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Résumé : L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels. Delisle S., Dufour M.-H. & Grondin S. 2017. Rapport interne. Sciences de la nature, Cégep de Saint-Félicien. Dans un premier temps, des géloses ont été ensemencées avec des produits ménagers commerciaux qui ont été en contact avec la bactérie Escherichia coli (E.coli). Dans un deuxième temps, avec des bactéries de l’environnement. Ensuite l’expérience a été répétée avec des produits naturels. Ainsi, il a été possible de vérifier que les produits naturels sont aussi efficaces, pour éliminer les bactéries, que les produits commerciaux. L’efficacité antibactérienne de ces produits s’accroîtra avec l’augmentation du temps de contact et que le temps de contact efficace pour éliminer les bactéries est inférieur à celui indiqué par le fabricant. Abstract: The efficiency of commercial cleaning products against natural products’ efficiency. Delisle S., Dufour M.-H. & Grondin S. 2017. Internal report. Natural sciences, Cégep of Saint-Félicien. Agar was cultured with commercial cleaning products and the bacterium E. Coli, in a first time, then with bacteriums that can be found in our environment. After, the experiment was repeated with natural products. By doing so, it was possible to verify that the natural products are as effective than the commercial’s ones, that theses products’ antibacterial efficiency will grow as the exposition time does and that the effective exposition time is shorter than the maker’s. Mots clés : biologie, microbiologie, propreté, Echerichia coli La propreté et la salubrité ont une place importe pour la société actuelle. Ce qui en découle un besoin flagrant de nouveauté dans les produits ménagers dits antibactériens. Plusieurs compagnies vantent leurs produits comme étant les plus efficaces sur le marché actuel. De plus, certaines personnes ont encore à cœur l’environnement et sa protection. Malheureusement, les produits ménagers vendus en magasins ne respectent pas toujours les valeurs de ces gens. En effet, plusieurs de ces produits contiennent des substances chimiques pouvant être néfastes, à long terme, pour la planète. Ce qui nous amène à nous questionner sur la possibilité de trouver des alternatives naturelles à celles-ci. Le but de cette expérience sera donc de comparer l’efficacité de certains produits ménagers commerciaux à celle de certains produits naturels. Les produits ménagers commerciaux testés sont le Lysol®, le Scrubbing Bubbles® et le Ultra Sunlight®. Les produits naturels testés sont le citron, le vinaigre, le sel ainsi que le bicarbonate de sodium. Pour atteindre le but, la sensibilité des bactéries, que l’on retrouve dans l’environnement, à divers produits ménagers et naturels sera observée. Par la suite, les résultats seront comparés. L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels Par : Sophie Delisle, Marie-Hélène Dufour et Sabrina Grondin

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Résumé : L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels. Delisle S., Dufour M.-H. & Grondin S. 2017. Rapport interne. Sciences de la nature, Cégep de Saint-Félicien. Dans un premier temps, des géloses ont été ensemencées avec des produits ménagers commerciaux qui ont été en contact avec la bactérie Escherichia coli (E.coli). Dans un deuxième temps, avec des bactéries de l’environnement. Ensuite l’expérience a été répétée avec des produits naturels. Ainsi, il a été possible de vérifier que les produits naturels sont aussi efficaces, pour éliminer les bactéries, que les produits commerciaux. L’efficacité antibactérienne de ces produits s’accroîtra avec l’augmentation du temps de contact et que le temps de contact efficace pour éliminer les bactéries est inférieur à celui indiqué par le fabricant.

Abstract: The efficiency of commercial cleaning products against natural products’ efficiency. Delisle S., Dufour M.-H. & Grondin S. 2017. Internal report. Natural sciences, Cégep of Saint-Félicien. Agar was cultured with commercial cleaning products and the bacterium E. Coli, in a first time, then with bacteriums that can be found in our environment. After, the experiment was repeated with natural products. By doing so, it was possible to verify that the natural products are as effective than the commercial’s ones, that theses products’ antibacterial efficiency will grow as the exposition time does and that the effective exposition time is shorter than the maker’s.

