l’agriculture face au challenge environnemental “la mission de l’humanité est de transformer...
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L’agriculture face au challenge environnemental
“La mission de l’humanité est de transformer l’énergie solaire en conscience”,Patrick Viveret, philosophe
2Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Plan
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour la production de lait
Communication positive et éducation citoyenne
3Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour la production de lait
Communication positive et éducation citoyenne
4Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction: le cadre du programme GE+
Le programme Grignon Energie Positive est un projet multi-acteurs, basé à la ferme expérimentale d’AgroParisTech à Grignon.
La ferme de Grignon
Partenaires publics et privés
Parties prenantes
5Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La ferme expérimentale de Grignon est ouverte au grand public et bénéficie de sa réputation, d’un environnement scientifique de haut niveau and d’un fort potentiel d’innovation.
UNE REPUTATION HISTORIQUE
Un site historique (1848), participation à la création des
races de mouton Ile-de-France et INRA 401 etc.
UN ENVIRONNEMENT SCIENTIFIQUE EXCEPTIONNEL
Proximité des chercheurs travaillant sur l’environnement, le
climat, les sciences animales, l’agronomie, etc. (INRA, CETIOM).
SITUATION ET VISIBILITESituation en banlieue parisienne,
site ouvert au grand public, visites guidées pour les groupes
d’écoliers.
UN FORT POTENTIEL D’INNOVATION
Mission historiquement dédiée à la recherche et
l’expérimentation avec des techniques innovantes
disponibles.
Introduction : le cadre du programme GE+
Les atouts de la ferme de Grignon
6Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La ferme polyculture-élevages de Grignon permet l’étude des interactions entre cultures et élevages.
CULTURES480 hectares sur 3 zones (Grignon, Bois-d’Arcy et Palaiseau) Céréales : 230 ha Maïs : 55 ha Colza : 30 ha Prairies et cultures fourragères :
150 ha Jachère : 12 ha Cultures énergétiques : 3 ha
ELEVAGES 120 vaches laitières (1,2 millions de litre de
quota) 500 brebis-mères (viande et repro)
TRANSFORMATION400 000 L de lait transformé(yaourts, lait en bouteille, fromage)
VENTE DIRECTE
ACCUEIL A LA FERME
Introduction : le cadre du programme GE+Description des productions de l’exploitation
7Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour la production de lait
Communication positive et éducation citoyenne
8Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Le projet “Grignon Énergie Positive” a été lancé en 2005, dans un contexte marqué par un prix croissant du pétrole et une prise de conscience généralisée des impacts environnementaux de l’activité agricole.
Objectifs et valeurs
Origines du projet
Agriculture à l’intersection de nombreux défis
Prix et rareté du pétrole
Climate change
Water quality
Biodiversity loss
Image sociétale
Nourrir la planète
Explosion démographique
Changement climatique
Qualité de l’eau
Perte de biodiversité
9Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Le projet GE+ traite des adaptations possibles et souhaitables de l’agriculture et de ses filières aux défis de la raréfaction des ressources d’énergie fossile et du changement climatique, avec deux approches complémentaires :
Communication positive et éducation citoyenne
Démonstration et innovation
Exploration de solutions innovantes pour relever les défis environnementaux de l’agriculture, liées aux émissions de GES et à la consommation d’énergie fossile (communication des résultats aux professionnels), à l’état de la biodiversité et à la qualité de l’eau.
L’axe de communication positive vise à faire valoir la capacité de l’agriculture moderne à répondre efficacement aux enjeux environnementaux, tandis que l’axe d’éducation citoyenne vise à expliciter ces enjeux au grand public, en particulier aux enfants.
Objectifs et valeurs
Valeurs et structure du projet
10Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
L’objectif principal de GE+ est d’améliorer la performance environnementale de l’exploitation tout en maintenant sa marge économique et en préservant sa capacité à nourrir les hommes. En terme d’amélioration de la performance
environnementale : l’objectif est de réduire les émissions de carbone (jusqu’à la neutralité carbone) de la ferme via des solutions agronomiques permettant de limiter les impacts ou de les compenser localement (sur la ferme ou le territoire environnant).
