le calcul mental au cycle 2 david rolland, formateur mathématiques

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Le calcul mental au cycle 2 David Rolland, formateur mathématiques

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Page 1: Le calcul mental au cycle 2 David Rolland, formateur mathématiques

Le calcul mental au cycle 2

David Rolland, formateur mathématiques

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Des références :

document d'accompagnement des programmes de 2002 sur le calcul mental

document Calcul mental à l‘école primaire édité par la Mission départementale "Mathématiques" de l'académie de Nantes en mars 2008

Calcul mental au cycle 2 : Fiches photocopiables, Marie-Lise Peltier, Patrick Aubert, Claudette

Clavie. Hatier

Le calcul mental : connaissances, compétences

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1. Pourquoi le calcul mental occupe-t-il une place prépondérante dans les programmes ?

Indispensable pour les besoins de la vie quotidienne

Nécessaire à une bonne compréhension de certaines notions mathématiques

Permet de familiariser les élèves avec les nombres et d’approcher certaines propriétés des opération

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2. Les fonctions du calcul mental :

Une fonction sociale : utile dans la vie courante (calcul approché, vérification des résultats)

pour 3 types d’objectifs : l’automatisation des calculs simples la diversification des stratégies de calcul complexe, calcul réfléchi ou raisonné une première maîtrise du calcul approché

Une fonction pédagogique : rôle important dans la compréhension et la maîtrise des notions enseignées

6 pistes :- construire et renforcer des connaissances relatives à la

structuration arithmétique des nombres entiers naturels- assurer les premières compréhensions des propriétés des

opérations- aborder les notions de proportionnalité et les fractions- développer les capacités de raisonnement des élèves

(calcul « réfléchi »)- aider à la résolution de problème par analogie (ex. : à partir

d’exemples sur des nombres plus petits)- renforcer la fiabilité du calcul posé

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3. Objectifs pour le cycle 2 : Calcul automatisé :

- tables d’addition - différences et compléments associés

Calcul réfléchi :

- liste non exhaustive- tous les calculs automatisés sont d’abord traités par le calcul réfléchi

Remarque : « en Grande Section d’école maternelle, aucune compétence en calcul n’est visée, mais dans différents contextes, les élèves résolvent des problèmes dans lesquels il faut chercher le résultat d’une augmentation, d’une diminution ou le nombre atteint à la suite d’un déplacement en avant ou en arrière sur une piste numérotée… »

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4. Méthodologie :

Les travaux de F. Boule et D. Butlen proposent d’organiser les séances de calcul mental (automatisé, réfléchi) autour de trois temps forts : La phase d’échauffement, très brève, pour mettre

les élèves en condition d’écoute et de concentration, ne présentant aucune difficulté technique pour permettre un démarrage de tous les élèves.

La phase d’entraînement, avec des calculs simples, en jouant sur les différentes variables en jeu, elle fait appel à des connaissances ou des procédures qui doivent être directement disponibles et rappelées éventuellement pendant la correction.

La phase de calcul raisonné , plus complexe, où plusieurs procédures sont possibles, la correction permettra de les confronter et de faire apparaître éventuellement la plus adaptée.

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5. Modalités de travail

Généralités durée variée des séances appui partiel de l‘écrit : cahiers, affichages,

tableau travail de la mémorisation des résultats en classe

et pas uniquement à la maison travail quotidien et dans la durée des le CP

réinvestissements réguliers variété des exercices et des modalités de travail outils collectifs et individuels, intermédiaires et de

référence outils d‘évaluation pour l'enseignant, pour les

élèves

Page 8: Le calcul mental au cycle 2 David Rolland, formateur mathématiques

Exemples d’activités :

réponse immédiate, temps de réflexion court ou long « échauffement », calculs (non)maîtrises (3/4) une ou plusieurs techniques en fin ou début de période travail individuel, par équipe (comptage points type

