comité de pilotage du 14/06/2012 “la mission de l’humanité est de transformer l’énergie...

Comité de pilotage du 14/06/2012

“La mission de l’humanité est de transformer l’énergie solaire en conscience” Patrick Viveret, philosophe

2Olivier Lapierre, Dominique Tristant, Yves Python, Sophie Carton, Aline Lapierre, Marc Sitter, Emmanuelle Bourgeat, Guillaume Gasc et Thierry Doré – Juin 2012

Ordre du jour

Introduction : Mot d’accueil de Gilles Trystram. Tour de table des participants. Information sur le projet stratégique de la ferme de

Grignon. Présentation du déroulement de la journée.


Ordre du jour




Ordre du jour

La démonstration à la ferme de Grignon : Les leviers identifiés à la ferme de Grignon. Retour sur les choix d’orientation. L’ACV d’un produit de la ferme de Grignon : le maïs

ensilage. La biodiversité de la ferme de Grignon.


Ordre du jour



9

Performance laitière

0.60

0.65

0.70

0.75

0.80

0.85

0.90

0.95

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

dé

c.-0

6

févr

.-0

7

avr

.-0

7

juin

-07

ao

ût-

07

oct

.-0

7

dé

c.-0

7

févr

.-0

8

avr

.-0

8

juin

-08

ao

ût-

08

oct

.-0

8

dé

c.-0

8

févr

.-0

9

avr

.-0

9

juin

-09

ao

ût-

09

oct

.-0

9

dé

c.-0

9

févr

.-1

0

avr

.-1

0

juin

-10

ao

ût-

10

oct

.-1

0

dé

c.-1

0

févr

.-11

avr

.-11

juin

-11

ao

ût-

11

oct

.-11

kg e

q C

O2

/litr

e s

ran

da

rd

MJ/

litre

sta

nd

ard

Etable (allocation économique sur la viande)

- 37% (énergie)

- 23% (GES)

Rappel dernier comité de pilotage

10

Peu d’évolutions sur le lait

Bilan GES lait

0.00

0.20

0.40

0.60

0.80

1.00

1.20

2006 2007 2008 2009 2010 2011

en k

g e

q C

O2/

litre

sta

nd

ard

autres

effluents net

alimentation

CH4 rumen


11

Evolution des émissions de GES de atelier laitier

kg eq CO2

2006 2007 2008 2009 2010 20110

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

GES alimentation+litière/L lait standard

GES entérique/L lait standard

12

Evolution des produits utilisés pour l’alimentation et la litière de l’atelier laitier(en kg MS/an)

2006 2007 2008 2009 2010 20110

200000

400000

600000

800000

1000000

1200000

1400000

1600000

1800000Oranges

Déshydratés

Minéraux et CMV

Concentrés achetés

Drèches brasserie & pulpes PDT

Pulpes surpressées

Paille

Concentré autoproduit

Pâture

Foins et ensilages

Maïs ensilage

13

Evolution des produits utilisés pour l’alimentation et la litière de l’atelier laitier(GES/an en kg eq CO2)

2006 2007 2008 2009 2010 20110

50000

100000

150000

200000

250000

300000

350000Oranges

Déshydratés

Minéraux et CMV



Pulpes surpressées

Paille


Pâture

Foins et ensilages

Maïs ensilage

14

Evolution des produits utilisés pourl’alimentation et la litière de l’atelier laitier(en MJ/an)

2006 2007 2008 2009 2010 20110

500000

1000000

1500000

2000000

2500000

3000000 Oranges

Déshydratés

Minéraux et CMV



Pulpes surpressées

Paille


Pâture

Foins et ensilages

Maïs ensilage

15

Connaître ses aliments et leur variabilité


16

Consommation d’énergie et émission de GES pour 1 T MS d’ensilage de maïs récoltée

Energie (MJ/T) GES (kg eq CO2/T)

Evolution 2010 -> 2011- 160 MJ /T- 17 kg eq CO2/T

2006 2007 2008 2009 2010 20111100

1200

1300

1400

1500

1600

1700

150

160

170

180

190

200

210

220

230

17

Structures de la consommation d’énergie et des émissions de GES par tonne d’ensilage de maïs récoltée en 2011

GESEnergie

Produits phytos

Semences

Prestations

Machines

Carburant

Epandage engrais

Epandage ef-fluents

MJ/Tkg eq CO2/T

18

Evolution des consommations d’énergie et des émissions de GES liées à la fertilisation du maïs ensilage. Résultats en MJ ou kg eq CO2/T récoltée*

Peu d’incidence de la forte baisse de l’N apportée entre 2010 et 2011 du fait de l’importance des arrières effets des épandages des années précédentes.

2006 2007 2008 2009 2010 20110

200

400

600

800

1000

NRJ effluents NRJ engraisNRJ tot

Energie (MJ/T)

2006 2007 2008 2009 2010 20110

50

100

150

200

GES effluents GES engraisGES tot

GES (kg eq CO2/T)

-6

19

Evolution des conso. d’énergie et des émissions de GES liées à l’utilisation de carburant et de matériel pour la culture de maïs ensilage (Résultats en MJ ou kg eq CO2/T récoltée*)

L’amélioration des consommations d’énergie et émissions de GES par tonne d’ensilage est principalement liée aux facteurs carburant et machines : au total -180 MJ/T et - 12 kg eq CO2/T

2006 2007 2008 2009 2010 20110

50100150200250300350400450

Carburant Machines

2006 2007 2008 2009 2010 20110

5

10

15

20

25

30

Carburant Machines

GES (kg eq CO2/T)

Energie (MJ/T)

20

Evolution de la production de lait et de l’effectif présent (données mensuelles)

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58 61 64 67 7040000

50000

60000

70000

80000

90000

100000

110000

120000

130000

140000

40

50

60

70

80

90

100

110

120

130

Lait standard (kg) Poids vif présent (T)


Ordre du jour

La démonstration à la ferme de Grignon : Les leviers identifié à la ferme de Grignon. Retour sur les choix d’orientation. L’ACV d’un produit de la ferme de Grignon : le maïs



Ferme de Grignon, situation 2012

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• Troisième niveau– Quatrième niveau

» Cinquième niveau

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• Troisième niveau– Quatrième niveau

» Cinquième niveau

Des

crip

tion

syst

ème

Dia

gnos

tic in

itial Energie consommée = 7 794

GJ/an, équivalent à 49 habitants (1)

Emissions GES = 1 898 T éq. CO2/an, équivalent à 311

habitants (1)

Nombre de personnes nourries sur la base de l’énergie = 5 057

personnes/an (2)

Nombre de personnes nourries sur la base de protéines animales = 3 581

personnes/an (2)

Production laitière Production de viande

Quota : 1 350 000 L135 VL (10 000 L/VL)

500 brebis-mères

Ration : ensil. maïs + luzerne (ens. + foin) +

tourt. colza gras + pulpes betteraves surp.

