le chemin de la baie n 5

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DANS CE NUMERO : PLU et Intérêt général P2 P2 P2 Euskara eta euskal kultura Hendaian P2 P2 P2 Rencontre avec André Suertegaray Conseiller municipal P2 P2 P2 Le mot de la Conseillère Régionale P2 P2 P2 Brèves de la vie municipale P3 P3 P3 Chansons, Variétés et Nostalgie P4 P4 P4 Présumé innocent P4 P4 P4 Las fiestas en Hendaia P4 P4 P4 Courrier des lecteurs Bulletin d’adhésion P4 P4 P4 E D I T O E D I T O E D I T O N° 5 janvier 2010 Directeur de la publication : Raphaël LASSALLETTE E-mail : [email protected] ISSN : 1968-7184 Comité de rédaction : C. BUTORI ; N. BUTORI ; C. CUFAY K. ECENARRO ; M.R. ISAMBERT ; A. LASARTE ; A. SUERTEGARAY ; I. POLA-LAKE ; L. CORIDON 1 Henday e Hendai a Avec la gauche / Ezkerraz / Con la izquierda Impression : Imprimerie Jean Laffontan RCS B 347 697 203 Certifié Imprim’Vert 2008 et Print Envi- ronnement Le PLU (Plan Local d’Urbanisme) modifié en 2007 est toujours en vigueur. En effet, malgré trois re- cours auprès du Tribunal Adminis- tratif, il n’a jamais été annulé, le tribunal n’y ayant relevé aucune irrégularité. La municipalité nous avait promis la mise en place très rapide d’un nou- veau PLU, mais sa réalisation aura nécessité plus de 2 ans ! La municipalité nous avait promis une large participation citoyenne, mais en réalité, la Commission du PLU n’est qu’une chambre d’enre- gistrement, une commission où la majorité brille souvent par son absence. La municipalité nous avait promis la transparence, mais en réalité, le PLU est l’œuvre d’une « officine restreinte » au fonctionnement très opaque. Grande est notre déception de n’avoir pas entendu quel était son projet pour les 15 ans à venir. Quels étaient les enjeux majeurs, et les axes forts de ses proposi- tions ? En quoi ce PLU était-il no- vateur ? Certes nous avons bien compris sa figure imposée : «un étage de moins dans tout Hen- daye », y compris dans les sec- teurs pavillonnaires où les vil- las n’ont qu’un étage ! Ce PLU pénalisera la réalisation de logements sociaux (moins de cons- tructibilité sur un terrain = moins de logements = charge foncière plus chère par logement = loyers plus élevés). Nous dénonçons les prévi- sions fantaisistes du PLU relatives à la construction de logements sociaux, de l’Ikastola etc. Ces pré- visions portent en effet sur des terrains dont la commune n’est pas propriétaire. Une récente enquête de la SO- FRES nous indique que si Hendaye est perçue comme une ville dortoir, elle le doit à son déficit d’emplois. Pourquoi la municipalité ne tire-t- elle pas les conséquences de cette situation ? (rien dans le PLU, en faveur de l’économie locale et de l’emploi). Le PLU à court terme qui nous est proposé, favorisera l’exclusion des jeunes et des personnes âgées aux ressources modestes. Doit-on se réjouir que la ville d’Hendaye ait choisi le même cabinet que Biarritz pour son PLU ? En effet cette der- nière, extrêmement déçue par le résultat de son recensement, cons- tate la perte de 3 000 hab. Est-ce l’objectif non avoué de notre municipalité ? Depuis les dernières élections mu- nicipales, la Ville d’Hendaye est impliquée dans plus de 20 procès, et ce PLU, dont l’application sera difficile en raison de sa complexité, multipliera de toute évidence les contentieux. Nous regrettons que la municipalité ne donne pas à notre ville les atouts nécessaires à son développement harmonieux et à son attractivité. Les impôts locaux, et l’endette- ment communal ont augmenté en 2009 de manière significative, et ce, après la mise en place du sta- tionnement payant généralisé. Notre pouvoir d’achat a été large- ment ponctionné en 2009. Il le sera encore en 2010. Kotte Ecenarro Conseiller Général Pour les uns ce bâtiment appartenait au patrimoine hendayais, pour d’autres il n’était pas très beau et en trop mauvais état. Quoi qu’il en soit la page est tournée. Inutile de se demander s’il fallait le raser ou pas. Le Co- mité de quartier n’a pas été consulté. Re- marquez, c’est peut- être mieux comme ça, imaginez un instant qu’il se prononce pour la rénovation du bâti- ment !!! Finalement il vaut mieux l’informer après coup ou lui demander son avis quand on est sûr de sa ré- ponse. Mais en fonctionnant de la sorte on s’éloigne un peu des grandes intentions de concertation dont on parlait il y a quelques mois. Richard Irazusta « Sotua » c’est fini

