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Le chauffage à la biomasse forestière résiduelle comme source de
développement durable
Mémoire présenté à la Commission sur les enjeux énergétiques du
Québec
par
Louis-Martin Dion, ing., M.Sc.
Montréal, Québec
Octobre 2013
Commission sur les enjeux énergétiques du Québec Louis-Martin Dion, ing., M.Sc.
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Mémoire
Ce mémoire résume certaines de mes positions à la fois personnelles et professionnelles dans
le contexte de la consultation publique du gouvernement sur les enjeux énergétiques du
Québec.
Les points de vue et suggestions présentées reflètent principalement mon expérience
professionnelle à titre d’ingénieur consultant, concepteur et gestionnaire de projet en efficacité
énergétique et en production d’énergie thermique. Les sujets se concentrent surtout sur mes
observations lors de conceptions, de réalisations et de visites de nombreux projets de
chauffage à la biomasse forestière résiduelle depuis 2009.
Ce mémoire aborde cinq points principaux :
1) Diversification des sources énergétiques;
2) Efficacité énergétique en avant-plan;
3) Distinction entre énergies électrique, thermique, mécanique et autres;
4) Encourager les bonnes pratiques et les politiques adaptées;
5) Biomasse forestière résiduelle pour la production de chaleur comme source de
développement durable
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1) Diversification des sources énergétiques;
En matière d’exploitation, de transformation ou d’utilisation de sources énergétiques, la position
d’un gouvernement doit assurer une sécurité énergétique pour son territoire et sa population.
Cette sécurité énergétique à long terme est garantie en bonne partie grâce à la diversification
des sources de productions énergétiques et le soutien à l’innovation et aux bonnes pratiques.
En économie tout comme en écologie, la diversification constitue une stratégie durable à long
terme et s'applique aux ressources énergétiques d'un territoire. Un gouvernement doit ainsi
veiller à conserver, soutenir et encourager une expertise publique et privée dans tous les
différents domaines de productions d’énergie. Le Québec possède déjà de multiples
chercheurs, concepteurs, travailleurs, experts, professionnels, œuvrant dans multiples secteurs
énergétiques et doit continuer d’offrir des opportunités de développement. Le Québec est déjà
un leader reconnu en hydro-électricité, mais doit viser à égaler, voire dépasser, les experts
mondiaux des autres sources émergentes même si elles représentent une plus petite fraction
de l'éventail énergétique de la province.
2) Efficacité énergétique en avant plan;
L’efficacité énergétique doit demeurer une priorité cruciale pour le gouvernement dans tous
les secteurs : municipal, commercial, industriel, agricole et le transport. L’implantation de
mesures d’efficacité énergétique permet aux industries de maintenir leur productivité (voire
même l’accroître) tout en réduisant significativement l’utilisation de ressources énergétiques (et
naturelles), i.e. produire autant et mieux avec moins.
Les entreprises québécoises de tous secteurs devraient continuer d'avoir accès
facilement à des services professionnels d’audit énergétiques, d’études de faisabilité,
d’implantations de projets et de suivis grâce au soutien du gouvernement. Ces
démarches rigoureuses, devant être supervisées ou effectuées par des ingénieurs, permettent
à une entreprise d’effectuer un bilan énergétique précis de leurs activités pour ainsi mieux
planifier leurs optimisations. En particulier, les études d’intégration des procédés (dont certains
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outils sont développés au Québec) offrent des démarches très avantageuses pour le secteur
industriel et devraient continuer d’être supportées par le gouvernement pour qu'elles soient
davantage accessibles.
En sommes, ces analyses d'efficacité énergétique encouragent à réduire les besoins de
consommation énergétique d’un projet avant même de chercher à implanter toute autre
nouvelle solution de production d’énergie.
3) Énergie thermique et énergie électrique;
Il existe de nombreuses formes d’énergies que ce soit électrique, mécanique, thermique,
chimique, etc. Dans un cadre de soutien aux énergies renouvelables et émergentes, il est
essentiel que le gouvernement distingue la production d’énergie électrique de la production
d’énergie thermique (chaleur, eau chaude, vapeur ou autres fluides thermiques).
Par exemple, les technologies d’énergie solaire pour la production d’électricité ou de chaleur
sont foncièrement différentes. Ces deux applications diffèrent significativement sur plusieurs
aspects tels que leur viabilité économique à grandes et petites échelles, la provenance de leurs
composantes, leur méthode d’implantation ou leur rendement de conversion énergétique. On ne
peut donc pas comparer des panneaux solaires électriques à des panneaux solaires thermiques
puisque leur application n'est pas la même.