Mots clés : biologie, microbiologie, propreté, Echerichia coli

La propreté et la salubrité ont une place importe pour la société actuelle. Ce qui en

découle un besoin flagrant de nouveauté dans les produits ménagers dits

antibactériens. Plusieurs compagnies vantent leurs produits comme étant les plus

efficaces sur le marché actuel. De plus, certaines personnes ont encore à cœur

l’environnement et sa protection. Malheureusement, les produits ménagers vendus en

magasins ne respectent pas toujours les valeurs de ces gens. En effet, plusieurs de

ces produits contiennent des substances chimiques pouvant être néfastes, à long

terme, pour la planète. Ce qui nous amène à nous questionner sur la possibilité de trouver des alternatives naturelles à celles-ci.

Le but de cette expérience sera donc de comparer l’efficacité de certains produits

ménagers commerciaux à celle de certains produits naturels. Les produits ménagers

commerciaux testés sont le Lysol®, le Scrubbing Bubbles® et le Ultra Sunlight®. Les

produits naturels testés sont le citron, le vinaigre, le sel ainsi que le bicarbonate de

sodium. Pour atteindre le but, la sensibilité des bactéries, que l’on retrouve dans

l’environnement, à divers produits ménagers et naturels sera observée. Par la suite, les résultats seront comparés.

L’efficacité de produits ménagers

commerciaux versus celle de

produits naturels

Par : Sophie Delisle, Marie-Hélène Dufour et

Sabrina Grondin

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Théorie, hypothèses et procédures : a) Théorie :

Bactéries :

Une bactérie est un micro-organisme unicellulaire et sans noyau. Le génome d’une

bactérie est constitué d’ADN qui consiste en un seul chromosome. L’ensemble des

bactéries forme le règne des eubactéries, qui fait partie des procaryotes. Les bactéries

jouent un grand rôle dans l’écosystème. Certaines bactéries sont bénéfiques aux

organismes qu’elles côtoient alors que d’autres peuvent être pathogènes; c’est-à-dire

provoquer une maladie qui peut se développer suite à une infection si le système de défense ne suffit pas.

Escherichia coli k-12 strain (E.coli) :

L’Escherichia coli K-12 strain (E.coli) est une bactérie intestinale présente chez les

mammifères et très commune chez l'être humain. Cette bactérie constitue environ

80% de notre flore intestinale normale. Cependant, certaines souches d’E.coli peuvent

être pathogènes. Ce qui pourrait entraîner des infections telles des gastro-entérites,

des infections urinaires, des méningites, ou une septicémie (infection générale et grave de l’organisme en entier).

Lingettes désinfectantes Lysol®

Les lingettes désinfectantes Lysol® sont un produit ménager dont les fabricants

affirment qu’il élimine 99,9% des bactéries et des virus suivants : Salmonelle enterica,

E. coli, S. aureus, Streptococcus pyogènes, Staphylococcus résistant à la méthicilline

(SARM), Campylobacter jejuni, Listeria monocytogenes, Enterobacter aerogenes,

Pseudopodes aeruginosa, virus respiratoire syncytial et virus de la grippe A (H1N1).

Les lingettes Lysol® sont présentées comme étant efficaces pour nettoyer,

désodoriser, aseptiser, désinfecter et enlever les allergènes. Le mode d’emploi pour

désinfecter avec ce produit est le suivant : utiliser une serviette sur la surface à nettoyer, laisser agir pendant quatre minutes et sécher à l’air libre.

Le Scrubbing Bubbles®

Le Scrubbing Bubbles® est un produit ménager qui, selon l’étiquette présente sur sa

bouteille, détruit 99,9% des bactéries et des virus suivants : Pseudomonas

aeruginosa, Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), Salmonella enterica

(salmonelle), Escherichia coli (E. coli), Listeria monocytogenes, herpès virus simplex

de type 1 et 2, Rotavirus, virus Respiratoire Syncytial (RS) et il est efficace contre les

virus de la grippe A (H1N1). Il est présenté comme étant efficace pour nettoyer toute

la salle de bain et pour toute autre surface dure et non poreuse. Les directives

recommandées pour désinfecter sont de vaporiser le produit jusqu’à mouiller

complètement la surface à nettoyer, laisser agir cinq minutes, puis essuyer.

Ultra Sunlight® + Antibactérien

Ultra Sunlight® + Antibactérien est un produit ménager présenté comme tuant 99,9%

des bactéries E. coli, Staphylocoque et Salmonelle sur les surfaces dures. Les directives

pour désinfecter avec ce produit sont : appliqué l’Ultra Sunlight non dilué, laisser agir pendant dix minutes et essuyer.

