le chemin de la baie n° 20

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Battu aux dernières élections munici- pales de 2008, j’ai néanmoins fait le choix de continuer à servir ma ville en qualité de conseiller municipal d’oppo- sition. A ma connaissance, je suis le seul dans notre département à avoir fait ce choix, et depuis bientôt six ans, j’assume avec humilité et sans com- plaisance, mais de manière constructi- ve cette fonction. Après ces 6 années de participation assidue aux séances du conseil municipal et à toutes les manifestations officielles liées à cette fonction, j’ai décidé d’être can- didat à la mairie d’Hendaye les 23 et 30 mars 2014. Mon engagement personnel au sein d’une équipe largement renouvelée, s’inscrit dans un engagement collectif plus large au service de tous les Hendayais. Les valeurs de gauche qui m’animent reposent sur l’écoute, la tolérance, l’huma- nisme et la solidarité. Ces valeurs et ces convictions sont partagées par l’équipe plurielle que je conduirai et que j’aurai le plaisir de vous présenter prochainement. Au moment où les compétences exercées par les Communautés de Communes en général et « l’Agglomération Sud-Pays Basque » en particulier, constituent un élément majeur des politiques municipales futures, je souhaite mettre toute mon expérience de Conseiller Général de ce département au service de la Ville d’Hendaye et de ses habitants. Au nom de notre équipe et en mon nom personnel, je sollicite votre confiance et vous assure de notre engagement total pour Hendaye, une ville que nous sou- haitons attractive, innovante et solidaire. Kotte Ecenarro 1 er Vice-Président du Conseil Général Conseiller municipal Blog de campagne : www.kotteecenarro.fr Hendaye autrement Le spectacle affligeant offert à nos concitoyens ces derniers mois par nos édiles me consterne mais ne m’étonne guère. La majorité municipa- le, amalgame d’opposants depuis toujours, n’a pas résisté aux luttes intestines guidées par des ambitions politiques ou des orientations idéolo- giques à peine voilées. J’ai toujours éprouvé une réelle considération pour un adversaire politique intellectuellement honnête, sachant défendre ses thèses avec intelligence, considérant que cette différence constituait le fondement même de la démocratie sans lequel celle-ci n’est qu’un vain mot. Mais aujourd’hui rien de cela. Je ne comprends pas que l’on puisse resolliciter les suffrages des Hendayaises et des Hen- dayais afin d’offrir de hautes responsabilités à des citoyens absolument incapables d’en faire quelque chose d’utile et de sain au bénéfice des véritables intérêts de la Collectivité Publique. N’avons-nous pas déjà eu, électrices, électeurs, plus que notre extrême quota d’incompétence et de désunion dans cette mandature pour accep- ter un nouvel épisode d’une saison 2 « Plus belle ma Ville », insipide à souhait. Il est décidément des moments où ceux qui aspirent demain à diriger notre cité en promouvant l’ouverture d’esprit sont réellement désespérants de naïveté voire d’incohérence. En effet, investi par l’UMP au nom d’un modèle de civilisation, il me paraît totalement irrationnel, pour un candidat, de cautionner cet engagement avec l’appui d’hommes et de femmes issus peut être d’une gauche libérale. J’avoue être perplexe, pour ne dire que cela, de la valeur de cet engagement et surtout de sa pérennité. Oui Mesdames, Messieurs, la Gauche et la Droite n’ont pas les mêmes objectifs… L’existence de ces courants de pensée repose sur le socle de la France Républicaine. Les opposer a toujours contribué à l’éclosion de notre société moderne et progressiste. Les fondre dans un même moule est illusoire et cons- titue un déni de l’histoire. On peut comprendre que certains aient envie de pour- suivre un combat personnel en composant un groupe d’activistes mais se présenter à des élections implique pour des Républicains une lisibilité et un respect de la société. Eric Cufay Une alliance contre nature « Sud ouest », daté du 1 er Octobre, fait largement le point sur l'état des travaux qui s'inscrivent à vive allure des 2 côtés du Pont International. Pieux et passerel- le rivalisent d'audace pour nous livrer, d'ici un court trimestre, dit-on, un ouvrage original mettant un point final à ce parcours enchanteur qui relie désormais Haï- cabia au pont de Behobia. Ainsi, il en sera fini du Chemin de la Baie. - Mais voyons, tu veux parler de quoi, là ? De la promenade, ou du journal que tous les trois mois vous publiez. - Des deux mon Général, mais tu devines sans doute que c'est au devenir du second, que je veux, un instant, m’intéresser. Voici 5 ans, que, très régulièrement, il s'introduit dans vos boîtes aux lettres, suscitant chez vous une réelle attente et, ce qui est bien naturel, mouvements approbateurs ou réels agacements. Je me réjouis de ce qu'il ait introduit, dans le débat, notre part de vérité, créé timidement certes, l'amorce d'un dialogue tout à construire, première pierre à poser dans la vie démocratique de notre Cité. Voilà pourquoi, à la veille de ces municipales et sans préjuger des résultats qui en découleront, je veux exprimer ici clairement notre souhait de donner un pro- longement à l'expérience de cinq ans que, sous votre contrôle et avec votre aide précieuse, nous venons de conduire. Il y aura donc, au delà de ces élections, une reprise des parutions du « Chemin de la Baie », dès lors qu'elles auront rigoureusement respecté, les strictes contraintes de temps que la réglementation électorale nous impose. Bonne lecture et … A Bientôt Raphaël Lassallette Le « Chemin de la Baie » Suite ou Fin ?