Cette réflexion est également applicable à l’utilisation de la biomasse forestière résiduelle à des
fins énergétiques. Il a souvent été critiqué que l’utilisation de résidus de bois pour la production
d’électricité était peu viable au Québec. De plus, certaines de ces usines de production
électrique ne récupèrent pas systématiquement la chaleur produite et nécessitent une utilisation
abondante de la ressource locale. Par contre, les projets de production de chaleur uniquement
(vapeur ou fluide thermique) ont connu un essor favorable depuis les dernières années. Les
projets de chauffage à la biomasse forestière sont viables à court terme, encouragent le
développement des régions et viennent souvent remplacer d’anciennes centrales thermiques
fonctionnant aux combustibles fossiles. La viabilité, l’impact environnemental et la complexité
de projets à la biomasse diffèrent catégoriquement et sont surtout à l’avantage des projets
thermiques.
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Il est difficile de classifier les technologies de production électrique et de production thermique
au sein d’une même catégorie puisque leur viabilité technico-économique au Québec divergent.
Il est impossible de juger les technologies ou projets d’énergie solaire ou de biomasse forestière
par exemple sans faire la distinction entre la production d’électricité ou de chaleur.
Le gouvernement devrait toujours distinguer la production électrique et de la production
thermique (ou autres formes d’énergies) lorsqu’il est question d’énergie solaire, de biomasse
forestière ou d'autre source d'énergie.
4) Encourager les bonnes pratiques et les politiques adaptées;
Comme pour tout projet, toute technologie ou toute politique, ce ne sont pas seulement les
idées, les technologies ou les programmes qui comptent, mais aussi l’importance que ces
solutions soient implantées et adaptées sur un site selon les règles de l'art, tout en considérant
les paramètres du contexte local.
En possédant une vision d’ensemble de l’industrie énergétique du Québec tout en ayant
une compréhension de la spécificité de chacune des technologies, le gouvernement peut
mieux encadrer les technologies émergentes et surtout, de mettre à jour ses Lois et
Règlements reflétant les dernières innovations. Les politiques peuvent ainsi être
adaptées aux nouvelles approches modernes afin de mieux encadrer l'innovation plutôt
que de la freiner.
Un exemple de règlementation qui pourrait être mise à jour concerne la biomasse de résidus
agricoles. Certains résidus agricoles peuvent être utilisés comme source d'énergie dans des
chaudières pour chauffer des bâtiments ou des procédés. Puisque la composition de résidus
agricoles est plus diversifiée que pour les résidus de bois forestiers, il y a nécessairement, et à
juste titre, des règlements provinciaux particuliers pour cette utilisation. Toutefois, il y a
présentement une restriction sur la puissance de chaudière pouvant utiliser ces résidus comme
combustible: seules des chaudières de 3 mégawatts (MW) et plus peuvent utiliser des résidus
agricoles. Toutefois, une chaudière de 5 MW n'est pas nécessairement plus efficace ou moins
polluante qu'une chaudière de 1 MW.
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La performance dépend de la conception de la chaudière. La puissance de l'appareil ne devrait
pas être le critère limitatif, mais plutôt la performance et certains éléments de conception du
système lui-même (ex: sonde d'oxygène, béton réfractaire, combustion contrôlée par automate,
dépoussiéreur avec document technique en démontrant la performance, etc.). En fait, les
manufacturiers et distributeurs de chaudières devraient toujours présenter la courbe de
performance de leur équipement en fonction de la biomasse utilisée, tel qu'il est exigé pour la
plupart des équipements et appareils énergétiques (fournaises, pompes, moteurs, etc.). Bien
que les manufacturiers européens le fassent déjà, on retrouve aussi une initiative américaine
afin de développer des standards sur les appareils de combustion de biomasse pour les
secteurs municipal, commercial, industriel et agricole. La règlementation québécoise pour la
biomasse agricole de même que pour la biomasse forestière devrait surtout tenir compte de la
performance des appareils pour toutes puissances.
Encourager les bonnes pratiques signifie aussi l'implantation de projets qui seront fonctionnels
et durables. Notamment, il est essentiel que les technologies retenues soient bien adaptés à la
région et aux besoins à la base d'un projet. Toute technologie ne peut être appliquée
systématiquement partout; il y a toujours une meilleure solution pour une situation donnée.