Page : 2

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Le Citron

Le Citron est un fruit assez bien connu pour ses bénéfices alimentaires. Grâce à son

acidité, ce produit naturel est aussi utilisé comme produit ménager. Ce produit naturel est utile pour nettoyer et aussi pour désinfecter puisqu’il serait antibactérien.

Le vinaigre

Le vinaigre a de multiples fonctions lorsqu’il est le temps de nettoyer dû à son pH acide

en plus d’être économique et écologique. Ce produit naturel est un nettoyant (les

vitres, les miroirs, etc.), un détachant, un anticalcaire (robinet, lave-vaisselle, etc.),

désodorisant (textiles, etc.) et un désinfectant (toilette, surface de salle de bain et de cuisine, etc.).

Le sel de table :

Le sel est utilisé comme condiment ou comme agent de conservation. Il est

antibactérien puisqu’il crée un environnement hypertonique. C’est-à-dire qu’il déshydrate toute bactérie pouvant proliférer dans l’environnement.

Le bicarbonate de soude (ou de sodium) :

Le bicarbonate de soude (ou de sodium) est un produit biodégradable et non toxique

qui a de multiples utilités. Il sert entre autres pour la cuisine et comme produit

d’entretien. Il est utilisé comme détachant, blanchissant, désodorisant, adoucissant,

pour faire abaisser le pH (d’une piscine, de l’estomac, etc.) puisqu’il a un pH

légèrement basique et comme ingrédient dans plusieurs recettes, etc. Sur certains

sites internet, il est possible de lire que le bicarbonate de soude aurait des propriétés antibactériennes, mais ça reste à vérifier.

b) Hypothèses :

Cette expérience amène les hypothèses suivantes :

1. Les produits naturels sont aussi efficaces que les produits ménagers

commerciaux dits antibactériens.

2. L’efficacité antibactérienne des produits s’accroîtra avec l’augmentation du

temps de contact.

3. Le temps de contact efficace pour éliminer les bactéries est inférieur à celui

indiqué par le fabricant.

4. L’efficacité antibactérienne des produits s’accroît avec l’augmentation du

rapport de la quantité de produit par rapport à la quantité de bactéries.

5. Les produits ménagers et naturels sont autant efficaces contre les bactéries présentes dans l’environnement qu’avec la bactérie E. coli.

c) Matériels et méthodes :

Afin d’affirmer ou de réfuter les hypothèses émises, des géloses ont été ensemencées

avec la bactérie E. coli. La fabrication des géloses (voir l’annexe A) a été de mise pour

pouvoir commencer. L’ensemencement des géloses a été fait avec les produits

ménagers et naturels qui ont été en contact avec la bactérie E. Coli. Les géloses ont

été séparées en quatre pour faire les tests. Un quart a été utilisé pour le témoin (la

bactérie pure) et les autres quarts ont été utilisés pour analyser trois temps de contact

différents, soit : 45 secondes, cinq minutes et dix minutes. Chaque produit

antibactérien ménager ou naturel a sa propre gélose. De plus, les géloses ont été

incubées, pendant 48 heures, pour laisser le temps aux bactéries de se développer.

La croissance des bactéries sur chaque gélose a été comparée afin de classer ces

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

produits selon leur efficacité antibactérienne. Ensuite, les produits naturels et

ménagers ont été testés sur des surfaces de l’environnement, soit : sur une table de

cafétéria, dans les douches et sur les rampes d’escalier du cégep. La prolifération des

bactéries a été observée lors des prélèvements des cultures en contact avec les

produits testés. Le prélèvement d’un témoin a été de mise pour valider la présence de

bactéries. Également, trois temps de contact différents ont été prélevés, soit : 45

secondes, trois minutes et cinq minutes. Finalement, les bactéries découvertes lors

des prélèvements dans l’environnement ont été placées en sous-groupes. En effet, les

géloses comportant une bactérie semblable ont été rassemblées afin de déterminer le

produit le plus efficace en fonction de cette bactérie en particulier.

Résultats et discussion : Les résultats obtenus (voir l’annexe B) démontrent une certaine efficacité des produits

testés. En effet, la diminution de la prolifération des bactéries en fonction du temps a

été constatée sur la majorité des géloses ensemencées (voir la figure 1). De plus, en

analysant les bactéries semblables (voir la figure 2) trouvées sur différentes géloses,

l’eau saline et le Lysol seraient les plus efficaces puisqu’ils ont ressorti le plus souvent

lors de l’analyse des sous-groupes (voir l’annexe C). En effet, par rapport au temps de

contact, ces deux produits ont réagi plus rapidement que les autres aux bactéries

retrouvées dans l’environnement.

