la vitrine vol. 6, no. 3

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AUTOMNE 2009 Vol. 6 No 3 Historique de la loi C’est en 1971 que le Gouvernement québécois a sanctionné la première Loi sur la protection du consommateur et a créé l’Office de la pro- tection du consommateur ; une deuxième loi a été adoptée en 1978 et c’est cette dernière qui est en vigueur. Cette Loi confie plusieurs man- dats particuliers à l’Office, qui a pour mission de protéger les consommateurs québécois tout en défendant leurs intérêts. Pour ce faire, il les informe, les éduque, applique les lois sous sa responsabilité et favorise la concertation entre les agents socioéconomiques. Dans le commerce de détail, tout évolue rapi- dement : clientèle, employés, marchandises. C’est septembre et déjà vous planifiez le temps des Fêtes qui approche. Mais avez-vous pensé à tout ? Vos employés savent-ils ce qu’ils ont le droit de faire avec la marchandise et ce qui ne leur est pas permis? Détail Québec s’est renseigné pour vous sur la législation provinciale en matière d’indication des prix. Grâce à la collaboration de M e Huguette Daoust, spécialiste de la législation à l’Office de la protection du consommateur, votre bulletin La Vitrine vous livre dans cet article quelques-unes des subtilités les plus impor- tantes à transmettre à votre personnel. (suite page 2) En collaboration avec M e Huguette Daoust Office de la protection du consommateur La Loi sur la protection du consommateur : régit les contrats conclus entre consommateurs et commerçants prévoit une garantie fondamentale sur tous les biens et services prévoit des protections particulières pour certains types de contrats (crédit, commerce itinérant, vente à distance, vente et réparation d’automobile, location à long terme, et autres) détermine certains domaines d’activité commerciale où la délivrance d’un permis est requise encadre la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans interdit aux commerçants les pratiques trompeuses L’indication des prix et l’étiquetage unitaire L’article 223 de la Loi sur la protection du consommateur concerne l’indication des prix et prévoit l’obligation pour un commerçant d’indi- quer clairement et visiblement le prix de vente sur chaque article en vente dans son établissement. C’est ce qu’on appelle l’étiquetage unitaire. Les détaillants peuvent toutefois se prévaloir de deux types d’exemptions : l’exemption par- tielle, pour tous les détaillants, et l’exemption générale, pour les détaillants qui acceptent de se conformer à certaines conditions. L’exemption partielle L’exemption partielle, prévue à l’article 91.1 du Règlement d’application de la Loi sur la pro- tection du consommateur, s’applique à tous les commerçants. Elle permet de ne pas étiqueter le prix de certains produits tels que ceux vendus au coût de 0,60 $ et moins, ceux dis- ponibles en distributeur automatique ou les produits vendus au poids. Il existe 13 caté- gories de biens qui n’ont pas à recevoir une étiquette de prix. sont en vente à un prix inférieur à celui auquel ils sont habituellement offerts en vente dans le même établisse- ment, lorsque le prix régulier de ces biens est clairement et lisiblement affiché à proximité de l’endroit où ils sont offerts en vente ne sont pas directement accessibles au consommateur dans l’établissement et pour l’obtention desquels il doit s’adresser au commerçant ou à son représentant font partie d’un paquet, lorsque le prix de ce paquet est indiqué sur celui-ci ou lorsque l’emballage de ce paquet est destiné à être utilisé de nouveau par le manufacturier portent l’indication d’un prix de vente que le com- merçant n’entend pas modifier sont des aliments congelés lorsqu’ils sont offerts en vente sont de si petite dimension qu’il est impossible d’y indiquer le prix de façon à ce qu’il soit lisible sont non emballés et sont habituellement vendus en vrac, sauf s’il s’agit de vêtements sont des arbres, des plantes ou des fleurs sont offerts en vente dans un contenant consigné Bien que le commerçant ne soit pas tenu d’apposer le prix sur chacun des biens énumérés, il devra cependant affi- cher clairement et lisiblement le prix de ceux-ci à proxi- mité de l’endroit où ils sont placés dans l’établissement. L’exemption partielle permet de ne pas éti- queter le prix sur des biens faisant partie des 13 catégories de biens qui : sont en vente à un prix n’excédant pas 0,60 $ sont vendus au moyen d’un distributeur automatique sont des aliments non emballés avant la vente et dont le prix de vente s’établit sur la base d’une unité de mesure sont non emballés avant la vente detailquebec.com 1 Dans cette édition... Suite de la Une ....................................................2 Salon Virtuel de l’emploi du commerce de détail. .............................................................2 Exemple à suivre ................................................3 Opération « Reconnaissance des compétences » ...3 Les étoiles du détail témoignent .........................4 Le commerce de détail au Canal Savoir .............5 WikiDétail ............................................................5 Consultations annuelles des détaillants 2009...5 Détail Québec Xpress ..........................................6 Ce que tout détaillant doit savoir sur l’indication des prix au Québec

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La Vitrine est un bulletin trimestriel publié par Détail Québec, le Comité sectoriel de main-d'oeuvre du commerce de détail. Il est tiré à plus de 11 000 exemplaires.