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Page 1: Le chemin de la baie n° 20

Battu aux dernières élections munici-pales de 2008, j’ai néanmoins fait lechoix de continuer à servir ma ville enqualité de conseiller municipal d’oppo-sition. A ma connaissance, je suis leseul dans notre département à avoirfait ce choix, et depuis bientôt six ans,j’assume avec humilité et sans com-plaisance, mais de manière constructi-

ve cette fonction.Après ces 6 années de participation assidue aux séances du conseil municipal età toutes les manifestations officielles liées à cette fonction, j’ai décidé d’être can-didat à la mairie d’Hendaye les 23 et 30 mars 2014.Mon engagement personnel au sein d’une équipe largement renouvelée, s’inscritdans un engagement collectif plus large au service de tous les Hendayais.

Les valeurs de gauche qui m’animent reposent sur l’écoute, la tolérance, l’huma-nisme et la solidarité.Ces valeurs et ces convictions sont partagées par l’équipe plurielle que jeconduirai et que j’aurai le plaisir de vous présenter prochainement.Au moment où les compétences exercées par les Communautés de Communesen général et « l’Agglomération Sud-Pays Basque » en particulier, constituent unélément majeur des politiques municipales futures, je souhaite mettre toute monexpérience de Conseiller Général de ce département au service de la Villed’Hendaye et de ses habitants.Au nom de notre équipe et en mon nom personnel, je sollicite votre confiance etvous assure de notre engagement total pour Hendaye, une ville que nous sou-haitons attractive, innovante et solidaire.

Kotte Ecenarro1er Vice-Président du Conseil Général

Conseiller municipalBlog de campagne : www.kotteecenarro.fr

Hendaye autrement

Le spectacle affligeant offert à nos concitoyensces derniers mois par nos édiles me consternemais ne m’étonne guère. La majorité municipa-le, amalgame d’opposants depuis toujours, n’apas résisté aux luttes intestines guidées par desambitions politiques ou des orientations idéolo-giques à peine voilées.J’ai toujours éprouvé une réelle considérationpour un adversaire politique intellectuellementhonnête, sachant défendre ses thèses avecintelligence, considérant que cette différenceconstituait le fondement même de la démocratiesans lequel celle-ci n’est qu’un vain mot.Mais aujourd’hui rien de cela.Je ne comprends pas que l’on puisse resolliciterles suffrages des Hendayaises et des Hen-dayais afin d’offrir de hautes responsabilités àdes citoyens absolument incapables d’en fairequelque chose d’utile et de sain au bénéfice desvéritables intérêts de la Collectivité Publique.N’avons-nous pas déjà eu, électrices, électeurs,plus que notre extrême quota d’incompétence etde désunion dans cette mandature pour accep-ter un nouvel épisode d’une saison 2 « Plus

