tribution l pensÉe de malek bennabi edition … · jeudi 5 novembre 2015 - 22 moharram1437 - n°...

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JEUDI 5 NOVEMBRE 2015 - 22 MOHARRAM 1437 - N° 7630 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : Samir Sid l PROJET DE LOI SANITAIRE Un nouveau rôle pour le pharmacien PAGE 6 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 PAGE 5 Le Bonjour du «Soir» Saâdani demande à tout le monde de soutenir le Président. Pourquoi ? Comment ? Il ne le dit pas et ça devient franchement ridicule quand il appelle même l'opposition à intégrer ce front de soutien en gestation ! Franchement, on a beau voir la question sous tous les angles, on se perd en conjectures: une opposition s'oppose, élémentaire, mon cher Saâdani ! C'est sa vocation, son rôle, sa raison d'être... Il y a des exceptions : une situation particulière mettant en danger la nation, comme une guerre par exemple, ou une quelconque menace. Or, nous avons beau scruter l'horizon... Rien, tout semble baigner. Il n'y a aucune urgence. La détente internationale semble même éloigner les principaux périls... Alors, pourquoi ? Je crois que le FLN n'arrive pas à trouver ses marques et ne fonctionne plus comme un parti. Il n'a plus de fonds idéologique, plus de programme politique, plus de vie interne, plus de débats... alors, il reste le seul truc qui fonctionne très fort dans les zerdas électorales : soutenir, appuyer, applaudir, chanter, danser, lancer des youyous, tirer le baroud d'honneur, imprimer des portraits géants du leader jusqu'à ne plus trouver de supports aussi grands pour les accrocher... Et ça, ils savent le faire ! [email protected] La politique version Zerda PAGE 5 LA CHARTE DE LA STABILITÉ DE L’ÉCOLE DEVRA ÊTRE SIGNÉE LE 15 NOVEMBRE PROCHAIN Le message du président de la République à l’occasion du 61 e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale est «aux antipodes de la réalité des choses», estime la patronne du PT, qui s’en prend vertement au ministre des Finances qu’elle accuse d’avoir «subtilisé» au chef de l’Etat une de ses prérogatives. l LOUISA HANOUNE : «Qui cache la réalité au Président ?» PAGE 5 4) «Vocation de l’islam» Par Nour-Edine Boukrouh. (P 8 et 9) l PENSÉE DE MALEK BENNABI L’avant-projet de loi sanitaire octroie de nouvelles prérogatives au pharmacien d’officine. Des spécialistes expliquent ces nouvelles prérogatives inscrites désormais sur l’ordonnance du pharmacien. CONCLAVE DE L’ÉTAT-MAJOR DE L’UGTA CE MATIN Haddad et Bouchouareb invités d’honneur Le projet de Benghebrit aboutira-t-il ? CONTRIBUTION

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JEUDI 5 NOVEMBRE 2015 - 22 MOHARRAM 1437 - N° 7630 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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l PROJET DE LOI SANITAIRE

Un nouveaurôle pour

le pharmacienPAGE 6

Editio

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I - 00

74PAGE 5

Le Bonjour du «Soir»

Saâdani demande à tout le monde de soutenir le Président.Pourquoi ? Comment ? Il ne le dit pas et ça devient franchementridicule quand il appelle même l'opposition à intégrer ce front desoutien en gestation !Franchement, on a beau voir la question sous tous les angles,on se perd en conjectures: une opposition s'oppose,élémentaire, mon cher Saâdani ! C'est sa vocation, son rôle, saraison d'être...Il y a des exceptions : une situation particulière mettant endanger la nation, comme une guerre par exemple, ou unequelconque menace. Or, nous avons beau scruter l'horizon...Rien, tout semble baigner. Il n'y a aucune urgence. La détenteinternationale semble même éloigner les principaux périls...Alors, pourquoi ? Je crois que le FLN n'arrive pas à trouver sesmarques et ne fonctionne plus comme un parti. Il n'a plus defonds idéologique, plus de programme politique, plus de vieinterne, plus de débats... alors, il reste le seul truc quifonctionne très fort dans les zerdas électorales : soutenir,appuyer, applaudir, chanter, danser, lancer des youyous, tirer lebaroud d'honneur, imprimer des portraits géants du leaderjusqu'à ne plus trouver de supports aussi grands pour lesaccrocher...Et ça, ils savent le faire !

[email protected]

La politique version Zerda

PAGE 5

LA CHARTE DE LA STABILITÉDE L’ÉCOLE DEVRA ÊTRE SIGNÉELE 15 NOVEMBRE PROCHAIN

Le message du président de la Républiqueà l’occasion du 61e anniversaire du déclenchement

de la guerre de Libération nationale est«aux antipodes de la réalité des choses», estimela patronne du PT, qui s’en prend vertement auministre des Finances qu’elle accuse d’avoir

«subtilisé» au chef de l’Etat une de ses prérogatives.

l LOUISA HANOUNE :

«Qui cachela réalité auPrésident ?»

PAGE 5

4) «Vocationde l’islam»

Par Nour-Edine Boukrouh. (P 8 et 9)

l PENSÉE DEMALEK BENNABI

L’avant-projet de loi sanitaire octroie denouvelles prérogatives au pharmacien

d’officine. Des spécialistes expliquent cesnouvelles prérogatives inscrites désormais

sur l’ordonnance du pharmacien.

CONCLAVE DE L’ÉTAT-MAJORDE L’UGTA CE MATIN

Haddad etBouchouareb

invitésd’honneur

Le projet deBenghebrit

aboutira-t-il ?

CONTRIBUTIO

N

L’un des plus importants distributeurs de BeIN Sport enL’un des plus importants distributeurs de BeIN Sport enAlgérie est actuellement confronté à de sérieux soucis. EnAlgérie est actuellement confronté à de sérieux soucis. Eneffet, les services relevant du ministère des Financeseffet, les services relevant du ministère des Financesne permettent pas à cet opérateur de se prévaloir dune permettent pas à cet opérateur de se prévaloir dupr inc ipe de l a non -doub le impos i t ion . Pour tan t ,p r inc ipe de l a non -doub le impos i t ion . Pour tan t ,l’Algérie et le Qatar ont signé une convention en cel’Algérie et le Qatar ont signé une convention en cesens en juillet 2008. Convention ensuite ratifiée parsens en juillet 2008. Convention ensuite ratifiée parl’Algérie en novembre 2010. Le refus essuyé par le disl’Algérie en novembre 2010. Le refus essuyé par le dis--tributeur a entraîné des conséquences désastreusestributeur a entraîné des conséquences désastreusessur son activité.sur son activité.

PPPercéeespagnole

Les Espagnols d'Astilleros Armon ont raflépresque la totalité des contrats lancés par le GIC

des entreprises portuaires. Sur les onze remorqueurs por-

tuaires, les Espagnols ontdécroché la livraison de dix uni-tés, pour un montant global de76 millions d'euros.

Le seul concurrent italien,Cantiere Navale Vittoria, a pudécrocher la fourniture d'un

remorqueur de 30tonnes contre 7millions d'euros.

[email protected]

Jeudi 5 novembre 2015 - Page 3

Un jour, un sondage

Oui :31,66 %

Non : 59,98 %

Sans opinion :8,36 %

Résultat sondage

Les personnes dites fragiles autour de vous ont-elles été vaccinées contre la grippe saisonnière ?

Convention oubliée ?

NON Sans opinionOUI

Un DG pour les forêtsOn apprend de sources bien inforOn apprend de sources bien infor --mées que le ministre de l’Agriculturemées que le ministre de l’Agriculturevient de nommer un nouveau direcvient de nommer un nouveau direc--teur général des forêts en la personteur général des forêts en la person--ne de M. Yettou Abdelkader.ne de M. Yettou Abdelkader.

Le promu occupait jusqu’ ici leLe promu occupait jusqu’ ici leposte de directeur central au sein deposte de directeur central au sein dela Direction générale des forêts.la Direction générale des forêts.

Rappelons que l’ancienRappelons que l’ancienDG des forêts était forteDG des forêts était forte--ment apprécié par lesment apprécié par les

cadres du secteur.cadres du secteur.

ERISCOOPERISCOOP

Pensez-vous que le plan anti-kidnapping tel que promispar la ministre de la Solidarité et de la Famille pourra

lutter efficacement contre ce phénomène ?

C’EST MA VIEKhial ellil

Qui se souvient de ces chemins qui montent vers «les grottes deBoudghene» ? C’est ainsi qu’on appelait ce petit hameau situé aupied du plateau de Lalla Setti qui ne comptait pas plus de 2 000

habitants au début du siècle. Si Abdelkrim, l’homme qui venait desconfins du Sahara, avait l’allure d’un derwiche.

VOYAGE CULINAIREBerkoukes bel osbane

Nous irons cette fois dans le sud-ouest de l’Algérie, précisément dans la ville d’El Bayadh, pour y découvrir une recette typique de cette région, qui a fait sa réputation, berkoukes bel osbane.

A base de pâtes traditionnelles faites maison, ce plat est un régal pour les papilles, d’autant qu’il rassembledeux mets qu’on a l’habitude de manger séparément.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESViolences conjugales et traumatisme des enfantsLes violences conjugales qu’elles soient physiques ou verbales,

les enfants s’en souviennent et n’en ont rien oublié. Ils enparlent avec un mélange de pudeur et de honte.

ENTRETIEN«Souvent l'enfant ne montre pas son désarroi»Professeur Nouria Benyakhlef explique dans cet entretien lesdifférentes formes de la violence conjugale et ses répercussions sur l’enfant. Victime indirecte, il souffre pour la construction

de sa personnalité.

SommaireSommaire Retrouvez ce samedi le n°197 de Soirmagazine

Nouveau DGpour l’ARPC

Selon des sources sûres,l’Agence nationale de ges-tion des réalisations desgrands projets de la cultu-re (ARPC) va voir l’arrivéed’un nouveau directeurgénéral en la person-ne de M. OuaretFayçal.

Il s’agit d’unarchitecte de pro-fession mais égale-ment romancier.

Mouvementau départementde la culture

On croit savoir de sources générale-ment bien informées, qu’un vaste mou-

vement va toucher les directeurs dewilaya de la culture.

Nos sources affirmentégalement que ce mouve-ment de rajeunissement

touchera égalementles principauxdirecteurs demusées.

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Nommés sur décision présidentielle, quatrevice-présidents du groupe Sonatrach ont étéinstallés officiellement hier, sous l’égide duministre de l’Energie, Salah Khebri. Il s’agitde Arbi-Bey Slimane en tant que vice-prési-dent Transports par canalisation (TRC), deSalah Mekmouche en tant que vice-prési-dent Amont (exploration-production), de AkliRemini en tant que vice-président Aval et deOmar Maaliou en tant que vice-présidentCommercialisation. Une nomination quientre dans le cadre du «processus de chan-gement annoncé par Sonatrach», considé-rera le Président-directeur général de cegroupe, Amine Maazouzi. Un nouveaumanagement qui aura pour mission d’œu-vrer à la réalisation des objectifs assignésessentiellement en termes d’augmentationdes réserves et de la production d’hydrocar-bures. Soit d’œuvrer à assurer une offreconséquente, des capacités de productionidoines et à mêmes de répondre aux

besoins du pays, agir pour «redynamiserSonatrach» et contribuer à juguler le déclinavéré en matière de production, considérerale ministre de l’Energie. Considérant que legouvernement et le pays attendent beau-coup de Sonatrach, Salah Khebri estimerafondamental que la compagnie « revoit sesméthodes de management ». Cela étant, leministre de l’Energie ne manquera pasd’adresser, au-delà de ses félicitations et deses souhaits, une véritable sommation à cenouveau management.

Ainsi, Salah Khebri affirmera que lemanagement de Sonatrach sera «comp-table» de ses objectifs. «Terminé, le tempsde l’impunité», dira-t-il, évoquant une réalitémanagériale assez négative. Ainsi, SalahKhebri constate qu’en dépit des effortsconsentis, le management manquait aupa-ravant de réactivité à l’égard des partenairesétrangers, concernant les gisements enassociation. «Qu’en est-il des gisements enpropre ?», déplorera-t-il.

Voire, le ministre de l’Energie dénoncerale «retard quasiment généralisé» dans laconduite des projets, le fait que les objectifsassignés par les plans de développement àmoyen terme «ne sont pas respectés» etpar conséquent le risque que les projets etinvestissements programmés à l’horizon2020-2025 soient impactés négativement.«C’est inacceptable», dira M. Khebri quidéplorera le fait qu’aucune responsabilitén’a été assumée de par le passé, concer-nant les retards mais aussi le déclin de la

production d’hydrocarbures qui perdureselon lui depuis 2009. «Qu’a-t-on fait ?»,s’interrogera-t-il. Des dysfonctionnementsque le nouveau management devra œuvrerà supprimer, incitera-t-il par conséquent etd’autant qu’il bénéficie d’une certaine auto-nomie de gestion.

Ce faisant, le ministre de l’Energie esti-mera résolument que les organes sociauxdu groupe (Conseil d’administration,Assemblée générale, management…) doi-vent assumer leurs rôles et prérogatives,

notamment en termes de contrôle et d’orien-tation conformément aux dispositions duCode de Commerce. Ainsi, les responsablesseront «comptables» des objectifs qu’ilsauront assignés à la compagnie, sous lecontrôle périodique des organes dont leconseil d’administration, considérera SalahKhebri.

Notons par ailleurs que le groupeSonatrach revoit actuellement son program-me de développement à moyen terme(PMT). C’est ce que le P-dg de la compa-gnie indiquera en marge de la cérémonied’installation, tout en assurant que ce PMTsera «optimisé». Il ne s’agira pas, certes, deremettre en cause les divers projets inscritset qui sont «structurants» et «porteurs» etseront poursuivis, tiendra à préciser AmineMaazouzi, à charge de «prioriser» selon larentabilité et les besoins à moyen et longterme. Toutefois, le P-dg de Sonatrach n’apas écarté «la probabilité» d’une baisse dumontant des investissements projetés dansle cadre du PMT, fixé initialement à 80 mil-liards de dollars. C’est ce que le PMT encours de révision devra justement définir,indique M. Maazouzi.

Relevons que le programme de dévelop-pement en cours de maturation devra contri-buer à insuffler une autre dynamique d’effi-cience en termes de gestion et maîtrise descoûts et des délais, conduite des projets,relations avec les partenaires, développe-ment de l’engineering…

C. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE4Actualité

KHEBRI SOMME LE NOUVEAU MANAGEMENT DE SONATRACH :

«Vous serez comptables de vos objectifs»

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o : D

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«Terminé, le temps de l’impuni-té», affirmait hier le ministre del’Energie à l’adresse du nouveaumanagement de Sonatrach, doré-navant «comptable» de ses objec-tifs. La compagnie pétrolière revoitson programme de développementà moyen terme, avec une probableréduction du montant d’investisse-ment.

Salah Khebri, ministre de l’Energie.

TRANSPORT MARITIME DES MARCHANDISES

Quatre milliards de dollars profitent aux étrangers

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Intervenant hier sur les ondes dela Radio Chaîne 3, Mohamed IbnEl Boushaki a indiqué que l’Algériene couvre que 2% du transportmaritime de marchandises. «Les 4à 5% du coût d’importation profi-tent au transport par des pavillonsétrangers», précise-t-il.

Rappelant que 98% deséchanges commerciaux sonttransportés par voie maritime et

aspirant à atteindre une couverturede 25% de ces échanges, un pro-gramme d’acquisition de navires aété mis en œuvre. Un processusentamé récemment à travers l’ac-quisition de six navires dont «cinqdestinés pour Cnan-Nord et unnavire pour Cnan-Med». Dix-huitnavires de marchandise et un car-ferry de grande capacité figurentégalement au programme. «Les

six navires récemment acquis nesont pas neufs, par contre lesautres navires vont être construitsdans des chantiers navals à tra-vers le monde», dira le directeurde la marine marchande et desports au ministère des Transports.

Selon lui, ce programme quipermettra de «réhabiliter», de«renforcer» et de «consolider» lepavillon national surtout pour letransport des marchandises straté-giques, prendra fin à l’horizon2019. Pour ce faire, il indiquequ’une enveloppe «conséquente»a été allouée. «Elle dépasse le mil-

liard de dollars», précise-t-il. Lerenforcement de la formation seraégalement pris en charge à traversl’Ecole nationale supérieure mariti-me et les deux écoles de Béjaïa etde Mostaganem. «Le personnel etl’encadrement ont vieilli et lemétier se raréfie», souligne-t-il.

L’invité de la Radio évoque, parailleurs, la réalisation du grandport-centre. Il précise que l’étudede localisation initiée par le minis-tère des Transports tire à sa fin.Selon lui, le choix du site va portersur El-Hamdania à l’est deCherchell, dans la wilaya de

Tipasa. «Ce grand port sera éten-du sur une zone de deux mille hec-tares et sera doté de 3 360 mètreslinéaires. Avec une capacité de 40millions de tonnes, ce port va trai-ter une partie de ce que traiteactuellement le port d’Alger ainsique le transbordement», explique-t-il.

Quant à la durée de réalisation,Mohamed Ibn El Boushaki a assu-ré qu’elle a été ramenée à 7 ansau lieu de 10 ans. «Le projet seralancé une fois la question financiè-re réglée», dit-il encore.

Ry. N.

Sur les soixante milliards de dollars d’importation,quatre milliards de dollars profitent aux pavillons étran-gers. C’est ce qu’affirme le directeur de la marine mar-chande et des ports au ministère des Transports.

Malgré d’«excellentes» relationspolitiques, qui remontent à la périodede la guerre de Libération, la coopéra-tion algéro-chilienne est loin d’être autop niveau. Le moment est donc venude faire en sorte que les relationséconomiques soient hissées aumême niveau des relations politiques,a affirmé, hier, à Alger, le vice-ministre chilien des Affaires étran-gères, Riveros Edgardo.

Younès Djama - Alger (Le Soir) - L’officielchilien a coprésidé avec Amour Riadh, vice-président de la Chambre algérienne de com-merce et d’industrie (CACI), les travaux duForum d’affaires algéro-chilien.

«Les initiatives ne manquent pourtant pasentre les deux pays, renchérit ArezkiIssiakhem, président du Conseil d’affaires algé-ro-chilien, il faut juste libérer les initiatives». Ace titre, il a annoncé l’organisation d’une visited’hommes d’affaires algériens au Chili au moisd’avril prochain en vue d’encourager le «maria-ge» entre les entreprises algériennes et chi-

liennes «à l’effet de parer à l’importation desproduits finis et cela à travers la création dejoint-ventures». D’ores et déjà, une premièrejoint-venture verra le jour, a révélé M.Issiakhem. Il s’agit d’une unité de transforma-tion du lithium avec des partenaires chiliens, leChilli étant un des plus grands producteurs dece métal utilisé dans l'industrie et en médecinesous forme de sels (carbonate de lithium).«Nous voulons créer une usine régionale pourcouvrir le Maghreb et une bonne partie del’Europe, l’unité sera installée à Naciria, dans lawilaya de Boumerdès», a déclaré M.Issiakhem. Au passage, il regrette l’absenced’entreprises algériennes au Chili malgré leurcompétitivité, estimant qu’il y a des opportuni-tés qu’il va falloir approfondir avec ce pays sud-américain. Le Chili est essentiellement leaderdans les produits agricoles et des viandesrouge et blanche. Et le président du Conseild’affaires algéro-chilien d’insister que la distan-ce qui sépare les deux pays «ne doit pas êtreun problème» pour une coopération gagnant-gagnant entre les deux pays. C’est aussi cequ’a soutenu l’ambassadrice du Chili enAlgérie, Marcia Covarrubias, qui qualifie le

Forum algéro-chilien de «rencontre historique».La diplomate a, dans une allocution, affirméqu’il s’agissait d’établir «une mise à niveau»des relations politiques existantes entre lesdeux pays. Et que dans le prolongement desrelations historiques, la coopération écono-mique doit prospérer. «Le Chili n’est pas undonneur de leçons (…) nous venons avec uneapproche sincère, transparente et généreuse»,a déclaré la diplomate chilienne à l’adresse desopérateurs algériens. Et d’ajouter que l’écono-mie de son pays est une économie ouvertegrâce aux nombreux accords de libre-échangequ’il a signés (Chine, Etats-Unis, Union euro-péenne, etc.). Elle souligne, néanmoins, que«pour faire des affaires, il faudra apprendre ànous connaître les uns les autres».

A noter que le Chili se tourne de plus en plusvers l’Asie pour ses exportations. Ainsi, lesvolumes des échanges entre ce pays et lecontinent asiatique ont largement pris le des-sus sur ceux avec l’Union européenne, commel’a souligné Urria Pablo, directeur des affairesbilatérales au ministère chilien des Affairesétrangères.