Rations : ensil. maïs + luzerne (ensil. + foin) +

triticale ou orge + pulpes betteraves surp.

73

585341

37

2520 19 10 65 3

Blé Orge de printemps Prairies perm.Colza Maïs ensilage TriticaleLuzerne Prairies temp. EscourgeonTTCR Maïs grain Miscanthus


Introduction de triticale

Ferme de Grignon, les solutions

Pâturage des vaches laitières

Introduction de luzerne et de tourteau de colza gras dans les rations

Augmentation de la productivité laitière


Une prairie de 9 ha sur le plateau, pâturée par les vaches laitières

• Moins de blé• Moins de luzerne• Moins de maïs

Levier :

Conséquences sur le système :

Pâturage des vaches laitières

Résultats performances

Impacts

-1,8% -0,3% -7%

MJ/L lait : -6% Kg éq CO2/L lait : neutre

neutre


Introduction de 25 ha de luzerne à Grignon, luzerne foin et luzerne ensilée dans les rations des vaches en lactation et des brebis, tourteau de colza gras dans les rations des vaches.

• Moins de blé• Moins de maïs

Levier :


Introduction de luzerne et de tourteau gras dans les rations


Impacts

+1,8%

neutre

+4,5%

MJ/L lait : -2,6% Kg éq CO2/L lait : -5,7%

-5,6%


Introduction 25 ha de triticale dans l’assolement. Une partie est prélevée pour l’alimentation des brebis, le reste est vendu.

• Moins de céréales, moins de colza, moins de luzerne

Levier :


Introduction de triticale


Impacts

+1,7%

neutre

-2% -0,5% -9%

MJ/L lait : -3% Kg éq CO2/L lait : -4,4%


Augmentation de la productivité laitière de 9 000 à 10 000 litres de lait / vache / an.

• -15 vaches à quota constant• Moins de maïs, plus de blé

Levier :


Augmentation de la productivité laitière


Impacts

-4%+33% -7% +5%

MJ/L lait : -7% Kg éq CO2/L lait : -15%


Introduction de triticale, de luzerne, de colza, de prairie temporaire. Introduction de luzerne et de tourteau gras dans les rations. Augmentation de la productivité laitière de 9 000 à 10 000 litres de lait / vache / an.

• -15 vaches à quota constant• Moins de maïs, moins d’escourgeon.

Levier :


Toutes solutions


Impacts

-1,4%+7,8% -5,9% -6%

MJ/L lait : -6% Kg éq CO2/L lait : -13,2%


Ordre du jour


ensilage La biodiversité de la ferme de Grignon.


Les outils de diagnostic à Grignon

Comparaison avec des références nationales ? Internationales ?

Aperçu partiel des impacts environnementaux.

Outil Fonction Indicateurs environnement

Bases de

donnéesMéthodologie

PerfAgro P3

ModélisationTest de scenarios

Énergie, effet de serre, IFT, bilan N

Diaterre, Gestim, Ephy, CORPEN

ACV simplifiée, périmètre simplifié

Tableau de Bord GE+

Suivi de la performance

Énergie, effet de serre, IFT

Diaterre, Gestim, Ephy, CORPEN

ACV simplifiée


ACV du maïs ensilage : périmètre

Interculture (phacélie ou moutarde) : Travail du sol Semis

Maïs ensilage : Travail du sol Semis Fertilisation minérale (solution azotée) +

organique (lisier bovin) Epandage de phytosanitaires Récolte au champ

Interculture Maïs ensilage

Récolte maïs

Hors système : stockage de la

récolte

Unité fonctionnelle : produire 1 tonne

brute de maïs ensilage sortie

champ

ITK moyen 2010-2011


Hypothèse sur les allocations

Engrais minéral à la culture qui reçoit l’apport (solution azotée sur maïs)

100% engrais organique à la culture qui reçoit l’apport (lisier bovin sur maïs)

N lessivé à la culture qui a reçu l’apport engendrant le lessivage (lessivage solution azotée sur maïs)

Interventions lors de l’interculture à la culture suivant l’interculture (interventions phacélie et moutarde sur maïs)

N des résidus à la culture qui les a produit (résidus maïs sur maïs)

Pas d’allocation sur le lisier entre atelier animal et atelier végétal (en attendant de faire l’ACV du lait)


Modèles d’émissions

Emissions de métaux lourds dans le sol (cf Nemecek et al.

2003)

Volatilisation de produits

phytosanitaires (EMEP/CORINAIR

2002)

Emissions prises en compte

Emissions non prises en compte

GIEC 2006EMEP/CORINAIR 1999

Emissions de N2O, NH3, NO, NO3-

ECOINVENTSemences, matériels, engrais, phytosanitaires

Nemecek et al. 2003 Emissions de P dans l’eau


Comparaison maïs Grignon et maïs Ecoinvent : résultats (provisoires)

0

20

40

60

80

100

120

Maïs ensilage Grignon sorti champ en kg brut (essai)

Silage maize IP, at farm/CH U

Fort impact du ME Grignon Faible impact du ME Grignon


Acidification : impact du lisier ?

Ammonia Nitric oxide Nitrogen oxides Sulfur dioxide0

0.20.40.60.8

11.21.41.6

Maïs ensilage Grignon sorti champ en kg brut (essai)Silage maize IP, at farm/CH U

Coefficient de volatilisation: 20% de l’azote pour le lisier. 100% de l’ammoniac émis est alloué à la culture qui reçoit le lisier.

Nécessité de tester d’autres méthodes d’allocation de la volatilisation de l’ammoniac.


Eutrophisation : quel modèle d’émissions du phosphore ?

Phosphorus

Nitrate

Ammonia

Nitroge

n oxides

Nitric

oxide

Phosphate

Substa

nces r

estan

tes0

0.2

0.4

0.6

0.8


Test d’autres modèles d’émissions (le modèle d’émissions de Nemecek et al. est adapté aux conditions en Suisse) et d’autres méthodes d’allocation (100% du P lessivé alloué à la culture qui reçoit le lisier).


