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Volume 7 / numéro 1 / février 2012 Récemment, on apprenait que la Ville de Québec a demandé au gouverne- ment provincial l’abolition pure et sim- ple des référendums locaux dans le cadre des consultations sur la refonte de la Loi sur l’aménagement et l’urba- nisme (Le Devoir, 28 janvier 2012). La demande a au moins le mérite d’être claire : l’administration Labeaume est en guerre contre la démocratie locale et la participation citoyenne. Dans le projet de loi qu’il a déposé au début du mois de décembre, Laurent Lessard, ministre des Affai- res municipales, ne touche pas aux référendums et maintient son concept de «zones franches». Or, la Ville de Québec entend bien aller de l’avant, comme le rap- porte Le Soleil du 30 décembre dernier. L’administra- tion Labeaume y annonce ouvertement son intention de créer des zones franches à l’intérieur desquelles les modifications de zonage ne seront pas sujettes à l’ap- probation référendaire. On parle ici de zones couvrant des portions importantes des boulevards René-Léves- que et Charest, des rues Dorchester et de la Couronne, et d’une section de l’autoroute Robert-Bourassa. Avec le projet de tramway sur le boulevard Charest et de nouvelles constructions le long de cet axe, le quartier Saint-Sauveur pourrait donc être touché directement par cet important recul démocratique. En effet, le Plan de mobilité durable de la Ville de Québec, qui a été rendu public fin 2011, estime à 10 000 logements le potentiel de construction sur « l’axe Charest, » de Robert-Bourassa à D’Estimauville. Une partie importante de ce développement étant prévue dans le quartier Saint-Sauveur, il est primordial que les citoyens et citoyennes du quartier aient leur mot à dire en utilisant, au besoin, le processus référendaire qui permettra d’orienter ces projets immobiliers. Notre quartier compte environ 9100 logements. En ajouter 2000 à 3000, voire plus, pourrait avoir une influence L’administration Labeaume s’attaquera-t-elle encore à la démocratie? Par Etienne Grandmont, Typhaine Leclerc-Sobry et Nicol Tremblay directe sur le coût des autres logements dans le quartier et pourrait entraîner une gentrification de celui-ci (remplacement des populations à revenus modestes qui y vivent depuis longtemps par une population plus riche). La démocratie, outil du développement Les membres du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) se sont déjà prononcés en faveur de la venue du tramway sur Charest, à condition de mettre en place un principe d’inclusion obligatoire de 30% de loge- ments sociaux dans les nouveaux projets de construction. Aujourd’hui, le CCCQSS demande à la Ville de Québec de ne pas instaurer de zone franche de référendum sur le boulevard Charest Ouest (ni ailleurs dans la Ville!) afin de permettre à la population concernée d’être partie prenante de son développement. Soyons clairs : nous avons toujours été contre l’étalement urbain et pour la densification des quartiers centraux, tout en restant très vigilants sur les questions touchant à la démocratie et l’offre suf- fisante de logements de qualité à prix accessible. Pourtant, la Ville de Québec semble Les bâtiments en brun représentent le potentiel de développement du boulevard Charest à l’intersection des boulevards Saint-Sacrement (en haut) et Marie-de-l’Incarnation (en bas). Tiré du site Web de la Ville de Québec. Suite en page 2

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Page 1: L’administration Labeaume s’attaquera-t-elle encore à la ... · 2 Le Carillon / février 2012 La Page du Comité Écrivez-nous! Réagissez à l’un ou l’autre de nos articles

Volume 7 / numéro 1 / février 2012

Récemment, on apprenait que la Ville de Québec a demandé au gouverne-ment provincial l’abolition pure et sim-ple des référendums locaux dans le cadre des consultations sur la refonte de la Loi sur l’aménagement et l’urba-nisme (Le Devoir, 28 janvier 2012). La demande a au moins le mérite d’être claire : l’administration Labeaume est en guerre contre la démocratie locale et la participation citoyenne.

Dans le projet de loi qu’il a déposé au début du mois de décembre, Laurent Lessard, ministre des Affai-res municipales, ne touche pas aux référendums et maintient son concept de «zones franches». Or, la Ville de Québec entend bien aller de l’avant, comme le rap-porte Le Soleil du 30 décembre dernier. L’administra-tion Labeaume y annonce ouvertement son intention de créer des zones franches à l’intérieur desquelles les modifi cations de zonage ne seront pas sujettes à l’ap-probation référendaire. On parle ici de zones couvrant des portions importantes des boulevards René-Léves-que et Charest, des rues Dorchester et de la Couronne, et d’une section de l’autoroute Robert-Bourassa. Avec le projet de tramway sur le boulevard Charest et de nouvelles constructions le long de cet axe, le quartier Saint-Sauveur pourrait donc être touché directement par cet important recul démocratique.

En effet, le Plan de mobilité durable de la Ville de Québec, qui a été rendu public fi n 2011, estime à 10 000 logements le potentiel de construction sur « l’axe Charest, » de Robert-Bourassa à D’Estimauville. Une partie importante de ce développement étant prévue dans le quartier Saint-Sauveur, il est primordial que les citoyens et citoyennes du quartier aient leur mot à dire en utilisant, au besoin, le processus référendaire qui permettra d’orienter ces projets immobiliers. Notre quartier compte environ 9100 logements. En ajouter 2000 à 3000, voire plus, pourrait avoir une infl uence

L’administration Labeaume s’attaquera-t-elle encore à la démocratie?Par Etienne Grandmont, Typhaine Leclerc-Sobry et Nicol Tremblay

directe sur le coût des autres logements dans le quartier et pourrait entraîner une gentrifi cation de celui-ci (remplacement des populations à revenus modestes qui y vivent depuis longtemps par une population plus riche).

La démocratie, outil du développement

Les membres du Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) se sont déjà prononcés en faveur de la venue du tramway sur Charest, à condition de mettre en place un principe d’inclusion obligatoire de 30% de loge-ments sociaux dans les nouveaux projets de construction. Aujourd’hui, le CCCQSS demande à la Ville de Québec de ne pas instaurer de zone franche de référendum sur le boulevard Charest Ouest (ni ailleurs dans la Ville!) afi n de permettre à la population concernée d’être partie prenante de son développement. Soyons clairs : nous avons toujours été contre l’étalement urbain et pour la densifi cation des quartiers centraux, tout en restant très vigilants sur les questions touchant à la démocratie et l’offre suf-fi sante de logements de qualité à prix accessible. Pourtant, la Ville de Québec semble

Les bâtiments en brun représentent le potentiel de développement du boulevard Charest à l’intersection des boulevards Saint-Sacrement (en haut) et

Marie-de-l’Incarnation (en bas). Tiré du site Web de la Ville de Québec.