Y. D.

FORUM D’AFFAIRES ALGÉRO-CHILIEN

Une visite d’hommes d’affaires algériensau Chili au mois d’avril prochain

TRANSPORTMARITIME

DESVOYAGEURS

L’option duprivé n’est pas

écartéeLe directeur de la marine

marchande et des ports auministère des Transports,Mohamed Ibn El Boushaki, aannoncé un programme d’acqui-sition de quatre monocoquesd’ici l’été prochain. Des embar-cations qui, précise-t-il, vontassurer le transport des voya-geurs sur des lignes maritimesAlger-Est et Alger-Ouest.

Toujours est-il, il n’écarte pasla possibilité de l’ouverture de cecréneau au privé. «Noussommes en train de voir le dispo-sitif réglementaire pour l’ouvertu-re du secteur au privé et lui per-mettre d’investir», dit-il.

Ry. N.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Un«contraste» des plus frappants,relève Louisa Hanoune comparant,hier, à l’occasion d’une conférencede presse, les engagements solen-nels pris par Abdelaziz Bouteflika enConseil des ministres en mai 2011et renouvelés dans son messagedimanche dernier dont, selon elle,l’analyse de la situation du pays «necorrespond pas», voire contredit laréalité du pays et cela, sur tous lesplans.

D’abord sur le volet écono-mique avec le retour annoncé àl’endettement extérieur avec, «ceri-se sur le gâteau», la garantie duTrésor public de rembourser à laplace de sociétés privées au«besoin». Une option «mortelle»pour la pays, selon l’oratrice, que,fera-t-elle remarquer, le présidentde la République a pourtant «tota-lement écartée». Ceci en sus descadeaux et autres facilités concé-dés aux étrangers comme l’annula-tion de l’obligation pour eux d’in-

vestir dans le pays une partie deleurs bénéfices, la diminution desbudgets d’équipement de l’ordre de20%, soit un rétrécissement demême niveau que celui de 1986,des augmentations tous azimutsdes tarifs de nombre de produits delarge consommation, notammentpétroliers, qui subiront pour cer-tains d’entre eux des haussesconsidérables.

Autant de mesures d’austérité«sévères» que le projet de loi definances pour l’année prochainecontient et qui consacre, dira enco-re Hanoune, le «délaissement parl’Etat des règles de souverainetécontenues dans les précédenteslois de finances». Un projet de loi definances 2016 qui «encourage lesiphonage et la prédation», dans lesillage d’une politique «plus sauva-ge que celle du FMI et de la Banquemondiale», selon la secrétairegénérale du PT qui relèvera égale-ment la généralisation du gré à gré,la privatisation et un Trésor public

qui se vide avec les réductionsdrastiques de l’IBS et de la TAP.Soit, une «déréglementation écono-mique érigée en système», mettantl’Etat au «service quasi-exclusifd’une minorité». Et de lâcher, esti-mant que cette loi de financesconsacrera inévitablement le«retour de l’indigénat», ouvrant,ainsi, les portes à une «explosionsociale généralisée».

Et dans ce chapitre économique,Hanoune réservera une sévèreattaque au ministre des Financesqui, via l’article 71 dudit projet de loide finances 2016, s’autorise à la

«tripatouiller» à souhait. Une«mesure anticonstitutionnelle»,considérera-t-elle, accusantAbderrahmane Benkhalfa de «man-quer de «culture d’Etat, ne respec-tant personne», en annonçant à laradio les hausses des prix de cer-tains produits avant même le passa-ge dudit projet de loi devant leParlement.

Et de s’interroger si le présidentde la République était «au courant»de tout ce qui se fait et se décide enson nom, affirmant que bien de«hauts responsables lui dissimulentla réalité du pays» au motif de «ne

pas vouloir le déranger au vu deson état de santé», se réservant,cependant, de ne pas aller jusqu’àproclamer son «incapacité àaccomplir ses missions» comme lefait depuis des mois une partie del’opposition. «Nous, nous ne faisonsque nous interroger et c’est notredroit, sur qui cache au Président laréalité du pays. A notre niveau,nous ne la noircissons pas maisnous ne la blanchissons pas nonplus», dira-t-elle.

Au plan politique, la patronne duPT dira attendre le projet de révisionconstitutionnelle annoncé pour seprononcer. Ceci non sans répondreindirectement au secrétaire généraldu FLN à propos de l’Etat civil qu’ilprêche depuis peu.

Pour Hanoune, cet Etat civil sup-pose, entre autres, la «primauté dupolitique sur le militaire avec un civilcomme ministre de la Défense, sasécularisation,…».

Au sujet du mécanisme de sur-veillance des élections évoqué parle président de la République dansson message dimanche dernier, lasecrétaire générale du PT relèverala véritable problématique, s’interro-geant si les partis pouvaient assainirles fichiers électoraux, superviserl’opération de bout en bout,...

M. K.

LOUISA HANOUNE :

«Qui cache la réalité au Président ?»Le message du président de la République à l’occasion

du 61e anniversaire du déclenchement de la guerre deLibération nationale est «aux antipodes de la réalité deschoses», estime la patronne du PT, qui s’en prend verte-ment au ministre des Finances qu’elle accuse d’avoir «sub-tilisé» au chef de l’Etat une de ses prérogatives.

Louisa Hanoune, présidente du PT.

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La réunion des secrétaires géné-raux des Fédérations et des Unionsde wilaya se tiendra ce matin à l’hô-tel Essafir, à Alger, a-t-on appris desource syndicale. Limitée une pre-mière fois aux seuls secrétairesgénéraux des fédérations, laréunion en question a été finale-ment élargie aux secrétaires géné-raux des Unions de wilaya.Autrement dit, c’est l’état-major del’UGTA qui se réunira aujourd’huisous la houlette de son secrétairegénéral.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Comme nous l’avions annoncé dans notreédition du 1er novembre dernier, la réunion del’état-major de l’UGTA aura à débattre de plu-sieurs questions.

Ainsi, outre les questions organiques,dont notamment la situation qui prévaut ausein de l’Union de wilaya d’Alger au lende-main de la démission de l’ex-secrétaire géné-ral Salah Djenouhat, les participants à cetteréunion auront à se prononcer sur certainesquestions inscrites à l’ordre du jour. Il s’agitnotamment de la retraite, du code du travail,des conclusions de la dernière tripartite et lasituation de certaines entreprises publiques.

Pour rappel, lors de son intervention,Abdelmalek Sellal avait évoqué la «nécessitéde réviser le système actuel de retraite à tra-vers notamment l’approche relative à laretraite anticipée».

Selon des indiscrétions, le secrétairegénéral aurait saisi les responsables syndi-caux des fédérations des retraités, les invi-tant à engager la réflexion sur la question. Lecode du travail et l’état des avancées des dis-cussions avec la tutelle seront sans aucundoute évoqués lors de cette réunion.

L’UGTA saisira, par ailleurs, la tenue decette réunion organique pour répliquer auxcritiques portées à son encontre par M.Mohamed El Ghazi, le ministre du Travail, del’Emploi et de la Sécurité sociale qui avaitimputé à la Centrale syndicale la responsabi-lité du retard dans l’élaboration du nouveaucode du travail. Une accusation à laquelle

l’UGTA doit répondre pour «cerner réellementles enjeux du problème».

L’autre point qui sera sûrement évoqué àl’occasion de cette rencontre est relatif auconflit à peine voilé qui oppose le syndicatnational d’entreprise Naftal au président-directeur général.

Toutefois, le fait nouveau qui marquerasans aucun doute la réunion de ce jeudi,

c’est la présence d’une délégation du Forumdes chefs d’entreprises conduite par son pré-sident M. Ali Haddad.

Selon nos sources, le secrétaire généralde l’UGTA, après accord des membresde son secrétariat national, a décidé d’adres-ser une invitation au président du FCE quiaura en la circonstance à expliquer ladémarche de son organisation patronale

dans le nouveau paysage économique natio-nal. Une autre source nous a indiqué qu’iln’est pas exclu que le ministre de l’Industrieet des Mines M. Abdesselam Bouchouarebmarquera également de sa présence cetterencontre. Il reste à savoir quel dividendel’UGTA aura à tirer de cette rencontre, de sur-croît de la présence de ces deux invités.

A. B.

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Le projet de la chartepour la stabilité de l’école deBenghebrit finira-t-il par aboutir ?La ministre de l’Education natio-nale qui, depuis son installation,en mai 2014, s’est offusquée desgrèves répétitives à longueurd’année, n’a pas tardé à réagir.

Face à la grève illimitée dessyndicats, enclenchée en févrierdernier, pour revendiquer, entreautres, l’ouverture du statut parti-culier des travailleurs, NouriaBenghebrit n’a pas manqué deréagir. Elle demande un engage-ment écrit en faveur de la stabili-té du secteur contre l’ouverturedu statut. La ministre del’Education nationale a tenu saparole en décidant avec laFonction publique d’ouvrir le sta-tut des travailleurs pour revoir les«lacunes» contestées par le par-tenaire social.

Les syndicats, par contre,

n’ont toujours pas décidé du sortde la charte dont l’avant-projetleur a été remis le 19 octobredernier. «Nous allons faire nospropositions et nous décideronsune fois la mouture finale prête,nous refusons, cependant, quela charte soit une sorte de pactequi va lier l’activité syndicale,nous sommes pour le principed’une charte d’éthique maisnous n’acceptons pas de signerun pacte», a déclaré MezianeMeriane, coordonnateur duSnapest (Syndicat nationalautonome des professeurs del’enseignement secondaire ettechnique).

Le chargé de communicationdu Cnapest (Conseil nationalautonome des professeurs del’enseignement secondaire ettechnique), Messaoud Boudibade son côté, a déclaré que leconseil national du syndicatprévu le 6 et le 7 novembre pro-

chains, va discuter de ce projetet c’est lui qui est habilité à don-ner son aval pour aller ou nonvers cette démarche. «Nousallons attendre l’accord de princi-pe de notre conseil national pourdécider si nous allons adhérer àce projet ou pas», a soulignéBoudiba. Le syndicat de l’Unpef(Union nationale du personnelde l’éducation et de la formation)affirme n’avoir aucun problèmeavec le projet de Benghebrit.

«Nous avons toujours plaidépour la stabilité du secteur etnous allons signer la charte del’éthique et de la stabilité, le pro-jet est actuellement en discus-sions au niveau des bureauxrégionaux et du conseil nationalpour enrichissement, mais cecine nous empêchera pas de nepas faire grève, il ne faut pasconfondre entre la charte et l’in-terdiction de faire grève, un droitque la charte ne pourra pasremettre en cause», a expliquéMessaoud Amraoui, chargé decommunication du l’UNPEF.

De son côté, le Conseil deslycées d’Algérie (CLA) est caté-gorique : «Nous refusons designer cette charte». Pourquoi ?«Cette charte a le même principeque le pacte social déjà signé en

1994 avec l’UGTA et sa signatu-re voudra dire que nous sommesresponsables de l’instabilité dusecteur, or, la stabilité de l’écoleétait la principale revendicationde notre syndicat et je ne vaispas signer pour dire que noussommes responsables de cetteinstabilité», a indiqué Idir Achour,président du syndicat.

Le rendez-vous est fixé au 15novembre prochain, entre latutelle et le partenaire social pourle dernier mot sur ce projet.

S. A.

CONCLAVE DE L’ÉTAT-MAJOR DE L’UGTA CE MATIN

Haddad et Bouchouareb invités d’honneur

LA CHARTE DE LA STABILITÉ DE L’ÉCOLE DEVRA ÊTRESIGNÉE LE 15 NOVEMBRE PROCHAIN

Le projet de Benghebrit aboutira-t-il ?

Nouria Benghebrit.

Les syndicats autonomes du secteur de l’éducationont rendez-vous le 15 novembre prochain avec laministre de l’Education nationale. L’ordre du jour : lasignature de la charte de l’éthique et de la stabilité dusecteur. Les syndicats qui adhèrent au principe de lastabilité de l’école et refusent de remettre en cause ledroit à la grève n’ont toujours pas tranché en faveurde la démarche de Nouria Benghebrit.

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Le phar-macien retrouve sa missioninitiale de professionnel desanté dans l’avant-projet deloi sanitaire. Il ne sera plusle «commerçant» qui dis-pense des médicaments,mais ses obligations se sontélargies. La prescriptionmédicale, les analysesmédicales et l’éducation thé-rapeutique, comment lepharmacien va t-il intervenirdans ces nouvelles obliga-tions ?

La prescription médicale

Le président du Conseilnational de l’ordre des phar-maciens (Cnop) expliqueque le rôle du pharmacienconcernant la prescription,interviendra dans la pres-cription non obligatoire, soitdans les médicaments nonremboursables.

«Le pharmacien, premiermaillon de la chaîne desoins, interviendra dans lespetites prescriptions pourles pathologies bénignes,les petites douleurs, il don-nera un produit, un conseilpour le bon usage du médi-cament, renouveler un trai-tement avec l’accord dumédecin, ou orienter vers lemédecin», dit-il. Selon lui, laprescription se faisait aupa-ravant pour ce genre depetits bobos mais elledeviendra plus protocolaire,avec des normes plus éle-vées et le rôle du pharma-cien sera plus renforcéaprès avoir acquis des infor-mations approfondies.

Selon Lotfi Benbahmed,la nouvelle loi sanitaire vamettre seulement de l’ordredans tout ça mais en réalitéce n’est pas nouveau. «Ils’agit de faire de la médica-tion officinale au lieu de l’au-tomédication car il ne suffitpas de consommer desmédicaments pour guérir»,dit le président du Cnop. Lepharmacien, explique-t-il, neva pas se substituer aumédecin, mais au contraireil s’agit de renforcer le rôlede ce dernier et de valoriserce qu’il donne comme médi-cament, en expliquantmieux les médicamentsprescrits sur ordonnance etceux sans ordonnance.«Nous allons donner un sta-tut à ces médicaments carcontrairement aux autrespays qui autorisent la publi-cité sur les médicaments àprescription non obligatoire,à l’exemple du sirop contrela toux, le médicamentcontre la fièvre, les gouttesutilisées pour le nettoyagedes yeux…, en Algérie il n’y

a aucune information surces médicaments et lescitoyens consomment sanssavoir ce qu’ils consommentexactement, en prenant lerisque de consommer desmédicaments très lourds àdes effets secondairesdésastreux», expliqueBenbahmed. Cependant,pour ce faire et mieux enca-drer ses nouvelles obliga-tions, poursuit-il, la forma-tion initiale du pharmaciensera renforcée ainsi que laformation continue despharmaciens déjà en exerci-ce dans les soins cliniquespour pouvoir leur permettrede jouer ce genre de pres-criptions et soulager lemalade avant d’aller vers lemédecin.

«Nous allons faire éviterles situations où le maladese soigne par lui-même etprend n’importe quoi», notel’intervenant. Selon lui, lecitoyen accède facilementau pharmacien et n’a pasbesoin de prendre rendez-vous. La caisse de laSécurité sociale, poursuit-il,aura aussi tout à gagnerpuisqu’elle n’aura plus àrembourser ce genre devisites médicales, note l’in-tervenant.

Les analyses médicales

Le président du Cnoprappelle que les analysesmédicales seront toujoursréalisées par les labora-toires d’analyses.Cependant, dit-il, il y a cer-taines analyses que le phar-macien qualifié est autoriséà faire, ce qui existe déjàdans l’ancienne loi de 1985.Le pharmacien peut effec-tuer certaines analyses quine sont pas très techniqueset qui n’ont pas besoin d’unappareillage que le pharma-cien ne peut pas avoir, àcondition de disposer d’unespace lui permettant d’as-surer cette tâche.

Education thérapeutique

«80% des malades dia-bétiques sont déséquilibréset ont besoin d’aide du phar-macien», estime LotfiBenbahmed.

Le pharmacien s’impli-quera dans l’éducation thé-rapeutique du malade pourassurer la durabilité et l’ac-compagnement du patient àtravers notamment desconseils diététiques et laprise du traitement. Lemédecin consacre environ20 à 30 minutes par maladechaque trimestre et le restedu temps le patient est livré

à lui-même. Or, l’accès chezle pharmacien est sans ren-dez-vous, rappelle LotfiBenbahmed. Les spécia-listes expliquent que lepharmacien joue un rôle clé,au côté du médecin, pourdonner progressivement à laprescription médicale uneallure de «projet». Cettenotion de projet thérapeu-tique est centrale dans laconstruction d’une adhésiondu malade à son traitement.

Dans ce sens, explique-t-on, le pharmacien, se pla-çant du côté du traitement(le médecin étant du côté dela maladie), peut apporterun éclairage différent et par-ticulièrement dynamisant.«Qui mieux que lui peutoffrir une oreille attentiveaux besoins, aux questionset aux doutes du patientdésireux de négocier tout ouune partie de son traitement? Qui mieux que lui peut ten-ter d’adapter la forme dutraitement ou valider unerequête pour qu’elle aboutis-se au médecin, par labouche même du patient ?Qui mieux que lui peut com-prendre les difficultés liées àl’environnement et à l’inté-gration de nouvelles habi-tudes de vie ?», s’interro-gent les spécialistes.

Pour toutes ces raisons,souligne un éducateur, lepharmacien est vraisembla-blement un interlocuteur pri-vilégié de la personne affec-tée d’une maladie chro-nique, pour autant qu’il nese substitue pas au médecin; il devient une sorte demédiateur, aidant le patientà reformuler ses impres-sions pour analyser systé-matiquement son expérien-ce thérapeutique et l’aider àtransmettre son vécu aumédecin, notamment en casde difficultés majeures ouponctuelles.

Selon lui, il ne suffit plusseulement de donner desconseils médicaux et phar-maceutiques, de relire scru-puleusement une ordonnan-ce et un mode d’emploi,mais bien d’analyser et d’or-

ganiser avec le patient unquotidien intégrant naturel-lement la prise de médica-ments. Il explique que lagestion d’un traitement chro-nique relève d’un certainnombre d’habiletés, tanttechniques (gestes, manipu-lations…) que cognitives(rapports, règle de trois,gestion du temps, mémori-sation, analyse et adapta-tion…) et psychoaffectives(communication, sollicitationd’aide, expression et expli-cation, négociation, refus…). Il s’agit, dit-il, d’aider lepatient à développer deréelles compétences afin delui permettre de vivre auquotidien, sachant qu’ildevra en permanences’adapter, changer et qu’uneprescription ne peut enaucun cas tenir compte desaléas rencontrés.

L’éducation rémunéréepar la Cnas ?

Pour dispenser une édu-cation au profit du patient, lepharmacien sera rémunéré.Qui assumera cette chargefinancière ? Selon le prési-dent du Cnop, c’est le rôlede la Sécurité sociale.«Comme cela se fait partoutdans le monde, c’est laSécurité sociale qui assurela rémunération des phar-maciens pour assurer l’édu-cation thérapeutique», dit-il.

D’ailleurs, selon lui, çapermettra au pharmaciend’avoir des revenus supplé-mentaires lui permettant derecruter un assistant. EnFrance par exemple, laSécurité sociale dépense 40euros par an pour chaquemalade.

Cependant, selon unesource au niveau de laCnas, «le système est déjàà genoux et ne peut passupporter d’autresdépenses». Ce que suppor-te actuellement la Cnas,nous dit-on, c’est l’intéresse-ment, soit la substitution dumédicament princeps augénérique qui se chiffre déjà«à des milliards».

S. A.

L’avant-projet de loi sanitaire octroie de nou-velles prérogatives au pharmacien d’officine.Des spécialistes expliquent ces nouvelles obli-gations inscrites désormais sur l’ordonnancedu pharmacien.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE6Actualité

PROJET DE LOI SANITAIRE

Un nouveau rôlepour les pharmaciensSyrie. Ce n’est pas

encore l’Abistan, cevaste pays divisé en

soixante provinces imagi-né par Boualem Sansaldans son dernier roman2084, mais ça y ressemble.Voici ce que rapporteRami Abdel Rahmane,directeur del'Observatoire syrien desdroits de l'Homme (OSDH),ONG basée à Londres et parrainée par les Frèresmusulmans, qu’on ne peut donc soupçonner departi-pris pro-Assad : Jaïch al-Islam (Armée de l’is-lam), groupe islamiste basé dans l’arrière-pays deDamas, «a placé des soldats du régime faits prison-niers et des civils alaouites dans des cages et les adispersés sur des places de la Ghouta orientale, sur-tout dans la ville de Douma» afin «d'empêcher lesbombardements des forces du régime sur la région».Et selon l’OSDH, «des dizaines de cages ont été uti-lisées».

Jaïch al-Islam, soutenu essentiellement parl’Arabie Saoudite, fait partie, avec le Front Al-Nosra(branche syrienne d’Al Qaïda) et Ahrar Cham, del’Armée de la conquête (Fatah al-Islam) queWashington et surtout Paris qualifient d’«oppositionmodérée» ! Modérée par rapport à qui et à quoiquand on sait le sort qu’ils réservent aux femmes etaux minorités ? Mais bon, observons qu’à la ren-contre de Vienne (Autriche) à laquelle a pris partpour la première fois l’Iran en dépit de l’oppositionde la France et de l’Arabie Saoudite, il a été davanta-ge question du sort de Bachar Al-Assad qui, denotre point de vue, devrait quitter le pouvoir (et leplus vite sera le mieux) que de la Syrie. Dans cetteaffaire, Washington et ses alliés feignent d’oublierque le désastre frappant cette partie du monde acommencé lorsque George Bush avait décidé dedétruire l’Irak (Saddam n’a été qu’un faire-valoir ser-vant des desseins dépassant sa petite figure de dic-tateur) avant de se prolonger en Libye, puis enSyrie... au nom de la démocratie !