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Page 1: La Vitrine Vol. 6, no. 3

AUTOMNE 2009

Vol. 6 No 3

Historique de la loiC’est en 1971 que le Gouvernement québécoisa sanctionné la première Loi sur la protectiondu consommateur et a créé l’Office de la pro-tection du consommateur ; une deuxième loi aété adoptée en 1978 et c’est cette dernière quiest en vigueur. Cette Loi confie plusieurs man-dats particuliers à l’Office, qui a pour missionde protéger les consommateurs québécois touten défendant leurs intérêts. Pour ce faire, il lesinforme, les éduque, applique les lois sous saresponsabilité et favorise la concertation entreles agents socioéconomiques.

Dans le commerce de détail, tout évolue rapi-dement : clientèle, employés, marchandises.C’est septembre et déjà vous planifiez letemps des Fêtes qui approche. Mais avez-vouspensé à tout ? Vos employés savent-ils cequ’ils ont le droit de faire avec la marchandiseet ce qui ne leur est pas permis? Détail Québecs’est renseigné pour vous sur la législationprovinciale en matière d’indication des prix.Grâce à la collaboration de Me HuguetteDaoust, spécialiste de la législation à l’Officede la protection du consommateur, votrebulletin La Vitrine vous livre dans cet articlequelques-unes des subtilités les plus impor-tantes à transmettre à votre personnel.

(suite page 2)

En collaboration avec Me Huguette DaoustOffice de la protection du consommateur

La Loi sur la protection du consommateur :

• régit les contrats conclus entre consommateurs et commerçants• prévoit une garantie fondamentale sur tous les biens et services• prévoit des protections particulières pour certains types de contrats (crédit, commerce itinérant, vente à distance,

vente et réparation d’automobile, location à long terme, et autres)• détermine certains domaines d’activité commerciale où la délivrance d’un permis est requise• encadre la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans• interdit aux commerçants les pratiques trompeuses

L’indication des prix et l’étiquetage unitaireL’article 223 de la Loi sur la protection duconsommateur concerne l’indication des prix etprévoit l’obligation pour un commerçant d’indi-quer clairement et visiblement le prix de vente surchaque article en vente dans son établissement.C’est ce qu’on appelle l’étiquetage unitaire.

Les détaillants peuvent toutefois se prévaloirde deux types d’exemptions : l’exemption par-tielle, pour tous les détaillants, et l’exemptiongénérale, pour les détaillants qui acceptent dese conformer à certaines conditions.

L’exemption partielleL’exemption partielle, prévue à l’article 91.1 duRèglement d’application de la Loi sur la pro-tection du consommateur, s’applique à tous lescommerçants. Elle permet de ne pas étiqueterle prix de certains produits tels que ceuxvendus au coût de 0,60 $ et moins, ceux dis-ponibles en distributeur automatique ou lesproduits vendus au poids. Il existe 13 caté -gories de biens qui n’ont pas à recevoir uneétiquette de prix.

• sont en vente à un prix inférieur à celui auquel ils sonthabituellement offerts en vente dans le même établisse-ment, lorsque le prix régulier de ces biens est clairementet lisiblement affiché à proximité de l’endroit où ils sontofferts en vente

• ne sont pas directement accessibles au consommateurdans l’établissement et pour l’obtention desquels il doits’adresser au commerçant ou à son représentant

• font partie d’un paquet, lorsque le prix de ce paquet estindiqué sur celui-ci ou lorsque l’emballage de ce paquetest destiné à être utilisé de nouveau par le manufacturier

• portent l’indication d’un prix de vente que le com-merçant n’entend pas modifier

• sont des aliments congelés lorsqu’ils sont offerts envente

• sont de si petite dimension qu’il est impossible d’yindiquer le prix de façon à ce qu’il soit lisible

• sont non emballés et sont habituellement vendus envrac, sauf s’il s’agit de vêtements

• sont des arbres, des plantes ou des fleurs• sont offerts en vente dans un contenant consigné

Bien que le commerçant ne soit pas tenu d’apposer le prixsur chacun des biens énumérés, il devra cependant affi-cher clairement et lisiblement le prix de ceux-ci à proxi-mité de l’endroit où ils sont placés dans l’établissement.