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La Page du ComitéÉcrivez-nous!

Réagissez à l’un ou l’autre de nos articles au [email protected] ou par la poste au

301, rue Carillon, Québec, G1K 5B3.

Mission du CCCQSSLe Comité des citoyens et des citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS)

est né en 1969 de la volonté de résidants et résidantes de se regrouper afi n de défendre leurs droits et leurs intérêts dans le quartier. Depuis plus de 40 ans, le Comité est à l’écoute des besoins des gens du quartier et il est toujours à l’affût des changements qui pourraient améliorer leur qualité de vie.

Le journal le Carillon est une initiative fi nan-cée par le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur (CCCQSS) et les revenus publicitaires.

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opposer démocratie et densifi cation, référendum et développement.

Le CCCQSS croit plutôt que densifi cation et démo-cratie sont deux ingré-dients d’une recette qui permet un développement de qualité, favorisant l’ac-ceptabilité sociale. L’ad-ministration Labeaume a utilisé le cas de l’îlot Irving comme un exemple des dérives du pro-cessus réfé-rendaire en accusant les opposants au projet d’être égoïstes et de mettre de l’avant des arguments rele-vant unique-ment du « pas dans ma cour ».

Pour notre part, et ce même si nous avons appuyé le projet de coopé-rative La Face cachée sur l’Îlot Irving, nous refusons d’accuser les opposants

et opposantes et croyons que l’absence d’une poli-tique d’inclusion de loge-ments sociaux à Québec est au cœur du problème. En effet, le projet de coo-pérative La Face cachée, dont la réalisation dépen-dait de l’acceptation d’une modifi cation au zonage, a été prise en otage par un promoteur immobilier qui avait le beau jeu puisque

le terrain serait développé peu importe le résultat du référendum. Un règle-ment municipal rendant obligatoire l’inclusion de logements sociaux dans tout projet immobilier

aurait pu modifi er consi-dérablement l’objet du référendum, reportant la question seulement sur l’acceptation d’étages supplémentaires au pro-jet, plutôt que de contri-buer à des déchirements entre parties adhérente et opposante.

En résumé, il faut comprendre que tant que la population de Qué-

bec n’aura pas entre ses mains tous les outils qui favorisent la mixité sociale et la démo-cratie, elle ne pourra aspi-rer à un déve-l o p p e m e n t véritablement durable de sa ville. C’est pourquoi nous invitons tou-

tes les personnes qui ont à cœur la justice sociale à s’opposer aux zones fran-ches libres de référen-dum. •

Tant que la population de Québec n’aura pas entre ses

mains tous les outils qui favorisent la mixité sociale et la démocratie,

elle ne pourra aspirer à un développement véritablement

durable de sa ville

Suite de la page 1

Comité de rédaction : Frédérick Carrier, François G. Couillard, Etienne Grandmont, Marie-Joëlle Lemay Brault et Carol-André Simard

Coordination : Etienne Grandmont

Collaborations : Denise Garneau, Typhaine Leclerc-Sobry

Correction: Marie-Jeanne Cabana

Mise en page : Etienne Grandmont

Publié à 7 500 exemplaires et distribué gratuitement dans le quartier Saint-Sauveur. Imprimé par Les Publications Lysar, courtier.

Les articles publiés n’engagent que leur(s) auteur(e)(s)

Conception graphique : Anorak Studio

Le CCCQSS est aidé fi nancièrement par :

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Aménagement Urbain

Le 30 novembre der-nier, 140 personnes ont répondu à l’appel du Conseil de quartier de Saint-Sauveur et se sont présentées au Centre Édouard-Lavergne pour discuter vignettes de sta-tionnement, une solution envisagée pour réduire le stationnement « opportu-niste ».*

* À ce sujet, l’équipe du Carillon a déjà écrit un texte expliquant la problé-matique du stationnement « opportuniste » au mois de février 2011. Vous pou-vez trouver cette édition du Carillon, de même que toutes nos parutions pré-cédentes, à l’adresse sui-vante : http://www.cccqss.org/spip.php?rubrique21.

La soirée a débuté par

une présentation de la Division du transport de la Ville de Québec. On y a appris que, depuis un an et demi, beaucoup de tra-vail a été accompli pour réaliser un état des lieux en ce qui a trait au sta-tionnement dans les rues du secteur situé au sud de Charest Ouest, entre le boulevard Langelier et la rue de l’Aqueduc (voir la carte).

Entre autres, un son-dage téléphonique a été réalisé en 2010 par une fi rme indépendante. Sur 400 répondants, on y apprend que :

- les ménages répondants possèdent en moyenne 1,5 véhicules;

- 33% des répon-dants n’ont pas accès à un

espace de stationnement hors rue;

- 40% des répon-dants estiment que les conditions de stationne-ment se sont dégradées au cours des cinq derniè-res années;

- 70% des répon-dants sont d’avis que la Ville devrait prendre des mesures pour favoriser le stationnement pour les résidants;

- 49% des répon-dants sont favorables à l’implantation d’un sys-tème de vignettes de stationnement pour les

résidants.La Ville a également

mandaté son service de police pour faire état de la provenance des véhicules stationnés dans les rues du secteur à l’étude. Il en ressort que, sur semaine,

à 19h00 et à 6h00, environ deux tiers des véhicules répertoriés appartiennent à des résidants et, pendant le jour (9h00 et 14h00), jusqu’à deux tiers des voitures stationnées appartiennent à des non-résidants.

En regard de ces informations et des

commentaires émis par les personnes présentes (voir autre texte), le Conseil de quartier a décidé de recommander à l’Arron-dissement de La Cité – Limoilou de poursuivre le processus d’analyse et

de préparer un projet de règlement sur la vignette de stationnement à sou-mettre à la consultation publique. Cette consulta-tion devrait avoir lieu en février ou mars 2012. •

Les enjeux se rappor-tant à l’automobile sus-citent toujours beaucoup de réactions diamétrale-ment opposées, les uns y voyant une source de dan-ger et de pollution, les autres craignant de voir restreinte leur liberté.