Notre objectif est aussi de devenir une ferme à énergie positive, c’est-à-dire productrice d’énergie.
Mais nous pensons aussi que l’amélioration de la performance environnementale ne doit pas désengager l’agriculture des profits économiques et de sa capacité à nourrir les hommes.
• Ferme à énergie positive• Ferme neutre en carbone
• Nourrir les hommes
Les 3 P de la performance :
Les 3 P de la Performance
Objectifs et valeurs
11Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
A la fin de l’acte 1 de GE+ (2006-2009), des résultats tangibles ont été obtenus, avec une amélioration significative de la performance environnementale de la ferme de Grignon.
Evolution des émissions de GES dues à la production de lait à Grignon (2006-
2009) :
Emitted CO2 (g/liter of milk):
Mise en perspective des résultats de la ferme de
Grignon :
Animation du jeu Assiette Planète dans une école
primaire à Londres :
La ferme de Grignon consomme autant d’énergie fossile
que 100 personnes et émet autant de
GES que 440 personnes...
... Mais elle peut nourrir
entre 7500 et 9500
personnes.
Objectifs et valeursActe 1: résultats concrets et tangibles
12Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Notre intérêt pour les questions environnementales ira au-delà des problèmes liés aux émissions de GES et aux consommations d’énergie, et inclura les aspects suivants : Biodiversité Qualité de l’eau Variation du stock de carbone du sol Autonomie protéique Gestion du risque
Lors de l’Acte 2 de GE+ (2010 – 2013), nous intégrerons de nouveaux indicateurs environnementaux et l’échelle de l’intervention sera étendue.
The environmental issue will go beyond the GHG emissions and fossil fuel consumptions problems, and will include the following of new indicators:
GE+ élargira son intervention à différents niveaux :
Exportation d’outils et de méthodes de la ferme de Grignon à un réseau de fermes de démonstration sur l’énergie et les GES.
Participation de GE+ à des programmes de recherche et d’expérimentation (UMT N20, EcoPhyto 2018).
Changement d’échelle : de la ferme au territoire.
Approche filière.
Objectifs et valeurs
Vers l’Acte 2 …
13Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour la production de lait
Communication positive et éducation citoyenne
14Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Solution choisies pour GE+ en 2006 :
•Méthode « Planète® » + adaptation personnalisée du « Bilan Carbone® » pour l’énergie et les GES
•Méthode « Dialecte » pour une vision plus multicritère (abandonnée depuis)
•Les méthodes Aquasite® et Aqualea® d’Arvalis pour l’évaluation des risques de pollution
Le diagnostic initial : diversité des approches
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
15Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Le projet a débuté avec un diagnostic approfondi de l’exploitation mettant en évidence la contribution de chaque activité aux consommations d’énergie et aux émissions de GES en 2005.
