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L’ENTREPRENEURIAT EN FRANCE : UNE COMPARAISON INTERNATIONALE Dossier de presse 11 juin 2013 Global Entrepreneurship Monitor Rapport France 2012 Contact Valérie Jobard 06 07 81 70 02 04 78 33 78 29 [email protected]

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L’ENTREPRENEURIAT EN FRANCE :

UNE COMPARAISON INTERNATIONALE

Dossier de presse

11 juin 2013

Global Entrepreneurship Monitor

Rapport France 2012

Contact

Valérie Jobard

06 07 81 70 02

04 78 33 78 29

[email protected]

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SOMMAIRE

1. Document de synthèse de l’enquête

h 2. Global Entrepreneurship Monitor (GEM)

h 3. Biographie Alain Fayolle

h 4. Centre de Recherche en Entrepreneuriat (CRE)

h

5. Mémento des recommandations des Assises de l’entrepreneuriat

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Global Entrepreneurship Monitor

2012 France Report

Emeran Nziali et Alain Fayolle

L’ENTREPRENEURIAT EN FRANCE :

UNE COMPARAISON INTERNATIONALE

www.em-lyon.com

GLOBAL ENTREPRENEURSHIP

MONITOR 2012

EDUCATING ENTREPRENEURS FOR THE WORLD

www.em-lyon.com

L’entrepreneuriat en France aujourd’huiSynthèse et mise en perspective

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«À l’heure où la France vient de clore les premières Assises de l’entrepreneuriat, il apparaît utile de mettre en perspective les mesures annoncées en avril 2013 avec les données de l’enquête annuelle du Global Entrepreneurship Monitor (GEM).

Les propositions émises par plus de 300 personnalités au sein de neuf groupes de travail sont-elles à la hauteur des enjeux et des défis qui sont devant nous ?

Le rapport GEM 2012 pour la France décrit et analyse les principales évolutions de l’activité entrepreneuriale au niveau national ainsi que les différences constatées avec des économies comparables, comme celles de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne, du Japon et des Etats-Unis, choisies pour leurs niveaux de développement similaires.

Entre désir et peur d’entreprendreDe très nombreux français ont le désir et l’intention d’entreprendre. De plus en plus d’individus perçoivent des opportunités de création d’entreprise Il existe donc en France un gisement potentiel d’entrepreneurs. Ce qui pose problème concerne le passage à l’acte et ce, pour au moins deux raisons. Tout d’abord les normes socioculturelles véhiculent un message qui relativise, voire inhibe, le bénéfice social du comportement entrepreneurial. En France, la notion de réussite est avant tout associée à l’obtention des diplômes les plus prestigieux dans les établissements qui ont pour mission de produire l’élite de la nation. Une conséquence de cette valorisation sociale, fruit d’une méritocratie scolaire qui sélectionne ses élites, une fois pour toutes, à l’orée de leur entrée dans la vie professionnelle, est le rapport que les français entretiennent avec l’échec. Ce système ne laisse pas de place à l’expérimentation, aux essais ou aux erreurs de parcours. Or l’entrepreneuriat, est tout cela à la fois. Les résultats de GEM 2012 montrent une fois de plus que les français ont peur de l’échec.

La formation, un enjeu majeurLa perception qu’ils n’ont pas les compétences nécessaires à l’acte d’entreprendre est une seconde difficulté qui explique que les français hésitent à passer à l’acte. Cette question des compétences entrepreneuriales renvoie à l’inadaptation de l’offre en matière d’enseignement et de formation à l’entrepreneuriat.

En définitive, ces freins agissent sur l’activité entrepreneuriale, en France, qui se situe à un niveau faible dans une comparaison avec les pays qui relèvent de la même catégorie. Avec la crise économique, cette activité peut être caractérisée par une baisse de l’entrepreneuriat d’opportunité et une légère hausse de l’entrepreneuriat de nécessité. Par ailleurs, l’activité entrepreneuriale se déploie très majoritairement dans les services. Elle porte sur des contenus faiblement novateurs avec des entrepreneurs aux ambitions de développement et de croissance très limitées. Une petite lueur d’espoir apparaît avec la légère hausse de l’entrepreneuriat féminin.