Il en va de même avec le projet d’ins-tauration d’un sys-tème de vignettes de stationnement dans une partie du quartier Saint-Sauveur. L’as-semblée publique du 30 novembre dernier nous aura permis de constater que les parties avaient généralement des visions opposées et que l’enjeu des vignettes de stationnement risquait de faire couler beaucoup d’encre dans les semaines à venir.

Les pro-vignettes

Les gens qui ont mani-festé un appui au système

de vignettes y voyaient plusieurs avantages, dont celui d’offrir plus de facilité aux résidants qui station-nent dans la rue. Certaines personnes ont par ailleurs mentionné ne pas avoir eu

le choix d’adhérer à cette solution parce que la mise en place de système de vignettes dans d’autres quartiers a déplacé le pro-blème ici.

Certaines personnes ont entre autres souligné la présence de voitures appartenant à des com-merçants situés en hau-te-ville. On a également

souligné que la circulation automobile avait aug-menté en même temps que les problèmes de sta-tionnement étaient appa-rus. De même, la vitesse de circulation a augmenté

et les arrêts semblent être davantage une suggestion qu’une obligation pour cer-tains automobilistes.

Des propriétai-res d’immeubles se sont prononcés en faveur d’un système de vignettes, arguant qu’ils avaient de la diffi culté à garder leurs locataires qui ont davantage de dif-

fi culté à garer leur voiture dans la rue.

Les opposants

Le coût de la vignette en rebute plus d’un. Il en coûterait 75$ pour des vignettes qui ne garan-tissent pas un espace de stationnement. Un pro-priétaire a dit craindre qu’il soit plus diffi cile de

Vignettes de stationnement : une assemblée publique couruePar Etienne Grandmont

Pendant le jour, jusqu’à deux tiers des voitures stationnées appartiennent à des non-résidants

Les vignettes : un mal nécessaire?Par Etienne Grandmont

Certaines personnes ont mentionné ne pas avoir eu le choix d’adhérer à cette solu-

tion parce que la mise en place de système de vignet-tes dans d’autres quartiers a

déplacé le problème ici.

louer ses logements si ses locataires doivent assumer le paiement d’une vignette. Certains opposants ont éga-lement déploré la trop courte durée du stationnement permis sans vignettes (90 minutes).

Plusieurs opposants ont affi rmé ne pas avoir de dif-fi culté à se trouver un espace de stationnement.

Finalement, une personne a affi rmé que la popula-tion de Saint-Sauveur devait accepter le problème de stationnement sous peine de voir le quartier perdre de sa vitalité.

Les ni oui, ni non

Une personne qui n’avait pas de parti pris a sou-levé que, dans le contexte de la mise en œuvre du Plan de mobilité durable, la réglementation sur les vignettes devrait prévoir des exceptions pour le stationnement des véhicules partagés comme ceux de Communauto ou pour les véhicules de location. Cette personne soulignait avec justesse que ces véhicules partagés contribuent à diminuer le nombre de véhicules dans le quartier.

Des avis qui dépendent de l’endroit où l’on vit

Toutes les parties du secteur à l’étude ne vivent probablement pas les problèmes de stationnement avec la même intensité. En effet, il semble que, parmi les personnes présentes à cette assemblée publique, les gens situés plus à l’est (entre Langelier et de l’Aque-duc) et plus au sud (entre Christophe-Colomb et la falaise) soient davantage favorables aux vignettes de stationnement. Il est probable que les non-résidants qui se stationnent dans le jour visent avant tout le trajet le plus court entre l’endroit où est stationné leur véhicule et leur lieu de travail.

Quoi qu’il en soit, les citoyens auront une dernière chance de se prononcer, en février ou mars, sur le sujet. •

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Aménagement UrbainDepuis quelques mois déjà, un comité composé de

citoyens et citoyennes, de membres du Conseil de quartier Saint-Sauveur, de la conseillère municipale et d’un représen-tant du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur travaillent à un projet de verdissement urbain pour notre quartier.

À cet effet, ce comité organise un évènement d’animation urbaine dans le cadre de la journée de Saint-Sauveur en fl eurs qui se tiendra le 2 juin prochain. De concert avec l’organisme Craque-Bitume, il proposera aux citoyens de mettre à profi t leur créativité dans le cadre d’un atelier qui permettra la réa-lisation d’un sac à fl eurs à base de fi bre géotextile. Ceux-ci s’accrocheront à tout type de façades de résidence et égaye-ront notre trame urbaine. Cette activité sera entièrement gra-tuite et les participants partiront avec leur sac à fl eurs déjà fl euri et prêt à être installé ! Les citoyens devront s’inscrire préalablement car les places seront limitées. Les détails suivront pour l’inscription.

Aussi, un concours intitulé Fleurir Saint-Sauveur est également organisé afi n de convier la population à verdir balcons et façades de maison. Par le biais de la page web de l’organisation de Saint-Sauveur en fl eurs, tous seront invités à soumettre la candidature de leur résidence pour le plus bel aménagement de verdissement. L’inscription se fera de juin à août. Le dévoilement des gagnants aura lieu à la fête de quartier Saint-Sauveur en fête, au début du mois de septembre.

Nous vous donnerons le fi n détail de ces activités dans Le Carillon de mai! •

Concours Fleurir Saint-Sauveur

Photo: Etienne Grandmont

Craque-Bitume, collectif en écologie urbaine des quartiers centraux de Québec, invite les écoles de la région à participer à un projet innovateur qui met en valeur le vermicompostage comme solution écologique à la problématique de la gestion des déchets. Ainsi, ce programme a comme objectif d’inciter les écoles primaires à réduire la quantité de matière organique jetée aux poubelles afi n d’en détourner un maximum de l’incinération ou de l’enfouissement. Cette activité s’adresse aux jeunes de la maternelle au deuxième cycle du primaire.

Pour que les élèves se sensibilisent de façon ludique à l’importance de com-poster, nous avons préparé un pièce de théâtre de marionnettes. De plus, les écoles intéressées peuvent recevoir une formation pour le démarrage et l’entretien d’un

vermicomposteur en milieu scolaire. Nous suggérons au personnel d’impliquer les enfants dans ces tâches. Ceux qui le désireront pourront aussi se procurer tout le matériel nécessaire pour installer un vermicompos-teur dans leurs locaux.