Turquie. La victoire du Parti de la justice et dudéveloppement (AKP, issu de la mouvance islamiste)aux élections législatives de dimanche va donnerdes ailes à Tayyip Erdogan. L’orchestration de lapeur par l’AKP, peur des attaques terroristes — on aparlé de risque de guerre civile après l’attentatd’Ankara du 10 octobre – s’est avérée payante. Quoide mieux que jouer la carte de la stabilité pour conte-nir l’incertitude et les frayeurs. Erdogan, qu’on don-nait fini, est de nouveau en position de force. Sansattendre, l’armée turque a repris ses bombardementscontre le PKK (kurde), et les pratiques autoritairesont repris : après la fermeture de deux chaînes detélé, des journalistes, inculpés de «tentative de coupd’Etat», ont été arrêtés mardi. Mais obsédé qu’il estpar les Kurdes du PKK et par Bachar Al-Assad, lechef de l’Etat turc est loin d’être tiré d’affaire : sonpays reste plus que jamais exposé face à une crisesyrienne en train de déborder sur le territoire turc etface à la question kurde qui ne cessera de le hanter.

Et l’Algérie dans tout ça ? Il y a eu le message duchef de l’Etat dans lequel il est question de la révi-sion constitutionnelle.

Que va-t-elle apporter de neuf ? Attendons devoir. A part cela, rien de nouveau, sinon les pointeslancées par Ammar Saâdani contre ses alliés et sesadversaires et sa sortie inattendue contre les crimesdu colonialisme, les mises en garde d’AhmedOuyahia contre de supposés «ennemis», les assu-rances de Sellal et de ses ministres face aux difficul-tés à venir.

Or, au regard des incertitudes planant sur lesfinances et l’économie du pays – le baril est toujoursà moins de 50 dollars – nos politiques adoptent laposture de quelqu’un qui ne voit pas le sol se déro-ber sous ses pieds, espérant au fond d’eux-mêmesune remontée, même moyenne, du prix du baril. Leproblème est que l’arrivée de l’Iran sur le marché,d’abord avec une production de 2,8 millions de barilspar jour qui sera portée à 4 millions en 2016, pourraitfaire chuter le baril en dessous de la barre des 40dollars. Ce qui fait que l’Algérie n’est pas à l’abrid’une nouvelle dégradation financière.

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

Algérie, Syrie, Turquie,incertitudes…

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Désormais, le pharmacien interviendradans les petites prescriptions.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 7Faits Divers

C’est suite au succès«retentissant» d’une opé-ration de grande enverguremenée par les éléments dela police judiciaire de laSûreté de wilaya, dans lesmilieux de la drogue dure,ayant permis de neutraliserpas mois de 12 individus,issus de plusieurs régionsdu pays, que, s’est tenuedans la matinée d’hier, uneconférence de presse, ausiège de SWPJ de Béjaïa. La conférence s’est principa-

lement axée sur la sensibilisa-tion et la promotion des nou-velles technologies adaptéespar la Direction générale de laSûreté nationale (DGSN) dansle cadre de la lutte contre le ban-ditisme et pour le démantèle-ment des filières du crime orga-nisé.D’emblée, le commissaire

Adel Boumaâraf, le chef deSWPJ de Béjaïa, s’est félicité del’issue positive et rapide de l’af-faire, ayantdéterminé les principaux sus-

pects, activant dans plusieurswilayas et dont le nombredépasse la douzaine, si l’on tientcompte des ramifications duréseau, basé à l’étranger sansciter les noms du pays. Le responsable de la police

judiciaire de Béjaïa après avoirénuméré quelques affaires élu-cidées et liées à la drogue parses services à travers la wilaya,tout en insistant sur l’efficacité etla célérité du nouveau systèmeAfis, qui a «amplement» aidéselon lui, les enquêteurs dansleurs recherches, dira en sub-stance «Nous devons restertous unis dans la lutte contre lacriminalité, tout le monde doitcontribuer à cette action initiée

par la DGSN, du simple citoyenaux chargés des médias en pas-sant par la société civile. Nousavons approuvé aujourd'hui un

cadre efficace et rigoureux pourcombattre le fléau de la droguenotamment, qui ne cesse deprovoquer d’énormes dégâts

sanitaires et psychologiques aucœur de notre jeunesse.»«Toutes les forces de police sontmobilisées», dira l’officier de la

PJ de Béjaïa et sur plusieursfronts, et ce, pour la sécurité desbiens et des personnes.Aux exigences habituelles de

leur cœur de métier, notammentla lutte contre le crime organiséet contre la délinquance, le com-missaire Boumaâraf conclurason intervention en réaffirmantla nécessité absolue de fairepasser le message à la sociétéet sciemment à la jeunesse defaire preuve de vigilance quant àla composition exacte des nou-velles drogues fabriquées àl’étranger et illicitement impor-tées sur le territoire national. «Avec le nouveau système

Afis et les nouvelles technolo-gies des laboratoires de laDGSN, il est prouvé que lesnouveaux comprimés d’ecstasyimportés sont de nature mortel-le, c’est un réel danger pour lasanté».

Kamel Gaci

GUELMAMort d’un agriculteur après

le renversement de son tracteurUn homme d'une soixantaine d'années a trouvé la mort cette

semaine au lieu-dit Mechta El Aâraâra, dans la commune deMdjez-Amar (daïra de Aïn Hassaïnia), distante de 8 km de Guelma.

L'homme conduisait son tracteur en pleine nuit, dans unchamp en pente quand son engin s'est renversé. Il décède sur leslieux de l'accident. Les secouristes de l'unité de la Protectioncivile de Hammam Debagh n'ont pu que constater le décès.

La dépouille mortelle a été transportée à la morgue de l'hôpitalOkbi de Guelma. Nous apprenons par ailleurs qu'une enquête aété ouverte par les services de la gendarmerie pour déterminerles causes de ce drame.

N. Guergour

BOUFARIK (BLIDA)Une adolescente s'en sort indemne

après s’être jetée du 4e étage Une jeune fille de 16 ans s'est jetée, hier matin, du 4e étage d'un

immeuble situé à la cité dite Miami, au centre-ville de Boufarik, dans lawilaya de Blida.

Alertés, les éléments de la Protection civile ont évacué en urgencela victime à l'hôpital Frantz-Fanon où elle a été soignée pour fractureaux membres inférieurs. Alors qu'elle s’en est sortie indemne, uneenquête a été ouverte pour connaître la cause de cette chute surtoutque, nous dit-on, l'hypothèse du suicide n'est pas à écarter.

M. B.

Phot

o : D

R

Terrorisme, agressions, traficde drogue, corruption, cybercrimi-nalité, atteinte à la pudeur et des-tructions environnementales sontles principaux actes délictueuxdénoncés par les citoyens à tra-vers le nouveau système de pré-plainte d’informations instauré, parle biais d’internet, par laGendarmerie nationale sous le titrede «PPGN.MDN.DZ».

Le bilan des six premiers moisde mise en pratique indique que 1843 affaires ont été traitées pardiverses unités disséminées à tra-vers le territoire national. Ce servi-ce a donc traité 307 dossiers parmois. Il ressort, toujours selon ce

bilan, que 722 dossiers sont despré-plaintes et 1 121 cas ne sontque des informations.

A l’occasion, les services de lagendarmerie exhortent lescitoyens à faire usage de cemoyen pour participer activement

à leur sécurité et à celle de leursproches. «Dans ce contexte, lecommandement de la Gendarmerienationale appel les citoyens àcontribuer activement à leur sécu-rité par l’exploitation de ce site entransmettant toute doléance en

matière de sécurité publique, quisera prise en charge promptementpar les unités de la Gendarmerienationale», lit-on dans le commu-niqué rendu public par les servicesde la GN.

Abachi L.

BLIDALa Protection civile sensibilise

aux risques domestiques

LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ

Système de pré-plainte auprès de la GN via internet : premiers résultats

Alors que le slogan choisi pourcette campagne est : «Nos enfantssont un privilège dont la sécurisationest l'affaire de tous», cela va s'étalersur cinq mois durant, c’est-à-dire denovembre jusqu’à mars prochain.

La Protection civile ne va pasœuvrer seule mais avec la collabo-ration de la Direction de l'éducationde Blida et celle de l'action socialepour attirer l’attention des parentssur les risques qui guettent leursenfants, surtout après l'accident quia endeuillé une famille à Chiffa suiteau décès de leur petite fille dequatre ans, noyée dans une bassined'eau et celui d'un autre enfant detrois ans noyé dans une retenued'eau à Larbaâ.

C'est à cet effet que la décision aété prise par la direction de laProtection civile de Blida pour mettrele holà sur ces accidents en ciblantau maximum les enfants et leursparents.

Pour ce faire, 120 établisse-ments scolaires, tous paliers confon-dus, 40 crèches pour enfants,5 centres pour personnes démunieset 70 établissements pénitenciairesseront sillonnés et où il sera prodi-gué des conseils et autres recom-mandations pour éviter de telsaccidents.

Sur un autre plan, des journéesde formation et des stages d'appli-cation seront destinés aux ensei-

gnants de l'éducation physique etdes sciences naturelles et phy-siques pour leur apprendre com-ment se comporter devant un acci-dent survenu lors d'une séancesportive ou l'utilisation d'outils aiguslors des cours de sciences et quellesmesures prendre devant de tellessituations.

Enfin, la direction de laProtection civile de Blida envisage,dans la même optique, d'organiserau mois de décembre prochain desjournées de sensibilisation au profit

des étudiants d'université et ce,dans les différents campus pour lesmettre en garde contre les accidentsdomestiques. Pour rappel, laDirection de distribution de l'électrici-té et du gaz de Blida a entrepris, toutdernièrement, une action similaireau profit de ses clients qui viennentde bénéficier de nouveaux loge-ments à Sidi Hammad, à Meftah,aux fins de les sensibiliser sur lesrisques du gaz en cas de mauvaiseutilisation. Cette action, faut-il lesouligner, a été prise à bras-le-corpspar Ammar Medjbeur, directeur decette entreprise, pour que ses abon-nés profitent au mieux du confort del'énergie gazière.

M. B.

Pour la première fois, la Protection civile de Blidalance une campagne nationale contre les risques d'as-phyxie, les accidents domestiques et la mauvaise utili-sation de l'électricité et du gaz.

RELIZANE

Une jeune fille se suicideC’est de nouveau le drame et l’affliction à Relizane. Deux semaines après

le suicide d’une jeune fille, une autre jeune fille de 19 ans a mis fin à ses jours,hier après-midi, aux alentours de 15 heures, en se pendant à l’aide d’unegrosse ficelle dans une chambre, au niveau de son domicile parental, situé auquartier des 1 026 logements de Bermadia, à quelques encablures du chef-lieu de Relizane. Les causes exactes de cet acte désespéré restent encoremystérieuses, surtout que la jeune fille est réputée être de nature calme.

La triste nouvelle s’est vite répandue comme une traînée de poudre et ajeté l’effroi dans l’entourage de la défunte qui devait fêter son 19e anniversaire; le destin a décidé de faire de cette date celle de son enterrement.

La liste macabre des suicides continue malheureusement de s’allongerchaque jour un peu plus à Relizane, pour atteindre le seuil de l’intolérable.Selon un décompte rendu public hier par les services concernés, pas moinsde huit personnes se sont suicidées depuis le 1er janvier jusqu’à ce jour.

Une enquête est ouverte par les services de sécurité territorialement com-pétents pour lever le voile sur ce cas de suicide.

A. Rahmane

BÉJAÏA

Arrestation d’un réseau international de trafic de drogue

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 8

E n mars 1950 éclate à Tébessa unegrave affaire qui a été retenue parl’histoire sous le nom de «complot».

La police coloniale procède sur dénoncia-tion à l’arrestation de plusieurs centainesde membres de l’Organisation spéciale,organe paramilitaire du PPA-MTLD, à tra-vers le territoire national. Son chef, AhmedBen Bella, ainsi que des personnages quijoueront un rôle important dans le déclen-chement de la Révolution du 1er Novembre1954 sont incarcérés. Bennabi, quoiquen’ayant aucun lien avec l’affaire, a lui aussiété arrêté à Tébessa, interrogé puis libéré.

Ce n’était pas ses premiers démêlésavec la police française. Lui et sa femmeavaient été arrêtés en France le 18 août1944 et placés dans un camp de concen-tration dans le Loiret jusqu’au 16 avril 1945,puis emprisonnés une seconde fois àChartres du 10 octobre 1945 au 10 mai

1946. Depuis, la police n’a cessé de le har-celer jusqu’à son départ en exil en Égyptedébut 1956.

Bennabi travaille à un nouveau livre,Vocation de l’islam, qu’il désigne comme«l’œuvre qui devait être mon meilleur cru».Entre avril 1950 et octobre 1951, il donnequelques bonnes feuilles à la publicationdans La République algérienne. C’étaitpour sauver ce qui lui paraissait «essen-tiel» dans son livre dans le cas où il venaità mourir (l’idée est récurrente ; on enconnaîtra les raisons plus tard). En fait, il lepublie pratiquement dans son intégralité sil’on ajoute ce qui a été publié par Le jeunemusulman (1), hebdomadaire francophonede l’Association des oulamas algériens. Lelivre devait s’intituler Infrastructure dumonde musulman moderne puisque c’estsous ce titre générique que les extraits ontété publiés. C’est son ami et préfacier desConditions de la renaissance, le Dr Abdela-ziz Khaldi, qui lui a proposé le titre final dulivre. Il est dédicacé : «A si MohammedKhettab, en témoignage de gratitude ; àmon frère le Dr Khaldi à qui l’ouvrage doit letitre et l’auteur beaucoup.»

Les éditions du Seuil en possession dumanuscrit depuis près de trois ans ne lepublient qu’en septembre 1954. L’ouvragese compose d’un avant-propos et de sixparties intitulées : «La société post-almoha-dienne», «La renaissance», «Le chaos dumonde musulman moderne», «Le chaos dumonde occidental», «Les voies nouvelles»,«Les prodromes du monde musulman» etune conclusion, «Le devenir spirituel de l’is-lam». Si les Les conditions de la renaissan-ce (1949) a été écrit «pour faire ressortir lesconditions que l’individu doit offrir au déve-loppement d’une civilisation», Vocation del’islam se propose d’«étudier l’évolutionmoderne du monde musulman en signalantles rapports effectifs ou possibles de cetteévolution avec le mouvement général del’histoire humaine». L’auteur se demandaitdans les derniers paragraphes des Condi-tions de la renaissance : «Notre époquepeut-elle enfanter une civilisation qui soitcelle de l’humanité et non celle d’un peupleou d’un bloc ?»

Il répond ici avec la certitude que c’estl’unique alternative restant à l’humanité qui

a échappé par deux fois à la catastrophe enun quart de siècle, mais ne survivra pas àune troisième où sera forcément utilisé l’ar-senal nucléaire : «La technique a aboli l’es-pace, il n’y a plus entre les peuples que ladistance de leurs cultures… La science aaboli les distances géographiques entre leshommes mais des abîmes subsistent entreleurs consciences. Ainsi, les faits et lesidées se contredisent. La terre est devenueune boule exiguë, extrêmement inflam-mable, où le feu qui prend à un bout peutse propager instantanément à l’autre bout.Il n’est plus possible de diviser les pro-blèmes et les solutions, de faire de l’euro-péanisme d’une part, et du colonialisme del’autre… Ainsi commence une page nouvel-le de l’histoire qui a pour titre : l’humanitédoit être une ou cesser d’être.»

Dans un article daté du 11 novembre1949, «Ruptures et contacts nécessaires»,

il écrivait, cinq ans avant la parution du livre: «Désormais notre pensée est en contactavec deux axes : celui le long duquels’écoule la spiritualité islamique, et celui lelong duquel circule la technicité cartésien-ne. Il faut faire les évaluations nécessairesà notre renaissance sur ces deux axes à lafois… Sans doute, une plus large synthèses’imposerait encore quand on trouvera unaxe commun pour la pensée humaine. Carnotre destin doit se réaliser désormais dansun sens planétaire, chacun devant réaliseren lui “l’omni-homme”, selon le mot de Dos-toïevski, ou le “citoyen du monde” selon laformule de Garry Davis.»

Le titre de l’ouvrage soulève beaucoupde questions, celles-là mêmes qui seposent à nous trois quarts de siècles plustard : quelle place pour l’islam et les musul-mans dans le monde ? Comment êtremusulman et vivre en harmonie avec lesautres nations, cultures et religions ? L’is-lam est-il condamné à n’être que vainqueurou vaincu ? N’y a-t-il pas pour lui d’autresort que de poursuivre son chemin en soli-taire en attendant que les autres se sou-mettent à son culte et adoptent sa vision dumonde ? Le problème n’est-il pas danscette vision elle-même ?

Bennabi ne pose pas littéralement cesquestions dans ce livre mais elles sontsous-jacentes ; on devine qu’il les a sou-vent posées. L’échec de la «Nahda» aachevé de le convaincre qu’un sort isolén’est plus possible pour le monde musul-man. D’un autre côté, le désordre moral del’Occident n’appelle à aucun compromis.L’homme occidental lui apparaît commeinachevé spirituellement et l’homme musul-man comme inachevé sociologiquement. Ilest devant une thèse et une antithèse dontil veut faire surgir une synthèse qui serait laperspective mondialiste, mot qu’il est peut-être le premier à employer et dont a dérivéle concept de mondialisation. Il emploied’ailleurs l’expression «processus de mon-dialisation» dès 1949. Celle-ci ne lui appa-raît pas comme une gigantesque opérationde fusion-absorption des nations, mais unsystème multilatéral à inventer collégiale-ment. Nous en sommes toujours loin.

Pour lui, les musulmans ne peuvent pasespérer concurrencer l’Occident dans les

domaines de la science, de la technologieou de la puissance. Ils doivent trouver dansune sorte de division historique du travailleur spécialisation. Or, au regard de leurs«avantages comparatifs révélés», cettespécialisation ne peut trouver à s’appliquerque dans le domaine de la spiritualité, de lamorale, des valeurs humaines. Cette mis-sion est toutefois incompatible avec l’étatde leur développement social et politique.Ils doivent au préalable se réformer menta-lement, politiquement et économiquementpour se hisser au rang de nations dévelop-pées et espérer devenir des exemples àsuivre. Ce rôle spirituel, c’est d’abord celuidu «témoignage». La mission de témoignerest la première à être assignée à l’islam etaux musulmans et Bennabi lui-même nes’est défini que comme tel. Toute sonœuvre se veut une souscription à cet impé-ratif moral et c’est pourquoi notamment il adonné à son autobiographie le titre deMémoires d’un témoin du siècle : «L’histoi-re commence avec l’homme intégral, adop-tant constamment son effet à son idéal et àses besoins et accomplissant dans unesociété sa double mission d’acteur et detémoin… Le monde musulman n’est pas ungroupe social isolé, susceptible d’acheverson évolution en vase clos. Il figure dans ledrame humain à la fois comme acteur etcomme témoin. Cette double participationlui impose le devoir d’ajuster son existencematérielle et spirituelle aux destinées del’humanité. Pour s’intégrer effectivement,efficacement à l’évolution mondiale, il doitconnaître le monde, se connaître et se faireconnaître, procéder à l’évaluation de sesvaleurs propres et de toutes les valeurs quiconstituent le patrimoine humain.»

Ils sont rares les penseurs musulmansà avoir tenté d’analyser en profondeur lacivilisation occidentale, se répandant pourla plupart en jugements d’ensembleapproximatifs ou en anathèmes dévalori-sants. Beaucoup de figures musulmanesont, au cours des deux derniers siècles,résidé un temps plus ou moins long enFrance, en Grande-Bretagne, en Alle-magne ou aux Etats-Unis. On peut citerRifaa Tahtaoui et Ayyad at-Tantawi, Dja-mel-Eddine al-Afghani, Mohamed Abdou,Mustapha Kamel Pacha, Taha Hussein,Mohamed Iqbal, Sayed Qutb… Ils ne sontpas revenus de leur séjour avec lesmêmes conclusions ni tiré les mêmesenseignements que Bennabi. AucunOriental n’a mieux que lui saisi la mesure

de l’âme occidentale, compris ses ressortsinternes ou en a parlé comme il l’a fait.

