le cirad en afrique de l'ouestpresse+p2cg.docx · web viewle projet régional d’appui au...

23
Dossier articles de presses Colloque international sur ‘’ Le Pastoralisme dans le courant des changements globaux défis, enjeux et perspectives.’’ Dakar, Ngor Diarama, du 20 au 24 novembre 2017

Upload: others

Post on 01-Aug-2020

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Dossier articles de presses

Colloque international sur ‘’ Le Pastoralisme dans le courant des changements globaux défis, enjeux et perspectives.’’

Dakar, Ngor Diarama, du 20 au 24 novembre 2017

Novembre 2017

Page 2: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

préambuleCe colloque a été placé sous la présidence de Mme la Ministre de l’Elevage et des Productions Animales (MEPA) du Sénégal, Mme Aminata Mbengue N’Diaye. Il est une initiative louable du Pôle Pastoralisme et Zones Sèches (PPZS) qui est un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS) regroupant les institutions sénégalaises qui sont l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), le Centre de Suivi Ecologique (CSE), l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA), l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’institution française qu’ est le Centre de Coopération International en Recherches Agronomiques pour le Développement (CIRAD).

Avec l’appui de plusieurs partenaires notamment Acting for Life, Uka Aid, Braced, le Cilss, le PPZS aura réussi la gageure de réunir sur un même plateau, à Dakar, environ deux cents (200) acteurs qui interagissent dans les zones pastorales et les zones côtières aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest de l’Afrique. Un cadre qui permettra aux participants, et ce tout au long de la durée de l’événement, d’échanger et de mener la réflexion sur le pastoralisme, les acquis, es défis et les perspectives pour le bien être des pasteurs et agro pasteurs.

Cet important événement a fait l’objet d’un large écho audio et visuel de la part de la presse sur le plan national tout comme international.

Ce document qui présente quelques uns des articles publiés dans le cadre du Colloque est assez illustratif de l’intérêt suscité dans le paysage médiatique et qui ne saurait échapper à l’attention des populations surtout des autorités des pays concernés.

En ce qui concerne la diffusion télévisuelle et sur Internet, Ouest Africa membre du bouquet Canal Plus au même titre que Africable, TV5, France 24, etc., a fait une première diffusion en boucle qui sera suivie d’un documentaire dont copie du film sera remise au Comité d’organisation du Colloque. Des télévisions nationales à large audience ont aussi couvert la cérémonie de clôture dont échos nous sont parvenus. Enfin, une émission matinale à très grande audience de la RTS a accepté de recevoir sur le plateau un représentant du PPZS pour communiquer largement sur le Colloque.

Bonne lecture !

O. Bougaleb 

Page 3: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

AGENCE DE PRESSE SENEGALAISE

MONDE -ELEVAGE

Pastoralisme : vers de nouvelles pistes pour vaincre pauvreté et autres risques

23 novembre 2017 :

Dakar, 23 nov (APS) – Des acteurs internationaux du pastoralisme envisagent de prospecter les alternatives vers lesquelles les éleveurs, la recherche, les organisations publiques et les responsables politiques pourraient orienter leurs actions pour vaincre notamment la pauvreté et les risques liés en particulier à la sécheresse.  

‘’L’approche large et écosystème du pastoralisme doit inclure à la fois la ressource, les animaux et les pratiques que les hommes et les sociétés pastorales mettent en œuvre quotidiennement en se confrontant aux réalités, aux changements’’, indiquent les recommandations d’un colloque sur le pastoralisme. 

Page 4: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Une centaine de participants en provenance d’Afrique et de l’Europe ont participé à un colloque de trois jours à Dakar, intitulé ‘’ Pastoralisme dans le courant des changements globaux défis, enjeux et perspectives.’’ 

En Afrique, renseigne le document, dans les pays sahélo-soudaniens, l’élevage pastoral constitue très souvent une valeur économique de premier ordre, allant de 40 à 60 % du PIB agricole. Il est un facteur d’échanges transfrontaliers intenses.