Nous avons reçu une subvention de Recyc-Québec qui nous permet d’offrir le programme double aux 18 premières écoles participantes au prix réduit suivant :

Pièce de théâtre + formation sur le vermicompostage *

58,78 $

Matériel de vermicompostage 65,00 $

Total 123,78 $

*Il est possible d’opter pour un seul des volets du pro-gramme, selon votre intérêt.

Vous pouvez nous contacter pour vous inscrire ou pour avoir plus d’information aux coordonnées suivan-tes : Courriel : [email protected] ;

Site internet: www.craquebitume.org

Téléphone: (418)523-4580 / demandez Françoise ou

Louis •

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Savez-vous que, dans le quartier Saint-Sauveur, il existe un organisme communautaire qui offre des services d’accompagnement dans les démarches d’ac-quisition d’une propriété si vous souhaitez devenir propriétaire-occupant?

La SAAM est une entreprise d’économie sociale. Elle a été mise sur pied par le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur.

La SAAM, au fi l du temps, a mis en place, grâce au développement de divers partenariats, une démarche facilitant l’accession à la propriété pour les ménages à revenus modestes.

Ces partenariats nous permettent de vous accompagner pour l’étude budgé-taire, pour la pré-qualifi cation bancaire, les visites de propriétés et l’inspection, ainsi que dans les divers conseils relatifs à l’habitation. •

La Société d’accompagnement Accession Maison

À ce jour, la SAAM a accompagné 32 ménages dans les démarches d’acquisition.

Notre mission? Permettre à des ménages à revenus modestes d’accéder à la propriété.

Pourquoi? Pour revitaliser le quartier avec des propriétaires-occupants et impliqués.

Pour toute demande

d’information, faites le

418-529-7864

saamquebec@hotmail.

com

Marina Mizejewski (directrice)

Le gouvernement Harper nous a habitué à ses décisions douteuses et antisociales – particulièrement depuis qu’il est devenu majoritaire en mai dernier. Sur les questions de loge-ment, Ottawa poursuit une politique de sous-fi nancement chronique du logement social et prévoit maintenant arrêter les subventions au loyer dans les coopératives et les OBNL d’habitation à la fi n de leur hypothèque.

En d’autres termes, en plus de refuser d’investir dans la construction de nouveaux logements sociaux (on se rappel-lera que le gouvernement conservateur de Brian Mulroney a mis un terme à la construction de nouveaux HLM en 1994!), le gouvernement fédéral refuse de s’engager à protéger les logements sociaux existants.

La quasi-totalité des coopératives et des OBNL d’habi-tation réalisés avant 1994, soit 85%, reçoit des subventions fédérales pour les loyers des gens à faibles revenus. Au Québec, environ 125 000 logements coopératifs, à but non-lucratif et publics (HLM), reçoivent depuis des décen-nies des subventions du gouvernement fédéral. Ces subven-tions qui permettent notamment de loger des ménages à très faibles revenus ont toutefois commencé à venir à échéance et le phénomène va s’accélérer au cours des cinq prochaines années. À terme, cela représente une perte de 1,7 milliard $ par année au Canada, dont 394 millions $ au Québec.

Si ces sommes astronomiques ne vous disent pas grand-chose, sachez que dans les immeubles déjà arrivés en fi n d’hypothèque et qui ont perdu leurs subventions du fédéral, des gens ont vu leur loyer augmenter de 200 $ par mois ! Autrement dit, pour les locataires qui ne peuvent absorber une telle hausse, la fi n de ces subventions peut se transfor-mer en éviction détournée.

D’ici 2017, ce sont 9 coopératives, pour un total de plus de 200 logements, qui vont être touchées par la fi n des conven-tions dans le quartier Saint-Sauveur.

Il s’agit donc d’un problème qui doit intéresser toutes les personnes qui croient que le gouvernement fédéral devrait

Sous Harper, il y a péril en la demeurePar Typhaine Leclerc-Sobry

investir dans le respect du droit au logement. C’est pour cette raison que le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), dont le Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur est membre, a fait de cette lutte sa campagne prioritaire pour 2011-2012.

Pour informer la population sur l’enjeu des fi ns de conventions, le FRAPRU vient de lan-cer un site web dédié à cette campagne, http://defendonsnoslogements.ca/. On y retrouve des explications claires sur les enjeux, les sommes dont il est question et les choix politiques qui pourraient être faits pour régler la situation. Le site web regroupe aussi les outils produits

par le FRAPRU pour la campagne et des pistes d’action pour participer à la mobilisation col-lective qui s’organise.

Finalement, si vous vivez dans un logement social et que vous vous demandez comment ces changements pourraient vous affecter, n’hésitez pas à nous contacter au Comité pour plus de détails : 418-529-6158 ou [email protected]. •

Passez à l’action !

Téléchargez la pétition du FRAPRU au gouvernement du Canada pour la faire signer autour de vous. Lorsqu’elle est remplie, faites-la parvenir directement au FRAPRU ou déposez-la au Comité (301, rue Carillon).

Participez aux actions prévues avec votre Comité : soyez là pour le dépôt de la pétition (détails à venir) et lors de la grande manifestation nationale du 27 mai qui portera sur la question des fi ns de conventions.

Dans les immeubles déjà arrivés en fi n de convention, des gens ont vu leur loyer augmenter de 200 $ par mois

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La Page des Locataires

Nous revoilà déjà en pleine période de renouvel-lement des baux, et conséquemment de hausses de loyer. En effet, pour les logements qui ont un bail d’un an renouvelable au 1er juillet, la période réglementaire pour faire des modifi cations au bail, incluant les haus-ses de loyers, s’échelonne du 1er janvier au 31 mars.

Pour savoir comment réagir à cet avis, il faut d’abord vérifi er s’il est valide…

Type de bail Délai d’avis

Bail à durée fi xe de 12 mois ou plus

Entre 3 et 6 mois avant la fi n du bail

Bail à durée fi xe de moins de 12 mois

Entre 1 et 2 mois avant la fi n du bail

Bail à durée indéterminée Entre 1 et 2 mois avant la modifi cation demandée

Bail d’une chambre Entre 10 et 20 jours avant la fi n du bail ou la modi-

fi cation demandée

La Régie du logement du Québec explique aussi que : « L’avis doit être écrit et indiquer clairement les modifi cations proposées au renouvellement du bail [...] L’avis doit aussi indiquer le délai du locataire s’il sou-haite refuser la ou les modifi cations demandées, soit 1 mois à compter de la réception de l’avis.