Par cette expérience, les hypothèses ont pu être vérifiées. D’abord, la première

hypothèse était que certains produits naturels peuvent être aussi efficaces que les

produits commerciaux. En effet, tous les produits testés ont démontré une certaine

efficacité puisque chaque produit pouvait être plus efficace sur une bactérie qu’une

autre. Cela s’est produit autant pour les produits naturels que pour les produits ménagers. Ainsi, la première hypothèse serait confirmée.

Ensuite, la deuxième hypothèse, qui était que l’efficacité antibactérienne des produits

s’accroît avec l’augmentation du temps de contact, a été confirmée. En effet, les

résultats ont démontré l’augmentation de l’efficacité des produits testés lorsque le temps de contact augmentait.

La troisième hypothèse était que le temps de contact efficace pour éliminer les

bactéries est inférieur à celui indiqué par le fabricant. Effectivement, il a été possible

de constater que la majorité des produits a été efficace avant le temps indiqué par le

fabricant, soit : quatre minutes pour le Lysol®, cinq minutes pour le Scrubbing

Bubbles® et dix minutes pour le Ultra Sunlight®. C’est pourquoi la troisième hypothèse est confirmée.

Figure 1: Exemple d'ensemencement de géloses Figure 2: Exemple de sous-groupe

Page : 4

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

La quatrième hypothèse était que l’efficacité antibactérienne des produits s’accroît

avec l’augmentation du rapport de la quantité de produit par rapport à la quantité de

bactéries. Cependant, en fonction des résultats avec la bactérie E. coli, la quantité de

produit par rapport à celle de la bactérie ne semble pas influencer l’efficacité des produits testés. Donc, l’hypothèse est infirmée.

Finalement, la dernière hypothèse était que les produits ménagers et naturels sont

aussi efficaces contre les bactéries présentes dans l’environnement qu’avec la bactérie

E. coli. Cependant, en général, les produits ont été plus efficaces contre la bactérie E.

Coli qu’avec les bactéries retrouvées dans l’environnement, cette hypothèse est donc infirmée.

Retombées et impacts :

Ce projet a permis de vérifier l’efficacité de certains produits ménagers antibactériens

ainsi que l’efficacité de certains produits naturels dits antibactériens. Il a permis

également de savoir si le temps d’attente après l’ajout de ces produits antibactériens

à une bactérie se retrouvant dans l’environnement était exact. Il a été possible de

savoir si les produits ménagers ont un impact sur la propreté en général. Ce dernier a

donné de bonnes pistes sur les produits efficaces à utiliser chez soi. La possibilité

d’utiliser des produits naturels antibactériens comme alternative aux produits commerciaux a été envisagée dans ce projet.

Certains produits ménagers commerciaux dits antibactériens contiennent des

substances chimiques pouvant être néfastes, à long terme, pour la planète. Les

alternatives que ce projet a permis de découvrir pourraient aider la planète et sa santé.

Ceux qui ont à cœur l’environnement et sa protection pourront y trouver leur compte dans ces alternatives biologiques.

Le côté économique des produits naturels testés est plus avantageux que celui des

produits ménagers commerciaux. La propreté et la salubrité ont une place importante

dans la société actuelle. Ce qui en découle un besoin flagrant de nouveauté dans les

produits ménagers dits antibactériens. Nos expériences nous permettent donc de leurs

prouver l’efficacité des produits ménagers commerciaux ainsi que les produits naturels

testés. Cette expérience pourrait faire changer certaines mentalités envers les recettes

de grand-mère.

Critique et suggestion :

En ce qui concerne la méthode utilisée pour atteindre le but, elle était efficace. En

effet, elle a permis d’avoir plusieurs points de référence pour chaque produit tout en

étant simple et rapide. Par contre, quelques erreurs se sont glissées durant

l’expérimentation. En effet, la méthode, étant routinière, amène les problèmes

suivants : mauvais ensemencement de certaines géloses, problème de

chronométrage, déversement de produits et température trop élevée de l’anse de

platine qui a stoppé la prolifération des bactéries sur les géloses. Par ces causes

d’erreurs, certains tests ont été refaits pour avoir des résultats plus fiables. Par

ailleurs, puisque l’expérience s’est déroulée dans un environnement instable (la nature

inconnue des bactéries retrouvées), il était impossible de comparer tous les produits testés sur une même bactérie.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Si l’expérience était à poursuivre, il serait intéressant d’isoler et d’identifier chaque

bactérie découverte lors des prélèvements dans l’environnement. En effet,

l’identification des bactéries les plus nocives pour notre santé permettrait de savoir

lesquelles devraient être éliminées en premier. En les isolant, chaque produit pourrait

être testé sur la bactérie. Donc, il y serait possible de comparer concrètement

l’efficacité de chaque produit. Finalement, la possibilité de tester d’autres alternatives

biologiques, telles que les huiles essentielles, pourrait être intéressante à envisager.