Les projets de qualité deviennent généralement des vitrines pour l'industrie et constituent
ainsi des standards pour l'avenir. Toutefois, l'inverse est aussi vrai lorsqu'un projet échoue, ce
qui peut avoir des répercussions négatives sur toute une industrie. Bien souvent, on critiquera
ou on cessera d’appuyer une idée ou une technologie à tort étant donnée d’un mauvais
exemple ou d’un échec. En soutenant des projets développés et conçus avec rigueur et selon
les règles de l'art, il est possible d'assurer à l'avance le succès de projets innovateurs.
5) La biomasse forestière résiduelle pour la production de chaleur comme
source de développement durable
Il y a long à décrire au sujet de la biomasse énergétique. Sa définition est en effet vaste et
parfois mal comprise puisqu'elle englobe plusieurs sources de matières organiques
résiduelles et plusieurs technologies fondamentalement différentes. Il est impossible de
juger l'utilisation de biomasse énergétique sans définir avant tout de quelle source de biomasse
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et de quelle technologie il est question. On peut définir la biomasse comme toute matière
organique dérivée de résidus forestiers, de résidus agricoles de production végétale et animale,
de déchets municipaux, commerciaux ou industriels et ce, sur une base renouvelable. Des
exemples concrets incluent les copeaux de bois, les écales de grains, les boues d'usine de
traitement des eaux, le lisier de porc, les algues, etc.
Le schéma précédent présente les différentes applications possibles selon le taux d'humidité de
la biomasse considérée, tels que les bioproduits, les bioprocédés, les carburants liquides, la
production de chaleur, etc. Il faut noter qu'il existe des schémas plus complets offrant encore
plus de possibilités d'application. Il faut aussi prendre note que le taux d'humidité n'est pas la
seule caractéristique limitant le type de conversion énergétique (ex: granulométrie, taux de
cendre, densité, pouvoir calorifique, renouvellement, etc.). Un projet de conversion
thermochimique comparativement à un projet de conversion biochimique n'aura pas la même
viabilité, la même portée d'application, les mêmes défis techniques, le même temps de
développement ou le même impact social, environnemental ou économique.
Lorsqu'il est question de biomasse énergétique, il est donc crucial que le gouvernement
maîtrise les distinctions parmi les différentes sources de biomasse et parmi les
différentes technologies disponibles. Chacune des sources et des technologies nécessite
son propre encadrement et un soutien distinct.
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La biomasse forestière résiduelle:
À l'image des énergies solaires, il est important de distinguer les projets électriques des projets
thermiques seulement ou de cogénération lorsqu'il est question de biomasse forestière
résiduelle. Les projets de production électrique à partir de résidus de bois ont parfois été
critiqués étant donnée l'échelle importante de chacun de ces projets, du volume substantiel de
ressource nécessaire et des coûts de revient par kilowattheure électrique difficilement compétitif
avec l'hydro-électricité.
Par contre, les projets de production de chaleur seulement ont démontré de nombreux
avantages. Ces projets sont à ce point distinct des autres applications de la biomasse que les
États-Unis ont fondé une organisation spécifique pour le chauffage à la biomasse (Biomass
Thermal Energy Council).
- Puissances variées: Alors que les projets électriques actuels nécessitent une puissance de
production élevée, les projets thermiques permettent plusieurs échelles d’application rentables
que ce soit au niveau municipal, commercial, industriel ou agricole.
- Meilleur rendement: Le rendement pour convertir la ressource brute en énergie thermique
est beaucoup plus élevé (autour de 80%) alors qu'il est beaucoup plus faible pour la production
électrique (entre 20 et 30%). La cogénération offre de meilleur rendement, mais les coûts
d'implantations et d'opérations dépassent largement ceux de la production thermique
seulement.
- Compétition aux combustibles fossiles: Les résidus forestiers sont en concurrence
directe avec les combustibles fossiles appliqués pour la production thermique de puissances
élevées (tels que l’huile no2, l’huile usée, le propane et même le gaz naturel selon les
conditions régionales); En effet, la combustion de biomasse résiduelle permet de produire des
puissances de chauffage élevées de façon constante et contrôlée et qui sont difficilement
atteignables par d'autres énergies renouvelables. Ainsi, la biomasse est une source viable pour
remplacer dès maintenant les combustibles fossiles utilisés pour le chauffage de moyennes et
de grandes surfaces.
