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LA VOIX DU NORD MERCREDI 20 MARS 2019 15 Sambre-Avesnois 7210. Journalistes en herbe PAR LA CLASSE DE CM1/CM2 DE M ME FLAHUTEZ, ÉCOLE PIERRE-CORNEILLE [email protected] MAUBEUGE. Un matin, il y a eu un gros trou du côté du quar- tier Les Écrivains. Au fur et à mesure des jours, des cabanes et des rectangles de terre sont ap- parus. Le chantier a évolué pour amener à la création de jardins partagés et familiaux. Quelle est la différence ? Les jardins parta- gés sont conçus et cultivés col- lectivement, ils seront ouverts aux écoles ou aux associations. Les jardins familiaux, qui existent dans d’autres quartiers de la ville, sont des parcelles, mises à disposition des familles afin qu’elles puissent en profiter par loisir ou pour jardiner. Le coût global du projet est de 129 918 €, financé par la ville (76 618 €) et la région des Hauts-de- France (53 300 €). Le but de ce- lui-ci est d’amener à une meilleure alimentation pour moins cher. C’est par tirage au sort, organisé par la ville, qui assurera aussi la création d’un plan des parcelles pour se repérer, que se fera l’at- tribution des parcelles. Celles-ci coûteront 10 € par an. Il y aura quatre parcelles proposées pour les jardins partagés et vingt par- celles pour les jardins familiaux. Il est possible de planter tout ce que l’on souhaite tant que cela reste légal. Pour entretenir les jardins, il faut avoir un peu d’expérience mais tout le monde peut ap- prendre et réussir. Cependant les équipes des services techniques et des espaces verts de la ville se- ront à disposition. Dix cabanes doubles ont été fabriquées dans les jardins familiaux (une ca- bane pour deux parcelles). Un cabanon commun est prévu pour le jardin partagé. Elles se- ront utilisées pour le rangement du matériel, qui est à la charge des jardiniers. Les cabanes sont équipées pour être fermées et sé- curisées. Quant aux jardins, ils sont en- tourés de barrières mais restent accessibles. L’inauguration aura lieu lorsque quelques planta- tions seront déjà lancées. Les ha- bitants pourraient normalement en profiter cet été. Dans le quartier, le LCR est le lieu de contact pour les renseignements et les inscriptions. À Maubeuge, jardins partagés et familiaux poussent aux Écrivains Près du quartier des Écrivains, la ville de Maubeuge a créé des jardins partagés pour 10 euros par an. L’accès aux jardins partagés sera possible dès l’attribution des parcelles. Les cabanons des jardins commencent à sortir de terre. Dix cabanes doubles ont été fabriquées dans les jardins familiaux (une cabane pour deux parcelles). Lola Abon, Zyad Aït Mehdi, Ziyed Azghari, Morgane Dyson, Katia Nanga Anghokeng Ankouesse, Faël Ouffa, Khalid Abaziz, Ikram Aouam, Anas Arroussi, Sephora El Kalai Oujamaa, Mohammed Hsaine, Naw- fel Lamrabti, Adeline Thomas, Sonia Zennati. Les apprentis journalistes ENTRER DANS L’ÉCRIT L’opération « Entrer dans l’écrit », aussi appelée « Journa- listes en herbe », est reconduite pour la septième année consécu- tive dans le cadre d’un partena- riat entre l’association Les Voies du Nord, la fondation Caisse d’Épargne Hauts-de-France, le rectorat et notre journal. Elle vise à impliquer les élèves dans un projet journalistique dans le but de favoriser la lecture. Cette année, des classes de Mau- beuge, Lille-Sud, Béthune et Marquise participent à l’opéra- tion : chacune publiera (le mer- credi) un article sur une théma- tique relative aux valeurs de la République.

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 20 MARS 2019 15Sambre-Avesnois

7210.