Conclusion : Selon cette expérience, la meilleure alternative biologique serait probablement l’eau

saline et le meilleur des produits testés serait probablement le Lysol. Toujours en prenant en considération que nos résultats sont en partie des suppositions

La possibilité de poursuivre cette expérience pourrait permettre d’identifier les

bactéries de notre environnement, ainsi que la résistance des bactéries observées.

Cela pourrait également permettre d’isoler les bactéries du prélèvement fait dans

l’environnement pour tester les produits sur une bactérie à la fois. Ce qui permettrait

de mieux observer et classifier les résultats obtenus. Il serait intéressant de tester

d’autres produits naturels comme les huiles essentielles pour avoir plus d’alternatives

biologiques pour le remplacement des produits ménagers antibactériens populaires.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Médiagraphie : Sites internet :

- «Antibactérien», dans Wikipédia, 29 avril 2014,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Antibact%C3%A9rien (Page consultée le 26 janvier 2017).

- «Bactérie», dans Futura Santé, http://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-bacterie-101/ (Page consultée le 26 janvier 2017).

- «Escherichia coli», dans Wikipédia, 14 janvier 2017, https://fr.wikipedia.org/wiki/Escherichia_coli (Page consultée le 26 janvier 2017).

- «Staphylocoque doré», dans Wikipédia, 16 janvier 2017, https://fr.wikipedia.org/wiki/Staphylocoque_dor%C3%A9 (Page consultée le 26 janvier 2017).

- Alan, «les meilleurs produits naturels antibactériens, page 1 et 4, Conso Globe, 11 décembre 2016, http://www.consoglobe.com/meilleurs-produits-naturels-antibacteriens-ecologique-cg

- Alan, «Le vinaigre blanc, l’arme du nettoyage écolo» Conso globe, 22 février 2016, http://www.consoglobe.com/vinaigre-blanc-arme-nettoyage-ecolo-3127-cg

- Tremblay, Pascale, «Les produits nettoyants faits maison», La vie en vert, Télé-Québec, 26 septembre 2007, http://vieenvert.telequebec.tv/sujets/256/les-produits-nettoyants-faits-maison

- Elwina,« Le bicarbonate de soude, la poudre à tout faire écolo», Conso globe, 4 septembre 2016, http://www.consoglobe.com/bicarbonate-soude-poudre-faire-ecolo-2975-cg

Références du fabricant :

- Étiquette lingettes désinfectantes Lysol - Étiquette Ultra Sunlight + antibactérien - Étiquettes Scrubbing Bubbles, nettoyant pour salle de bain, désinfectant

Iconographie Figures :

- Fig. section titre : Image personnelle. Sophie Delisle. 2017. Reproduction interdite.

- Fig. 1 : Image personnelle. Sophie Delisle. 2017. Reproduction interdite.

- Fig. 2 : Image personnelle. Sabrina Grondin. 2017. Reproduction interdite.

Remerciement : Un merci spécial à Sophie Dion, enseignante de biologie et à Julie Dubé, technicienne

de laboratoire, pour leur aide et leur conseil.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Annexes : Annexe A : Fabrication de géloses Agar

Méthode de fabrication de géloses nutritives :

Ingrédient

- 20g/L de Bacto-Agar (14-1-1)

- 8g/L de bouillon nutritif EMD (14-2-1)

- 1L d’eau distillée

Matériel

- 1-Plaque chauffante

- 1-Bécher de 2L ou 3L

- 1-Agitateur

- 3-Erlenmeyer de 500ml ou 1L

- 1-Papier d’aluminium

- 2 sacs –Plat de pétri (sac de 25 ±10)

Méthode

- Mettre eau distillée dans le bécher.

- Mettre sur la plaque chauffante à max.

- Mettre grand agitateur et mettre agitation rapide.