 ‘’La richesse agroécologique, économique et culturelle du pastoralisme et de ses sociétés se confronte à la fragilité des ressources naturelles et à la compétition sur l’accès aux ressources, en raison d’un contexte de changement qui engendre des enjeux économiques, politiques, sociaux et environnementaux’’, souligne le document. 

Procédant à la clôture, le directeur de l’Institut sénégalais de recherches agricole (ISRA), Dr Alioune Fall, a invité les acteurs de la filière à situer les mutations majeures auxquelles l’élevage, les éleveurs et les systèmes sont confrontés. 

Il a aussi rappelé les défis, les obstacles et les opportunités que rencontre le pastoralisme, exhortant les acteurs à évaluer la contribution à l’économie et à l’alimentation devant l’émergence de préoccupations telles que l’agro-écologie, la mondialisation, la lutte contre la pauvreté et la sécurité.

SDI/ASG

Page 5: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

L’OBSERVATEURNuméro 4247 du mardi 21 novembre 2017

Elevage

Le Sénégal fait tout pour assurer son émergence. Il vient de bénéficier de deux

grands projets financés pour soutenir spécifiquement l’élevage pastoral. Le Projet

régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec

5 autres nations de la zone sahélienne, sera financé à hauteur de 16 milliards de

francs CFA par la Banque mondiale. L’autre projet du Développement durable du

pastoralisme au Sénégal (Pddps) sera financé par la Banque islamique de

développement pour un montant évalué à 15 milliards de francs CFA. L’annonce a

été faite par mme Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des

productions animales. C’était à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture du

Colloque international sur le « pastoralisme dans le courant des changements

globaux : défis, enjeux et perspectives ». Mme le ministre a précisé que ces projets

viennent s’ajouter aux efforts que le gouvernement est en train de consentir. Pour

résoudre le problème de l’élevage pastoral, Mme le ministre semble avoir trouvé la

bonne formule avec « la clôture du Ranch de Doly, d’une superficie de 87 500 ha,

sur un périmètre de 125 km, pour une enveloppe de 6,5 milliards de fr ncs CFA.

Avec le renforcement des ouvrages hydrauliques et la réaffirmation de sa vocation

de réserve sylvopastorale couplé à une plus grande fonction de production ».

Page 6: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

PRAPS 20-24 novembre 2017: Colloque international sur le pastoralisme

Novembre 22, 2017. Du 20 au 24 novembre 2017, se déroule à Dakar-Sénégal, un colloque international de haut niveau sur le pastoralisme placé sous le thème  » le pastoralisme dans le courant des changements globaux: défis, enjeux et perspectives ». Des pasteurs, agro pasteurs, chercheurs, partenaires techniques et financiers, des services étatiques, des opérateurs partagent leurs expériences pour faire rayonner le pastoralisme.

Ce colloque placé sous la présidence de Mme la Ministre de l’Elevage et des productions animales du Sénégal, Mme Aminata Mbengue N’Diaye est une initiative louable du Pôle Pastoralisme et Zones Sèches (PPZS) avec l’appui de plusieurs Partenaires qui permettra tout le long d’échanger et mener la réflexion sur le pastoralisme, des acquis, des défis et des perspectives pour le bien être des pasteurs et agro pasteurs.

La délégation du CILSS est conduite par son Secrétaire Exécutif Djimé Adoum ;

Les différentes interventions qui ont ponctué la cérémonie officielle d’ouverture du colloque ont permis de camper le décor des

discussions. 

Ainsi, Dr Djimé Adoum, Secrétaire Exécutif du CILSS a dans son adresse brossé le tableau des défis et perspectives  liés au pastoralisme au Sahel. En rappel, la place de l’élevage et du pastoralisme dans nos économies n’est plus à dénier. Le Sahel, en effet, abrite à lui seul 20 millions de pasteurs avec un cheptel estimé à plus de 60 millions de bovins et 160 millions de petits ruminants. Cette illustration s’associe de façon objective au rôle considérable de ce secteur dans l’économie nationale de nos pays. Pour ces pays, la contribution de l’élevage au PIB agricole est de l’ordre de 40% et les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait.