L’exemption partielle permet de ne pas éti-queter le prix sur des biens faisant partie des13 catégories de biens qui :

• sont en vente à un prix n’excédant pas 0,60 $• sont vendus au moyen d’un distributeur automatique• sont des aliments non emballés avant la vente et dont le

prix de vente s’établit sur la base d’une unité de mesure• sont non emballés avant la vente

detailquebec.com 1

Dans cette édition...Suite de la Une....................................................2

Salon Virtuel de l’emploi du commerce de détail. .............................................................2

Exemple à suivre ................................................3

Opération « Reconnaissance des compétences »...3

Les étoiles du détail témoignent.........................4

Le commerce de détail au Canal Savoir .............5

WikiDétail ............................................................5

Consultations annuelles des détaillants 2009...5

Détail Québec Xpress ..........................................6

Ce que tout détaillant doit savoir sur l’indication des prix au Québec

Page 2: La Vitrine Vol. 6, no. 3

L’exemption généraleDepuis 2001, les commerçants qui

utilisent la technologie du lecteur optiquepeuvent se prévaloir d’une nouvelle exemptiongénérale pour leur établissement s’ils respec-tent les conditions concernant l’indication etl’exactitude des prix prévues aux articles 91.4et 91.5 du règlement. Le commerçant peutdésormais choisir s’il continue d’indiquer lesprix sur tous les biens non exemptés offerts envente dans son commerce ou se prévaloir del’exemption générale.

Cette exemption générale ne s’applique pas àl’égard des vêtements offerts en vente dans unétablissement et ne s’applique pas non plus àl’égard des biens sur lesquels aucun code uni-versel des produits n’est apposé.

Les conditions d’exemptions que le com-merçant doit respecter sont les suivantes :

• le commerçant doit utiliser dans son établissement latechnologie du lecteur optique d’un code universel desproduits

• tous les lecteurs optiques de son établissement, in-cluant ceux mis à la disposition des consommateurs, etles appareils permettant l’impression des étiquettesdoivent être reliés à une seule base de données

• une étiquette-tablette, dont le contenu est prévu au rè-glement, devra être installée à proximité de chaque bien

• lorsque la surface de son établissement accessiblepour la clientèle est de 697 m2 ou plus, des lecteursoptiques devront être mis à la disposition des consom-mateurs. Le nombre de lecteurs optiques est déter-miné en fonction de la surface de l’établissement

• le reçu de caisse devra contenir certains renseigne-ments obligatoires

2 detailquebec.com

Une première au pays!Pendant toute la durée du Salon, le site sera ac-cessible de partout au Québec, et ce, 24 h/24 h.Les internautes pourront visiter votre stand en3D et déposer leur CV à toute heure du jour oude la nuit. De plus, vous pourrez fixer desrendez-vous pour discuter en temps réel avecdes chercheurs d’emploi intéressés par votreentreprise grâce à l’outil de clavardage.

Cet évènement technologique novateur etunique au Canada vous permettra de vouspositionner comme un employeur de choix.Rejoignez efficacement les chercheurs d’em-ploi partout à travers le Québec tout en écono-misant temps et argent!

Le commerce de détail est un secteur dyna-mique toujours prêt à innover. Détail Québec,en collaboration avec L’Évènement Carrières,vous convie à son nouveau Salon VIRTUEL del’emploi du commerce de détail, qui se tien-dra du 22 au 25 septembre prochain surwww.salonemploivirtuel.com.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui!Faites partiedes premiers employeurs au Canada à utiliserle concept des salons virtuels pour recruter leurmain-d’œuvre.

Pour toutes questions ou pour vous inscrire,communiquez avec madame GenevièveMarchand, coordonnatrice au service à laclientèle chez L’Évènement Carrières, au1 866 397 -1150 , p o s t e 11 , o u à[email protected].

Une politique d’exactitude des prixTous les détaillants se prévalant de l’exemptiongénérale dans leur commerce devront adopter,pour chacun des établissements dans lequel ilsentendent se prévaloir de cette exemption, unepolitique d’exactitude des prix.