- Ajouter le bouillon nutritif d’un coup quand l’eau est encore froide.

- Ajouter l’Agar tranquillement pour ne pas faire de mottons.

- Laisser chauffer avec papier d’aluminium sur le bécher environ 20 min à max

et rester pas loin pour pas que ça déborde.

- Lorsque ça frémit, transférer le bouillon dans 3 erlenmeyers et mettre un

papier aluminium dessus avec une cheminée.

- Mettre à la stérilisation 25 min (mettre le ruban indicateur de stérilisation).

- Attendre 45 min avant d’ouvrir la porte du stérilisateur.

- Laisser refroidir entre 20 min – 30 min et mettre dans les plats de pétri

(attention de ne pas les faire trop mince, elles sécheront trop vite).

- Laisser refroidir jusqu’au lendemain et tourner les pétris et laisser à

température pièce 2 à 3 jours le temps de voir s’il y a eu une contamination

et pour faire partir l’humidité.

- Si pas utilisé tout de suite, il est mieux de les conserver au frigidaire dans les

sacs d’origines bien fermés.

Source : Julie Dubé, technicienne de laboratoire au cégep de St-Félicien, dans le

cadre du cours Projet en Sciences de la Nature.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Annexe B : Manipulations

Produits commerciaux

1. Allumer le brûleur avec le briquet et stériliser l’anse de platine.

2. Identifier une gélose et y inscrire « Lysol® ».

3. Diviser la gélose en quatre sections et les nommer « Témoin »,

« 45sec », « 5min » et « 10min » respectivement.

4. Verser dans une éprouvette, à l’aide d’une pipette pasteur, environ 1 ml d’E. coli.

5. Plonger l’anse de platine dans la solution.

6. Ensemencer le quart « Témoin » (la bactérie seule) de la gélose en

trois traits.

7. Ajouter à l’éprouvette quelques gouttes de Lysol et démarrer le chronomètre.

8. Stériliser une nouvelle fois l’anse de platine.

9. Plonger l’anse de platine dans la solution après 45 secondes.

10. Ensemencer le quart correspondant en trois traits.

11. Répéter les étapes 8 à 10 en attendant, cette fois-ci, jusqu’à 5

minutes puis 10 minutes pour ensuite ensemencer le quart correspondant.

12. Répéter les étapes 2 à 11 en utilisant cette fois-ci le Scrubbing

Bubbles puis le Ultra Sunlight.

13. Placer les trois géloses dans un incubateur de 24 à 48 heures à 37°C, et réfrigérer à 4°C.

14. Analyser et noter la croissance bactérienne.

Produits naturels

1. Allumer le brûleur avec le briquet et stériliser l’anse de platine.

2. Identifier une gélose et y inscrire « Bicarbonate de soude ».

3. Diviser la gélose en quatre sections et les nommer « Témoin », « 45 sec », « 5 min » et « 10 min » respectivement.

4. Verser dans une éprouvette environ 1ml d’E. coli

5. Plonger l’anse de platine dans la solution.

6. Ensemencer le quart « Témoin » de la gélose en trois traits.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

7. Ajouter quelques grammes de bicarbonate de soude à l’éprouvette et démarrer le chronomètre.

8. Stériliser une nouvelle fois l’anse de platine.

9. Plonger l’anse de platine dans la solution après 45 secondes.

10. Ensemencer le quart correspondant en trois traits.

11. Répéter les étapes 8 à 10 en attendant, cette fois-ci, cinq minutes puis dix minutes pour ensuite ensemencer le quart correspondant.

12. Répéter les étapes 2 à 11 avec le jus de citron puis avec le vinaigre.

13. Placer les trois géloses dans un incubateur de 24 à 48 heures à 37°C,

et réfrigérer à 4°C.

14. Analyser et noter la croissance bactérienne.

Prélèvement dans l’environnement :

1. Choisir la surface à prélever.

2. Prélever un témoin sur la surface à analyser.

3. Mettre le prélèvement dans un bouillon nutritif préalablement fait.

4. Ajouter le produit testé sur la surface choisie.

5. Prélever, à l’aide d’un écouvillon stérile, un échantillon à 45 secondes.

6. Mettre le prélèvement dans un autre bouillon nutritif.

7. Répéter les étapes 5 et 6, cette fois-ci, trois minutes puis cinq

minutes.