Journalistes en herbe

PAR LA CLASSE DE CM1/CM2DE MME FLAHUTEZ,ÉCOLE [email protected]

MAUBEUGE. Un matin, il y aeu un gros trou du côté du quar-tier Les Écrivains. Au fur et àmesure des jours, des cabanes etdes rectangles de terre sont ap-parus. Le chantier a évolué pouramener à la création de jardinspartagés et familiaux. Quelle estla différence ? Les jardins parta-gés sont conçus et cultivés col-lectivement, ils seront ouvertsaux écoles ou aux associations.Les jardins familiaux, quiexistent dans d’autres quartiersde la ville, sont des parcelles,mises à disposition des famillesafin qu’elles puissent en profiterpar loisir ou pour jardiner. Lecoût global du projet est de 129918 €, financé par la ville (76

618 €) et la région des Hauts-de-France (53 300 €). Le but de ce-lui-ci est d’amener à unemeilleure alimentation pourmoins cher.

C’est par tirage au sort, organisépar la ville, qui assurera aussi lacréation d’un plan des parcellespour se repérer, que se fera l’at-tribution des parcelles. Celles-cicoûteront 10 € par an. Il y auraquatre parcelles proposées pourles jardins partagés et vingt par-celles pour les jardins familiaux.Il est possible de planter tout ceque l’on souhaite tant que cela

reste légal.Pour entretenir les jardins, ilfaut avoir un peu d’expériencemais tout le monde peut ap-prendre et réussir. Cependant leséquipes des services techniqueset des espaces verts de la ville se-ront à disposition. Dix cabanesdoubles ont été fabriquées dansles jardins familiaux (une ca-bane pour deux parcelles). Uncabanon commun est prévupour le jardin partagé. Elles se-ront utilisées pour le rangementdu matériel, qui est à la chargedes jardiniers. Les cabanes sontéquipées pour être fermées et sé-curisées.Quant aux jardins, ils sont en-tourés de barrières mais restentaccessibles. L’inauguration auralieu lorsque quelques planta-tions seront déjà lancées. Les ha-bitants pourraient normalementen profiter cet été.Dans le quartier, le LCR est le lieu de contactpour les renseignements et les inscriptions.

À Maubeuge, jardins partagéset familiaux poussent aux ÉcrivainsPrès du quartier des Écrivains, la ville de Maubeuge a créé des jardins partagés pour 10 euros par an.L’accès aux jardins partagés sera possible dès l’attribution des parcelles.

Les cabanons des jardins commencent à sortir de terre.

Dix cabanesdoubles ont étéfabriquées dansles jardins familiaux(une cabane pour deuxparcelles).

Lola Abon, Zyad Aït Mehdi, Ziyed Azghari, MorganeDyson, Katia Nanga Anghokeng Ankouesse, FaëlOuffa, Khalid Abaziz, Ikram Aouam, Anas Arroussi,Sephora El Kalai Oujamaa, Mohammed Hsaine, Naw-fel Lamrabti, Adeline Thomas, Sonia Zennati.

Les apprentisjournalistes

ENTRER DANS L’ÉCRITL’opération « Entrer dansl’écrit », aussi appelée « Journa-listes en herbe », est reconduitepour la septième année consécu-tive dans le cadre d’un partena-riat entre l’association Les Voiesdu Nord, la fondation Caissed’Épargne Hauts-de-France, lerectorat et notre journal. Ellevise à impliquer les élèves dansun projet journalistique dans lebut de favoriser la lecture. Cetteannée, des classes de Mau-beuge, Lille-Sud, Béthune etMarquise participent à l’opéra-tion : chacune publiera (le mer-credi) un article sur une théma-tique relative aux valeurs de laRépublique.

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 27 MARS 201916 Sambre-Avesnois

6210.

Journalistes en herbe

LA CLASSE DE CM2 DE MME VANCOILLIE ETM. CAVALLARO, ÉCOLE [email protected]

MAUBEUGE. Durant la Se-conde Guerre mondiale, la villede Maubeuge, comme beaucoupd’autres, a été complètement dé-truite. Il a donc fallu la recons-truire. Pour cela, Pierre Forest,maire de l’époque, a fait appel àl’architecte de renom André Lur-çat. Pendant dix années, lemaître d’œuvre aidé des habi-tants et de 25 autres architectes,a fait de Maubeuge une ville nou-velle : 651 logements ont étéconstruits et les équipements ontvite suivi.