Vous avez le droit de refuser une hausse de loyer !Par Typhaine Leclerc-Sobry

Enfi n, l’avis doit être daté et signé par le propriétaire (ou son mandataire). »

Si vous doutez que ces conditions ont été respectées, nous vous invitons à nous contacter pour que nous puis-sions vous aider à y voir plus clair.

Si l’avis est conforme, il reste à déterminer si la hausse d e m a n d é e par votre pro-priétaire est raisonnable, c’est-à-dire, si elle respecte l’augmentation réelle des frais encourus.

Pour savoir si une hausse de loyer est abusive, on peut se fi er aux indices de la Régie du logement pour 2012 :

logements chauffés par les propriétaires :à l’électricité : 0,7 %• au gaz : 0,0 %• au mazout : 3,6 %•

logements chauffés par les locataires : 0,6 %.

Cependant, il faut aussi tenir compte des répara-tions effectuées par votre propriétaire ainsi que de la hausse des taxes municipales et scolaires. Il s’agit de prendre tous ces facteurs en considération — ce qui peut être un peu compliqué !

En résumé, ne signez rien sous pression ou sur un coup de tête. Avant de prendre une décision, assistez à une formation comme celle offerte par le BAIL (voir encadré) ou contactez-nous pour que nous vous aidions à évaluer si la hausse de votre loyer est abusive. •

Vous pouvez nous rejoindre au 418-529-6158, par courriel au [email protected]. Vous pouvez aussi passer nous voir au 301, rue Carillon.

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Politique et Économie

Ce n’est que tard, à l’automne, que les médias ont com-mencé à diffuser un peu d’information sur les négociations de l’AÉCG qui, jusque là, avaient été tenues secrètes.

Puis, le 8 décembre dernier, Pierre-Marc Johnson, négo-ciateur en chef pour le Québec, comparaissait devant la Commission des institutions de l’Assemblée nationale pour faire le point. À cette occasion, il assurait aux élus que l’eau était exclue des accords, donc protégée, mais il n’a pas pu se montrer rassurant ni sur la question de l’électricité, ni sur celle de l’agriculture.

L’accord économique et commercial globalPar Denise Garneau

Une autre ver-

sion des faits

Enfi n, le 25 janvier der-nier, le Réseau québécois sur l’intégration conti-nentale (RQIC) ren-

dait publics des documents secrets sur les offres du Canada et du Québec en vue de l’accord économique avec l’Europe. Les textes démon-trent clairement que les dis-cussions ont lieu derrière des portes closes et n’augurent rien de bon pour nos servi-ces publics. Les deux gou-vernements se préparent à livrer d’importants domaines

de compétences provinciale et municipale à la dynamique du «libre marché» et aux intérêts des investisseurs.

Quelques exemples confi rment déjà nos appréhen-sions. D’abord, une entrevue avec Nicolas Sarkozy, à la télévision française, le 29 janvier dernier. Monsieur le Président confi rme que la France recherche activement des accords commerciaux avec l’étranger afi n de trou-ver de nouveaux débouchés d’emplois pour contrer le chômage qui atteint les 20% à l’heure actuelle en France!

Plus près de nous, le fameux Plan Nord. En effet, les Euro-péens exigent l’ouverture des marchés publics, pour facili-ter l’accès des compagnies étrangères aux contrats publics. Certains monopoles auraient été protégés mais l’incertitude plane quant à plusieurs sociétés d’État, comme dans le sec-teur de l’électricité.

Un danger pour le développement local

À toutes fi ns pratiques, nos gouvernements devront faire des appels d’offre ouverts aux multinationales européennes et des règles strictes ne permettront plus de se servir des marchés publics comme outil de développement local favo-risant des entreprises, des emplois et des produits locaux, ni d’adopter des normes environnementales ou sociales élevées.

D’autres problèmes sont aussi révélés : l’eau ne compte plus parmi les biens publics protégés et la culture semble avoir fait l’objet de tractations. Les municipalités québécoises pourraient également perdre leur liberté de mettre de l’avant des politiques environnementales novatrices et des mesures actives d’emplois et de développement local. Finalement, en ce qui la gestion de l’offre en agriculture, monsieur Johnson s’en remet à la bonne volonté du gouvernement Harper.

Ces négociations représentent un déni de démocratie et encore une fois, font primer le profi t des compagnies sur le bien commun. •

Pour en savoir plus :

Note d’intervention de l’Institut de recherche en économie contemporaine à www.irec.net

Documents des offres gouvernementales disponibles à www.rqic.alternatives.ca

Actions pour combattre l’AÉCG à www.commercejuste.ca

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Politique et Économie

Depuis des années, les femmes du Québec se réunissent le temps d’une soirée hivernale pour descendre dans la rue, souvent en bravant la tem-pête. Elles se rassemblent pour souligner la Jour-née interna-tionale des F e m m e s , célébrée un peu partout dans le monde depuis maintenant un peu plus d’un siècle.

Le 8 mars a été offi cia-lisé par les Nations Unies en 1977 mais prend ses origines au tout début du XXe siècle dans le mouve-ment ouvrier et socialiste. Aujourd’hui c’est une occasion pour les femmes de célébrer les acquis d’un siècle de féminisme mais aussi de faire le point sur les luttes qui sont encore à mener.

Dans la province, c’est

la Fédération des femmes du Québec qui coordonne les activités entourant le 8 mars et qui soumet cha-que année un thème que les femmes et les féminis-tes peuvent s’approprier. Cette année, le choix s’est

arrêté sur Les femmes ont toutes les raisons de s’in-digner. Le féminisme ? … Plus actuel que jamais ! C’est un rappel qui tombe à point en ces temps de conservatisme politique et social. En effet, même si le discours populaire sou-tient souvent que l’égalité hommes—femmes est déjà atteinte, les indica-teurs de pauvreté, d’accès à l’emploi et ceux qui ont trait au partage des tâches ou à la violence témoi-gnent du contraire.

En mars, toujours en marchePar Typhaine Leclerc-Sobry

Le féminisme est toujours d’actualité en 2012, et la Journée internatio-nale des femmes est le moment idéal pour (se) le rappeler.

