Festival Lind'Art-Montagnes en Résonance 2008-2012, 7 ans, l’âge de raison

L’aventure du festival Lind'Art-Montagnes en Résonance commence en 2008 sous

l'égide de l'association Musique et Montagne. Il s’agit de réunir musiques du monde et

musique classique occidentale, sous le regard bienveillant de la montagne envisagée sous

l'angle géologique. Science et Art se croisent, deux approches se confrontent: quête

scientifique qui interroge le monde pour le comprendre, quête artistique qui propose des

visions poétiques et mouvantes. Les sons du monde ont résonné dans nos montagnes, nous

avons visité les pagodes Birmanes, parcouru les pentes escarpées de l'Himalaya et du mont

Fuji, remonté le cours du Gange et visité nos contrées alpestres. En 2009 notre engagement a

valu au festival le label Planète Terre décerné par l'UNESCO, et nous nous inscrivons

pleinement dans la démarche Géoparc en Chablais, valorisation des sites géologiques

remarquables.

Cette 5ème édition, La Terre Miroir du Ciel, regarde une fois encore vers l'Himalaya

et invite le Bhoutan, petit pays mystérieux perché sur les hauteurs du Bonheur National Brut.

Comme pour les éditions précédentes la riche programmation du festival intègre autour des

concerts des aspects variés de la thématique choisie et du pays invité: films, sculptures,

expositions… L’attention particulière au jeune public complète l’éventail des propositions.

L’édito

Présentation

Petite histoire du festival Lind’Art

Les acteurs

Dimension géologique

Présentation et légitimité du lieu Programmation 2014

Les musiques des chamanes

L’invité : Mongolie et région

Le choix du festival

Musique

Manifestations diverses

Jeune public Les intervenants

Les partenaires

Pratique Contacts

Plan

Association Musique et Montagne

http://www.musetmont.info/Lindart

06 10 57 38 61

Sommaire

Présentation

Petite histoire du festival Lind’Art

L'histoire du festival commence en 2008 quand l’association Musique et

Montagne décide de créer un événement en accord avec l'objet indiqué dans ses

statuts: « favoriser la connaissance et la diffusion de la musique pour tous les

publics et notamment en milieu alpin ».

Chaque année, un thème est choisi et un pays ou une culture invitée en

lien avec cette thématique, avec en troisième pilier le regard du scientifique sur

les miracles de notre belle planète, évoluant ainsi vers un festival de musique

avec un important volet pluridisciplinaire.

La valeur intrinsèque du festival réside dans sa pluralité et sa multi

culturalité. La vallée d’Aulps a pu accueillir ainsi des artistes birmans, japonais,

ou indiens dans son cadre naturel et poétique. Si bien qu’au fil des années

connaisseurs et profanes sont revenus, avides de découvrir des horizons toujours

renouvelés.

Le maître mot ici est « découverte » : de cultures, d’artistes, de

connaissances scientifiques… la musique n’est pas la seule invitée du festival: le

cadre naturel est mis en scène à l’occasion de plusieurs conférences interactives

sur le thème de la géologie. La deuxième édition, en 2009, a permis au Lind’Art

de recevoir le label Planète Terre décerné par l’UNESCO.

2008 - 2014…

De la Birmanie au Bhoutan, des neiges du

Mont Ararat à celles du Népal,

Mont Fuji et Mont Cervin,

Sept ans de découvertes, d’émerveillements,

d’imagination.

Les acteurs

Association Musique et Montagne

La vocation première de l'association est la

pratique musicale des adultes amateurs. Plusieurs

stages de piano adultes sont organisés chaque été dans

des lieux peu communs, ainsi que des rencontres

amicales, thés musicaux, concerts et créations de

spectacles. Le bureau de l'association se compose

d'anciens stagiaires, de passionnés de musique qui ont

à cœur de faire aboutir les projets de l'association.

Avec la création du festival, le siège social a migré en

Haute-Savoie, et de nombreux bénévoles locaux se

sont joints aux membres d'origine.