La politique du détaillant devra respecter lesconditions minimales suivantes :

• si le prix enregistré à la caisse est plus élevé que leprix annoncé, le prix le plus bas prévaut

• si l’erreur porte sur un bien dont le prix exact est de 10 $ou moins, ce bien sera remis gratuitement au client

• lorsque l’erreur concerne un bien dont le prix est su-périeur à 10 $, le commerçant corrige l’erreur etremet 10 $ au consommateur

• si la même erreur se reproduit pour des biens iden-tiques lors d’une même transaction, le prix de cha-cun sera corrigé, mais le consommateur ne pourrase prévaloir de la politique d’indemnisation qu’àl’égard d’un seul article

• cette politique d’indemnisation ne pourra s’appli-quer si elle avait pour effet de contrevenir à une loiou à un règlement, c’est-à-dire qu’elle ne peut per-mettre à un commerçant de vendre un article à unprix inférieur au prix minimum établi par une loi ouun règlement (exemples : lait, bière, vin) et elle nes’applique pas à l’égard des articles pour lesquels ilest interdit d’accorder un rabais (exemples : tabacet médicaments)

• cette politique s’applique dès que l’erreur est enre-gistrée à la caisse et qu’elle est constatée, même sila transaction à la caisse n’est pas terminée, à lacondition que le consommateur achète le bien

S’informer pour éviter les pertesIl est important de bien connaître les lois pourprévenir des pertes monétaires qui pourraientêtre évitées. Les amendes peuvent varier entre

(Suite de la Une)

Positionnez-vous comme un employeur de choix, auSalon VIRTUEL de l’emploi du commerce de détail!

600 $ et 100 000 $ selon qu’il s’agit d’unepersonne morale ou physique.

À l’Office de la protection du consommateur,les plaintes les plus courantes au sujet de l’in-dication et l’exactitude des prix concernent lanon-application de la politique d’indemnisation ainsi que l’absence d’étiquetage.

Rendez vous sur www.opc.gouv.qc.ca pourconsulter la documentation pour les commer-çants. Sous « Indication et exactitude des prix »,vous pourrez accéder à la section « questions etréponses » destinée à vulgariser les dispositionsde la Loi et son règlement d’application.

Une formation conçue pour les détaillantsDans le but de vous faire épargner votre tempset des sommes considérables, Détail Québecélabore actuellement une formation en lignequi vous permettra de prévenir des infractionsà la Loi sur la protection du consommateur etau Règlement qui lui est afférent.

Accédez gratuitement au pilote de la formationen ligne, du 28 septembre au 9 octobreprochain. Inscrivez-vous dès maintenantauprès de monsieur Simon Bellemare à[email protected] ou au1 888 393-0222, poste 203. Faites vite, lesplaces sont limitées!

Ne manquez pas le lancement de cette for-mation, prévu pour le début de l’année 2010.Surveillez votre prochain bulletin La Vitrineainsi que detailquebec.com pour connaîtretous les développements au sujet de cetteformation novatrice.

Page 3: La Vitrine Vol. 6, no. 3

Club Tissus ne dispose pas d’un programme deformation prédéfini. Cela ne l’empêche pasd’avoir une vision structurée du développementde son personnel. L’accueil et l’intégration, les

conférences annuelles ainsi que les rencontresquotidiennes sont quelques façons simples demotiver son équipe par le biais de la formation.

La première formation qu’un employé deClub Tissus reçoit à son arrivée est la formationd’accueil et intégration. C’est à ce moment quela nouvelle recrue apprend tout ce qui concernel’entreprise et son mode de fonctionnement.Elle rencontre ensuite ses nouveaux collèguesde travail, puis, elle est jumelée à un employéd’expérience, lequel lui servira d’entraîneur soità la caisse ou soit aux ventes.

Chaque journée de travail, du lundi au vendredi,commence par une réunion de 15 minutesdestinée à informer le personnel sur les nou-veaux produits et les nouvelles tendances. Desateliers tels que « Déco » ou « À quoi ça sert? »outilleront les employés qui auront à répondreaux questions des clients.

Les employés qui ont suivi des formations àl’extérieur profitent de ces réunions matinalespour transmettre leurs connaissances. « Ils

reviennent des formations avec beaucoup plusd’assurance, remarque Sylvie Tardif. Ils sesentent plus confiants face aux clients et faceau travail d’équipe. »

Une fois par année, Club Tissus organise uneconférence s’adressant à l’ensemble du per-sonnel. Chaque fois, un nouveau thème estabordé. « L’objectif de ces conférences annuellesest d’en apprendre davantage sur un sujet quinous intéresse tout en solidifiant l’équipe, ex-plique madame Tardif. Assister à une soirée encompagnie d’un conférencier et de ses col-lègues permet de briser la routine du travail. Jesuis convaincue des bienfaits que cette soiréea sur l’équipe. »

Club Tissus est une entreprise familiale qui aouvert son premier commerce à Saint-Hubert, enbanlieue de Montréal, en 1992. Il s’agissait alorsd’un nouveau concept dans le domaine du tissu.Aujourd’hui, l’entreprise compte quatre succursalesau Québec. La mission de ses magasins de grandesurface est d’offrir à sa clientèle des tissus etaccessoires de couture à prix avantageux.

