informations en matière d’éducation, de santé. Les résultats ne se font pas attendre. « À moins d’un an d’existence, nous enregistrons 7 000 à 8 000 visites uniques par mois, et cela, sans campagne de publicité particulière », précise Jean-Christophe Le Blévec. ■

À l’origine de ce site d’information dédié à la ville de Cergy et à ses alentours, Yonah Pecnard et Jean-Christophe Le Blévec ont pour objectif de donner la parole à tous les acteurs de la vie cergypontaine.

ils sortent de l’Université de Cergy-Pontoise, sont formés au journalisme et au développement web et rêvent de créer leur propre média sur Internet.

L’idée leur vient de construire un site consacré à l’agglomération de Cergy-Pontoise, bâti sur la dif-fusion quotidienne de ses actualités et, à terme, la participation active des cergypontains à son contenu. « Notre objectif est de constituer une communauté cer-gypontaine sur Internet », explique Yonah Pecnard, la technicienne du duo. « Aussi, nous invitons les lecteurs à commenter l’actualité, à réagir aux informations que nous leur livrons, et à rédiger leurs propres articles sur les sujets qui les intéressent au sein de l’agglomé-

Notre objectif est de constituer une communauté cergypontaine sur Internet.

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qu’il s’agisse des « référés » ou de la « prévention des difficultés des entreprises », cette fonction ayant pris de l’importance ces dernières années notamment avec le développement de la crise financière et éco-nomique.Le rôle des juges consulaires, tous élus et agissant bénévolement au service de la justice, est très impor-tant dans la vie économique locale et nationale.L’activité de la fonction de juge nécessite d’y consa-crer environ une journée par semaine pendant les premières années, cette durée pouvant croître en fonction des tâches confiées, des compétences et des disponibilités de chacun.Pour être candidat à la fonction de juge, il faut :- être de nationalité française,- être âgé(e) de 30 ans au moins,- jouir de ses droits civiques,- figurer comme électeur pour les élections des délé-

gués consulaires au titre d’une entreprise ayant son activité dans le ressort du tribunal (le département des Yvelines pour Versailles et celui du Val-d’Oise pour Pontoise) ou d’un tribunal limitrophe,

- être dirigeant(e) ou avoir été dirigeant(e) d’une entreprise pendant au moins cinq années.

Vous êtes intéressé(e) par cette fonction passionnante et enrichissante sur le plan intellectuel ? Alors prenez contact avec nous pour obtenir davantage de rensei-gnements et de précisions. Nous avons besoin de vous et vous attendons. ■

Contact :TRIBUNAL DE COMMERCE DE VERSAILLES M. Dominique OLIVIER Tél. 01 39 07 16 41 - e-mail : [email protected]

TRIBUNAL DE COMMERCE DE PONTOISE Gérard MAURY Président du Tribunal de Commerce Tél. 01 72 58 75 20 - e-mail : [email protected]

justice

le tribunal De commerce au service Des entreprises et Des commercantsIls sont commerçant, responsable d’une PME ou directeur au sein d’une grande entreprise et consacrent également une partie de leur temps au service de la justice. Mais à quoi servent précisément les juges aux tribunaux de commerce ?

juridiction de premier degré, le tribunal de com-merce est composé de juges consulaires élus par leurs pairs. Leur fonction est principalement de

deux ordres :- d’une part, juger les « différends » qui opposent des commerçants dans le cadre du « contentieux géné-ral » (dettes impayées, non respect des dispositions contractuelles…)- d’autre part, traiter les « difficultés des entreprises » pour tenter, s’il n’est pas trop tard, d’aider les entre-prises qui connaissent ces difficultés à trouver une issue positive et pérenne.Dans le cadre du contentieux général, les juges ont donc à examiner des litiges ponctuels qui leur sont soumis. Leur intervention dans chaque dossier est généralement de courte durée à partir du moment où le dossier est en état d’être jugé.Par contre, dans le cadre des difficultés des entre-prises, le juge suit le développement des dossiers confiés à la Chambre dont il dépend et ce, jusqu’à leur issue ; issue qui consiste en un plan de continuation ou de cession ou bien encore, si l’entreprise n’est pas viable, en une liquidation judiciaire.En outre, le juge peut être affecté à d’autres fonctions,

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L’ESSENTIEL

Zoom sur les stages à venir Consultez notre guide interactif www.formationcontinue.versailles.cci.fr

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gestion Des ressources humaines et Des compétencesLes délégués du personnel Cergy 23 mai 550 €Le fonctionnement du comité d'entreprise Cergy 7, 8, 15 juin 1 010 €Gérer le personnel au quotidien Cergy 14, 15 juin 950 €L'essentiel du contrat de travail Cergy 21, 22 mai 1 040 €Effectuer un bon recrutement Montigny 11, 12 juin 950 €Accueil et intégration d'une personne en situation de handicap Poissy 23, 24 mai 950 €

