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LUNDI 2 JUILLET 2012 - 12 CHAÂBANE 1434 - N° 6603 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 CNASPS : «L’ONU doit mettre fin à l’entêtement du Maroc» Photos : DR PAGE 4 L A BANQUE D’AL GÉRIE A VERTIT LE BARIL DE PÉTROLE À 110 S SINON… Un prix du baril à 110 dollars au moins est une nécessité pour assurer la poursuite et la soutenabilité des dépenses publiques. Sinon, l’économie nationale, trop dépendante des hydrocarbures, risque d’accroître sa vulnérabilité. PAGE 3 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 LE BONJOUR DU «SOIR» «A défaut de prendre le pouvoir ici où l’ANP les empêche de réaliser leurs rêves, les voilà qui nous encerclent petit à petit. Quand donc aurions-nous ce droit — qu’ont les autres — d’intervenir hors de nos frontières pour assurer notre propre sécurité ?», écrivions-nous dans cet espace même le jeudi 5 avril. Il semble, selon TSA, qui cite une source gouvernementale algérienne anonyme, qu’une intervention militaire au Nord-Mali n’est plus exclue ; évidemment, «elle sera l’ultime recours» après des négociations et une concertation avec les pays du champ. Ce serait une action dirigée exclusivement contre les groupes terroristes, dont certains sont financés par le Qatar ! Certains «droitistes de l’homme» heureusement pas tous ! — vont hurler et les partisans d’«occupons-nous d’abord de nos affaires» vont rugir. Ils auraient voulu voir débarquer l’Otan pour soutenir une révolution algérienne menée par le sinistre BHL ! L’attentat de Ouargla a sonné comme un ultime avertissement : ou nous agissons vite ou ils vont transformer l’Algérie en nouvelle Syrie (des transports d’armes, d’explosifs et peut-être de révolutionnaires «khorotos» transitent actuellement par le Sud Tunisie, venant de Libye !). [email protected] «La dernière goutte est celle qui fait déborder le vase.» (Proverbe français) Troisième mi-temps au Mali ? (2)

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Page 1: «L’ONU doit mettre fin à 110 S SINON… · lundi 2 juillet 2012 - 12 chaÂbane 1434 - n° 6603 - prix 10 da- fax : rÉdaction : 021 67 06 76 - publicitÉ : 021 67 06 75 - tÉl:

LUNDI 2 JUILLET 2012 - 12 CHAÂBANE 1434 - N° 6603 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l CNASPS :

«L’ONU doitmettre fin à

l’entêtementdu Maroc»

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LA BANQUE D’ALGÉRIE AVERTIT

LE BARILDE PÉTROLE À110 S SINON…

Un prix du baril à 110 dollars au moins est une nécessité pour assurer lapoursuite et la soutenabilité des dépenses publiques. Sinon, l’économienationale, trop dépendante des hydrocarbures, risque d’accroître savulnérabilité. PAGE 3

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LE BONJOUR DU «SOIR»

«A défaut de prendre le pouvoir ici où l’ANPles empêche de réaliser leurs rêves, les voilà quinous encerclent petit à petit. Quand doncaurions-nous ce droit — qu’ont les autres —d’intervenir hors de nos frontières pour assurernotre propre sécurité ?», écrivions-nous danscet espace même le jeudi 5 avril.

Il semble, selon TSA, qui cite une sourcegouvernementale algérienne anonyme, qu’uneintervention militaire au Nord-Mali n’est plusexclue ; évidemment, «elle sera l’ultime recours»après des négociations et une concertation avecles pays du champ. Ce serait une action dirigéeexclusivement contre les groupes terroristes,dont certains sont financés par le Qatar !

Certains «droitistes de l’homme» —heureusement pas tous ! — vont hurler et lespartisans d’«occupons-nous d’abord de nosaffaires» vont rugir. Ils auraient voulu voirdébarquer l’Otan pour soutenir une révolutionalgérienne menée par le sinistre BHL ! L’attentatde Ouargla a sonné comme un ultimeavertissement : ou nous agissons vite ou ils vonttransformer l’Algérie en nouvelle Syrie (destransports d’armes, d’explosifs et peut-être derévolutionnaires «khorotos» transitentactuellement par le Sud Tunisie, venant deLibye !).

[email protected]

«La dernière goutte est celle qui fait déborderle vase.»

(Proverbe français)

Troisième mi-tempsau Mali ?(2)

Page 2: «L’ONU doit mettre fin à 110 S SINON… · lundi 2 juillet 2012 - 12 chaÂbane 1434 - n° 6603 - prix 10 da- fax : rÉdaction : 021 67 06 76 - publicitÉ : 021 67 06 75 - tÉl:

PP

La riposte ?Les redresseurs du FLN

affinent leur riposte par rap-port à ce qui s’est passélors de la dernière sessiondu comité central du parti.

On croit savoir quequelques figures de ce mou-vement de redressement se

sont rencontrées samedidans un restaurant de Aïn

Benian.

Le marché de gros et le bureaud’études

Il semble bien que le ministère duCommerce éprouve quelques difficul-tés à dénicher le bureau d’études pourmener une étude d’impact sur le marchéde gros de fruits et légumes. A rappelerqu’à chaque pénurie d’un produit, lesproducteurs, les grossistes etles détaillants se rejettent laresponsabilité.

Un jour, un sondage

Préférez-vous prendre votrecongé annuel durant le mois

de Ramadan ?OUI

NON

Sans opinionRÉSULTATS

DU DERNIERSONDAGE

Le taux de 58,84%de réussite aubaccalauréat

vous semble-t-ilsatisfaisant ?

OUI : 37,22 %NON : 51,59%S. OPINION : 11,19%

L’ex-entraîneur de l’USMA, le Français DidierOlle-Nicolle, a accordé un entretien à unquotidien français dans lequel il affirme

que l’homme d’affaires Ali Haddad, patron duclub, est très influent en Algérie. «Je suispassé directement de Chypre à l’Algérie. Leprésident Ali Haddad est un homme extrême-ment influent là-bas. Je n’ai pas eu besoin devisa.»

ERISCOOPERISCOOPLes confidences de l’ex-entraîneurde l’USMA

Lundi 2 juillet 2012 - Page 2

[email protected]

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 3

LA BANQUE D’ALGÉRIE AVERTIT

Le baril de pétrole à 110 dollars, sinon...Un prix du baril à 110

dollars au moins est unenécessité pour assurer lapoursuite et la soutenabili-té des dépenses publiques.Sinon, l’économie nationa-le, trop dépendante deshydrocarbures, risque d’ac-croître sa vulnérabilité,avertit la Banque d’Algérie.

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Intervenant hier, àl’occasion de la présentation enprimeur d’un rapport sur l’évolu-tion économique et monétaire enAlgérie en 2011, un conseiller àla Banque d’Algérie a estiméque l ’équil ibre des financespubliques «requiert» un niveaudes prix du pétrole de 110 à 115dollars.

Et cela dans la mesurenotamment où les dépenses defonctionnement dont les revalo-risations salariales et autrestransferts courants augmententfortement (42,8%) mais dépen-dent essentiel lement desrecettes d’hydrocarbures et trèspartiellement des recettes ordi-naires.

Or, la forte volatilité des coursde l’or noir accentue davantagela vulnérabil ité des financespubliques, dans le contexte oùl’industrie pétrolière nationalecontinue d’être récessive commel’est la croissance économiqueglobale (2,4%). Certes, les dis-

ponibilités du Fonds de régula-tion des recettes (FRR), éva-luées à 70 milliards de dollars,permettent de compenser lesdéficits (en 2011 le déficit bud-gétaire était évalué à 28 milliardsde dinars). Voire de pouvoir tenirle cap à moyen terme, dira

Djamel Benbelkacem. De même,les fondamentaux économiques,monétaires et financiers sont enamélioration constante, selon lesdonnées présentées par plu-sieurs cadres de la Banque cen-trale.

Et même si l’inflation (esti-mée en moyenne annuelle à5,7% en 2011) ainsi que lesimportations (près de 45 mil-liards de dollars en 2011) pour-suivent une tendance haussière,assez inquiétante, relève-t-on.

Néanmoins, le conseiller à laBanque d’Algérie estime que lasoutenabil i té des financespubliques doit «émerger en tantqu’objectif stratégique pourl’Etat». Ce qui nécessite, et pourparer à tous risques, d’agir entermes de diversification indus-trielle, une meilleure absorptionde l’épargne nationale et uneallocation des ressources davan-tage rationalisée, outre lamodernisation de la sphère com-merciale dominée par l’informelet la désorganisation.

En notant, par ailleurs, que leplacement des réserves dechanges, évaluées à fin 2011 à182,22 milliards de dollars (or

non compris) et en valeursd’Etat, est jugé satisfaisant, avecdes rendements de 4,45 mil-liards de dollars, en baisse parrapport à 2010 (4,60 milliards dedollars pour 162,22 milliards dedollars de réserves).

C. B.

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Sid

Coup de semonce de la Banque d’Algérie.

Risques et impayésbancaires

La Centrale des risques à laBanque d’Algérie disposait, à lafin 2011, d’un fichier permanentde 87 107 entreprises et per-sonnes physiques exerçant uneactivité professionnelle non sala-riée déclarées par les banqueset établissements financiers,comme étant des utilisateurs decrédits dont le montant est supé-rieur à 2 millions de dinars.

L’encours des crédits décla-rés s’élève à 3, 537 millions dedinars. Quant à la Centrale desimpayés, l’on recense 43 262incidents de paiement surchèques (absence ou insuffisan-ce de provision), outre 12 787personnes physiques et moralesinterdites d’émission dechèques. C. B.

SÉMINAIRE DU CNRPAH À L’OCCASIONDU CINQUANTENAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Qu’est-ce qui a fait du 5 Juillet une fête légale ?

Comment en est-on arrivé à célébrer la date du 5Juillet comme date de l’indépendance nationale ?L’explication nous est donnée par Soufi Fouad del’Université d’Alger qui s’est intéressé à la probléma-tique de cette date synonyme, dans l’imaginaire collec-tif, de la proclamation de l’indépendance.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le chercheur, qui a eumoins de temps d’intervention que le reste des intervenants lorsdu séminaire international «Algérie 50 ans après : libérer l’histoi-re», organisé depuis hier à la BNA par le CNRPAH en collabora-tion avec le journal la Tribune, a expliqué que la date du 5 Juillet aété d’abord honnie par le FLN durant la guerre de Libération tantest qu’elle était la date de la capitulation en 1830 devant lesforces coloniales.

Fouad Soufi a cité, si besoin était, le journal El Moudjahid qui,en 1960, a écrit que «le 5 juillet est une date qu’il faut effacer del’histoire de l’Algérie». Cette position, cependant, ne restera pasimmuable. Suite à la grève générale du 5 juillet 1961 décrétée parle GPRA contre la partition de l’Algérie, le 5 juillet n’était plusdésormais considéré comme «une journée de deuil».

Les Algériens s’approprient cette date comme un référent àl’indépendance après les grandes liesses populaires du 5 Juillet1962. Et c’est, donc, en référence à ces liesses populaires, quiétaient intervenues après le discours de De Gaulle, où il prit actedu référendum d’autodétermination du 1er juillet 1962, que le prési-dent Ben Bella décréta en 1963 le 5 Juillet comme fête légale.

Fouad Soufi a récusé ferme la thèse de ceux qui estiment quela date véritable de l’indépendance nationale est le 3 juillet.Intervenant également lors du séminaire, Belaïd Abane a tenu undiscours un brin plus affranchi des carcans de la censure officielle,puisqu’il a plaidé pour la clarification de la place de l’armée etl’élaboration d’une alternative politique avec des objectifs clairsafin que s’accomplisse véritablement le destin post-modernité del’Algérie. Car, pour lui, le 1er Novembre a été le moment de la pré-cipitation du destin collectif dans la modernité, le Congrès de laSoummam son ère de maturité.

De son côté, Bancel Nicols (Lausanne) a abordé la probléma-tique des études postcoloniales dans les métropoles coloniales. Ildira que ces études étaient financées par des lobbys coloniaux etétaient, par ailleurs, extrêmement pauvres du point de vue de laméthodologie. Ce qui a amené certains historiens à les qualifierde carnaval académique.

Paul Siblot (Montpellier) a estimé, lui, que la libération de l’his-toire ne peut être que le fait d’esprits libres, qui peuvent aller àrebours des discours institutionnels.

S. A. I.

DÉVELOPPEMENT AGRICOLE

Possible doublement de lasuperficie des terres irriguées Le ministre de

l’Agriculture et duDéveloppement rural a pré-sidé, hier, la 14e sessiond’évaluation des contratsde performances deswilayas. Pour RachidBenaïssa, l’augmentationde la superficie des terresirriguées sera un des prin-cipaux enjeux de la poli-tique de sécurisation ali-mentaire.

Tarek Hafid - Alger(Le Soir) - Rachid Benaïssa aréuni, hier, l ’ensemble desacteurs engagés dans le proces-sus de mise en œuvre descontrats de performances deswilayas. C’est la quatorzièmerencontre de ce type depuis lelancement de cette initiative àtravers l’ensemble des wilayasdu pays.

Après avoir entendu les nou-velles données par secteur d’ac-tivité, le ministre a dressé le bilandes trois dernières années en sebasant sur le taux de croissanceen volume de production. «En2009, nous avions obtenu untaux de croissance de 31,5%, en2010 il était de 8,5% et en 2011de 10,5%. Selon nos statisti-ciens, le taux de croissancemoyen enregistré lors de cestrois dernières années tourneautours de 14%.En analysantces performances, nous noussommes rendu compte qu’ellessont effectivement dues auxconditions de développementmises en œuvre durant cettepériode», a expliqué Rachid

Benaïssa. Selon lui, l ’Etat acertes mis en place des disposi-tifs de soutien, mais leur efficaci-té dépend avant tout des utilisa-teurs finaux, les agriculteurs enl’occurrence.

«Les agriculteurs étaientconfrontés à des problèmes,notamment sur le plan du foncieret du financement. Nous avonsapporté des solutions concrètes.Aujourd’hui, nous pouvons direqu’une réelle prise de conscien-ce existe et que la dynamique acommencé à prendre forme.»

Rachid Benaïssa a cité le casdu Club 50 qui regroupe lescéréaliculteurs qui ont dépasséle seuil de production des 50quintaux par hectare.

«En 2010, ils étaient tout juste17, puis 44 en 2011 et nousnous attendons à ce que ce 460céréaliculteurs intègrent ce clubau terme de la prochaine cam-pagne.» Pour le ministre de

l’Agriculture, l’un des principauxenjeux consistera à augmenter lasurface des terres irriguées. «Il ya quelques années, nul ne nousprenait au sérieux lorsque l’ondisait qu’il serait possible d’at-teindre le million d’hectares enirrigués. Aujourd’hui, nous dispo-sons de 1,1 million d’hectares etnous estimons pouvoir atteindreles 1,6 million d’hectares. Maisrécemment, le Bureau nationald’étude pour le développementrural a réalisé une étude danslaquelle il estime possible d’at-teindre les 2,2 millions d’hec-tares», a précisé le ministre.Cette extension est actuellementen cours dans le cadre d’un pro-gramme avec le ministère desRessources en eau.

D’après Rachid Benaïssa, saréussite permettra de renforcerles capacités nationales entermes de sécurité alimentaire.

T. H.

Benaïssa veut atteindre les 2,2 millions d’hectares des terres irriguées.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 4

MAHREZ LAMARI, PRÉSIDENT DU CNASPS :

«L’ONU doit mettre fin à l’entêtementdu Maroc»

F.-Zohra B. - Alger(Le Soir) - «Les Nations uniesdoivent prendre leurs responsa-bilités. EIles doivent mettre unterme à l’entêtement du Maroc»,a déclaré, hier, Mahrez Lamari,président du Comité algérien desolidarité avec le peuple sah-raoui en marge de la rencontrede solidarité avec le peuple sah-raoui. Les participants ont tenu àréaffirmer leur soutien à la luttepacifique engagée au niveaudes territoires occupés.

Les membres du comité ontexpliqué de ce fait «qu’aumoment où l’Algérie célèbre lecinquantième anniversaire deson indépendance, il y a lieu derappeler qu’elle a de tout tempssoutenu les mouvements delibération et réaffirmé sa fidélitéaux idéaux de Novembre et sonattachement aux droits des

peuples à disposer d’eux-mêmes». L’Algérie soutient doncla décolonisation de l’Afrique, aprécisé Mahrez Lamari.

Une cinquantaine de repré-sentants de la résistance sah-raouie étaient présents hier àl’hôtel Dar Diaf à Bouchaoui(Alger). «Ils sont venus avec uneseule voix réaffirmer leur atta-chement à la légalité internatio-nale et la continuité de la luttejusqu’à jouir de leur libération»,a déclaré le président du comitéalgérien de soutien au peuplesahraoui. Ont aussi participé à larencontre des étudiants africainsfaisant partie d’une délégationde différentes nationalités venusréaffirmer «leur détermination àsoutenir une Afrique libre etindépendante jusqu’à ce que lecolonialisme soit totalementbanni du continent», ont annon-

cé les présents. «Nous souhai-tons la paix et la stabilité dansces pays opprimés. Il s’agit aussi

pour nous de soutenir le peuplesahraoui dans son droit à l’auto-détermination», a souligné

Mahrez Lamari, mettant en évi-dence la situation vécue auniveau des territoires occupéssans que les pays membres desNations unies prennent leursresponsabil i tés pour autant.«L’assistance a pris aujourd’huibonne note du fait que le peuplesahraoui combat dans la légalité.

Il poursuivra sa lutte avectous les sacrifices exigés, et cejusqu’à la libération totale de laRASD», a affirmé le président dela CNASP. A aussi assisté à larencontre le ministre desTerritoires occupés, MohamedOuld Akik, ainsi que qu’IbrahimGhali, ambassadeur de la RASDà Alger.

Pour leur part, les représen-tants de lutte tels que la sœur duchahid Saïd Dember ainsi quel’ancienne détenue Guelimia ElYazidi, évoqueront leur calvaireau cours des dernières annéesnotamment au niveau du lieu dedétention de Ghadès, dans larégion de Ouarzazet où GulimiaEl Yazidi a été emprisonnéependant onze ans.

F.-Z. B.

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Les Sahraouis déterminés à lutter jusqu’à la libération totale.