belle ma Ville », insipide à souhait.Il est décidément des moments où ceux qui aspirentdemain à diriger notre cité en promouvant l’ouvertured’esprit sont réellement désespérants de naïveté voired’incohérence.En effet, investi par l’UMP au nom d’un modèle decivilisation, il me paraît totalement irrationnel, pour uncandidat, de cautionner cet engagement avec l’appuid’hommes et de femmes issus peut être d’une gauchelibérale.J’avoue être perplexe, pour ne dire que cela, de lavaleur de cet engagement et surtout de sa pérennité.Oui Mesdames, Messieurs, la Gauche et la Droiten’ont pas les mêmes objectifs… L’existence de cescourants de pensée repose sur le socle de la FranceRépublicaine. Les opposer a toujours contribué àl’éclosion de notre société moderne et progressiste.Les fondre dans un même moule est illusoire et cons-titue un déni de l’histoire.On peut comprendre que certains aient envie de pour-suivre un combat personnel en composant un grouped’activistes mais se présenter à des élections impliquepour des Républicains une lisibilité et un respect de lasociété.

Eric Cufay

Une alliance contre nature

« Sud ouest », daté du 1er Octobre, fait largement le point sur l'état des travauxqui s'inscrivent à vive allure des 2 côtés du Pont International. Pieux et passerel-le rivalisent d'audace pour nous livrer, d'ici un court trimestre, dit-on, un ouvrageoriginal mettant un point final à ce parcours enchanteur qui relie désormais Haï-cabia au pont de Behobia.Ainsi, il en sera fini du Chemin de la Baie.- Mais voyons, tu veux parler de quoi, là ? De la promenade, ou du journal que

tous les trois mois vous publiez.- Des deux mon Général, mais tu devines sans doute que c'est au devenir du

second, que je veux, un instant, m’intéresser.Voici 5 ans, que, très régulièrement, il s'introduit dans vos boîtes aux lettres,suscitant chez vous une réelle attente et, ce qui est bien naturel, mouvements

approbateurs ou réels agacements. Je me réjouis de ce qu'il ait introduit, dans ledébat, notre part de vérité, créé timidement certes, l'amorce d'un dialogue tout àconstruire, première pierre à poser dans la vie démocratique de notre Cité.Voilà pourquoi, à la veille de ces municipales et sans préjuger des résultats quien découleront, je veux exprimer ici clairement notre souhait de donner un pro-longement à l'expérience de cinq ans que, sous votre contrôle et avec votre aideprécieuse, nous venons de conduire.Il y aura donc, au delà de ces élections, une reprise des parutions du« Chemin de la Baie », dès lors qu'elles auront rigoureusement respecté,les strictes contraintes de temps que la réglementation électorale nousimpose.Bonne lecture et … A Bientôt

Raphaël Lassallette

Le « Chemin de la Baie » Suite ou Fin ?

Page 2: Le chemin de la baie n° 20

Délices du pouvoir. Prémices de campagneMais qu'est-ce qu'il fait HOLLANDE à laisser ainsi le chômage prendre tou-jours plus d'ampleur ? Alors que notre pouvoir d'achat continue de stagnerou même de décroître, qu'endettement et déficits atteignent aujourd'hui desniveaux inquiétants ? Jusqu'à quand demeurera-t-il sourd aux appels quimontent de la rue et réclament avec de plus en plus d'insistance, des mesu-res enfin adaptées à une situation qui côtoie la faillite ? Eh bien, c'est tout ?Non, car il faudrait pour être plus complet dans ce registre, y ajouter quel-ques autres gentillesses dont médias et oppositions, à tour de rôle, assurentune large distribution.

C'est dans ce climat à peine noirci et d'hostilité quasi générale, que notrePrésident avec beaucoup de cran a choisi de se battre, sans se départir pourcela de son calme désarmant. En faisant observer au préalable, que notrepays depuis trente ans dépense plus qu'il ne gagne et qu'il serait dangereuxde s'engager plus en avant sur ces fondements là. Mais voilà, les ajuste-ments si nécessaires passent par des sacrifices, des budgets resserrés, descontributions de chacun souvent vers le haut révisées. Le sale boulot, quoi,que les Fillon les Copé, en leur temps, se gardèrent bien de mettre en chan-tier. Oh, certes, il ne manque pas autour de nous, de conseillers pertinentsjamais à court d'audace: les responsables d'hier, donc, en panne de mémoi-re, les « y a qu'a » les « faut qu'on », ceux qui n'ont de responsabilités enrien et décident soudain de tout, ceux qui n'hésitent pas à ressortir, cetteantienne que l'on croyait remisée, et qui préconise que l'on aille, tout simple-ment, prendre l'argent là où il est …

Mon Cher Président, vous incarnez à mes yeux, le courage, le pragmatisme,la justice. Je fais mienne cette voie et il sera difficile de m'en faire changer.