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- Une solution énergétique québécoise: Étant donné l'abondance de cette ressource
renouvelable dans la province, la biomasse forestière résiduelle appliquée pour la production
d’énergie thermique est l’une des solutions énergétiques la plus adaptée au contexte
québécois. En effet, la ressource énergétique même et la majorité des composantes de
ces projets proviennent de la province. Puisque les projets de chauffage à la biomasse sont
viables uniquement lorsque l'approvisionnement est disponible localement en quantité
suffisante, durable et renouvelable, la majorité de l'argent investie en coût d'opération de
chauffage est retournée directement dans l'économie locale.
- Source de développement durable: La biomasse résiduelle utilisée pour le chauffage
répond directement aux trois volets du développement durable:
o environnemental par la source d’énergie renouvelable choisie et la conceptualisation
moderne et durable maintenant possible des installations qui viennent généralement
remplacer une énergie fossile;
o économique grâce à la diminution des coûts d’opération qui permettent des
investissements pour l’expansion, la recherche et le développement, le personnel;
o social par la création et la rétention d’emplois et le développement régional;
Le chauffage à la biomasse forestière a été développé depuis le siècle dernier en Europe
principalement pour atteindre un niveau de haute technologie. Les chaudières modernes sont
maintenant entièrement automatisées, nécessitent un minimum d'entretien et d'interventions
quotidiennes. Au Québec, cette conception moderne du chauffage à la biomasse connaît un
essor depuis les 5 dernières années. En effet, la rentabilité de projets de chauffage à la
biomasse a été démontrée pour de nombreux projets en région. La majorité de l'argent
investie dans les coûts d'opérations de ces projets retourne directement à l'économie
locale et permet aux entreprises forestières locales de diversifier leurs activités tout en
assurant une meilleure rétention de leur personnel.
Comme toute autre technologie, il demeure important d'encourager les bonnes pratiques et
d'offrir un cadre réglementaire bien adapté aux spécificités de cette industrie. Les projets
de chauffage à la biomasse en particulier nécessitent d'être bien planifiés à l'avance, de faire
appel à des professionnels pour la conception, l'implantation et le suivi, de faire des choix
technologiques basés sur la qualité et la performance et non seulement sur le prix et de
s'assurer d'obtenir une garantie approvisionnement à long terme et renouvelable.
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Développements à venir:
Le gouvernement doit s'assurer de comprendre, d'encadrer et de soutenir les développements
à venir suivants de la filière bois énergie:
- Émissions atmosphériques: il doit y avoir un suivi continu afin que les chaudières à la
biomasse installées au Québec puissent se conformer aux nouvelles réglementations qui seront
en vigueur en 2016. Il devrait y avoir un soutien à l'installation de dépoussiéreurs modernes et
efficaces. De plus, puisqu'un propriétaire de chaudière à la biomasse doit effectuer des
échantillonnages à des intervalles donnés, un soutien est nécessaire pour la mesure des
émissions atmosphériques pour les petites installations (entre 150 et 3000 MW).
- Plateforme bois énergie: à la lumière des développements de la filière en Europe, il ne suffit
pas de soutenir les projets de chauffage à la biomasse et les manufacturiers de chaudières, il
faut aussi soutenir les acteurs intermédiaires. Par exemple les plateformes bois énergie sont
des centres de tri et de conditionnement de biomasse forestière résiduelle permettant ainsi
d'offrir un combustible plus uniforme en termes de qualité, de granulométrie et de taux
d'humidité. Ces plateformes devraient être soutenues et encadrées par le gouvernement afin
d'en faciliter le développement.
Il est important que le gouvernement comprenne bien les distinctions parmi les sources de
biomasses et qu'il saisisse bien le potentiel de cette solution. La filière bois énergie ne constitue
certes pas une fraction majoritaire du portefeuille énergétique du Québec (tel que l'hydro-
électricité, le gaz naturel ou l'essence). Même si son secteur d'application est plus limité que
d'autres sources énergétiques, cette filière est viable et applicable dès maintenant pour les
projets de production thermique.
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Conclusion
Pour conclure, il faut se rappeler qu’au point de vue énergétique, il n’y a pas qu’une seule
solution ou une seule priorité, mais bien un amalgame de solutions complémentaires et
diversifiées et qui doivent toutes êtres soutenues et comprises par le gouvernement.
L'efficacité énergétique devrait toujours être priorisée avant même de concevoir de
nouveaux projets de production énergétique.
Il faut continuer de distinguer les projets électriques, les projets thermiques et autres
applications lorsqu'il est question de biomasse énergétique.