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Page 1: Le Chemin de La Baie n 5

D A N S C EN U M E R O :

PLU et Intérêtgénéral

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Euskara etaeuskal kulturaHendaian

P 2P 2P 2

Rencontre avecAndré SuertegarayConseiller municipal

P 2P 2P 2

Le mot de laConseillèreRégionale

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Brèves de la viemunicipale

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Chansons,Variétés etNostalgie

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Présumé innocent P 4P 4P 4

Las fiestas enHendaia

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Courrier deslecteurs

Bulletind’adhésion

P 4P 4P 4

E D I T OE D I T OE D I T ON° 5 janvier 2010

Directeur de la publication :Raphaël LASSALLETTE

E-mail : [email protected] : 1968-7184

Comité de rédaction :C. BUTORI ; N. BUTORI ; C. CUFAYK. ECENARRO ; M.R. ISAMBERT ;A. LASARTE ; A. SUERTEGARAY ;I. POLA-LAKE ; L. CORIDON

1

H e n d a y e H e n d a i a

Avec la gauche / Ezkerraz / Con la izquierda

Impression :Imprimerie Jean LaffontanRCS B 347 697 203

CertifiéImprim’Vert2008 etPrint Envi-ronnement

Le PLU (Plan Local d’Urbanisme)modifié en 2007 est toujours envigueur. En effet, malgré trois re-cours auprès du Tribunal Adminis-tratif, il n’a jamais été annulé, letribunal n’y ayant relevé aucuneirrégularité.La municipalité nous avait promis lamise en place très rapide d’un nou-veau PLU, mais sa réalisation auranécessité plus de 2 ans !La municipalité nous avait promisune large participation citoyenne,mais en réalité, la Commission duPLU n’est qu’une chambre d’enre-gistrement, une commission où lamajorité brille souvent par sonabsence.La municipalité nous avait promis latransparence, mais en réalité, lePLU est l’œuvre d’une « officinerestreinte » au fonctionnement trèsopaque.Grande est notre déception den’avoir pas entendu quel était sonprojet pour les 15 ans à venir.Quels étaient les enjeux majeurs,et les axes forts de ses proposi-tions ? En quoi ce PLU était-il no-vateur ? Certes nous avons bien

compris sa figure imposée : «unétage de moins dans tout Hen-daye », y compris dans les sec-teurs pavillonnaires où les vil-las n’ont qu’un étage !Ce PLU pénalisera la réalisation delogements sociaux (moins de cons-tructibilité sur un terrain = moins delogements = charge foncière pluschère par logement = loyers plusélevés). Nous dénonçons les prévi-sions fantaisistes du PLU relativesà la construction de logementssociaux, de l’Ikastola etc. Ces pré-visions portent en effet sur desterrains dont la commune n’est paspropriétaire.Une récente enquête de la SO-FRES nous indique que si Hendayeest perçue comme une ville dortoir,elle le doit à son déficit d’emplois.Pourquoi la municipalité ne tire-t-elle pas les conséquences de cettesituation ? (rien dans le PLU, enfaveur de l’économie locale et del’emploi).Le PLU à court terme qui nous estproposé, favorisera l’exclusion desjeunes et des personnes âgées auxressources modestes. Doit-on se

réjouir que la ville d’Hendaye aitchoisi le même cabinet que Biarritzpour son PLU ? En effet cette der-nière, extrêmement déçue par lerésultat de son recensement, cons-tate la perte de 3 000 hab. Est-cel’objectif non avoué de notremunicipalité ?Depuis les dernières élections mu-nicipales, la Ville d’Hendaye estimpliquée dans plus de 20 procès,et ce PLU, dont l’application seradifficile en raison de sa complexité,multipliera de toute évidence lescontentieux. Nous regrettons que lamunicipalité ne donne pas à notreville les atouts nécessaires à sondéveloppement harmonieux et àson attractivité.Les impôts locaux, et l’endette-ment communal ont augmenté en2009 de manière significative, etce, après la mise en place du sta-tionnement payant généralisé.Notre pouvoir d’achat a été large-ment ponctionné en 2009. Il le seraencore en 2010.