Le diagnostic initial : résultats
Principaux postes de consommation d’énergie
fossile
Principaux postes d’émissions de GES (en %
du pouvoir de réchauffement global)
CH4
N2O
CO2
Légendes:
Crop production
Consommations d’énergie fossile :
17 164 GJ (408 tep) = 102 personnes
Emissions de GES :2 627 t. éq. CO2 = 440
personnes
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
16Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La question de la validité des hypothèses de calcul (mesures anciennes et ponctuelles, réalisées dans d’autres contextes, de phénomènes variables)
Expression simplifiée de la complexité du système de production (niveaux de détail, interactions au sein du système et variations interannuelles)
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Le diagnostic initial : limites
17Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
- 25% - 23%
Ecarts de consommation d’énergie et d’émission de GES entre 2005 et 2006 à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Le diagnostic initial : limites
18Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Bonnes pratiques identifiées et sélectionnées
Pour chaque poste d’impact, compréhension des phénomènes associés aux impacts, recherche de leviers et de bonnes pratiques permettant de diminuer les impacts « dans l’absolu » (hors contexte Grignon)
1
Pool de bonnes pratiques techniquement applicables aujourd’hui
Application du 2ème filtre de sélection : tri des bonnes pratiques en fonction de leur compatibilité à court terme avec le cadre de contraintes de la Ferme de Grignon
3
Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement applicables aujourd’hui sur GrignonPool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement envisageables sur Grignon à plus long terme
A l’échelle de la Ferme de Grignon, simulation des effets de l’application d’un mix de plusieurs bonnes pratiques sur les bilans NRJ et EDS de l’exploitation
4
Elaboration de scenarii d’évolution de l’exploitation – simulations sous PerfAgro
Détermination des bonnes pratiques applicables à court terme les plus intéressantes en terme de minimisation des bilans NRJ et EDS et de maximisation de la marge économique de l’exploitation
Application du 1er filtre de sélection : élimination des bonnes pratiques non validées scientifiquement ou non autorisées règlementairement
2
Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
19Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Pool de bonnes pratiques techniquement applicables aujourd’hui149 bonnes pratiques
Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui234 bonnes pratiques
Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée, techniquement et règlementairement applicables aujourd’hui sur Grignon
3
24 bonnes pratiques
Pool de bonnes pratiques à l’efficacité prouvée et techniquement envisageables sur Grignon à plus long terme
7 bonnes pratiques
4
Vision d’ensemble des bonnes pratiques analysées
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
20Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Adaptation des rations avec Tourteau de colza gras (2007)
Luzerne :foin (2007) et ensilage (2009)
Arrêt des produits deshydratés (2007)
Arrêt de l’utilisation de paille en fourrage (2007)
Génisses et vaches taries au pâturage (2007)
Vaches en 2ème partie de lactation au pâturage (2010)
Augmentation de la productivité (9 300 litres standard vendus par VL à 9800 litres)
Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
21Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Augmentation des surfaces en légumineuses: 20 ha de luzerne en 2007, 35-40 ha à partir de
2010
15 ha de féverole en 2010
Épandage de l’intégralité des effluents sur la ferme, y compris sur blé et orge brassicole (2008)
Ration complète pour les brebis et alimentation multiphase des agneaux (2008 – 2009)
Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
22Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Simplification du travail du sol en parallèle du ramassage de la menue paille (2008)
Développement du triticale (2010)
Colza derrière légumineuses (2009)
Variétés plus tolérantes aux carences ponctuelles (eau et azote) et aux maladies, mais conservant une bonne productivité (2008)
Décalage des dates de semis à l’automne (2008), et faible densité (2007)
Les transformations effectuées à Grignon
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
23Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Bilan global
(Etable + Bergerie + Cultures + Transfo)
T Equiv Pétrole
T equiv CO2
Personnes nourries (Énergie)
Personnes nourries (Protéines totales)
Personnes nourries (Protéines animales)
2 006 292 2 058 5 505 7 973 4 142
2 007 282 2 089 4 817 6 904 4 688
2 008 297 2 360 7 013 9 857 5 135
2 009 283 2 216 6 584 9 723 5 174
nov09-oct10 247 2 074 5 521 8 858 5 165
-15.4% 0.8% 0.3% 11.1% 24.7%
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
24Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Bilan global
2006 : une année de référence avec un climat hivernal sec
2008 à 2010 : stabilité
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
25Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Des progrès importants sur les élevages, une variabilité forte sur les cultures de vente
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
26Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Contexte politiqueet économique
Performance globale du système décrite en détails
ELEVAGESCULTURES
Achat des intrants des
cultures
PRODUITS VEGETAUX
PRODUITS ANIMAUX
Achat des aliments pour les animaux
Valeur nutritionnelle des fourrages
Valeur fertilisante des effluents
• Surfaces • Rendements• Gestion des cultures
• Contraintes de rotation
• Ration en fonction de l’âge
• Calendrier de pâturage
• Etc.