Page 7: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Ce système d’élevage contribue fortement à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains.

Parmi les nombreux défis, les éléments suivants ont été abordés :

Le changement et variabilité climatique et la dégradation des terres

L’amenuisement des terres pastorales et défis fonciers

Les défis institutionnels et politiques

Les enjeux régionaux voire internationaux en lien avec le commerce du bétail

L’insécurité croissante dans l’espace sahélo-sahélien

Les perspectives quant à elles intègrent:

la valorisation et la pérennisation du savoir-faire des sociétés d’éleveurs tout en intégrant les progrès techniques disponibles dans la conduite de l’élevage (alimentation et santé animale notamment) et dans d’autres domaines (transport, téléphonie, finance)

l’accompagnement de la transformation du pastoralisme transhumant au regard du nouvel environnement: social, économique, institutionnel, etc

 

La Coordonnatrice Régionale du Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), Mme Maty Ba Diao est quant à elle intervenu sur la lecture de la contribution du PRAPS au développement du Pastoralisme dans notre espace.

A la suite du PRAPS, d’autres projets sont en cours d’identification ou  de formulation : PRIDEC, PREDIP, PEPAO, PACBAO. Le grand défi de la région sera d’assurer une coordination et une cohérence renforcée de ces différentes interventions pour qu’elles soient effectivement convergentes et non parallèles.

La mise en œuvre correcte du PRAPS va générer des données (les revenus des

Page 8: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

ménages pastoraux, les prix et volumes sur les marchés à bétail, les flux transfrontaliers, le suivi des ressources fourragères et hydriques, etc.) qui pourraient être utilisées pour des travaux de capitalisation, de production d’informations et aussi d’analyses prospectives.

M. Arnaud François, représentant du Programme Afrique de Acting for life, partenaire technique et financier du colloque scientifique a rappelé l’action de l’ONG qui soutient l’ingénierie sociale, l’appui en aliments bétail, la construction des marchés à bétail, la mobilité, la sécurisation du foncier, la fiscalité liée au pastoralisme, etc., au bénéfice des pasteurs et agropasteurs.

Ainsi, 13 000 000 € seront alloués pour les programmes à venir avec ses 30 partenaires avec l’appui de la coopération britannique.

 

Enfin, la présidente de ce colloque, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, Ministre de l’Elevage et des Productions Animales du Sénégal, a rappelé quelques initiatives en cours dans le domaine du pastoralisme à savoir:

- la mise en place d’un mécanisme d’approvisionnement en aliments bétails- le renforcement de la protection zoo sanitaire

Page 9: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

- la clôture du Ranch de Dolli- l’organisation annuelle de campagne de lutte contre les deux de brousse- la révision du Code pénal pour intégrer le vol de bétail- l’exemple du PRAPS Sénégal avec 16 milliards de financement pour les activités au sein du pays.

Ce colloque a également été le lieu d’une reconnaissance officielle des efforts fournis par la coordination régionale du PRAPS logée au CILSS et pour le partenariat direct en cours de signature.

 

Une cérémonie de distinction de quelques invités et acteurs du pastoralisme à savoir: la Ministre de l’Elevage et des Productions Animales du Sénégal, le Ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum, la Coordonnatrice Régionale du PRAPS Mme Maty Ba Diao, le Président du Comité d’organisation Dr Ibra Toure, le Directeur Général de l’ISRA, a été orchestrée.

En marge de ce colloque, le Secrétaire Exécutif du CILSS, Dr Djimé Adoum à la tête d’une délégation composée de l’Administrateur intérimaire du Centre Régional AGRHYMET, du Secrétaire Permanent du CONACILSS Sénégal, de M. Jean Claude Ouédraogo, expert au Centre Régional AGRHYMET et de Mme Régina Bandé, Expert en communication au CILSS, a rendu des visites de courtoise au Pr Mame

Page 10: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Thierno DIENG, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable du Sénégal et au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Le colloque se poursuit à Dakar-Sénégal avec des visites de stand d’exposition et d’animation du PRAPS, des travaux et ateliers animés par des experts de la question.