Kotte EcenarroConseiller Général

Pour les uns ce bâtimentappartenait au patrimoinehendayais, pour d’autres iln’était pas très beau et entrop mauvais état. Quoiqu’il en soit la page esttournée. Inutile de sedemander s’il fallait le

raser ou pas. Le Co-mité de quartier n’apas été consulté. Re-marquez, c’est peut-être mieux comme ça,imaginez un instantqu’il se prononce pourla rénovation du bâti-

ment !!! Finalement il vaut mieuxl’informer après coup ou lui demanderson avis quand on est sûr de sa ré-ponse. Mais en fonctionnant de lasorte on s’éloigne un peu des grandesintentions de concertation dont onparlait il y a quelques mois.

Richard Irazusta

« Sotua » c’est fini

Page 2: Le Chemin de La Baie n 5

Le PLU qui nous est proposé est plus une som-me d'intérêts individuels qu'un plan local d'intérêt collectif .La municipalité a élaboré un projet négatif dontle principal objectif a un goût de vengeancecontre l'ancienne équipe. Pour nombre d'Hen-dayais ce sera la double peine : plus de par-kings payants et moins de possibilités de loge-ments.Et vouloir nous faire croire que garder Hendayecomme un village est plus « écolo » que com-me une ville nouvelle, relève de la superche-rie .

Or, qu 'est-on en droit d'attendre aujour-d'hui d'une gestion communale ?GOUVERNER en prévoyant une augmentationconsentie de la population et non avec une

vision rétrécie, vaine, non porteuse de futur.PRESERVER sans s'entêter de manière dog-matique et sans flirter avec la nostalgie d'unHendaye des années 60 ; en protégeant ouimais sans se pétrifier dans l'admiration du déjà-vu en matière architecturale.PREPARER l'avenir en réinventant la ville grâceau concept de développement durable comme àIrun et Hondarribia, en privilégiant le Vivre En-semble.AGIR pour garder les jeunes Hendayais et

accueillir de nouveaux talents ce qui sera im-possible si on fige notre ville dans son passé.MUTUALISER les ressources et GERER lesdépenses ; la municipalité nous en offre uncontre-exemple déjà évoqué antérieurement.En 2008 une classe ferme à l'école maternelle

de la Gare, en 2009 de même à la maternellede la Plage, tandis qu'une classe ouvre à lamaternelle de la Ville sans local pour recevoirles élèves.Nous pouvons donc constater qu'il reste deuxclasses vides et des enfants accueillis dans unpréfabriqué loué par la commune ; puis un autrepréfabriqué pour les sanitaires, sans compterl'achat du mobilier, du matériel et pour alourdirl'addition, on prévoit la construction d'une ex-tension. C'est ubuesque, ça se passe à Hen-daye que l'on traverse en hiver en moins dequinze minutes...C'est peut-être cela une gestion en bon père defamille ?

Isabelle Pola Lake

école de hand-ball encompagnie de René Darri-gol, enseignant aux Jon-caux. C’est encore ce goûtpour l’éducation sportivedes jeunes qui m’aconduit, il y a une dizained’années à m’occuper ausein de la société de pelo-te basque d’Endaiarak,des « pilotari » en herbe.Fidèle aux idées de gau-

che depuis toujours, j’acceptai en 1983 de re-joindre la liste de Raphaël Lassallette. J’attaquemon 5e mandat. J’ai exercé les responsabilitésd’adjoint aux affaires économiques durant 2mandats (13 ans). Si je devais retenir de cettepériode les projets qui me tiennent à cœur ceserait la reconversion de l’ancienne criée avecl’arrivée de Tribord (130 emplois) et celle dudomaine public maritime requalifié en espacepublic apprécié de tous, l’esplanade Bidassoa et

le développement et restructuration de l’unité deproduction Sokoa (235 emplois) entrepriseexemplaire à bien des égards.