LES DÉGÂTS DU TEMPSL’architecte a créé des plans et aécrit un dictionnaire architectu-ral que ses collègues devaientsuivre : des bâtiments très cu-biques, des fenêtres identiquesavec notamment de grandes

baies vitrées et des balcons.Si les habitants de l’époqueétaient contents du travail effec-tué, les choses ont très vite chan-gé. Comme l’explique Florian Va-léri, membre de l’association Lesentreprenants : « La ville a vieilli,elle a presque 60 ans, c’est déjà

beaucoup ! Les murs sont moinsjolis, les fenêtres ne sont pas enbon état… » Le temps qui passe etle manque de rénovation ont en-dommagé la ville et pour le plusgrand nombre, Maubeuge nesemble plus être aussi ac-cueillante.Certains tentent aujourd’hui deredorer l’image de Maubeuge.

C’est dans ce cadre, qu’est néel’association Les entreprenantsavec une volonté de « valoriser laville ». Elle cherche à démontrerque les remparts ne sont pas lesseuls atouts de Maubeuge et« qu’il y a un intérêt à ne pas dé-molir les constructions car ellesont une certaine harmonie etqu’elles font partie de l’histoire dela ville ». Florian Valéri est per-suadé qu’avec un minimum d’en-tretien et beaucoup de volonté, laville pourrait retrouver soncharme de l’époque. À force demanifestations, de rencontres etde visites, il espère que les atoutsde l’architecture de Lurçat ferontà nouveau des adeptes. « Nous nesommes pas nombreux, et nousavons du mal à trouver du tempsmais c’est par des petites manifes-tations qu’on essaie de se faireconnaître » : des visites dans laville, des rencontres avec les éco-liers de la ville… telles sont les ac-tions que les membres de l’asso-ciation tentent de mettre enplace.

« La volonté de démontrer que toutn’est pas à jeter chez Lurçat » Après la Seconde Guerre mondiale, André Lurçat a été chargé de reconstruire Maubeuge. Cette dernièreen a été profondément modifiée. Aujourd’hui, souvent décriée, cette architecture est mise en valeurpar quelques personnes comme Florian Valéri avec l’association « Les entreprenants ».

Florian Valéri a présenté les actions de l’association Les entreprenants aux élèves de CM2 de Jules-Ferry.

Il y a un intérêt à ne pas démolir lesconstructions car elles ont une certaineharmonie et font partiede l’histoire de la ville

Zineb Achaouni, Lina Belkheir, Shaïma Bennat, AlaaBen Salah, Samra Bensoltana, Brandon Berteaux, Fe-ryel Bounoua, Khadra Bounoua, Yassir Bounoua, Ra-nya Bouya, Amaria Bouzidi Lakhdar, Cassandra Cha-nat, Kellya Delaet, Nasthasya Desicy, Saverio Esposito,Feryel Hadjadj Aoul, Mélinda Jumeau, Yenni Koudil,Steven Lecouvez, Matthias Ledieu, Théo Ledieu, Jad ElMaula Lkah, Abdeljajli Lkah, Amel Makarim, ZohreOchao, Valentin Schollaert, Issam Turki, MahédineTurki, Sheryne Zinbi.

Les apprentisjournalistes

ENTRER DANS L’ÉCRITL’opération « Entrer dansl’écrit », aussi appelée « Journa-listes en herbe », est reconduitepour la septième année consécu-tive dans le cadre d’un partena-riat entre l’association Les Voiesdu Nord, la fondation d’entre-prise Caisse d’Épargne Hauts-de-France, le rectorat et notre jour-nal. Elle vise à impliquer lesélèves dans un projet journalis-tique dans le but de favoriser lalecture. Cette année, des classesde Maubeuge, Lille-Sud, Bé-thune et Marquise participent àl’opération : chacune publiera (lemercredi) un article sur unethématique relative aux valeursde la République.

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LA VOIX DU NORD MERCREDI 3 AVRIL 201914 Sambre-Avesnois

6210.