Une volonté politique forteDans ces conditions, comment faire pour inverser le cours des choses ? Assouplir les contraintes administratives et alléger la charge fiscale sont des mesures qui vont dans le bons sens, à condition d’aller jusqu’au bout de la logique et de tout mettre en œuvre pour libérer l’esprit d’initiative et d’entreprendre. Mais il nous semble que les mesures les plus significatives sont liées à un changement de mentalité des français en général et des décideurs économiques et politiques en particulier. Vouloir enseigner l’entrepreneuriat dans les classes primaires et secondaires est un objectif pertinent et courageux, d’autres pays, notamment la Finlande, l’ont fait avant nous. Cet objectif est une condition nécessaire du changement de mentalité souhaité. Mais l’enseignement n’est pas le seul levier sur lequel il convient d’agir. Mettre les discours en phase avec les réalités du monde tel qu’il est en en est un autre. Revoir les politiques publiques pour en faire des leviers de changement des facteurs institutionnels au bénéfice des comportements entrepreneuriaux constitue certainement un autre moyen. Tout cela ne sera possible qu’avec une très forte volonté politique, alimentée par une conscience aigüe des problèmes ou situations qui freinent, voire bloquent, la nécessaire adaptation des structures et des règles qui gouvernent le fonctionnement de notre pays aux réalités et aux exigences d’un monde en profonde mutation.»

Alain Fayolle

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ZOOM SUR LES RÉSULTATSUn taux d’ensemble de l’activité entrepreneuriale (TEA) parmi les plus faiblesL’année 2012 se caractérise par une légère inflexion du taux d’ensemble de l’activité entrepreneuriale (5,2% en 2012 comparé à 5,7 en 2011), mais les évolutions sont contrastées suivant le sexe, l’âge ou la phase du processus.

Economies tirées par l’innovation (TEA 2012 en %)

Une hausse de l’entreprenariat établiLe taux d’entrepreneuriat à plus de 42 mois (3,2%) a connu une amélioration de près de 25% par rapport à son niveau de 2011 (2,4%)

Une légère hausse de l’entrepreneuriat fémininAlors qu’il est considérablement en baisse pour les individus de sexe masculin - passant de 8,6% (2011) à 6,4% (2012), le TEA est en hausse pour les acteurs de sexe féminin - passant de 2,9% (2011) à 4% (2012).

Un dynamisme entrepreneurial essentiellement localisé dans les servicesPlus des trois quart des créations d’entreprise de 2012 (77,5%) sont issues des services dont 44,5% des services à la personne et 33% des services aux entreprises.

Des variations marginales et contrastées de l’entrepreneuriat d’opportunité et de nécessitéL’entrepreneuriat d’opportunité (4,17%) est à la baisse (4,83% en 2011) contrairement à celui de nécessité (0,94%), en hausse (0,85% en 2011). Ces variations ne changent pas cependant la structure d’ensemble des motivations donnant une part plus importante à la première (59%) et une moindre à la seconde (18%).

Des entrepreneurs aux ambitions très modestesEn France, 8,7% des entrepreneurs naissant (soit 0,45% de TEA) envisagent de créer au-delà de 15 emplois dans les 5 prochaines années, tandis que 83% se voient créer un emploi à brève échéance ou dans 5 ans. Si ce taux est moins élevé qu’aux États-Unis (13% du TEA) et en Grande-Bretagne (9,7% de TEA), il est plus élevé qu’en Suisse (7,4% de TEA), en Belgique (3,9% de TEA) et en Italie (6,24% TEA).

Des créations au contenu novateur très faible8,62% des entrepreneurs déclarent être les seuls à offrir un produit comparable au leur, sur le marché. Ce taux est très loin derrière ceux de la Belgique (17,12%), des États-Unis (14,82%), de l’Espagne (13,46%), ou du Danemark (14,61%). Par contre, ils sont 12,96% à déclarer qu’ils utilisent des technologies nouvelles (moins d’un an), loin derrière l’Italie (19,77%) et l’Allemagne (14,39%) mais devant les États-Unis (6,81%), les Pays-Bas (7,63%) ou encore la Grande-Bretagne (6,06%).

De l’intention à l’actionDe plus en plus d’individus perçoivent des opportunités de création mais la peur de l’échec demeureLe taux d’individus déclarant percevoir des opportunités entrepreneuriales, en 2012, (38%), continue d’évoluer favorablement et est le plus élevé depuis 2001. Toutefois il est atténué par la peur de l’échec, dont le taux est aussi l’un des plus élevés (43%) de la décade.

Le taux d’intention de création parmi les plus élevés des pays comparablesLa France dispose avec 17,3% du taux d’intention de création (à trois ans) le plus élevé des pays de la catégorie à laquelle notre pays appartient, même s’il se situe à un niveau très légèrement inférieur à celui de 2011 (17,7%).