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communication et Développement personnelConduire une réunion Poissy 4, 5 juin 920 €Prise de parole en public Montigny 31 mai, 1er, 13 juin 1 330 €Réaliser des présentations convaincantes Montigny 7 mai 475 €Gérer son stress en situation professionnelle Montigny 21, 22, 31 mai 1 335 €Gérer ses émotions dans les situations délicates Montigny 10, 11 mai 950 €Améliorer ses capacités relationnelles dans le travail Montigny 3, 4, 23 mai 1 335 €Favoriser la confiance en soi Cergy 21, 22, 29 mai 1 335 €Développer sa mémoire Cergy 29, 30 mai 920 €Développer son potentiel créatif Montigny 24, 25 mai 920 €Organisation et gestion du temps Roissy PN2 10, 11 mai 920 €Se réconcilier avec l'orthographe et la grammaire Poissy 9, 10, 11 mai 1 335 €Développer l'efficacité de vos écrits Cergy 14, 15 mai 920 €marketing/vente/relations clients/e-commerceLes fondamentaux du marketing Montigny 21, 22 mai 920 €Le prix, amplificateur de rentabilité Cergy 4, 5 juin 920 €Le management commercial Poissy 21, 22, 29 mai 1 350 €Les techniques de vente Montigny 31 mai, 1er juin 920 €Se perfectionner aux techniques de vente Poissy 11, 12, 20 juin 1 350 €

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Cergy 3, 25 mai après-midi 515 €Responsabilité sociétale et Norme ISO 26 000 Cergy 15 juin 515 €Les obligations de l'entreprise en matière d'environnement Poissy 1 juin 515 €lean/proDuction/achat/logistiQueLa démarche 5S Cergy 11 mai 500 €Initiation à la méthode Six Sigma Montigny 4, 5, 11 juin 1 540 €Maîtriser les techniques d'achat Montigny 14, 15, 22 juin 1 350 €Gestion des stocks Cergy 30, 31 mai, 1er juin 1 350 €Développement à l’internationalGérer une commande export Montigny 29, 30 mai, 12 juin 1 410 €Sélectionner les paiements à l'international Montigny 9 mai 510 €Crédit documentaire Montigny 7, 8 juin 1 010 €Transports internationaux Montigny 5, 6, 20 juin 1 410 €

Cergy 9, 10, 25 mai 1 410 €Documents d'accompagnement des marchandises Montigny 30 mai 510 €

Cergy 1er juin 510 €Comprendre et réussir sur les marchés chinois et indien Montigny 7 juin 510 €Le statut et la certification OEA Montigny 31 mai 510 €centre D’etuDe Des languesEmailing Cergy 21, 22, 29 mai 610 €Telephoning Roissy PN2 14, 15, 24 mai 610 €Meetings Montigny 3, 4, 10 mai 710 €Presentations Poissy 31 mai, 1er, 15 juin 710 €Negociating Cergy 7, 8, 14 juin 815 €English for technicians Roissy PN2 4, 5, 11 juin 815 €English for assistants to manager(s) Montigny 12, 13, 20 juin 815 €

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l’agenDa Du créateur/repreneurLa Chambre de commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise/Yvelines accompagne les créateurs et repreneurs d’entreprise sur l’ensemble de leur parcours. Rencontres d’information, formations à la création ou reprise d’une entreprise, ces interventions constituent la base de travail pour tous les porteurs de projet.

Formations, stages et séminaires5 jours pour entreprendreAccompagnement à la création d’entreprise, acquisition des fondamentaux, liés à la création d’une entreprise.• Versailles, du 23 au 27 avril 2012• Pontoise, du 26 au 30 mars et du 21 au 25 mai 2012

Contact : [email protected] ou [email protected] ou Fabienne Maléama au 01 30 84 72 83 www.versailles.cci.fr, rubrique créateur-repreneur, se former, création ou reprise

Réunions d’information, atelierssoirée de la création/reprise et de la jeune entreprise (à partir de 16 h)• à Pontoise, le 22 mai 2012• à Versailles, le 3 avril et le 5 juin 2012

après-midis d’informationDe 14 h à 17 h - inscription préalable obligatoire• les 22 mars, 12 avril et 3 et 24 mai 2012 à Versailles et à Pontoise.

les ateliers auto-entrepreneurAnimés par des experts, ces ateliers entendent répondre à toutes les questions que peuvent se poser les candidats à l’entrepreneuriat ou déjà en activité.