Parmi ceux qui ont relaté leur expérien-ce dans des livres on peut évoquer lesEgyptiens Rifaâ at-Tahtawi(2) et Ayyad at-Tantawi(3), le Syrien Faris ach-Chidiyaq(4) ouencore le Tunisien Kheireddine Pacha(5).Bennabi est celui qui aura le mieux connul’Occident parce qu’il l’a «éprouvé» et noncôtoyé un temps ou contemplé de l’exté-rieur. Il est entré profondément dans sesentrailles par ses études, son mariage, sesfréquentations, ses lectures et la durée deson séjour en France. Les deux civilisationsl’ont interpellé par leurs implications sur sa

vie et sa pensée puisqu’il a évoluéconstamment en elles et entre elles. Voca-tion de l’islam est, dans l’œuvre bennabien-ne, le lieu de comparaison par excellencedes deux civilisations. On le voit dès sonarrivée en France en 1930 sonder l’âmefrançaise, analyser ses idées et réfléchirsur son attitude à l’égard des musulmans :«En s’implantant dans le monde musulmanvers le début du siècle dernier, l’Européenn’apportait de la morale chrétienne que cer-taines dispositions de son âme, de cetteâme belle pour qui la regarde de l’intérieur,du point où convergent ses vertus centri-pètes, mais qui restera fermée et imper-méable aux musulmans. En effet, dudehors, c’est-à-dire dans ses contacts réelsavec le monde musulman, l’âme chrétienneest surtout celle du colonisateur qui, avantd’embarquer pour les côtes barbaresques,les Indes ou les îles de la Sonde, a entenduparler au cours des veillées familiales aucoin du feu d’Eldorados fabuleux.»

Il reproche à la civilisation européenned’avoir arriéré les peuples placés sous sadomination. Malgré leur infériorité militaire,économique, scientifique et sociale, lesmusulmans ne se sont pas résignés àadmettre la supériorité morale de l’Occident: «Il n’y avait pour le monde musulman surce plan aucun complexe d’infériorité, c’est-à-dire aucune provocation à se ressaisir, àrepenser sa foi. Et il semble qu’on puisseattribuer l’apathie morale des peuplesmusulmans méditerranéens en grande par-tie à cette sorte d’orgueil béat, à cette suffi-sance concernant leur religion qu’ils met-taient implicitement en comparaison avecune espèce colonialiste du christianisme.»

Le monde musulman et l’Europe sontd’anciens voisins. Ni le premier ne s’estconverti au christianisme (avant l’apparitionde l’islam) ni le second n’a accepté la pré-sence de l’islam chez elle. Ils se sontaffrontés dans la Reconquista, les Croi-sades et durant la colonisation. La civilisa-tion occidentale a voulu imposer son hégé-monie au monde musulman qui n’avait à luiopposer qu’une «renaissance» illusoire. Lecontact entre les deux entités culturelles aété renoué au moment où l’une était à sonapogée et l’autre à son périgée ; aumoment où l’une était devenue colonisableet l’autre colonisatrice.

Le titre de l’ouvrage soulève beaucoup de questions, celles-làmêmes qui se posent à nous trois quarts de siècles plus tard :quelle place pour l’islam et les musulmans dans le monde ?Comment être musulman et vivre en harmonie avec lesautres nations, cultures et religions ? L’islam est-il

condamné à n’être que vainqueur ou vaincu ?

Le monde musulman et l’Europe sont d’anciens voisins. Ni le premier ne s’est converti au christianisme (avant

l’apparition de l’islam) ni le second n’a accepté la présence del’islam chez elle. Ils se sont affrontés dans la Reconquista, lesCroisades et durant la colonisation. La civilisation occidentale

a voulu imposer son hégémonie au monde musulman quin’avait à lui opposer qu’une «renaissance» illusoire.

Par Nour-Edine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 4) «Vocation de l’islam»

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 9De ce nouveau face-à-face est sortie

l’histoire du XXe siècle avec son cortège dedouleurs, d’incompréhensions et dedrames. Bennabi a réalisé l’essentiel de sonœuvre entre 1947 et 1962, c’est-à-dire sousl’occupation coloniale. C’est donc enconnaissance de cause qu’il parle de la«mission décivilisatrice» du colonialismedont il a pâti dans sa vie personnelle, fami-liale et intellectuelle. Il a vécu dramatique-ment la condition d’«indigène» qui lui étaitfaite, lui l’esprit remarquable et, ayant vécude l’intérieur le phénomène colonial, il nepouvait que le décrire et le condamner.Dans les Conditions de la renaissance, ilrécuse la comparaison fréquemment faitepar les orientalistes entre les conquêtesmusulmanes et le colonialisme : «Histori-quement, la colonisation est une régressiondans l’histoire humaine. C’est un retour àl’âge romain après l’expansion de l’Empiremusulman qui fut cependant une expérienced’un nouveau genre dans l’histoire. En effet,ni le Sud de la France, ni l’Espagne, nil’Afrique du Nord n’ont été les “colonies” del’Empire musulman mais ses provinces aumême titre que la Syrie ou l’Irak. Partout leschrétientés et les juiveries locales ont quandmême subsisté librement, même avec toutela latitude pour un moine comme Gerbert dese former à la science musulmane, de deve-nir le pape Sylvestre II et le promoteur de lapremière croisade»(6). Dans un article de1953 intitulé «L’anti-islam», il écrit : «Toutel’histoire de l’expansion musulmane necomporte pas un seul ratissage ou un seulmeurtre d’enfant ordonné par une autoritésupérieure(7).» Dans deux autres publiéssous le titre de «La troisième perspective»(1 et 2)(8), il explique qu’il existait jusque-làdeux perspectives pour un pays qu’unearmée étrangère envahit : l’occupation tem-poraire qui cesse avec la fin de l’état deguerre et l’annexion pure et simple.

Dans le premier cas, le pays garde sapersonnalité et ses biens ; dans le second,il est fondu sur des bases égalitaires dansla communauté que le vainqueur et le vain-cu finissent par former. La colonisation estpar contre une «troisième perspective» quel’histoire doit essentiellement à l’Europe.Elle consiste en «une mise sous-séquestrede toutes les ressources au projet du seulcolon. L’habitant du pays, comme cela s’estvu en Algérie, est spolié de ses biens,déchu de sa nationalité perdue, soumis àune juridiction spéciale qui restreint sa viedans tous les domaines».

Il dévoile le machiavélisme du colonia-lisme qu’il montre en action en Algérie àl’instigation d’hommes comme Louis Massi-gnon, un personnage auquel sera consacréun épisode de cette série en raison du rôlequ’il a joué dans la vie de Bennabi : «Enface du modernisme — du tajdid — il vadresser un archaïsme artificiel comme unescène de théâtre où les figurants, mara-bouts, pachas, âlems ou universitaires tru-qués devront jouer la scène de la ‘‘traditionislamique’’, tradition qui devient le motd’ordre de toute la politique coloniale... Enface de l’effort réformiste, on voit se dresserun obscurantisme tapageur et des mythesdisparus. Parce que le colonialisme veutinlassablement réédifier le panthéon ruinédu maraboutisme, on promènera dans cer-taines capitales des figurines momifiées,tirées du moyen-âge post-almohadien pourfigurer dans la scène rétrospective de lapolitique indigène l’“islam traditionnel”…Quoi qu’il en soit, c’est par de tels moyensde déviation, de corruption, de falsification,que le colonialisme entend faire de la “poli-tique coloniale” et se rend ainsi respon-sable d’une grande part du chaos dumonde musulman… L’œuvre coloniale estun immense sabotage de l’histoire.»

Il n’a jamais douté de la fin inéluctable

du colonialisme qu’il entrevoyait indépen-damment de ce qui se passait dans lemonde : «Le monde actuel est un produitde l’inévitable désintégration du mondecolonialiste et colonisable que nousconnaissions il y a dix ans… Le colonialis-me n’est plus compatible avec les condi-tions d’une existence internationale qui nesaurait avoir pour base la force. Laconscience universelle le condamnerasolennellement comme cause de troubles,de régression et de guerre.» Il ne dénie pasnéanmoins tout rôle positif à la civilisationoccidentale : «En faisant craquer de toutesparts l’ordre social dans lequel végétaitl’homme post-almohadien, en lui ravissantles moyens de végéter paisiblement, l’acti-visme de l’Européen lui donnera une nou-velle révélation de sa valeur sociale.

L’homme de l’Europe a joué à son insule rôle de la dynamite qui explose dans uncamp de silence et de contemplation.L’homme post-almohadien, comme lebouddhiste de Chine et le brahmaniste del’Inde, s’est senti secoué et finalementréveillé.» Bennabi n’a pas pensé les seulsproblèmes du monde musulman mais ceuxdu monde en voie de globalisation qu’ilvoyait sortir de la Seconde Guerre mondialeavec ses promesses et ses contradictions. Ilvoyait le dénouement de ces dernières dansla mise en place d’une «convivenci» (ce motn’est pas de lui) universelle où cohabite-raient dans un cadre global les différentescultures, nations et religions. S’il n’est pas lepremier à déceler dans le travail de l’histoirela tendance au mondialisme, il est par contrele premier à situer l’islam dans cette pers-pective et à vouloir l’y installer.

L’ouvrage est reçu dans les milieux uni-versitaires français comme une importantecontribution à la connaissance du mondemusulman. Des revues et des signaturesprestigieuses lui consacrent des présenta-tions et des analyses. L’essai impressionnepar la rigueur des vues, la puissance duverbe, la nouveauté de l’approche et sur-tout le ton serein. C’est, de tous les livresde Bennabi, celui qui sera le plus traduitdans le monde et le plus cité dans les tra-vaux sur l’islam. André Robert écrit dans larevue Esprit de décembre 1954 : «Le livrede M. Bennabi est plus riche que du seulsavoir bien présenté. C’est un effort probeet clairvoyant pour décanter la probléma-tique interne de l’islam, un examen deconscience mené avec le regard du chirur-gien et qui répond à un pressant souci d’ef-ficacité…, savoir façonner la matière ens’appropriant la technique de l’Europe sansjamais renier les dimensions humaines quise trouvent au-delà du chiffre, telle est lasynthèse que l’auteur assigne commedevoir du monde musulman…»

Dans la Revue française de sciencepolitique, l’historien Roger Letourneau note: «Vocation de l’islam, écrit en 1950 etpublié en 1954, montre son caractèreintemporel… Le trait qui domine est l’effortloyal et courageux vers une vue objectivede la situation. Bennabi a l’immense méritede considérer les choses telles qu’ellessont et non pas telles qu’il voudrait qu’ellessoient, et de répudier la psychologie émoti-

ve.» Jean-Marie Domenach trouve Bennabi«admirable en ce qu’il s’élève constam-ment au-dessus des cris et des lamenta-tions sur les souffrances immédiates». Unprofesseur d’économie, Jacques Austruy,publie dans la Revue de l’Institut desciences économiques appliquées uneétude sous le titre de «Vocation écono-mique de l’islam» dans laquelle il reprendles thèses développées par Bennabi et citeabondamment son ouvrage. Cette étudedeviendra plus tard un livre, L’islam face audéveloppement économique (Ed.Ouvrières, Paris 1961). Dans un numéro dela revue Communauté algérienne, unarticle élogieux est publié où on peut lire :«Ainsi se marque un véritable tournantpeut-être dans l’histoire de la penséemusulmane. L’œuvre de Bennabi n’est pas

en effet le fruit d’une méditation repliée surelle-même ; elle témoigne d’une noble dis-position de l’esprit qui le pousse à étudierde l’intérieur et avec lucidité aussi bien lasociété musulmane que la société occiden-tale, et à chercher à établir entre elles desrapports nouveaux mais serrés. Je croisqu’une ouverture d’une pareille ampleur nese retrouve guère que chez Iqbal et Benna-bi. Cette attitude commune aux deuxmusulmans, le philosophe indien et le pen-seur algérien, est due à leur profonde reli-giosité ainsi qu’à leur double culture». Plustard, l’orientaliste Louis Gardet, abondantdans le même sens, écrira : «Sa célèbreVocation de l’islam le rattachait d’abord auréformisme contemporain, et surtout peut-être au réformisme musulman indo-pakista-nais.» (In Les hommes de l’islam, Ed.Hachette, Paris 1977). Quand l’éminenthistorien français Jacques Benoist-Méchinlira en 1960 le livre, il se procure l’adressede Bennabi au Caire auprès des Editionsdu Seuil et lui écrit une lettre trouvée dansles archives où il lui dit : «Je ne puis vousdire combien je trouve votre ouvrageremarquable et combien il a élargi maconnaissance du monde islamique. Je l’aitrouvé à la fois clair, émouvant et convain-cant. Il m’a donné une très grande envie delire vos autres ouvrages, notamment Lephénomène coranique et Les conditions dela renaissance… Je vous serais très obligéde me dire si on peut encore se procurerces ouvrages et, dans ce cas, où il fauts’adresser…» Une dizaine d’années plustard, Benoist-Méchin, qui aura entre-tempsconnu personnellement Bennabi, lui écriraen date du 28 août 1969 pour lui avouer «leplaisir et l’enrichissement que (j’ai) tirés de(vos) ouvrages et de nos entretiens. Jeconsidère votre œuvre comme une étapede tout premier ordre dans la rénovation dela pensée islamique… Il m’arrive souventde relire et de consulter vos livres ; j’y trou-ve chaque fois des profondeurs et desrésonances insoupçonnées. C’est pour moiun honneur de pouvoir compter sur l’estimed’un esprit comme le vôtre». On l’ignore engénéral, mais Vocation de l’islam devait êtrecomplété par une deuxième partie dontnous avons trouvé le manuscrit dans lesarchives léguées par Bennabi sous le nomde Vocation de l’islam II. Les plus attentifs àson œuvre peuvent se rappeler avoir lu

dans le premier paragraphe de la conclu-sion de Vocation de l’islam ces lignes : «Auterme de cette étude, il m’apparaît claire-ment qu’il y manque une seconde partiedont le rôle eût été d’éclairer certainsaspects essentiels que j’ai cru devoir laisserde côté.» Il a secrètement comblé cemanque en rédigeant ce texte de 136 pagescommencé au Luat-Clairet le 5 décembre1951 et achevé le 22 janvier 1952.

Il comporte une introduction de 11pages, deux parties principales («Esotéris-me du monde moderne» et «Le mondenouveau») et une conclusion de deuxpages. La première partie se subdivise enseize chapitres intitulés : «Arcanes dumonde moderne», «Sens de la diaspora»,«Le Juif en Europe», «La légende du Juiferrant», «Le Juif intellectuel», «Le Juifcitoyen», «Le Juif ‘’moderne’’», «Le Juifdoctrinaire», «Le Juif mondial», «Le Juifjette le masque», «La fin d’une époque»,«La guerre», «Stratégie de la prochaineguerre», «Neutralisme musulman», «Neu-tralisme musulman et diplomatie occidenta-le» et «Conséquences internationales duneutralisme musulman». La seconde par-tie, beaucoup plus courte (30 pages sur136) se subdivise, elle, en cinq chapitres :«Le problème d’une civilisation», «Choc enretour de la guerre», «Planisme et prosély-tisme», «Le plan musulman» et «Fraternitéet fraternisation». Nous avons donc affaireà un livre complet, écrit en six semaines,qui pourrait être, compte tenu de son sujet,celui annoncé par Bennabi sous le titre deLe problème juif.

Dans cet inédit, il estime que les facteursqui ont conduit le monde aux deux guerresmondiales, à la création de l’Etat d’Israël età la guerre froide ne sont pas tous connusdes hommes. Les facteurs «ésotériques»doivent être révélés aux générations futuresafin qu’elles édifient le monde nouveau surdes bases saines : «Pour comprendre unmonde, il ne s’agit pas de le saisir dans sesapparences, mais dans son âme. Ses mani-festations apparentes ne sont le plus sou-vent que les effets d’une lampe magique quiprojette sur l’écran de l’histoire des scènesapprêtées. Ce qui importe, c’est l’intelligen-ce et la main qui font cette histoire factice.Ce qui importe, c’est la force créatrice quiest derrière ces manifestations, la cause deces effets : la force qui ramène la multiplicitéapparente que nous constatons à une unitéfondamentale imperceptible au regard com-mun, invisible à l’œil intelligent, inaccessibleà la pensée qui ne sait pas penser.»

Cet homme, ces pensées, ces propossont de ceux pour qui l’histoire «officielle»n’est souvent qu’un maquillage de la réalitéet de la vérité. Bennabi plaint les «inno-cents historiens qui ne voient dans lemonde que ce qui est visible, luisant etbruyant, c’est-à-dire toutes ses appa-rences, mais rien de sa réalité qui est plutôtombre et silence… L’histoire réelle dumonde moderne reste à faire car on n’a faitjusqu’ici que son histoire apparente».S’agissant de la vocation de l’islam, il préci-se nettement sa pensée dans ce manuscrit: «Il ne s’agit pas de dominer le monde,mais de le sauver… Il ne s’agit pas devaincre les hommes, mais de lesconvaincre... Jusqu’ici, l’islam a gagné duterrain à la manière du chiendent, commeune plante sauvage. Mais il a mis quatorzesiècles pour occuper l’espace qu’il occupeactuellement. Dans l’avenir il s’agirait aucontraire de le planter soigneusement,scientifiquement, afin qu’il rayonne selonun processus déterminé, tenant compte detous les facteurs favorables et défavorablesliés à ce rayonnement.»

N. B.Dimanche prochain : PENSÉE DE MALEKBENNABI : 5) «L’Afro-Asiatisme»

Cet homme, ces pensées, ces propos sont de ceux pour quil’histoire «officielle» n’est souvent qu’un maquillage de la

réalité et de la vérité. Bennabi plaint les «innocentshistoriens qui ne voient dans le monde que ce qui est visible,luisant et bruyant, c’est-à-dire toutes ses apparences, maisrien de sa réalité qui est plutôt ombre et silence… L’histoire

réelle du monde moderne reste à faire car on n’a fait jusqu’ici que son histoire apparente».

1) Ces articles seront pour les uns remaniés et pour lesautres réécrits avant de devenir les chapitres que l’onconnaît de Vocation de l’islam. Ils ont été publiés par la RAsous le titre de «Avant-propos à Infrasctructure du mondemusulman moderne» (14-4-1950), L’exemple des précur-seurs de la renaissance (10-11-1950 ; 17-11-1950 ; 1-12-1950 et 8-12-1950), et A la veille d’une civilisation humaine ?

(6-4-1951 ; 13-4-1951 ; 1-6-1951 et 29-6-1951), et Le deve-nir spirituel de l’islam (19 et 26-10-1951). Les chapitrespubliés par le JM sont : Les voies nouvelles (29-5-1953), Lephénomène cyclique (12-6-1953) et Premier contact Europe-Islam (18-6-1954).

2) Takhlis al-Ibriz fi talkhis Bariz (1834).3) Tuhfat al-adhkiya bi akhbar bilad Russya (1850).

4) Auteur d’un livre sur l’Angleterre en 1855 et d’un autresur Malte en 1899.

5) Auteur d’un livre sur la France édité en 1867.6) Gerbert d’Aurillac, pape français, est le premier à avoir

introduit les chiffres arabes en Europe au Xe siècle.7) La RA du 11 septembre 1953.8) La RA des 13 et 20 novembre 1953.

En effet, c’est à la faveur du scan-dale qui a éclaboussé l’APC deConstantine suite à l’incarcération deson président, que le tête de liste decandidatures du parti victorieux desélections de 2012, le FLN en l’occur-rence, se réapproprie, trois annéesplus tard, ce qui lui revenait de droit.

Les tractations de coulisses ontdonc vécu et la main lourde de l’ad-ministration a pesé, dans l’ombrepour replacer au rang de premiermagistrat de Constantine MohamedRigha son désormais maire.

L’assemblée générale extraordi-naire élective tenue hier à l’Hôtel deville sous les auspices du chef de

daïra de Constantine n’aura, donc,recouru à aucun subterfuge pourréhabiliter Mohamed Righa, élumaire à l’unanimité par ses pairs àmain levée.

Une motion de soutien paraphéepar l’ensemble des élus, y comprisceux issus d’autres formations poli-tiques autres que le FLN dont le RNDque d’aucuns considèrent de trouble-fête à l’affût du moindre faux-pas ducollège du vieux parti. Ceci étant,point de suffrage à bulletins secretsn’a été envisagé puisque la messe aété dite bien avant l’entame duconclave.

La sérénité qui prévaudra à cette

joute est attestée, notamment, parles directives du chef de daïra qui alonguement insisté sur la cohésionqu’il sied d’asseoir entre élus, prési-dent d’Assemblée et administrationmunicipale. Une manière à lui derécuser les rapports perfides entreces derniers durant la première moi-tié du mandat caractérisée par dessessions houleuses d’une APC quin’est guère parvenue à se hisser auniveau des aspirations et attentescitoyennes. Pis encore, pour la pre-mière fois de l’histoire de l’Hôtel deville de Constantine, deux élus dontle présidents d’APC qui devrarépondre prochainement devant lajustice de son implication dans lescandale du permis de construireaccordé à son ex-employeur etancien mouhafedh du FLN. Et à pro-pos justement de cette affaire àrebondissement, le juge d’instructionde la deuxième chambre près le tri-bunal de première instance de

Chelghoum Laïd a ordonné, mardi, lamise sous mandat de dépôt du direc-teur des équipements de la commu-ne de Constantine après celle dumaire prononcée mercredi passéalors qu’un autre élu se retrouve souscontrôle judiciaire (cf Le Soird’Algérie du 31 octobre 2015).