Ecotoxicité(s)

Composition en métaux lourds des intrants à Grignon à déterminer …

Metolac

hlor

Substa

nces r

estan

tes

Vanad

ium

Atrazin

eZin

c

Nickel,

ion

Copper, io

n

Cyperm

ethrin

Nickel

Copper

-4-202468

10



Emissions de GES, comparaison par type de GES

Dinitrogen monox-ide

Carbon dioxide, fossil

Substances restantes

05

10152025303540


Résultats : Maïs Ecoinvent : 52,9 kg éq

CO2/tMB Maïs Grignon : 59,9 kg éq

CO2/tMB


Emissions de GES, comparaison par poste d’émission

Silage m

aize

Green manure

Nitric a

cid

Chopping

Ammonia

Tillage, p

loughing

Fodder loading

Fertilisi

ng

Proce

ssus r

estants

0

5

10

15

20

1 ton Silage maize IP, at farm/CH U (of project Ecoinvent unit processes)

GWP

in k

g CO

2 eq

Maïs ensila

ge

Urea ammonium nitrate

Chopping

Tillage, p

loughing

Tillage, c

ultivating, chise

lling

Maize se

ed

Proce

ssus r

estants

05

101520253035

1 ton Maïs ensilage Grignon sorti champ en T brut (essai) (of project Maïs Grignon)

GWP

in k

g CO

2 eq

Poids des émissions de GES au champ >> méthode d’allocation des émissions du lisier ?


Conclusions

Première étape avant l’ACV du lait … et du yaourt

Des opportunités de participation à l’enseignement (projets étudiants)

Résultats à préciser ou « améliorer » avec : D’autres modèles d’émissions Des valeurs « Grignon » pour les travaux culturaux

Des questions méthodologiques à approfondir : En particulier sur les méthodes d’allocation des émissions

issues du lisier >> quels impacts ont les choix méthodologiques sur le maïs ? À l’échelle de la rotation ? Sur le lait ? …


Ordre du jour

La démonstration à la ferme de Grignon : Les leviers identifiés à la ferme de Grignon. Retour sur les choix d’orientation. L’ACV d’un produit de la ferme de Grignon : le maïs ensilage La biodiversité de la ferme de Grignon.


Développement du dispositif de suivi et intégration de la ferme à des dynamiques nationales

- Observatoire Agricole de la Biodiversité (OAB),

SNB 2011-2020 ; soutenu par la DGPAAT

MNHN UMR : Conservation des espèces, restauration et suivi des populations

- Objectifs:

Etablir des liens entre pratiques agricoles et état de la biodiversité

Suivre l’évolution temporelle de la biodiversité agricole

Sensibiliser les exploitants agricoles à la complexité des liens entre pratiques agricoles et état de la biodiversité

- Principales caractéristiques:

Sciences participatives : réseaux d’exploitations volontaires animés par les acteurs du monde agricole (coopératives, fermes expérimentales, CA…)

Plus de 400 exploitations à la fin de l’hiver 2011

- A Grignon :

Animateur local de l’OAB sur le territoire de la plaine de Versailles



- BiodiversID, lancement au printemps 2012. Mené par BASFAgro, FARRE et le RBA, partenaire technique principal l’ONCFS

- Objectifs : Identifier les indicateurs les plus pertinents pour l’aménagement du territoire des exploitations Evaluer les politiques publiques agro-environnementale en matière de biodiversité

Démontrer que l’on peut conjuguer agriculture économiquement rentable et biodiversité Fournir du conseil aux exploitants agricoles pour l’aménagement de leurs exploitations

- Principales caractéristiques : Un double réseau de fermes: fermes pilotes et fermes de vulgarisation40 exploitations au printemps 2012

- A Grignon : Ferme pilote pour le réseau BiodiversID



Observatoire Agricole de la Biodiversité

- Placettes lombriciens communs

- Plaques à invertébrés terrestres

- Transects papillons de jour

- Nichoirs à abeilles sauvages

BiodiversID

-Abeilles domestiques Transect et cartographie pollinique des ruchers

- Avifaune nicheuse et de passageBattue perdrix/faisans, échantillonnage des compagnies de perdrix, IPA simplifiés

Indicateurs d’état initiaux de la biodiversité à la ferme de Grignon :- Avifaune (IPA) - Flore des bords des champs- Papillons de jour

-> Pour GE+, une analyse critique de ces indicateurs à formuler…


Quelques observations issues des suivis mis en œuvre à Grignon… le paysage agricole et les papillons de jour (données 2010 – 2011)

42%

27%

14%

11%

7%

Abondance relative des 5 principales espèces de rhopalocères dans la zone du parc (44 transects)

Pieridae spMelanargia galathea/Demi deuil Lycanidae spManiola jurtina/MyrtilCoenonympha pamphilus/Procris

47%

10%

35%

3%4%

Abondance relative des cinq principales espèces de rhopalocères sur la zone du plateau (66 transects)

Pieridae spMelanargia galathea/Demi deuil Lycanidae spAglais io/Paon du jour Coenonympha pamphilus/Procris

Abondance moyenne Richesse spécifique moyenne

00.5

11.5

22.5

33.5

44.5

Nom

bre

d'in

divi

dus o

u no

mbr

e d'

espè

ces

Abondance moyenne Richesse spécifique moyenne

0123456789

10

Nom

bre

d'in

divi

dus o

u

nom

bre

d'es

pèce

s


Quelques observations issues des suivis mis en œuvre à Grignon… le paysage agricole et l’avifaune nicheuse (données 2009-2010–2011)

Parc Plateau 0

5

10

15

20

25

30

Richesse spécifique moyenne par zone du domaine

Nom

bre

d'es

pèce

s

Parc Plateau 0

20

40

60

80

100

120

Abondance relative moyenne par zone du domaine

ForestièresBâtiAgricolesGénéralistes

Pour

cent

ages

%


Des questions qui restent en suspens …

Le dispositif de suivi de la biodiversité défini à Grignon a permis de : - mieux connaître la biodiversité agricole du domaine - établir des relations globales entre biodiversité et agriculture

Cependant un certains nombre de questions restent en suspens… Comment révéler les effets (bénéfiques et négatifs) de l’agriculture et les

différencier de l’influence des autres facteurs (réchauffement climatique, érosion globale de la biodiversité…) ?

