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L’organisation perceptive
Mécanismes généraux de la perception
Les grandes tendances théoriques
Perception et cognition!: La position d’Irwin Rock
L’organisation perceptive
Mécanismes généraux de la perception
Les grandes tendances théoriques
Perception et cognition!: La position d’Irwin Rock
L’organisation perceptive
Mécanismes généraux de la perception
La perception
Le rôle du stimulus
Fonction du système sensorielle dans le
processus perceptif
Mécanismes généraux de la perception
La perception
Le rôle du stimulus
Fonction du système sensorielle dans le
processus perceptif
Définition de la perception
Piéron (1979) (aussi Allport, 1955; Uttal, 1981; Schiffman, 1990) «!Prise de connaissance sensorielle d’objets ou d’évènements extérieurs plus ou moins complexe!» (connaissance consciente)
Dixon (1981) «!Perception subliminales!»
Corso (1967) point de vue béhavioriste «!pas de conscience!»
Kaufman (1974)«!La conscience n’est qu’une construction après coup servant à communiquer le contenu des perceptions!»
Définition de la perception
Mécanismes généraux de la perception
La perception
Le rôle du stimulus
Fonction du système sensorielle dans le
processus perceptif
Le rôle du stimulus
Le stimulus en tant qu’énergie
Le stimulus comme une forme organisée
Le stimulus en tant que source d’information
Le rôle du stimulus
Le stimulus en tant qu’énergie
Le stimulus comme une forme organisée
Le stimulus en tant que source d’information
Le stimulus en tant qu’énergie
Classiquement : le stimulus = énergie physique qui
excite un système récepteur (à partir d’un certain seuil)
ex. Etude de la sensation (Fechner, ….)
Théorie transactionnaliste (Kilpatrick, 1952 ; Ittelson, 1960) :
Les indices perceptifs de profondeur sont tous ambigus et incertain
Le stimulus ne suffit pas à rendre compte des perceptions .
Le stimulus en tant qu’énergie
La chambre d’Ames (Ittelson, 1952)
La pièce est perçue comme ayant une forme conventionnelle : des coins à angle droit et de fenêtres rectangulaires. Les gens qui se trouvent à l’intérieur de la pièce semblent avoir une taille plutôt étrange. En fait c’est la pièce qui a une forme anormale.
La chambre d’Ames (Ittelson, 1952)
La chambre d’Ames explication
Le stimulus en tant qu’énergie
Principe des configurations équivalentes :«!Une même projection rétinienne peut être produite par une infinité de configurations variant en taille et en forme!»
Principes des configurations équivalentes
Une même projection rétinienne peut être produite par une infinité de configurations variant par la
taille, la distance ou la forme
L’illusion de laLa constance de taille
Tiré de Shepard (1997)
Le stimulus en tant qu’énergie
Importance de l’expérience individuelleCe que l’on voit serait ce que l’on s’attend à voir étant donné sa propre histoire de la perception visuelle.La tache du sujet sera choisir l’hypothèse la plus probable quant à la forme objective de l’objet présenté, et la forme retenue sera celle semblant avoir la plus grande probabilité d’apparition, compte tenu de l’expérience du sujet (Ittelson, 1960)
Profondeurs ambiguës
Le rôle du stimulus
Le stimulus en tant qu’énergie
Le stimulus comme une forme organisée
Le stimulus en tant que source d’information
Le stimulus en tant qu’ambiguïté
Gestalt Pb de la non-homogénéité dans la stimulation
Le stimulus comme une forme organisé (Gestalt)
La condition minimale de la vision n’est pas la présence de la lumière mais celle d’une non-homogénéité dans la stimulation
Cela permet de créer un contraste, un contour, ou une forme distinguable du fond
Le stimulus comme une forme organisé (Gestalt)
1. Images ambiguës
2. Les lois gestaltistes d’organisation
1. images ambiguës
Le monde que nous voyons paraît composé d’objets distincts, de tailles variables, perçus en contraste par rapport à un arrière-plan de surfaces.
On peut construire des images où il existe une ambiguïté quant à la région qui est la «!figure!» et celle qui est le! «!fond!».
Vases ou visages ?