Image : Le Collectif 8 mars, Huguette Latulippe/Promotion inc. Illustration: Julie Rocheleau

En 2012, il est donc plus important que jamais de se mobiliser toutes et tous pour atteindre une égalité réelle entre hom-mes et femmes. A Québec, plusieurs activités sont organisées, (voir encadré) n’hésitez pas à y prendre part, même si c’est pour la première fois. Profi tez-en aussi pour passer à l’ac-tion chez vous, et pour

vous : por-tez le ruban blanc pour m o n t r e r clairement

votre opposition à la vio-lence faite aux femmes, utilisez cette journée pour réfl échir sur le partage des tâches à la maison, dans votre lieu de travail ou dans votre milieu de vie, ou simplement, affi rmez-vous comme féministe!... C’est plus actuel que jamais !

Pour connaître la

programmation des

activités du 8 mars

prochain, consultez le

babillard communautaire

en page 15. •

Les indicateurs de pauvreté, d’accès à l’emploi et ceux qui ont trait au partage des tâches ou à la violence témoignent que l’égalité homme – femme n’est toujours pas atteinte

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Politique et Économie

Cette année devrait voir une nouvelle cohorte basculée dans la pauvreté découlant des mesures régressives du gouverne-ment. Plusieurs d’entre elles sont devenues effec-tives dès le 1er janvier dernier.

Voici une liste des mesures régressives qui ont fait ou feront leur apparition cette année :

hausse de 15% des • droits de scolarité;ajout de 200$ pour la • contribution santé;augmentation de 1% de • la TVQ, qui atteint 8,5%;hausse de 9,5% pour le • transport en commun à Québec;augmentation du coût • de l’essence et de l’électricité électricité (+1,7%);sans oublier la fl ambée • des prix de l’alimenta-tion (35% pour le lait et le sucre depuis 2006) et les hausses de loyer.

Pendant ce temps, le revenu moyen des Cana-diens a grimpé d’à peine 5% depuis 5 ans…l

Il s’agit, au total, d’une

augmentation de dépense de 2,5 milliards $ qui sera assumée cette année par les Québécois. Et puisque ces tarifs sont régressifs, c’est-à-dire qu’ils tou-chent également tous les ménages sans distinction de revenus, ce sont les citoyens les plus pauvres qui en subiront les plus lourdes conséquences. Tout ça alors qu’on baisse les impôts des plus riches, pour ceux qui en paient encore. Selon un docu-

ment de la Coalition oppo-sée à la tarifi cation, ce sont 100 milliards $ que les entreprises privées cana-diennes ne versent pas au trésor public et qui sont cachés dans des paradis fi scaux.

Bon courage pour 2012, une année qui accentuera l’écart entre les riches et les pauvres! •

Ce sont les citoyens les plus pauvres

qui en assumeront, toute proportion

gardée, le plus gros de la facture

Votre députée à votre service.

Au plaisir de vous rencontrez!

320, rue Saint-Joseph Est bureau 209 Québec G1K 8G5

Téléphone : 418-646-6090 Télécopieur : 418-646-6088

Courriel : [email protected]

Bonne année, les pauvres!Par François G Couillard

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Vie de Quartier

L’homme derrière la brouette bleue

Comme moi, vous avez sans doute déjà vu pas-ser quelque part dans Saint-Sauveur cet homme d’un certain âge, droit et costaud, qui trimbale son chariot modifi é et ramasse les bouteilles et les canettes de ceux qui ne prennent pas la peine de les rapporter au dépanneur.

Curieuse de ce personnage qui me salue toujours au passage et que j’avais pour moi-même nommé Monsieur Brouette, je suis allée le rencontrer. Je vous présente le portrait d’un homme solitaire et sociable, critique et parfois amer, mais débrouillard et animé par un désir d’indépendance fort.

Monsieur Brouette se nomme en fait Gilles Martel. Boucher de formation, il a « trimé » toute sa vie pour joindre les deux bouts et gagner sa vie modestement. Vaillant et têtu, il n’a pas peur des pas. Il a même, durant plusieurs années, fait la marche entre Saint-Sauveur et la ville de Saint-Nicolas où il a travaillé en guise de pro-testation après qu’une grève des transports en com-mun ait compliqué ses déplacements.

De boucher à recycleur

En 2000, après plusieurs années de service, Mon-sieur Martel a pris sa retraite pour prendre soin de sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, ici au Foyer Notre-Dame-de-Lourdes. Il parle avec émotion et

CENTRE DES FEMMES DE LA BASSE-VILLE 380, St-Vallier Ouest – Québec

418-648-9092 [email protected]

CAFÉ-RENCONTRES (gratuits, sans inscription), les jeudis après-midi à 13h30

23 février – Lâcher prise oui, mais à quoi? 5 avril – La place du non verbal dans la communication 1er mars – Comment reconnaître une relation saine ou malsaine? 12 avril – La peur de vieillir? 8 mars – Journée internationale des femmes : 19 avril – Qu’as-tu à me dire pour que je vote pour ton parti?

« S’affirmer comme féministe, est-ce possible aujourd’hui? » 26 avril – Connaître les immigrantes au-delà de leur culture 15 mars – Dire toujours oui, mais jusqu’où ça va me mener? 3 mai – Je n’ai pas un corps parfait, mais « je suis moi! » (11h30) 22 mars – Féminisme et matriarcat… 10 mai – Les clés pour développer sa confiance en soi 29 mars – Les médias et la tolérance de la violence

IL RESTE DES PLACES POUR LES DÉMARCHES DE GROUPE – INSCRIPTION OBLIGATOIRE JUSQU’AU :

20 février 2012 – CINÉMA DES FEMMES (NOUVEAU!!!)

5 mars 2012 – DE LA CONNAISSANCE DE SOI À L’AFFIRMATION

5 avril 2012 – ART-THÉRAPIE

AUTRES SERVICES (gratuits) 8 mars 2012 –JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES Accueil, écoute, référence, sur place ou au téléphone 18h. – Marche Prêt de livres et de vidéos 19h. –Activité festive Comités d’implication : action, accueil, vigilance-médias Nous en saurons plus bientôt, téléphonez-nous!

NOUS ATTENDONS DE VOS NOUVELLES!

Monsieur BrouettePar Marie-Joëlle Lemay Brault

amertume de cette période où il a été confronté au triste sort et à l’abandon qui sont réservés à plusieurs per-sonnes aînées. C’est à cette même époque que Gilles Martel est devenu Monsieur Brouette.