Et pendant ce temps, sous notre beau ciel d'HENDAYE, qu'y a-t-il denouveau ?Au moment où nous entrons en automne, si lumineux, si doux comme il saitl'être chez nous ; que la saison fait ses comptes et qu'en définitive ils nes'avèrent pas si mauvais ; que le Stade traverse une dure période d'appren-tissage et recherche désespérément une première victoire qui ne se dessinetoujours pas.

Les Municipales, dans leur préparation, affichent une étonnante discrétion.J'avais dans notre précédente édition, troquant pour une fois mon propos« gentillet » contre une implication un peu plus incisive, interrogé à ma ma-nière notre maire sortant sur son bilan pour le moins en demi-teinte et unevision d'avenir qui a du mal à s’exprimer. Je remettais à plus tard, le soin de

faire dans ces mêmes colonnes, connaître mes conclusions. Nous y som-mes. Discrétion disais-je. Motus et bouche cousue. Il semble pourtant qu'unetendance se dessine. Elle verra sans doute, au premier tour de scrutin, cha-que liste se compter. Je me garderai bien, de m'immiscer dans les bisbilles àdroite. J'ai compris qu'elles n'opposaient que d'égales ambitions. Bonnetblanc et blanc bonnet. Le changement de cap observé dans mon proprecamp, en revanche, me surprend et me peine. Monsieur Errecart, il y a50 ans, osa avec succès l'Union de la Gauche, il doit aujourd'hui, s'en mon-trer bien amer.

Je ne vois, dans cette décision prise à la hâte, par nos anciens partenaires,que l'aboutissement de médiocres calculs.

Le moment est donc venu à 5 mois à peine d'un scrutin essentiel, de dire sinous entendons à nouveau confier, à un navire qui tangue, une traversée quirequiert bien d'autres assurances qu'un assemblage bricolé d'éléments dis-cordants. Suffit-il d'opérer quelques replâtrages (voire quelques trahisons)pour faire oublier un mandat marqué par la précipitation, l'absence d'uneréflexion, d'une vision globale, qui n'ont conduit jusqu'ici, qu'à des choix trèsapproximatifs. Alors, essayant de me défaire de ces tendances partisanesqui, en pareilles circonstances, nous paralysent un peu tous, je me pose toutsimplement ces questions de bon sens, qui sont aussi les vôtres, qui tou-chent pour l'essentiel à l'expérience, la maîtrise, la cohésion.

Et je conclus en conscience qu'au titre d'un engagement plus large, lié à la diversité de ses multi-

ples fonctions. de sa connaissance très fine des grands dossiers de la Ville, du Can-

ton, du Département auxquels ils sont souvent liés. son aisance dans le maniement des chiffres son aptitude à maîtriser l'expression, le débat. Son sens du travail en équipe.

Kotte ECENARRO

est aujourd'hui largement le plus apte à conduire le navire sur lequel nousnous apprêtons à embarquer. Il apportera cette assurance, que la barre en-tre ses mains sera bien tenue.Il saura renouer, dans son action, avec ces exigences premières qui, noussemble t-il, avaient été un peu oubliées : le sérieux et la sérénité.

Raphaël Lassallette

Page 3: Le chemin de la baie n° 20

Brèves de la vie municipale (Hendaye Plurielle) Udaleko bizia

Le PAE (Plan d’aménagement d’Ensemble) de « Machitenia » frappé de nullitéles travaux du « Boulevard de la Mer » (dossier transmis au Procureur de laRépublique), après l’injonction du Sous-préfet du 17 janvier 2013(concernant le projet d’ikastola dénoncé auprès du Sous-préfet par lesdeux premiers adjoints au maire et quelques autres dissidents de lamajorité), après l’injonction du Sous-préfet du 12 juin 2013 exigeant dumaire le retrait de la délibération du 23 avril, relative à l’ikastola, ce nouveaucourrier du 29 juillet 2013 du Sous-préfet nous interpelle. En effet, commentne pas s’inquiéter de l’attitude d’un Maire qui s’est attribué l’exclusivité de laresponsabilité de l’urbanisme de notre ville, une fonction qu’il ne partagemême pas avec ses collègues de la majorité ? Durant le mandat précédent,le responsable de la répression des fraudes de la concurrence et des prix,ainsi que le Percepteur de la Ville participaient aux ouvertures de plis desappels d’offres. D’autre part, la commission municipale de l’urbanisme (oùsiègent majorité et opposition) examinait tous les permis de construire. Pointn’est le cas aujourd’hui. Nous dénonçons l’ostracisme dont fait preuve leMaire. Nous dénonçons aussi l’attitude d’un Maire (Officier de Police Judi-ciaire) qui accumule les infractions urbanistiques administratives et finan-cières et multiplie les contentieux avec les services de l’Etat. Dans cecontexte, le climat délétère qui règne au sein de la majorité municipale nousoffre un spectacle particulièrement affligeant.