 

Page 11: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

SUD QUOTIDIEN

Pastoralisme

VERS UNE EVALUATION DU CHEPTEL DES PAYS DU CILSS

Jean Pierre MALOU | 25/11/2017 | 11H24 GMT

 

Evaluer le potentiel du cheptel, disposer de données statistiques agricoles, et structurer la composante marché, telles ont été les grandes recommandations du Colloque P2CG «Pastoralisme dans le courant des changements globaux: défis, enjeux et perspectives», tenu à Dakar du 20 au 24 novembre »

 

Le Comité permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel au nombre de 13

pays s’engage à évaluer son cheptel. Ceci, pour mieux maitriser et augmenter la part de

contribution de celui-ci aux économies respectives des pays concernés. C’est l’une des

grandes recommandations du Colloque international sur «le pastoralisme dans le courant

des changements globaux: défis, enjeux et perspectives» de quatre (04) jours à Dakar qui a

Page 12: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

pris fin jeudi dernier, dira le secrétaire exécutif du Cilss Djimé Adoum.

 

LE PASTORALISME CONTRIBUE 40 A 70% AUX ECONOMIES NATIONALES 

En effet, dira le secrétaire exécutif: «La part de contribution du pastoralisme varie de 40 à

70%. Et ceci est très important aussi bien pour la sécurité alimentaire des populations, de la

stabilité sociale, et sur l’économique nationale». A cela, renseigne-t-il: «Nos systèmes

nationaux de collecte et d’analyse des données, jusqu’ici souffrent éperdument de fiabilité et

de viabilité. Par conséquent, nous voulons mettre en valeur les données agricoles, qui elles

constituent le socle de nos Etats respectifs. Dès lors, il s’impose à nous de prendre les

devants avant que les occidentaux ne viennent financer et dérouler les programmes. Et une

fois la fin du projet que nous ne soyons plus à mesure de continuer et ainsi être dans une

totale dépendance interminable», a-t-il soutenu.

A l’en croire, «nous voulons que nos décideurs politiques prennent conscience de cela et

créent des lignes budgétaires pour permettre de capitaliser sur les financements extérieurs.

Et ce, après la fin d’un projet relatif aux questions que nos gouvernements arrivent à assurer

la continuité en termes de collecte et d’analyse des données statistiques», -t-il fait valoir.

 

AUGMENTER LE COMPOSANT PASTORALISME

«Aujourd’hui, il urge de mettre en place un cadre structuré devant permettre au pasteur de

pouvoir commercer son produit s’il le désire avec le prix raisonnable. Parce qu’en définitive,

le pasteur doit pouvoir gagner s’il veut vendre son produit. Et c’est ainsi qu’on arrivera à

dynamiser et rentabiliser le secteur. Tout ceci, en l’impliquant dans la planification et la

gestion de ses ressources», a-t-il étalé. Les participants au colloque P2CG «Pastoralisme

dans le courant des changements globaux» ont réfléchi sur entre autres questions:

Comment situer les mutations majeures auxquelles l’élevage, les éleveurs et les systèmes

se confrontent, dans la pluralité des perceptions des acteurs opérationnels, institutionnels ou

scientifiques; préciser les défis, les obstacles et les opportunités que le pastoralisme

rencontre ; évaluer les enjeux pour le futur en termes de contribution à l’économie et à

l’alimentation dans l’émergence de préoccupations telles que l’agro-écologie, la

mondialisation, la lutte contre la pauvreté et la sécurité; adaptation au changement du climat

et atténuation des effets sur le climat; résilience face à la vulnérabilité, la pauvreté et les

risques; innovations techniques et organisationnelles; contribution écosystémique à la

production de services; accompagnement par les politiques publiques; prospecter ensemble

les alternatives autour desquelles les éleveurs, la recherche, les organisations publiques et

Page 13: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

les responsables politiques pourraient orienter leurs actions à venir.