Monsieur Martel s’est mis à ramasser et rapporter des bouteilles vides à l’aide d’un diable sur lequel il avait installé une boîte en bois. Un homme du quartier qui, comme moi, le voyait régulièrement passé, lui a alors fait don du fauteuil roulant de sa femme décédée et soumis l’idée de le transformer. Aidé d’un voisin, le fauteuil s’est changé en une brouette pouvant contenir plus d’une centaine de bouteilles. Douze ans plus tard, le bolide bleu tient toujours la route.

Avec les années, Monsieur Brouette s’est orga-nisé. Il a un circuit et un horaire de collecte bien pré-cis. Il a même des ententes avec certains restaurateurs de Saint-Sauveur et de Saint-Jean-Baptiste. Il fait la ronde et le tri des bacs bleus les soirs de recy-clage. Il tient assidûment le compte de ses récoltes annuelles qu’il me détaille avec fi erté. Croyez-moi, la brouette de Monsieur Martel en a vu des canet-tes et des bouteilles, mais elle sert aussi quotidien-nement à rendre service à quelques personnes âgées du quartier pour qui il fait des courses au Metro.

Si, au départ, son

boulot de recycleur lui servait surtout à arrondir les fi ns de mois diffi ciles, il est devenu pour lui une façon de contribuer à l’en-vironnement en recyclant. C’est ainsi qu’il décrit ce qu’il fait. C’est donc une façon de garder la forme le plus longtemps possi-ble. Et, à l’entendre, on sent bien que c’est aussi et surtout une manière de rester digne et fi er dans une vie qui n’a pas tou-jours été généreuse. •

Photo: Marie-Joëlle Lemay Brault

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Vie de Quartier

Pour les résidants plus âgés, le marché Saint-Pierre, ou la Halle Saint-Pierre, doit sans doute rappeler quelque chose. À l’endroit où est situé aujourd’hui le Centre Durocher, se trouvait une grande halle en briques qui abritait, entre autres, un marché public.

Ce bâtiment, baptisé en l’honneur de Pierre Boisseau, fut construit en 1888 et échappa au grand incendie de 1889 qui détruisit presque tout le quartier Saint-Sauveur. Ce sinistre fut d’ailleurs une des principales rai-sons motivant l’annexion du village de Saint-Sau-veur à la Ville de Québec en 1889.

Comme le souligne Yves Bergeron dans son étude Les anciennes halles et place de marché au Qué-bec, la Halle Saint-Pierre, en plus d’être un marché public où les agriculteurs de la région venaient ven-dre leurs produits, était un lieu très important pour la communauté. Elle était un pivot de la vie sociale du quartier autant au niveau politique que culturel comme le démontre de façon élo-quente la photo prise en 1921 le jour de la Saint-Jean-Baptiste. En ce sens, on pouvait vrai-ment parler d’une place p u b l i q u e populaire où les citoyens se rencon-traient régulièrement.

Le marché a été en opération de 1888 à 1915. Certains émettent l’hy-pothèse que la trop forte concurrence du marché Saint-Roch, ouvert en 1910, a causé la fi n du marché

La Halle Saint-PierreChronique toponymique atypiquePar Frédérick Carrier

Saint-Pierre. Après 1915, la halle continua toutefois d’être un lieu de rassem-blement en abritant entre autres l’Œuvre de la jeu-nesse de Saint-Sauveur.

Jusqu’à sa destruc-tion lors d’un incendie en

1945, la Halle Saint-Pierre d e m e u r a une des pla-ces les plus i m p o r t a n -tes pour les citoyens du quartier. Bien q u ’ a y a n t été rempla-cée par un autre bâti-ment ayant une fonction

sociale très importante, le Centre Durocher, la dimen-sion marché public fait toutefois défaut. Même si une fois par année, le jour de la fête de quartier Saint-Sauveur en fl eurs, l’ambiance du Marché

La Fanfare Lambillotte

Avez-vous des choses à nous raconter sur la Fan-fare Lambillotte? Cette fan-fare a été, comme un citoyen s’en rappelle, « un orchestre réputé dans toute la Basse-Ville ». Il semblerait que la fanfare ait cessé ses activités vers le début des années 1950. É c r i v e z -nous! •

En ce sens, on pouvait vraiment parler d’une place publique populaire

où les citoyens se rencontraient régulièrement.

Le Marché Saint-Pierre en 1921 le jour de la Saint-Jean-Baptiste. Archives de la Ville de Québec, N009022.

La Fanfare Lambillotte devant la halle Saint-Pierre en 1940. Archives de la Ville de Québec,

collection Gilles Sanfaçon, N016541.

Saint-Pierre revit, je conti-nue pourtant à rêver d’un beau grand marché du samedi où nous pour-rions acheter dans notre quartier les produits des environs comme dans le temps... •

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Culture et LoisirsÀ la croisée des motsAvec Carol-André Simard

Solutionnaire du mois de novembre 2011

Horizontal1 - Nombre de bandes tracées sur le drapeau améri-cain, nombre des États fondateurs de ce pays. - Comé-die chantée par Beau Dommage. C’était celui d’la Métropole. – 2 - Ordre religieux présent au Québec de 1615 à 1629 et de 1670 à 1849. - Ethnie ayant été pres-que victime de génocide, au Rwanda, en 1994, du 06 avril au 04 juillet. - 3 - Arbre à feuillage persistant de la famille des taxacées. - Se suivent dans Claudius, quatrième empereur romain qui régna de 41 à 54 ans après Jésus-Christ. - Alliage de fer de haute qualité. - 4 - Onomatopée qui imite un corps qui tombe dans un liquide. – Chef-lieu de la Seine-Maritime. Possédé. – Laize - Avant cinquante six. - 5 - Lutte Ouvrière.- Gaz inerte. - … et moi. - 6 - Doubles voyelles. - Symbole de

la calorie. - Négation. - Il chantait pendant que sa ville brûlait. - 7 - Ils sont parfois d’or. - Abréviation religieuse. - Mare.- 8 - Chiffres romains. - Jeune homme. - Paresseux.- 9 - Il a celui du Saint-Laurent. - Il est parfois de folie. - 10 - Se suivent dans félonie. - Poisson comestible de la Méditerranée. - Néné. - 11 - Nou-velle-Écosse.- Ultra-high vacuum. - Coutumes. - La musique, entre autres. - 12 - Scrutins. - Se dit d’un hareng qui a frayé. – 13 - Maladie très mortelle. - Étage. - Partie arrondie et saillante. - 14 - Avirons. - Assemblée des cardinaux réunis pour élire un nouveau pape. - 15 - Un des associés de GM Développement. - Toilettes. - Diffusé.