Par courrier du 29 juillet 2013 (ci-dessous), le Sous-préfet exige du Mairele retrait de la délibération du 11 juin 2013 approuvant ce PAE, cette déli-bération étant frappée d’illégalité tant sur la forme que sur le fond.Deux mois plus tard, voyant que cette délibération n’était toujours pasretirée, nous sommes intervenus en conseil municipal afin que le mairerégularise au plus vite ce contentieux administratif, urbanistique et finan-cier, et ce dans l’intérêt de la commune d’Hendaye et des propriétaires dulotissement.Il est vrai que nous avons récemment subi quelques déboires avec lesdélibérations dites « de principe », délibérations que la majorité municipaletransforme allègrement en décisions fermes. Il en est ainsi de ce PAE dontnous avons maintes fois dénoncé les irrégularités. Pour toute réponse, lemaire nous a opposé quelques déclarations péremptoires affirmant que cePAE était « parfaitement légal », « toujours valable » et « clair comme del’eau de roche »….nous connaissons la suite ! Nous aurions préféré quepour sortir rapidement de cet imbroglio, le maire propose la mise en œu-vre d’un « PUP » (Projet Urbain Partenarial), cet outil permettant le finan-cement des équipements publics (loi du 25 mars 2009).Après le courrier du 18 septembre 2012 du Sous-préfet dénonçant lesnombreuses infractions urbanistiques et environnementales constatées sur

Indignez-vous !

Ville d’Hendaye 2008 2012

Demandeurs d’emploi (catégories A,B,C) 765 1 330 (+ 73,85 %)

Dette municipale (emprunts à payer) 7 500 000 € 15 600 000 € (+ 108 %)

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Courrier des lecteurs/Irakurleen xokoa

La vérité sur les logements sociaux

Il ne suffit pas de clamer haut et fort comme le fait la municipalité, que le loge-ment social est « la priorité des priorités ».Voici le bilan des réalisations, des livraisons et des mises en chantier interve-nues sur la période 2008/2013 :1° Logements construits ou réhabilités livrés :25 logements place Durruty - municipalité précédente25 logements COL à Dongoxenia – municipalité précédente73 logements Lissardi (Hariztian) – municipalité précédente21 logements Zubietan/Entrepuentes – municipalité précédente40 logements Dongoxenia/Lapurdi – projet et terrain municipalité précédente31 logements Dongoxenia/Ama Lur/- projet et terrain municipalité précédente

Soit 215 logements à porter au crédit de la municipalité précédente

5 logements Molères/Ipurua (municipalité actuelle sur terrain acquis par la muni-cipalité précédente)

5 logements réhabilités immeuble Dravasa -municipalité actuelle2 logements réhabilités à la poste de la plage – municipalité actuelle2 logements réhabilités rue Hapetenea –municipalité actuelle (immeuble acquis

par municipalité précédente)

Soit 14 logements à porter au crédit de la municipalité actuelle (surfoncier obtenu en partie par la municipalité précédente)

2° Logements mis en chantier ou programmés :7 logements rue Aizpurdi (sur emplacement d’une villa obtenue en legs par la

municipalité précédente)8 logements rue du Théâtre des Variétés (municipalité actuelle)

60 logements / programme Zuberoa/Dongoxenia (terrain acquis par la municipa-lité précédente)

40 logements Zubietan/Entrepuentes (proposition faite par Office 64 Habitat à laMairie dans le programme mis en chantier par la municipalité précédente)

3° Coût du logement social :Pour réaliser du logement social, la Ville doit :- payer 3 % du coût de la construction (le Conseil Général payant pour sa part 7%)- donner ou vendre à un prix extrêmement bas un terrain à un bailleur social

(Office de HLM)

D’où l’importance pour une ville de se constituer des réserves foncières.