Lors d’une rencontre de solidarité avec le peuple sah-raoui organisée hier à Alger, les présents ont lancé unappel aux Nations unies pour que «soit mis un terme àl’entêtement du Maroc et que soient appliqués les méca-nismes de protection des droits de l’homme dans des ter-ritoires occupés».

BLIDALes habitants du quartier

Mimèche protestent devantle siège de l’ADE

Les habitants du quartier Mimèche, dans la commu-ne de Bouarfa, à 3 kilomètres du chef-lieu de la wilayade Blida, ont observé, hier, un mouvement de protesta-tion devant le siège de l’agence de l’Algérienne deseaux pour dénoncer les longues coupures d’eau, surtoutavec la hausse des températures lors de ces derniersjours où ce précieux liquide est devenu indispensable.

Selon des contestataires, la cause de ces perturba-tions réside dans le fait que les conduites d’eau sontsous-dimensionnées par rapport au nombre des habi-tants du quartier Mimèche qui dépasse les 5 000 âmes.Cet état de fait provoque un faible débit dans la desser-te de l’eau. Ainsi, ils ont exigé des responsables del’ADE de trouver la solution adéquate.

Dans le même contexte, des citoyens du douarHalouiya, à 10 kilomètres à l’est de Blida, sont montésau créneau pour exiger des responsables concernés deles alimenter en eau potable, depuis plus de troissemaines leurs robinets sont à sec. Ils se demandentcomment une région comme celle de Halouiya qui setrouve au cœur de la Mitidja soit privée d’eau aumoment où les nappes phréatiques ont été bien rem-plies lors de la saison hivernale écoulée.

A noter que les habitants de ce douar ont étécontraints de ramener l’eau à partir des forages des ver-gers mitoyens.

M. B.

TOUT EN AFFIRMANT QUE BEAUCOUP DE DISPOSITIONSONT ÉTÉ PRISES, SELLAL :

«L’Algérie est un pays à stress hydrique»Le ministre des

Ressources en eau,Abdelmalek Sellal, affir-me que l’Algérie est unpays à stress hydrique,mais que beaucoup dedispositions ont étéprises entre-temps pourassurer une bonne margede sécurité en matièred’alimentation de lapopulation en eaupotable.

Mehdi Mehenni - Alger(Le Soir) - Selon AbdelmalekSellal, qui s’exprimait hier surles ondes de la Chaîne III,l’Algérie comptait à l’indépen-dance 13 petits barrages d’eaud’une capacité de stockage de

454 millions de mètres cubes.Seulement 35% des 9 millionsd’habitants que comptait lepays étaient alimentés en eaupotable, essentiellement dansles grandes villes où les colonsétaient concentrés.

Le monde rural était alorstotalement privé de cette res-source. De 1962 à 1999, rap-pelle le ministre desRessources en eau, 31 bar-rages ont été réalisés et letaux de raccordement de lapopulation en eau potable étaitde 78% avec 129 litres parhabitant à la fin des années1990.

Durant ces années, l’eauétait encore très rationnée.

La distribution se faisaitdeux à trois fois par semaine

durant quelques heures dansla journée et seulement 40 %de la population avait de l’eauquotidiennement dans les robi-nets. Un effort particulier, sou-tient le ministre, a été effectuéà partir des années 2000 où aujour d’aujourd’hui le pays aconnu la réalisation de 71 bar-rages avec une capacité destockage de plus de 7 milliardsde mètres cubes.

Ainsi, fait savoir Sellal,aujourd’hui, le taux de raccor-dement à l’eau potable estpassé à 94% avec 170litres/jour par habitant. Ceci dit,ajoute le ministre, 73% de lapopulation ouvre actuellementdroit à de l’eau H24 au robinet.

Par ailleurs, le ministre ainsisté sur le fait que l’Algérie,

qui enregistre en matière deressources en eau 650 m3/anpar habitant, soit un apportannuel de l’ordre de 17 mil-liards de mètres cubes pourune population de 35 millionsd’habitants, est un pays àstress hydrique.

«Nous sommes en dessousde la norme, mais nous avonspris toutes les dispositionsnécessaires avec les 19 bar-rages qui seront réalisés d’ici2014, puis les stations de des-salement, ce qui représenteune sécurité absolue par rap-port aux différents pays dumonde qui connaissent desérieux problèmes en matièrede sécurité hydrique», a-t-ilconclu.

M. M.

NOUREDDINE MOUSSA À PARTIR DE CONSTANTINE :

«L’acte de construire est complexe»

Selon le ministre del’Habitat, qui a procédé, hier, àConstantine, au lancement duprogramme quinquennal d’ha-bitat 2010-2014 de la wilayaqui est de l’ordre de 40 000unités, «l’acte de construire,qui paraît simple est plus com-plexe qu’on ne le pense».Puisque, a-t-il dit en substan-ce, l’acte de construire obéit àune multitude de paramètresconjugués, sans lesquels il

serait impossible de réaliser unlogement. «Il faut beaucoup deparamètres réunis pourconstruire un logement.

L’argent ne règle que 35%du problème. Il s’agit de lamobilisation des assiettes fon-cières, de la qualité du travaildes bureaux d’études et decelui des entreprises de réali-sation», a souligné le ministrequi a estimé, en outre, concer-nant l’outil de production natio-

nal, à savoir les entreprises deréalisation, qu’il est «en deçà»des attentes.

D’où, d’ailleurs, a-t-il expli-qué, le recours intempestif auxentreprises de réalisationétrangères, notamment chi-noises et turques, lesquelles,croit-il savoir, «maîtrisent par-faitement les procédés deconstruction industrielle».

Un procédé pourtant, aaffirmé Noureddine Moussa,que «l’Algérie a adopté audébut des années 80 et quel’entreprise publique Sorestmaîtrise parfaitement mais aété malheureusement aban-donné».

Et pour cause, a expliqué leministre, «nous n’avons pasune industrie locale qui répond

aux besoins des concepteursutilisant ce procédé (le coffra-ge tunnel, ndlr)».

A vrai dire, une simplepanne oblige l’utilisateur de ceprocédé de faire appel pour lespièces de rechange, à l’étran-ger.

En ce sens et afin de mieuxrépondre aux exigences, cenouveau procédé utilisé par lesentreprises étrangères, les-quelles ont une capacité deproduction de 12 logementspar jour, soit 246 logementspar mois, le ministère travailleà «l’orientation des entrepriseslocales vers ce procédé etfavorise en parallèle le parte-nariat avec les concepteursétrangers en ce sens».

Farid Benzaid

Pour Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, qui,vraisemblablement, craint l’impact que pourrait avoirla baisse vertigineuse du prix du baril de pétrole sur ledépartement qu’il dirige, d’où d’ailleurs son appel à«l’optimisation au maximum des études et des estima-tions», la manne financière dont dispose son secteur«ne règle, en effet, le problème du logement qu’à hau-teur de 35%».

SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ)

Condoléances C’est avec une grande tristesse que le Syndicat natio-

nal des journalistes a appris le décès du père de notreconfrère du quotidien El Watan et ami Mourad Slimani,survenu vendredi 29 juin 2012. En cette douloureuse cir-constance, l’ensemble des membres du syndicat présen-tent leurs plus sincères condoléances à Mourad ainsi qu’àtoute la famille Slimani. «A Dieu nous appartenons, à Luinous retournons».

P/ le Syndicat national des journalistes,

le secrétaire général,Kamel Amarni

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 5

AFFAIRE OPPOSANT ALGÉRIE TÉLÉCOM À ZTEET HUAWEI ALGÉRIE

Le procès en appel attendu pour août prochain

Abder Bettache - Alger(Le Soir) - Le procès en ques-tion a été programmé au len-demain de la grève de la faimobservée par l’un des mis encause dans cette affaire, àsavoir Mohamed Boukhari,l’ex- conseiller du défuntMohamed Maghlaoui, ancienministre de la Poste et desTélécommunications. Le misen cause avait été condamné,faut-il le rappeler, à dix-huitannées de prison ferme aumême titre que ChamiMedjdoub, l’autre inculpé danscette affaire.

Pour rappel, les deux pré-venus avaient été condamnésen première instance pour leschefs d’inculpation de «détour-nements de biens publics et

trafic d’influence». Il y a moinsd’un mois, Mohamed Boukhariavait observé une grève de lafaim au niveau de la maisond’arrêt pour «revendiquer unprocès équitable lors de sonjugement en appel». Accusésde «transactions douteuses etde blanchiment d'argent», lesdeux mis en cause ont étépoursuivis par la justice pouravoir «commis entre 2003 et2006 des transactions dou-teuses et blanchiment d'argentau préjudice d'AlgérieTélécom».

Le tribunal de première ins-tance avait également décidéde saisir les biens de ChamiMedjdoub au Luxembourgainsi que le gel de sescomptes bancaires. La juge

Saloua Derbouchi relevant dupôle judiciaire spécialisé duCentre avait aussi condamnépar défaut à dix années de pri-son ferme, trois cadres desdeux sociétés chinoises ZTEAlgérie et Huawei Algérie, àsavoir Dong Tao, Chen Zhiboet Xiao Chuhfa, pour «traficd'influence». Des mandatsd'arrêt internationaux ont étélancés contre eux. Concernantles personnes morales quesont les deux sociétés chi-noises ZTE Algérie et HuaweiAlgérie, le tribunal leur a infligéune amende de trois millionsde dinars chacune ainsi queleur exclusion des marchéspublics pendant deux ans pour«corruption et trafic d'influen-ce». Pour rappel, c’est unecommission rogatoire ordon-née par le juge en charge del’affaire de l’autoroute Est-Ouest, à la justice luxembour-geoise, demandant des infor-mations sur les comptes et lessociétés de Medjdoub Chamiqui a été à l’origine de ce pro-cès. Parmi les données trans-mises, figurent des détails surdeux sociétés offshores créées

par Chami aux BVI (îlesVierges britanniques) et dontles comptes, domiciliés auLuxembourg, ont servi pour letransfert de 10 millions de dol-lars, effectué par deux sociétéschinoises activant en Algérieau profit de MohamedBoukhari.

Selon l’ordonnance de ren-voi, l’affaire a éclaté à l’occa-sion de l’instruction entaméedans le cadre du dossier del’autoroute Est-Ouest, suite àune commission rogatoireinternationale qui a conduit lejuge d'instruction de la 9e

chambre près le pôle judiciairede Sidi M'hamed auLuxembourg.

L’instruction a ainsi permisde révéler que MohamedBoukhari et Chami Medjdoubavaient perçu des «pots-de-vin» à l'étranger (Luxembourg)en relation avec des transac-tions douteuses (en matière detélécommunications etd’Internet) conclues par AlgérieTélécom et les deux sociétéschinoises ZTE Algérie etHuawei Algérie.

A. B.

Le procès en appel de l’affaire opposantAlgérie Télécom aux deux sociétés chinoisesZTE Algérie et Huawei Algérie aura lieu en aoûtprochain, a-t-on appris de source judiciaire sûre.Le procès se tiendra au niveau de la courd’Alger, après s’être tenu la première fois auniveau du pôle judiciaire spécialisé du centre, auniveau du tribunal de Sidi M’hamed.

FRANCE

Pas d’illusions sur une éventuelle

régularisation massive des sans-papiers

«Être de gauche, ce n’est pas régularisertous les sans-papiers.» C’est dit et c’est lenouveau premier flic de France qui le dit.Dans un entretien donné cette semaine auquotidien le Monde (28 juin 2012) ManuelValls, ministre de l’Intérieur, décline lesgrandes lignes de la politique de gauche del’immigration qui sera formalisée d’aborddans trois circulaires en préparation et dansune nouvelle loi sur l’immigration qui viendraun peu plus tard.

Par rapport à l’ère Sarkozy, celle de Hollande neconnaîtra pas, en apparence, de chamboulementsnotables sur la question de la régularisation des sans-papiers : «Etre de gauche, ce n’est pas régulariser tout lemonde et se retrouver dans une impasse. Il faut menerune politique républicaine, conforme aux valeurs de laFrance, tenir compte de la situation économique et socia-le de notre pays et poser, effectivement, des critères.»Ce sont les propos tenus par Valls mais cette absencede changement n’est, a priori (en attendant les textes etleur application), qu’apparente car tout est dans la préci-sion que fournit le ministre sur l’exigence plus qu’impéra-tive de définir des critères de régularisation.

Une circulaire est en préparation pour définir ces cri-tères, informe le ministre : «Les régularisations doiventse faire en s’appuyant sur des critères précis, objectifs,compréhensibles à la fois par ceux qui sont dans cettesituation, ceux qui pourraient venir sur notre sol nationalet nos compatriotes. Ces critères sont les années de pré-sence en France, la situation par rapport au travail, lesattaches familiales, la scolarisation des enfants.» Sansles détailler pour l’heure, Manuel Valls insiste, toutefois,sur ce qui le distingue des pratiques antérieures de ladroite qui laissaient libre cours aux interprétations mul-tiples par les préfectures des critères d’alors non appli-qués d’une façon uniforme sur tout le territoire françaisou souvent appliqués avec beaucoup de restrictions. Jeveux, dit le ministre, «mettre fin à l’arbitraire». Dans lafoulée cependant, il avertit que «les personnes suscep-tibles d’être refoulées le seront». Et lorsqu’il lui futdemandé si la précision des critères allait conduire à unerégularisation plus importante que par le passé, la répon-se est sans équivoque : Valls dit qu’il ne pourra régulari-ser plus que par le passé expliquant que «la situationéconomique et sociale ne permet pas d’accueillir et derégulariser autant que certains le voudraient». Plusexplicite encore, il déclare assumer ce choix et rappelle àl’occasion et pour tous ceux qui, comme OlivierBesancenot, ironisent sur «un ministre de droite qui seserait faufilé dans le gouvernement Ayrault» que la poli-tique qu’il applique «n’est pas celle de Manuel Valls,c’est celle du président de la République et du Premierministre».

Plus globalement, sur les titres de séjour, le ministrecritique sévèrement les pratiques de la droite et se dit«révolté par le sort réservé à ces étrangers qui se retrou-vent dans les files d’attente devant les préfectures pourrenouveler leurs papiers pendant des heures, la nuit oudans le froid. Ça n’est pas ça, la France», tonne-t-il.

Le gouvernement va y remédier en légiférant cetteannée «en créant un titre de séjour intermédiaire d’unedurée de trois ans qui permette de stabiliser ceux quivivent et travaillent de manière régulière sur le sol natio-nal. Le ministre a enfin annoncé deux circulaires : l’unepour mettre fin à la rétention des familles et l’autre pourfaciliter les naturalisations qui ont chuté, relève leministre, de 40% ces deux dernières années. Pour Valls,la naturalisation, c’est une réussite pour la France et nedoit plus être pensée comme l’issue d’un parcours ducombattant mais comme l’issue d’un processus d’intégra-tion». Il va sans dire que les déclarations de Valls n’ontlaissé indifférents ni la gauche autre que le PS et l’extrê-me gauche qui considèrent que ces nouvelles décisionsde Valls – présenté comme le champion de l’aile droitedu PS — sont loin d’une politique de gauche d’accueil etd’ouverture, ni la droite qui considère que le fait que legouvernement ne fixe pas d’objectifs chiffrés de recon-duite ; qu’il prépare une circulaire de régularisation desclandestins et limite le recours à la rétention, «il envoieun signal de relâchement aux préfectures et aux forcesde l’ordre».

K. B.-A.

PERSONNES AUX BESOINS SPÉCIFIQUES

65,82% du taux de réussite au bacSur les 196 personnes aux

besoins spécifiques ayant passéle bac cette année, 129 ont étéadmises. Soit 65,82% contre untaux national de réussite de58,84%.

Le ministre de la Solidarité nationalequi a annoncé hier ces résultats, s’est dit«très satisfait». D’ailleurs, les personnesaux besoins spécifiques n’ont pas enregis-tré les plus gros scores uniquement àl’examen du bac. Elles détiennent les plusforts taux de réussite également à l’exa-

men de 6e avec 92,02% d’admis et70,22% au BEM. Par ailleurs, Saïd Barkat,qui s’exprimait en marge de sa visite auxenfants du Sud qui séjournent actuelle-ment au Centre de formation du personnelspécialisé de Birkhadem (Alger), a indiquéqu’une enveloppe de 228 millions dedinars a été allouée par son secteur pourl’organisation de l’opération des séjourssolidaires pour les enfants scolarisés et«séjours aérés» au profit des personnesâgées démunies. L’opération, souligne lepremier responsable du secteur de la soli-darité, est inscrite dans le cadre de la

prise en charge de la population duGrand-Sud et des Hauts-Plateaux. 400enfants et 45 personnes âgées venuesdes wilayas de Tamanrasset, Tindouf,Adrar et Illizi bénéficient actuellement d’unséjour estival de 15 jours dans les wilayasd’Alger, Boumerdès, Tipasa et Blida. Leministre de la Solidarité nationale, qui pré-cise que cette opération qui est à sadeuxième édition et concernera au totalprès de 8 000 enfants du Sud, soulignera,cependant, qu’«il ne s’agit pas de coloniesde vacances».

S. A.

MOSTAGANEM

Les braqueurs de la bijouterie d’El Hourria sous les verrous

Ils sont quatre mal-faiteurs, âgés de 18 à22 ans, originaires descités d’El Arça et d’ElHourria à avoir braquéune bijouterie.

Tous des repris de justiceimpliqués dans plusieursaffaires similaires, ils ont étéépinglés par les éléments dela police judiciaire de ladeuxième Sûreté urbaine dela ville de Mostaganem dans

le cadre d’une enquête dili-gentée sur la base de laplainte introduite par la victi-me. Une déposition qui faitétat du vol, sous la menaced’armes blanches, d’un lot debijoux. Selon les déclara-tions du plaignant, la bijoute-rie avait été attaquée lasemaine dernière par le grou-pe de malfaiteurs qui se sontemparés d'un butin composéde pièces en or et de bijouxd'une valeur dépassant les

100 millions de centimes.Présentés devant le procu-reur de la République près letribunal de Mostaganem, les

quatre présumés braqueursont été écroués en attendantleur jugement en assises.

A. B.

SIDI BEL-ABBÈS

Un tracteur se renverse tuantson conducteur

Dans la journée de mardi dernier, un tracteur tractantune remorque remplie de sacs de ciment s’est renversé àun virage de la ferme Ouhiba Abderahmane dans la locali-té de Belbouche (Sfisef), tuant sur le coup son conduc-teur, un jeune âgé de 27 ans. Une enquête a été ouverte.