Quels impacts sur la production agricole ? Comment valoriser la biodiversité et en faire un atout pour la production

agricole (optimisation du contrôle des ravageurs des cultures…)?

Pour fournir des éléments de réponse, nous avons choisis de nous positionner comme une ferme motrice au sein des dynamiques nationales (OAB, BiodiversID, CA Picardie, Hommes et Territoires…).


Ordre du jour

Le méthane, premières analyses de résultats de mesures.


Comparaison avec la formule Ruminair

Formule Ruminaire CH4 = f(%CO)y = x

0

10

20

30

40

50

60

0 10 20 30 40 50 60

CH4 Mesuré (lCH4/kgMSI)

CH

4 C

alcu

lé (

lCH

4/kg

MS

I)


Comparaison avec la formule Sauvant Giger

Formule Sauvant CH4 = f(%CO+NA)y = x

0

10

20

30

40

50

60

0 10 20 30 40 50 60

CH4 Mesuré (lCH4/kgMSI)

CH

4 C

alcu

lé (

lCH

4/kg

MS

I)


Conclusions

Dispersion des mesures > Dispersion des formules

Résultats moyens proches de la réalité Pour le réseau : nécessité d’avoir des

variables d’entrée fiables : Suivi de la compositions des rations et de leurs

évolutions (une ration moyenne n’a pas de sens) Suivi de l’ingestion moyenne du troupeau Suivi du poids vif moyen du troupeau


Ordre du jour

L’échelle territoire : résultats de diagnostic Climagri.


Diagnostic Climagri de la coopérative des Fermes de Figeac

Simulations des stratégies déployées par les Fermes de Figeac



Définition du périmètre d’étude

SICASELI Bassin de vie de la coopérative

(2008 – 2009) : 600 exploitations adhérentes, Toute activité agricole encadrée par

la coopérative : toutes productions végétales, activité bovins lait, bovins allaitants, ovins viande et porcins (canards gras non inclus),

Forêts privées.



Présentation du territoire – activités agricoles

Zone d’élevage extensif… SAU = 42 000 ha, 87 % des prairies, 13% grandes cultures (autoconsommation), Potentiels de production limités (pentes, sols asséchants) 600 ha de cultures irriguées (maïs)

1% 4%2% 5% 1%

41%

8%

38%

0% 0% 0% blé tendre

triticale

orge (hiver, printemps, brasserie)

maïs ensilage

maïs grain

prairie naturelle productives <30ans

Prairie naturelle peu productives, parcours

Prairie Temporaire mélangées

avoine

seigle

sorgho fourragerSAU totale = 42 000 ha



Présentation du territoire – activités agricoles

… spécialisée dans l’élevage bovins allaitants et laitiers 20 000 vaches allaitantes : broutards maigres et repoussés (exportation

Italie), 8 000 vaches laitières : 6 700 L/VL, quota moyen à 290 000 L/an, 37 500 brebis : agneaux lourds, 600 truies (naisseurs et naisseurs-engraisseurs) : porcelets et porcs

charcutiers.

-5 000

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 00020 469

3 791 4 1048 276

630 452

10 235

4 094

-303

3134 172

178

9 605Effectif des animaux présents

Nombre d'animaux vendus (si positif) ou achetés (si négatif) par an

-1 0000

1 0002 0003 0004 0005 0006 0007 0008 0009 000 8 329

1 711 1 5803 106 3 200

24 42

2 0232 082

-371 -131

1 5263 176

-18

2 023



Présentation du territoire – surfaces boisées

Regroupement de 3 régions forestières Avant-Causses, Ségala du Quercy, Xaintrie, 35 000 ha, Mélange futaie-taillis prédominant, essentiellement feuillus.

7%5% 1%

58%

6%8%

10%1%2% 2%

Surface totale : 35 000 ha

Futaie feuillueFutaie résineuseFutaie mixte Futaie feuillue - taillisFutaie résineuse- taillisTaillis simpleAutreForêt ouverteHaie-mixtePeupleraie



Méthodes et sources – productions végétales

Sources :surfaces

rendements moyens

apports NPKDonnées DRAAF Midi-Pyrénées & DDT + recoupement avec données Epiclès des

adhérentsconsommation carburant

consommation phytosanitairesconsommation électricitéconsommation matériel

émissions phytosanitairesémissions matériel

% résidus de surface récoltésmaraîchage et horticulture - -

surfaces

volumes bois fortaccroissement biologique annuel moyen

proportion de l'accroissement exploitéeEtude Développement d'une filière bois, rapport du cabinet Lafargue (mars 2012)

consommation carburantValeurs par défaut Climagri, validées

coopérative

% des bois exportés en bois d'œuvre

% des bois exportés en énergie ou bois industrie% des bois du houppier exportés en énergie

production végétale

Valeurs par défaut Climagri, validées coopérative

Données DRAAF Midi-Pyrénées & DDT

Inventaire Forestier National du Lot (2002)

Etude Développement d'une filière bois, rapport du cabinet Lafargue (mars 2012)

grandes cultures et prairies

Types de données ;

espaces boisés



Méthodes et sources – productions animales

Sources :surfaces irriguées

système d'irrigation et part surface irriguée avecdose eau

volume séchévolume conservé

dose amendementDonnées DRAAF Midi-Pyrénées & DDT + recoupement avec données Epiclès des

adhérents

part de chaque engrais (ammonitrate, urée, etc.) en apports NDonnées internes Fermes de Figeac (extrapolation des chiffres de vente)

importations/exportation d'effluents d'élevageteneur en NPK d'effluents d'élevage

importations/exportations d'autres matières organiquesteneur en NPK d'autres matières organiques

Nombre d'animaux présentsDonnées GDS (Groupements de Défense

Sanitaire) du Lot Temps de présence moyen

Temps passé au pâturâge

Nombre d'animaux vendus Méthode estimation Céréopa (1)

Poids vif moyenRation fourragère quotidienne

K UGB-ATK UGB - AG

Quantités de concentrés importées pour l'alimentation des animaux du territoire

Quantités de fourrages importées pour l'alimentation des animaux du territoire

Part des cultures dédiées à l'alimentation humaine Donnée moyenne validée coopérative

Données internes Fermes de Figeac (extrapolation des chiffres de vente)

Bilan d'alimentation des animaux

Types de données ;

cheptel, alimentation, déjections

Données internes sicaseli (entretiens techniciens de terrain)