QCM) activité dirigée, en autonomie (fiches, calculatrices, jeux) évaluation par l'enseignant, par l‘élève, par les pairs différenciation : travail des résultats et des

techniques non maîtrisées (contre-ex. des tables apprises globalement et dans l'ordre)

affichage en classe : résultats, techniques ardoise/feuille : plusieurs résultats de suite afin de

favoriser concentration et implication (activités PLM)

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Evaluation :

A l’aide de thermomètres, graphiques et tableaux, cibles…

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Activités support au cycle 2 La fusée : Un élève est choisi et le maître indique fusée à 8. L’élève monte sur l’estrade

et compte : « 8, 7, 6… » Arrivé à 0, il saute par terre. Les autres élèves contrôlent et valident.

L’enseignant varie le nombre de départ en fonction des élèves et de la période de l’année.

Jeu de l’escalier : Si l’école dispose d’un escalier (on peut se servir de cerceaux), on numérote lesmarches (les cerceaux) de 1 à X avec une ardoise. On monte l’escalier en énumérant les marches,et on le descend en faisant de même. On pourra monter les marches 2 à 2. Les ardoises peuventêtre partiellement (ou toutes) retournées.

Le tambourin : Le maître frappe X coups de tambourin. Les élèves écrivent le nombre de coups sur leur cahier (leur ardoise). Un élève peut être chargé de frapper les coups : le nombre est donnédiscrètement par le maître. On peut demander le nombre X+1.

Les trois qui suivent : Le maître annonce un nombre. L’élève interrogé donne les trois nombres quisuivent. La bande numérique fournit un bon support d’aide.

Lucky Luke : Le maître annonce un nombre entre 5 et 10 (entre 10 et 20 pour le jeu à deux). Lesélèves préparent leurs doigts derrière le dos. On « dégaine » sa solution au signal. Les différentescombinaisons possibles peuvent être ajoutées au répertoire additif en construction.

Le dé magicien : Il faut trouver ce qui est inscrit sur la face cachée d’un dé. On marque 1 point sic’est juste. Faire remarquer aux élèves que la somme de deux faces opposées est 7. On peut seservir de dés trafiqués ou de dés à 10, 12 faces.

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10 dans la boîte : A tour de rôle, chaque joueur met 1, 2, ou 3 jetons dans la boîte. Celui qui met le dixième jeton annonce « Dix dans la boîte » On vérifie. S’il a raison, il marque un point. On peutaussi jouer à 15 ou 20 dans la boîte et faire varier le nombre de jetons qu’on peut mettre par coup.

Le bon compte : Quatre cartes et une carte résultat sont tirées. Les élèves doivent atteindre ouapprocher le résultat en additionnant (ou en utilisant la soustraction. Le(s) gagnant(s) sont désignéspar confrontation des résultats.

Combien de jetons dans la boîte ? le maître prend X jetons, le dit aux élèves, les met dans uneboîte vide. Il prend Y jetons le dit aux élèves et les met dans la boîte. On recense les réponses et lesprocédures. On peut aussi enlever des jetons.

Le nombre-cible des dizaines : Une cible (multiple de dix) est à atteindre en choisissant 3 cartesparmi 8 sur lesquelles sont inscrits des nombres multiples de dix. Cible : entre 40 et 150, cartes :entre 10 et 90

Jeu de Scopa : Avec un jeu de 52 cartes dont on a enlevé les figures, on distribue 3 cartes aux deuxjoueurs. Le tapis est constitué de quatre cartes face apparente. Le joueur A peut prendre avec unede ses cartes une carte ou plusieurs du tapis dont la somme est la même que la sienne. S’il ne peutrien prendre, il pose sa carte sur le tapis. Quand un joueur ramasse toutes les cartes du tapis, il dit« scopa » et marque un point. Quand on a épuisé les trois cartes, le tapis est remis sous le tas et onredistribue trois cartes. On peut jouer à 4.