Ceci, au moment où l’ex-mouha-fedh du FLN use vraisemblablementde moyens dilatoires puisqu’il n’a tou-jours pas répondu à la convocationdu magistrat instructeur qui devaitl’auditionner au lendemain de l’incar-cération du P/APC Seif-EddineRihani. Ce dernier qui vient d’êtreremplacé par Righi Mohamed a faitl’objet, au lendemain de son empri-sonnement, d’un arrêté du wali deConstantine mettant fin à ses fonc-tions à la présidence de l’APC aumême titre qu’une procédure de des-titution du mandat électoral à l’endroitde l’élu mis sous contrôle judiciaire.

K. g.

Le wali estimera que cette attri-bution de logements sociaux locatifsest la plus importante qu’ait jamaisconnue la wilaya et qui va s’étalerjusqu’à la fin de l’année. Ce mercre-di, ce sont 300 familles installéesdans le bidonville dit «Virage» deAïn Beïda qui ont été relogée, unepartie à Boutlelis et les autres dansla commune de Aïn Beïda. Ladémolition du site va permettre delancer les travaux de dédoublementde la route et l’extension du cimetiè-re, deux projets qui étaient bloquésà cause de la présence de ce bidon-ville très ancien.

Dans les semaines à venir,d’autres opérations de relogementsseront lancées, pour éradiquer lesbidonvilles de Cheklaoua, Hayat-Regency, Daya-Morsli et Emir-Abdelkader. Les vieux quartiers et levieux bâti de la ville d’Oran sontaussi concernés par cette vasteopération, plus particulièrement lesfamilles ayant bénéficié de pré-affectation datant de 2011 et 2012comme à Médioni, el-Hamri, Sid ElHouari, Canastel à Aïn El Turck. Laplupart des sites retenus pouraccueillir ces centaines de famillessont répartis sur les communes de

la wilaya, comme Hassi Ben Okba,el Kerma, Boutlelis, Oued Tlelat etBelgaïd où pas moins de 3 500logements sont prévus. Des com-munes rurales qui vont voir leurpopulation croître d’un seul coupavec tous les problèmes que cela vaengendrer comme la sécurité, lesbesoins sociaux en santé, l’éduca-tion et les loisirs et autres aménage-ments urbains. Pour les vieux quar-

tiers d’Oran, le wali s’est engagé àprocéder à la démolition des vieuximmeubles évacués lorsque desentreprises spécialisées seront rete-nues pour le faire. Une fois le terraindégagé, il sera clôturé et à cemoment-là ils seront affectés enfonction des demandes d’entitéscommerciales. S’abstenant de défi-nir ce qu’il entend par entité com-merciale et encore moins de s’expli-quer sur les projets appelés à voir lejour, le wali a néanmoins assuré queles constructions, à venir, devrontêtre modernes et s’intégrer au pay-sage urbain du site. Beaucoup despéculations existent déjà sur cespoches de terrains intra-muros et lesconvoitises sont énormes. Par

ailleurs, interpellé sur la reprise destravaux dans la forêt de Canastelpar des particuliers, le wali encoreune fois, a affirmé être engagé àprotéger la forêt et faire respecter laloi et les décisions de justice ordon-nant la démolition des constructionsillicites. Malheureusement, nuln’ignore que des villas luxueusesconstruites illicitement ainsi que desimmeubles de promoteurs obtenantdes permis de construire en viola-tion de la réglementation urbaine,n’ont jamais fait l’objet de démoli-tion. Ce qui fait dire très souvent auxcitoyens qu’il y a deux poids deuxmesures de la part de l’administra-tion locale.

Fayçal moulay

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - page 10Régions

APRÈS L’INCARCÉRATION DU PRÉCÉDENT P/APC

Un nouveau maire pour Constantine

ORAN

8 178 logements sociaux à distribuer en quelques semaines

C’est de manière presque solennelle et se voulanttransparente, que le wali d’Oran a choisi de donner uneconférence de presse coïncidant avec le lancement del’opération de relogement de milliers de familles vivantdans des bidonvilles ceinturant Oran, ou dans les vieuxquartiers, soit en tout 8 178 logements sociaux.

L’Assemblée populaire communale de la troisième villedu pays reconquiert sa légitimité bafouée trois annéesplutôt par l’entorse morale tue et/ou orchestrée par sespropres édiles qui s’étaient pliés aux désidératas du trèscontroversé mouhafed du FLN de l’époque, au lendemaindes élections locales de novembre 2012.

CHLEF

Le train plusrapide

Cela a été rendu possible grâceau dédoublement du tronçon KhemisMiliana-Chlef sur une distance de 88kilomètres. Cet ouvrage a été béné-fique pour la durée du trajet qui a étéreduit de 20 mn grâce à la possibilitéd'augmenter la vitesse à 120 km/h. On escompte porter cettedernière à 160 km/h avec le dédou-blement d'autres tronçons. Les pro-jets de réalisation de deux tunnels de18 km de long chacun àBouhalouane et Oued Djer améliore-ront tous les paramètres au bénéficedu confort des usagers. Si la réalisa-tion de cet ouvrage d'art n'a pasconnu de problème, par contre lestravaux du tronçon Boukadir-Yellelont été sujets à des perturbationsreprésentées par un mouvement deprotestation émanant des habitantsconcernés par l'expropriation d'utilitépublique indispensable au dédouble-ment de cette partie de la voie ferrée.

medjdoub ali

La Cnas accorde une importance par-ticulière aux dispositions de l’article 60de l’ordonnance 01/15 du 23 juillet 2015du fait que ces mesures répondent favo-rablement aux préoccupations desemployeurs et employés.

«Nous sommes disposés à accompagner lesemployeurs pour assainir leur situation vis-à-vis de laCnas et il n’y a pas de raison de ne pas le faire d’au-tant plus que ces employeurs ont la possibilité d’ob-tenir des facilités des abattements du taux de cotisa-tion et se mettre en conformité avec la loi, unéchéancier de paiement leur est d’ailleurs aussiaccordé et les employeurs seront même exonérés

des majorations et pénalités de retard, a estimé ledirecteur de la caisse d’assurance de la Sécuritésociale de wilaya, M. Hadj Réda Ouagouag, lors d’unpoint de presse tenu, mardi dernier au niveau dusiège de l’agence Cnas». Ainsi, le directeur de wilayade la Cnas a invité les opérateurs économiques etautres à déclarer leurs salariés avant l’expiration desdélais afin de pouvoir bénéficier des exonérationsprévues par la loi des finances complémentaire(LFC) 2015. Des brigades mixtes Cnas-Angem sontà l’œuvre sur le terrain dans les 32 communes de lawilaya pour sensibiliser ceux qui activent dans lecommerce informel et les opérateurs économiquessur les opportunités offertes par l’Etat.

a. b.

MOSTAGANEM

Assainir le contentieux des opérateurs économiques

HOPITAL DESIDI-BEL-ABBÈS

Médecins et para-médicaux s’insurgentcontre les décisions

de la directionDans la journée d’hier, ils étaient des

dizaines de médecins relevant des EPSP deSidi-Bel-Abbès à observer un sit-in devantla direction générale à Sidi Yacine pour s’in-surger, disent-ils, contre les décisions de laDirection qu’ils qualifient d’arbitraires.

Dans la journée de mardi dernier, même mouvementconcernant les paramédicaux et pour les mêmes rai-sons. Les contestataires disent s’être regroupés devantla Direction pour exprimer leur colère contre les déci-sions d’affectation interne qui ont touché les paramédi-caux et les médecins. Ce sont d’après eux des décisionsdans lesquelles ni le Conseil médical, ni le partenairesocial n’ont été concertés par la direction pour des chan-gements aussi inopinés que soudains et qui touchent les23 centres de Sidi-Bel-Abbès. 

D’après eux, toujours, des paramédicaux et desmédecins exerçant depuis plusieurs années dans lemême centre ont été destinataires de décision de muta-tion sans qu’il y ait un motif ou un argument justifiantcela.

Les contestataires qualifient ce changement de cho-quant et de déstabilisant pour les blouses blanches… Ledirecteur qui a signé les décisions de mutation interneest parti en congé et son intérimaire est dans l’impossi-bilité de répondre aux doléances des dizaines de para-médicaux et médecins qui semblent déterminés à toutfaire pour annuler ces décisions.

a. m.

«Il y a le match retour àLubumbashi et on va se pré-parer pour négocier à bonescient ce match et commeils nous ont battus ici enAlgérie, on peut les battrechez eux, a souligné Hamdi,l’entraîneur usmiste. Noschances restent intactes,même si notre mission s’an-nonce difficile. En tant qu’en-traîneur, je dois préparer mongroupe pour qu’il abordecette manche retour avectous ses atouts et parvienneà réaliser la victoire finale».

Et pour tenter de renver-ser la situation au matchretour, Miloud Hamdi a enta-mé la préparation de sespoulains depuis lundi austade Omar-Hamadi avec untravail psychologique pourretaper le moral de la troupeet surtout apporter les correc-tions aux lacunes déceléessamedi, d’autant plus que la

prestation des camarades deZemma n’était pas au ren-dez-vous lors de la premièremanche.

«Que voulez-vous que jevous dise ? On est tousdéçus de cette premièremanche perdue chez nous etdevant nos milliers de sup-porters qui attendaient cemoment depuis longtemps.Mes joueurs aussi tenaientvraiment à réaliser un grandmatch avec au finish unebelle victoire, mais domma-ge, ils n’ont pas eu de chanceet l’adversaire était bien enplace et a su comment frap-per au bon moment. Ce qui aeu des répercussions sur lerendement du groupe engénéral», a expliqué Hamdiqui justifie que «même s’il y aeu beaucoup de déchetsdans notre jeu en raison de lapression qui pesait sur leursépaules, les joueurs sont à

féliciter des efforts fournistout au long du match».

«Difficile, mais pas impossible»

«C’est avec la fermeconviction d’aller arracher letitre africain à Lubumbashique les coéquipiers deZemmamouche préparent lematch retour. Le staff et lesjoueurs n’avaient qu’un seulmot d’ordre : aller renverserla vapeur au Congo», a indi-qué le site officiel de l’USMA

qui refuse d’abdiquer. «Cesera difficile mais rien n’estimpossible et on promet ànos supporters de nous don-ner à fond pour leur faire plai-sir et pourquoi pas leur offrirle trophée africain», espèreMiloud Hamdi qui s’envoleraavec son équipe demainmatin à bord d’un vol spécialà destination du Congo avantd’affronter dimanche à 14h30le TP Mazembe. L’USMAlger, pour rappel, sera

amoindrie de plusieursjoueurs dont Khoualed, El-Orfi et Meftah, suspendus,Derfalou blessé, en plus deMazari, Beldjilali etBenkhemassa incertainspour blessure également. Larencontre sera dirigée par untrio arbitral gambien compo-sé de Bakary Gassam-Jean-Claude-Birumushahu-Yahaya Mahamadou.

Ahmed Ammour

TURQUIELes dirigeantsde Trabzonsporlourdement

sanctionnés pourséquestration

d'arbitreLa commission de disci-

pline de la Fédérationturque de football (TFF) alourdement sanctionné neufdirigeants de Trabzonspor,qui avaient séquestré lesarbitres d'un match deChampionnat de Turquie,en infligeant notammentprès de dix mois de suspen-sion à son président. Lepatron de TrabzonsporIbrahim Haciosmanoglu aété suspendu pendant 280jours, soit près de dix mois,et a reçu 150 000 livresturques (48 500 euros)d'amende, a annoncé laTFF mardi soir. Huit autresdirigeants du club ont étésuspendus pendant un anet condamnés eux aussi àde lourdes amendes.Trabzonspor devra en outrejouer deux matchs dechampionnat sans specta-teurs, a décidé la fédéra-tion. L'incident s'est produità l'issue de la rencontreentre Trabzonspor etGaziantepspor, qui s'estconclue sur un nul 2 à 2, le25 octobre dernier.Reprochant à l'arbitre de nepas avoir accordé un penal-ty à son équipe,M Haciosmanoglu, alors àIstanbul, a exigé de sonencadrement qu'il retiennel'homme en noir jusqu'à sonarrivée sur place. L'arbitre,ses juges de touche et lereprésentant de la TFF ontété bloqués dans leur ves-tiaire pendant quatreheures, avant d'être relâ-chés sur un coup du fil duPrésident turc Recep TayyipErdogan au président encolère. Le dirigeant deTrabzonspor, connu pourses manières fortes, a alorslibéré les officiels, qui ontpu quitter le stade sousescorte policière. L'incidenta suscité l'indignation géné-rale en Turquie, où le foot-ball est le sport favori.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 11Sports

À J-3 DE LA FINALE RETOUR DE LA LIGUE DESCHAMPIONS D’AFRIQUE, TP MAZEMBE-USM ALGER

Les Rouge et Noir, dès demainau Congo pour un exploit

LE CLASSEMENT FIFA DU MOIS DENOVEMBRE SERA PUBLIÉ AUJOURD’HUI

L’Algérie, 25e, conserve le leadership africain

Les Rouge et Noir à l’entraînement.

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En dépit de sa déconvenue à domicile samedidernier en finale de la Ligue des championsd’Afrique, l’USM Alger a réussi une qualificationhistorique pour la finale de la prestigieuse com-pétition africaine. Les protégés de Miloud Hamdiont pratiquement compromis leur chance desoulever le trophée, mais ils ne perdent pasespoir de créer l’exploit à Lubumbashi.

L’INFO DU JOUR2 mois de prisonpour Amine Aksas

(CSC)Le tribunal de Bir Mourad

Raïs a rendu, hier, son ver-dict final dans l’affaire quioppose les dirigeants du MCAlger à leur ancien défen-seur de l’équipe seniors,Amine Aksas, aujourd’huisignataire au CSConstantine.

En effet, l’ancien joueurdu CRB et de l’ESS purgeraune peine ferme de 2 moiset payera une amende de50 000 DA.

Dans cette affaire de dif-famation portée par laDirection du club algérois, leprocureur de la Républiqueprès le tribunal de BirMourad Raïs avait requis,deux semaines auparavant,une peine d’une année deprison ferme. Affaire àsuivre.

M. B.

Le classement Fifa dumois de novembre serarendu public ce matin. Untableau qui devrait connaîtrel’officialisation des prévisionsémises par les sites spéciali-sés dont www.football-ran-kings.info qui avait annoncé,juste après les tenues desrencontres internationales(officielles et amicales), enoctobre dernier, un change-ment au sommet, avec lapromotion de la Belgiquecomme nouveau leader, etd’autres aménagements àl’exemple de la rétrograda-tion de la sélection algérien-ne à la 26e. Le Soir d’Algérieavait aussitôt repris cetteinformation annonçant laperte de sept rangs et l’ins-tallation de la Côte d’Ivoirecomme nouveau chef de fileau classement de l’instanceinternationale de football.

En fin de compte,l’Algérie conserve son statutde leader en Afrique et dessélections arabes, en ne per-dant que six places compa-rativement au classementpublié le 1er octobre dernier(19e).

Les Ivoiriens, championsd’Afrique l’hiver dernier enGuinée Equatoriale, ontperdu, de leur côté, cinqrangs (et non 2 comme révé-lé par nos soins, le 18octobre) passant de la 21e à

la 26e place. Les deux sélec-tions, l’Algérie et la Côted’Ivoire, comptabiliserontrespectivement 872 (-55) et863 (-53) points. Le troisiè-me pays africain au classe-ment Fifa est le Ghana, clas-sé 30e et non 31e commeannoncé précédemment. Sile Cap-Vert conserve sonrang annoncé (32e), laTunisie (désormais 40e) cèdela 39e position au Sénégal.Le classement africainconnaît d’autres nouveautésavec la chute du Nigeria (58e,-6), du Cameroun (60e, -12),de l’Égypte (56e, -5) , duCongo (51e, -2) et du Mali(61e, -1) ainsi que l’évolutiondes équipes comme la RD

Congo (54e, +6). Le pirechangement consacre leSoudan (128e, -44) alors quele Tchad a gagné 39marches (136e).

Pour les adversaires del’EN algérienne dans les éli-minatoires de la CAN-2017et le second tour zonal pourle Mondial-2018 sont toushors du top 100. LaTanzanie, premier obstaclesur le chemin des Algérienspour Russie-2018, occupe la135e (+1), tandis que lesconcurrents pour Gabon-2017 se présentent commesuit : l’Ethiopie est 114e (-6),le Lesotho 147e (-7) et lesSeychelles 189e (-5).

M. B.

CONDOLÉANCESC’est avec une profonde affliction que les journa-

listes de la rubrique sportive ont appris la disparition,des suites d’une longue maladie, de l’épouse de leurami et confrère d’El-Watan, Abdelghani Aïchoun. Ences terribles moments, Mohamed Bouchama, AmineAndaloussi, Ahmed Ammour ainsi que l’ensemble dela rédaction du journal lui présentent, ainsi qu’à toutesa famille, leurs condoléances les plus attristées. QueDieu le Tout-Puissant accueille la défunte en sonvaste Paradis. «A Dieu nous appartenons, à Dieunous retournons.»

------------------------------CONDOLÉANCES

Les membres fondateurs, la direction et la rédac-tion du Soir d’Algérie ont appris avec peine et douleurle décès de Merzoug Hamena, ancien membre du BFde la FAF et ancien correspondant du journal dans lawilaya d’Oum-El-Bouaghi.

En ces pénibles moments, ils adressent à la familledu regretté défunt leurs condoléances attristées. «ADieu nous appartenons, à Dieu nous retournons.»

FOOTBALL

MONDIAL 2018(QUALIFICATION ASIATIQUE)Palestine-Arabie Saoudite sejouera sur «terrain neutre»La rencontre Palestine-Arabie Saoudite comptant pour les

qualifications de la Coupe du monde 2018, initialement pré-vue à Ramallah, se déroulera finalement sur terrain neutre, aindiqué hier la Fédération internationale de football (Fifa).Dans un communiqué, l'instance dirigeante du football mon-dial a invoqué «des raisons de sécurité» au lendemain del'annonce par la Fédération saoudienne de sa décision derenoncer à se rendre en Palestine. La décision de la Fifa faitsuite à une réunion tenue en Palestine lors de laquellel'Autorité palestinienne a confirmé qu'elle «ne pouvait pasgarantir la sécurité autour des matchs en question», selon lamême source. Cette rencontre retour du groupe A comptantpour le 2e tour préliminaire des qualifications, qui devait initia-lement être disputée le 13 octobre à Ramallah, enCisjordanie occupée, avait été reportée à une date ultérieure.L'Arabie Saoudite avait évoqué un «cas de force majeureempêchant son équipe de se rendre» en Palestine, pourdemander que le match se déroule sur terrain neutre. Desresponsables palestiniens avaient alors expliqué que lesSaoudiens refusaient de se soumettre aux contrôles israé-liens pour entrer en Cisjordanie occupée.

Slimani et les Verts reculent au classement Fifa.

Selon l’importance conjonctu-relle, il faudra suivre les sorties dudauphin et deux des trois loca-taires de la troisième place dupodium, à savoir Belouizdad et ElHarrach pendant que leMouloudia d’Alger sera au reposforcé. Pour les explications àsuivre de près, celle mettant auxprises Sétifiens et Harrachis chezles premiers nommés qui semblela plus intéressante.

Après une belle série de 7matchs sans défaites, leshommes de Madoui ont subi unedéfaite avant de retrouver le sou-rire en remportant, dimanche der-nier, la Supercoupe. Lors decette confrontation, le coachMadoui s’est montré doublementsatisfait. D’abord par la victoirepuis par l’absence de blessuresdans son effectif. Avec le retourde la bonne ambiance, de la séré-nité et un moral au beau fixe, lecoach devra s’atteler à faire éva-cuer cette euphorie et demanderà ses poulains de redescendresur terre pour préparer une sortieconsidérée comme ardue.Probablement, ce sera la mêmecomposante qui sera reconduite.Les Harrachis déconcertent leursfans avec des résultats en dentsde scie. D’ailleurs le nul obtenu àdomicile, le week- end dernier afait naître des doutes dans la mai-son. Cependant, une situationredonne espoir et au coach et auxfans. Elle a trait à la bonne santéphysique des joueurs marquéepar une infirmerie vide depuisquelques jours. Cela a encouragéle coach à intensifier les entraîne-ments avec des biquotidiens.Probablement ces débats qui sejoueront devant deux galeriesprésentes en force, leur issuesourira aux plus entreprenants.L’autre regard à orienter se feravers le stade de l’Unité maghré-bine de Béjaïa où lesMouloudéens recevront les loin-tains sudistes venus de la Béchar.