-

Cas-types en bovins, valeurs par défaut en ovins et porcins (voir tableaux 9 et 10)

Cas-types en bovins, valeurs par défaut en ovins et porcins

données intrants et exportations organiques sur le territoire

données d'irrigation (par culture)

données de séchage et de conservation (par culture)



Résultats : consommations d’énergie primaire

5,46

3,52

0,00

1,85

0,08 0,00 0,00 0,00

11,31

2,97

0,58 0,32

6,43

1,01

0,00

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

Co

ns

om

ma

tio

n d

'én

erg

ie (

kT

EP

)

Les consommations d'énergies directes et indirectes du territoire(kTEP - énergie primaire)



Résultats : émissions de GES

4%

23%

49%

9%

0%

4% 1%

0%

9%

1%

Les émissions de GES du territoire (%)

dont consommation d'énergie

dont sols agricoles (y.c. N20 lessivage et NH3) dont fermentation entérique

dont stockage des effluents

dont mise à disposition de l'énergie

dont fabrication de l'azote

dont fabrication des autres fertilisants

dont Produits phytosanitaires

dont aliments pour animaux

dont fabrication du matériel Total émissions annuelles

= 288 000 T éq. CO2



Résultats : bilan GES

-0,3000

-0,2000

-0,1000

0,0000

0,1000

0,2000

0,3000

0,4000

Em

issi

on

s d

e G

ES

(en

po

siti

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sols

et

bio

ma

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(e

n n

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, e

xpri

mé

en

MT

éq

. C

O2

Haies

Forêt

Pelouse d'altitudes (prairie naturelle peu productives, parcours, alpages)

Prairies <30ans

dont fabrication du matériel

dont aliments pour animaux

dont Produits phytosanitaires

dont fabrication des autres fertilisants

dont fabrication de l'azote

dont mise à disposition de l'énergie

dont stockage des effluents

dont fermentation entérique

dont sols agricoles (y.c. N20 lessivage et NH3)

dont consommation d'énergie



Intérêts de Climagri pour la coopérative

Encouragement d’une démarche de progrès environnemental

Un outil d’aide à la décision clé pour l’évaluation des stratégies en cours au sein de la coopérative : Autonomie protéique Développement de la filière bois

Support de communication motivant pour les adhérents et vers l’extérieur : Participation des agriculteurs au bilan

nourricier et environnemental Création de valeur ajoutée à la production

locale



Simulations des stratégies déployées par les Fermes de Figeac


Simulations stratégies Fermes de Figeac

Vers l’autonomie protéique : intensification des prairies naturelles

Prairies naturelles < 30 ans : de 5 à 6,5 TMS/ha (de 45 à 100 unités N/ha)

Prairies peu productives de 1,5 à 3 TMS/ha (de 0 à 30 unités d’N/ha)

+ 31 000 TMS de fourrages prairies + 1000 T d’azote

Substitution possible :- 12 000 T de céréales, - 14 000 T

paille, - 4 000 T de tourteau de soja


Scénarios

Situation initiale 100 100 100

Scénario 1102

NRJ aliments

NRJ azote

103GES aliments

GES azote

IPN PA 100


Vers l’autonomie protéique : intensification des prairies naturelles



Vers l’autonomie protéique : implantation

de 500 ha de luzerne irriguée

+ 500 ha de luzerne irriguée à 10 TMS/ha (P;K = 20;46) - 250 ha de blé (-25 N/ha économisés « effet luzerne ») et – 250 ha de

triticale

+ 5 000 TMS de foin de luzerne - 60 T d’azote

Substitution possible :-800 T de céréales, - 2 800 T paille, -

1 200 T de tourteau de soja

- 2 600 T de céréales


Scénarios


Scénario 1

99,80NRJ aliments

NRJ azote

NRJ directe

99,60GES aliments

GES azote

GES énergie

IPN PA 100



de 500 ha de luzerne irriguée


Scénarios


Scénario 1

99,70NRJ aliments

NRJ azote

NRJ directe

99,50GES aliments

GES azote

GES énergie

IPN PA 100

Simulations stratégies Fermes de FigeacVers l’autonomie protéique : implantation de 500 ha de luzerne irriguée et séchoir plaquettes



Vers l’autonomie protéique : intensification des céréales (valeur azotée)

• Blé passe de 55 à 62 qx/ha avec +40; +10, +36 en NPK• Triticale passe de 50 à 60 qx/ha avec +40, +10, +36 en NPK• + 2 points de MAT gagnés en blé et triticale (de 8 à 10%)

+ 1 800 TMS de céréales + 80 T d’azote

Substitution possible :545 T de tourteau de

soja (à 45% MAT)

+ 245 T de MAT*

* Matière Azotée Totale


Scénarios


Scénario 199,95

NRJ aliments

NRJ azote

99,80GES aliments

GES azote

IPN PA 100


Vers l’autonomie protéique : intensification des céréales (valeur azotée)




de pois protéagineux

• + 200 ha de pois protéagineux (0; 45; 90) à 35 qx/ha• - 100 ha de blé et – 100 ha de triticale

+ 700 TMS de pois - 1 000 T de céréales

Substitution possible :- 500 t de céréales, - 164 T de

tourteau de soja, - 30 T de paille


Scénarios


Scénario 199,90

NRJ aliments

NRJ azote

99,97GES aliments

GES azote

IPN PA 100



de pois protéagineux


Prairies naturelles < 30 ans : de 5 à 6,5 TMS/ha (de 45 à 100 unités N/ha)

Prairies peu productives de 1,5 à 3 TMS/ha (de 0 à 30 unités d’N/ha)

• + 200 ha de pois protéagineux (0; 45; 90) à 35 Qx/ha• + 500 ha de luzerne irriguée (0; 20; 46) à 10 TMS/ha• Blé passe de 55 à 62 qx/ha avec +40; +10, +36 en NPK• Triticale passe de 50 à 60 qx/ha avec +40, +10, +36 en NPK

- 10 000 T de concentrés importés (- 25%)

- 17 000 T de fourrages importés (- 75%)

Simulations stratégies Fermes de FigeacVers l’autonomie protéique : luzerne + pois + intensification des céréales et prairies naturelles

+ 1 000 T d’azote

Objectif autonomie protéique


Scénarios


Scénario 1101

NRJ aliments

NRJ azote

102GES aliments

GES azote

IPN PA 100

Simulations stratégies Fermes de FigeacVers l’autonomie protéique : luzerne + pois + intensification des céréales et prairies naturelles

Impact modéré sur Energie et GES


Ordre du jour

Les réseaux : Le réseau de fermes de démonstration. Le réseau de suivi de la biodiversité sur la Plaine de

Versailles.