A. M.

De notre bureau de Paris, Khadjidja Baba Ahmed

ORAN

Macabre découverteà Aïn Frenin

C’est une macabre découverte qu’ont faite les services desécurité au niveau d’un chalet de Aïn Frenin, commune situéeà l’est d’ Oran, en bordure de mer. En effet, très tôt cedimanche matin, l’information a été donnée sur la présenced’un corps sans vie d’une jeune femme, visiblement abattue àl’aide d’une arme à feu, portant des plaies au niveau du cou etau bras. Mais les constatations des policiers ne se sont pasarrêtées là puisqu’à 500 m de l’habitation, c’est le corps d’unhomme, il s’agirait selon toute vraisemblance de l’époux de lavictime, qui lui aussi a été retrouvé mort d’une balle dans latête. L’arme à feu, nous dit-on, se trouvait à proximité du corpsde l’homme, ce qui pourrait attester d’un suicide. Bien que lesenquêteurs n’aient pas encore accepté de donner une versiondes faits précise, l’on pourrait bien se trouver en présence d’undrame familial ayant fini tragiquement. L’enquête permettra dedéterminer les causes et aboutissements de ces deux décès.

F. M.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 6

Lettre ouverte à ceux qui nousIls étaient une poignée de patriotes et de

justes inconnus sur la scène publique officiel-le. Ils ont pris la décision de déclencher leshostilités contre la 5e puissance militaire mon-diale pour, comme ils l’ont proclamé dans ladéclaration du 1er Novembre 1954, libérer lepays de la longue nuit coloniale et redonner ladignité à leur peuple. Aboutissement d’unlong processus de luttes portées par desgénérations de militants, cette décisionsonne, du même coup, le glas de l’ère colo-niale sur tout le continent africain. Ma penséeva aussi à tous ceux qui ont enduré priva-tions, souffrances et mutilations. C’est grâceà leur conviction, leur coura-ge, leur moralité etl’exemple du sacrifice suprê-me, c’est-à-dire le don desoi pour la liberté et la digni-té, que l’écrasante majoritédu peuple algérien a accom-pagné la lutte armée dès lespremières années.

Cette adhésion a scelléla détermination des pre-miers dirigeants de la révo-lution. Ni les menées mes-salistes qui ont dérivé versla trahison ni les tiédeursmultiples des biens-pen-sants de tout bord n’ont puimposer la moindre inflexionau noyau originel rejoint partous les patriotes que comp-tait le pays.

Ces maquisards ont infli-gé à l’ordre colonial la piredes humiliations, poussant l’Etat français àrenoncer à nombre de ses colonies avant desombrer lui-même dans une crise politiquequi emporta la IVe République.

Pour redorer le blason de l’Etat colonialis-te, de Gaulle, en sauveur suprême, mobilisetout ce que compte la République de forcesrépressives y compris l’usage du napalm,dont plusieurs localités portent encore aujour-d’hui les stigmates.

Pendant que la résistance algériennemobilise à l’intérieur tout son potentiel pourfaire face à cette armada dirigée par lesMassu, Challe et compagnie, à l’extérieur del’Algérie une excroissance du mouvementnational, renforcée progressivement par lesentrants de la 25e heure, s’affairait à affaiblirles maquis par la rétention de l’armement età déconstruire le processus d’un Etat algériendémocratique et social incarné, sur le solnational, par les Abane Ramdane, Larbi BenM’hidi, Krim Belkacem, Mustapha Ben Bou-laïd, Benyoucef Ben Khedda, Amar Ouamra-ne, Amirouche, Lotfi… pour lui substituer unedictature militaire.

Rompus aux manœuvres et à l’écoute deParis et du Caire, ces responsables de l’exté-rieur font bloc dans le congrès de Tripoli pourcontrer les instances légitimes de la révolu-tion algérienne et ouvrir la voie au pouvoirdes armes. Les travaux de ce conclave dulendemain de l’indépendance n’ont pas étéclôturés à ce jour à cause de l’attitude du clande Oujda emmené par Ben Bella et Boume-diène dont l’ivresse du pouvoir ne s’en-combre d’aucun scrupule. Tapis dansl’ombre, ils n’ont qu’un seul objectif : la prised’Alger. Les hésitations et les réactions tar-dives du GPRA pour dégrader le colonel Bou-mediène et ses acolytes de l’état-major, le 30juin 19621(1), ne font que renforcer la folie desconjurés. Ils se ligueront contre l’instancelégitime de la révolution algérienne et lesmaquisards de l’intérieur pour marcher surAlger au prix de centaines de cadavres, toutau long de leur route. C’est Khaled Nezzar,servant alors sous les ordres du colonel Bou-mediène dans cette guerre contre les wilayasde l’intérieur, qui écrit dans ses mémoires :

«L’intensité des combats qui s’en étaient sui-vis, jamais je n’en avais vu d’égal personnel-lement, pas même durant la guerre de libéra-tion.»(2) Le GPRA, seule instance légitime dela révolution, est foulé aux pieds par cesassoiffés de pouvoir, aidés par les reliquatsde la France coloniale.

Le malheur de l’Algérie venait de com-mencer. Sous les apparences d’un tiers-mon-disme exubérant, cette équipe s’installera aupouvoir avec la caution du Caire et de Paris.Elle demeure en place à nos jours.

Ceux qui ont pris le pouvoir se sont achar-nés à combattre leurs frères et surtout les

élites. Ben Bella, qui a faitde l’activisme gauchisteune religion pendant sonrègne, déclare dans sondiscours d’ouverture auCongrès du FLN tenu àAlger du 16 au 21 avril1964 : «Il faut combattresans répit la tendance deceux qui affirment que laconstruction d’un Etat estun préalable de la révolu-tion. Une telle voie est faus-se. Elle aboutirait, si on laprenait, à remettre le pou-voir entre les mains deceux qui actuellement pos-sèdent la culture. Primaireet folklorique, le personna-ge ne servait en fait que depotiche à Boumediène.

Commencent alors, lesliquidations physiques

d’opposants actifs ou potentiels, de déporta-tions vers le Sud de dirigeants de la révolu-tion et d’emprisonnements sur fond de confis-cation de toutes les libertés. Le 19 juin 1965,c’est au tour de Ben Bella, lui-même, de subirla foudre du clan. Le colonel Boumediène etses acolytes, adeptes des caves et del’ombre, sont prêts à affronter la lumière.

Pour cela, le programme de Boumedièneest simple : mettre fin aux quelques failles dela stratégie répressive de l’ancien président,play-boy à ses heures, pour anéantir touteliberté ; c’est le rôle dévolue à la sinistre sécu-rité militaire qui cherchera à éliminer tous lesopposants, y compris par le meurtre, commec’est le cas de Mohamed Khider et Krim Bel-kacem pour enfin créer l’homme nouveau,zombie sans mémoire ni conscience.

Dans ce domaine, le stratagème se décli-ne en :

• La falsification de l’histoire, voire sonamputation ; le livre de Said Sadi(3) qui relatel’acharnement de Boumediène sur les restesdes ossements des colonels Amirouche etHaouès illustre l’immoralité qui habite le clanet l’OPA méthodiquement menée sur la révo-lution algérienne et ses symboles. Absents duchamp de bataille aux heures des périls, lesnouveaux maîtres du pays proclament : unseul héros le peuple, pendant que le colonelputschiste terrorisant et mystifiant son mondese pare du statut du père de la nation.

• La mutilation de l’identité algérienne pourla réduire à des dimensions folkloriques toutjuste bonnes à être exhibées dans des mani-festations de villages. Le progrès et la moder-nité officiels se conjuguent uniquement dansle nationalisme arabe adossé à la légitimitéreligieuse.

Dans sa folie sanglante, le baâth, quiassumait la laïcité, avait au moins le méritede la cohérence. Liess Boukra(4) note très jus-tement la convergence de l’action de Boume-diène avec les tenants des courants religieuxrétrogrades «Le premier voulait immuniser lasociété contre les germes de la modernité,porteuse de l’exigence citoyenne (démocra-tique, pluraliste), que son autoritarisme et samégalomanie ne pouvaient tolérer ni souf-

frir». Les seconds ne voulaient pas de «l’éclo-sion d’une conscience sociale libérée de sonenveloppe religieuse». La SM veille sur tout :la découverte d’une lettre en tifinagh conduitinéluctablement l’auteur imprévoyant en pri-son qui se voit désigné ennemi du socialismeet de la nation avant d’être tiré de l’anonymatsous l’étiquette d’agent de l’impérialisme engénéral et d’élément dormant du SDECE(Services de renseignement français) pourceux qui ont moins de chance.

• Au plan économique, l’inoculation desgermes de l’attitude rentière insufflée, jusquedans le moindre recoin de l’Algérie profonde,au détriment de l’effort et du travail qui ontconstitué nos valeurs ancestrales les plussûres, sera la constante du pouvoir de Bou-mediène. Sous l’ère bénie de la gestionsocialiste des entreprises (GSE), les tra-vailleurs partageaient les bénéfices alors queleur entreprise était déficitaire, la productionagricole est confiée à la télévision pour pro-mouvoir une révolution agraire qui a déstruc-turé nos campagnes en dévalorisant le travailde la terre et annoncé la clochardisation denos villes sous le poids de l’exode rural.Béné-ficiant d’une conjoncture où les prix du barils’envolaient après le premier choc pétrolierde 1973 et de prêts sans retenue du systèmefinancier international, l’Algérie se présente àl’orée des années 1980 avec des recettestirées à 97% des hydrocarbures avec unedette extérieure estimée déjà à 15 milliardsde dollars.

A sa disparition, notre champion de la lutteanti impérialiste laisse un pays plus dépen-dant que jamais et qui doit honorer un servi-ce de la dette qui le laisse mains et pieds liésface aux Etats occidentaux. Déjà dans lesannées 1970 et pour s’assurer le contrôle dela société, le pouvoir a encouragé l’islamismepour affaiblir le courant démo-cratique. Mais c’est sous l’èrede Chadli, qui affichait pourtantune certaine volonté à rompreavec le boumediénisme, queles institutions vont subir leplus la pression de l’islamisme.Au nom de la récupération desthèmes favoris des islamistes,le pouvoir a ainsi généralisél'enseignement religieux à tousles niveaux. Créations de sec-tions islamiques dans leslycées avec un baccalauréatreligieux qui ouvre les portes àtoutes les filières. Le contrôlestrict des programmes cultu-rels pour leur conformité à lamorale islamique (télévision,radio…) devient une norme. Cette politiqueatteint son apogée par l’adoption du code dela famille en 1984 ainsi que la création deconseils des oulémas chargés de donner unecaution religieuse aux orientations politiquesdu pouvoir. Il faut cependant rappeler que lerègne de Chadli, s’il fut plus marqué pardiverses concessions, n’augurait pas cetteinclinaison à brader les valeurs républicaines.

C’est sous Boumediène que le week-enduniversel fut abandonné à cause de tensionsinternes au régime et pour lancer déjà unsignal aux secteurs les plus conservateurs,alors extérieurs au système en place.

Dans le milieu des années 1980 se révèlebrutalement la faillite du système algérien :

1. Au plan économique, seule la vente deshydrocarbures permettait un semblant defonctionnement de la machine étatique. Lachute des prix entraîne un effondrement bru-tal des recettes passant de 51 milliards dedinars en 1981 à 37 en 1983, alors que lepays doit faire face, déjà, à cette dette exté-rieure croissante. Ce tassement des recettesest accentué par une baisse durable des tauxde change du dollar. Pour le reste, lesmeilleures usines tournent au mieux à 50%de leur capacité de production avec desarrêts plus ou moins longs à cause de leurdépendance en matière de maintenance etde l’indisponibilité de devises. L’agriculture

n’est pas en reste, 2 protéines sur 3 consom-mées sont importées.

2. Au plan social, la dégradation généraledu niveau de vie s’accompagne par un déve-loppement du chômage. De plus, l’indisponi-bilité du logement et l’exode rural s’aggraventpendant que l’immense majorité des adoles-cents est rejetée par le système éducatif

3. Dans le domaine politique, l’impasseest totale. Le débat demeure un monologuedu parti unique qui monopolise tous lesmoyens d’information. Les Algériens sontécartés de toute décision qui les concernepourtant au premier chef. Pour la majorité,l’action du gouvernement réglée par les luttesde clan relève de l’arbitraire.

A la fin de la décennie 1980 arrive cequ’on peut déjà appeler une «génération per-

due». En raison du chô-mage important qui frappela jeunesse, un segmententier de la population estmarginalisé. La grandemajorité n’a pratiquementaucune chance de trouverun emploi dans un secteurstructuré et perd tout lienavec l’Etat. Après lesémeutes d’octobre 1988,réprimées dans le sang,c’est tout naturellementque le pouvoir choisit deprivilégier la tendance isla-miste qu’il croyait contrôlerpar peur de se voir dispu-ter la légitimité par les cou-rants politiques démocra-tiques qui, eux, ne s’invi-

taient pas à la rente mais menaçaient le sys-tème dans ses fondements. Mais avant celaet, sans aucun doute, l’événement qui aébranlé le système du parti unique est lagrève générale d’avril 1980 en Kabylie. Affai-bli déjà par la lutte des clans pour la succes-sion de Houari Boumediène, le pouvoir doitfaire face à une contestation de type nou-veau.

Habitué à traquer les opposants dansl’ombre par une police politique omniprésen-te, il doit affronter un mouvement qui refuse laclandestinité et mobilise la population. Nonseulement la grève générale — la premièrede l’Algérie indépendante — est un succès,mais des dizaines de milliers de jeunes fontface aux forces de répression pour protégerles animateurs du mouvement. Incontesta-blement, cette date marque les premièreslézardes de l’édifice du régime algérien etdévoile sa nature autoritaire devant l’opinioninternationale. Avril 1980 est l’acte de nais-sance d’une opposition en rupture avec laculture des intrigues héritée du mouvementnational.

A leur sortie de prison, les camarades deSaïd Sadi réinvestissent publiquement lechamp de l’opposition démocratique au régi-me du parti unique. Une nouvelle page com-mence à s’inscrire dans l’histoire de l’Algérieindépendante.

Par Nordine Aït Hamouda Militant du RCD Tous les sacrifices

ont été trahis, toutesles résistances ontété reniées, toutes

les opportunités ontété gâchées. Le pays

qui a vaincumilitairement

l’islamisme se voitconfisquer, encoreune fois, sa victoire

au profit de la survied’un système pourlequel le pays se

confond avec la rente.

En ce cinquantième anniversaire de la libération de l’Algérie dujoug colonial français, je voudrais d’abord rendre hommage auxmartyrs avant d’essayer de raviver le serment qu’ils ont honoré àtravers l’épopée qui a mené à l’indépendance de notre pays.

A leur sortie deprison, les

camarades de SaïdSadi réinvestissent

publiquement lechamp de

l’oppositiondémocratique aurégime du parti

unique. Une nouvellepage commence à

s’inscrire dansl’histoire de l’Algérie

indépendante.

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Si à la suite de cette contestation pacifiquele système avait entrepris de se reformer untant soit peu pour restituer des espacespubliques à la société, l’Algérie aurait faitl’économie de bien des drames.

En fait, la réponse opposée aux revendi-cations d’avril 1980 était un message qui sevérifiera à maintes reprises par la suite : lesystème algérien n’est pas réformable.

Contrairement aux islamistes qui bénéfi-ciaient de la tolérance et de la proximité desinstitutions, le mouvement issu d’avril 1980mettait au centre de son combat la libertéd’organisation, les libertés individuelles,l’égalité en droits entre les hommes et lesfemmes, les droits de l’homme, la souverai-neté populaire : tout ce que le parti uniquene peut tolérer sans remettre en cause sapropre survie.

Mais il était écrit,quelque part dans la stra-tégie mise au point par leclan de Oujda pour s’em-parer de l’Algérie indé-pendante, que le paysallait s'abîmer dans l’apo-calypse des années1990. Et, sans l’irruptionde forces patriotiques,stigmatisées par le pou-voir, l’Algérie aurait som-bré et ceux qui avaientoffert leurs services àl’Iran auraient pu régnersur un émirat issu dudépeçage annoncé dupays.

Bouteflika, qui se plaîtà répéter qu’il n’était paslà dans les années de feu, aurait sans doutepoursuivi sa traversée mondaine et pai-

sible, loin de nos tourmentes. Des dizainesde milliers de morts, des milliers de dispa-rus de tout bord, des destructions massivesd’infrastructures et des fractures socialesprofondes concluent cinq décennies durègne de l’arbitraire, de la manipulation etdes détournements.

Et on nous dit qu’il faut continuer avecles mêmes méthodes, dans le même cadreet sous la férule du même clan.

Tous les sacrifices ont été trahis, toutesles résistances ont été reniées, toutes lesopportunités ont été gâchées. Le pays, quia vaincu militairement l’islamisme, se voitconfisquer, encore une fois, sa victoire auprofit de la survie d’un système pour lequelle pays se confond avec la rente. Bouteflika,représentant de survivance biologique du

clan de Oujda, s’attelleraà détruire tous les acquissociaux et démocra-tiques arrachés par lagénération post-indé-pendance.

Pour ce faire, il livre-ra le pays à la corruptionmorale et matérielledans une exceptionnelleconjoncture financièrequi lui permet d’acheterles clientèles et les sou-tiens étrangers.

Pourtant, en ce cin-quantième anniversairede l’indépendance dupays, il reste des voixaudibles au milieu demillions d’anonymespour crier haut et fort

que l’Algérie de Novembre et de la Soum-mam reprendra le chemin de l’honneur, de

la dignité, du travail et du progrès. Lesmoyens consentis par le système pourmobiliser autour de 18% d’Algériens dansune élection comparée par les officiels etleurs alliés habituels ou de conjoncture au1er novembre 1954 sont à la mesure dudésarroi des tenanciers de la loge et de ladésaffection de la jeunesse défiant unegérontocratie nihiliste. Si les martyrs n’enfinissent pas de se retourner dans leurtombe à cause des tortures que leur infli-gent les usurpateurs du combat et desespérances du peuple algérien même aprèsleur mort, ils doivent attendre avec impa-tience la fin des supplices et le repos éter-

nel. Pour eux, aussi, le jour se lèvera pourremettre en marche l’horloge de l’histoire,du progrès, de la justice et de la libertéqu’une bande de conspirateurs a bloquéesur minuit pendant un demi-siècle.