Quel regard portes-tu sur le développementéconomique aujourd’hui ?Je suis assez pessimiste sur l’avenir économi-que de Hendaye et du Pays Basque. Le touris-me devient l’activité économique principale audétriment de l’activité industrielle avec laquelleelle ne fait pas bon ménage. On ne sent paschez nos responsables politiques et notammentceux de la Communauté de Communes SudPays Basque une réelle volonté de développerune activité diversifiée sur notre territoire. L’ex-trême discrétion sur le sujet économique denotre adjoint et de notre maire n’est pas faitepour me rassurer.

A quelles commissions appartiens-tu ?J’appartiens aux commissions Economie, Tra-vaux-urbanisme, sport et au groupe de travailPLU.

Vie sociale

Comme pour les précédentsélus, je vais te demander de teprésenter.Issu d’une vieille famille hendayai-se, mes racines sont profondémentancrées sur la rive droite de la Bi-dassoa. Cela explique l’attache-ment viscéral que je porte à Hen-daye, et plus largement au PaysBasque.Marié et père de deux filles, au-jourd’hui à la retraite, j’ai exercé lemétier d’instituteur, principalement à l’école deHendaye Plage où j’ai enseigné pendant 22ans. Je ne garde de cette période que de bonssouvenirs.

Ta carrière d’enseignant terminée, tu t’im-pliques aujourd’hui dans le militantismeassociatif et politique. De quelle façon ?Passionné de sport, c’est tout naturellementque à la demande de la section hand du StadeHendayais, j’ai accepté de créer en 1985 une

Euskara eta euskal kultura Hendaian

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PLU et intérêt général

Nous devons traiter nos jeunes avec dignitéet respect.

Et c'est ainsi que nous devons leur offrir lemeilleur contexte possible pour qu'ils aientenvie d'apprendre et de réussir.

Agrandissement, rénovation, construction :l'effort accompli depuis plusieurs années enfaveur des lycées se poursuit sans relâche.

Le nouveau programme prévisionnel d'inves-tissement (2009/2015) va permettre d'anticiper

les besoins démographiques et éducatifs del'ensemble des lycées d'Aquitaine.

Accueil, restauration, hébergement, équipe-ments pédagogiques (tableaux numériquesdans les classes, ...), sportifs (restructuration degymnases, ...) sont également au coeur de nospréoccupations, et de nos réalisations.De nouvelles résidences lycéennes et universi-taires voient le jour.

C'est en pensant à leur avenir, à l'avenir de

notre territoire, que nous soutenons la rechercheet l'innovation pour préparer les activités et lesmétiers de demain.

Mais c'est également en pensant à eux quenous nous mobilisons pour que le développe-ment durable irrigue l'ensemble de nos politi-ques.

Tout doit être fait pour que nos jeunes croienten leur avenir.

Sylviane Alaux

Le mot de la Conseillère RégionaleLes jeunes : le premier objectif du Conseil Régional d’Aquitaine

Portrait : Rencontre avec André Suertegaray, conseiller municipal

Nahasia naiz gure udal-taldeak euskararekinegiten duenarekin … eta euskal kulturaz dau-kan kontzeptuarekin. Oro, definizio falta ikustendiot. UDAN, euskal kirolek lekua hartu nahiizan zioten betidanik egiten zen sardina-erretzeari. Udatiarrek ikus zezaten zein euskal-

dun garen ? Hendaian euskal kirolen tradizioaizan delako ? KULTURA ARLOAN, ez da langi-le euskaldunik. Adabaki moduan, zenbait ager-pen antolatzen da euskaraz. Liburutegian bade-la euskaldunik erran zioten Udal KontseiluanElizalde hautetsiari. Liburuzainak elkar hizketa

maila izatea ASKI da ? EGUBERRIKO KAN-TUAK, zutHerriko Plazan euskarazko diska etakantak bai, baina gehienak zerikusirik ez enakEguberri edo Neguarekin. Tradizioa ? Euskarabitrina bat baino ez da ? Tamalgarria.

Aintzane Lasarte

Page 3: Le Chemin de La Baie n 5

En commission de travaux, alors que certainsélus s’inquiètent de savoir pourquoi celle-ciserait construite un peu plus près que prévu dela station d’épuration d’Armatonde, le mairerépond : « pas d’importance ! A cet âge-là, lesrésidents n’ont plus d’odorat !» Nous trouvonscette réponse puante, et vous ?