Intentions de création à 3 ans (% en 2012)

Une auto perception des compétences entrepreneuriales en deçà de la moyenneLe taux d’individus déclarant disposer des compétences pour démarrer une entreprise (38%) est supérieur à la moyenne des dix dernières années (30,7%) mais reste inférieur à celui de la plupart des pays comparables.

Auto-perception des compétences (% en 2012)

MÉTHODOLOGIELe rapport s’appuie sur deux enquêtes distinctes effec-tuées en Juin 2012. La première réalisée sur une popula-tion d’adultes de 18 à 64 ans, a permis de constituer un échantillon de 2000 personnes résidantes en France et représentatives de la population française. L’échantillon est composé de manière à respecter la distribution de la population par âge et sexe. La seconde a été effectuée à partir d’un panel d’experts dans le domaine de l’entrepre-neuriat résidant et opérant en France.

Le rapport s’intéresse principalement aux attitudes, aspirations et intentions de la population vis-à-vis de l’entrepreneuriat ainsi qu’aux comportements en matière de création d’entreprise. Dans ce dernier cas, il met en avant un indicateur clé qui mesure l’activité entrepre-neuriale des pays, le TEA (Taux d’Ensemble de l’Activité Entrepreneuriale), lequel est complété par ses variantes renvoyant à divers aspects du phénomène étudié comme ceux distinguant les créations de nécessité(1) et d’oppor-tunité (2)

(1) TAE nécessité : Taux d’activité entrepreneuriale de nécessité(2) TAE opportunité : Taux d’activité entrepreneuriale d’opportunité

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EVALUATION DE L’ENVIRONNEMENT ENTREPRENEURIAL EN FRANCE

Des conditions favorables

Une activité entrepreneuriale largement soutenue par les programmes gouvernementauxLes programmes gouvernementaux pour la promotion de l’entrepreneuriat et les infrastructures physiques sont les mieux évalués avec respectivement des scores de 3,61/5 et 3,91/5.

… et défavorables

Le faible taux d’enseignement de l’entrepreneuriat dans les secteurs primaire et secondaire est l’un des principaux freinsL’enseignement de l’entrepreneuriat aux niveaux primaire et secondaire (1,96/5) et la diffusion des compétences de création d’entreprises (2,11/5) sont considérés en France comme les freins les plus importants à l’activité entrepreneuriale. Pour le premier cas, la France fait certes mieux que certains pays comme le Japon, l’Espagne, l’Italie et le Portugal mais beaucoup moins bien que les autres pays comparables. Pour le second, elle a une courte avance sur le Japon (1,93/5) mais est très loin derrière les Pays-Bas qui semblent être la référence en la matière (3,96/5).

Un autre frein est le poids des normes socioculturellesLes experts interviewés font nettement ressortir les normes socioculturelles comme handicapant le développement d’une culture entrepreneuriale nécessaire au processus entrepreneurial.

Résultats sommaires de l’évaluation de l’environnement entrepreneurial par les experts

Catégorie de condition Score moyen

Accès à l’infrastructure physique et aux services

3,91

Programmes gouvernementaux et infrastructures pour la promotion de l’entrepreneuriat

3,61

Politique gouvernementale (en faveur des jeunes entreprises) priorité locale, régionale

3,52

Qualité des infrastructures commerciales et professionnelles et accessibilité

3,27

Formation à l’entrepreneuriat: niveau professionnel, collège et université

3,24

Dynamique interne de marché 3,05

Politique gouvernementale (fiscalité, formalité administrative, etc.)

2,89

Financement de l’entrepreneuriat 2,86

Ouverture du Marché Intérieur 2,74

Transfert en R&D 2,72

Prédisposition des facteurs culturels et des normes sociales pour l’entrepreneuriat

2,52

Formation à l’entrepreneuriat en primaire et secondaire

1,96

Contacts

Elisabeth Gelas04 78 33 78 [email protected]

Danielle Rousson04 78 33 70 [email protected]

Pour télécharger le rapport complet : www.em-lyon

EMLYON Business School

CAMPUS EUROPE23 avenue Guy de CollongueCS 4020369134 Ecully cedex – Francewww.em-lyon.com

CAMPUS ASIEEast China Normal UniversityGlobal Education Center3663, Zhongshan Rd NorthShanghai 200062 – CHINEwww.em-lyon.com.cn

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Contacts

Elisabeth Gelas04 78 33 78 [email protected]