Vertical1 - Elles habitent la Mauricie. – 2 - Floue à nouveau. - Votera. - 3- Études classiques. - Simule. - Fromade de Hollande. - 4 - Broutait dans les champs. - Qui est démodé. - Il en a de concentration. - 5 - Début de zloty. - Paix en latin. - Mois. - Voyelles iden-tiques. - 6 - Pronom personnel. - Soldat américain. – Leva. – 7 - Elles peuvent être vives. - Poisson. - Adjectif possessif. - 8- Unité de mesure calorifique. - Pénétres. - 9 - Drogue dure. - Rejetés. - Se danse. - 10 - Se suivent dans allonge. - Qui a la belle-

mère sur le dos. - Jamais. - 11 - Prénom d’un de nos permanents. Il nous quitte. – British Columbia. - 12 - Le soleil pour les Anglais. – Du verbe être. - Figé. - 13- On y passe devant trop d’heures. - Celui du Père Noël est célèbre. – Dans l’avant-midi. - 14 - On s’y bataillait (pluriel). – Armée clandestine. - Avant sept. - 15 - Ilôt du quartier Saint-Jean-Baptiste. - Réalités abstraites.

1 R I M O U S K I B U S M C

2 I N O L A R U S H A H

3 V N E M M O N T R E A L

4 I O T A P O U C R A B E

5 E C R U S U P B A

6 R O X T R O U T R U I E

7 E Y G R A N B Y O E M

8 D I A R A S B R O C O

9 U L E C K A C O K A I

10 L I M A T A N E D E N I S

11 O V E I K O N

12 U T A D O U S S A C T N T

13 P U G U S T A I U T

14 R I F L E E P I L E S

15 T H E T F O R D M I N E S

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Une erreur s’est glissée dans la grille du mois de novembre. Nos excuses!

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Babillard

Spectacle bénéfi ceLe Projet Intervention Prostitution Québec (PIPQ) et le projet L.U.N.E proposent un spec-tacle-bénéfi ce mettant en vedette Mme Clé-mence Desrochers, le 5 avril prochain à 20 h, au Théâtre Petit Champlain.

Sous forme d’entrevue, l’intarissable Clé-mence en apprendra beaucoup au public sur son cheminement professionnel et satisfera la curiosité de tous en répondant à quelques questions. Une rencontre privilégiée qui pro-met d’être inoubliable.... Les billets sont en vente au coût de 100 $ (avec reçu fi scal) au PIPQ (418 641-0168), au Théâtre ou sur le réseau Billetech. Soulignons que les profi ts serviront à la mise sur pied d’un hébergement d’urgence pour les femmes. Un rendez-vous à ne pas manquer et une belle occasion de joindre l’utile à l’agréable !

Bienvenue à tous!Service d’Entraide Basse-Ville

155, av. du Sacré-Cœur

Comptoir vestimentaire :du lundi au vendredi de 13h à 15h25

le mercredi de 13h à 20h

Articles neufs et usagés à bas prix

pour toute la famille

Vêtements, chaussures, comptoir

à bijoux, à cadeaux, à tricot et plus

encore.

Le 8 mars dans la Vieille-Capitale

• 13h : Café-rencontre au Cen-tre des femmes de la Basse-Ville, sur le thème S’affi rmer comme féministe aujourd’hui.• 18h15: Départ de la marche du 8 mars appelée par la Coalition régionale de la Marche mondiale des femmes, de l’église Saint-Malo (275, rue Marie-de-l’Incarnation).• 19h30: soirée non-mixte organisée par la CRMMF, à la salle Kirouac (salle des Chevaliers de Colomb, 709, rue Kirouac, derrière le Métro coin Marie de l’Incarna-tion/ Charest) avec disco !

• dès 21h: Soirée féministe non-mixte organisée par des fémi-nistes de Québec, au bar-coop l’Agi-téE. Au programme : performances, gumboots, musique, karaoké et plus encore !

Café-rencontres au Centre des femmes de la Basse-Ville

Tous les jeudis de 13h30 à 16h

Gratuit et sans réservation

au 380, St-Vallier Ouest

Renseignements: 418 648-9092 ou [email protected]

1er mars – Comment reconnaître une relation saine ou malsaine?

8 mars – Journée internationale des femmes : « S’affi rmer comme féministe,

est-ce possible aujourd’hui? »

15 mars – Dire toujours oui, mais jusqu’où ça va me mener?

22 mars – Féminisme et matriarcat…

29 mars – Les médias et la tolérance de la violence

5 avril – La place du non verbal dans la communication

Retrouvez la programmation complète en page 12 du Carillon!

Soupers thématiquesÀ la dernière assemblée générale d’orientations du CCCQSS, plusieurs ont demandé d’avoir l’occa-sion d’échanger en profondeur sur des enjeux de quartier et les luttes auxquelles nous participons. Voici le retour des SOUPERS THÉMATIQUES.Le dernier lundi du mois, c’est là qu’on s’informe, c’est là qu’on discute! À 19h au 301 Carillon. Il faut s’inscrire pour le souper : (418) 529-6158.

27 février : C’est quoi ça la mobilité durable? Est-ce que c’est bon pour Saint-Sauveur?

26 mars : Qu’est-ce qu’on doit gagner dans la lutte à la pauvreté?

Au plaisir de pouvoir échanger avec vous!

Jardinage écologique en milieu urbainCraque-Bitume, collectif en écologie urbaine de Québec, vous

invite à sa formation en jardinage écologique. Les cours s’adres-sent autant aux débutants qu’aux jardiniers expérimentés. Vous aurez ainsi l’occasion de vous familiariser avec plusieurs formes de jardinage écologique adaptées au milieu urbain et d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour débuter et entretenir un jardin dans n’importe quel milieu.

La formation est d’une durée de 15 semaines et débutera le 12 mars. Les séances auront lieu les lundis, de 18h00 à 21h00,

au 798 12e rue, à Québec. Les frais d’inscription sont de 30$ pour les participants qui s’inscrivent avant le 21 février et de 50$ pour ceux qui le feront après cette date. Si vous êtes inté-ressé par cette formation, mais que l’heure ou les dates ne vous conviennent pas, n’hésitez pas à nous contacter, car nous tien-drons compte de vos disponibilités lors des prochaines sessions de formation.

Pour de plus amples renseignements, prière de contacter...Pénélope Roberge ou Meghan Kelly(418) [email protected]

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