La biomasse solide (résidus forestiers, résidus agricoles) appliquée pour le chauffage de
grandes surfaces doit faire partie intégrante de la stratégie énergétique du Québec et
continuer de recevoir un appui soutenu de la part du gouvernement.
Étant donné l’abondance de ses ressources forestières, le Québec possède tout le
potentiel de devenir le leader du chauffage à la biomasse forestière en appliquant les
meilleures pratiques de l’industrie tout en assurant une utilisation contrôlée de la ressource.
La filière bois énergie est un véritable moteur de développement régional pour les secteurs
municipal, commercial, industriel et agricole.
Louis-Martin Dion, le 11 octobre 2013
P.S. J'inclus en annexe certaines présentations données lors de colloques et conférences sur le
chauffage à la biomasse.
Annexe 1 - Conférence intitulée "Les chaudières à la biomasse" - Colloque Agri-Énergie
2012
Annexe 2 - Conférence intitulée "Le potentiel du chauffage aux granules pour l'industrie
agricole" - Conférence canadienne sur le chauffage aux granules de bois 2013
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
Louis-Martin Dion, ing., M.Sc.
2013-10-11 1
Louis-Martin Dion, ing.jr., M.Sc. Jean Gobeil & Associés inc.
Colloque Agri-Énergie, 1ière édition Shawinigan
25 octobre2012
LES CHAUDIÈRES À LA
BIOMASSE - PUISSANCE ET TYPE
- EFFICACITÉ ET RENDEMENT
POINTS ABORDÉS DANS LA PRÉSENTATION
Dimensionnement de la chaudière
La biomasse comme combustible
Granulométrie
Taux d’Humidité
Efficacité & Rendement des chaudières
Fabricants et distributeurs de chaudières à la biomasse au Québec
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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DIMENSIONNEMENT DE LA
CHAUDIÈRE
Définir ses besoins
Audit énergétique
Efficacité Énergétique
Importance de ne pas Sur-dimensionner
Puissance de pointe
Minimum de charge: 25% ou 10%
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
De
gré
s-jo
urs
de
chau
ffag
e
Demande annuelle d’énergie thermique
(Source : Yann Rogaume, Professeur, Directeur adjoint LERMAB)
Demande quotidienne d’énergie thermique
DIMENSIONNEMENT DE LA
CHAUDIÈRE
(Source : Yann Rogaume, Professeur, Directeur adjoint LERMAB)
le réservoir d’hydro-accumulation
Lissage de la consommation
(Serres Demers 2012, St-Nicéphore, 2 000 000 Litres)
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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DIMENSIONNEMENT DE LA
CHAUDIÈRE
Impact sur le dimensionnement de la Chaudière
90°C
50°C
Source: http://www.bioenergie-promotion.fr/17983/schmid-constructeur-de-chaudieres-a-bois-depuis-75-ans-160-kw-a-25-mw/
(Serres Lefort 2011, Ste-Clotilde, 1 300 000 Litres)
COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT SUR LA CHAUDIÈRE
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Alimentation automatique
Insertion automatique dans le foyer
Applications particulières
Dimension du foyer
Air Primaire & Air Secondaire
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT DE LA GRANULOMÉTRIE
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Alimentation automatique
Extracteur à poussoir hydraulique
Convoyeurs
Vis sans fin
Granulométrie plus grosse Granulométrie plus petite
COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT DE LA GRANULOMÉTRIE
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Insertion automatique dans le Foyer
Granulométrie plus grosse Granulométrie plus petite
Grilles Mobiles ou Fixes Type « Volcan »
Poussoir hydraulique Vis sans fin
Source: http://www.binder-energy.fr/ & http://www.boisenergie.guidenr.fr & http://www.bioenergie-promotion.fr
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT DE LA GRANULOMÉTRIE
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Applications particulières
Poussière de bois
Foyer insufflé & Vis sans fin
Biomasse Humide Granulométrie plus grosse
Beaucoup de Cendres
Lit Fluidisé
Systèmes à Air Chaud Évaporateurs acéricoles
Source: http://www.binder-energy.fr/ & http://www.lsbilodeau.com & http://www.brighthubengineering.com
COMBUSTIBLE BIOMASSE
AUTRES IMPACTS
Impacts potentiels de la biomasse agricole:
Taux de cendres plus élevé
Plus basse température de foyer
Dimension du foyer
Présence de soufre, de chlore, de potassium et autres?