Cet article de Sud Quotidien est repris par allafrica

Lien : fr.allafrica.com/stories/201711250143.html

Page 14: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Le TEMOIN

Lundi 27 novembre 2017

Page 15: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

VivAfrik – Actualité

De nouvelles stratégies contre la pauvreté et la sécheresse

Par Moctar FICOU

25 novembre 2017

Des acteurs internationaux du pastoralisme réfléchissent sur la mise en œuvre de

nouvelles alternatives de lutte contre la pauvreté et les risques liés à la sécheresse.

« L’approche large et écosystème du pastoralisme doit inclure à la fois la ressource,

les animaux et les pratiques que les hommes et les sociétés pastorales mettent en

œuvre quotidiennement en se confrontant aux réalités, aux changements »,

indiquent les recommandations d’un colloque sur le pastoralisme. Une centaine de

participants en provenance d’Afrique et de l’Europe ont participé à un colloque de

trois jours à Dakar, intitulé « Pastoralisme dans le courant des changements globaux

défis, enjeux et perspectives. » Cette rencontre vise à armer les éleveurs, la

recherche, les organisations publiques et les responsables politiques d’outils

permettant de venir à bout de ces fléaux. Si l’on se fie au texte sanctionnant ce

colloque, l’élevage pastoral en Afrique surtout dans les pays sahélo-soudaniens,

constitue très souvent une valeur économique de premier ordre, allant de 40 à 60%

du PIB agricole. Il est un facteur d’échanges transfrontaliers intenses. « La richesse

agroécologique, économique et culturelle du pastoralisme et de ses sociétés se

confronte à la fragilité des ressources naturelles et à la compétition sur l’accès aux

Page 16: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

ressources, en raison d’un contexte de changement qui engendre des enjeux

économiques, politiques, sociaux et environnementaux ».

Moctar FICOU / VivAfrik

Page 17: Le Cirad en Afrique de l'Ouestpresse+P2CG.docx · Web viewLe Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) que le Sénégal a en partage avec 5 autres nations de la

Walf Quotidien

Numéro 7705 du vendredi 24 novembre 2017

Absence de coordination, non-respect des législations.Ces obstacles au développement du pastoralisme

Le secteur du pastoralisme souffre dénormes difficultés qui ont pour noms : absence de

coordination entre éleveurs, chercheurs et décideurs, non-respect des législations dans

l’espace Cedeao entre autres. C’est ce qui est ressorti, hier, à Dakar, du Colloque

international sur « Le pastoralisme dans le courant des changements globaux : défis, enjeux

et perspectives ».

« Il y a des gaps que nous déplorons toujours. La perception majoritaire qui se dégage,

jusqu’à preuve du contraire, au niveau des éleveurs et pasteurs, c’est ce que les chercheurs

sont toujours dans leurs laboratoires et les éleveurs au pâturage. Cela veut dire que les

actions restent toujours cloisonnées », regrette Boubacar Barry, secrétaire général de

l’Association pour la promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane. Selon ce dernier, au

niveau de la recherche, il y a beaucoup de choses qui ont été faites. Le problème, c’est leur

valorisation.

Au niveau des politiques, le spécialiste déplore le fait que, jusqu’à présent, dans certains

pays,des pastoraux peinnent toujours à prendre leur envol. Parce que, souligne-t-il, au

niveau des organisations d’éleveurs, ils ne se sentent pas suffisamment impliqués dans la

mise en œuvre et dans le suivi-évaluation des différentes décisions qui sont prises en faveur

des éleveurs-pasteurs. A l’en croire, il y a beaucoup de législations qui sont disparates alors

qu’il a été démontré que le pastoralisme n’a pas de frontière. « La loi 98 de la Cedeao est là

avec tout son contenu. Mais, chaque pays prend des décisions en interne qui sont parfois en

déphasage avec cette loi qui réglemente la transhumance au niveau transfrontalier. Il y a

beaucoup de choses qui sont entreprises au niveau de la Cedeao, des couloirs de passage

qui sont élaborés au nez et à la barbe des autorités politiques locales et nationales »,

souligne-t-il. Pis, il y a des législations au niveau de la Cedeao qui sont même en

contradiction avec celles qui sont prises au niveau local.

Mamadou Samba BARRY