N. A.-H.

1- Benyoucef Ben Khedda, La crise de1962, page 23.

2- Mémoires du général Khaled Nezzar,page 70.

3- Saïd Sadi, Amirouche, une vie, deuxmorts, un testament.

4- Liess Boukra, Algérie, la terreursacrée, page 66

gouvernent depuis 1962Le Soir

d’Algérie Actualité Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 7

Bénéficiant d’uneconjoncture où les prix

du baril s’envolaientaprès le premier choc

pétrolier de 1973 et deprêts sans retenue du

système financierinternational, l’Algériese présente à l’orée des

années 1980 avec desrecettes tirées à 97%

des hydrocarbures avecune dette extérieure

estimée déjà à15 milliards de dollars.

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SPA SOMEDIAL / FILIALE DU GROUPE SAIDAL.Zone Industrielle, Oued Smar 11, Rue de Sidi Moussa, El Harrach, Alger.Société par Actions au Capital de : 2 171 800 000,00 DA.NIF : 099616020689907. Art : 16151578013. RC N : 96 B 35140.

AAVVIISS DD’’AATTTTRRIIBBUUTTIIOONN PPRROOVVIISSOOIIRREE DDEE MMAARRCCHHEEConformément à l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236 du

07/10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et complétépar le décret présidentiel n° 12-23 du 18/01/2012.

Il est porté à la connaissance de l’ensemble des soumissionnaires ayant par-ticipé à l’appel d’offres national et international Restreint AONIR N 02/2012pour :

La fourniture d’équipement Contrôle Qualité (HPLC / UV).Publié dans les quotidiens Echaâb et Le Soir d’Algérie 11/04/2012 et au

BOMOP, qu’à l’issue des jugements des offres techniques et financières faits parla commission d’attribution et conformément aux critères prévus dans le cahierdes charges le marché a été attribué provisoirement à :

Et conformément à l’article 114 du même décret, il est accordé aux sou-missionnaires contestataires éventuels de ce choix un délai de dix (10) jours àcompter de la première parution de cet avis dans la presse, pour introduireleurs recours auprès de la commission des marchés de la société.

Conformément à l’article 125 alinéa 15 du décret présidentiel n° 10/236 du07/10/2010, modifié et complété, portant réglementation des marchés publics,les soumissionnaires intéressés de prendre connaissance des résultats détaillésde l’évaluation de leurs offres techniques et financières, sont invités à se rap-procher de la commission d’évaluation des offres de la SPA SOMEDIAL, au plustard trois (03) jours à compter du premier jour de publication de cet avis.

Anep n° 302 804 - Le Soir d’Algérie du 02/07/2012

SSoouummiissssiioonnnnaaiirreess

HHTTDDSS AALLGGEERRIIEE

WWAATTEERRSS

HHTTDDSS FFRRAANNCCEE

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9900,,3344 ppttss

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SPA SOMEDIAL / FILIALE DU GROUPE SAIDAL.Zone Industrielle, Oued Smar 11, Rue de Sidi Moussa, El Harrach, Alger.Société par Actions au Capital de : 2 171 800 000,00 DA.NIF : 099616020689907. Art : 16151578013. RC N : 96 B 35140.

AAVVIISS DD’’AATTTTRRIIBBUUTTIIOONN PPRROOVVIISSOOIIRREE DDEE MMAARRCCHHEEConformément à l’article 49 du décret présidentiel n° 10/236 du

07/10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et complétépar le décret présidentiel n° 12-23 du 18/01/2012.

Il est porté à la connaissance de l’ensemble des soumissionnaires ayant par-ticipé à l’appel d’offres national et international AONI N 01/2012 pour :

La Sélection du Maître d’œuvre pour la Réalisation d’un atelier de fabrica-tion de produits solides hormonaux (Etude et Suivi).

Publié dans les quotidiens Ennahar et Liberté 11/03/2012 et au BOMOP, qu’àl’issue des jugements des offres techniques et financières faits par la commis-sion d’attribution et conformément aux critères prévus dans le cahier descharges le marché a été attribué provisoirement à :

Et conformément à l’article 114 du même décret, il est accordé aux sou-missionnaires contestataires éventuels de ce choix un délai de dix (10) jours àcompter de la première parution de cet avis dans la presse, pour introduireleurs recours auprès de la commission des marchés de la société.

Conformément à l’article 125 alinéa 15 du décret présidentiel n° 10/236 du07/10/2010, modifié et complété, portant réglementation des marchés publics,les soumissionnaires intéressés de prendre connaissance des résultats détaillésde l’évaluation de leurs offres techniques et financières, sont invités à se rap-procher de la commission d’évaluation des offres de la SPA SOMEDIAL, au plustard trois (03) jours à compter du premier jour de publication de cet avis.

Anep n° 302 805 - Le Soir d’Algérie du 02/07/2012

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 2 juillet 2012 - Page 8

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

DÉCOLONISATION DE L’AFRIQUE ET CORRUPTION

Briser des mythes et relever des défisCinquante ans après le début de

la décolonisation, en Algérie,comme dans nombre de pays afri-cains riches en pétrole et autresproduits miniers, si les ressourcesviennent à manquer ou qu’elles nesont pas judicieusement redistri-buées, l’instabilité menace. LesEtats se transforment alors enEtats purement prédateurs, utili-sant la force uniquement pour semaintenir au pouvoir et en extrairetous les bénéfices possibles. Lescrises économiques, qui se sontsuccédé ces dernières décennies,et les remèdes économiques quileur ont été apportés ont eu pourrésultat de tarir les ressources del’Etat qui s’est trouvé ainsi enpanne sèche. La crise économiques’est alors transformée en crisepolitique.

On voit ainsi comment la corruptionen Afrique ne correspond pas à des fina-lités uniquement économiques d’enri-chissement individuel, mais qu’elle aaussi des fonctions politiques et socialesqu’on ne peut ignorer. Elle se greffe sur lesous-développement, tout en vidant deleur contenu les politiques dites de déve-loppement. On ne voit pas comment unquelconque développement peut voir lejour dans de telles conditions, non pasque le développement suppose néces-sairement la disparition de la corruption –les expériences asiatiques et occiden-tales nous montrent le contraire – maisque ce type particulier de corruption, à lafois systémique et patrimonial, ne peutqu’étouffer tout développement.

En raison de la nature patrimoniale del’Etat, l’analyse de la corruption ne peuten Afrique se réduire à une simple analy-se de type économique. La finalité de lacorruption n’est pas seulement l’enrichis-sement et la survie économiques, elle estaussi profondément politique : c’est lasurvie politique des dirigeants qui est icien jeu. Il faut insister sur le fait que dansun contexte structurel de rareté, lecontrôle du pouvoir politique reste la cléde l’accès aux ressources économiques.Les enjeux de la compétition politique nese réduisent donc pas seulement ausimple contrôle de positions de pouvoirpour le pouvoir, ils sont difficilement dis-sociables d’enjeux économiques plusimmédiats, d’où la difficulté majeure pourinstitutionnaliser, pacifier la compétitionpolitique et donc démocratiser la vie poli-tique. Les enjeux économiques et poli-tiques sont en fait indissociables, car ilfaut des ressources économiques pourobtenir des ressources politiques etinversement. La corruption politique neprend pas seulement la forme de la cor-ruption électorale au sens d’achat desvoix, elle s’étend aussi à l’achat et à lacooptation des opposants, ce qui faussela compétition. Elle s’étend de même àl’ensemble du financement politique.

Les élections législatives du 10 maidernier en Algérie illustrent on ne peutmieux ce phénomène. Le recours intensifà la corruption, combiné avec l’utilisationprivative des moyens de coercition etd’administration de l’Etat, a permis effec-tivement la survie politique d’un grandnombre de dictateurs africains.

La corruption politique, en corrompant

le système politique lui-même, empêcheaux mécanismes démocratiques de jouerle rôle qu’on est en droit d’attendre d’euxdans la lutte contre la corruption, dans lamesure où les mécanismes de responsa-bilité jouent difficilement dans un telcontexte.

Le mythe de la cultureL’un des arguments avancés pour jus-

tifier la corruption est le «relativisme cul-turel». La corruption est souvent présen-tée dans les pays développés comme unfait culturel de beaucoup de pays endéveloppement.

Le fait que les gens tolèrent dans telou tel pays la demande d’une petiterémunération en échange de la fournitu-re de services administratifs (délivrancede permis, de licences, etc.) ne signifiepas nécessairement qu’ils l’approuvent.

Il se peut simplement qu’ils «la consi-dèrent comme le moyen le plus efficacepour obtenir ce qu’ils veulent ou ce dontils ont besoin... (ce) sentiment pouvantêtre progressivement ébranlé par lahausse des prix... ou anéanti plus bruta-lement lorsque les consommateurs enviennent à penser que la pénurie justi-fiant cette pratique est d’origine artificiel-le ou que d’autres solutions sont pos-sibles». Que, dans le passé, le colonialis-me ait contribué ou non au développe-ment de la corruption, il semble néan-moins y avoir un lien très fort dans cedomaine entre un certain nombre d’ex-colonies et leurs anciens «maîtres» colo-niaux d’Europe. On peut citer à titred’exemple ce que l’on appelle la «Fran-çafrique», expression dont l´inventeur futFélix Houphouët-Boigny, président de laCôte d’Ivoire pendant 43 ans. François-Xavier Verschave a écrit dans Noir Silen-ce que Félix Houphouët-Boigny donna dela «Françafrique» une expression ache-vée : «Lui et les réseaux français, (…),ont engrangé énormément de “fric” (…), il

était devenu, probablement, l’homme leplus riche d’Afrique noire. A sa mort, sonpays croulait sous les dettes.» Ce ne futpas le seul grand bénéficiaire de la«Françafrique». Toujours, selon le mêmeauteur, Omar Bongo, président du Gabonpendant plus de 40 ans et «remplacé»par son fils, a été «peut-être l’auteur de ladéfinition la plus explicite du clientélismenéocolonial : «L’Afrique sans la France,c’est une voiture sans chauffeur. La Fran-ce sans l’Afrique, c’est une voiture sanscarburant».

Dans la continuité des luttes pour la libération

Une conclusion constituant une ripos-te aux tenants de l’explication culturelle àla corruption pourrait être celle-ci : «Les

hommes publics sur lesquels la richesseest descendue tel un torrent impétueux etimprévisible ne sont pas les héritiersd’une tradition de comptes en banqueconfortables et de responsabilitépublique ; ce sont les nouveaux riches del’administration publique... Ceux qui sesont trouvés au bon endroit au bonmoment.» (John Githongo, journalistekenyan et militant anti-corruption).

La lutte contre la corruption nécessitedes moyens juridiques nationaux et inter-nationaux, mais elle est avant tout poli-tique.

La dynamique citoyenne contre la cor-ruption en Afrique, d’intensité inégaled’un pays à un autre, doit prendre plusd’ampleur, s’inscrire dans la continuité etdévelopper des pratiques unitaires, lesplus larges possibles, vers d’autres sec-teurs de la société concernés ou acquis àla lutte contre la corruption, en directionnotamment des institutions de l’Etat et dusecteur privé. L’objectif incontournable età ne pas perdre de vue est de mettre enplace des coalitions, seul instrument enmesure d’enregistrer des succès contrela corruption. Pour ce faire, l’ensembledes partenaires de la coalition — dont lebut à terme est de bâtir un système natio-nal d’intégrité — doivent se doter desmoyens pour lutter efficacement contre lacorruption, dont ceux qui leur permettrontde s’informer et de se former, et surtoutde diffuser ces connaissances sur la cor-ruption et les moyens de lutter contre.

Ce combat devrait permettre d’aider àpoursuivre le rapprochement entre l’en-semble des militants africains qui luttentnotamment contre la corruption et àencourager les contacts et les actions desolidarité, jetant ainsi les bases d’unvaste mouvement de lutte contre la cor-ruption en Afrique.

Beaucoup l’ont payé de leur vie, qu’ilsaient été militants de la décolonisation del’Afrique, ou défenseurs de la démocratieaprès l’indépendance, ou de courageuxjournalistes qui ont tout donné pour laliberté de la presse.

Rien de surprenant que le combat deceux qui luttent contre la corruptionaujourd’hui s’inscrive dans la continuitédes luttes pour la libération, l’émancipa-tion et le développement de l’Afrique.

Djilali Hadjadj

DDEESS MMOOTTSS PPOOUURR LLEE DDIIRREE Le cadeau empoisonné

«Je frémis à l’idée que l’on puisse prendre un élément inhérent à notre cul-ture comme base d’explication raisonnée d’un comportement par ailleursméprisable. Dans la conception africaine de la reconnaissance et de l’hospita-lité, le cadeau est généralement un symbole. Il n’est pas exigé.

Sa signification réside habituellement dans sa valeur spirituelle plutôt quematérielle. On le fait normalement ouvertement, jamais en secret. Lorsqu’il estexagéré, il devient une gêne et est retourné. C’est plutôt cet aspect de notre cul-ture qui a été perverti et détruit par la corruption.»

Obasanjo, ancien président du Nigeria

De quand date la corruption ?En décembre 1997, on a annoncé qu’une équipe d’archéologues néerlandais

avait découvert dans la ville syrienne de Raqqa environ 150 inscriptions cunéi-formes indiquant la présence d’un centre administratif de la civilisation assyrienneau XIIIe siècle avant J.-C. Le site contenait des archives spéciales provenant peut-être de l’équivalent d’un «ministère de l’Intérieur», où figurait une liste desemployés acceptant des pots-de-vin, sur laquelle on peut lire les noms de hautsfonctionnaires et d’une princesse assyrienne.

LSC

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Le Soird’Algérie

Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 950e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Les anges de l’OuarsenisA l’occasion de la commémoration du 50e

anniversaire de l’indépendance de l’Algérie,nous vous transmettons un texte qui retraceune minime étape de la vie politique d’unhomme qui a tant donné parmi beaucoupd’autres pour que vive l’Algérie.

Avec toute modestie, et par devoir demémoire car celui-ci nous interpelle, nous récla-me, et nous ordonne à la fois de porter un petitet légitime témoignage sur le parcours nationa-liste et politique d’un militant, combattant achar-né pour la liberté des peuples et leur souverai-neté qui a œuvré plus de 32 ans de sa vie éphé-mère sans relâche jusqu’au jour où le sangui-naire 2e bureau Cdt Audrey mit fin à son enga-gement patriotique, le 25 août 1958 au soir à lacaserne de Teniet-El-Had suite à une torture àla gégène qui a duré 20 jours et l’a achevé parballes(1), Dieu en est témoin.

Ardent adversaire du joug colonial, il s’en-gagea très jeune à l’ENA sous l’égide de sonpère qui était alors jurisconsulte à la Mahkamade Teniet El-Had et de rares responsables del’époque à travers le pays.

Il s’occupa de la distribution des tracts et dejournaux tels que Al-Oumma et Al-Ikdam.

Par la suite, on lui confiera une cellule psy-chologique mobile visant à étendre le rayond’action du parti et de la propagande antifran-çaise qu’il effectuait lors des différents déplace-ments avec son père en calèche lorsque cedernier devait porter des jugements juridico-reli-gieux au peuplement des tribus, douars et frac-tions.

En 1928-1930, il regagna une caserne àBlida, où il passa son service militaire auprèsd’une section spéciale de liquidation indigène.Là, il noua diverses connaissances avec desnationalistes tout en continuant ses activitésconcrètement anticolonialistes. Imprégné d’unriche et vaste héritage de résistance, il refusade se soumettre au code de l’indigénat, il pour-suivit son combat auprès de la glorieuse ENA,dont les membres et adhérents (3 500) dans lesannées 1930 furent frappés d’interdit. Ils répli-

quèrent par la création du PPA 1936-1937, qui,dès lors, joua un rôle important dans l’histoiredu nationalisme algérien.

En ces années-là, un bureau politique pritnaissance clandestinement à TEH. Avec sescompagnons patriotes, tous fusillés ou achevéspar balles après d’inqualifiables tortures fin1958(2) et avec l’entraide de quelques commu-nistes français (amis de l’Algérie tels que Prast,Lachaud, Esteve), après un travail de longuehaleine, ils inculquèrent auprès de la populationlocale l’éveil du nationalisme et de la nécessitéde la rébellion contre la France coloniale (ilssuivirent et prenaient comme thèse la déclara-tion du réformiste Jean Jaurès qui condamna lapolitique coloniale de son pays à maintesreprises aux congrès).

En 1939-1945, il est mobilisé et envoyé surle front en France. Il est fait prisonnier au campde concentration de Front Stalag lors de ladébâcle française contre les Allemands. Ils’évade avec quelques soldats algériens, ilsregagneront l’Algérie en 1942.

Fonctionnaire à la Recette des contributionsdiverses de TEH, il est licencié de son poste enmai 1943 pour cause de détention illégale dejournaux nationalistes, incitation à la désobéis-sance civile et refus à la soumission esclava-giste (procès-verbal de la gendarmerie). Il estalors placé sous surveillance spéciale parcequ’il a été considéré comme capable derépandre des idées politiques et faire preuved’actions hostiles contre la souveraineté fran-çaise. Deux de ses amis sont bannis à Colomb-Béchar pour cinq ans, pour le même motif(3).

Vint le génocide perpétré par les colons le 8Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata. La bêteimmonde vient de frapper, elle a exécuté sasale besogne(4). L’amertume, le désarroi, l’im-puissance et l’esprit de vengeance se lisaientsur les visages blêmes des nationalistes quisont sujets à des émeutes, car la provocationse faisait au grand jour. La sagesse des grandshommes, l’orientation politique ont permis à sedégager d’un événement aussi malheureux que

certain. Le PPA devint MTLD. L’élite de TEHvient de montrer qu’elle est capable de formerun bloc de patriotes prêts à défendre l’existen-ce de la nation. Le fameux bureau politiquechange de cap et se transforme évidemment encellule vivante clandestine qui devient, au fil desans, l’axe des moyens humains, financiers,matériels concernant la région de l’Ouarsenis etpour d’autres trajectoires politiques.L’échauffement est à son comble, le mot d’ordreest donné (ce qui est pris par la force, doit êtrerepris par la force). Cette période atteignit sonapogée en 1954 avec le déclenchement de laguerre de Libération nationale.