Danielle Rousson04 78 33 70 [email protected]

Pour télécharger le rapport complet : www.em-lyon

EMLYON Business School

CAMPUS EUROPE23 avenue Guy de CollongueCS 4020369134 Ecully cedex – Francewww.em-lyon.com

CAMPUS ASIEEast China Normal UniversityGlobal Education Center3663, Zhongshan Rd NorthShanghai 200062 – CHINEwww.em-lyon.com.cn

EVALUATION DE L’ENVIRONNEMENT ENTREPRENEURIAL EN FRANCE

Des conditions favorables

Une activité entrepreneuriale largement soutenue par les programmes gouvernementauxLes programmes gouvernementaux pour la promotion de l’entrepreneuriat et les infrastructures physiques sont les mieux évalués avec respectivement des scores de 3,61/5 et 3,91/5.

… et défavorables

Le faible taux d’enseignement de l’entrepreneuriat dans les secteurs primaire et secondaire est l’un des principaux freinsL’enseignement de l’entrepreneuriat aux niveaux primaire et secondaire (1,96/5) et la diffusion des compétences de création d’entreprises (2,11/5) sont considérés en France comme les freins les plus importants à l’activité entrepreneuriale. Pour le premier cas, la France fait certes mieux que certains pays comme le Japon, l’Espagne, l’Italie et le Portugal mais beaucoup moins bien que les autres pays comparables. Pour le second, elle a une courte avance sur le Japon (1,93/5) mais est très loin derrière les Pays-Bas qui semblent être la référence en la matière (3,96/5).

Un autre frein est le poids des normes socioculturellesLes experts interviewés font nettement ressortir les normes socioculturelles comme handicapant le développement d’une culture entrepreneuriale nécessaire au processus entrepreneurial.

Résultats sommaires de l’évaluation de l’environnement entrepreneurial par les experts

Catégorie de condition Score moyen

Accès à l’infrastructure physique et aux services

3,91

Programmes gouvernementaux et infrastructures pour la promotion de l’entrepreneuriat

3,61

Politique gouvernementale (en faveur des jeunes entreprises) priorité locale, régionale

3,52

Qualité des infrastructures commerciales et professionnelles et accessibilité

3,27

Formation à l’entrepreneuriat: niveau professionnel, collège et université

3,24

Dynamique interne de marché 3,05

Politique gouvernementale (fiscalité, formalité administrative, etc.)

2,89

Financement de l’entrepreneuriat 2,86

Ouverture du Marché Intérieur 2,74

Transfert en R&D 2,72

Prédisposition des facteurs culturels et des normes sociales pour l’entrepreneuriat

2,52

Formation à l’entrepreneuriat en primaire et secondaire

1,96

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Global Entrepreneurship Monitor (GEM)

Initiée conjointement en 1997 par la London Business School et le Babson College, GEM est à ce jour la

plus grande étude annuelle en matière de dynamique entrepreneuriale dans le monde. Lancée en 1999,

la première enquête portait sur dix pays. Aujourd’hui, GEM a évolué en un consortium de plus de 400

chercheurs issus du monde entier. En 2012, 69 pays ont participé à l’enquête, fournissant une

photographie de l’entrepreneuriat au sein du plus grand échantillon de pays jamais analysé, couvrant

ainsi une importante diversité de régions géographiques et de niveaux de développement économique.

Depuis l’origine, EMLYON Business School pilote l’enquête pour la France.

Liste des pays ayant participé à l’enquête 2012

Algérie Angola Argentine Autriche Barbade Belgique Bosnie Herzégovine Botswana Brésil

Chili China Colombie Costa Rica Croatie Danemark Equateur Egypte Salvador Estonie

Ethiopie Finlande France Allemagne Ghana Grèce Hongrie Inde Iran Irlande Israël

Italie Jamaïque Japon Corée du Sud Lettonie Lituanie Macédoine Malawi Malaisie

Mexique Namibie Pays-Bas Nigéria Norvège Pakistan Palestine Paname Pérou Pologne

Portugal Roumanie Russie Singapour Slovaquie Slovénie Afrique du Sud Espagne Suède

Suisse Taïwan Thaïlande Trinité et Tobago Tunisie Turquie Ouganda Royaume Uni États-

Unis Uruguay Zambie

GEM France

Le rapport du Global Entrepreneurship Monitor 2012 pour la France relate les principales évolutions de

l’activité entrepreneuriale au niveau national ainsi que les différences constatées avec les économies

comparables. Il s’agit de pays géographiquement proches, comme l’Allemagne et la Grande Bretagne ou

plus éloignés comme le Japon, mais tous choisis pour leurs niveaux de développement similaires.