Journalistes en herbe

PAR LES CM1 DE MME VANCOILLIEET M. CAVALLARO DE L’ÉCOLE [email protected]

MAUBEUGE. Construit en2016 sur un ancien terrain dechasse appartenant à la familleDelcorte, Le Carillon d’or est unétablissement avec beaucoupd’espaces verts et boisés. Un par-king accueille les voitures des ré-sidents et des visiteurs. L’ancienmanoir a été rénové et réaména-gé en hôtel particulier proposantneuf chambres. À l’intérieur, larésidence emploie 25 personnespour s’occuper des seniors. Auprogramme : aquagym dans lapiscine privée, gymnastiquedouce dans la salle de sport ouencore jardinage.« Attention, on fait aussi des activi-tés intellectuelles : la géographie,des sciences naturelles, des maths…Et entre deux on fait des choses trèsagréables », confie une résidente.

« L’idée est de retrouver des voisins,une vraie ambiance, une vraie atmo-sphère de voisinage », expliqueGauthier Vernier. Tout pour faireen sorte de vivre « l’esprit libre ».Les résidents apprécient de ne passe sentir seuls mais veulent gar-der leur indépendance. Ilspeuvent meubler leur apparte-ment pour qu’ils se sententcomme chez eux et les compa-gnons à quatre pattes sont admis.Diverses raisons les ont amenés

ici : une résidente s’est retrouvéeau Carillon d’or grâce à sonchien, un autre a été conseillépar son assistante sociale. Pour ledirecteur de l’établissement, cer-tains jeunes retraités ne veulentplus de contraintes avec leur ha-bitat et préfèrent un appartement« clé en main ». Mais tous sontunanimes : « On est à la fois chezsoi et avec les autres. »Le projet « Appart’age » proposeun logement gratuit aux étu-diants en échange d’heures d’ac-tivités avec les seniors du Carillond’or. Ce projet a vu le jour cette

année, mais a été interrompu.« Pour des raisons d’organisation,l’étudiante sélectionnée n’a malheu-reusement pas pu poursuivre le pro-jet. » Il n’est pas exclu de relancercette initiative à la rentrée sco-laire prochaine, explique le direc-teur. Le but est de créer des liensentre générations.

Au Carillon d’or, les seniors« vivent l’esprit libre »Gauthier Vernier, 30 ans, dirige la résidence Domitys le Carillon d’or. Cette résidence pour personnesâgées autonomes propose 118 logements équipés modernes et des activités très variées.

Cette résidence pour personnes âgées autonomes propose 118 logements équipés modernes et des activités très variées.

L’idée est de retrouver des voisins,une vraie ambiance, une vraie atmosphèrede voisinage.

ENTRER DANS L’ÉCRITL’opération Entrer dans l’écrit, aussi appelée Journalistes en herbe, estreconduite pour la septième année consécutive dans le cadre d’un parte-nariat entre l’association Les Voies du Nord, la fondation d’entrepriseCaisse d’Épargne Hauts-de-France, le rectorat et notre journal. Elle vise àimpliquer les élèves dans un projet journalistique dans le but de favori-ser la lecture. Cette année, des classes de Maubeuge, Lille-Sud, Béthuneet Marquise participent à l’opération : chacune publiera (le mercredi) unarticle sur une thématique relative aux valeurs de la République.

Les journalistes en herbeVoici les élèves des classes de CM1 de l’école Jules-Ferry qui ont participé à l’élabora-tion de l’article : Jarod Dauberge, Lilou Delasaux, Selma El Kaabouni, Aïssa Guemi-da, Yassir Hayfa, Phylicia Hourson, Kenza Lambat, Mathéo Lematte, Adam Maslahi,Khalidou Ousmane, Ilian Raffai, Elyas Sehil, Ayoub Yahyaoui, Celia Abdelhouaed,Ayman Amer Ouali, Janet Bouzidi Lakhdar, Ali Chihab, Ravenna Da Silva, Léana Es-posito, Lilou Genon, Marwa Hassani, Adame Idm’hand, Yassine Ihya, Johanna Mou-cheron, Sanya Zariouh. ▼

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2000364599VD

Portée par l’Association Les Voies du Nord et votre journal, l’opération« Journalistes en herbe » bénéficie du soutien de l’Académie de Lille

et de la Fondation d’entreprise Caisse d’Epargne Hauts de France.