Hausse des tarifs municipaux :

Chère Ville d’Hendaye

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Brèves de la vie municipale (Hendaye Plurielle)

+ 5 % pour les droits de voirie, + 2,5 % pour lescantines + 25 % pour les déchets verts !! Etcerise sur le gâteau : + 4,83% pour les cours denatation des enfants résidant à Hendaye, mais« à peine » 1,94% pour les non résidents !!

Logements sociaux « Amar Lur »

Habitants d’Orio/Agoretta, suite à notre informa-tion publiée en octobre, vous avez été entenduspar la municipalité. Les gens du voyage seraientà présent installés dans le triangle Ansoborlo/Sopite/Legarraldea. Abonnez-vous donc au« Chemin de la Baie », car dans la « LettreMunicipale » on ne nous dit pas tout !

22 mois après son élection, le maire n’a tou-jours pas déposé plainte pour mise en dangerde la vie d’autrui. Il s’y était pourtant engagépendant la campagne électorale, tout en déni-grant l’action judiciaire de ses prédécesseursauprès du Tribunal Administratif de Paris(action trop longue disait-il, compte tenu de

l’urgence…)Au cours du conseil municipal du 20 novem-bre, le maire a proposé une délibération l’auto-risant, si besoin est, à introduire une actionauprès des tribunaux. L’opposition a approuvécette délibération, tout en précisant qu’elle necomprenait pas l’attitude timorée du maire. Elle

Echos logiques

La nouvelle maison de retraite

Si vous déposez un Permis de Construire,celui-ci est adressé pour avis à M. Wagon(cabinet conseil pour le PLU, basé à La Ro-chelle). Le maire juge probablement les servi-ces municipaux totalement incompétents. Quelmépris !

Club-House du Port de Plaisance : mutinerie sur les pontons

Il s’agit de la déco-ration de noël sau-vagement vandali-sée du rond-pointd’Abbadia. Proba-blement un clind’œil incompris au

sommet de Copenhague. Un de nos fidèleslecteurs nous précise qu’il ne s’agissait pas de

Plusieurs hectares d’espaces verts ont étéinventoriés chez les privés, ainsi que 336 mai-sons discrètement « classées », sans que lespropriétaires concernés n’en soient informés.Ces derniers découvriront, trop tard, les im-portantes contraintes qui leurs sont imposées.

PLU

Voilà plus de 6 mois que lesdistributeurs ne sont pas ali-mentés, il est vrai que leschiens ne votent pas !

pingouins, mais de manchots. Or les manchotsne vivent que dans l’hémisphère nord où il n’y ani igloo ni ours polaire. On peut par contre aper-cevoir en hiver, au large de la plage d'Hendaye,quelques « pingouins torda » (« martintxu » enbasque) ainsi que leurs cousins germains enbaie de Txingudi, les « guillemots detroïll » (« pottoroa » en basque).

La municipalité adiscrètement suppri-mé les 2 arbres de lacour. Il étaient pour-tant en excellentesanté. Si vous en

doutez, demandez donc à nos amis de Gaztelu-Zahar qui les appréciaient notamment pendantla fête basque.

Aéroport d’Hondarribia : les promesses du maire Noël

Le maire Michel

Michel BERRA, l’adjoint au maire chargé dutourisme (qui a toujours voté contre le port deplaisance, et contre les projets touristiquesd’Hendaye), souhaiterait transférer la compé-tence tourisme de la ville d’Hendaye, au « Paysde St Jean de Luz ». Curieuse attitude du favoridu maire pour les prochaines élections munici-pales. Par ailleurs, Richard BEITIA le 2° adjoint

UMP également prétendant, devrait rempla-cer Claude VIEIRA (ex gauche) dans un an,au poste de 1er adjoint. Deux prétendants : unhabite Urrugne, l’autre Biriatou . Messieurs, sivous devez encore augmenter nos impôts,faites comme le maire de Biriatou, habitezHendaye !

estime en effet que si le représentant de l’Etat(Préfet) frappe aujourd’hui du poing sur la table,c’est bien parce que le premier recours auprèsdu Tribunal Administratif met en cause la Fran-ce, qui ne fait pas respecter les accords de1992. Il faut donc enfoncer le clou.