Ordre du jour


Versailles.


24 fermes réparties en France

18 fermes commerciales :

fermes de démonstration et

d’application

Le réseau de fermes de démonstration énergie-climat

5 fermes expérimentales :

fermes de démonstration et

d’innovation

24

1

2

96

74

8

5

3

10

11

12

13

14

15

17

16

18

19

20

21

22

23Techniques innovantes

Interrogations techniques

Systèmes de production diversifiés : grandes cultures, légumes, lait, porcs, vaches allaitantes, taurillons, bœufs, pondeuses, poulets chair, dindes …

Ferme de Grignon 24

2115 20 22 23


Déroulement de la démonstration

Collecte des données issues du

suivi

4 Mise en place d’un système de suivi

3

Calcul des bilans annuels

5

Choix de voies de progrès et mise en

œuvre

2

Audit NRJ-GES: évaluation de la situation initiale et test de

voies de progrès

1

Équipe GE+ avec le soutien d’experts agronomes et zootechniciens

Chef d’exploitation avec le soutien de la structure d’encadrement

Structure d’encadrement avec le soutien de l’équipe GE+

Structure d’encadrement

Structure d’encadrement avec le soutien de l’équipe GE+


Avancement de la démarche dans les fermes du réseau

Audit PerfAgro + définition de scénarios 4 fermes

Arvalis (2) : MAJ des diagnostics réalisé sur les fermes en 2008 et comparaison avec résultats Sys’terre

Agrial : MAJ du diagnostic (nouveau cas)

Ferme de Crécom : finalisation du diagnostic + optimisation des scénarios

Choix et mise en œuvre des voies de progrès 7 fermes

EMC2, Ferme de Derval, Groupe Glon (5)

Collecte des données pour le suivi 5 fermes

Terrena, Vivescia (2), SICASELI, Euralis

Bilan de la 1ère année de suivi 6 fermes

CAM, CECAB, CORALIS, TRISKALIA (3)

Nouveau diagnostic 1 ferme CAVAC

1

2

4

3

5

1


Résultats : Les leviers repérés et les potentiels d’amélioration (1)

Des potentiels d’amélioration variables pour des exploitations d’un même système : Ex. améliorations potentielles des performances de plusieurs

exploitations laitières (synthèses des diagnostics initiaux)

Les choix des leviers se font par le chef d’exploitation, en lien avec les conseillers de la structure partenaire (exigences des filières, stratégie agriculture durable…)


Résultats : Les leviers repérés et les potentiels d’amélioration (2)

Des potentiels d’amélioration variables pour des mêmes leviers d’amélioration Améliorations potentielles des performances pour les 12 fermes ayant

identifié et mis en place des voies de progrès

Selon les exploitations, une même pratique peut avoir un effet différent (hypothèses de surfaces, valorisation d’un produit en alimentation animale, rendement…)

Voie de progrès PratiquesEffet sur les conso NRJ

Effet sur les émissions GES

Autonomie fourragère Insertion de luzerne, trèfle, autres fourrages, amélioration des rendements prairies

- 3 % à – 19 % 0 % à – 10 %

Productivité du cheptel lait

et allaittant

Augmentation de la qtté de lait par vache Augmentation des vêlages

- 7 % à – 14 %

- 8 % à – 23 %

- 8 % à – 10 %

- 20 % à + 2 %

Autonomie en protéines Augmentation des surfaces en protéagineux

- 1 % à – 25 % - 13 % à + 5 %


Résultats : Mis en place d’une comptabilité environnementale sur l’exploitation (1)

Bilan global par exploitation Ex. consommations d’énergie totales des exploitation laitières :

Confirme les différences de performances des voies de progrès proposées

1 2 3 4 5 6

-5000

0

5000

10000

15000

20000

25000

30000

35000

profil poste par poste des consommations d'énergie (MJ / ha SAU)

Irrigation

Cession des effluents

Matériel

Electricité

stockage / distribution / trans-formation aliments

Aliments autoproduits

Aliments achetés

Stockage des effluents

Bâtiment



Bilan par atelier Ex. émissions de GES d’un atelier lait

Méthane entérique

38%

Aliments autoproduits25%

Stockage des ef-fluents

16%

Aliments achetés11%

Bâtiment6%

Emissions de GES (kg éq CO2)

Soit 1,23 kg.éq.CO2/l de lait

Institut de l'Elevage - Max. syst. maïs

dominant

JM. Saubiez Institut de l'Elevage - Min. syst. herbager

économe

1

1.2

1.4

Emissions de GES de la production de lait en kg éq CO2/L

Ferme démo 3


Bilan énergie et GES par produit pour chaque ferme

Irrigation46%

Engrais28%

Fioul21%

Machines3%

Phyto1%

Semences1%

Consommations d’énergie de la production de maïs ensilage


blé tendre maïs grain tournesol (graine)0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

Emissions de GES (kg éq CO2/tMB)

ferme 3diaterre


Permet de valider les hypothèses du diagnostic initial

de créer des références solides par la mesure De suivre l’amélioration des performances

consommation d’énergie et gaz à effet de serre

Outil de pilotage pour l’exploitation (carnet fuel tracteur, compteurs électriques dédiés par matériel…)

Nouveau diagnostic PerfAgro avec les nouvelles données



Résultats : Des complément d’information croisés avec les fermes expérimentales

Mesures des émissions N2O des cultures (Sourches) Sourcing des matières premières profil carbone

des aliments distribués (Sourches) Valorisation des effluents organiques sur cultures

(Sourches, Crécom) Mesure des gaz en bâtiments (Crécom, Derval) Consommations électriques détaillées par poste de

l’atelier lait (Derval)


Animation / communication

27 juin - journée réseau coopératives en Vendée : rencontre des 14 exploitations Échanges d’expérience Apports sur la communication grand public

Plaquettes sur démarche et résultats par ferme / organisme partenaire en cours

Lettre d’information semestrielle


Ordre du jour


Versailles.