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
PerfAgro P3: présentation de l’outil
27Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
GLOBAL PERFORMANCE of the system described into details
Quantité de travail
(heures/an)Energie fossile
consommée(MJ/an)
Coût des contraintes (quotas laitiers, surfaces, etc.)
Exemples d’indicateurs calculés
Emissions de GES
Etc.
Margeéconomique
(€/an)
Nombre de personnes
nourries
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Indicateurs de performance (les 3 Ps)
ELEVAGESCULTURES
Performance globale du système décrite en détails
Ration des vaches Laitières à différents stades
de lactation
28Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Exemple d’une ferme polyculture-élevage : situation initiale
Surface cultivée: 392 ha – 3 zones, 117 vaches laitières (1 050 000 L/an), 153 taurillons, 2 poulaillers de chair de 400 m2 (estimations)
29Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
formances (1)
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvertUne ferme polyculture-élevages : voies de progrès
30Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Calcul mensuel des indicateurs de performance
Coefficients d’impact
Flux de matière et d’énergie
Informations sur les
systèmes de culture
Tableau de Bord
GE+ Détection des leviers d’amélioration des activités agricoles et de transformation
Examen critique des coefficients d’impact
Adaptabilité à d’autres exploitations
2
3
Nous tenons une comptabilité environnementale analytique des consommations d’énergie et des émissions de GES des activités de la ferme grâce au Tableau de Bord GE+.
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvertSuivi de la performance environnementale
1
31Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Meilleure connaissance et compréhension de l’impact des cultures sur le climat.
Contribution à et questionnement des références existantes sur les émissions de N2O par les cultures.
Variations interannuelles importantes des coefficients d’émission.
On prélève avec une seringue trois échantillons pendant que le N2O s'accumule
N2O
Une chambre hermétique est placée sur le sol
Le N2O produit par le sol est piégé dans la chambre. Sa concentration
augmente avec le temps
T1 T2 T3
Les échantillons sont analysés pour connaître la
concentration en N2O
Concentration (ppb)
Temps
Pente (= émission)
T1 T3T2
La pente observée indique la dynamique d'émission du N2O
par le sol
1
2
3 5
4
Depuis 2008, nous avons développé une plateforme fiable et efficace de suivi des émissions de N2O emissions par nos 8 types de cultures.
x 3
1 2 3 4
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Suivi des émissions de N20 des cultures
1
2
3
32Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Meilleure compréhension des mécanismes à l’origine des émissions de méthane entérique
Contribution à et questionnement des références existantes
1
2
1. Capsule de SF6
2. Tube PVC sous vide
3. Tube capillaire du tube PVC aux naseaux
Depuis 2009, les émissions de méthane entérique par les vaches sont mesurées par une méthode basée sur la technique du gaz traceur SF6.
1 2 3
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Mesure des émissions de méthane entérique par les vaches
(1)
333 ± 98 g CO2e
(1): ne prend en compte ni les émissions de CH4 des excréments, ni les émissions d’animaux non productifs (génisses, vaches taries)
33Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Indicateurs sélectionnés
Meilleure compréhension des impacts de nos pratiques sur la biodiversité.
Contribution aux références sur la biodiversité agricole.
Test et questionnement des indicateurs de biodiversité.
1
2
3
Depuis 2009, nous suivons 3 taxons indicateurs de la biodiversité agricole et nous utilisons un diagnostic global de la biodiversité (IBEA).
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
Suivi de la biodiversité
34Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Des diagnostics des risques de pollutions par les nitrates et pesticides ont été réalisés. Un système d’évaluation de la qualité de l’eau basé sur des cases lysimétriques sera peut-être mis en œuvre.
1 2 3
1. Schéma d’une case lysimétrique
2. Réceptacles en Polyéthylène
3. Tuyau de connexion
Références sur le lessivage des nitrates et de substances actives.