Etant eux aussi dans la péri-phérie du podium, les Béjaouis

fouleront leur terrain mascotteavec la ferme intention de seracheter de la déconvenue subie,dimanche dernier, enSupercoupe. Mais ce ne sera paschose aisée devant l’adversitésudiste. Restant sur une presta-tion peu convaincante, face auxSétifiens, malgré une grandedébauche d’énergie, les Béjaouisreplongent dans l’ambiance duchampionnat vraiment éreintésaprès avoir disputé trois matchsen 10 jours. Quant aux gars de laSaoura, reprenant du poil de labête depuis leur prise en main parle duo Khoudja-Gourari, ils ontretrouvé cette verve marquée par7 buts inscrits. Ce qui est intéres-sant à souligner est le pari réussides coaches d’incorporer desjeunes qui ont épaté.

Dans ce face-à-face des outsi-ders, attendons le soir pour voirqui de l’expérience d’Amrani oude l’insouciance du duo Gourari-Khoudja primera.

En troisième palier desmatchs à suivre de près, il y aceux des ensembles deBelouizdad et de Tadjenanet quisont appelés à confirmer leursprécédentes sorties mais quivivront des fortunes diverses.

Dans sa «Kouzina», leChabab de Belouizdad qui estvraiment boosté par ses milliersde fidèles fans, aura à bien négo-cier les débats face à des visi-teurs oranais loin de rallier lacapitale en victimes expiatoires. Ilfaut avouer que cette affiche estcelle de la confirmation aussi bienpour les Algérois que pour lesOranais. Ayant évité de justesse,avec leur succès extra-muros,une crise qui pointait à l’horizonaprès trois ratages de suite, lesBélouizdadis ont repris des cou-leurs sous la coupe d’Alain Michelqui ne cesse de les mettre engarde contre toute euphorienéfaste pour la suite des événe-ments qui ne s’annoncent pas detout repos. Tout comme lesAlgérois, les Oranais se sont

rebiffés avec éclat mais ne sontpas sortis du creux de la vague.Ayant survécu à cette série cau-chemardesque, le coachMouassa tente de préparer ledéplacement vers Belouizdadavec sérénité et sans trop s’en-flammer car ses poulains sontinefficaces hors de leur base.Bien que catalogué comme lematch des extrémités, la ren-contre qu’abritera le stadeZabana entre le MC Oran et leDRB Tadjenanet promet d’êtreâprement disputée. Il faut direque sur papier, il n’y a pas photoentre des Hamraoua enlisés dansles profondeurs et des nouveauxpromus bousculant avec insolen-ce la hiérarchie établie.

Singulière est cette formationdu Mouloudia d’Oran avec tout cequi se passe en son sein, de parles conflits à répétition qui n’en-gendrent que la mal-vie et plon-gent cet ensemble dans les pro-fondeurs, malgré la richesse del’effectif. S’étant mise bien en évi-dence avec une série de 8matchs sans défaite, cette forma-tion de Tadjenanet se place roya-lement comme dauphine. Enhomme averti, leur coachBoughrara tente de modérer cetteeuphorie et cette ardeur et garderses poulains sereins vu le restedu parcours encore long et ardu.Pour avoir une idée sur l’issue dece match, les stat’s sur les sortiesextra-muros souvent réussies desgars de Tadjenanet et les ratés àdomicile des Hamraoua, ne sontpas à négliger.

Dans la seconde partie dupeloton, deux formations s’y trou-vant se donneront la réplique à

Tizi-Ouzou entre la formationkabyle et celle Blida. Entre cesdeux formations, l’objectif est dese racheter coûte que coûteaprès de précédentes sortiesratées. Après un début de saisonchaotique, les Canaris se sontrepris avec quatre sorties sansdéfaite avant de retomber dansles travers en essuyant deuxratages entrecoupés d’une histo-rique victoire face à El Harrach. Ilest vrai que les joueurs, sous lacoupe du nouveau coach Bijotatretrouvent la joie de jouer maissans pour autant que des résul-tats probants ne suivent. Sanstrop faire de bruit, les Blidéensmontrent une bonne adaptation àce niveau comme l’atteste leursérie de 7 rencontre sans défaite.Mais malgré cette embellie, lesfans ne sont pas satisfaits et exi-gent plus et du boss Foufa et ducoach Bacha.

Dans la Cité des Genêts, lesCanaris qui sont redevenusimbattables après les deux pre-miers matchs perdus ont lesmoyens de s’imposer surtout queles visiteurs n’ont pas encoregagné en déplacement. Auxhommes de la Mitidja de lescontredire. Pour ce qui est de laconfrontation programmée àConstantine, elle opposera deuxensembles blessés qui sont leslocaux et les lointains Relizanais.Ne dérogeant pas à ses habi-tudes, le club constantinois necesse d’exaspérer ses fans parun parcours plus que décevantmalgré la richesse d’un effectif.Avec les deux dernières correc-tions subies et un nul à domicile,les Sanafir sont tétanisés. Aussi,

le nouveau coach le françaisDidier Gomez aura du pain sur laplanche pour redresser la barre etremettre le team sur les rails.D’ailleurs, le coach, tout en récu-pérant Voavy et Bencherifa nepourra compter sur Meghni,Cheklam et Djellilahine blessés.Après être restée quatre matchsinvaincus, la formation deRelizane est tombée de si haut,vendredi passé, en se faisantbattre logiquement chez elle etqui a mis en rogne le coachBenyelles. De plus, cette contre-performance a causé une agita-tion dans la ville et que les élé-ments locaux se doivent de faireoublier rapidement par un pro-chain résultat probant.

Des Constantinois qui évolue-ront chez eux et les Relizanais quileur rendront visite, le penchantest du côté des Sanafir à moinsque … Pour clore l’épilogue decette étape, le regard sur le matchentre les deux formations quesont Larbâa et Hussein Dey estparticulier pour certains aspectsqui sont ressemblants dans lesdeux entités sportives. De soncôté, l’ensemble husseindéen,après une période de vachesmaigres s’est remarquablementrepris pour entamer une série de6 matchs sans défaite dont deuxvictoires face au MC Alger et laJS Kabylie (excusez du peu).

Cette embellie dure depuis leretour du coach Bouzidi et de l’en-fant prodigue qu’est Bilal Dziri quiont insufflé la grinta à l’équipe. Laformation de Larbaâ fait de lapeine de par l’état d’abandonqu’elle vit avec amertume.Pourtant, les éléments qui la com-posent luttent de leurs forces poursortir de cette zone rouge commel’attestent les nuls obtenus, res-pectivement face aux gars deTadjenanet et des Mouloudéensd’Alger. Malgré le soutien de lapopulation locale, cette équipe nevoit pas le bout du tunnel.Contrairement à la maison hus-seindéenne, une âme de guer-riers y prévaut mais c’est grâceaux joueurs qui s’encouragentpour la créer. Sur le rectangle vertdénommé «Smaïl Makhlouf» deLarbaâ, la froideur des gradins, àcause du huis clos ne doit pasrefroidir l’ardeur des animateursde ce derby de la capitale et queles plus entreprenants s’imposentavec fair-play.

H. C.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 5 novembre 2015 - PAGE12 Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE13

LIGUE 1 MOBILIS (11e JOURNÉE)

Rachat et confirmation au menuAPRÈS UN STAGE À TUNIS

Les Verts entament le tournoide Tunis face aux Suisses

Séjournant à Tunis depuisle 25 octobre dernier poureffectuer un stage, notre équi-pe nationale messieurs, ver-sion Bouchekriou, entameracet après-midi à la salle deHammamet, le tournoi inter-national, face aux Suisses.

Ce déplacement entredans le cadre de la prépara-tion de la 22e Coupe d’Afriquedes nations messieurs, pré-vue en Egypte en janvier2016. Cette compétition, orga-nisée par la Fédération tuni-sienne de handball à lamémoire de feu RafikKhouadja, l’ex-membre tuni-sien de la Confédération afri-caine de handball, sera ani-mée par les formations natio-nales algérienne, tunisienne,suisse et iranienne.

Après le test helvétique, leSept national effectuera undeuxième face à celui de laTunisie, demain toujours à lasalle Hammamet et le troisiè-me devant celui de l’Iran auPalais des sports d’ElMenzah. Intervenant à bonescient, les trois rencontresque devraient disputer lesVerts seront très intéressantspour le coach national SalahBouchekriou et son adjointHichem Boudrali.

Il est vrai que la formationalgérienne n’a repris le che-min de la préparation quedepuis le mois de septembre

dernier. Pour ce qui est de l’ef-fectif retenu, le coach nationaln’a fait appel qu’aux joueursévoluant en Algérie en atten-dant l’arrivée des élémentsévoluant à l’étranger. Parmices éléments, il y aura leshabitués, à savoir Mokrani,Rahim, Benali, Boultif,Chentout, Soudani etKaâbache qui évolue cettesaison à Istres.

H. C.

Division Nationale 1messieurs

Programme de la 6e journée

Vendredi 6 novembre 2015A Arzew (14h30) : ESA-

NRB DjemilaA Arzew (16h) : JSA-O

M’silaA Baraki salle OMS (15h) :

IRB Madania-WO RouibaA Aïn Tedlès (15h) : GCAT-

CR El Arrouch A M’sila (15h) : E M’sila-JS

Kabylie A Maghnia (11h) : O

Maghnia-AB Barika

Samedi 7 novembre 2015A El Biar (15h) : HBC El

Biar-CRBEE Alger CentreExempt : NADIT Alger

LIGUE 2 MOBILIS(11E JOURNÉE)

Du spectacle à Chlef et Bordj-Bou-Arréridj

Le haut de l’affiche de cette 11e journée de la Ligue 2 Mobilis, prévuedemain et après-demain, est truffée de deux rendez-vous détonants. Ilsopposeront entre eux de potentiels candidats à l’accession et qui engendre-ront bien d’enseignements sur leurs capacités à matérialiser cet objectif.Par contre, d’autres confrontations auront lieu avec un risque d’issues«pathétiques» pour les formations en mauvaise position et l’épée deDamoclès de la relégation sur leurs têtes.

Toujours en tête, l’USM Bel-Abbès, qui vient de concéder un nul chezelle, aura à se racheter demain mais son déplacement vers Chlef, certescourt, sera âpre et difficile à négocier. Encore sous le coup des deux pré-cieux points perdus sur leur terrain, les leaders, qui ont dû être sermonnéspar leur coach El Moez, ont l’habitude de bien se produire extra-muros maiscette fois, la situation risque d’être autre. En effet, les Chélifiens qui n’ontconcédé qu’un nul depuis l’entame de la saison, celui du 21 août, semblentdécidés à rester sur leur allant prometteur. Aux visiteurs de nous contredire.Entre-temps, les autres dauphins que sont les Batnéens ne seront pasmieux lotis car ils sont appelés à rallier Bordj-Bou-Arréridj pour en découdreavec les locaux. Les Auréssiens qui n’ont plus gagné en déplacementdepuis le 28 août dernier savent que tout point est précieux et se donnerontà fond pour en récolter le max. Mais en face, les Bordjiens ne veulent parrevivre l’épisode du 23 octobre dernier où ils ont été contraints au nul parles Chélifiens. Mais cette envie sera confrontée à la réalité du rectangle vertet à l’adversité des visiteurs.

Derrière ce trio, deux ensembles restent aux aguets, il s’agit desMédéens et des Khroubis qui ne seront pas logés à la même enseigne.D’abord, les Médéens accueilleront les malheureux gars d’Aïn Fekroun. Ilest vrai qu’à la lecture de leurs positions, personne ne misera sur les visi-teurs mais comme le football n’est pas une science exacte, il faudra s’at-tendre à voir les ex-pensionnaires de l’élite se défoncer pour arracher toutpoint capable de leur rendre espoir de sauvetage.

Mais est-ce que les hommes à Slimani l’entendront de cette oreille ? Deleur côté, les gars du Khroub devront, à la réception des Béjaouis, se dépar-tir de tout excès de confiance pour espérer repartir de plus belle en engran-geant une victoire. Mais en face, les protégés de Hammouche ne rallierontpas le stade Abed-Hamdane en victime expiatoire. Bien au contraire, ilsaimeraient confirmer leur précédent succès.

Un coup d’œil sur les équipes du bas du tableau pour dire qu’ellesseront appelées à ne pas rater l’opportunité d’augmenter leur capital-points.

Ainsi, la formation de Hadjout, en perte de vitesse, espère profiter del’avantage de recevoir celle du Paradou pour renouer avec la victoire. Cene sera guère aisé face à des Algérois qui reviennent doucement mais sûre-ment dans la compétition, comme en témoignent leurs quatre dernières sor-ties sans défaite.

Pour la formation des Chaouia, ce sera plus compliqué puisqu’elle serendra à Saïda où le Mouloudia n’a pas l’habitude d’y laisser des points àpart les deux nuls de septembre passé.

Pour le Onze d’Arzew, l’accueil de Skikda est à bien négocier pour gar-der un espoir de survie et de sortie de la zone rouge. Mais comme les visi-teurs lorgnent vers les avant-postes, il faudra s’attendre à de forts débats.Enfin, deux équipes du milieu du tableau, à savoir El Eulma et Bou Saâdase donneront la réplique chez le premier nommé. Etant sur une courbe ful-gurante, les locaux ne veulent pour rien au monde ralentir. Mais ils devrontse méfier des visiteurs qui restent sur une victoire en déplacement et quisont en quête de points susceptibles de les propulser vers le haut.

H. C.

Start :Vendredi 6 novembre A Hadjout stade du 5-Juillet (15h) : USMMH-Paradou ACA Chlef stade Boumezrag (18h) : ASO-USM Bel-Abbès

Samedi 7 novembre (15h) A Bordj-Bou-Arréridj stade du 20-Août-55 : CABBA-CA BatnaA Mécheria stade OPOW : MCS-US ChaouiaA Oran stade Habib-Bouakeul : OM Arzew-JSM SkikdaAu stade Imam-Lyès : OM-CRB Aïn FekrounA El Khroub stade Abed-Hamdani : ASK-JSM BéjaïaAu stade Messaoud-Zeghar (18h) : MCEE-A Bou Saâda

CHAMPIONNATD'ALGÉRIEDIVISION

UNE A(MESSIEURS)

16 équipessur la lignede départLe coup de starter du

Championnat d'Algérie de volley-ball, Division Une A (messieurs),de la saison 2015-2016 seradonné vendredi avec la partici-pation de 16 équipes dont lechampion en titre, le NRBBArréridj qui sera une fois de plusle principal favori pour le sacrefinal.

Constituée désormais de 16équipes, la Division Une se dis-putera selon une nouvelle formu-le scindée en trois phases,avaient décidé les membres del'assemblée générale de laFédération algérienne de volley-ball (FAVB), réunis le 9 octobredernier en session extraordinai-re.

La première phase est com-posée de 4 groupes et se joueraen aller-retour. Elle sera suiviede la deuxième phase qui se dis-putera en deux poules, la pre-mière poule sera composée des1ers et 2es de chaque groupe à l'is-sue de la première phase, alorsque la deuxième poule regroupe-ra les autres équipes.

La troisième et dernièrephase se déroulera en tournois.Elle regroupera l'ensemble deséquipes participantes au cham-pionnat avec un système acces-sion-relégation après chaquetournoi pour les quatre poules.

D'autres clubs tenteront debriser la nette domination desBordjis à savoir le MB Béjaïa,toujours présent aux placesd'honneur, l'Etoile de Sétif, tou-jours égale à elle-même, le GSPétroliers, champion d'Algérie en2013 mais au rendement irrégu-lier, et surtout l'ASV Blida ennette progression ces dernièressaisons.

Programme de la première

journée

Poule ANRBB Arréridj - IB Metlili

Chaânba (17h) EF Aïn Azel - WA Tlemcen

(15h30)

Poule BEtoile Sétif - ITR Sétif (17h30) ASV Blida - OE Kseur

(16h30)

Poule CGS Pétroliers - RC M'sila

(16h30) PO Chlef - NC Béjaïa (16h)

Poule DMB Béjaïa - WO Rouiba (17h)OMK El-Milia - MCB

Laghouat (16h).

StartVendredi 6 novembreA Alger stade 20-Août 55 (16h) : CR Belouizdad-ASM OranA Oran stade Ahmed-Zabana (16h) : MCO-DRB TadjenanetA Larbaâ stade Smaïl-Makhlouf (16h) : RCA-NA Hussein-Dey (huisclos)A Tizi-Ouzou stade du 1er-Novembre (16h) : JS Kabylie-USM BlidaA Constantine stade Hamlaoui (18h) : CSC-RC RelizaneA Sétif stade 08-Mai-45 (18h) : ESS-USM HarrachA Béjaïa stade de l’Unité maghrébine (18h) : MOB-JS Saoura* USMA-MCA est reporté au 22 décembre.

En l’absence du leader, qu’est la formation de l’USMAlger qui prépare sa finale retour de la ChampionsLeague, cette 11e étape semble «anodine» avec l’absenced’une affiche à mettre bien en exergue. Aussi, des «face-à-face» déséquilibrés entre des formations positionnéesdans les extrémités du tableau où le changement n’estpas à l’ordre du jour vu l’avance prise par le chef de fileet le retard qu’accuse la lanterne rouge. Au soir de cettejournée, il est fort possible que des inversions de posi-tions aient lieu dans le peloton.

Phot

os :

DR

FOOTBALL

Bezzaz et le CSC doivent faire attention face au RCR.

RALLYE RAID SAHARI INTERNATIONAL D'ALGÉRIE

La 3e étape annulée

En recevant la JS Saourademain à partir de 16h sur sonterrain à Béjaïa, le MOB n’a qu’unseul objectif en tête, empocherles trois points de la victoire pourrendre le sourire à son publicaprès la dernière défaite enSupercoupe d’Algérie, àConstantine, devant l’Aigle noirde Sétif (1-0) . Les partenaires deZerdab, — auteur du lamentableratage d’un pénalty qui auraitchangé le cours du match — ontrepris les entraînements le lende-main même de leur retour deConstantine sans bénéficier derepos pour préparer ce rendez-vous face à la formation sudistede la Saoura. Le staff dirigeant, àsa tête le président du CA,Boubekeur Ikhlef, a rencontré lesjoueurs pour essayer de leurremonter le moral après cettedéfaite dans cette compétition de

prestige en leur demandant de sereconcentrer dans leChampionnat pour gagner uneplace sur le podium qui constituel’objectif majeur du club pourcette saison. Une réunion qui afait beaucoup de bien au moral dugroupe Vert et Noir qui ne comptepas rater ce match contre la JSSpour se racheter devant leur nom-breux public. Même si la tâches’annonce extrêmement délicatedevant une formation difficile à

manier à l’extérieur, les Crabes semontrent très déterminés à rele-ver le défi pour garder le gain dumatch.

La première séance de travaila été essentiellement consacréeau décrassage avant d’entamer lapréparation tactique et techniquepour être au top en prévision decet importante rencontre que lesCrabes doivent impérativementremporter.

A. K.

MO BÉJAÏA

Impérative victoire pour les Crabes

DIVISION NATIONALE 1DAMES (1re JOURNÉE)

Faute d’homologation de la salledu Caroubier, le HDM domicilié

à Gué-de-ConstantineLe coup d’envoi du Championnat de la

Division nationale 1 dames sera donné demainvendredi avec l’ensemble des rencontres pro-grammées à 15h, hormis celle mettant auxprises l’Hussein-Dey Marine à l’OC Alger déca-lée à 16h30.

La salle omnisports du Caroubier n’étantpas homologuée pour cette saison, lesHusseindéennes ont demandé à être domici-liées à la salle de Gué-de-Constantine. Lesdames du GS Pétroliers, après avoir terminétroisièmes au Championnat arabe des clubschampions de basket-ball, remettront en jeu

leur titre de champion d’Algérie et affronterontl’EC El-Biar à la salle de Douéra.

Ah. A.

Vendredi à 15hA Relizane : OM Relizane – OM JijelA Douéra : EC El-Biar – GS PétroliersA Sétif (salle 1006 logts) : MT Sétif – MR ChlefA Gué-de-Constantine : JF Kouba – USABatnaA Saïda : MC Saïda – RCB Bou-ArréridjA Gué-de-Constantine : Hussein-Dey M – OCAlger (16h30)

La 3e étape du Rallye RaidSahari international d'Algérie,prévue hier entre Al-Ménia etTimimoun sur une distance de250 km (piste et dunes) a étéannulée suite à l'importantretard pris par le départ de lacaravane. «Après avoir accuséun tel retard, les concurrentsallaient sûrement arriver trèstard dans la nuit à Timimoun»,ont estimé les organisateursavant de «prendre la sagedécision d'annuler cette cour-se», a-t-on expliqué à l'APS

sur place. C'est la 2e étapeannulée sur les trois prévuesjusqu'ici, après la premièreétape, Alger-Laghouat (350 kmsur asphalte), non disputéepour des «raisons sécuri-taires», notamment à cause del'important trafic de poidslourds et de semi-remorques.Seule la 2e étape, Laghouat-Al-Ménia a été disputée, avecune nette domination despilotes algériens, ayant mono-polisé les trois marches dupodium. Fodil Allahom, socié-

taire d'El Mouradia Club, cara-cole en tête de ce classementprovisoire, avec un chrono de6 heures 39 minutes et 40secondes, suivi de ses compa-triotes Illahoum Benmansour,2e en 6 heures 49 minutes et10 secondes et YoucefRouabah, 3e en 6 heures 51minutes et 26 secondes.Trente-neuf motos et 20 véhi-cules de type 4x4 ont pris partà cette 2e étape, disputée enformule «Chrono», sur une dis-tance de 350 km.