Mirabel Pitté, Directrice artistique

Mirabel Pitté a commencé l’étude du piano à l’âge de six

ans avec un seul objectif : devenir musicienne. Rêve devenu

réalité puisqu’après ses études à l’Ecole Normale de Musique de

Paris, elle s’investit dans un éventail d'activités plurielles, des

concerts en soliste à la formation d'ensembles, de programmes à

thème aux spectacles pluridisciplinaires avec d'autres arts

(musique et théâtre, ou musique et poésie). Sa curiosité précoce

pour les cultures étrangères l'amène à une rencontre

déterminante avec maître Gita Lulin Maung Ko Ko, pianiste et

compositeur Birman de premier plan. Elle fera des séjours

réguliers en Birmanie, où elle étudiera le piano birman sous sa

direction. C'est parce qu’elle est convaincue de la nécessité de

mettre la musique à portée du plus grand nombre et à valoriser un

patrimoine naturel hors du commun, qu'elle créé en 1997

l'association Musique et Montagne puis en 2008 le festival

Lind’Art-Montagnes en Résonance.

Dimension géologique

Présentation et légitimité du lieu

Le cadre naturel est un véritable pilier pour le festival. Depuis plus de quatre ans, différents

sites de la vallée d’Aulps se partagent la vedette : les communes de Montriond ou encore Morzine

permettent à l’événement de prendre de la hauteur et lui confèrent toute sa beauté. Situé au cœur du

Chablais savoyard, le site est entouré de nombreux sommets alpins, le festival entre en totale synergie

avec la démarche géoparc : l’Unesco attribue ce label à des sites remarquables sur le plan géologique ;

en 2012 le Chablais accède au titre de 3ème

géoparc français, faisant ainsi rayonner son patrimoine

géologique à l’échelle internationale. Les actions culturelles sont une des composantes de la validation

des candidatures. On comprend dès lors pourquoi il n’y a pas de lieu plus légitime pour le

Lind’Art : un endroit poétique, une réelle démarche de reconnaissance, une altitude qui

provoque l’inspiration.

Depuis la création du festival, les conférences géologiques s’inscrivent en contrepoint

à la programmation artistique. Conférence-promenades en extérieur avec interventions

musicales, conférences suivies ou précédées de films, concerts, au sein d'expositions de

photos.

Les grands noms de la géologie adhèrent avec enthousiasme au concept, citons Patrick

de Wever, Michel Marthaler, professeur à l'université de Lausanne, Monique Fort, professeur

à l'université Denis Diderot, Gérard Nicoud…

Ils apportent leur vision scientifique en contrepoint à la représentation artistique de la

thématique.

Certaines œuvres du répertoire sont choisies en lien avec la thématique géologique,

comme les Années de Pèlerinage, cahier Suisse de Franz Liszt, La Mer de Claude Debussy,

ou le programme d’un récital de piano spécialement conçu pour expliquer la représentation de

l’eau en musique.

L’édition 2014 – Programmation

Les musiques des chamanes

Le chamanisme est avant tout un échange entre le monde des humains et le monde naturel, le

chamane personnifie le lien entre l’homme et la nature. Il tend à maintenir l’équilibre entre

l’homme et la nature.

Le son, la musique, sont au cœur du processus chamanique, avec le fameux tambour qui

invoque les esprits, la guimbarde et la voix.

Venue de Sibérie, cette pratique très ancienne s’est développée en Haute-Asie, puis s’est

propagée dans de nombreuses régions du monde avec leurs particularités.

Dans notre monde actuel, l’aspiration au retour à la nature favorise une renaissance des

pratiques chamaniques.

L’invité : Mongolie et région

Pays immense, de steppes, montagnes et déserts, du Mont Altaï au désert de Gobi, la

Mongolie est l’un des grands pays où la tradition chamanique est prépondérante.

Le chant diphonique est l’un des aspects fascinants et particuliers de la tradition chamanique

Mongole

Le choix du festival

La programmation s’articule autour de la voix, avec le concert des musiciens mongols, le

concert voix et piano, où nous aurons la joie de faire découvrir au public la romance de la

Belle Maguelone, de Johannes Brahms, important cycle de 15 lieder rarement joués en

France.

La présence de Hosoo, maître du chant diphonique nous donnera l’opportunité de proposer un

atelier.

Une conférence interactive sur la voix, d’ici et d’ailleurs est également prévue.

Par ailleurs, nous explorerons comme toujours les marges de la thématique, notamment en

parlant de la minéralogie, ou comment ces invisibles éléments jouent leur rôle dans notre

existence.