La plus grande partie du peuple somnolequand retentit l’écho de la première balle tiréedans dans les Aurès. Dès 1955, les maquissont prêts avec leurs agents de liaison (El-Meddad, Amrouna, Lyaar, Ghilès, DjebbelLouh), sous le commandement de Si MohamedBounaâma (rapporteur colonel Ouamrane,Congrès de la Soummam).

La guérilla urbaine s’installe dans les villeset villages et commet des actions meurtrièrescontre l’occupant, l’attentat à la grenade était laspécialité des fidaïs à TEH. Cette cellule clan-destine OCFLN, rampe de lancement commeon l’a surnommée, venait comme tant d’autresà travers tout le territoire national de donner à lanation algérienne son acte de naissance.

Assassiner les enfants de l’Algérieet collectionner leurs oreilles

Les rafles, les exactions, la répression, lesemprisonnements, les exécutions sommaires,les tueries sont la réponse des forces colonialescontre les populations civiles. Au mois de mai1957, après l’attentat à la vedette (dont il estl’initiateur, et pour tant d’autres), l’irréparable seproduisit. Une vive altercation qui l’opposa aumaire de TEH dans sa pharmacie (le renégatHubert Garcin.), juste après, il est interpellé etfait prisonnier à la ferme Poulot, à Aïn Sfa, oùrégnait en maître un certain capitaine Laurentqui maltraitait et assassinait les enfants de

l’Algérie et collectionnait leurs oreilles. A sa sor-tie de prison, on lui interdit d’emprunter la rueprincipale, d’éviter tout contact avec les gens oude se regrouper. Une deuxième fois, au débutde l’année 1958, un half track s’arrête devantson bureau et l’embarque pour la prison d’AïnSfa. Son corps tailladé de toutes parts par lapince, on lui fait signer de force un acte, il reçoitle dernier avertissement.

Au début du mois d’août, aux premièreslueurs du jour, une jeep s’arrête devant le domi-cile, deux militaires et un civil armés réclamentle fidaï, on répond qu’il est absent. Ils repartenten trombe à destination de son bureau, là onl’embarque.

Sur ordre du colonel Marie-Meunière deSchaken, chef secteur militaire de TEH(5), sonadjoint Cdt Audrey 2e bureau l’achève par ballesle 25 août 1958 au soir à la caserne de TEH.

Il repose au fond d’une tranchée inconnueavec ses frères de combat au cimetière local.

Ils ont cru en deux amours, Dieu et puisl’Algérie, qu’ils ont habillée éternellement deleurs noms. Terre des martyrs.

Son fils indigné de part et d’autre

1) Consultation médicale faite par le méde-cin civil de la caserne J. J. Bertrand : «Cœurélectrocuté carbonisé par les décharges élec-triques générées par la gégène.»

2) Témoignages de compagnons de cel-lules : plusieurs d’entre eux dont les traits deleurs visages n’existaient plus, gommés par lesflammes du chalumeau.

3) Les familles de ces deux martyrs sereconnaîtront.

4) Nous avons pris acte de ceux qui préten-dent que la France n’a pas commis de génoci-de, de crimes contre l’humanité, de crimes deguerre entre 1830 à 1962.

5) Le colonel en question a été tué dans uneembuscade en novembre 1958 à Teniet-El-Had.

- A toi mon petit frère Sofiane, je te remercie pourle bonheur que tu as procuré à toute la famille enayant ton BEM avec mention très bien, et je te sou-haite plein d'autres succès dans tes études... tuatteindras ton objectif qui est de travailler à la NASA !

Ta sœur Souheyla qui t'aime atas ayaml'han

- A mon Lapinou«Gnina dyali», j'aimerais que tu saches qu'à

aucun moment je n'ai regretté de t'avoir épousé, êtreta femme m'a appris beaucoup de choses, surtout àt'admirer pour tes qualités, et à t'accepter avec tesdéfauts, parce que c'est ce qui fait que tu sois toi etpas un autre, et que je t'aime toi et pas un autre.

Inch’Allah, ce qui qui arrive maintenant consoli-dera notre couple encore plus, et que cette expé-rience nous permettra à tous les deux de connaîtreles vraies valeurs de l'autre, et ainsi prendre de nou-velles résolutions pour le futur inch’Allah, car je veuxque tu fasses partie de mon futur plus que tout aumonde, car ta présence m'est vitale. Et n'oublie pasque je t'aime comme personne.

Columbo

- Félicitations à mes nièces Lina, Naïla et Nissiaet mon neveu Anis pour leur réussite au BEM, uneparticularité à toi Anis, tu as passé presque deux ansà te battre contre le harcèlement hypocrite islamiste,donc comme convenu tu as eu un double succès ettu as hérité de tes aînés berbères, rassure-toi,l'Algérie sera le tombeau de ce mal et nous conti-nuons à nous battre pour éradiquer cette culture deterreur de notre pays et renouer avec la nôtre, cellede l'amour, l'entraide et la tolérance. Félicitations àtous ceux et celles qui ont réussi.

Habbib Boucetta

- Cela fait 1827 jours depuis que ma mère estmorte à l'âge de 79 ans, d'un problème de l'aorte queparfois même la Trinitrine ne réconforte d'un ulcèreet d'une polyarthrite et... de l'abus de l'aspirine et duKenacort, causes de sa mort subite. Je n'ai jamaispu l'oublier et l'émotion est encore trop forte. Elles'appelle Fatima Saïdi. Que le Tout-Puissant l'ac-cueille dans Son Vaste Paradis et... que lui soientgrandes ouvertes ses huit portes… Ameen.

Ta fille dévouée Fatiha. Une fidèle lectrice du Soir d’Algérie.

De Boussâada, cité du bonheur et du soleil. - 3 juillet, une journée spéciale pour une person-

ne spéciale ! Mamour tu fêteras tes 26 ans, je neserai peut-être pas à tes côtés pour partager avec toicette journée mais tu occupes une place énormedans mon cœur, malgré la distance qui nous sépare !

Celle-ci ne fait que renforcer notre amour pour lerendre encore plus fort ! Car je te porte avec moidans mon cœur !

J’ai la chance d'avoir un homme formidable quej'aime de toutes mes forces ; je ne remercieraisjamais assez le ciel d'avoir fait que nos chemins secroisent.

Désormais nous ne formons qu'une seule per-sonne... tu as changé ma vie car tu l'as remplied'amour et de bonheur, grâce à toi mon ange.J'espère te rendre heureux et t'offrir tout l'amour donttu as besoin.

Je te souhaite un joyeux anniversaire, mon tré-sor, en espérant que ce soit le dernier anniversairequ'on passera loin l'un de l'autre. Je T'aime plus quetout mon homme.

Ta femme qui tient très fort à toi

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TEXTO

La descente aux enfers de notreville s’est amorcée depuis environune dizaine d’années, et s’est accen-tuée ces cinq dernières années.Spoliée de son patrimoine, désurba-nisée, clochardisée, déshumanisée,bazardisée… et j’en passe, elledépérit. Son patrimoine historique estbafoué et abandonné. Hippone estassiégée par les amas d’ordures toutautour de son périmètre, sans comp-ter le nombre de carcasses de bou-teilles de tous les liquides !

Bouna Al Hadîtha tombe pierrepar pierre ; nage dans les ordures.Les mausolées de ses saints patronsdétruits ; celui de Sidi Belaïd est un

dépôt d’ordures. Pourtant, Annabadispose de 950 millions de centimespour une chanteuse !

Le sol du marché du centre-villeest recouvert d’une couche de crassequi remonte probablement à 1962.Les laboratoires des facultés dessciences et de médecine pourraient yfaire des études de stratigraphie detous les microbes des cinquante der-nières années ! Ces microbes sontdéfendus par un «fossé d’eauxd’égouts» qui ceinture le marché.

Et pourtant, Annaba paie 950 mil-lions de centimes pour une chanteu-se !! Après avoir subi les «raton-nades coloniales», Annaba, aujour-

d’hui indépendante, «élève» des ratsqui pullulent dans tous les quartiers,modestes ou huppés. Les chats,constatant que ces rongeurs ontacquis droit de cité, se sont inclinéset leur laissent champ libre.

Et pourtant, on aurait acheté desdevises au cours parallèle pour satis-faire un «rayeur» que le dinar nesatisfait pas ! En plein cœur de laville, sur les escaliers de l’esplanadeMarie-Curie, l’ammoniac chatouilleles narines, à mi-chemin entre l’édifi-ce symbole de la souveraineté, celuide la représentation populaire et celuide la justice. Et pourtant, on «La»fera venir chanter pour 950 millions

de centimes ! Le record de densité desaletés et d’ordures au centimètrecarré est sans doute détenu par l’en-vironnement du complexe hospitalierdes Caroubiers. Le tas d’ordures quientoure l’incinérateur (qui pollue etempoisonne, tel Seveso, tout au longde l’année) peut constituer un gise-ment de fouilles archéologiques desdifférentes composantes de détritus,tous aussi empoisonneurs les unsque les autres. Et le voyageur, arri-vant à bord des bateaux, ne peut voir,sur le talus à droite de la rade por-tuaire, au lieu des fleurs, les orduresentassées là depuis plus de vingtans. Sans compter les odeurs de

décomposition de cadavres d’ani-maux. Et pourtant 950 millions decentimes auraient pu aménager unjardin face à l’hôpital !

Jamais les moustiques ne se sontautant repus de notre sang pour seprocréer ! En attendant, on se ferabercer sur ces souillures de toutgenre pour 950 millions de centimes.

Ô, vous chers disparus, TaharLayadi, Bachir Messikh, ToufikChekmam, heureux que vous nevoyiez pas la ville que avez chérie !

Sera-t-elle, sauvée et bénie ànouveau, Ô Saint Augustin, et ÔMaîtres Al Hawwari et Abû Marwân !

Saïd Dahmani Al-Bûni

Par son fils M.B.Y. Chikhaoui, Hussein-Dey Alger

Aimée et souffrante Annaba

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Culture Lundi 2 juillet 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER)• Aujourd’hui à 16h : Concert de John Lee Hoo-ker Junior.

COMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI(THÉÂTRE DE VERDURE, Bd FRANTZ-FANON,ALGER)• Jusqu’au 7 juillet : Spectacles musicaux«Layali Mezghenna».• Aujourd’hui à 22h : Concerts de Toufik Nedro-mi, Khalas et de Hakim Salhi.

• Mardi 3 juillet à 22h : Concerts de Sihem Stiti,cheb Wahid et cheb Akil. • Mercredi 4 juillet à 22h : Soirée artistiquevariée avec la fanfare de la Protection civile, lachorale Numidis, Noureddine Allane, HacèneDady, Taous et cheba Zahouania.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Mardi 3 juillet à 18h : Concerts (Serial TaggeurShow) avec Freeklane, Azamat, Democratoz,Sido la Dose, Red Alert, Linda Blues, Ayoub Med-jahed etc.• Jusqu’au 4 juillet : Semaine culturelle de

Naâma à Alger. Au hall, expositions : livres, artisa-nat, broderies, habits traditionnels, tapisserie, artculinaire, arts plastiques, photographies.

ESPLANADE DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)• Mercredi 4 juillet à 18h : Soirée artistiquevariée avec cheb Miloud, Hassen Dady, HassibaAmrouche, Rabah Asma, groupe Transadelica(Espagne), cheb Nacim, groupe rap Mascotte(Tunisie), groupe rap H- Kayene (Maroc), HasnaEl-Bécharia, cheb Bilal (entrée gratuite).

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Jusqu’au 10 juillet : Exposition de peinture«Nostalgie à la mémoire», de Tahar Ouamane.

ESPACE MILLE ET UNE NEWS (28, RUE DESFRÈRES-KHELFI (EX-RUE BURDEAU),ALGER)• Mercredi 4 juillet à 17h30 : Concert du rappeurfrançais Medine, pour la première fois en Algérie.• Vendredi 6 juillet à 16h : Rencontre-débat avecSamir Mehalla et René Naba autour du livre-entretien Le Monde arabe en point de mire.

INSTITUT CERVANTÈS D’ALGER (9, RUE KHE-LIFA-BOUKHALFA, ALGER)• Jusqu’au 15 septembre : Exposition «Grafika30 artistes de la jeune Espagne».

ÉCOLE SUPÉRIEURE DES BEAUX- ARTSD’ALGER• Aujourd’hui: Exposition de peinture, design,sculpture, gravure, dessin, céramique et photogra-phie.

CENTRE DES ARTS ET DE LACULTURE DU PALAIS DES RAÏS (23, BDAMARA-RACHID, BAB-EL-OUED, ALGER)• Jusqu’au 9 juillet : Exposition «Le palais Farne-sina et ses collections» design italien, panneauxphotographiques et tableaux de Domingo Notaro(en collaboration avec l’Institut culturel italien d’Al-ger).

MUSÉE NATIONAL D’ARTS MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)• Jusqu’au 30 septembre : Exposition de l’artisteMahjoub Ben Bella (dans le cadre du cinquante-naire de l’indépendance).

LIBRAIRIE LA RENAISSANCEEn collaboration avec l’Office Riadh El-Feth, lalibrairie La Renaissance organise une foire dulivre du 15 mai au 15 août, tous les jours de 9h à20h, au niveau 104.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER • Mardi 3 juillet à 20h30 : Temps fort cinéma ;cinémix : «L’Aurore du MurnauDj Fred Berthet et l’Amateur (USA, Fiction, 90min, 1929)l’Aurore de Friedrich Wilhelm Murnau demeure àce jour l’un des plus beaux films de l’histoire ducinéma.Fred Berthet mixe depuis le début des 90’s, surParis, puis à Aix et Marseille, il fonde le collectifBiomix. Fred Berthet construit brillamment dessets qui peuvent combiner electro, house, techno,mais aussi down tempo ou clins d’œil à sesracines eighties.L’Amateur Dj depuis 1996, membre de Biomixdepuis 2004. Ses élections electro se nourrissentde funk, de rap, de pop d’influences 60’s et desonorités dub ou afro. Un son décalé mais biencalé grâce à une technique efficace et audacieuseinfluencée par le hip-hop et le label Ninja tunes.

P’TIT OMAR, LA RÉVOLUTION DANS LE CARTABLE DE SOUHILA AMIRATUn héros peut-il mourir ?

Imaginons l’institutrice (ou encore leprof de lycée) poser la question à sesélèves : Savez-vous qui est Omar Yacef,dit P’tit Omar ? Silence dans la salle...

M ais pourquoi P’tit Omar, un parmi lesvaleureux héros de l’Algérie est-ilméconnu des jeunes générations ? Tout

simplement parce que la mémoire de ces hérosn’est pas suffisamment (ni intelligemment) honoréeet entretenue. Pourtant, le fidaï et chahid représen-te un symbole humain très fort pour la jeunesse.Un enfant de la révolution qui a valeur d’exemple,en plus de jouer un rôle positif dans le processusd’identification bien connu des psychologues.

Surtout que, comme nous le rappelle SouhilaAmirat : «P’tit Omar est le plus jeune fidaï engagédans une révolution, à l’échelle des pays arabes.»Hélas, l’histoire officielle n’en parle pas ! Peut-êtreparce que celle-ci préfère glorifier des entités abs-traites au moyen de slogans creux ? «Un seulhéros, le peuple», s’est-on contenté de clamer àtravers un discours démagogique et indigent. Avecune telle écriture de l’histoire, bureaucratisée etdéshumanisée, les effets pervers chez les jeunessont perceptibles aujourd’hui.

Heureusement que ces dernières années desâmes de bonne volonté commencent à restituerson passé glorieux à notre peuple. Elles se sontattelées à un travail de mémoire honnête et cré-dible, à contre-courant de l’entreprise de falsifica-tion de l’histoire et de détournement du sens opé-rée par des cohortes d’imposteurs, d’opportunisteset de trabendistes de la révolution. Que ce soit enlittérature, cinéma, audiovisuel, publication detémoignages et autres, des œuvres de création etd’imagination font leurs premiers pas.

En privilégiant la dimension humaine de leurshéros et personnages, ces œuvres suscitent l’inté-rêt et incitent à réfléchir. Le livre de Souhila Amiraten fait partie. Il retrace, de façon romancée, la trèscourte vie — mais une vie aussi belle qu’une légen-de — d’un gosse de La Casbah durant les annéesde feu et de sang. Dès les premières pages, ledécor est planté (La Casbah d’Alger, haut lieu de larésistance), l’intrigue commence à se nouer et lelecteur apprend à se familiariser avec le personna-

ge principal. Le gamin, quoiqu’un peu secret etmystérieux, est tellement attachant et sympa-thique. Futé, espiègle, intelligent, débrouillard, iln’a pas les yeux ni la langue dans la poche. Bref,P’tit Omar est un vrai Gavroche. Au gré des aven-tures de cet enfant peu ordinaire, dans des chro-niques de la vie quotidienne pleines de péripéties,de situations insolites ou cocasses, alors que labataille d’Alger fait rage, le lecteur va de découver-te en découverte.

La force du récit, c’est son intérêt attractif ; ilmonte crescendo bien contenu tout en peignantune fresque historique de l’époque. Nous avons làLa Casbah et ses maisons, ses ruelles, ses habi-tants, ses gosses et les protagonistes de la tragé-die qui se joue. On découvre, sous un jour nou-veau, d’authentiques héros comme Larbi Ben-M’hi-di, Ali la Pointe, Hassiba Ben-Bouali... Il y a aussiles membres de la famille de P’tit Omar et tous lesautres personnages qui donnent corps au récit etcontribuent à en faire une œuvre achevée. Assuré-ment, Souhila Amirat a su trouver les mots justespour écrire ce livre. Elle a d’ailleurs une plume quidéborde de tendresse pour mieux faire partagerson émotion au lecteur.