Fluide Caloporteur :
Eau Chaude
Eau chaude surchauffée
Vapeur (Basse Pression, Haute Pression)
Air Chaud
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT DU TAUX D’HUMIDITÉ
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Dimension du foyer
Biomasse Humide Granulométrie moins dense
Biomasse Sèche Granulométrie plus dense
<
Pour une Puissance égale
Source: http://www.binder-energy.fr/
COMBUSTIBLE BIOMASSE
IMPACT DU TAUX D’HUMIDITÉ
Impacts du type de biomasse sur la chaudière:
Air Primaire, Air Secondaire & Système d’introduction
Débit d’air, mouvement des grilles & débit d’introduction pour:
Biomasse Sèche Granulométrie plus dense
Débit d’air, mouvement des grilles & débit d’introduction pour:
Biomasse Humide Granulométrie moins dense
≠ Pour une Puissance égale
Source: http://www.boisenergie.guidenr.fr/I_foyer-chaudiere-bois.php
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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Plusieurs mesures de la performance d’une chaudière:
Rendement Électrique
Efficacité de l’Épurateur (dépoussiéreur)
Efficacité de Combustion
Rendement Thermique
Rendement Saisonnier
Coût de Revient
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Rendement Électrique
Rapport entre la Puissance électrique et la Puissance thermique;
ou entre la Consommation électrique (kWh électrique) et
la Chaleur fournie (kWh thermique);
Généralement: entre 2 et 3% de la Puissance thermique
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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Efficacité de l’Épurateur (dépoussiéreur)
Efficacité à collecter les particules fines
Normalement Garantie par le manufacturier
Norme 150 mg/m3 à 7% O2
Certificat d’autorisation pour les systèmes de 3000 kW et +
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Sources : Compte R. et CRIQ.
Efficacité de Combustion Mesure si la Combustion est Complète et sans Imbrûlés
Lié au Ratio d’Air Primaire & Secondaire, à l’Excès d’Air et aux Gaz Résiduels
Méthode de Calcul:
Selon les quantités résiduelles de Monoxyde de Carbone et de Dioxyde de Carbone dans la cheminée
Peut atteindre près de 99,99%, mais n’est pas un indicateur direct du transfert de chaleur vers le fluide thermique (eau, vapeur)
EFFICACITÉ & RENDEMENT
comb = 100 - f x (Tfumées - Tamb) / %CO2
Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (MDDEP)
Règlement de la Communauté métropolitaine de Montréal
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Rendement thermique ou Rendement Utile Autres appellations: Nominal, Global ou Instantané Efficacité de conversion thermique
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Rendement utile = 80%
Puissance Brute Ex: 1250 kW 125 BHP
Puissance Nette Ex: 1000 kW 100 BHP
Source: http://www.bioenergie-promotion.fr/17983/schmid-constructeur-de-chaudieres-a-bois-depuis-75-ans-160-kw-a-25-mw/
Rendement thermique
Moyenne: entre 70 et 80%
Systèmes performants: entre 80 et 85%
Avec économiseur de cheminée: entre 85 et 90%
Avec condenseur: Plus de 90%
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Source: http://www.elyde.fr/reseau-de-chaleur/chaudiere-biomasse/
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EFFICACITÉ & RENDEMENT
Rendement thermique diminue lorsque Taux de charge diminue Minimum de charge 10% (granules) à 25% (copeaux) Importance d’obtenir une Courbe de Rendement et Courbe de Puissance
de la chaudière selon: Taux de charge Taux d’humidité de la biomasse
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Rendement Saisonnier tient compte de:
Modulation du taux de charge
Multiples Arrêts/Départs
Maintenance, Encrassement
Température extérieure
Diminution du Rendement de 2 à 20% ou plus selon l’utilisation et l’entretien de l’appareil
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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EFFICACITÉ & RENDEMENT
Rendement Saisonnier
Importance de sous-dimensionner
90°C
50°C
=
Source: http://www.bioenergie-promotion.fr/17983/schmid-constructeur-de-chaudieres-a-bois-depuis-75-ans-160-kw-a-25-mw/
(Serres Lefort 2011, Ste-Clotilde, 1 300 000 Litres)
et/ou
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Sonde de
température
Débitmètre
Manomètre
Q
Mesure du Rendement
Plan de mesurage
Instrumentation:
Compteur énergétique (kWh)
Tenir un Registre
Moyen efficace de:
Mesurer la puissance et la chaleur fournies par la chaudière
La performance de la chaudière à court terme et long terme
Calculer les GES évités
(Serres Demers 2012, St-Nicéphore, Compteur énergétique)
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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Coût de revient:
$ / kWh thermique
Coûts d’opérations annuels de la chaufferie biomasse par rapport à l’énergie annuelle produite
Inclus:
Coûts de la biomasse
Coûts électriques
Maintenance et entretien
Main d’œuvre
Assurances
Remboursement de prêts, intérêts, etc.