Cette image réalisée par E. Rubin en 1915 peut être vue comme une paire de profils noirs ou
comme un vase blanc
Visages ambiguës
Shepard La jeune fille et la vielle dame
Canard ou lapin ?
J. Jastrow (1900)
L’art de M. C. Escher
Le cercle limite IV
Cascade d’Escher
“pop-art” Supernovae de Victor Vasarely (1959-1961)
aucune organisation stable n’est apparente
(a) hexagone ou cube ?
(a) cube ?
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
Principe de symétrie
La loi de prégnance
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
Principe de symétrie
La loi de prégnance
Principe de proximité
En (a), les points forment des colonnes parce qu’ils sont plus rapprochés verticalement que que horizontalement. En (b), nous percevons des rangées car les points sont cette fois plus rapprochés dans le plan horizontal ; (c) est ambigu, les points étant également espacés dans les deux directions
LOI DE PROXIMITE
e)
c)b)
d)
a)
Toutes conditions étant égales par ailleurs, des “éléments” qui sont proches dans le champ tendent à être perçus comme appartenant à la même unité
Principe de proximité
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
La loi de prégnance
Les éléments morphologiquement semblables tendent à être perçus comme appartenant à la même unité
Principe de similarité (ou similitude)
Principe de similitude
Cette image est perçue comme des colonnes : la similitude des brillances des points l’emporte
sur la proximité
LOI DE SIMILITUDE
a)
f)
e)
c)
b)
d)
PROXIMITE VERSUS SIMILITUDE
a)
c)
b)
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
La loi de prégnance
Les éléments qui “se déplacent” d’une façon homologue (en direction ou en vitesse perçues) tendent à être regroupés
Principe de destin commun
Principe de destin commun
Principe de destin commun
Art color ballet
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
La loi de prégnance
Tout alignement tend à se prolonger en absorbant les éléments qui peuvent le continuer harmonieusement
Principe de bonne continuation
Principe de bonne continuation
On voit deux lignes continues qui se croisent en X, plutôt que deux formes en V qui se touchent en X
ensemble de cercles superposés plutôt que voir des formes avec un morceau en moins
Continuité
Proximité et bonne continuation
Des formes différentes peuvent être perceptiblement regroupées par une combinaison et de bonne continuation
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
Principe de symétrie
La loi de prégnance
L’unification d’une région du champ se fait d’autant mieux qu’elle constitue un ensemble fermé sur lui-même.
Principe de fermeture (ou de clôture)
Principe de fermeture
Chacune de ces trois formes est perçue comme un carré, bien qu’elles soient composées d’éléments fort différents
Figure à contour virtuel
Figure à contour virtuel
Figure à contour virtuel
Figures de kaniza
Principe de fermeture exemples
Dessin et sculpture d’Esher
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
Principe de symétrie
La loi de prégnance
La plus petite de deux surfaces sera perçue comme la figure sur un fond plus grand
Principe de symétrie, taille
(a) est perçu préférentiellement comme une hélice sur un fond blanc car la surface noir est plus petite
préférence vers la décomposition des images en éléments symétriques
Principe de symétrie
LOI D!’ORIENTATION
1) 2) 3)
4) 5) 6)
2. Les lois gestaltistes d’organisation
Principe de proximité
Principe de similitude
Principe du destin commun
Principe de bonne continuation
Principe de fermeture
Principe de symétrie
La loi de prégnance
Principe de prégnance et de vraisemblance
«!De plusieurs organisations géométriques possibles émergera celle qui possède la forme la meilleure, la plus simple et la plus stable!» Kofka (1935)
Les éléments sensoriels sont organisés pour former l’objet ou l’événement le plus probable dans l’environnement, et cela en conformités avec les données sensorielles
La loi de prégnance
L’illusion de Müller-Lyer
La première des données est donc la forme et non la sensation.
Le tout est perçu d'emblée et sans apprentissage : l'organisation perceptive est innée. Ce n'est pas pour cela qu'elle se manifesterait dès la naissance : il faut que la maturation physiologique le permette. (importance du développement, l’organisation perceptive n’est pas achevée à la naissance)
Si l’expérience acquise modifie tel ou tel aspect de la vie perceptive, ce doit toujours être sur la base d’une organisation déjà présente
L’organisation perceptive est innée
hypothèse que le processus nerveux qui correspond à une perception est organisé comme cette perception elle-même
il existe un parallélisme entre des formes physiologiques et psychologiques présentant une communauté de structure.