«Omar Yacef a vu le jour le 7 janvier 1944 au 3,rue des Abdérames. Il est mort le 8 octobre 1957au 5, rue des Abdérames. Il est enterré au cimetiè-re d’El-Kettar», est-il rappelé dans l’épilogue. Lejour de sa disparition précoce, P’tit Omar se trou-

vait dans une cache avec Ali la Pointe, HassibaBen-Bouali (âgée de 19 ans) et Mahmoud Bouha-midi, ses compagnons de lutte. La maison avait étésoufflée par une bombe. «Aujourd'hui, nous confiel’auteur, les gens doivent comprendre que la liber-té ne vient pas toute seule, elle s’arrache. Le sacri-fice de P’tit Omar est d’autant plus grand qu’iln’était qu’un enfant. Il avait sacrifié son enfancepour que les autres en aient une. Nous lui devonsune reconnaissance éternelle». Quant à l’idéed’écrire ce modeste hommage à sa mémoire, «elleest venue à la mort de la mère du martyr, il y aquelques années de cela. Elle n’avait jamais fait ledeuil de la perte de son enfant. Je décidai alorsd’écrire cette histoire vraie». Comment elle a tra-vaillé par la suite ? «En me basant essentiellementsur le témoignage de ses sœurs, ses frères, sestantes et son oncle Yacef Saâdi. Son cousin et amiMahmoud m’a également beaucoup aidée.

Quant aux documents d’archives, je n’ai rientrouvé d’intéressant. P’tit Omar ne figure que dansle film La Bataille d’Alger. Recherches et travaild’écriture ont nécessité trois années». Souhila Ami-rat apporte une autre précision : «Je pense quetout cela ne constitue que des fragments, desbribes de la courte vie de Omar Yacef. C’était unenfant très discret et qui ne parlait pas trop. Il aemporté ses secrets et ses rêves avec lui.» Le lec-teur retiendra surtout une image forte, celle del’écolier qui «vidait son cartable pour y mettre larévolution à la place des cahiers et des livres».

L’ouvrage est enrichi d’une iconographie del’époque, dont des photos inédites de P’tit Omar etde sa famille, ses cousins... Un livre agréable à lire,fort instructif, à mettre entre toutes les mains.

C’est le souhait de Souhila Amirat : «Mon bon-heur, c’est que mon livre soit lu. J’espère qu’il nesera pas oublié dans le programme de la célébra-tion du cinquantenaire de l’indépendance, qu’il aitune petite place». A notre humble avis, il y a mêmematière à la réalisation d’un grand film... Née en1968 à Alger, Souhila Amirat est diplômée en infor-matique. Elle a publié des contes pour enfants etécrit de la poésie.

Hocine T.

Souhila Amirat, P’tit Omar, la révolution dans lecartable. Edition à compte d’auteur, Alger février2012, 166 pages, 450 DA.

Le film comique italien Il signorRobinson de Sergio Corbucci auraitdu connaître un succès mondial.Tout comme Titanic, c’est l’histoired’un naufragé. Un «Monsieur Tout-le-monde» italien se retrouve surune île déserte (ou qu’il croyaitdéserte). Pour survivre, il va fairecomme Robinson Crusoé. Maisnotre bonhomme a la nostalgie dela ville, de son bruit, ses embou-teillages automobiles et même desa pollution. Un beau jour, il ren-contre une jeune Noire à qui ildonne le nom de Vendredi.

Le titre complet du film est Ilsignor Robinson. Mostruosa storiad’amore e d’avventure. Donc, il y ades aventures et une histoired’amour. Robinson (rôle interprétépar Paolo Villagio) est tombé amou-reux de Vendredi (Zeudi Araya) etveut l’épouser. C’est alors, qu’ellelui fait savoir que son village setrouve sur une autre partie de l’île etqu’elle est convoitée par un braveet vigoureux jeune de la tribu.

Le chef du village impose unconcours à trois épreuves pourdépartager Robinson et son rival.Le brouillon italien perd à la troisiè-me épreuve, remportée haut la mainpar le jeune Noir.

Le chef doit annoncer le verdictdevant les deux concurrents ettoute la tribu réunie.

«Robinson, vous avez perdu leconcours. Ainsi, c’est vous le plusfaible des deux… et le plus faible àbesoin d’avoir une femme à sescôtés pour le soutenir. Donc, c’estvous qui allez épouser cette jeuneet belle fille !»

Elle est pas mal la morale decette histoire !

K. B.bakoukader@yahoo

Le coup de bill’artdu Soir

Robinson Crusoéest italien

Par Kader Bakou

U n colloque sur l’éminent imam, CheikhHadj Arezki Cherfaoui, dit Al-Azhari, s’esttenu, les mercredi et jeudi derniers, à la

Zaouia de Cheurfa N’Bahloul (Azazga), en présen-ce de plusieurs théologiens venus de différentesrégions du pays. Cette rencontre a surtout mis enexergue la vie de l’imam Hadj Arezki, ses actionscaritatives, ses accointances avec le mouvementdes oulémas, son engagement patriotique et sonenseignement d’un islam authentique.

Cheikh Hadj Arezki Cherfaoui a passé 27 ans àla prestigieuse université égyptienne, dont 11comme enseignant. C’était dans les années 1920et début de la décennie 1930. Il était détenteurd’une «Chahadat al aâlamia», un titre qui serait,aujourd’hui, l’équivalent d’un doctorat et un autrediplôme qui lui donne droit d’enseigner. Ses com-pétences reconnues, il était donc, le premier ensei-gnant non Egyptien à être autorisé à dispenser des

cours à Al-Azhar qui lui a donné son pseudonymede Cheikh Hadj Arezki Al Azhar. Tout en étantenseignant, Hadj Arezki publiait des articles dansdes journaux égyptiens et algériens.

Après son pèlerinage à La Mecque, en 1933,l’imam érudit rentre au pays où il est accueilli, à sonarrivée au port d’Alger, par les chouyoukh BenBadis et Al Okbi. Et c’est à l’hôtel Le Palais d’hiver,où il a séjourné, qu’il a été contacté par TayebBouamara de la zaouïa Sidi Abderahmane El Ilouli,lui proposant un poste d’enseignant dans saconfrérie. Une offre que le désormais ex-ensei-gnant de l’université d’Al-Azhar a refusée poliment,tout en signifiant à son interlocuteur qu’il l’aideraitdans sa tâche mais que la Kabylie a plus besoin delui. Et c’est ce qu’il a fait. Tout en enseignant à lazaouïa de Cheurfa N’Bahloul, Hadj Arezki dispen-sait aussi des cours à Sidi Abderahmane El Ilouli.Mohamed Salah Essedik de Tifrit Nath El Hadj,

aujourd’hui âgé de 97 ans, son élève en 1934 danscette zaouïa d’Alger, et malgré son absence à cecolloque alors qu’il été programmé pour une com-munication, a quand même envoyé son témoigna-ge. Quoique l’administration française, et pour sesactivités politiques, l’avait à l’œil — traduit devantles tribunaux d’Azazga et d’Alger à deux reprises etcondamné à payer des amendes — il crée, en1943, à Azazga, un groupe de Scouts musulmansalgériens. Composé d’une soixantaine d’éléments,ce groupe a vu 18 de ses membres tombés auchamp d’honneur.

Selon le directeur des affaires religieuses de lawilaya de Tizi Ouzou, présent à Cheurfa N’Bahloulmercredi, «les zaouïas ont toujours joué un rôleimportant, y compris durant la révolution.»

Durant les deux jours qu’a duré cette activité,plusieurs conférenciers se sont succédé, dévelop-pant, chacun de son côté, un chapitre sur le par-

cours du cheikh, de sa vie et des aspects de sa per-sonnalité, ou encore de la conjoncture politico-sociale et culturelle dans l’ère de ce dernier.

Le Dr Meftah Khalifat de l’université de M’sila,Youssef Mohamed de l’université Mouloud-Mam-meri de Tizi-Ouzou et d’autres universitaires ont,durant les journées de mercredi et jeudi, passé enrevue toutes les facettes de la vie d’Al Azhari. Destémoignages de ses disciples ont aussi occupé uneplace importante dans ce colloque.

L’on apprendra d’ailleurs, et suite à l’un cestémoignages, que Hadj Cherfaoui a été le réforma-teur de l’enseignement coranique au sein de lazaouïa Sidi Abderahmane El Ilouli. Notons enfinque le colloque, parrainé par le ministre des Affairesreligieuses, a coûté plus de 130 millions de cen-times, dont 43 affectés à la réfection de ce qu’étaitla maison du Cheikh.

K. Bougdal

COLLOQUE SUR CHEIKH HADJ AREZKI CHERFAOUI

LL’’oouubbll iiéé ddee ll ’’hhiissttooiirree

En librairie

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 2 juillet 2012 - PAGE16

BOXE

EN PRÉVISION DE LEUR PRÉPARATION AUX JEUX OLYMPIQUESDE LONDRES-2012

Les boxeurs algériens raflent4 médailles au Venezuela

Une demi-finale très dis-putée d’ailleurs, au regardde ses enjeux, car synony-me d’une qualification à lagrande finale. Dans cettedemi-finale, il y avait quatreboxeurs algériens (FlissiMohamed, OuadahiMohamed-Amine, Abbadi

Ilyas et RahouAbdelmalek) qui ont ren-contré respectivement desboxeurs de Carabobo,Venezuela et de laRépublique dominicaine.

Ouadahi Mohamed-Amine et Ilyas n’ont pas pupasser le cap des demi-finales en s’inclinant devantleurs adversaires respec-tifs, à cause d’un arbitragepartiel et d’un chauvinismeflagrant. Quant à FlissiMohamed et RahouAbdelmalek, ils ont mistous les atouts de leur côtépour aller surclasser leursvis-à-vis respectifs. FlissiMohamed a même arrachéle respect des juges dési-gnés en lui accordant un 5à 0 net et sans aucunehésitation, tellement sescoups étaient puissants et

clairs. Rahou, de son côté,ne s’est pas contenté degagner son combat haut lamain, en usant d’un arse-nal technique haut degamme, il a même réussi àforcer le nombreux publicprésent à lui concéder untonnerre d’applaudisse-ments tout au long destrois rounds du combat.

Avec ce succès, les«héros algériens» engagésdans la Bataille deCarabobo ont réussi à gla-ner quatre médailles, deuxen bronze (Ouadahi etAbbadi) et deux en argent,en attendant la finale qui sejouera dimanche dansl’après-midi.

R. S.

Participant au traditionnel tournoi international«Bataille de Carabobo» (Venezuela) du 26 juin au2 juillet, les boxeurs de l'EN, au nombre de six,Flissi Mohamed, Brahimi Samir, OuadahiMohamed-Amine, Chadi Abdelkader, Abbadi Ilyaset Rahou Abdelmalek, ont fait grande impressionaprès avoir réussi l'exploit de qualifier 4 d'entreeux aux demi-finales disputées samedi dernier.

BEACH-VOLLEY

Une grande finale

Pour revenir à l’organi-sation matérielle de ceweek-end algérois, il fautavouer, et c’est l’avis debeaucoup de spectateurs,qu’elle a été satisfaisantedans son ensemble.D’ailleurs, les services del’APC d’Alger-Centre ontmobilisé un personnel etun camion-citerne durantles deux jours de compéti-tion sans oublier la sécuri-té. En plus, les membresde la Ligue de la wilayad’Alger de volley-ball n’ontménagé aucun effort pourcontribuer à la réussite decet événement. Avec undécor très attrayant, lespersonnes de passageainsi que la population dece quartier et des alen-tours ne se sont pas faitprier pour venir en masseassister aux rencontres.En étant présent sur leslieux, un fait a attiré notre

attention et qui a fortementcontribué à donner unefraîcheur à ces moments-là. Il s’agit de l’animationsimple et attrayante assu-rée par Merrouche Hamid.Sur fond de musique trèsentraînante, il a su mettreà l’aise tous les présentset même les joueuses quiétaient loin d’être importu-nées par ses prises deparole tout au long dessets.

Comme annoncé, Chlefa été à l ’honneur à laGrande-Poste qui trônaitsur ce terrain bien sablon-né. Grâce à la maîtrise deses deux représentantes,cette wilaya se retrouvepour la deuxième fois surla plus haute marche dupodium. Le hasard a vouluque les deux paires qui sesont imposées à Oran et àTlemcen animent la finaled’Alger. Pour arriver à

égayer les présents lorsde cette ultime rencontredisputée en deux sets de21 points chacun,Yaâkoubi-Chettout deChlef et Berkioun-Abbasde Béjaïa ont dominé leursadversaires du premiertour avant d’aller auxquarts de finale. Là, ellesont pris le meilleur, res-pectivement sur la paireKaci-Abbas de Tizi Ouzouet El Kouche-Nekiad’Oran. En demi-finale, leduo de Chlef gagnedevant celui de Blidaconstitué de Dendani etZouati et les BéjaouiesBerkiouen-Abbas prennentle dessus sur le duo Fredj-Boussaâdia de Béjaïa àBéjaïa. Rappelons quechaque étape réuniradouze paires scindées enquatre groupes de troispaires. Les deux dechaque groupe se qualifie-ront pour les quarts definale. Huit équipes seule-ment se qualifieront d’uneétape à une autre. Lespoints cumulés pendantles cinq étapes serontcomptabilisés pour définirles meilleures paires quidisputeront la grande fina-le de Béjaïa où il y aura 16paires.

O. K.

Il faut avouer que les absents ont eu tort derater le spectacle organisé sur l’esplanade de laGrande-Poste d’Alger, lors de la troisièmeétape du 4e circuit national féminin de beach-volley, organisé annuellement en étroite colla-boration par la société Faderco Hygiène et laFédération algérienne de volley-ball (FAVB).Sur le plan sportif, c’est la paire Yaâkoubi-Chettout de Chlef qui s’est imposée aux dépensdu binôme Berkioun-Abbas de Béjaïa sur lescore de 2 sets à 0 (21-19 et 21-17).

ÉCHECS4e Open national

de Sidi Bel-Abbès

L’échéphile FellahMohamed-Amine du HilalSidi Bel-Abbès a décrochéle premier prix du quatriè-me Open national de jeuxd’échecs, disputé au centreculturel Benghazi-Cheikhde Sidi Bel-Abbès. Au clas-sement final, MohamedHaddouche de Constantines’est classé deuxième etMouaden Mohamed-Aminedu Hilal Sidi Bel-Abbès etMoulay Mehdi de l'équipede la Sûreté nationaled'Alger en troisième posi-tion. Chez les moins de 16ans, l’épreuve a connu lavictoire du jeune talent,Bouhadi Abderrahmane deTlemcen, avec un parcourssans faute, et chez lesfilles, la première place aété remportée par OualiDjoher du Hilal de Sidi Bel-Abbès. En juniors, le pre-mier prix est revenu à KebirAbdelaziz de l’associationHilal de Sidi Bel-Abbès.L’Open s’est disputé duranttoute la journée selon lesystème suisse de 6rondes à la cadence de 25minutes. Cette compétitiona été organisée dans lecadre des festivités célé-brant le cinquantenaire del’Indépendance et la Fêtede la jeunesse par la Liguedes échecs de Sidi Bel-Abbès, en collaborationavec la Direction de la jeu-nesse et des sports. Autotal, 49 échéphiles filles etgarçons représentant septwilayas du pays ont prispart à cette compétition, àsavoir Alger, Constantine,El-Bayadh, Tlemcen, AïnTémouchent, Oran et SidiBel-Abbès.

La direction de ce tour-noi national a été assuréepar l’arbitre internationalalgérien Bendelal Djelloul,qui s’est déclaré très satis-fait du niveau technique decette compétition.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE D'ESCALADE

Zidane et Ben Naoumchampions

L'athlète Waïl Zidane, 17ans, du CSG Dar El Beida, aremporté samedi à Alger, lechampionnat d'Algérie d'es-calade sur structure artifi-cielle, qui a vu la participa-tion d'une cinquantaine degrimpeurs. Chez les dames,le titre de championne estrevenu à l'athlète Asma BenNaoum du club SAM Alger.«C'est ma première partici-pation en seniors, je suiscontent d'avoir décroché letitre de champion, et je tiensà remercier mes entraîneursqui m'ont accordé leurconfiance», a déclaré àl'APS Zidane, ajoutant qu'ilrêvait de représenterl'Algérie dans une compéti-tion internationale.Organisée au gymnase del'école ENS/STS de Dély-Ibrahim, où est érigé le seulmur d'escalade en Algérie,la compétition a regroupé 40grimpeurs en catégorieseniors et 12 en juniors. Leprésident de la Fédérationalgérienne de ski et sportsde montagne (FASSM),Meziane Hamdène, s'estfélicité de la bonne organisa-

tion de ce championnat.«Le plus important pour ledéveloppement de cette dis-cipline est de créer de nou-velles structures artificiellesau niveau national. Il y aactuellement un mur enphase de construction àBouira et un autre en voiede réalisation à Béjaïa», aannoncé M. Hamdène.

De son côté, YoussefBenmessi, membre de lacommission nationale de laFédération algérienne de skiet sports de montagne(FASSM) et responsabletechnique, s'est félicitéqu'aucun incident ne s'estproduit durant tout le dérou-lement de la compétition.

Il a tenu à préciser quedepuis l'installation du mur,soit depuis six mois, «lenombre des grimpeurs aatteint les 300 athlètes, prati-quant leur sport en toutesécurité». «Nous avonslancé une opération de for-mation pour une trentaine depersonnes, afin que les ath-lètes pratiquent l'escaladeen toute sécurité», a indiquéle président de la FASSM.

L'Agence américaine anti-dopage (USADA) a reçu lefeu vert d'un comité d'expertsindépendants pour mettreofficiellement en accusationle septuple vainqueur duTour de France, LanceArmstrong, accusé de s'êtredopé durant l'essentiel de sacarrière. L'USADA a indiquévendredi par communiquéque le comité formé de troisexperts indépendants («anti-doping review board») a«unanimement» recomman-dé la poursuite de la procé-dure ouverte contreArmstrong et cinq autres col-laborateurs, dont son anciendirecteur sportif belge JohanBruyneel — actuellementchez RadioShack — et sonex-préparateur italienMichele Ferrari. Le dossierArmstrong entre maintenantdans une procédure dite de«jugement», au terme delaquelle l'Américain pourraitperdre ses titres au Tour deFrance et être «radié à vie»du monde sportif, au sens duCode mondial antidopage.«Tous les accusés aurontl'occasion d'exercer leur droità une audition publique, oùtoutes les preuves serontprésentées et les témoi-gnages se feront sous ser-ment, et un panel d'arbitresindépendants rendra ensuiteun verdict», a expliquél'USADA, qui accusel'Américain de s'être dopédès 1996 et jusqu'en 2011.Si les choses se déroulentnormalement, Armstrongsera entendu d'ici le 22novembre par une commis-sion d'arbitrage (en généraltrois membres), selonl'USADA. Le verdict serasusceptible d'appel devant leTribunal arbitral du sport

(TAS), à Lausanne (Suisse).L'USADA avait ouvert à lami-juin une procédure contreArmstrong et l'avait présen-tée comme «la premièreétape d'une procédure légalequi en compte plusieurs pourviolations présumées desrègles antidopage en sport».