L’édition 2014 – Programmation

Musique

MONGOLIE 2 SOIREES

Mercredi 6 août

Soirée d’approche de la Mongolie et de ses traditions avec Patrick Fischmann, conteur et Michel

Abraham, musicien

Jeudi 7 août

Grand concert de musique mongole avec l’Ensemble Transmongolia, 4 musiciens et chanteurs

OCCIDENT 2 SOIREES Vendredi 8 août Concert voix et piano, par Mary Olivon, pianiste et Didier Henry, chanteur Samedi 9 août Récital de piano par Pierre-Alain Volondat, grand prix du concours Reine Elisabeth de Belgique

Manifestations diverses

Conférence sur les secrets de la minéralogie par Didier Nectoux

Atelier de chant diphonique Discussion croisée autour de la voix : regard sur le chant diphonique et le chant occidental en

interaction avec le public.

Film La revanche des chamanes, de Laetitia Merli, ethnologue en présence de l’auteure.

Jeune public

Atelier sur les utilisations pratiques des sels minéraux, l’invisible à notre service quotidien avec

Sophie Justice

Spectacle de conte par Michel Abraham

Les intervenants

Musique occidentale

La magie du piano PIERRE ALAIN VOLONDAT

Pianiste atypique, Pierre-Alain

Volondat s’est donné pour mission

de contribuer à construire un monde

meilleur à travers la musique.

Après trois premiers prix au

Conservatoire National Supérieur de

Musique de Paris (Harmonie,

Musique de Chambre et Piano),

Pierre-Alain VOLONDAT

entre dans la carrière

internationale de pianiste à

l’âge de 20 ans en remportant

le 1er Grand Prix du Concours

de la Reine Elisabeth de Belgique en 1983, ainsi que le Prix du public et le Prix Jacques

STEHMAN, triplé unique dans l’histoire de ce prestigieux concours.

Grâce à l’enseignement de Vera MOORE, il est le gardien de la tradition de Clara et de Robert

SCHUMANN.

Cet artiste complet, à l’exceptionnelle sonorité, possède un répertoire considérable et très éclectique

qui va de Bach aux compositeurs contemporains, en passant par Mozart, Debussy et Stravinsky. Il

s’est produit dans le monde entier, principalement en France, en Belgique et au Japon, en récital, en

musique de chambre ou aux côtés d’orchestres renommés tels l’Orchestre National de Lille,

l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre de la Radio Danoise ou encore l’Orchestre de la NHK.

Son concert au dernier festival international de piano de La Roque d’Anthéron, en août 2013, a

été un énorme succès.

La discographie de Pierre-Alain Volondat, parue principalement chez EMI et Naxos, comprend

notamment les Sonates pour violon et piano de Robert Schumann avec Jean-Jacques Kantorow ainsi

que de nombreux enregistrements consacré à Gabriel Fauré.

Les intervenants

Récital chant et piano : Intégrale de La Belle Maguelone de Johannes Brahms

Mary Olivon, piano

Originaire de Nantes, Mary Olivon a obtenu

les prix de piano, musique de chambre,

accompagnement vocal et chef de chant au

CNSM de Paris. Passionnée par le

répertoire vocal, elle se perfectionne en

Allemagne à la Hochschule de Karlsruhe

auprès de Hartmut Höll, Mitsuko Shirai et

Anne Le Bozec en mélodie française.

Elle obtient le 1er

prix de musique de

chambre au Concours International «

Rovere d’Oro » en Italie avec le violoniste

Roland Arnassalon en 2004, ainsi que le

Prix Duo avec la soprane Violaine Kiefer au Concours International de Mélodie Française de

Toulouse en 2007. Elle est lauréate de la Fondation Charles Oulmont en 2006.

Le 10 novembre 2013, Mary remporte le Grand Prix du duo chant-piano au 7e

Concours Nadia et Lili Boulanger, avec la soprano Chiara Skerath.

Didier Henry, baryton

Après avoir étudié au CNSM de Paris

avec Camille Maurane, et à l’Ecole de

l’Opéra de Paris avec Elisabeth

Grümmer et Michel Sénéchal, Didier

Henry suit les master-classes de Jörg

Demus, Cathy Berberian, Dietrich

Fischer-Dieskau. La carrière du

baryton français Didier Henry est

marquée par le rôle de Pelléas, dont il

assure la création à Moscou en 1987

sous la direction de Manuel Rosenthal.

Il enregistre Pelléas et Mélisande pour

Decca avec Charles Dutoit au pupitre,

disque couronné par les Grammy

Awards aux Etats-Unis et le Preis

Deutschen Schallplatten Kritik en Allemagne..