Production de données pour alimenter des modèles.
1
2
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert
A venir ? Suivi de la qualité de l’eau
35Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Grâce à notre expertise sur les pratiques agricoles et les techniques de mesure, nous sommes maintenant capables de conduire des expérimentation sur un grand nombre de sujets.
Capacité à tester les émissions de N2O de différents ITK (par ex.
stratégies de fertilisation).
1
Capacité à tester diverses stratégies d’alimentation sur la productivité et les émissions de méthane
entérique.
Capacité à tester de nouvelles machines ou technologies (par ex.
récupération de la menue paille).
2 3
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvertUne capacité expérimentale à haut potentiel
36Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Avec plusieurs coopératives agricoles, entreprises et instituts techniques, nous créons un réseau de fermes de démonstration sur l’énergie et les GES.
Audit PerfAgro des fermes et identification des voies de
progrès.
1Identification des
solutions techniques
applicables aux fermes auditées et
validation par l’exploitant et la coopérative (ou l’organisation).
Définition d’indicateurs de la
performance environnementale pertinents et mise
en œuvre d’un système de suivi.
2 3
Mise en œuvre des solutions techniques et
suivi des indicateurs de performance.
4
Le réseau comporte 8 fermes en étape 3 ou 4, et une douzaine de fermes en étape 1.
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvertSuivi des performances dans d’autres fermes
37Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour le blé et le lait
Communication positive et éducation citoyenne
38Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Des consommations d’énergie stables depuis 2008 pour le blé
0
500
1000
1500
2000
2500
2006 2007 2008 2009 2010
MJ/
T
Coût énergétique de production du blé tendre
Autres (machines, semences, phytos, prestations,..)
Carburants
Effluents
Engrais chimiques
Fertilisation : 50 à 70%
Carburants : 18 à 27 %
- 18%
Résultats et perspectives pour le blé
Résultats expérimentaux Arvalis (Boigneville) : 1658 à 2140 MJ/t
39Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Des émissions de GES en légère baisse depuis 2008
0
50
100
150
200
250
300
350
400
2006 2007 2008 2009 2010
kg C
O2/
T
Emissions de gaz à effet de serre du blé tendre
Autres (machines, semences, phytos, prestations,..)
Carburants
Effluents
Engrais chimique
Fertilisation : 83 à 88%
Carburants :
8 à 14 %
À relativiser par rapport au rendement
- 14%
Résultats et perspectives pour le blé
Résultats expérimentaux Arvalis (Boigneville) : 278 à 365 kg CO2/t
40Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Facteurs explicatifs
2006 2007 2008 2009 2010
Apports minéraux (N/ha) 138 176 151 165 151
Reliquats sortie hiver (N/ha) 131 93 97 47 66
Rendement (qtx/ha) 69 64 85 79 83
Objectif de rendement (qtx/ha) 87 84 85 81 86
Avoir des objectifs de rendements cohérents avec le potentiel des sols, et « sécuriser » l’expression de ce potentiel pour limiter les variations de rendement (choix de variétés tolérantes au stress ponctuels en azote ou en eau, aux principales maladies locales)
Reliquats azotés sortie hiver indispensables, suivi dans la mesure du possible d’outils de pilotage (N-tester,…)
En cas de sur-fertilisation, tout n’est pas perdu: le colza et les cultures intermédiaires peuvent récupérer une bonne partie (reliquats azotés à la récolte)
Résultats et perspectives pour le blé
41Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Enseignements : Atteinte des objectifs de rendement par une approche intégrée des cultures
Fertilisation : reliquats azotés indispensables (à Grignon, 3 fois par an pour voir
les stocks d’azote et la dynamique de minéralisation) Épandages d’effluents à des doses plus faibles, prise en compte
des arrières-effets (prise de risque : portance des sols, taux de protéine , verse)
Travail du sol: relativiser le poids du travail du sol par rapport à la teneur en argile, le niveau d’enherbement et le niveau de compaction
Approche systémique : travailler sur la complémentarité des cultures
intérêt du colza sur la gestion de l’azote, légumineuses,… Choix variétal Densité et date de semis décalée pour limiter l’enherbement Conditions d’application des produits phytosanitaires,…
Résultats et perspectives pour le blé
42Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Depuis 2006, les consommations d’énergie et les émissions de GES dues à la production laitière ont diminué respectivement de 35% et 20%.