Prochaines sessions : les 14 mars et 13 juin 2012 à Pontoise, les 15 mars et 14 juin 2012 à Versailles (de 14 h à 18 h). Coût : 60 €

Contact : L’Espace Entreprendre• Val-d’Oise, au 01 30 75 35 98 ou [email protected] • Yvelines, au 01 30 84 73 90 ou [email protected]

les matinées de la repriseRéunions d’information sur la reprise d’entreprise (de 9 h 30 à 11 h 30, dans les locaux de la CCI).• à Pontoise, le 13 avril et le 15 juin 2012• à Versailles, le 16 mars et le 11 mai 2012

Contact : Luce Aouad, au 01 30 75 35 61 ou [email protected]

accompagnement Des jeunes entreprisesles matinalesCe rendez-vous trimestriel, organisé en alternance à Versailles et à Pontoise, propose aux jeunes entrepreneurs (entreprises de moins de 3 ans) d’apprendre à se connaître et à mutualiser leurs expériences autour d’un petit déjeuner convivial ouvrant sur un travail en commun permettant de dégager des solutions pour des problématiques de développement d’entreprise. Ces matinales permettent également de mieux faire connaître l’offre de service de la CCIV à destination des jeunes entreprises.

Prochaine rencontre :• à Versailles, le 29 mars 2012, de 9 h à 11 h sur le thème « prospecter ses clients ».

les ateliers « compétences »Mensuels et d’une durée d’une demi-journée (14 h-18 h), les ateliers « compétences » proposent des outils et des méthodes pour parfaire la connaissance du chef d’entre-prise dans tous les secteurs de la gestion d’entreprise, de la finance au commercial, en passant par les ressources humaines.

Prochaines sessions 2012 :• à Versailles, le 22 mars (« Outils de suivi et de prévision de trésorerie ») et le 24 mai (« Comment faire un site Internet efficace ? ») ;• à Pontoise, le 17 avril (« S’entraîner à la négociation commerciale ») et le 14 juin (« Devenir plus efficace : organisation de l’entreprise, de soi »).

Informations et inscription : Laurent Guyonvarch, au 01 30 75 63 50 ou [email protected] En ligne sur : www.versailles.cci.fr, rubrique agenda.

permanences « propriété inDustrielle »Ces permanences, gratuites, sont organisées par la CCIV en partenariat avec l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elles permettent lors d’un entretien individuel de 45 minutes de s’informer sur les enjeux et les démarches de la propriété industrielle.

Prochaines dates :• à Pontoise : les 4 avril, 15 mai et 5 juin 2012, avec un ingénieur brevet.• à Versailles : les 13 mars, 10 avril, 22 mai et 12 juin 2012, avec un juriste marque.

Inscription : 01 30 75 35 85 ou [email protected]

reunions extérieures apéritifs contactsOrganisés par le Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (Ceevo)

Prochaines rencontres :• 21 mars (« Les relations presse aujourd’hui : quel panorama du paysage média-tique ? Quelles nouvelles approches stratégiques ? Quelles bonnes pratiques ? »), • 11 avril (« Quelle place et quel rôle de la seconde Assemblée régionale, le Conseil économique, social et environnemental d’Île-de-France dans la vie de la Région Capitale ? »).

Contact et inscription : au 01 34 25 32 43 ou [email protected] (inscription au plus tard une semaine avant la date).

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JURIS-INFOSJURIS-INFOS

tRansmission D’entRepRise en 2012

une fiscalité plus sévère À l’occasion de la vente du fonds de commerce ou de titres de société, l’acquéreur doit s’acquitter auprès du service des impôts des entreprises de droits d’enregistrement, et le cédant d’une imposition s’il réalise à l’occasion de cette vente une plus-value. En voici les nouvelles modalités.

S’il s’agit d’un fonds de commerce, un barème par tranche s’applique également, à compter du mon-tant de 23 000 €. En effet une cession de fonds de commerce dont le prix est inférieur à 23 000 € n’est soumise qu’au droit fixe de 25 €. Sur la fraction du prix d’achat compris entre 23 000 € et 107 000 €, un droit de 3 % est perçu. Pour la fraction comprise entre 107 000 € et 200 000 €, un droit de 3 % et au-delà de 200 000 €, un droit de 5 %.

Taxation de la plus-valueLa plus-value est, rappelons-le, calculée par diffé-rence entre le prix de cession et le prix d’acquisi-tion. Le traitement de la plus-value diffère selon la qualité du vendeur : le vendeur soumis à l’impôt sur le revenu (IR) acquitte l’impôt au taux de 19 %, taux auquel il faut ajouter 13,5 % de prélèvements sociaux, soit un total de 32,5 %. La plus-value du vendeur soumis à l’impôt sur les sociétés est traitée au taux de 33,33 % ou au taux réduit de 15 %.Il avait été créé un système d’exonération : un décompte d’années de détention devait permettre au-delà de 8 ans de bénéficier d’une exonération totale. Ce décompte avait pris effet au 1er janvier 2006 et, pour l’associé détenant des titres depuis 2000, l’année 2012 devait être l’occasion de béné-ficier d’un abattement d’1/3 en cas de vente (et donc de n’être imposé que sur 66 % du montant de la plus-value), de 2/3 en cas de vente en 2013 et une exonération totale en cas de vente en 2014. Ce système est supprimé.ExonérationsRéinvestissement de la plus-value : une exonération reste possible à une double condition :- le vendeur, détenteur d’au moins 10 % de l’entre-

prise pendant les 8 ans précédant la vente de ses titres, doit réinvestir 80 % de cette plus-value dans une entreprise exerçant une activité (non immo-bilière, ni financière) dans un délai de 36 mois.