8. Laisser les prélèvements dans un incubateur de 24 à 48 heures à 37°C, et réfrigérer à 4°C.

9. Ensemencer des géloses préalablement identifiées avec les

prélèvements incubés précédemment.

10. Répéter les étapes 1 à 9 avec les produits à tester et également avec des surfaces différentes.

11. Laisser incuber les géloses.

12. Analyser et noter la croissance bactérienne.

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L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Annexe C : Analyse des géloses.

Produits ménagers commerciaux Produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing

Bubbles Eau saline Vinaigre Citron

E. Coli

Très efficace

contre cette bactérie. À 45

secondes, il n’y avait déjà plus

de trace de cette bactérie.

Très efficace

contre cette bactérie. À 45

secondes, il n’y avait déjà plus

de trace de cette bactérie.

Présence de

cette bactérie à 45 secondes et

8 minutes. Donc, plus ou

moins efficace contre celle-ci.

Très efficace contre cette

bactérie. À 45 secondes, il n’y

avait déjà plus de trace de

cette bactérie. Donc, bonne

alternative.

Non efficace

contre cette bactérie.

Présence de cette bactérie à

tous les temps de contact.

La bactérie devient

sensible au

citron à plus de 10 minutes

en contact.

Page : 11

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing Bubbles

Eau saline Vinaigre Citron

Cafétéria

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, ce produit est très

efficace contre la bactérie

retrouvée au témoin.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Présence d’une bactérie

différente du

témoin. 5 minutes :

Non *Donc, efficace

pour certaines bactéries qu’on

retrouve dans notre

environnement.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, ce produit est très

efficace contre la bactérie

retrouvée au témoin.

Témoin : Aucune

présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes : Oui

*Donc, on peut

supposer qu’il est efficace.

Cependant, lorsqu’il sèche,

la bactérie réapparaît. Il ne

tue pas, il endort cette

bactérie. Résultat non

concluant.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non

3 minutes : Non

5 minutes : Oui

*Donc, ce produit est plus

ou moins efficace contre

cette bactérie puisqu’elle se

régénère à partir de la

5ième minute. Celui-ci ne tue

pas, mais

endort cette sorte de

bactérie.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes :

Non *Donc, ce

produit est très efficace

contre cette bactérie

retrouvée au témoin.

Page : 12

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing Bubbles

Eau saline Vinaigre Citron

Douche 1

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes : Oui, mais une

bactérie différente qu’au

témoin. *Donc, efficace

contre la 1ière bactérie, mais

pas la 2ième.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Oui

3 minutes : Oui

5 minutes :

Oui *Donc, ce

produit n’est pas vraiment

efficace à court terme.

Cependant, à long terme, il

pourrait l’être.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Oui

3 minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, efficace à partir de 45

secondes.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, on peut supposer que ce

produit est efficace contre

la bactérie qu’on retrouve

au témoin.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Non 5 minutes :

Oui, mais une

bactérie différente qu’au

témoin. *Donc, on peut

supposer que le vinaigre n’est

pas très efficace contre certaines

bactéries de cet environnement.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

+/- 3 minutes :

Non 5 minutes :

Non *Donc, ce

produit est efficace à

partir d’environ 3 minutes.

Page : 13

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing Bubbles

Eau saline Vinaigre Citron

Douche 2

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes :

Non 5 minutes :

Non *Donc, on peut

supposer que ce produit est

efficace contre cette bactérie

retrouvée au témoin.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Non 5 minutes :

Présence d’une nouvelle

bactérie. *Donc, on peut

supposer qu’il est efficace

contre la bactérie qu’on

retrouve au

témoin, mais pas pour celle

qui se retrouve à 5 minutes.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Oui, mais une bactérie

différente. 3 minutes :

Non 5 minutes :

Non *Donc, on peut

supposer qu’il est efficace

contre ces deux

bactéries différentes.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes :

Non 5 minutes :

Non *Donc, on peut

supposer qu’il est efficace

contre cette bactérie qu’on

retrouve au témoin.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Oui, mais une bactérie

différente qu’au témoin.

3 minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, on peut supposer qu’il

est efficace

contre ces deux bactéries.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Non 5 minutes :

Oui

*Donc, on peut supposer qu’il

est efficace. Cependant, la

bactérie se régénère a 5

minutes puisque le

citron s’évapore. Il ne

tue pas, mais endort cette

bactérie.

Page : 14

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing Bubbles

Eau saline Vinaigre Citron

Escalier 1

On ne peut rien conclure.