Privé de triathlon Le Texan de 40 ans est

accusé par la justice sportived'avoir eu recours à l'EPO,aux transfusions sanguines,à la testostérone, à la cortiso-ne et à l'hormone de crois-sance, et d'avoir aussi pous-sé d'autres coureurs audopage. Malgré les nom-breuses accusations qui ontémaillé sa carrière, notam-ment émises publiquementpar ses anciens coéquipiersFloyd Landis et TylerHamilton, des anciensdopés, Armstrong n'a jamaisété convaincu de dopage.

A la suite des aveux deLandis, le vainqueur déchudu Tour de France 2006, lajustice fédérale américaineavait bien lancé une vasteenquête au printemps 2010,sous la houlette de l'agentJeff Novitzky, qui avaitnotamment fait tomber lareine du sprint Marion Jones.Mais l'enquête avait étéabandonnée en février. Acause de cette procédure, leTexan, retraité des pelotons,ne peut plus participer à descourses de triathlon, sonnouveau sport. Armstrong,qui avait parlé d'accusations«sans fondement» aumoment de l'ouverture de laprocédure de l'USADA etavait demandé dans unelettre au comité d'expertsl'abandon des accusations,n'a pas réagi vendredi.

DOPAGEFeu vert pour la procédure

contre Lance Armstrong

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 2 juillet 2012 - PAGE17

FOOTBALLFRANCE

Blanc part, faute d'accordavec l'autre président

«Lors de nos entretiensdu 28 juin, nous (avec M.Le Graët) ne sommes pasparvenus à trouver un ter-rain d'entente autour dumanagement de l'équipede France pour les 2 sai-sons à venir», a expliquéBlanc. «Dans ces condi-tions, et au terme du délaide réflexion supplémentai-re convenu, je n'ai pu quelui (M. Le Graët) confirmer,ce samedi 30 juin, madécision de ne pasdemander le renouvelle-ment du contrat qui meliait à la FFF», poursuitBlanc. Simultanément, laFFF indiquait dans uncommuniqué qu'au «termedu délai de réflexion sup-plémentaire prévu (aprèsune entrevue jeudi),Laurent Blanc a contactésamedi le président de laFFF, Noël Le Graët, pourlui indiquer sa décision dene pas solliciter la recon-duction de son contrat desélectionneur national».

En dépit du quart Par l 'uti l isation par

Blanc du terme «manage-ment», il faut peut-être yvoir la volonté politique duprésident Le Graët de nepas faire de cadeau sur

plusieurs aspects de la vieinterne des Bleus, notam-ment sur la tai l le d'unencadrement trop élargi àson goût (une vingtaine depersonnes pour un groupede 23 joueurs à l'Euro).

Blanc, 46 ans, avaitvoulu que la prolongationde son contrat de deuxans (qui arrivait à échéan-ce ce samedi soir) soitexaminée avant l 'Euro-2012, ce que le présidentde la FFF avait refusé,liant son engagement à lacompétition en Ukraine etPologne.

L'objectif fixé aux Bleuspour cet Euro par le prési-dent de la «3F» était d'at-teindre les quarts de finaleet de bien se comportersur et en dehors du ter-rain. Les Bleus ont bienatteint les quarts de finale,battus par l'Espagne (2-0),ce qu'ils n'avaient pas faitlors des deux dernierstournois majeurs, avec deséliminations aux premierstours de l'Euro-2008 et duMondial-2010. Mais auniveau de l'attitude, descoups de canif ont été por-tés au contrat moral parles joueurs, Samir Nasriinsultant la presse notam-ment. Blanc a peut-être

commis l'erreur de négli-ger la personnalité desjoueurs convoqués et d'éri-ger le terrain comme seuljuge de paix.

«Je veux remercieraussi les joueurs pour leurimplication même si toutn'a pas toujours été par-fait», a commenté Blancdans son communiqué.

Et maintenant Deschamps ?Pour remplacer Blanc,

le nom qui circule avecinsistance est celui de l'ac-tuel entraîneur deMarseil le, égalementchampion du monde 1998,Didier Deschamps. «DidierDeschamps pourrait êtreun bon sélectionneur,comme d'autres. Le prési-

dent de la FFF a l'immen-se honneur et l'immenseresponsabilité de choisir lesélectionneur, a déclaréMichel Platini, président del 'UEFA samedi depuisKiev. J'avais souhaitéJean Tigana en 2004, ça aété Raymond Domenech,c'était le choix du prési-dent. Mais à la fin, mieuxvaut avoir de bonsjoueurs.»

Arrivé dans le tumultede la grève de la hontedes joueurs à Knsyna le20 juin 2010 en pleinMondial sud-africain,Blanc ferme la page desdeux années écouléesavec un goût amer. Lenouveau chapitre sera-t-ilplus calme ?

Laurent Blanc, surnommé «le président»durant sa carrière internationale, a annoncésamedi qu'il ne demanderait pas à prolongerson contrat de sélectionneur, faute d'accordavec l'autre président, celui de la Fédérationfrançaise de football (FFF), Noël Le Graët.

OM

Ravanelli, une piste à prendreau sérieux ?

Didier Deschampsbien parti pourprendre les rênes del'équipe de France,l'Olympique deMarseille se chercheun nouvel entraîneur.Deux noms se déga-gent : Lucien Favre etFabrizio Ravanelli.

L'Olympique deMarseille reprend le che-min de l 'entraînementdemain matin. Mais le flouest total dans l'encadre-ment du club phocéen.Seule certitude, malgré uncontrat courant jusqu'enjuin 2014, DidierDeschamps ne sera pasau rendez-vous. Le techni-cien est parti pourreprendre le poste desélectionneur national lais-sé vacant par LaurentBlanc. Du coup, c'est le

directeur du centre de for-mation Henri Stambouli etl'entraîneur de la réserveFranck Passi qui anime-ront la reprise. Un intérimen attendant l'arrivée d'unnouvel entraîneur.

La Provence croitsavoir que ce coach sera«Lucien Favre ou FabrizioRavanelli». Le techniciendu Borussia

Möchengladbach plaîtbeaucoup à la directionmarseillaise. L'intéressén'est pas non plus insen-sible au challenge olym-pien. Pour autant, son clubn'entend pas vraiment lel ibérer. Mieux, i l lui amême proposé une pro-longation de contrat. Uneproposition pour l'instantrestée sans suite. Si le

Suisse ne sera pas facile àattirer, l ' I tal ien est unecible a priori plus simple.D'après le quotidien régio-nal, l'ancien attaquant del'OM peut facilement selibérer de son poste à laJuventus Turin.

I l aurait déjà étécontacté par les pension-naires du Vélodrome, maisceux-ci démentent. Unechose est sûre : il a l'OMchevillé au corps et estprêt à relever le défi. Lespistes Frédéric Antonetti etJosé Anigo s'éloignant àmesure que le tempspasse, l'un de ces deuxcoaches, Lucien Favre ouFabrizio Ravanelli, pourraitprochainement débarquersur la Canebière pourprendre en main la desti-née de l'OM. Il faut fairevite car Marseille a besoinde certitudes...

CAN-2013 (ÉLIMINATOIRES-3e TOUR)

Centrafrique dernierqualifié

La République centra-fricaine est le dernier paysqualif ié au troisième etdernier tour des élimina-toires de la Couped'Afrique des nationsCAN-2013 après avoirsorti l 'Egypte samedi àBangui en match retour dusecond tour (2-3, 1-1). Letirage au sort du tour finalest prévu le 5 juillet pro-chain (14h algérienne) àJohannesburg.

Les sélections quali-fiées après les matches du2e tour sont : Algérie,Ethiopie, Zimbabwe, Togo,RD Congo, Mozambique,Ouganda, Nigeria, Malawi,Sierra Leone, Liberia,Cap-Vert, Cameroun,Centrafrique.En revanche,16 équipes sont qualifiées

d'office pour ce 3e tour :Maroc, Tunisie, Niger,Libye, Sénégal, Burkina-Faso, Angola, Soudan,Côte d'Ivoire, Ghana, Mali,Botswana, Gabon, GuinéeEquatoriale, Guinée,Zambie (tenant du titre).

L'Afrique du Sud estqualif iée pour la CAN-2013, en tant que paysorganisateur. Le 3e et der-nier tour des éliminatoiresde la CAN-2013 se dérou-lera en aller et retour le 7-9 septembre et 12-14octobre prochains.

La phase finale de laCAN-2013 se déroulera enAfrique du Sud du 19 jan-vier au 10 février dans lesvilles de Johannesburg,Durban, Rustenburg,Nelspruit et Port Elizabeth.

MC ORAN

Le Belge Luc Eymaelpressenti

Le technicien belgeLuc Eymael est pres-senti à la barre tech-nique du MC Oran(Ligue 1 algérienne defootball), en remplace-ment du Suisse, RaulSavoy.

Après l'échec desnégociations avecFouad Bouali, dont lapiste a été définitive-ment écartée, le prési-dent de la SSPA/MCO,Youcef Djebbari, s'esttourné vers la filière

étrangère et a fini par jeter son dévolu sur LucEymael (53 ans).

Le premier responsable du MCO et le technicienbelge devront se rencontrer lundi à Paris (France)pour régler les derniers détails du contrat, précise lamême source. Né le 20 septembre 1959 à Tongres(Belgique), Luc Eymael est diplômé de l'Ecole fédéra-le des entraîneurs en Belgique de l’Union européen-ne de football (UEFA) A.

Il avait eu une expérience en Afrique, d'abord ausein du club gabonais du FC Missile, ensuite à la têtede la barre technique de l'AS Vita Club (RD Congo),avec lequel il décroche la Coupe en 2011. Côtérecrutement, le MCO s'est attaché les services de 7joueurs jusque-là, il s'agit de Benziane Senouci (ex-ASO Chlef), Seddik Beradja et Mohamed Megherbi(ex-MC Alger), Chakib Mazari (ex-ASM Oran), SalimBoumechra (ex-USM Alger), Ammar Layati (ex-USMEl-Harrach) et Lakhdar Bentaleb (ex-ES Sétif).

TRANSFERTIshak Belfodil rejoint Parme L'Olympique lyonnais a

annoncé ce samedi avoir trou-vé un accord pour le transfertdu joueur algérien IshakBelfodil à Parme (premièredivision italienne de foot-ball).

Le jeune attaquant (20ans), prêté à Bologne lors dudernier mercato hivernal, restedonc en Italie. Il signera soncontrat lundi (durée non communi-quée) après avoir satisfait à la visite médicale. Pour cetransfert, l'OL devrait encaisser un minimum de 2,5 mil-lions d'euros et toucherait 20 % de la plus-value réaliséelors d'une éventuelle revente du joueur.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Y milita Y est né

Calme----------------

Rasés----------------

Poissons

Joua à l’OM----------------

Berné

Accord----------------Préposition

Hélium----------------

Baudet----------------

Tournes

Lettres de Panama----------------Tome----------------Dans la peine

Caché----------------Bout de laine----------------Foot à Sétif

Vieux----------------Champion

----------------Mesure

Bavarde----------------

Ravie----------------

Aliments

Revers----------------Possessif

Adverbe----------------Panoramas----------------

Assainit

Champ----------------

Salives

Monsieur----------------Ornement

----------------Restrictif

Son activitéErbium

----------------Cabas

----------------Infinitif

Individus----------------

Armes

Guide----------------

Partirai

Voyelledouble

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Apres----------------

Argon

Cordon----------------

Epais

Colère----------------

Plan

Halte----------------

Fruit

Couleur----------------Lettres deFinlande

Possessif----------------

Lança

Festin----------------Possèdes

Dodu----------------

Fit feu

Junior----------------

Note

Vieux do----------------

Aride

Voyelledouble----------------Mesure----------------Refuge

Parfum----------------

Théâtre----------------Tranquille

Pouffe----------------Ville russe----------------Consonnedouble

Rejetas----------------Espace----------------Lettres du NévadaPrétendit

----------------Relevée

Néant

Y prit partMultitude

----------------Blocage

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de7 inventions entre 1804 et 1828.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Inventeur anglais»

1- LOCOMOTIVE AVAPEUR2- BICYCLETTE3- KALEIDOSCOPE4- APPAREIL PHOTO

5- MACHINE A CALCULER6- ALLUMETTE7- HAUT FOURNEAU

MOT RESTANT = FARADAY

L E T T E K A L E I D OC Y C I B R U E P A V SL O C O M O T I V E A CA C A E H OE Y L T A PN A C T U EI D U E T AH A L E R A L L U M F PC R A F U A E N R U O PA M O T O H P L I E R A

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LETTRES DE : Squadra Azzura

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2

3

4

5

6

7

MALDINI

1- DÉFENSEUR

2- BALLON D’OR

3- MENEUR

DE JEU

4- MILIEU DE

TERRAIN

5- BALLON D’OR

6- BALLON D’OR

7- BUTEUR

Le Soird’Algérie Détente Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSAmabilité

----------------Masse

Artère----------------

Raides

Capitale----------------

Clubbrésilien

Ville deFrance

----------------Indigné

Néon----------------

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Part (pho.)----------------Lettres de France----------------Possessif

Possessif----------------

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Bernés----------------Démonstratif----------------Souverains

Institut----------------Eculé (dés.)

Décoda----------------Stupéfiants

Aride----------------

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CapitaleRayon

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Capitale----------------Ennuyeux

Pronom

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----------------Cri de

douleur

Terre----------------

Marché----------------

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Phraséologie----------------Possédais

Produit----------------

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Démonstratif(inv.)----------------Gaz----------------DuréeBout

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Figure

S'exile----------------Acariâtres

Démonstratif----------------Sur le quai

Possessif----------------Préposition

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Tester----------------Possessif

Vieux----------------

Fer

Engrais----------------

Partent

Possessif----------------

Prison

Façonner----------------

Pagayer

Charge----------------Sans le sou

Préposition----------------

Ville allemande

(inv.)

Pâtre----------------

Insecte

Rush----------------

Formed’être

Voyelledouble

----------------Plante

Soldats----------------

École

Planète----------------

Jeu

Appris----------------Substance

Files----------------

Impôt

Existences----------------

Pronom----------------

GalliumApparus

----------------Ville d’Italie

Saine----------------

Profit

Clients----------------

Joie

Lancé----------------Domestique

Le Soird’Algérie DDéétteennttee Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 19

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DIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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Ouassel SafirTes parents ainsi que tasœur et tes frères sont trèsfiers de toi pour tonbrillant succès au master IIen génie mécanique(magister) et te souhaitent d’autres succèsà l’avenir, au doctorat, inch’Allah.Bravo, Safir.–––––----------------------Félicitations

Melissa, ma poupéeTu as décroché ton BEM avec une trèsbonne moyenne, de même pour ta sœur

Loudmilapour sa réussite à la 6e.Ta tante Yamina dite Sissa, maman, toutesles familles Sehnoune et Boukerb sont trèsfières de toi. Nous te souhaitons d’autressuccès à l’avenir.Encore bravo, Melissa, Loudmila, et votrepetit frère Boussad qui est excellent élève.Yamina Addouche. F117629/B13

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Ahcène Kadiqui nous a honorés en nous dédiant sonsuccès avec brio à son BEM.On n’a jamais douté de tes capacités. Onest fiers. Tu es un génie. Khmous aâlik,Aâmira. Laâqouba le bac, inch’Allah.Bisous.Mani. F129992

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Fatma-Zohra dite NinaBravo, Fatma-Zohra, et àd’autres succès, inch’Allah.Ton père te ta mère. F129993

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Lounès dit ZizouBravo, Lounès, et à d’autressuccès, inch’Allah.Ton père et ta mère. F129993

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Riad Rekabqui vient de décrocher son bac.Je te souhaite d’autres succès dans ta vie,inch’Allah.Khalou Mustapha. F129997

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Anis Arezkiqui vient de décrocher sonBEM avec mention. Les familles Arezki etNenni s’unissent pour tedire félicitations, et au bac,inch’Allah !

F129995

–––––----------------------Farid - Farida - Belhouari félicitent leurpetit-fils

Lamineet leur neveu

Hocine Boutemeurpour leur réussite au bac.A d’autres succès, inch’Allah. F130000

–––––----------------------Grand Bravo à notreadorable fils

Yanis MoaliToute la famille est fière detoi, Yanis, et te félicite pourton succès à l'examen duBEM.Ta maman Farida et ton papaHamid, toute la famille Moali de Beni-Yenni te souhaitent d'autres succès àl'avenir et un avenir radieux. GR/B13

–––––----------------------Félicitations

Benoufella Mohamed Aminepour ta brillante réussite au BEF.Ton papa Idir ainsi que ta maman tesouhaitent beaucoup d’autres succès.Même ton grand-père te félicite du haut deson Paradis.

F117687/B13

–––––----------------------Les famillesIguenane etKadrifélicitentleurs filles

CyliaIguenane ETKahina Kadri

pour leur réussite au baccalauréat 2012, etleur souhaitent d’autres réussites.–––––----------------------C’est avec un immense bonheur que desimples mots ne pourront jamais exprimerque Mohamed Hedjine a reçu les nouvellesde la réussite de ses élèves de l’atelier dedanse classique de la maison de la cultureMouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou :

Cheballah AnaïsHedjine Kahina

et Maktour Yasminebrillamment admises en 1re année moyenne

Sara HedjineMazari Rym

et Bouheroua Melissalauréates du BEM. Ainsi que

Cheballah Liliapour son diplôme de la maison de laculture.A vous toutes, bravo et à d’autresconquêtes.

F117692/B13

–––––----------------------ANNIVERSAIRES–––––----------------------

Bessadi Ibtissem (Lylé)fêtera, aujourd’hui 2 juillet2012, ses 9 ans.En cet heureux jour, papa,maman, tes frère et sœurSarah et Sadek ainsi quetoute la famille de Dellys tesouhaitent un joyeuxanniversaire.