4° ConclusionSi nous reprenons les chiffres ci-dessus, nous constatons que sans le foncierconstitué par l’équipe municipale précédente, la municipalité se serait conten-tée de réhabiliter 7 logements (Dravasa/Poste plage) et aurait mis en chantierpour une livraison 2015, 8 logements (rue du Théâtre)……

C’est la raison pour laquelle, le maire, conscient de ses insuffisances, déclare àqui veut bien l’entendre ; « nous avons constitué 15 ha de réserves foncièresdans le secteur de Legarralde ». En réalité, contrairement aux réserves foncièreset immobilières constituées par l’équipe municipale précédente qui étaient pro-priété de la Ville, ces 15 ha sont une zone actuellement non constructible ap-partenant à des privés, que le maire se propose d’ouvrir à l’urbanisation si unaccord intervient avec les propriétaires dans le cadre d’un aménagement futur.Non monsieur le Maire, droit de préemption ne signifie pas propriété, et vosarguments fallacieux relèvent de l’imposture !

Frantziako legeak onartzen du Hendaian bizi diren europarrek udal eta europakohauteskundeetan parte har dezaten.Bete beharrako baldintza : izena ematea udalaren herriko etxean.Horretarako Herriko Etxean behar da izena eman, hauteskundeen zerbitzuan,ezinbestez 2013.eko abenduaren 31erako, 2014.eko hauteskundeetan partehartu nahi izan ezkero.Eman behar diren agiriak :

- Nortasun agiria.- Helbidearen froga-agiria (zergak, EDFeko faktura, alokairu agiria …)

Frantziako hauteskunde zerrendetan izateak ez du galerazten europako hautes-kundeetan iturriko estatuan ere bozkatu ahal izatea.

La ley francesa permite a los Europeos residentes en Hendaya votar en las elec-ciones europeas y municipales, con la condición de estar inscritos en el censoelectoral de la ciudad de residencia.Para ello, basta con acudir al Departamento electoral del Ayuntamiento antes del31 de diciembre 2013, para poder votar en las elecciones del año 2014.Documentación exigida :

- Un documento de Identidad (DNI, pasaporte)- Un justificante de domicilio (impuestos, factura EDF, recibo de alquiler, etc.)

Inscribirse en el censo electoral francés no impide, en el marco de eleccioneseuropeas, votar en el país de origen.

Hautesle Eutopearrentzat

Directeur de la Publication/Zuzendaria Raphaël Lassallette

E-mail : [email protected] ISSN : 1968-7184Comité de rédaction/Erredakzio Batzirdea

Impression C.Butori, N.Butori, C.Cufay, K.Ecenarro, M.R.Isambert, R. Irazusta,Imprimerie Bonnin Laffontan I. Pola-Lake, L. Coridon, M.J.Lecuona-Caubet, A. SuertegarayRCS B 347 697 203Certifié Imprim’vert 2008 et Print Environnement

Electores Europeos

Quelle ne fut pas notre surprise d’apercevoir le samedi dela fête basque, ces deux ânes (mulets) emprunter les mar-ches de la mairie. A quelques mois des municipales, « lepiéton » qui s’est mis à rêver, nous assure pourtant, quetoute ressemblance avec un ou autre élu municipal oucandidat aux prochaines élections n’est que pure fiction.

G.H.

IkastolaLe Préfet a fait savoir que désormais, tous les projets concernant la construction,l’agrandissement ou la mise à disposition gratuite de locaux publics en faveurdes Ikastola seraient systématiquement déférés au tribunal administratif. Nousne pouvons que le regretter.Par notre vote contre la méthode utilisée par la municipalité pour monter ceprojet (mais pas contre l’ikastola que nous avons toujours accompagnée), et lademande faite au maire de retirer cette délibération car non consensuelle au seinde sa majorité, nous avons voulu éviter ce naufrage et ses effets collatéraux, et

nous avions hélas raison ! (conseil municipal du 23 avril).Le maire d’Hendaye qui n’avait même pas prévu un seul euro dans le budget2013 pour ce projet, a subitement pris le risque d’anéantir par ses maladres-ses et son entêtement, les projets de toutes les ikastola, des calendreta et des diwan.Appliquer la loi Falloux aux ikastola assurant une mission de service public relè-ve de l’absurdité, mais désormais, la seule issue possible est entre les mains dulégislateur.

Hendaye Plurielle