Crottes de chiens

Aux côtés de la Diputacion du Gipuzkoa et duGouvernement de Navarre, le Conseil Généraldes PA est partenaire du projet transfrontalierBIDUR. Dans ce cadre, le Conseil Généralsouhaite développer un outil prévisionnel d’évo-lution bathymétrique pour la gestion des activi-

tés de dragage d’une part et pour définir lesmoyens à mettre en œuvre afin d’assurer l’é-coulement naturel des eaux d’autre part.100 000 € d’études sont inscrits au budget2010 au titre des programmes européens.

Fonctionnement hydro-sédimentaire de la Bidassoa

Permis de construire

Une banquise sous les palmiers d’Abbadia ? Les arbres abattus du dispensaire

Ce programme de 71logements sociauxinitié par la municipa-lité précédente (31en accession à la

propriété + 40 en location) va démarrer parune première tranche de .31 logements (21 enaccession et 10 en location-accession).

Voici un exemple (ruedu Jaïzquibel) d'unevoirie neuve que l'ondéfonce. Depuis 2ans le prix des enro-bés a baissé avec lecours du pétrole, maisquand même !

Et la voirie durable ?

Le maire a souhaité créer une nouvelle asso-ciation susceptible de prendre en charge lagestion du tout nouveau club-house du port deplaisance, en lieu et place du « Club des Usa-gers du Port » (CLUP) et « Yacht Club de So-

koburu » tel qu’initialement prévu par l’anciennemunicipalité.La nouvelle association créée en avril 2009sous l’impulsion du maire, conteste la légitimitéde l’ancien CLUP (officiellement reconnu par le

Conseil Général au sein du Conseil Portuairejusqu’en 2011). Elle rappelle également aumaire, qui fait la sourde oreille, ses promes-ses : je t’aime, moi non plus ! La baie de Txin-gudi s’envase, et le maire aussi !

Page 4: Le Chemin de La Baie n 5

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Courrier des lecteurs

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Chansons, Variétés et NostalgieJohnny va bien, ou du moins Johnny va mieux et laFrance respire. L’épisode douloureux que vient deconnaître notre idole nous rassure déjà sur ce point :sa popularité demeure intacte. Intacte encore sacombativité, au point d’envisager de la mettre ànouveau au plus vite au service de ses ardentssupporters. On aime ou on n’aime pas Johnny maisrendons nous à l’évidence : quel sacré bonhomme,quelle bête de scène.Je le revois se présentant à l’entrée du stade d’On-darraïtz seul au volant de sa Ford Mustang, prenanttranquillement l’allée de platanes conduisant auxvestiaires, se dirigeant droit dans ses santiags versses musiciens déjà en place pour quelques essaisde sono. Et puis je le revois au terme d’un spectacled’une rare intensité, à la recherche de son souffledans un état de complet épui-sement. C’était au début desannées 70 et Johnny se pro-duisait là dans le cadre d’unde ces nombreux galas devariétés qui meublaient alorsles étés de nos stations bal-néaires. Pour lors, maisons dedisques, radios et télés avaientdétourné à leur profit « laVariété rassurante et gentille »que quelques présentateursdévoués s’appliquaient à diffu-ser au plus profond des chau-mières dans cette douce eu-

phorie d’une époque bénie qui ne connaissait pas lechômage....« C’était bien, c’était chouette » chantait MichelDelpech. Nos installations n’avaient rien du Zénithou du Stade de France. Accueillantes mais sommai-res face à la tribune du Stade. Assistances passion-nées mais bien sages. Décibels maîtrisés. Ainsi etdans aucun ordre chronologique, je revois ClaudeFrançois flanqué de ses Clodettes, rappelé à l’ordrepar ses fans qui l’attendaient sur un autre regis-tre...terminant néanmoins son récital sur un véritabletriomphe. Michel Sardou et Serge Lama rassembléssur la même affiche pour un public record. Joe Das-sin, serré de si près dans sa tenue toute blanche etsoucieux de savoir d’un coup d’œil rapide jeté dederrière le rideau de scène, si son public l’assurait

toujours de la même fidélité. Et Nana Mous-kouri à la voix si limpide, Mike Brandt,Mireille Mathieu et nos chers Compagnonsde la Chanson…« Tout fout l’camp » : ainsi Mouloudji ache-vait-il son tour de chant en inaugurant voici20 ans la salle Paul Grimault, notre salledes Variétés. Le poulbot de Belleville, lecompagnon de Prévert, Sartre et Barrault,l’éternel apprenti de la chanson, du roman,de l’écran, du pinceau et de la poésie, son-nait là le glas d’une génération qui allaitdisparaître dans l’asservissement total ausystème mis en place par la télé et « lesmoyens modernes de communication ». Le