F130060

CARNET

PENSÉES––––––––––––––––––––

1er juillet 1981 - 1er juillet 2012Cela fait 31 ans qu’est

retournée vers sonCréateur notre chère grand-mère maternelle

Belmadi Fettaépouse Baïche SalemUne pieuse pensée pour

elle est demandée à toute personne l'ayantconnue et aimée.

Ta belle-fille, ta fille, tes petits-enfants,arrière-petits-enfants, arrière-belles-filles,arrière-beaux-fils, parents et alliés.

Repose en paix, chère mémé.On ne t'oubliera jamais. F117682/B13

––––––––––––––––––––Le 10 mai 2010, nous

quittait à jamais notre cherfils

Aliane Aïssaassassiné à Chaoufa.

En ce triste et doulou-reux souvenir, son pèreAmrane, sa mère Fetah Nora, ses frères etsœurs ainsi que toute la famille Aliane deSouamaâ demandent à tous ceux qui l'ontconnu et aimé d'avoir une pieuse pensée àsa mémoire et que Dieu le Tout-Puissant luiaccorde Sa Sainte Miséricorde et l'accueilleen Son Vaste Paradis.

Repose en paix, Aïssa. Ton père, ta mère, tes frères et sœurs ne

t'oublieront jamais.Repose en paix. F117690/B13

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––M. Hamid Toum, ne pouvant répondre

individuellement à tous ceux et celles :parents proches et éloignés, les villageoisde Taourirt-El-Hadjadj, toutes les per-sonnes de Beni-Yenni et de Tassaft, amis,collègues, qui de près ou de loin, par leurprésence ou leurs messages, ont compati àma douleur suite au décès de ma très chèremaman

Mme Vve Toum Belkacem née Aziza Tlilisurvenu le mercredi 23 mai 2012 à l’âge de91 ans, vous prie de trouver ici l’expressionde mes remerciements émus.

La douleur dans laquelle je suis plongéne saurait m’empêcher de vous dire com-bien vos marques de sympathie m’ont faittant de bien. J’y suis infiniment sensible.Merci de tout cœur.

Vous êtes toutes et tous magnifiques.F129991

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 2 juillet 2012 - PAGE 22

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BBrroocchheetttteess ddee ddiinnddeemmaarriinnééeess

400 g de filets de dinde, 1 poivron rouge, 2 courgettes, 6 c. à s. d’huile d'olive, 3 c. à

s. de jus de citron, 2 c. à s. de basilichaché, 1 gousse d’ail haché, sel, poivre

Préparez la marinade : Dans un bol,mélangez l'huile, le citron, l'ail et le basilic.Salez et poivrez. Coupez les filets de dinde etles poivrons en cubes de 5 cm. Détaillez lacourgette en lanières pour entourer chaquemorceau de viande. Trempez les poivronsquelques instants dans une casserole d'eaubouillante. Formez vos brochettes en alternant1 cube de viande et courgette et 1 carré depoivron. Disposez les brochettes dans un plat,recouvrez-les de marinade et laissez marinerpendant 40 min. Préchauffez votre gril avantd’y poser les brochettes. Vous pouvezaccompagner ces brochettes avec un rizparfumé. Astuce : Vous pouvez bien évidemment cuireces brochettes au barbecue !

SSaallaaddee dd''aauubbeerrggiinneess aauu ccuummiinn

4 aubergines, 1 gousse d’ail, 1 c. à s. d’huile, 1 c. à c. de paprika, 2 c. à s. de vinaigre,

1/4 c. à c. de cumin, sel

Lavez et émincez les aubergines en petits morceaux.Faites-les cuire dans une casserole avec le sel, lepaprika, l'huile et l'ail écrasé. Couvrez avec juste cequ’il faut d'eau pour poursuivre la cuisson sur feumoyen. Remuez délicatement de temps à autre.Laissez s’évaporer entièrement la sauce. Arrosezavec un mélange vinaigre et cumin. Servez chaud oufroid.

Soulager le mal de têtedû au soleil

Si vous vous êtesexposés longtemps ausoleil, cela peutoccasionner un vilain malde tête qui peut êtrerapidement soulagé sivous vous allongez unpetit moment dansl’obscurité, les yeuxfermés, avec quelquesfeuilles de menthefraîche disposées survotre front. Si vousn’avez pas la possibilitéde vous reposer, vouspouvez également vouspréparer une infusion decamomille.

Eliminer les pointsnoirsPréparez-vous unmasque avec deuxcuillères de farine demaïs (ou d’avoine),mélangées à un blanc

d’œuf battu. Appliquezsur le visage. Laissezreposer quelquesinstants, puis essuyezavec un linge sec.Rincez votre visage avecde l’eau de rose.Tamponnez doucementavec une serviette pouressuyer. Oubliés lespoints noirs, votre peauest éclatante et douce !

Calmer un saignementde nez

Ne vous mouchez paslorsque survient unsaignement de nez (celarisquerait d’empirer !),mais asseyez-vous, avecla tête légèrementinclinée, au-dessus d’unrécipient qui recueilleral’écoulement. Pressezlégèrement les ailes dunez pendant une dizainede minutes. Une fois le

saignement stoppé,nettoyez-vous le visageavec un coton imbibéd’eau tiède.

Eliminer les aphtes Prenez un coton tigeimbibé d’alcool à 90° (ouà 70°) et tamponnez-enl’aphte. Vous aurezplaisir à constater quecette douloureuse etvilaine petite infectionaura disparu aussi vitequ’elle est venue !

Dégager les voiesrespiratoires de bébéPréparez une décoctionà base d’eucalyptus, quevous déposerez dans lachambre de bébé, enhauteur. Cela vapermettre de dégager lesvoies respiratoires debébé, naturellement, etlui permettre de passerune douce nuit !

La liste des ingrédientset le tableau de valeurnutritive de l'emballagedes aliments peuventvous aider à choisir desaliments sains.

Utilisez le tableau devaleur nutritive pourcomparer les produits etdéterminer lequelreprésente un choix plussain pour vous. La listedes ingrédients et letableau de valeur nutritivede l'emballage desaliments peuvent vousaider à choisir desaliments sains. Ils vousaident à déterminer quelsingrédients sont les plusutilisés et quels élémentsnutritifs le produit contient. • La liste des ingrédientsdébute par l'ingrédient leplus présent dans le

produit. • Le tableau de valeurnutritive vous indiquecombien de calories etd'éléments nutritifs leproduit contient parportion recommandée.Quand vous comparezdes produits, assurez-vous que les tailles desportions sont semblables. • Si vous consommezdeux fois la portionindiquée, vousconsommez deux fois laquantité indiquée decalories et d'élémentsnutritifs. • Le pourcentage devaleur quotidienne vousindique si le produitcontient peu ou beaucoupde gras, de sodium ou devitamine C. • Recherchez unpourcentage élevéd'éléments nutritifs commeles fibres, les vitamines Aet C, le calcium et le fer. • Recherchez unpourcentage faible de grassaturés et de gras trans,de cholestérol et desodium. • Limitez votreconsommation de grassaturés et évitez les grastrans. Les produitspauvres en gras saturésen contiennent 2 g oumoins par portion.

BeautéQue faut-ilmanger pournourrir sescheveux et sesonglesLa cystine et la méthioninesont les éléments moteursde la fabrication de kératine.Comme tous les autresacides aminés, c'est dans lesaliments protéinés qu'il fautles chercher, c'est-à-direavant tout dans les viandes.Les céréales contiennentégalement des protéinesvégétales.

Parmi celles-ci, le blé et lemillet sont largementconcentrés en cystine. Pouravoir son lot de vitamines B5,B6, B8, il faut remplirrégulièrement son assietted'abats (rognon, foie, cœur...),de légumes secs (lentilles,pois cassés, haricots detoutes les couleurs...), degerme de blé, de levure debière, de lait entier, de fruitsfrais (orange, pamplemousse,mandarine...). Pour le zinc,c'est encore les céréales etles abats qui sont lesmeilleurs fournisseurs.

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La génétique joue dansnotre comportement unrôle non négligeable.Certains, à l'appétitmodeste, sont viterassasiés et adaptent,sans délai, leurs prisesalimentaires à leursbesoins énergétiques.D'autres, au contraire,peuvent mangerbeaucoup durantquelques jours puisconsommer peu lesjours qui suivent. Onpeut aussi naîtrehédoniste et trouver duplaisir à la bonne chairou le contraire. Autantde comportementsspontanés auxquelss'ajoutent la culturealimentaire propre à unefamille, l'aspectpsychologique desindividus, le mode devie, etc.

Nutrition

Le tableau de valeurnutritive : votre mine

d’or de renseignements

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Page 18: «L’ONU doit mettre fin à 110 S SINON… · lundi 2 juillet 2012 - 12 chaÂbane 1434 - n° 6603 - prix 10 da- fax : rÉdaction : 021 67 06 76 - publicitÉ : 021 67 06 75 - tÉl:

Pour les intellectuels égyp-tiens hostiles à l'idéologieislamiste, l'État dit civil

(«Al-Dawla Al-Madania»), paropposition à l'État religieux, estce qui se rapproche le mieux dumodèle laïque. En fait, c'est lemodèle laïque, mais comme lalaïcité est presque synonymed'athéisme dans le lexique dunouvel Islam imposé par injec-tions de pétrodollars, on évitesoigneusement de prononcer lemot. De plus, on peut facile-ment opposer la «DawlaMadania», État civil ou État descivils, à l'État militaire, ce quel'Égypte n'a pas cessé d'être, enréalité, depuis des millénaires.Mais il fallait bien attendre l'oc-casion propice pour tordre lecou à la Révolution de juillet1952, faite par des militaires. Etje subodore que les Frèresmusulmans revanchards, ainsique les monarchies du Golfe,pourvoyeuses de fonds, vonts'y employer à fond. Or, jusqu'àce discours du samedi 30 juin àl'Université du Caire (là oùObama a envoûté les Arabes),Mohamed Morsi s'était présentécomme un fervent défenseur dela «Dawla Madania».

Il a fait tant et si bien qu'il afini par convaincre les plussceptiques de ses adversairesqui le voyaient déjà tourner ledos à la confrérie qui l'a faitélire. Or, le «Frère» Morsi achangé la donne, en l'espaced'une journée. Alors que devantles hauts magistrats de la Courconstitutionnelle, il avait prêtéserment de défendre «l'Etatcivil», il a renouvelé le même

serment quelques instants plustard, mais en faveur de «l'Étatnational» («Al-Dawla Al-Watania»). Ce qui fait unesacrée différence, et même unedifférence sacrée, pourrait-ondire. Je peux me trompercomme tous ceux qui l'ont faitavant moi en croyant que Dieuenvoyait des signaux au laser.Mais dans ce jeu de pistes lexi-cal, Morsi a fait mieux qu'inno-ver, exercice d'ailleurs interditpar son mouvement, il a plongébeaucoup de monde dans laspéculation quand ce n'est pasdans la perplexité.

Certes, le nouveau présidents'est engagé à respecter et àdéfendre les libertés, dont laliberté de croyance et deconscience, mais ses réfé-rences constantes au Coran nesont pas faites pour rassurerses compatriotes coptes. Etlorsqu'il affirme que l'Égypte«ne reviendra jamais en arriè-re», à quelle période du passéfait-il allusion : celle deMoubarak, ou celle de Amr IbnAl'As? Avant de savoir qui del'État civil ou de l'Etat nationalempochera la mise, et l'issue nesaurait tarder, les Égyptienss'intéressent à la façon dontMorsi y est arrivé, et ce qu'ilfera à l'avenir. Pour l'ancienmagistrat Saïd Achemaoui, il nefait aucun doute que le mouve-ment des Frères musulmans,dont Morsi est issu, a conclu undeal avec le pouvoir militaire. Ilrappelle dans sa série sur lesévènements d'Égypte «que lesresponsables islamistes ontcommencé par interdire à leurs

militants de manifester placeTahrir. Des jeunes militants quin'ont pas respecté la consigneont été suspendus, et plusgrave encore, des snipersappartenant au mouvementauraient tiré sur la foule desmanifestants à partir des ter-rasses bordant la place, ajouteAchemaoui. Ce n'est qu'aprèsavoir négocié avec l'armée etobtenu des assurances pourl'avenir que les Frères musul-mans ont rejoint la révolution.On sait comment ils l'ontnoyautée et en ont pris lecontrôle au détriment desjeunes qui l'ont déclenchée»,note-t-il.

L'écrivain Ala Aswani estconvaincu lui aussi de l'existen-ce d'un deal entre les Frèresmusulmans et le Haut Conseildes forces armées qui dirige lepays depuis la chute deMoubarak. Toutefois, il rappelleque le seul objectif des élec-teurs égyptiens a été de barrerla route à Ahmed Chafik, l'an-cien Premier ministre et l'undes piliers du régime honni.«Ce ne sont pas les Frèresmusulmans qui ont éluMohamed Morsi, mais l'en-semble du peuple égyptien quia voté contre Chafik», écrit-ildans sa chronique hebdomadai-re sur Al-Misri-Alyoum. Partantde ce constat, note Ala Aswani,le nouveau président devratenir les promesses de la révo-lution de juger les anciens diri-geants corrompus, dont Chafik,et ceux qui ont tué des manifes-tants. Pour le romancier, le pré-sident élu devra se libérer de la

tutelle du mouvement qui a sou-tenu sa candidature, un mouve-ment qui est prêt à tous lescompromis, en sa faveur,comme il l'a montré durant desdécennies.

De fait, la question est desavoir à quel point MohamedMorsi est l'otage de ses amispolitiques qui seront inévitable-ment tentés de lui arracher desdécisions figurant dans leursprogrammes. D'ores et déjà, lesfondamentalistes (majoritairesavec les «Frères» dans leParlement dissous) ont faitconnaître leurs revendicationsqui semblent a priori irréalistes,mais on ne sait jamais. Dans unpremier libelle publié par lesmédias égyptiens et sur inter-net, les fondamentalistes égyp-tiens ont demandé l'expulsionimmédiate des chiites et desbahaïs du pays. Dans un autretexte signé par le cheikhMohamed Hossein, qui prône ladestruction des mausolées etdes tombeaux des saints, onfait dire au nouveau présidentque les chiites «sont encoreplus dangereux que les Juifs».Les fondamentalistes exigent,d'autre part, en plus de l'appli-cation de la Charia et du hidjabpour les filles, la destructiondes pyramides et du sphinx deGizeh. Les pyramides, c'estféminin quand il y en a plu-sieurs et le sphinx n'a plus denez, alors à la trappe !

Et puis, lors de la conquêtede l'Égypte, ces monumentshistoriques ont échappé à lavigilance de Amr Ibn Al'As. S'illes avait vus, disent-ils, il n'au-

rait pas hésité à les détruireentièrement. Encore un pointd'Histoire à éclaircir : leconquérant de l'Égypte a-t-il ounon eu connaissance de l'exis-tence de ces survivances de lapériode pharaonique ? S'il estvrai que Amr ne savait rien del'existence des pyramides, ilfaut vraiment croire que lesconquêtes islamiques rele-vaient du miracle. Sans doute,le temps est-il venu de se rattra-per, ou de se racheter, en sous-trayant des sites aux regardsavides des touristes étrangers.Donc, plus de pyramides, plusde touristes, mais silence pru-dent sur l'obélisque de Louxor,symbole de la puissance et dela virilité de l'Égypte. Celui-là,ils ne pourront pas dire qu'ilsne l'ont pas vu, ni qu'ils nesavent pas ce qu'il leur rappel-le. Toutefois, lorsqu'il s'agit deces attributs particuliers, il fautsavoir faire des accommode-ments avec l'Histoire, autantqu'avec la foi.

A. H.

PANORAMAPANORAMA Les pyramides, en oubliant l'obélisqueKKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Terrorisme. Si la mort de Mokhtar Belmokhtar est confirmée,qui lui succédera ?

Djamel Zitouni !

L’homme procède avec minutie. Et avec méthode.Comme tous les ans, à la même période. Il range un àun les écrans de micros poussiéreux qui ornaient sadevanture. Il en fait de même avec les trois ou quatreclaviers chinois. Il glisse une dizaine de souris dansune boîte en carton qu’il scotche aussitôt. Il empile desflashs-disques dans un tiroir qu’il s’empresse de fer-mer. Et il met en remise quelques tables branlantesd’ordinateurs dont personne n’a jamais vraiment voulu.Puis, comme tous les ans, il rebranche les arrivées degaz et d’eau fermées tout le restant de l’année et judi-cieusement dissimulées derrière un énorme poster van-tant les avantages inouïs de Windows Vista. Cetteannée, petite particularité, l’homme a recours au talentd’un peintre. Peintre en bâtiment, bien sûr. L’artisanrafraîchit les murs du magasin. A force de les voir sup-porter écrans, claviers, disques durs et autres rames depapier pour imprimantes, ces murs ont fini par jaunir,voire devenir douteusement bruns. Un bon coup depeinture, de laque bien lourde, bien odorante, bienétouffante, et il n’y apparaîtra plus rien. A l’instant, uncamion, une de ces horribles camionnettes chinoises,

livre à notre commerçant d’énormes bassines. Voussavez, de ces ustensiles impressionnants de bedonne-ment et d’acier que l’on dirait blindés. De celles quiaccompagnent tout mariage qui se respecte et respectela fringale des invités. Les marmites géantes sont misesau fond du magasin, en attendant que le peintre ait ter-miné son «œuvre», que les murs sèchent et que le pro-priétaire ait passé un coup de serpillière. Mais l’hommea le temps. Cette année, par rapport aux autres années,il s’y est pris tôt. L’expérience, sûrement ! L’année der-nière, il s’en était mordu les doigts de n’avoir pas étéprévoyant. Il avait failli le payer très cher !Heureusement qu’il s’était rattrapé en dernière semaine.Tenez ! Une erreur qu’il ne refera pas cette saison, c’estles commandes de semoule, d’huile, de sucre, de sel,de noix et d’amandes. Il a déjà tout reçu il y a unesemaine de cela. Et son arrière-salle est encombrée desacs et de fioles en tous genres. Non ! Pour sûr quecette année, il est paré ! Comme tous les ans, fidèle àune tradition bien algérienne, son magasin, le magasind’informatique, se transforme comme par «enchante-ment» en pâtisserie orientale spécialisée en gâteauxpour le Ramadan. Une métamorphose que mêmeWindows 8, pourtant très créatif, n’aurait jamais imagi-née. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Le changement, c’est maintenant !