Bon débarras : Utiliser les cartes marquées de 1 à 10. Distribuer 10 cartes à chaque joueur. Lereste compose le talon. Un joueur tire une carte du talon. L’autre doit abattre le complément à 10 prisparmi ses cartes. Le vainqueur est le premier à s’être débarrassé de ses cartes.

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Les mariages : Constituer un jeu de cartes comportant des nombres écrits sous différentes formes(en lettres, sommes, en chiffres, décompositions…). Les joueurs se partagent les cartes. Lorsqu’unjoueur pose une carte, l’adversaire doit trouver dans son jeu une carte représentant le même nombre pour pouvoir constituer une paire. Le gagnant est celui qui a constitué le plus de paires.

Le train qui accélère : les élèves savent l’ordre dans lequel ils vont être interrogés et de plus enplus vite l’enseignant les sollicite : comptage de 2 en 2 de 5 en 5 puis à rebours

Le nombre pensé : Je pense à un nombre, si je lui ajoute 12, j’obtiens 49. Quel est ce nombre ?

Le bon compte : Quatre cartes et une carte résultat sont tirées. Les élèves doivent atteindre ouapprocher le résultat en additionnant (ou en utilisant la soustraction. Le(s) gagnant(s) sont désignéspar confrontation des résultats.

Tableau de nombres de 10 en 10 : Construire un tableau de nombres à, 10, 20, 30….990

Bandes numériques de 2 en 2 et de 5 en 5 : colorier les multiples de 2 et de 5 sur deux bandesnumériques ; les placer l’une sous l’autre.

Jeu du palet : Sur une bande numérique placée au sol, lancer un palet le plus près possible dunombre-cible. On marque autant de point que de cases qui séparent le nombre-cible du palet.

L’équipe qui marque le moins de point gagne. Notion de distance

Le nombre-cible des dizaines : Une cible (multiple de dix) est à atteindre en choisissant 3 cartesparmi 8 sur lesquelles sont inscrits des nombres multiples de dix. Cible : entre 40 et 150, cartes :entre 10 et 90

Jeu de cartes recto verso : des cartes recto verso sont disposées sur la table. Un joueur désigneune carte, si le deuxième donne la bonne réponse, il gagne la carte. Sinon il passe son tour. (Recto :4X5, verso : 15 ou recto : 5X ?=15, verso : 3 ou recto : 12, verso : 3X4 et 2X6)

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Les nombres rectangulaires : découper 30 ou 50 carreaux dans un rectangle de papier de 10carreaux de largeur et 40 carreaux de longueur

Le jeu de Yam : On ne gardera de la règle originale que ce qui concerne le nombre de 1, 2, 3…6effectués, en omettant les figures

Sur la piste numérique : Avec des dés trafiqués (+2, +5, +10, -1, -2, -5), jouer sur une piste de jeude l’oie. Prévoir la case d’arrivée.

Bon débarras : Utiliser les cartes marquées de 1 à 10 (de 1 à 20). Distribuer 10 cartes à chaquejoueur. Le reste compose le talon. Un joueur tire une carte du talon. L’autre doit abattre lecomplément à 10 pris parmi ses cartes. Le vainqueur est le premier à s’être débarrassé de sescartes.

La punta des dizaines : Chaque joueur tire quatre cartes dans la pioche (valeurs 10, 20,30….90).Un nombre est tiré par le maître (entre 50 et…). On doit atteindre ce nombre en additionnantplusieurs cartes de son tirage. On gagne les cartes si on atteint la cible. On complète sa main avecla pioche avant le tirage suivant.

Labyrinthes de nombres : Demander aux élèves de tracer un chemin le plus vite possible d’unecouleur donnée afin de retrouver toutes les cases représentant le même nombre.

Sur la piste numérique : Avec des dés trafiqués (+2, +5, +10, -1, -2, -5), jouer sur une piste de jeude l’oie. Prévoir la case d’arrivée.

Les tours de cubes : faire construire 5 tours de X cubes. Combien de cubes faudra-t-il pourconstruire six tours, quatre tours, etc.