Il chante sous la direction de Riccardo Chailly, Seiji Osawa, Riccardo Muti (Scala), Kent

Nagano, Michel Plasson, Myung Wung Chung. En 2009, il ajoute à son répertoire le rôle de

Golaud en concert à Paris, puis en scène au Festival Messiaen de la Meije, et en 2011 celui

d’Athanaël du Thaïs de Massenet. Didier Henry, musicien passionné par la musique de

chambre et plus particulièrement par la mélodie, se consacre à faire vivre ce répertoire par ses

activités de récitaliste, à travers ses concerts, ses master-classes (Corée, Japon, Canada,

Grande-Bretagne...) et ses enregistrements pour le Label Maguelone dont il est responsable

artistique : Ravel, Poulenc, Saint-Saëns, Massenet, d’Ollone, Lazzari, Leguerney, Hahn...

Les intervenants

Musique mongole

HOSOO et TRANSMONGOLIA

HOSOO est un maître du Khoumeï, ou chant de gorge ou

chant diphonique, une technique de chant permettant à un

seul chanteur de produire plusieurs voix simultanément. Il

est issu d’une famille de musiciens traditionnels talentueux

et a grandi dans la province de Chandman Somme à

Khovd, berceau du chant khoomei, au pied des montagnes

de l'Altaï.Hosoo pratique le khoomei au sein de sa famille

depuis qu'il a sept ans, Ce type de chant est inscrit au

patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Hosoo a reçu le titre de "Meilleur Chanteur mongol" à

Oulan-Bator, capitale de la Mongolie

Ensemble Transmongolia

Les musiciens et chanteurs du

groupe Hosoo et Transmongolia

interprètent des pièces

traditionnelles mongoles,

perpétuant une tradition qui laisse

le champ libre à l’interprétation.

Ils ont reçu une formation

d’excellence dans le chant de

gorge.

Ils accompagnent leur chant avec

les instruments traditionnels :

vièle à tête de cheval, luth,

guimbardes, flûte tsuur, yataga

Les intervenants

Soirée d’initiation à la culture mongole, textes et musique

Patrick Fichmann, conteur/poète/musicien

Fondateur du Théâtre du Vivant, multi-

instrumentiste, il crée plus de vingt spectacles de

contes musicaux, cantate, chœurs, orchestre d'enfants,

tours de chant, marionnettes, danse, vidéo, expo-

spectacle… Il présente ses créations en maison

d'arrêt, dans les quartiers sensibles, pour les publics

étrangers, les handicapés, les entreprises. Il voyage et

entretient des liens amicaux et artistiques avec des

Amérindiens, des Tsiganes, des Touaregs… Familier

des nomades mongols, il collabore avec le poète G

Mend-Oovo avec lequel il coécrit la première

anthologie de contes chamaniques, mythes et légendes mongols.

« Aujourd'hui en compagnie d'un barde pas comme les autres, aux histoires de marmottes, de

lait de jument battu et fermenté avec une pointe d'alcool, voici Patrick Fischmann… La

poésie est au cœur de ces contes voués à l'immensité et à la vie sauvage... Avec cette langue

qui vous porte et peut partout pérégriner dans le monde, il y a là, dans ce travail qui vous a

tenu des années durant, une chose tout à fait unique. » Sophie Nauleau, Ça rime à Quoi

France Culture

« Comment pourrions nous prétendre changer quoi que ce soit et d'abord nous mêmes sans

transformer radicalement nos rêves, sans porter toute notre énergie vers un type de création

qui replace enfin l'homme dans la symphonie de vie. »

Michel Abraham, musicien

Michel Abraham fait ses premiers pas dans la musique

avec l’apprentissage classique de la clarinette.

De nombreuses années plus tard, on lui fait cadeau d’un

didgeridoo. Cette nouvelle passion lui ouvre les portes sur

les instruments de musique vibratoires du monde entier.

Passion qu’il partage maintenant à travers concerts,

animations pour les enfants, cours...

C’est au hasard du marché de Noël de Strasbourg qu’il

tombe littéralement sous le charme de la musique

Mongole, sur une rencontre des musiciens au détour d’une

rue. Depuis il fait plusieurs voyages dans ce pays pour en

étudier la musique et rapporter en Occident des sons de ce

pays fascinant.

Les intervenants

Autres manifestations

Film : La revanche des chamanes en ouverture du festival

Laetitia Merli, ethnologue

Part vivre quelque temps à Moscou. De là, elle voyage en

Ouzbékistan et au Tadjikistan : c’était en 1992. Fascinée

par ces pays au sortir de l’ère soviétique, elle rentre en

France avec l’idée de reprendre des études et passe un

DEUG de russe et une maîtrise d’ethnologie à l’université

d’Aix-en-Provence, tout en faisant de petits boulots.