LA VOIX DU NORD MERCREDI 24 AVRIL 201914 Sambre-Avesnois

6210.

Journalistes en herbe

PAR LES CM1 DE MME LERAT DE L’ÉCOLE CORNEILLE DE [email protected]

MAUBEUGE. À 25 ans, Clo-tilde Schatz est la commissairede police de Maubeuge. Elle doitaccomplir de nombreuses tachesquotidiennes. Ses journées com-mencent avec la vérification desmails afin de connaître les ordresvenant de ses supérieurs et parun point sur les gardes à vue.Elle organise chaque jour uneréunion où un bilan des opéra-tions de la veille ou de la nuit estétabli et y donne ses instructionspour la journée.

COMMENT DEVIENT-ONPOLICIER ?Une fois par an, elle doit aussis’assurer de la notation des poli-ciers. Mais son travail n’a rien deroutinier. Outre ces actes rituels,la commissaire doit gérer tous

les épisodes imprévus mais pas siextraordinaires : organiser uneéquipe afin de déloger unhomme violent de chez lui,mettre à l’abri les personnes al-coolisées… Il peut être parfoisdifficile de concilier vie familialeet vie professionnelle tant les

heures de présence peuvent par-fois être importantes, jusqu’àdouze heures par jour. Mais Clo-tilde Schatz a choisi ce métiercar elle se sent très utile dans samission de protection des ci-toyens et aime à prendre des dé-cisions qui ont un impact sur lebien-être de la population ou de

ses co-équipiers. Et si vous, vous souhaitiez inté-grer les forces de l’ordre ou deve-nir commissaire ? Pour cela ilfaut du caractère et beaucoupd’entraînement. Il est possibled’intégrer l’École nationale supé-rieure de police (ENSP) pourcinq années qui se conclurontpar un concours assez élitiste :épreuves écrites, épreuves oralesmais aussi exercices physiquescomme par exemple un parcoursd’obstacles les yeux bandés avecbruits. On peut aussi rentrer dans la po-lice en tant que gardien de lapaix puis gravir les échelons unà un en passant des concours in-ternes pour accéder à des postesà responsabilités. Il existe denombreuses spécialités dans lecorps de police comme la policescientifique et technique, la bri-gade canine, ou encore la bri-gade fluviale. Dès le collège, il estpossible d’y effectuer un stage.

Clotilde Schatz, une commissaire au service des citoyensPrésente depuis neuf mois sur le secteur de Maubeuge, la nouvelle commissaire de police, ClotildeSchatz a déjà eu fort à faire depuis son arrivée : sécuriser les lieux lors de la venue d’Emmanuel Macronen novembre ou assurer la sécurité de tous lors des manifestations hebdomadaires des Gilets jaunes.

Clotilde Schatz face aux élèves de l’école Corneille.

Il peut être difficilede concilier vies familialeet professionnelle tantles heures de présencepeuvent êtreimportantes.

ENTRER DANS L’ÉCRIT L’opération « Journalistes enherbe », aussi appelée « Entrerdans l’écrit », est reconduitepour la septième année consécu-tive dans le cadre d’un partena-riat entre l’association Les Voiesdu Nord, la fondation d’entre-prise Caisse d’Épargne Hauts-de-France, le rectorat et notre jour-nal. Elle vise à impliquer lesélèves dans un projet journalis-tique dans le but de favoriser lalecture. Cette année, des classesde Maubeuge, Lille-Sud, Bé-thune et Marquise participent àl’opération : chacune publiera(le mercredi) un article sur unethématique relative aux valeursde la République.

La classe de CM1 de madame Lerat : Issam Medjelled,Youssef Yaakoubi, Ali Nasraoui, Téa Magy, AlyaAchour, Omaïma Lyagoubi, Llewellyn Franki, AniaKaci, Maria Ouffa, Salima Iraoui, Assia Al Allati, Zou-bayr Aouam, Adame De Almeida, Alana Midoux,Shaïma Aït Nasser.

Les journalistes en herbe