EFFICACITÉ & RENDEMENT
Manufacturiers Agrisource
BFI Boilers
Biofour
BMA Tech
Chauffage Éconoserre
Combustion Experts
Compte-Fournier
Ducova
Ecosens Énergie
Groupe Simoneau
Idéal Combustion
L.S. Bilodeau
SBI International
Transfab Énergie
Wellons Canada
FABRICANTS ET DISTRIBUTEURS DE
CHAUDIÈRES À LA BIOMASSE AU QUÉBEC
Distributeurs
BeloTEQ (Uniconfort)
DisTech (Viessman)
Distribution LG (Pelco)
Énergies Sonic (Blue Flame Stocker)
Groupe Malenfant (Maxim Central Boiler)
Hargassner Canada
Resomass (Ökofen)
Soudure Bernard Bisson (Heatmor)
Importance du Service Après-vente
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Services Offerts:
Chaudière seulement
Clé en main
Réserve jusqu’à la chaudière
Boîte énergétique
Source: http://www.bioenergie-promotion.fr/17983/schmid-constructeur-de-chaudieres-a-bois-depuis-75-ans-160-kw-a-25-mw/
Source: http://www.bsria.co.uk/news/biofuels/
Source: http://www.lemoniteur.fr/197-eau-energie/article/actualite/830942-biomasse-baisse-des-tarifs-d-achat
Source: http://www.renewableenergymagazine.com/article/conference-highlights-latest-biomass-heating-innovations-ahead
FABRICANTS ET DISTRIBUTEURS DE CHAUDIÈRES À LA BIOMASSE AU QUÉBEC
Services Offerts:
Chaudière seulement
Réserve jusqu’à la chaudière
Clé en main
Boîte énergétique
Services spécialisés
Options varient beaucoup
FABRICANTS ET DISTRIBUTEURS DE CHAUDIÈRES À LA BIOMASSE AU QUÉBEC
Qu’est-ce qui est inclus ou exclu?
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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Combien ça coûte?
Difficile d’associer un prix à une puissance de chaudière
Quelles Options sont incluses dans le prix?
Difficile de comparer ou éliminer des choix seulement sur la base d’un prix
Investissement important pour une durée de vie souhaiter de 20 ans et plus
Pour s’y retrouver:
Se préparer d’avance
Faire appel à des conseillers professionnels
Parler à d’autres utilisateurs
Visites et séances d’information
COÛT D’UNE CHAUDIÈRE
CONCLUSION
Parmi toutes les Options, il y a une Solution plus adaptée à vos besoins
Le choix d’une chaudière:
Application & Utilisation
Type de biomasse
Dimensionnement
Performance désirée
Modèle de chaudière
Émergence du projet
Étude de faisabilité
Réalisation des travaux
d’implantation
Gestion du système
Annexe 1 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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QUESTIONS?
Projet de conversion à la biomasse aux Serres Lefort , 2011 (2x 6000 kW) Réalisation : Jean Gobeil & Associés Inc.
Annexe 2 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
Louis-Martin Dion, ing., M.Sc.
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Louis-Martin Dion, ing.jr., M.Sc. Jean Gobeil & Associés inc.
Conférence canadienne sur le chauffage aux granules de bois Québec
1er mars 2013
LE POTENTIEL DU
CHAUFFAGE AUX GRANULES
POUR L’INDUSTRIE AGRICOLE
POINTS ABORDÉS DANS LA PRÉSENTATION
L’énergie en agriculture
Les applications et les besoins
Granules versus Copeaux
Études de cas : Producteurs en serres
Développements à venir
Étude de faisabilité
Financement
Conclusion
Annexe 2 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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L’ÉNERGIE EN AGRICULTURE
Sources énergétiques
Sourc
Applications thermiques Chauffage: Eau chaude, Vapeur, Air chaud
Carburant diésel36%
Essence27%
Électricité24%
Propane10%
Gaz Naturel1,4%
Mazout légers1,2%
Autres0,2%
Source: http://garringergasifier.com/gasificationbasics.html Source: Énergie et agriculture : enjeux du contexte québécois, Isabelle Bouffard, agroéconomiste, UPA; Office de l’efficacité énergétique 2008
Fermes : Bâtiment, garages, granges, etc.