L’envie de partir reprend vite le dessus et la voilà

embarquée pour la Guyane en vue de devenir institutrice

chez les populations amérindiennes. Mais un an et demi

d’humidité et de forêt a raison de sa patience… Les

steppes d’Asie centrale s’imposent alors comme une

évidence.

Rentrée à Paris en 1996, inscrite en DEA d’anthropologie à

l’EHESS, elle commence à travailler sur le chamanisme

mongol et sibérien. C’est ainsi qu’elle part pour la

Mongolie en 1997 avec une bourse d’études d’un an.

Rencontrant de nombreux chamanes, parcourant le pays

des steppes et des montagnes, elle entreprend des

recherches sur le chamanisme. De nombreux séjours et

bourses se succèdent jusqu’au doctorat en anthropologie

sociale et culturelle qu’elle passe en 2004. Depuis, elle

enseigne l’anthropologie visuelle à l’université de

Manchester et est partie en postdoctorat à Cambridge. Elle

a fait plusieurs films sur le chamanisme en Mongolie et

notamment sur l’initiation d’une Française auprès d’une chamane mongole (La Quête du son).

En 2007, elle crée l’association Gens de terrain qui a pour vocation d’aider les anthropologues à

développer des projets de films documentaires, d’expositions de photographies et d’objets,

d’installations son et image, ainsi que des projets d’édition à destination du grand public, de façon à

faire connaître leurs recherches. Après avoir travaillé sur le film Shaman Tour, qui propose une

approche du tourisme en Mongolie à partir du point de vue d’une famille d’éleveurs de rennes dont la

mère est une chamane réputée, et assumé la direction artistique des éditions 2008 et 2009 du festival

international Jean Rouch qui a pris place au musée de l’Homme, elle oriente ses recherches sur le

chamanisme en république de Touva où, avec le photographe Ivan Boiko, elle a séjourné à l’été 2008.

Elle prépare actuellement un film sur le chamanisme en France, dont elle pourra partager le

making of avec notre public.

Les intervenants

Atelier jeune public : Minéraux magiques

Sophie Justice, géologue

Sophie Justice est native d’Angleterre où elle a suivi sa formation, elle a un doctorat en géologie sur la formation des montagnes et leurs bassins d’avant pays. Géologue indépendante elle travaille dans le Chablais, et dirige les traductions scientifiques des articles spécialisés auprès des Universités en France et en Suisse. Elle est membre du conseil scientifique depuis quatre ans, et a travaillé sur le montage du projet Geoparc en Chablais (projet UNESCO), retenu avec succès en mars 2012.

Didier Nectoux, géologue

Conférence sur la minéralogie

Docteur de l'École des mines de Paris depuis 1986, Didier Nectoux

est géologue et conservateur du musée de Minéralogie MINES

ParisTech depuis 2012. Enseignant-chercheur depuis 1991 à l'École

des mines, il a aussi été responsable du musée de Minéralogie d'Alès

entre 2007 et 2012.

Didier Nectoux vient de publier un ouvrage magnifique, Curiosités

minérales, en collaboration avec Jean-Michel Le Cléac’h et Cyrille

Benhamou (éditions Omniscience) qui dévoile le monde

extraordinaire et secret de la minéralogie.

Lind’Art c’est aussi…

Un budget de

23 000 euros

2

Communes

30

Bénévoles

850

Spectateurs

10

Manifestations

11 000

euros

De budget 10

Bénévoles

5

Manifestations

200

Spectateurs

1

Commu

ne

En 2013….

…En 2008 !

Les partenaires

Le festival s’inscrit dans la démarche Géoparc Européen – UNESCO, dont l’objectif

est de permettre aux habitants de s’approprier ou de se réapproprier les valeurs

géopatrimoniales du Chablais et de participer activement à la connaissance du territoire.

Les partenaires institutionnels

Les principaux partenaires privés

Pratique

Contacts

Direction artistique Mirabel Pitté musetmont@aol.com Tél : 06 10 57 38 61 Association Musique et Montagne :

06 10 57 38 61 http://musetmont.free.fr

Graphisme affiche et supports Angela Calheiros info@angelacalheiros.com Directeur technique Claude Augras Facebook : Festival Lind’Art- Montagnes en Résonance Réservations/renseignements Bureaux touristiques Montriond : 04 50 79 12 81 Morzine : 04 50 74 72 72

Plan