“... un ordre expérimenté dans l’espace est toujours structurellement identique à un ordre fonctionnel dans la répartition des processus de base à l’intérieur du cerveau” Köhler
Principe d’isomorphisme psychophysique
Le rôle du stimulus
Le stimulus en tant qu’énergie
Le stimulus comme une forme organisée
Le stimulus en tant que source d’information
Elle est centrée sur la perception visuelle essentiellement, son idée est que toutes les informations nécessaires à la perception sont présentes dans l'environnement et il va s'agir pour l'observateur de saisir ces informations. Possible grâce au mouvement, soit des objets, soit de l'observateur lui-même
Perception visuelle selon Gibson
Perception visuelle selon Gibson
Les situations respectives de l’organisme et de l’environnement se transforment sans cesse, et il s’agit de découvrir les invariances de ces transformations, c’est-à-dire les règles auxquelles elles doivent obéir pour qu’organisme et environnement restent connectés
Le stimulus en tant que source d’information (Gibson,
1950, 1979)
Stimulation se présente sous la forme de patterns et de transformation d’énergie qui constituent une source d’informations pour le sujet percevant
Perception visuelle selon Gibson
L’approche classique de la perception de la «!profondeur!» remplacée par la perception des surfaces de l’environnement
théorie qui s'appuie sur des variables non artificielles. Ces variables correspondent à celles qui interviennent dans les situations de perception de la vie quotidienne
Prendre en compte la connexion complète entre l’organisme et son environnement (ex. la texture des surfaces, ses modifications selon la perspective, où elles sont regardées)
Encrage écologique
toutes les perceptions se feraient directement sans avoir recours à des processus cognitifs intermédiaires. Il n'y a pas besoin de prendre en compte la mémoire, jamais le sujet doit comparer un percept à quelque chose stocké en mémoire. Gibson dit que la perception va consister à détecter les invariants, c'est-à-dire à détecter l'information qui ne change pas.
le réseau optique contient une information invariante sur l’environnement
caractéristiques ou invariants de l’environnement considérés par rapport à un humain ou à un animal
On s’intéresse aux situations de perceptions non ambigues, en particulier, il refuse d'étudier la! perception à partir de situations artificielles où on présente des stimulu dépourvus de contextes.
L'étude de la perception en laboratoire n'est pas importante car l'information optique est appauvrie.
Encrage écologique
Ex de travaux de Gibson, il a commencé ses études dans le laboratoire de l'armée de l'air, sur les problèmes d'atterissage et de décollage des avions, la perception de la profondeur, il a montré que toutes les connaissances que l'on avait sur ce domaine ne servaient à rien parce que l'étude de ce problème en laboratoire ne prenait pas en compte un certain nombre de variables déterminantes. Ces variables sont les gradients d'information, par ex. les changements de texture lorsque l'on s'éloigne.
Encrage écologique
«!Une surface a de la substance; un plan n’en a pas. Une surface a une texture; un plan, non; une surface n’est jamais parfaitement transparente; un plan l’est. Une surface peut être vue; un plan peut être visualisé!»(Gibson, 1979, p. 35)
Gradient de texture comme source essentielle sur le relief et l’orientation des surfaces
résultat de la présence sur une surface d’objets ou de marques ayant à peu près la même forme et la même grandeur à des intervalles réguliers
indique l’orientation de la surface, c’est-à-dire le degré et le sens de son inclinaison par rapport à l’observateur
le système visuel réagit directement à des informations fournies par les gradient de texture
Gradient de texture
Gradient de texture
Gradiant de texture associés à des lignes convergentes
Le stimulus en tant que source d’information (Gibson, 1950, 1979)
Système perceptifs ne sont pas simplement soumis à la stimulation, mais sont fondamentalement actifs dans la quête d’information
La notion d’affordance
affordance (de l'anglais ”to afford”): on!ne perçoit les objets qu'en fonction de l'utilité qu'ils peuvent avoir pour notre action
“perception is an invitation to act, and action is an essential component of perception”
ce que l’environnement offre au vivant comme moyen ou comme obstacle
on passe de l'objet (stimulus distal) au perceptif (stimulus proximal) sans stimulus intermédiaire. La perception correspond à une expérience globale. Les gradients de densité de texture sont ce qui correspond au changement graduel de la densité de la texture.