Le rapport s’appuie sur deux enquêtes distinctes effectuées en juin 2012. La première, réalisée sur une

population d’adultes âgés de 18 à 64 ans, a permis de constituer un échantillon de 2000 personnes

résidant en France. La seconde a été effectuée à partir d’un panel d’experts en entrepreneuriat

(consultants, enseignants-chercheurs, décideurs économiques, etc.) dans le domaine de

l’entrepreneuriat résidant et opérant en France.

Le rapport s’intéresse donc aux attitudes, aspirations et intentions de la population vis-à-vis de

l’entrepreneuriat et de la création d’entreprise. Dans ce dernier cas, il met en avant le principal

indicateur de l’activité entrepreneuriale de GEM, le Taux d’Ensemble de l’Activité entrepreneuriale

(TEA). Les indicateurs de performance, tels que les ambitions des entrepreneurs en termes de

croissance ou de création d’emploi. L’orientation internationale des marchés visés ou le choix en

matière d’innovation rentrent également dans cette description. L’ensemble est complété par

l’exploration de certains facteurs institutionnels qui conditionnent le déploiement de l’activité

entrepreneuriale à l’échelle nationale.

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ALAIN FAYOLLE

Parcours

Alain Fayolle est professeur de management stratégique et directeur du centre de recherche en entrepreneuriat d’EMLYON Business School. Habilité à diriger des recherches en sciences et gestion depuis 2000, il est également titulaire d’un doctorat en sciences de gestion.

Missions Membre du conseil scientifique d’EMLYON, Alain Fayolle est aussi directeur de recherches des universités Lyon III, Pierre-Mendès France de Grenoble et de l’Université Libre de Bruxelles. Il est membre de la Chaire d’Entrepreneuriat Rogers – J.A. Bombardier de HEC Montréal et membre du CA - responsable de l’animation de la recherche de l’Académie de l’Entrepreneuriat (association française d’enseignants et chercheurs en entrepreneuriat). Ancien président de l’Académie de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, il est le fondateur et le rédacteur en chef de la revue « Entreprendre & Innover », première revue de vulgarisation scientifique consacrée à la création d’entreprise, à la croissance et à l’innovation.

Il vient d’être élu au comité exécutif de la division entrepreneuriat (2700 membres dans le monde) de l’Academy of Management, première association scientifique mondiale en management, confirme cette reconnaissance.

Publications Alain Fayolle est l’auteur d’une série de cinq ouvrages et de nombreux articles académiques à destination des éducateurs, des praticiens et des étudiants visant à mieux articuler les champs de l’entrepreneuriat et de l’éducation.

Entrepreneuriat. Apprendre à entreprendre (2012, Editions Dunod) Entrepreneurship research in Europe: Evolving concepts and processes (2011, Edward Elgar) European Entrepreneurship in the Globalizing Economy (2011, Edward Elgar) L’art d’entreprendre (2007, Pearson Education) Devenir entrepreneur : des enjeux aux outils (2006, Village mondial) ...

Distinctions Le 17 mai dernier, Alain Fayolle s’est vu remettre le 2013 European Entrepreneurship Education Award. Ce prix lui a été décerné par l’université de Lund en Suède, en reconnaissance de ses travaux dans le domaine de l’éducation entrepreneuriale.

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CENTRE DE RECHERCHE EN ENTREPRENEURIAT (CRE)

D’EMLYON BUSINESS SCHOOL

Dirigé par Alain Fayolle, professeur de Management Stratégique, le Centre de Recherche en Entrepreneuriat d’EMLYON examine cinq thèmes prioritaires : l’étude des processus de création d’activités innovantes, l’entrepreneuriat organisationnel, l’enseignement et l’évaluation de l’efficacité des programmes d’enseignement en entrepreneuriat, l’évaluation des politiques publiques en matière de création et reprise d’entreprise et la dynamique des startups de forte croissance.

Les chercheurs de ce centre sont actuellement mobilisés par plusieurs projets clés, comme l’étude des processus d'émergence des nouvelles entreprises de haute technologie, les effets de l'enseignement de l'entrepreneuriat sur l'intention d'entreprendre et les orientations de carrière des étudiants, l'impact des changements générationnels sur le management et les stratégies des PME familiales, ou encore les processus entrepreneuriaux à l'intérieur des grandes entreprises.