RC RELIZANEDeux ans de suspensionpour le président Azzi

La commission de discipline de la Ligue nationale de football natio-nal (LFP) a suspendu le président du CSA/RC Relizane, Djillali Azzi,pour deux ans fermes avec interdiction de terrain et de vestiaires enplus d’une amende de 1 000 000.00 DA pour avoir tenu «des proposrépréhensibles et répétés avec faits aggravants d’outrage aux struc-tures du football et d’atteinte à l’honneur et à la dignité aux membres deces structures et du caractère de récidive».

Ah. A.

Messaoudi suspendu face à la JS Saoura

Le défenseur central du MO Béjaïa, Abdelkader Messaoudi, seraabsent ce vendredi face à la JS Saoura pour cause de suspension. Lejoueur béjaoui est suspendu pour un match par la commission de disci-pline de la LFP pour contestation de décision d'arbitre lors de la ren-contre de la Supercoupe d’Algérie perdue face à l'ES Sétif.

Ah. A.

JSM BÉJAÏA

Dif out pour plusieurs moisLe staff technique de la JSM Béjaïa

devra se passer des services de DifAbdelhamid pour plusieurs mois. Etpour cause, le milieu de terrain desRouge et Vert souffre de la rupture duligament croisé du genou gauche,contractée vendredi dernier lors la ren-contre de la 10e journée de la Ligue 2Mobilis. Dif devra, par ailleurs, subirune intervention chirurgicale prochaine-ment et sera ainsi absent pour au moinsquatre mois.

Ah. A.

HANDBALL

BASKET-BALL

VOLLEY-BALL

Les Verts affûtent leurs armes en vue de la CAN 2016.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 15

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Lina Doran a animé, derniè-rement, un concert au Centreculturel algérien de Paris. Lepublic est sorti séduit de cettebelle soirée musicale.

E n arabe, en français et enanglais, la jeune artiste a, notam-ment, chanté son histoire, desrues d'Oran en Algérie aux boule-vards de Londres et de Paris enEurope. Impressionnés par saprestation, les organisateurs duSalon «Afrique unie» l'ont invité àreprésenter le Maghreb au Palaisdes congrès de Paris-Est lors duplus grand Salon afro-caraïbéend'Europe, prévu le dimanche 15novembre 2015.

Lina Doran est née à l’aube duprintemps à Oran, la capitale del’Ouest algérien. A l’âge de 10 ans,sa famille s’installe en France. Linafait des études de langues, anglais,espagnol et arabe, à l’université deCaen Basse-Normandie notam-ment. Ses nombreux voyages luidonnent l’occasion de connaîtredes expériences musicales aux

quatre coins du monde : d'une cho-rale gospel à Londres aux clubs dejazz de West Village à New York.Ceci sans oublier le Moyen-Orientet bien sûr son pays natal l’Algérie.La rencontre d’autres cultures serapour la jeune auteure-compositrice-interprète une source intarissabled’inspiration et de créativité.

En 2014, est sorti son premiersingle Almeria avec un clip quiséduit critiques et public en France

et au Maghreb. Sur les scènes deParis, Alger ou Barcelone, elleapparaît souvent dans de longuesrobes ornées de bijoux et de voilescolorés. Elle crée le lien entre lesdeux rives de la Méditerranée avecun savoureux cocktail de musiquedu Sud qui mélange, en poésie, lefrançais et l'arabe. On trouve doncdans les chansons de l’OranaiseLina Doran, un mélange de cul-tures. «Cela donne des chansons

en français et en arabe, avec destouches de jazz», explique-t-elle.

«Pour les écrire, je m’isole au jar-din des plantes à Caen. Mes chan-sons parlent de moi, de mon vécu,ce sont des textes engagés mais quis’adressent à tous», ajoute-t-elle,dans un entretien avec le journalfrançais Côté Caen. L’album Almeriaa été enregistré au studio MelodyMusic. Le saxophoniste David Sau-zay, Laurent Marode au piano, Jean-Baptiste Laya à la guitare, FabrizioNicolas à la contrebasse, MathieuDuboc aux percussions et GregorySerrier à la batterie, ont participé auxenregistrements.

La gitane (c’est le titre de sonalbum) algérienne Lina Doranchante Ya gataâ lebhar, SaharaGirl, Attendez-moi, Wahran cheb-ba et d’autres belles chansons. Auconcert du Centre culturel algériende Paris, elle a interprété sa toutenouvelle chanson. Elle est intituléBladi. Le père de Lina Doran estécrivain et sa mère est poétesse,ce qui explique un peu son donpour l’écriture et l’apprentissagedes langues.

Kader B.

Photo : D

R

Un surdoué raté, ça existe cheznous. Le Forestier, aujourd’hui quinqua-génaire, était un surdoué en études. Auprimaire, il était le meilleur élève de laclasse. Il a fait une année à l’Ecole nor-male de Bouzaréah avant la fermeture decet établissement «bourgeois» dans lesannées 1970. Plus tard, il fera des étudesd’art à Bordj-El-Kiffan et de philosophieà l’université d’Alger. Partout, il était lemeilleur.

Des décennies plus tard, Le Forestierest sur une route près d’Alger. Il fait del’auto-stop. Un véhicule s’arrête. L’au-tostoppeur le reconnaît : c’est sonancien prof d’arabe. Le Forestier luiexplique qu’il a été son élève et lui rap-pelle son nom. Le prof d’arabe, mainte-nant, se rappelle le «surdoué de la clas-se». Il lui demande ce qu’il devient. Enentendant la réponse de son ancienélève, «le cheikh» lui fait remarquer avecune tristesse visible sur son visage :«Mon fils, la réussite ne dépend pas tou-jours du don, du sérieux et de la compé-tence. Parfois, la chance et le hasard(z’har) jouent un grand rôle...»

Quelques mois plus tard, Le Fores-tier fait de l’autostop sur une route prèsd’Alger. Un véhicule s’arrête. «Monte, yaLe Forestier !» lui lance l’homme auvolant. L’autostoppeur le reconnaît :c’est son ancien prof de français. «Lemaître» lui demande ce qu’il devient. Enentendant la réponse de son ancienélève surdoué, il lui lance durement,visiblement révolté par tant de gâchis :«Va creuser un trou et enterre-toidedans !»

Comment expliquer les réponses etles réactions différentes du prof d’arabeet celui de français ? C’est peut-être dûà des caractères différents. Ça peut êtreaussi parce que l’un est de culture«orientale», un peu fataliste, un peu phi-losophique et l’autre de culture occiden-tale «rationaliste» qui refuse d’accepterque le meilleur échoue !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

La vie ratée d’un surdoué

Par Kader Bakou

PALAIS DES EXPOSITIONS DE LA SAFEX (PINS-MARITIMES,ALGER)Jusqu’au 7 novembre : 20e Saloninternational du livre d’Alger (Sila).- Stand de Dar El Maârifa :Vendredi 6 novembre : Anya Merieche,lauréate du prix Ivrescq du plus jeuneauteur, signera son quatrième ouvrage. - Espace France au Sila : L’Institutfrançais d’Alger organise la projection dufilm L’Adversaire, réalisé par Nicole Garcia,le vendredi 6 novembre à 17h à la salle Ali-Maâchi (Palais des expositions) et lesamedi 7 novembre à 14h à laCinémathèque d’Alger. Les deuxprojections se feront en présence de laréalisatrice Nicole Garcia et du scénaristeJacques Fieschi. - Stand des édition Barzakh Samedi 7 novembre de 15 à 18h : AhmedTessa signera son essai L'enseignementdu français en Algérie ou l'impossibleéradication, préface de Amin Zaoui.- Stand Casbah-ÉditionsJeudi 5 novembre à 15 : Le châle deZineb de Leila Hamoutène, Ma piste auxétoiles (portraits) de Nadjib Stambouli,Flocon et le coq mitaine - Les aventure deflocon ; Kipic à une nouvelle amie, lesaventure de Kipic ; Kipic et l’étang auxgrenouilles, les aventure de Kipic et Larevanche de flocon - Les aventure deflocon de Dalila Boumghar.Vendredi 6 novembre à 15h :

L’Algérie par ses archives de SaïdaBenchikh-Boulenouar, Fils du Shéol deAnouar Benmalek et Un concert àCherchell de Nora Sari.- Stand de chihab Jeudi 5 novembre : Fatma-Zohra Oufriha(rencontre).Vendredi 6 novembre à 14h : Rencontreav vec Amel Bouchareb et à 16h :Rencontre avec Rachid Sidi BoumedièneSTAND DE L’AARC, PAVILLONCENTRAL - HALL CJeudi 5 novembre à 15h00 : Armand Vialprésentera son beau livre Ksar Tina. - Stand des éditions Anep Jeudi 5 novembre à 14h : GinetteAumassipe Art rupestre au Djebel Ammour.Jeudi 5 novembre 16h30-17h30 :Hommage à l’abbé Berenguer par HenriTeissier (ex-archevêque d’Alger) et AmmarBelkhodja (historien). Modérateur :Mohamed Yahiaoui (documentariste).Vendredi 6 novembre à 15h-17h : «Lesnouveaux maîtres du monde et ceux quileur résistent» par Jean Ziegler.Les communications se dérouleront à lasalle des conférences de la directiongénérale de la Safex, Pins-Maritimes, saufla rencontre avec Jean Ziegler qui setiendra à la salle El Djazaïer.- Stand de Lazhari Labter éditions(Pavillon central- Stand B 48)Les poétesses tunisiennes ThourayaRomdhane et Rim Gomri signeront leursouvrages Nue je dors avec les péchés et

Les femmes sont attentes le vendredi 6novembre à partir de 14h et le samedi 7novembre à partir de 10h. La poétesse algérienne Saïda Otmanetolbasignera son ouvrage Je m’excuse pour lebonheur les jeudi 5 et samedi 7 novembreà à 14h.- EL-IBRIZ ED. PAVILLON CENTRAL,STAND B40Vendredi 6 novembre à partir de 15h :Collectif, auteur de Femme ici ou ailleurspour lecture de textes et signature.- MÉDIA-PLUS AU PAVILLON CENTRALZONE CJeudi 5 novembre à 16h : Walid Sidi Saïdsignera Désordres climatiques/10 nouvellesfantastiques.

...............................THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENSamedi 7 novembre à 18h30 : Soiréecoréenne avec la troupe Coreya demusique traditionnelle et le groupe B. Boyde Street Dance.SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 5 novembre à 19h30 : Soiréechaâbi, avec Mékidèche et DahmaneDriche. Entrée libre.Vendredi 6 novembre à 19h30 : Soiréeandalouse avec l’association Dar El-Andalous de Blida. Entrée libre.INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE) Jeudi 5 novembre à 18h30 : Conférence«La France après les attentats de janvier

2015» par Gilles Kepel, politologue français,spécialiste de l’islam et du monde arabecontemporain. Entrée libre.Vendredi 6 novembre à 15h30 :conférence «Les vies de MohamedArkoun», par Gilles Kepel, politologuefrançais, spécialiste de l’islam et du mondearabe contemporain et Sylvie Arkoun,auteure de Les vies de Mohammed Arkoun,publié aux éditions françaises PUF et auxéditions algériennes Barzakh.SALLE AHMED-BEY DE CONSTANTINE Jusqu’au 13 novembre : Exposition dephotographie «La voie de l’unitéallemande», à l’occasion du 25e

anniversaire de la réunification del’Allemagne.MAISON IMZAD DE TAMANRASSETJeudi 5 novembre à 20h : Concert de chebKhaled.PALAIS AHMED-BEY À CONSTANTINEJusqu’au 5 novembre : Festivalinternational de musique malouf.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 20 novembre : 6e Festival de laphotographie d’art..GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 12 novembre : Exposition del'atelier Soupçon d'art, intitulée «Lacéramique autrement». L'atelier est animépar Rachida et Samia Merzouk et le

plasticien Karim Sergoua.CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB(5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : Exposition dedocuments et archives sur l’histoire de lapresse algérienne intitulée «Lacommunication de 1954-1962 et de 1962 à1972», montée par Youcef Ferhi, un despionniers de la presse algérienne.GALERIE D’ART DAR EL-KENZ (LOTBOUCHAOUI 2 N°32 (CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 14 novembre : 15e Salond’automne du petit format, avec laparticipation d’une vingtaine d’artistes dontBettina Heinen-Ayech, Myriem Aït El-Hara,Moncef Guita, Noureddine Chegrane,Mohamed Massen, Hellal Zoubir et MoussaBourdine. GALERIE D’ART SIRIUS (139,BOULEVARD KRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : «Expositiond’automne» de Moussa Bourdine.CAFÉ LITTÉRAIRE ET PHILOSOPHIQUEDE LARBAÂ- NATH-IRATHEN (TIZI OUZOU)Vendredi 6 novembre à 14h : L’Emevorganise une rencontre autour de l’ouvrageAbane au cœur de la tempête» paru auxéditions Koukou 2015 et dont l’auteur estBelaïd Abane, professeur en médecine,écrivain. La rencontre est pévue à labibliothèque communale de Larbaâ-Nath-Irathen. La rencontre sera suivie d’unevente-dédicace de l’ouvrage.

L e 20e Salon international du livre d'Alger(Sila, 29 oct. - 7 nov.) continuait, à son cin-quième jour, d'attirer un public de plus en

plus nombreux dans un espace composé du livrebien sûr, mais aussi d'aires de divertissement etde contacts motivés avec des établissementsétrangers à vocation culturelle et même scolaire.

S'il semble que la forte fréquentation de la pré-cédente édition, estimée à 1,5 million de visiteurs,va se confirmer cette année, les avis divergentparmi le public en matière d'organisation et deprogrammation de la manifestation éditoriale etculturelle la plus prisée et la mieux suivie en Algé-rie. Nombreux dans les larges allées du salon,des étudiants dans plusieurs branches tech-niques ou en médecine et pharmacie confient àl'APS se rendre au salon à la recherche «de publi-cations scientifiques, disponibles certes dans lesbibliothèques universitaires mais toujours raresen librairie». Profitant des courtes vacances d'au-tomne, un grand nombre de lycéens se sont ren-dus au Sila attirés surtout, disent-ils, par «les pro-positions de cours de langues étrangères» et parles possibilités d'«information sur les étudessupérieures à l'étranger» disponibles dans cer-tains stands. Des stands de représentationsdiplomatiques proposent en effet des cours oudes activités de groupe liées à l'apprentissagedes langues étrangères, aux études universitaires

à l'étranger ou même à l'immigration, ce qui a peude rapport avec le livre mais qui semble en inté-resser plus d'un. Portées sur le livre pour enfantet le livre parascolaire, comme bien d'autres visi-teurs, des mères de familles venues en massesouhaitent «familiariser» leurs enfants avec lelivre et la lecture, même si elles estiment que lechoix proposé en matière de littérature jeunessereste «très faible». En plus du faible choix propo-sé aux enfants et jeunes adolescents, malgré lenombre important d'éditeurs dits spécialisés,nombreux sont les parents à regretter la présence«importante» dans l'espace enfants du livre reli-gieux, souvent avec un contenu «trop adulte».

Du côté de la littérature, les grandes maisonsd'édition connaissent, contrairement au 19e Sila,une grande affluence populaire, les visiteursayant remarqué avec une certaine satisfaction ladisponibilité d'un catalogue littéraire «très riche»proposé à des prix jugés «abordables».

La sortie, pendant les premiers jours du Sila,du dernier roman de l'écrivain Waciniy Lâaredjintitulé 2084, l'histoire du dernier Arabe a aussireprésenté un grand événement drainant descentaines de lecteurs. D'autre part, un grandnombre de familles rencontrées sur l'esplanadedu Palais des expositions, réservée aux loisirspour enfants et à la restauration, reconnaissentne visiter le salon que pour les quelques anima-

tions et jeux proposés aux plus jeunes. Plusieurshabitués ont cependant regretté que cet espace,pourtant réservé au livre et à la promotion de lalecture, permette cette année l'installation de jeuxd'enfants (manèges) et risque de détourner lesenfants des objectifs premiers du Salon du livre.Comme lors des précédentes éditions, le pro-gramme de rencontres et de conférences prévuen marge de l'exposition ne suscite que peu d'in-térêt auprès du public, exception faite de la jour-née dédiée à l'histoire avec pour thème principalles massacres du 8 Mai 1945 en Algérie.

Les problèmes de communication et de «visi-bilité» soulevés par le public lors des précédentssalons semblent persister et même empirer au vude la faiblesse des supports d'affichage et de pro-motion. Le programme de cette année, qui aconnu plusieurs retards et quelques annulations,souffre de la «rareté des supports visuels» etd'une communication «approximative» sur inter-net en plus de «perturbations dans la distributionde la gazette du salon», relève-t-on.

Pourtant, le choix des organisateurs s'estporté cette année sur une programmation dédiéeaux professionnels du livre en collaboration avecdes éditeurs français, dont le pays est l'invitéd'honneur du salon. L'initiative est restée sansgrand impact auprès des éditeurs et écrivainsalgériens.

20e SILA

Grande affluence et une programmation diversement appréciée

CONCERT

Lina Doran au Salon «Afrique unie» de Paris

DÉDICACESArezki Metref dédicace ses nouveaux

livres au Sila tous les jours de 14h à 17h. Ildédicace La traversée du somnambule austand des éditions Koukou, Pavillon cen-tral B2 et de 17h à 19h et Le jour où Mme Car-mel sortit son revolver au stand des édi-tions Dalimen, Pavillon central A12.

Mansour Kedidir signera son livreLa nuit la plus longue aux éditionsApic, au Sila, les jeudi 5 et vendredi 6novembre à partir de 15h.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 17

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L'huile d'amande douce a denombreuses qualités. Il seraitbien dommage de s'en

priver...POUR UNE BELLE PEAU... Riche en vitamines A et B

ainsi qu’en sels minéraux,l'huile d'amande douceassouplit et tonifie la peau,

soulage les irritations et est laplus couramment utilisée enaromathérapie pour lesmassages. Elle jouitégalement de propriétés anti-âge, régénératrices,hydratantes, adoucissantes etnourrissantes...

...ET DE JOLIES LÈVRES Pour avoir des lèvres douceset sans peaux mortes, il suffitd’appliquer un coton-tigeimbibé d'un peu d'huiled'amande douce entre 2 et 4fois par semaine.

POUR DES BOBOS SANS DOULEUR Passer un coton imbibéd'huile d'amande douce sur lapeau avant de retirer lepansement adhésif.

MASQUE HYDRATANT Pour confectionner soi-mêmeson masque hydratant, battre1 jaune d'œuf avec 1/4 decuillère à café de levure debière fraîche et un peu d'huiled'amande douce.

Les bienfaitsde l'amande douce

Bannissez celui en tissu, c'est un nid àmicrobes. Optez plutôt pour des mouchoirsjetables, ils sont doux et résistants. En revanche, évitez essuie-tout et papiertoilette, plus costauds mais plus irritants.Ensuite c'est une question d’épaisseur. Les mouchoirs en boîte distributrice sontplus fins que ceux en étui.Les deux peuvent être recouverts de lotionadoucissante.Hydratez la peau tout autour du nez Attention, les frottements entraînent unevasodilatation des vaisseaux et le nezdevient rouge ! Massez le dessous des narines avec unecrème épaisse et grasse.

Rhume : choisissez le bon mouchoir

Phot

os: D

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Paupiettesde pouletau fromage

4 escalopes de poulet, 4 c. à café de moutarde,4 tranches de fromage à hamburger, 1 gros oignon,

1/2 cube de fond de volaille, 1 noix de beurre

Attendrissez chaque escalope de poulet avec une masse,pour les rendre plus fines. Sur chaque tranche, étalez unec. à café de moutarde, une tranche de fromage àhamburger. Roulez les escalopes sur elles-mêmes etficelez-les. Pendant ce temps, faites dorer l’oignon dans lebeurre et ajoutez le fond de volaille et 30 cl d'eau. Laissez cuire 20 min et mettez-les dans un plat. Faitesdorer les paupiettes dans un peu de beurre, en les arrosantrégulièrement de beurre, pendant 5 min. Ajoutez enfin lesoignons et poursuivez la cuisson pendant 10 min. Baissez ensuite le feu au minimum et terminez la cuissonpendant 15 min.