Notion de perception directe
le changement de densité de texture va spécifier la disposition des surfaces dans l'environnement. Les gradients de texture des surfaces pourrait nous fournir des informations sur un certain nombre de caractéristiques de ces surfaces, l'inclinaison des surfaces, surface planes ou courbes, proches ou lointaines.
Notion de perception directe
Forme et inclinaison d’une surface révélées par la texture
Forme et inclinaison d’une surface révélées par la texture
Perspective: lieu du gradient de texture
Modification de la taille: forme du gradient de texture
Gradient de texture
Distance à l’horizonLes objets proches de l’horizon apparaissent toujours plus éloignés
2 même objets, celui proche de l’horizon est il plus éloignés ou plus petit
Perspective aérienne
Perspective aérienne
Texture visuelle source de profondeur
Rue de Paris un jour de pluie par Gustave caillebotte
Texture visuelle source de profondeur
Lignes convergentes
La constance de tailleS’explique par la
nécessité de maintenir un
rapport constant entre la texture du fond sur lequel is
se détache
Illusion de Ponzo
. Ex., recouvrement de certaines parties de la texture lorsque les objets se déplacent.
Variations du flux optique qui sont produites par les objets
Variations au niveau du flux optique produites par le mouvement de l'observateur lui-même, c'est-à-dire qu'on sait que dans une situation de perception c'est tout l'individu qui perçoit. Cette perception active de l'observateur va permettre de transformer le flux optique et cela donne des informations à l'observateur sur deux choses, informations sur son mouvement par rapport à l'environnement, sur l'agencement des objets dans l'environnement. Le sujet doit introduire du changement pour voir ce qui ne change pas, ce sont des invariants, ils spécifient les propriétés des objets.
Variations du flux optique qui sont produites par les objets
Champ de flux optiqueLes gradients de vitesse sont déterminés par lesdéplacements de l’observateur Le pilote se déplace sur un point fixe qui semble immobile. Le reste de l'environnement visuel éloigné de ce point est le champ de flux optique.
Flux optique d’un passager regardant à l’arrière du train
Le champ de flux optique pour une personne assise dans un train et regardant par la fenêtre alors que celui-ci traverse le paysage de droite à gauche
Champ de flux optique
Champ de flux optique pour un pilote lors d’un atterrissage
Champ de flux optique pour une personne
installé sur le toit d’un train et regardant vers
l’arrière
.Gibson considère qu'à la naissance le bébé possède des instruments qui lui permettent de tirer des informations sur son environnement. Cependant, il y a tout de même de la place pour un apprentissage perceptif, illustré par le concept d'apprentissage discriminatif, c'est-à-dire que l'on devient sensible à de plus en plus de variables.
Théorie innéiste
Falaise virtuelle (Gibson & Wlak)
Ni un chat ni un bébé de 6 mois ne s'aventureront sur une plaque en verre qui recouvre une dénivellation importante. Le bébé indique ainsi sa perception de la profondeur.
Mécanismes généraux de la perception
La perception
Le rôle du stimulus
Fonction du système sensorielle dans le
processus perceptif
Fonction du système sensorielle dans le processus perceptif
Boring (1942) : rôle majeur aux organes sensoriels dans la réception sélective de paramètres de la stimulation associés à la qualité de la perception
Fonction du système sensorielle dans le processus perceptif
Boring (1942) : rôle majeur aux organes sensoriels dans la réception sélective de paramètres de la stimulation associés à la qualité de la perception
Neuroréductionnistes (Barlow, 1972) : Le cerveau est organisé à extraire directement de la stimulation des informations très spécifiques et passablement complexe
Fonction du système sensorielle dans le processus perceptif
Boring (1942) : rôle majeur aux organes sensoriels dans la réception sélective de paramètres de la stimulation associés à la qualité de la perception
Neuroréductionnistes (Barlow, 1972) : Le cerveau est organisé à extraire directement de la stimulation des informations très spécifiques et passablement complexe
Rock (1983) : Modèle plus abstrait
Mécanismes généraux de la perception
Les grandes tendances théoriques
Perception et cognition!: La position d’Irwin Rock
L’organisation perceptive
Les grandes tendances théoriques
1. La perception est-elle innée ou acquise (ou plutôt quelles en sont les
composantes innées et acquises, les unes sont-elles plus importantes que les autres)!