- il doit alors détenir au moins 5 % de cette seconde entreprise, et conserver les titres pendant 5 ans.

Droits d’enregistrementDans le mois qui suit l’acte constatant la cession, l’acquéreur doit s’acquitter d’un droit d’enregis-trement.S’il s’agit de l’achat de parts sociales, l’acquéreur bénéficie d’un abattement sur le montant des droits d’enregistrement, égal pour chaque part sociale au rapport entre 23 000 € et le nombre total de parts de la société. Un droit de 3 % est perçu.Pour l’achat d’actions, un barème progressif par tranches s’applique : 3 % pour la fraction du prix inférieure à 200 000 €, 0,5 % pour la fraction com-prise entre 200 000 et 500 000 €, 0,25 % pour la frac-tion excédant 500 000 €. Jusqu’à présent, le montant des droits d’enregistre-ment était plafonné à 5 000 € mais ce plafond a été supprimé et le droit est dû dès le 1er euro. Toutefois certaines opérations sont exonérées de droits d’enregistrement et notamment celles relatives à l’acquisition de droits sociaux de sociétés placées sous procédure de sauvegarde ou en redressement judiciaire.

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La société dont les titres sont cédés doit remplir trois conditions : être soumise à l’impôt sur les sociétés, exercer une activité commerciale, indus-trielle, artisanale, libérale, agricole ou financière… à l’exception de la gestion de son propre patri-moine mobilier ou immobilier, avoir son siège social dans un État membre de l’Union européenne ou en Islande, en Norvège ou au Liechtenstein. Mais cette exonération n’est à ce stade qu’un report d’imposition et le vendeur doit demander expressément au fisc le report de l’imposition. L’exonération ne devient définitive que si les titres acquis en remploi sont conservés pendant 5 ans. Le non-respect de l’une des conditions entraîne l’im-position immédiate de la plus-value assortie d’un intérêt de retard. Ce report d’imposition et l’exoné-ration éventuelle ne s’appliquent qu’à l’impôt sur le revenu et pas aux prélèvements sociaux.À l’occasion de la retraite, et jusqu’au 31 décembre 2013, le dirigeant qui cède ses droits sociaux peut bénéficier d’une exonération totale de la plus-value issue de la cession. Pour cela, il doit avoir été diri-geant et avoir détenu au moins 25 % du capital pen-dant les 5 années précédant son départ à la retraite. TPE : Les plus-values réalisées par les entreprises de vente soumises à l’IR et dont les recettes annuelles n’excèdent pas 250 000 € bénéficient d’une exonération totale, ou partielle lorsque leurs recettes annuelles sont comprises entre 250 000 € et 350 000 €. Pour les prestataires de services ou les titulaires de bénéfices non commerciaux, l’exonération est totale si leurs recettes hors taxes sont inférieures ou égales à 90 000 € et partielle lorsque les recettes sont comprises entre 90 000 € et 126 000 €. ■

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Autres mesures fiscAles

• imposition des dividendesle prélèvement forfaitaire libératoire (pfl) permet de taxer à la source les dividendes. mais son taux passe cette année à 21 % hors prélèvements sociaux (13,5 %). Rappelons que l’alternative au pfl consiste à déclarer les dividendes en tant que revenus de capitaux mobiliers dans la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu ; le contribuable est alors taxé selon sa tranche d’imposition (après application d’un abattement de 40 % sur le montant des dividendes, puis 1 525 € pour un célibataire, le double pour un couple). le pfl demeure intéressant pour les contribuables imposés sur le revenu à 41 %.

• taxe sur les hauts revenusune taxe sur les hauts revenus de 3 % pour la tranche de revenus comprise entre 250 000 € et 500 000 € (ou entre 500 000 € et 1 m€ pour une imposition commune) est instaurée. elle est de 4 % pour la partie du revenu dépassant 500 000 € (ou 1 m€ pour un couple).

• majoration d’is de 5 %cette majoration exceptionnelle est appliquée aux entreprises dont le ca excède 250 millions d’euros.

Contact CCIV : Agnès Noel au 01 30 75 35 31

ou [email protected]

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