Résultats et perspectives pour le laitUne dynamique vertueuse en production laitière
Lait standard (70g de protéines et matière grasse), allocation économique entre lait et viande.
43Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La qualité du lait ne doit pas être dégradée par l’amélioration de sa performance environnementale. Elle est suivie de près.
Le maintien d’une bonne qualité du lait
Le lait de Grignon
Composition en acide gras du lait de Grignon
Acides gras insaturés 37.5%
Acides gras saturés 62.5%
Acides gras insaturés Trans 6.68%
Acides gras omega-3 0.44%
Acides gras omega-6 1.68%
Acides gras omega-6/omega 3 4.05
Acides gras palmitiques 24.77%
Acide linoléique conjugué 0.65%
Résultats et perspectives pour le lait
44Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La production de lait à Grignon émet une quantité relativement faible de GES par rapport à d’autres systèmes de production laitière dans le monde.
Une performance remarquable
Ademe hypothèse haute (France)
Ademe hypothèse basse (France)
Fonterra (NZ)
Grignon (France)0
500
1000
1500
2000
1,448
965799 706
Em
issi
on
s d
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ES
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Résultats et perspectives pour le lait
45Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La performance environnementale de la production laitière à Grignon influe positivement sur la performance du yaourt de Grignon.
Résultats et perspectives pour le lait
L’impact environnemental des yaourts
* Agricultural steps of milk production in Grignon (70%) and of production of milk powder (30%) which is added to the yogurt
46Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Résultats et perspectives pour le laitL’étape agricole : une clef de la performance
Etapes
g. éq.CO2 / 100g de yaourt Casino
Yaourt fait avec le lait de Grignon
Emballages 41
Transport (700 km)
27
Distribution 104
Etape agricole 130 70
Transformation
7
Total 310 250
20% d’économies de CO2
47Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
80% de la diminution de la consommation d’énergie fossile liée à la production de lait est expliquée par l’alimentation (nature des aliments et productivité laitière).
Résultats et perspectives pour le lait
Facteurs explicatifs de la performance de la production de lait
48Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Le chauffage du lait est le facteur-clef dans les consommations directes d’énergie fossile liées à la production de yaourt.
Ce bilan ne prend pas en compte les consommations d’énergie annexes (nettoyage, chauffage du bâtiment, éclairage etc.)
Résultats et perspectives pour le lait
Facteurs de la performance environnementale du yaourt
49Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Les bonnes pratiques ci-dessous vont être progressivement mises en oeuvre à partir de 2010, afin de diminuer les impacts environnementaux.
Résultats et perspectives pour le laitSolutions pour diminuer l’impact environnemental
Situation actuelle
Situation 2010 Nature des effets Quantification des effets
Luzerne 20 ha 32 ha diminution des hectares fertilisés 1 800 unités d'azote en moins
Pâturage vaches laitières
0 ha 8 ha diminution du coût énergétique de l'alimentation (herbe)
0,5 MJ par UF pour l'herbe pâturée (2MJ / UF pour les aliments stockés)
Féverole 0 ha 30 ha
diminution des hectares fertilisés et amélioration du rendement de la culture suivante
5 700 unités d'azote en moins + augmentation du rendement sur le blé suivant de 5 quintaux / ha
Colza derrière légumineuse
0 ha 8 ha pas de fertilisation sur colza et rendement du colza amélioré
1 300 unités d'azote en moins
Triticale dans luzerne 0 ha 12 ha
diminution du coût énergétique de l'alimentation (ensilage de méteil en remplacement du maïs)
70 tonnes de MS en plus, 1 MJ/UF économisé par rapport au maïs
Modalités de mise en œuvre des transformations : Les résultats d'optimisations Per fAgro P3®, globalement positifs pour l'exploitation, ont permis de définir des objectifs (plus de féverole, plus de colza, plus de pâturage etc.) vers lesquels le système de production va s'orienter progressivement et dès 2010 pour améliorer sa performance environnementale.
50Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
De nouvelles pratiques pourront être mises en œuvre afin d’optimiser le processus de production du yaourt.
Résultats et perspectives pour le lait
Solutions pour la fabrication du yaourt
51Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
De nouvelles solutions seront développées afin de compenser localement les consommations d’énergie et les émissions de GES incompressibles.
Production de cultures énergétiques (miscanthus,
switchgrass …)
2
Méthanisation Energie solaire
13
Résultats et perspectives pour le blé et le lait
Solutions de production d’énergie et de compensation carbone
52Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Introduction – le cadre du programme GE+
Objectifs et valeurs
Un site de démonstration échelle ferme à livre ouvert, pour l’expérimentation et l’innovation
Résultats et perspectives pour la production de lait
Communication positive et éducation citoyenne
53Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
L’équipe GE + rend compte aux professionnels et aux étudiants des marges de progrès de l’agriculture et des solutions techniques qui s’offrent à elles. Le site web GE+ a 3000 visiteurs / mois en
moyenne.
Une base de données technique a été créée afin de rassembler les élément bibliographiques relatifs à l’énergie et au changement climatique en agriculture.
Un module Agriculture, énergie et effet de serre est proposé depuis 2 ans aux étudiants d’AgroParisTech.
Les Rencontres de l’Agriculture Positive ont eu lieu en 2008 et 2010. La 2ème édition a rassemblé 120 participants (professionnels) à Paris autour du thème de « la performance énergétique et climatique de l’agriculture : les preuves des faits ».
L’équipe intervient lors de séminaires et de réunions de travail et organise des visites de la ferme pour les professionnels.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication vers les professionnels
54Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
En 50 ans, l’agriculture française a connu une très profonde mutation, qui a fondamentalement transformé sa place dans la société, et le lien entretenu avec le consommateur.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : pourquoi ?
Nombre des exploitations françaises en France :
Part de l’emploi agricole dans l’emploi total en France : Répartition du territoire France (en 100 ha):
Sources : SCEES et Insee,
55Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
A cette mutation de l’activité vient s’ajouter une série de crises sanitaires aux impacts considérables en termes d’image auprès du grand public (rupture du lien de confiance).
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : pourquoi ?
1996
1ère crise « Vache folle »
2000
2ème crise « Vache folle »
2001
Fièvre aphteuse
1999
Poulet à la dioxine
• Aux yeux du consommateur, l’agriculteur est devenu un producteur potentiel de risque sanitaire
• « L’image du métier de l’agriculture s’est brouillée. Censé être du côté de la nature, avec toute la mythologie qui l’entoure, l’agriculteur s’est retrouvé du côté du monde économique et financier. Un monde qui n’inspire plus confiance… », François Ewald, Académie des technologies, 2010
2009
Algues vertes
Fièvre catarrhale
ovine
2007
56Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Face à cette crise d’image, les acteurs du monde agricole souffrent d’être divisés. Deux modèles caricaturaux s’opposent aujourd’hui : le «paysan jardinier» et « l’agriculteur businessman ».
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : pourquoi ?
57Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Depuis 2005, les impacts environnementaux de l’agriculture en termes de consommation d’énergie et d’émissions de GES dégradent encore son image, un effet potentiellement renforcé par l’affichage environnemental prévu par le Grenelle 2.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : pourquoi ?