?
Les grandes tendances théoriques
2. La perception se fonde-t-elle sur des données élémentaires ou correspond-
elle à un processus global!
Les grandes tendances théoriques
!3. La perception dépend-elle surtout de facteurs personnels (motivation, besoins,
personnalité valeurs) ou de facteurs structuraux (nature et caractéristiques de la stimulation et propriétés des systèmes
neurosensoriels)!?
La perception est-elle innée ou acquise ?
Orientation nativiste (théoriciens de la Gestalt, Gibson) met l’accent sur le caractère précoces de certaines perceptions mais surtout minimise le rôle que peut jouer l’apprentissage
La perception est-elle innée ou acquise ?
Orientation nativiste (théoriciens de la Gestalt, Gibson) met l’accent sur le caractère précoces de certaines perceptions mais surtout minimise le rôle que peut jouer l’apprentissage
Orientation empiriste (Helmholz, 1962, transationnisme de Ittelson, Bruner, …) : la perception se construit à partir des expériences passées.
La perception se fonde-t-elle sur des données élémentaires ou correspond-
elle à un processus global ?Orientation globaliste (Gelstalt, Gibson) affirme la priorité de l’organisation dans le processus perceptif et rejette toute idée de distinction entre sensation et perception. Pour les gestaltistes, l’organisation perceptive dépend de processus neurophysiologiques tandis que pour Gibson l’origine se trouve dans le rôle conféré au stimulus
Données élémentaires ou processus global ?
Orientation élémentaristes (Triesman, Biederman) s’intéresse aux paramètres de processus sensoriels élémentaires comme le contour ou la localisation spatiale.
La perception dépend-elle surtout de facteurs
personnels ?
Orientation dite formaliste (Gelstalt, Gibson) tente de comprendre et d’expliquer la perception à partir des propriétés de la stimulation et des propriétés des systèmes neurosensoriels
La perception dépend-elle surtout de facteurs
personnels ?Orientation dite formaliste (Gelstalt, Gibson) tente de comprendre et d!’expliquer la perception à partir des propriétés de la stimulation et des propriétés des systèmes neurosensoriels
Orientation fonctionnaliste (Allport, catégorisation perceptive de Bruner et Postman) fait dépendre la perception de facteurs personnels
Mécanismes généraux de la perception
Les grandes tendances théoriques
Perception et cognition!: La position d’Irwin Rock
L’organisation perceptive
Perception et cognition : la position d’Irwin Rock
4 sortes de processus cognitifs s’appliquent à la perception1. La construction de forme qui s’appuie sur un
processus de description2. La résolution de problèmes3. La mise en relation4. L’inférence qui se fonde sur un processus de
déduction à partir de règles et de prémisses
Perception et cognition : la position d’Irwin Rock
4 sortes de processus cognitifs s’appliquent à la perception
1. La construction de forme qui s’appuie sur un processus de description
distinction figure fonddétection des localisations
(orientations relatives à l’environnement) de l’organisation à partir des composantes
La perception de la forme fondée sur la description
Rock (1983)
Perception et cognition : la position d’Irwin Rock
4 sortes de processus cognitifs s’appliquent à la perception
2. La résolution de problèmeLe système perceptif fait des hypothèses sur l’interprétation du stimulus et les testes en fonction de ses “préférences” (contraintes)
toutes les formes ne restent pas constantes lors de changements d'orientation.
Perception et cognition : la position d’Irwin Rock
4 sortes de processus cognitifs s’appliquent à la perception
3 La mise en relation
Perception et cognition : la position d’Irwin Rock
4 sortes de processus cognitifs s’appliquent à la perception
4 L’inférence qui se fonde sur un processus de déduction à partir de règles
et de prémisses
Résolution de problèmes
Texte