On ne peut rien conclure.

On ne peut rien conclure.

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Oui, mais une

bactérie différente.

3 minutes : Oui, mais une

bactérie encore différente.

5 minutes : Oui, mais une

bactérie encore différente.

*Donc, +/-

efficace contre ces bactéries

qu’on retrouve sur cette

gélose.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Oui 3 minutes :

Oui, mais une bactérie

différente.

5 minutes : Non

*Donc, il est efficace contre

la bactérie présente au

témoin. Cependant,

celle retrouvée à 3 minutes

laisse croire que le produit est

+/- efficace à court terme

pour celle-ci.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Non 5 minutes :

Oui, mais différente

qu’au témoin. *Donc, il est

très efficace contre la

bactérie qu’on retrouve au

témoin.

Cependant, il n’est pas

efficace contre la bactérie

qu’on retrouve à 5 minutes.

Page : 15

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Lysol Sunlight Scrubbing Bubbles

Eau saline Vinaigre Citron

Escalier 2

Témoin :

Présence de bactéries.

45 secondes : Non

3 minutes : Non

5 minutes : Non

*Donc, on suppose qu’il

est très efficace contre cette

bactérie.

Témoin :

Aucune présence de

bactérie. 45 secondes :

Non

3 minutes : Non

5 minutes : Oui

*Donc, on suppose qu’il

n’est pas efficace contre

cette bactérie.

On ne peut rien

conclure.

Témoin : Présence de

deux bactéries. 45 secondes :

Non 3 minutes :

Oui, mais une des deux

bactéries que

l’on retrouve au témoin.

5 minutes : Oui, mais

seulement l’autre des deux

bactéries. *Donc, on peut

supposer qu’il est +/- efficace

contre ces deux bactéries.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Oui 3 minutes :

Oui, mais en moins grosse

quantité. 5 minutes :

Non *Donc, on peut

supposer qu’il devient efficace

à partir de 3

minutes.

Témoin : Présence de

bactéries. 45 secondes :

Oui 3 minutes :

Oui

5 minutes : Oui, mais en

moins grosse quantité.

*Donc, on peut supposer qu’l

commence à être efficace à

partir de 5 minutes.

Page : 16

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Annexe D : analyse des sous-groupes

Citron (escalier 1) : 5 minutes

Citron (escalier 2) : témoin, 45 secondes, 3 minutes et 5 minutes

Sunlight (escalier 2) : 5 minutes

*Dans ce groupe, on peut supposer que le citron serait le plus efficace contre

cette bactérie puisqu’on constate une diminution de la quantité de bactéries à

5 minutes, contrairement aux autres géloses.

Sel (douche 1) : témoin

Lysol (cafétéria) : témoin Vinaigre (douche 1) : 5 minutes

*Dans ce groupe, on peut supposer que le sel et le Lysol seraient les plus

efficaces puisqu’on retrouve la bactérie seulement au témoin. Cela indique que

ces deux produits réagissent automatiquement contre cette bactérie.

Sunlight (douche 1) : témoin, 45 secondes Sunlight (cafétéria) : 3 minutes

Sel (escalier 2) : témoin, 3 minutes

*Dans ce groupe, on peut supposer que le Sunlight serait le plus efficace contre

cette bactérie puisqu’on constate que la bactérie est présente seulement à 45

secondes, contrairement aux autres.

Lysol (douche 1) : 5 minutes Sunlight (douche 2) : 5 minutes

*Dans ce groupe, on peut supposer qu’ils ne sont pas efficaces contre cette

bactérie puisqu’on retrouve cette bactérie à 5 minutes, en très grande quantité

encore.

Sel (douche 2) : témoin Lysol (escalier 2) : témoin

Sel (escalier1) : 45 secondes

*Dans ce groupe, on peut supposer que le Lysol serait le plus efficace contre

cette bactérie puisqu’on retrouve la bactérie au témoin et nulle par ailleurs.

Cela indique que le Lysol réagit rapidement contre cette bactérie.

Page : 17

L’efficacité de produits ménagers commerciaux versus celle de produits naturels

Vinaigre (douche 2) : 45 secondes Lysol (douche 2) : témoin

Lysol (escalier 2) : témoin

*Dans ce groupe, on peut supposer que le Lysol serait le plus efficace contre

cette bactérie puisqu’on retrouve cette bactérie qu’au témoin. Cela indique que

le Lysol réagit rapidement contre cette bactérie.