Serres : Petit complexe jumelé, tunnels et serres individuelles
Poulaillers & autres bâtiments d’élevage
Industrie laitière
Séchoirs et séchoirs à grains
Meuneries
Acériculture
DOMAINES D’APPLICATION
Annexe 2 - Commission sur les enjeux énergétiques du Québec
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LE CHOIX DES GRANULES
Granules ou Prix du combustible
10-12 $/GJ Plus élevé ≈ 45 %
Coût de l’installation Moins cher ≈ 35%
Copeaux ?
5,5-7,5 $/GJ
0 $
500 000 $
1 000 000 $
1 500 000 $
2 000 000 $
2 500 000 $
3 000 000 $
Coût immobilisation
Coût de combustible
Coût d'opération
Producteur en serres 1,7 ha # 2 Granules # 2 Copeaux
0 $
200 000 $
400 000 $
600 000 $
800 000 $
Coût immobilisation
Coût de combustible
Coût d'opération
Producteur en serres 0,2 ha # 1 Granules # 1 Copeaux
LE CHOIX DES GRANULES
Résultats d’analyses: Période d’utilisation Coûts combustible +++ Coûts équipement --- Coût de revient ($/kWh thermique) &
retour sur investissement
Préférences des producteurs: Simplicité Espace restreint Automatisation complète de la réserve
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ÉTUDE DE CAS
Producteur en serres #1: Produits horticoles
Puissance installée: Chaudières Usagées 2x 1,5 MBTU/h (total de 880 kW)
Superficie totale: 5400 m² (57 750 pi²)
Chauffée aux granules: 3400 m² (37 000 pi², soit 63% de la superficie 3 mois/an)
40%de la superficie 4 mois/an
Coût du projet: 155 000 $ (Subventions: 30 000$)
Coûts des granules: 200$/t (Plusieurs fournisseurs, 400t/an)
Économies:
plus de 155 000 L d’huile no2
Plus de 55 000$/an
Retour sur investissement: 2 ans (1,3 ans avec subventions)
ÉTUDE DE CAS
Producteur en serres #2: Produits maraîchers
Puissance à installer: Chaudière Neuve, clé en main 1,4 MBTU/h (total de 400 kW)
Superficie totale chauffée: 1700 m² (18 000 pi²) 100% de la superficie 12 mois/an
Coût du projet: 470 000 $ (subventions 235 000$)
Coûts des granules: 200$/t (Plusieurs fournisseurs 250 t/an)
Économies:
plus de 190 000 L d’huile usée
Près de 50 000$/an
Retour sur investissement: 9,5 ans (4,7 ans avec subventions)
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ÉTUDE DE CAS
Différences entre Producteur #1 & Producteur #2:
Difficilement comparables:
Plus de risques, d’alarmes & d’interventions?
Pas la même longévité & durabilité
Pas le même degré d’automatisation
Clé en main ou non
Différentes capacités financières
En bref: Chaque solution répondait aux capacités et besoins distincts des producteurs
Densification
Autoproduction Micro-cogénération:
- Option de mesurage net pour les Autoproducteurs
DÉVELOPPEMENT À VENIR
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DÉVELOPPEMENT À VENIR
Enrichissement en CO2
Serres, tunnels
Fournaise Caddy Alterna avec système de filtration modifié
Chaleur
&
CO2
Photos: Yves Roy
ÉTUDE DE FAISABILITÉ
Vision professionnelle extérieure et objective
Services d’accompagnement
Permet de bien valider: la viabilité du projet une option comparativement à d’autres
Permet d’identifier à l’avance: Meilleures pratiques, Technologies adaptées (et les moins problématiques!) Fournisseurs de services
Succès de tout projet: Conception et Planification
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FINANCEMENT
Retour sur investissement: 3 ans
Subventions BEIÉ MAPAQ
Financement
Plus accessible grâce aux études de faisabilité
Perspectives à venir:
Crédits sur le financement des équipements
Images: http://www.adaptyv.fr/site/autres/etudes-de-faisabilite & http://imaginehomestaging.com/index.php?p=combiencacoute&lang=fr
CONCLUSION
Granules de bois peuvent être une solution viable en agriculture
Solution contribuant au développement régional et énergétique au Québec
Émergence du projet
Étude de faisabilité
Réalisation des travaux
d’implantation
Gestion du système
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QUESTIONS?
Merci de votre attention!