Les bases du réseau: contexte & objectifs

A la base du projet: des intérêts convergents entre GE+ et l’APPVPA

« L’état de la biodiversité ne dépend pas des seules activités de la ferme mais plutôt de l’ensemble des activités du territoire »

Tester et questionner les indicateurs de biodiversité

agricole dans différents

systèmes de production

Mieux connaître la biodiversité agricole de la

Plaine de Versailles

Enrichir les références sur la biodiversité

agricole

Mieux comprendre l’impact des

pratiques agricoles sur la

biodiversité

Sensibiliser les acteurs du

monde agricole et le grand public à la

biodiversité, son intérêt et les moyens de la préserver

1 2 4 5

Créer une dynamique collective qui valorise les potentialités du territoire

3


La mobilisation des exploitants agricoles du territoire

1ère étude de faisabilité (été 2010)

Entretiens personnels avec plus de 20 exploitants du territoire (hiver 2011 – printemps 2012)

Plusieurs réunions d’informations , courriers, mail, téléphone à destination des exploitants agricoles du territoire…

Réunion de lancement en février 2012


Les premières actions engagées : un bilan de l’état des populations hivernantes sur le territoire de la plaine de Versailles et le plateau des Alluets

Suivi réalisé dans le cadre du programme SHOC du MNHN Vingt parcelles semées en céréales d’hiver réparties sur

l’ensemble du territoire ont été prospectées en décembre et janvier.

Objectifs : lancer une dynamique sur le territoire et avoir des premiers résultats à présenter aux exploitants agricoles de la plaine de Versailles, expliquer l’intérêt des démarches de suivi de la biodiversité. Des résultats encourageants, une bonne

diversité d’espèces a été contactée (Alouette des champs sur toutes les parcelles, Busard Saint Martin…).

Présentation des résultats complets et mises en perspective lors de la publication des résultats nationaux.


Les premières actions engagées: installation du dispositif de suivi participatif de la biodiversité

8 exploitations (grandes cultures) actives

+ quelques observateurs :

Un réseau modeste mais une démarche inédite en Ile de France


Les premières actions engagées: installation du dispositif de suivi participatif de la biodiversité

Vers

de

terre

Inve

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res

Abei

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Papi

llons

de

jour

0

6

12

18

Nombre de parcelles suivis 2012

Un dispositif modeste ... mais satisfaisant pour une année de lancement.

Un gros travail de sensibilisation du monde agricole de la plaine de Versailles … qui prend du temps !

Un dispositif qui a du sens à travers son appartenance à des réseaux plus larges.


Les premières actions engagées : cycle de formations à destination des agriculteurs du territoire

Les vers de terre (mars 2012) : sur les exploitations des agriculteurs volontaires.

L’avifaune des milieux agricoles (mai 2012) : F.Chiron, ornithologue (MNHN).

La flore des bords des champs (mai 2012) : A.Muratet, botaniste (MNHN).

Les insectes auxiliaires en grandes cultures (juin 2012): J. Villenave-Chasset, entomologiste (Flor’insectes).

De nouvelles méthodes de suivi de la flore et de l’avifaune ont été validées à Grignon et seront diffusées dans l’ensemble du pays à partir du printemps prochain.


Pour la suite : continuer à favoriser les échanges entre agriculteurs du territoire et experts scientifiques et techniques

Diagnostics d’exploitation selon la méthode IBIS.

Organisations de nouvelles formations sur le thème « Agriculture et Biodiversité ».

Animer le réseau d’agriculteurs qui suivent leurs auxiliaires de culture (lettres d’informations, site internet de l’OAB…).


Pause-déjeuner

A l’espace Dubos


Ordre du jour

L’enjeu communication : Les 3èmes Rencontres de l’Agriculture Positive. La place de la communication grand public dans le projet

stratégique de la ferme. Révision du circuit de visite. Partenaires GE+ et messages biodiversité.


Ordre du jour




Programme prévisionnelThème général Présentations (15-25 minutes chacune, suivie d'une discussion de 10 minutes par présentation)

Introduction générale Stratégies mises en place dans la filière, en amont ou en aval de l'exploitation, pour répondre aux enjeux énergie et climat.

Innovations dans le domaine de la fourniture d'engrais, perspectives pour la réduction des consommations d'énergie et des émissions de GES de la filière. P. Eveillard (UNIFA).

Innovations dans le domaine de l'alimentation animale. M. Huard (CCPA).

Innovations dans le domaine de la fourniture d'intrants. C. Choquet (Terrena).

pause Initiatives étrangères. Projet Agriculture et Climat

: vers des fermes 0 carbone. J. Camirand (Nature Québec).

Ferme Jocelyn Michon.

pause déjeuner Initiatives étrangères.

pause L'évolution du contexte réglementaire.

Marché carbone et les projets domestiques, perspectives d'évolution. C. Foucherot (CDC Climat).

Evolutions prévues du PPE et perspectives pour les exploitations. C. Fortin (MAAPRAT).

Nouvelle PAC : quelle intégration des enjeux énergie et GES ? L. Larbodière (MAAPRAT) ?

Retour sur l'expérimentation affichage environnemental. (Ademe)

Conclusion de la journée


Ordre du jour

L’enjeu communication : Les 3èmes Rencontres de l’Agriculture Positive. La place de la communication grand public dans le

projet stratégique de la ferme. Révision du circuit de visite. Partenaires GE+ et messages biodiversité.


Projet stratégique de la ferme de Grignon

Eléments de contexte et méthode

Demande du CA d’AgroParisTech d’une réflexion plus approfondie sur les orientations stratégiques de la ferme, incluant la perspective du déménagement à Saclay,

Plusieurs scénarios doivent être explorés, Responsables : Dominique Tristant, Olivier Lapierre et Thierry Doré Large consultation en interne et en externe, Décisions au dernier trimestre 2012.

Un groupe de travail constitué d’enseignants APT, du directeur de la ferme, et d’ingénieurs GE+,

Réalisation d’entretiens préparés (note de synthèse, éléments de contexte) : quelle vision de la ferme en l’état ? Quels futurs possibles de la ferme ?