« Déserteur » « Comme un petit coquelicot » « Unjour tu verras » « Mon pote le gitan », quelques titresparmi 600 autres que la génération d’après-guerren’aura pu oublier. Comme « Moulou » d’autres dansla chanson se seront maintenus à distance respecta-ble du ronron général : Francis Lemarque, JulietteGréco, Catherine Ribeiro… leur notoriété naturelleleur permettait c’est vrai, de contourner aisément lescircuits habituels de distribution. Marie-Hélène Erre-

cart qui avait en charge la politi-que culturelle de notre ville, nemanquera pas de les inscrireparmi ses invités pour desconcerts de grande qualité. Maiselle fit encore et surtout : le choixde la diversité dans l’expressionartistique, de l’exigence dans ledomaine des équipements cultu-rels, de la rigueur dans les pro-grammations, de l’ouverture versles quartiers dans la distributiondes spectacles. Son œuvre hélasinachevée résonne encore au-jourd’hui à travers les Variétés, laMédiathèque, la Fête de la Poé-sie, le Mai du Théâtre… de tousles talents, la compétence, lasensibilité et l’incroyable modestiede Marie-Hélène Errecart.

Raphaël Lassallette

Tribune libre

Présumé innocent

Horodateurs, gratuité !Un sympathique automobiliste, en ces périodesde fêtes m’a remis son ticket de stationnementnon utilisé. Etonnement quand je lui dis quecomme les années précédentes, le maire aaccordé la gratuité du stationnement jusqu’au 4janvier. Aucune information sur les horoda-teurs. Cherchez le pigeon !

J.A.Pouvoir d’achat hendayais en baisseAprès l’impôt stationnement décrété à l’annéeet un précompte de 25 € à verser pour acheterune carte de stationnement, mes feuilles d’im-pôt font apparaître une augmentation de5,54 % de la taxe foncière pour la part de lacommune ainsi qu’une augmentation importan-

te de la taxe d’habitation. Monsieur le Maire,soyez vigilant, ma retraite n’a augmenté que de0,5 %. Pensez aussi à la taxe carbone et la taxe

professionnelle que nous allons devoir compen-ser avec une imposition supplémentaire..

C.R.

Iker Elizalde, conseiller municipal hendayais, aété interpellé au petit matin du 17 décembrepour répondre à quelques questions d’un ma-gistrat parisien au sujet d’une histoire ancien-ne. Après une banale audition de quelques

heures il a donc été libéré. Ni plus, ni moins. Lefait divers pourrait sembler banal mais il ne l’estpas. Cette interpellation était disproportionnéeet inutile, tout comme sa médiatisation. Unesimple convocation, déposée par le facteur,

aurait suffi. « la démocratie, c’est quand on son-ne chez vous à 6 heures du matin … et quec’est le laitier » selon Henri Jeanson. Pour IkerElizalde, ce matin là ce n’était pas le laitier.

Richard Irazusta

Cada vez que llegamos a una fiesta, se abrenreticencias y confusiones sobre el papel de lasasociaciones y el Comité de Fiestas. Ha llega-do la tamborrada y la cosa vuelve a empezar.Hay una Comisión “Tamborrada”, pero suspoderes son extrañamente reducidos : la Comi-sión busca presupuestos y se encuentra con

pativa, pero en realidad no hay nada de ello.Detrás hay siempre personas o comités que“llevan la sartén por el mango”. Y la población,asociaciones o voluntarios son polichinelas enlos que recae el trabajo y, cuando haga falta, laresponsabilidad.

Aintzane Lasarte

pedidos cerrados de antemano. La elección delproveedor de tambores ha levantado astillas.Sud Ouest, en su tendencia habitual, habla delComité de Fiestas y los concejales, olvidandoque hay una Comisión con un Presidente queestá en el origen de esta fiesta.Se quiere dar una imagen de democracia partici-

Las fiestas en Hendaia