Les enfants et le manqued’appétit

Il est fréquent que le manque d'appétitchez l'enfant provienne de problèmesmédicaux.Si vous avez de la difficulté à faire mangervotre enfant, il pourrait être utile de vousdemander, avant toute chose, quelles sont lesconditions qui ne sont pas remplies afin quevotre enfant aime manger, il faut avant touts’assurer qu’il n’a pas unproblème médical telque : 1.Gastro-entérite(communémentappelée, à tort,grippeintestinale) et larougeolepopulaire. 2. La grippeet le

rhume. 3. Maux de gorge et infections de la boucheen particulier. 4. Le muguet buccal ou l’infection à levures dela bouche. 5. Dentition après les vaccinations. 6. La fin de sevrage.7. L’irrégularité des repas del'enfant et la qualité desaliments inconvenante àson âge. 8. Causepsychologique,

et cela est dû àdes erreurs éducatives

de l'enfant, et peut-êtreque l'accent était mis surune partie des aliments

faciles à manger, comme lesjus, le lait ou à cause de l’utilisation desproduits alimentaires comme une punition ouune récompense. Donc si le problème médicalest détecté, n’hésitez pas à le régler sans êtrepressé, et essayez de créer un climat derepas favorable pour votre enfant, qui luipermet de recommencer à retrouver le désirde manger.

Tuiles au café50 g de beurre, 50 g defarine, 50 g de sucre,50 g de miel solide,

50 g de café en poudre

Dans un saladier,mélangez à la main tousles ingrédients et faitesune boule. Placez-la 1heure au congélateur.Sortez la boule durcie etprélevez une c. à soupede préparation. Etalez lesboulettes sur une plaqueantiadhésive et faitescuire 5 min sous le griltrès chaud. Disposez lescrêpes obtenues etlégèrement refroidies àcheval sur le côté d'unebouteille couchée.Laissez refroidircomplètement etdégustez.

Faut-ilsupprimer lesucre pourmaigrir ?Faux. Aucun aliment ne doitêtre supprimé. Par contre, ilest possible de se déshabituer

d’une alimentation trop sucrée en diminuant progressivementles quantités de sucre ajoutées aux aliments : dans lesboissons en diminuant demi-sucre par demi-sucre, dans leslaitages en remplaçant le sucre par un peu de miel ou deconfiture, puis de compote, etc.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de six films du maître du film d’horreur Wes Craven.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son premier film»

1- LE SOUS-SOL DE LAPEUR2- SCREAM3- FREDDY

4- LA COLLINE À DESYEUX5- L’EMPIRE DESTÉNÈBRES6- SCHOKER

MOT RESTANT = DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE

R E S S C H O K E R D EB A G A L R U S N O S RE U P M E L X U E Y I NN C I S A IE H R E M ET E E D E RS E D A E NL E S O U S S O L D E IA E R C S R U E P A L LM F R E D D Y L A C O L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C A M P A N U L E - S O U R I SA V E C - O S - M E N T S - C IS I R - J - E C U S - E - D O NC S - P U S - L E - C - S A N GA - E U R O P E - S E M A - E UD E T R O I T - T A P A G E - LE R A - N E - N O N - I E - P IS O L E S - S O U D A N - L U E- D E S - M E - R I T - N O I RT E S - F E C O N D - V - U S E- S - S E T - L E - S E C T E SP - H E - R I E - P A R U R E -E L A N C E E - S A L I V E - IR O - T I R - B O N I T E - M NN U B I E - P E N S E E - C E TI V R E - B E R G E S - A L - EC R I - G O R G E E - C H O I RI E - T E N T E S - F A - S A M

E - M O R D E S - M A N N E - IU L T I M E S - H U R O N - S NS A - L E S - G A R C E - P C AE P I E R - M A N I E - S A I BS I R S - M A N T E - M O T E L- N E - P A R T E - M E L E - EC S - G A I N S - R O L E - M SO - P A T R E - L I M E - M U -R O U L E E - R A T E - R A N GP A R E S S E U S E - S A L I E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- N O U R E L C H E R I F - C LM O I S - M I L A N - N A G E AE T E - E U R O S - L C I - T YD E - S U - A S - T A I R E - LI - S A G A S - S A N T E - H AN O T I O N - - - - C A - T A SE T E N D - - - - - E - L I R AT I R S - S - - - - - L U - O K

E T E - H A I N E - L O G E - HS E - R A C L E - H A T E - P NS - F E - R E - M O M E - T O NA M A N D E - P A T E - R A L AM I N E E - P I L E - M U R I -T - E G Y P T E - L E C A I R E

LETTRES DELETTRES DE

ODENSEODENSE

- - - - F J O R D - - - - -- S T K N U D - - - - - - -- - - D A N E M A R K - - -- - - F I O N I E - - - - -- A N D E R S E N - - - - -- C H I M I E - - - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonposte

Terni----------------Généralités

Différent----------------

Passion

Note----------------Tête blonde

Ingurgité----------------Conjonction

Francium----------------Note----------------Démonstratif

Liaison----------------Société----------------CalciumCalife----------------Note----------------Gavée

Possédée----------------

Os

En l’état(inv)

----------------Confiante

Epluché----------------

A lamanière de

Clair----------------

ShootRôti

----------------Mesure

Samarium----------------

ChefPays----------------Tellure----------------Elimina

Bondit----------------Instrument

Caractère----------------

Egare

Mesure----------------Sa sélection

Idiote----------------

Presser

Fleur----------------

RevenuIndignation----------------

FatiguéeSon club

----------------Rince

Allas enjustice----------------Dansl’arène

Plaisir----------------Mammifère----------------Carte

Planche----------------

LoupaDésert----------------Calculés----------------Ile

Consonnedouble----------------Céréale----------------Graffiti

Pierre----------------Note----------------Coupé court

Altération----------------

Baudet

Wilaya----------------

Iridium

Ereinté----------------Essai----------------Etain

Détestés----------------

Pagaya

Arme----------------Personnel

Résider----------------

TitaneBoisson

----------------Restrictif

Sesfans

Gourdin----------------

Crasseux

1- PAYS

2- BARRAGE

3- BARRAGE

4- PAYS

5- CHUTES

D’EAU

6- VILLE

ORANGE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Orange (le fleuve)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 5 novembre 2015 - PAGE 19

Près deSouk Ahras----------------

TrouerHardie

----------------Ouvertures

Prénom----------------Pronom----------------Voyelledouble

Planta----------------

PossédéNote----------------Foot àOum-ElBouaghi

Filet d’eau----------------Frisée----------------TroubléesDélégué----------------Groggy----------------Docteur

Saison----------------Fou----------------Placées

Lettres deMoscou----------------Article----------------DévêtusCompagniepétrolière

----------------Sanctionnera

Article----------------

RobusteCérémonie----------------

SociétéPartit----------------Doutes----------------Trou du nez

Trouble----------------

EmergerRichesses----------------Décombres----------------Ceinture

Rassembler----------------Prescription----------------Dans lacabaneArgon

----------------A payer

Salies----------------Diplôme----------------Bave

Rigole----------------

Fleuve

Limonade----------------

Rideaux

Souci----------------Misée----------------RejetéeWilaya

----------------Près de

Chlef

Dégoulina----------------Fut apte----------------Formations

Refuges----------------

SidaNaufrage

----------------Numéroter

Poil----------------Lac----------------BernéDans

l’arène----------------

Nation

Ne bougepas

----------------Etroite

Continent----------------

AstrePrénom

----------------Outils

Rejeter----------------

Chiffre

Echassier----------------Prophètes

Réalité----------------

Tricot

Habitudes----------------

FertileLibérés

----------------Sodium

Réunion----------------

Grade

Célébrée----------------

PeupleCoiffures

----------------Vain

Formed’avoir

----------------Article

Outil----------------Epluchées

Blêmi----------------Réflecteur

Bâtiment----------------

Ressaisi

Auteurfrançais

----------------Monsieur

Article----------------Artère (dés)

Arsenic----------------

Parti

Unie----------------Laveurs----------------HarnaisDivinité

Habituels----------------

GrainesEndorment----------------

Jaillir

Arrête----------------

AvouerConnaissance----------------Voix élevée

Grottes----------------Interjection

Bêterépugnante----------------Dans le ton

Nickel----------------Aluminium

Note (inv)----------------

VolComptoir

----------------Ex-OUA

Strict----------------Consonnedouble----------------BanqueAmas

----------------Ville deTunisie

Laisse----------------

MonnaieCapitale

----------------Pays

Froid----------------

Marquiscruel

Mange----------------Fleur----------------Induration

Bulletin----------------Tellure----------------Enlevé (ph)Crack

----------------Cacha

Titre----------------

EcoleErbium

----------------Pouffe

Evoquer----------------

Ferment

Eléments----------------Foot à Lyon

Balancer----------------Habits----------------Scandium

Alla enjustice

----------------Actinium

Subitement----------------

TitreCrétin

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Piste----------------Succession

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PENSÉES––––––––––––––––––––A la mémoire de mon très

cher père et grand-pèreBen Hamiche Ahmed Cela fait un an, le

7/11/2014, que tu nous as quit-tés pour un monde meilleur.

A tous ceux qui l’ont connu, aimé etapprécié d’avoir une pieuse pensée pour lui.

Que Dieu puisse t’accueillir en Son VasteParadis.

Tes chères filles Farida, Amel, et tonAbdelmalak surtout.

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre

bien-aimé frèreLaleg Ali (Alilou)

Quelle épouvantable dateque celle du 05/11/2014 oùnous a quittés notre très cherfrère Alilou.

La veille, nous l’avons vu partir avecbeaucoup de douleur et de chagrin sans pou-voir le retenir.

Une année déjà et nous n’arrivons tou-jours pas à croire à son départ définitif.

Sa disparition nous a anéantis à jamais,son absence, nous la vivons à chaque instant.

Mon Dieu, combien il nous manque !Ce n’est que péniblement que nous avons

pu surmonter cette terrible épreuve et cecigrâce à l’aide de Dieu.

Comment oublier son doux visage, sondoux sourire ? Il était l’exemple de la bonté,de la sagesse et de la tendresse.

Très cher frère, tu es parti et toute notrejoie de vivre s’est envolée avec toi. Rienn’atténuera notre douleur et la plaie ne secicatrisera jamais.

Nous ne pouvons t’oublier ne serait-cequ’un court instant.

Tu demeureras à jamais dans nos cœurs etdans nos pensées.

Que tous ceux qui l’ont connu aient unepieuse pensée en ce triste anniversaire.

Repose en paix, bien-aimé frère, auprèsde tes parents, de ton frère M’hamed que tuaimais tant.

Que Dieu nous couvre de Son ImmenseMansuétude et vous accueille en Son VasteParadis inch’Allah.

Ta sœur Fadila. F127423/B15

––––––––––––––––––––VEILLÉES––––––––––––––––––––40e jourLe 18 septembre 2015,

nous quittait à jamais notrecher et regretté frère, père,grand-père, cousin et adorableoncle

Medjenoun Ali Ce jour, le ciel a versé quelques larmes

pour la perte d'un homme qui inspirait unepersonnalité à part et plein de sagesse.

En ce douloureux souvenir, ta famille,tes frères, tes sœurs, tes fils, tes filles deman-dent à tous ceux qui ont partagé notre dou-leur d'avoir une pieuse pensée pour toi ettiennent à informer les proches et amis que laveillée du 40e jour aura lieu demain vendredi6 novembre 2015 à Beni-Douala. F10411/B13

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Conformément à la loi 06.12 du 12 jan-vier 2012 relative aux associations, il aété créé l’association à caractère cultureldénommée Lyra Boudjima, agréée sousle n°02 du 06 octobre 2015, et sont élus :

Président : Bouraï HananeSG : Mme BoughraraTré. : Aïssiou Mohamed

R10408/B13

CRÉATION D’ASSOCIATIONCRÉATION D’ASSOCIATION

Dans notre article du 1er octobre2015, intitulé «La fin du mondeunipolaire post 11 Septembre»,

nous écrivions : «Soit nous marchonsvers une seconde guerre froide –improbable –, soit la tendance sera àla détente…» La réponse n’a pastardé : il semble bien que ce soit plu-tôt la seconde alternative qui s’offre àun monde qui marche désormais surses deux jambes. On ne dira jamaisassez le rôle primordial, déterminant àplus d’un égard, de l’intervention mili-taire russe, dans l’arrêt d’un proces-sus de décomposition de toute unerégion stratégique qui allait mener lemonde vers les âges barbares.

Il semble bien que cette interven-tion militaire soit le début de quelquechose de nouveau dont on ne sait pasavec exactitude ce qu’elle donnera surle plan des relations internationalesmais, ce qui est sûr, c’est qu’elle metun terme à une période parmi les plustroubles de l’histoire de l’humanité.Entamée le 11 septembre 2001, cettephase a connu plusieurs étapes maisla fixation s’est faite sur le Proche-Orient. Après la chute du mur deBerlin et l’éclatement du bloc socialis-te, y compris la Yougoslavie, victimede la première agression impérialisted’un pays européen, l’interventionnis-me militaire post 11 Septembre ad’abord frappé en Afghanistan.L’objectif de cette première phase eston ne peut plus clair : encercler laRussie.

Par la suite, ce fut au tour de l’Irak.Guerre totale et ruineuse. Le payssombre dans le chaos. La folie deBush n’a d’égale que le silence d’unmonde incapable de réagir auxsinistres plans de la nouvelle droite.Les niet de la France chiraquienne etde l’Allemagne ne pèseront pas lourddans la balance… L’après-Bush s’an-nonçait sous les meilleurs auspicesmais le monde continuait de ployersous le poids grandissant d’un seulgendarme. Les vœux pieux de BarackObama et ses promesses du Caire netarderont pas à être soufflés par le bel-licisme yankee, qui est au cœur mêmedu système américain et, certaine-ment, l’un des leviers de son écono-

mie. A la faveur des soulèvementspopulaires arabes – spontanés ou pro-voqués, selon les pays –, les fauconsvont reprendre le dessus. Dans uncontexte marqué par le recul des Etatsau profit de nouveaux pouvoirs supra-nationaux dominés par les financierset les magnats de l’industrie militaire –qui sont souvent les mêmes – la mani-pulation médiatique ou ce que l’onappelle les «médiamensonges», vajouer un rôle capital dans ces nou-velles guerres.

Les Etats-unis se retirent sans gloi-re de l’Irak. Ils abandonnent l’interven-tion militaire directe au profit d’un tra-vail de déstabilisation plus néfaste quisera mené par les services du rensei-gnement. Et c’est à la Francequ’échoit le rôle de tuteur de cesdrôles de «printemps». Le pouvoirfrançais, qu’il soit de droite ou degauche, se laisse embobiner par l’ar-gent du Qatar et de l’Arabie Saouditepour soutenir militairement ces révo-lutions menées, curieusement, pardes intégristes. Pour une démocratiequi ne verra jamais le jour, on détruitdes pays, affame des sociétés etpousse des peuples à l’exode. Le plan,imaginé par Israël et mené en collabo-ration avec la Turquie, trouve en laFrance un parrain parfait. Mais lepeuple français ignore que toute cetteagitation a pour seule motivation l’ar-gent, que ce soit au profit des per-sonnes ou des groupes industriels,grâce à la vente de matériel, souventmilitaire. En Libye et en Syrie, laFrance sera le fer de lance de l’agres-sion et son soutien actif au Conseil desécurité. Alors que la Russie et laChine restent en marge, il apparaît quela France est appelée à jouer un rôlecentral dans les relations internatio-nales. Mais, en réalité, elle sous-traitepour Israël et fait le sale boulot à laplace des Etats-Unis. Le «printemps»abordait sa dernière ligne vers la vic-toire et il ne restait plus que BacharAl-Assad à déboulonner pourqu’émerge ce nouveau Moyen-Orientqui, en créant des pays sur des basesconfessionnelles et ethniques, vise enfait à faciliter l’émergence du GrandIsraël. Les mercenaires arrivent par

milliers. Aux groupes terroristes tradi-tionnels, vient s’ajouter un véritableEtat de la terreur, Daesh, qui gagnerapidement du terrain malgré les«bombardements» occidentaux.

Et puis vint Poutine et sa guerreinattendue contre l’Etat islamique etles plans impérialistes. Réaction de labête blessée, en l’occurrence de l’ourspoussé dans ses derniers retranche-ments, la contre-attaque porte toute larancœur d’un pays encerclé économi-quement et militairement, étouffé parles boycotts successifs et affaibli surla scène internationale.

Poutine déstabilise tout le monde.Pour la énième fois, se vérifie lefameux dicton de Mao Tsé Toung :«L’impérialisme est un tigre enpapier.» Intelligents, les Américainsfont profil bas avant de s’entendreavec les Russes. La rencontre Obama-Poutine dont une partie seulement futrendue publique, a mis en branle touteune série d’accords qui en font unsecond Yalta. Mardi 3 septembre 2015,une première confirmation venaitétayer cette assertion : Américains etRusses passent à la coopération pra-tique dans le ciel syrien. Autre fait :l’armée russe collabore activementavec l’opposition armée proche deWashington. Cette nouvelle donnechange fondamentalement le rapportde force. L’Allemagne ne pose pluscomme condition le départ de BacharAl-Assad et se rapproche de Moscou.L’Europe ne veut plus suivre l’intransi-geance française. Les cheikhs duGolfe accourent au Kremlin. Quant àIsraël, il semble bien qu’il fasse partiede l’accord. Comment, pourquoi ? Onle verra dans les prochainessemaines.

Si la principale victime de ce rap-prochement est la France qui va cer-tainement se lancer dans de nouvellesbatailles pour redorer son blason, ilfaut relever que la Turquie et l’ArabieSaoudite sont les grands perdants etque leur situation intérieure risque deconnaître des perturbations qui pour-raient menacer leur intégrité. La situa-tion en Libye est appelée à connaîtreune rapide amélioration puisque leQatar, tuteur de la partie intransigean-

te dans le conflit, devrait se calmer.C’est bel et bien la fin de ce sale «prin-temps» qui fut une saison mortelle. Illaisse des pays à genoux, des peuplessans repères, des centaines de mil-liers de morts. La démocratie promisea débouché sur le néant. En Syrie,Bachar Al-Assad sera maintenu maisnous pensons que l’accord porte surson départ, une fois la situation réta-blie. L’agression du Yémen devraitégalement cesser. L’Iran sort grandi.

Quant à l’Algérie, il n’est pas hasar-deux de dire qu’elle a bien négociécette période trouble en affirmant unestabilité chèrement acquise. Les tenta-tives d’y creuser les sillons du sinistre« printemps » ont lamentablementéchoué. Sa vision politique sur tousles problèmes de la région est celle ducamp des victorieux. C’est celle ducamp de la paix.

Cela devrait renforcer sa positionen Afrique et dans le Bassin méditer-ranéen. Nous devrions cesser de raserles murs et passer à la vitesse supé-rieure en prenant des décisions diplo-matiques de plus en plus hardies. Et ilse pourrait aussi qu’un autre prin-temps, un vrai, commence… dans cer-tains royaumes arabes pourris où l’hi-ver a trop tardé !

M. F.

Il est fini, le sale «printemps» arabe !

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

Hausse des prix des carburants. Purée ! Ça va devenirencore plus cher de…

… S’immoler par le feu !

Farouk Ksentini, P-dg des droits de l’Homme, estformel : «On ne peut pas se contenter d’une démo-cratie de façade.» Je ne suis pas grand spécialistedu bâtiment, des process de construction, d’engi-neering des édifices ni de conception architectura-le. Mais j’ai des yeux. Et lorsqu’on ne me pose pasdessus une toile de jute, j’essaie d’en faire ce quiétait prévu que j’en fasse à ma naissance, c’est-à-dire voir. Et il me semble bien avoir vu FaroukKsentini à l’œuvre sur le chantier de cette «façadedémocratique». Lui et d’autres maçons du Palaisont construit cette démocratie de façade. Jour etnuit, ils l’ont montée pierre après pierre, cimentgâché après ciment gâché, cette façade. Lesmaîtres d’œuvre de la façade leur demandaient de

rajouter un pan, une rangée de briques, et euxrajoutaient. Les contre-maîtres leur criaient de bos-ser plus vite, et eux accéléraient. Les chefs dechantier faisaient siffler le fouet par-dessus leurtête comme naguère les fouets sifflaient sur lessites des pyramides et eux courbaient l’échine,ahanaient et suaient leur corps et leur âme cédée, àla construire coûte que coûte cette façade.Comment, après tant de labeur acharné, lui, l’undes maçons les plus zélés, peut venir aujourd’huicritiquer cet «ouvrage d’art», railler cette façade,jurer qu’on ne peut pas faire avec ? Honni soit l’ar-tisan qui méprise son produit ! Honte à l’ouvrier quicrache sur son objet sorti de l’atelier ! Ça ne se faitpas, Farouk ! Ou alors, lave au moins tes mains destraces encore fraîches du ciment qui les enduit etdont a été faite cette façade, hier magnifiée parKsentini, aujourd’hui maudite par Farouk. Je fumedu thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

M’enfin Farouk ! T’as encoreles mains tachées de ciment !

POUSSE AVEC EUX !

Par Maâmar [email protected]

LES CHOSES DE LA VIE