Le Centre de Recherche en Entrepreneuriat d'EMLYON Business School est composé d’une dizaine de personnes. Il collabore activement avec plusieurs institutions en France et à l’étranger.

Dans le cadre de ses activités, le CRE a organisé cette année deux grands colloques internationaux. En novembre, le colloque scientifique RENT (Research in Entrepreneurship and Small Business) s’est tenu à EMLYON. Il réunit chaque année environ 250 universitaires pour présenter leurs résultats de recherche de très haut niveau sur un large éventail de sujets en rapport avec l’entrepreneuriat et les petites entreprises. La BABSON College Entrepreneurship Research Conference (BCERC) vient quant à elle de se dérouler du 5 au 8 juin et a rassemblé à Lyon plus de 330 chercheurs. C’est la plus grande conférence sur cette thématique. Son objectif est de relier théorie et pratique de manière dynamique et d’encourager la recherche de haut niveau en entrepreneuriat. www.em-lyon.com/minisitefr/CRE

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Mémento des recommandations des Assises de l’entrepreneuriat *

La clôture des Assises de l’entrepreneuriat, lancées en janvier dernier par Fleur Pellerin, Ministre déléguée aux PME, à l'Innovation et à l'Économie numérique, s’est tenue le 29 avril à l’Elysée. A cette occasion, le président de la République a annoncé plusieurs mesures. Celles-ci répondent à trois objectifs prioritaires : stimuler l'esprit d'entreprise et mobiliser tous les talents ; aider les entreprises à se développer ; reconnaître la prise de risque de l’investissement au service de l’emploi. Leur mise en œuvre reposera sur un dialogue dans la durée entre les entrepreneurs, les partenaires sociaux et l’ensemble des ministères concernés. D’ici à l’été 2013, une stratégie de développement de l’entrepreneuriat sera adoptée par le Gouvernement autour de dix engagements forts, présentés lors de la clôture des Assises.

Stimuler l’esprit d’entreprise et mobiliser tous les talents

La formalisation d’un programme éducatif sur l’esprit d’initiative et l’innovation dans le

Secondaire (de la sixième à la terminale) et dans l’enseignement supérieur ;

La mise en place dès l’été 2013 d’un fonds pour la création d’entreprises dans les quartiers les

moins favorisés ;

La création d’un dispositif Entrepreneur Etudiant, qui permettra à ceux qui créent une

entreprise à l’issue de leurs études de continuer à bénéficier du statut d’étudiant ;

La suppression de l’indicateur « 040 » du fichier FIBEN de la Banque de France afin de favoriser

le rebond des entrepreneurs ;

La création d’un « visa entrepreneur » ou équivalent, pour attirer les jeunes talents étrangers

en France.

Pour aider les entreprises à se développer

Le développement à titre expérimental de « maisons de l’international » aux Etats-Unis et en

Asie pour faciliter l’implantation de nos PME à l’étranger ;

L’incitation des grandes entreprises à investir dans les jeunes PME innovantes, par l’ouverture

d’un droit à un amortissement fiscal de l’investissement ;

L’extension du champ des dépenses éligibles aux exonérations de charges sociales du statut

Jeunes Entreprises Innovantes (JEI) aux charges de personnel affectées à l’innovation ;

La création d’un fonds pour l’innovation sociale de la BPI pour faciliter le développement des

entreprises à caractère social et solidaire en France ;

La création d’un « pass’entrepreneur numérique », qui améliorera l’accompagnement

personnalisé de l’entrepreneur et comportera un mécanisme de signalement des complexités

administratives vécues par les entreprises.

Pour reconnaître la prise de risque de l’investissement au service de l’emploi

La réforme du régime des plus-values mobilières dans le sens de la simplification et de

l’attractivité ;

La volonté de voir dynamisé le segment boursier dédié aux PME et aux ETI ;

La réforme du Plan Epargne en Actions avec la revalorisation de son plafond à 150 000 euros et

la possibilité d’y investir en plus 75 000€ dans les PME et ETI ;

La mise en place d’un cadre juridique de développement de la finance participative («

Crowdfunding ») en France.

* Source : www.redressement-productif.gouv.fr/cloture-assises-de-l-entrepreneuriat

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Pour télécharger le rapport GEM France complet

http://corporate.em-lyon.com/GEM2012_France

Contact presse EMLYON Business School

Valérie Jobard

06 07 81 70 02

04 78 33 78 29

[email protected]