Synthèse



Les entretiens réalisés

Nom Fonction Organisme/départementCollectif Département MMIP AgroParisTechCollectif Département SPAB AgroParisTech

Daniel TOMÉ et collectif Département SVS AgroParisTechThomas DECERS, Mickael GOIN, Pierre-Henri POMPORT

Camille CLOUARD et collectif Etudiants AgroParisTechMarie-Pierre QUESSETTE Directrice de la communication AgroParisTech

Isabelle CAILLARD Directrice de la formation continue / executive AgroParisTechIsabelle BROUX Relation aux entreprises AgroParisTech

Cyril KAO Direction Scientifique AgroParisTechSylvain LISEMBARD Directeur ADEPRINA

Kevin BOISSET Responsable de l’exploitation CEZ de RambouilletJean-Paul MIALOT, Anne BELLANCOURT, Yves MILLEMAN,

Andrew PONTER, Fabienne CONSTANT Directeur, Directrice Adjointe et enseignants chercheurs Ecole Nationale Vétérinaire D'AlfortLaurent HEMIDY Président de centre Centre Inra V-G

Muriel MAMBRINI-DOUDET, Bernard COQUET Présidente de centre SDAR Centre Inra JouyChristian LANNOU Responsable d’équipe épidémiologie UMR BIOGER

Marie-Hélène JEUFFROY DU UMR AgronomieFrançois LEGER, Christine AUBRY, Aude BARBOTTIN DU et chercheurs unité UMR SAD APT



Les entretiens réalisés

Nom Fonction Organisme/départementIsabelle SOUCHON DU UMR GMPA

Pierre BENOIT, Sabine HOUOT Equipe Sol UMR EGCPierre CELLIER Equipe Atmosphère UMR EGC

Romain JULLIARD, François CHIRON, Audrey MURATET, Rose-Line PREUDHOMME Enseignants

MNHN UMR « Conservation des espèces, restauration et suivi des populations »

Benoît MALPAUX et Jean-Baptiste COULON Chef du département PHASE et adjoint InraGuy RICHARD Chef du département Environnement et Agronomie Inra

Jean-Marc MEYNARD, Benoît DEDIEU Chef du département SAD jusqu’au 31/03/12, à partir du

01/04 InraAndré LE GALL, Jacques LUCBERT Chef de département, conseiller scientifique Institut de l'Elevage

Jacques MATHIEU Directeur Général ARVALIS Institut du VégétalAntoine POUPART Département Agriculture Durable et Développement InVivoJean-Pierre TILLON Directeur Scientifique InVivo

Corinne PEYRONNET Chargée de valorisation en alimentation animale ONIDOLAndré POUZET Directeur CETIOM

Hélène PERRENOU Responsable Développement Durable CNIELXavier LAUREAU Directeur Fermes de Gally

Rémi LUCET, Daniel BOSSE Maire, adjoint Mairie de GrignonJoël REGNAULT Maire Mairie de PlaisirSylvie LAHUNA Directrice Comité départemental du tourisme 78

Hélène HAMPARTZOUMIAN Chargée de mission biodiversité , coordinatrice de l’OAB MAAPRAT



Résultats

Nécessité de faire ressortir une valence ou fonction à privilégier (problème de la « dilution » des vocations de la ferme),

4 valences (en plus de la production) identifiées lors des entretiens : Formation, Recherche Développement, Communication grand public.



Résultats sur la Communication Grand Public

Valence évoquée dans la moitié des entretiens réalisés, Valence à prioriser pour une demi-douzaine d’interlocuteurs,




Manque de visibilité, notamment auprès du public de proximité,

Pas de compétences « accueil du public » en interne, Infrastructures pas adaptées,

Positionnement aux portes de Paris (zone périurbaine), Contenu lié à l’activité scientifique et expérimentale, en

particulier sur les enjeux de durabilité de l’agriculture, Commercialisation de produits de la ferme (de la ferme à

l’assiette), Projet d’unité de biométhanisation (écologie territoriale).

Forces

Faiblesses :




Fonction « vitrine » potentielle pour APT et partenaires, Relais de communication vers le public francilien, sur les enjeux DD

de l’agriculture, Possibilités de partenariats : recherche (INRA, IT), institutionnels

politiques, enseignement agricole, privés, etc. Lieu d’accueil de débats publics, conférences (en évitant le

dogmatisme) Accueil d’événements : marchés, pique-niques, dégustations…

Opportunités :




Rentabilité de l’activité, menée seule (financement par d’autres fonctions ? Soutiens organismes de tutelle ?)

Adaptation aux attentes du marché (concurrence fermes pédagogiques) et différenciation nécessaire,

Compréhension nécessaire des attentes du public, Mise aux normes des bâtiments (ERP), Infrastructures d’accueil adaptées, Faciliter l’accès au site, Support nécessaire des collectivités territoriale (région, département).

Risques et KSF :


Ordre du jour




Le projet circuit de visite

Rappels sur la demande

Demande de subvention déposée en Octobre 2011 : cofinancement conseil régional (programme agri-urbain) et subventions Europe (LEADER),

Objets de la demande : Développement panneaux pédagogiques à la ferme : 29

608 €, Réalisation mini-films pédagogiques et film

institutionnel : 30 323 €,

Etude de faisabilité sur le développement d’une activité accueil du public à Grignon : 42 310 €.



Rappels

Accord de financement confirmé en avril 2011 A condition de réaliser l’étude avant les mini-

films et la pose des panneaux (en fonction des conclusions)

Budget global du projet 98 441 € H.T.

Aide CR IDF (accordée) 39 376 € H.T.

Subvention LEADER (accordée) 48 126 € H.T.

Autofinancement ADEPRINA 10 939 € H.T.



Information complémentaire sur le vélo yaourt

Estimation budget pour un nouveau vélo-yaourt ou vélo-baguette : Achat du vélo + adaptation pour fixation châssis de sol et fixation d’un capteur

magnétique . 650 à 1000 € H.T

Affichage dynamique au moyen d’un écran 22 pouces : 1 écran + 1 mini PC + 1carte d’interface + 1 capteur magnétique + câblages. Montage et programmation. 4300 à 5000 € H.T

Possibilité d’une page d’accueil, d’insérer des images ou informations (Exp: yaourt et équivalant volume de pétrole ). Insérer une chronomètre numérique qui affiche le temps de pédalage du visiteur. Donner l’énergie en MJ développée pendant le pédalage...

Réalisation d’un caisson support en remplacement du panneauConstruction menuiserie avec châssis pour fixation du vélo (2 possibilités de fixation du vélo: frontale et latérale). Finition stratifiée. 1500 à 2000 € H.T

Graphisme : composition d’un visuel graphique pour le caisson à partir de vos documents. Réalisation graphique de la page écran avec les jauges. 1200 à 1600 € H.T

Montant total : de 7650 à 9650 € HT


Ordre du jour



comité de pilotage du 14/06/2012 “la mission de l’humanité est de transformer l’énergie...

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