La filière viande montrée du doigtLeclerc : un bilan CO2 sur
les tickets de caisseCasino : un indice carbone sur les produits
« A partir du 1er juillet 2011, et après concertation avec l’ensemble des acteurs des filières concernées, une expérimentation est menée, pour une durée minimale d’une année, afin d’informer progressivement le consommateur par tout procédé approprié du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l’impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie», Loi Grenelle 2, Titre VI, Chapitre 1, article 228
58Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
De très nombreux messages sont véhiculés aujourd’hui dans nos sociétés, qui critiquent très durement l’agriculture conventionnelle et l’exploitation des ressources en général. Les filières viande sont particulièrement impactées.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : pourquoi ?
59Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Face à ces nouvelles contraintes, les acteurs des filières agricoles doivent reprendre la parole et rendre comte au grand public des solutions techniques et marges de progrès que leurs efforts permettent d’atteindre.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : comment?
Participer activement (être partie prenante) à la communication sur les impacts environnementaux des activités agricoles en termes de consommation d’énergie fossile, d’émissions de GES, d’effets sur la biodiversité, sur la qualité de l’eau, etc.
Actions à mettre en œuvre par les acteurs des filières ( = axes interventions GE+):
1
Savoir remettre les enjeux environnementaux de l’agriculture en perspective, en rappelant ses fonctions principales : nourrir les hommes, entretenir les territoires, assurer des revenus (aux exploitants), être à la base d’une activité économique compétitive, etc.
2
Rendre compte au grand public comme au monde agricole des solutions techniques, des marges de progrès que leurs efforts permettent d’atteindre.3
60Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
La ferme de Grignon accueille plus de 12 000 visiteurs par an et communique également par le biais de différents types de documents.
Communication sur une « vraie » agriculture productive et performante.
Communication sur les voies de progrès de l’agriculture.
Communication sur les bénéfices que les producteurs agricoles apportent à la société.
Communication positive et éducation citoyenne
Communication positive : comment ?
61Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Des outils pédagogiques sont proposés sur l’agriculture, l’alimentation et l’environnement qui sont utilisés à la ferme, sur des salons, dans des écoles, etc.
Le vélo-yaourt illustre le nombre de MégaJoules nécessaires pour produire un yaourt.
La maquette de la Ferme qui Positive : elle montre l’impact relative des activités de la ferme sur les bilans énergie et effet de serre de l’exploitation.
Le jeu « Bien dans mon assiette, bien sur ma planète! » consiste à composer un repas à la fois équilibré d’un point de vue nutritionnel et faiblement émetteur de carbone. Ce jeu a été utilisé par un public très diversifié (coopératives agricoles, grande distribution, administrations, etc.).
Le site internet éducatif.
Communication positive et éducation citoyenne
L’offre d’outils pédagogiques
62Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Le développement d’outils pédagogiques comprend : • L’enrichissement de l’offre d’ateliers
pédagogiques à la ferme de Grignon, dans les fermes partenaires et dans les écoles ,
• La diffusion des jeux et informations sur le site internet éducatif,
• Le développement d’un nouveau jeu sur la biodiversité
L’acte 2 du programme GE+ inclut le développement de nouveaux outils pédagogiques et une révision du circuit de visite de la ferme.
La révision du circuit de visite de la ferme de Grignon vise à :• Expliquer aux grand public les défis de
l’agriculture moderne (climat, énergie, biodiversité, alimentation) avec des ateliers ludiques et interactifs,
• Mieux mettre en avant le potentiel d’amélioration des systèmes de production hautement productifs.
Grignon, la ferme qui positive!!!
Communication positive et éducation citoyenne
Vers l’Acte 2 …
Merci de votre attention !!!
64Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Sophie Carton, Aline Lapierre, Yves Python et Bernard de FranssuPrésentation APPVPA – Oct 2010
Informations complémentaires …
http://www.agroparistech.fr/energiepositive
Sophie Carton : [email protected]
Aline Lapierre : [email protected]