Exempleà suivre

Vous avez des noms

d’« entreprises exemplaires »

à nous communiquer?

Écrivez-nous à

[email protected]

En collaboration avec madame Sylvie Tardif,Directrice générale et marketing, Club Tissus

Les visages du commeClub Tissus motive ses employés

par la formation

detailquebec.com 3

Pourquoi faire reconnaître ses employés?Ce programme volontaire et gratuit offrirala possibilité aux travailleurs qui y partici-peront d’obtenir un certificat de qualifica-tion professionnelle délivré par le ministèrede l’Emploi et de la Solidarité sociale.

La reconnaissance des compétences desemployés valorisera votre personnel tout engarantissant un service de qualité auprès devotre clientèle. Cette nouvelle forme de re-

Reconnaissancedes compétences

Détail Québec souhaite mettre à l’essai son programme de reconnaissance des compé-tences des conseillères-vendeuses et conseillers-vendeurs ainsi que des superviseures etsuperviseurs de premier niveau et recherche des entreprises soucieuses de reconnaîtreles compétences de leurs employés. Êtes-vous intéressé?

Sondageoui

non

peut-être

Participeriez-vous à unSalon virtuel de l’emploi ?

Répondez en ligne sur detailquebec.com

connaissance favorisera également la réten-tion de votre personnel, vous aidant ainsi àconserver vos talents chez vous.

La mise à l’essai de ce programme débuteradès cet automne et se poursuivra jusqu’enfévrier 2010.

Inscrivez-vous dès maintenant auprèsde monsieur Manuel Champagne à[email protected] ou au

1 888 393-0222, poste 208.

Page 4: La Vitrine Vol. 6, no. 3

rce de détail québécois

Philippe VaillancourtÀ la suite d’une blessure, Philippe Vaillancourta dû réorienter sa carrière. Lorsqu’unmembre de sa famille lui a parlé du di-plôme d’études secondaires profession-nelles (DEP) en vente-conseil, Philippe asauté à pieds joints dans l’aventure.Aujourd’hui, Philippe a complété sa for-

mation et est très heureux de cette décision spontanée.

Le programme de vente-conseil, d’une durée d’environ neuf mois, luia permis d’apprendre les secrets de la vente et bien davantage. Aumoyen de travaux d’équipe et de projets concrets en dehors des sallesde classe, les enseignants l’ont amené à sortir de sa zone de confortet à se dépasser. Les trois stages en milieu de travail ont permis àPhilippe de mettre en pratique ses connaissances et d’en acquérir denouvelles.

Philippe est passionné par la vente et par le défi qu’elle représente.« La vente commence au moment où le client refuse mon offre,explique-t-il. C’est là que se situe le véritable défi de la vente ». Selonlui, un bon conseiller-vendeur doit écouter deux fois plus qu’il neparle. « Nous avons deux oreilles et une seule bouche, raconte-t-il.Il est faux de croire qu’un vendeur efficace est un grand parleur. Ilfaut savoir écouter pour cibler les besoins du client et lui offrir leproduit qu’il lui faut. »

Les défis stimulent Philippe et c’est pour cette raison qu’il a immé-diatement choisi de s’inscrire aux olympiades régionales de lavente-conseil lorsque son enseignant a présenté le projet en classe.Pendant des mois, Philippe s’est préparé en vue de sa participationà cette compétition. Les candidats ont été soumis à trois épreuves :l’installation et la décoration d’un stand promotionnel, une présen-tation assistée par ordinateur et une simulation de vente, tout celadevant jury. La rigueur, le professionnalisme et l’humour de Philippelui ont permis de remporter la médaille d’or à ces olympiades.

1, 2, 3, action! Les étoiles du détail témoignent!

detailquebec.com 4

Pour d’autres témoignages

inspirants, consultez

detailquebec.com, sous la

rubrique « employés » et

« témoignages ».

Alain St-JeanAlain St-Jean est un vendeur né! Dèsl’âge de 10 ans, il vendait des fruits etdes légumes de porte en porte. À l’âgeadulte, il s’est naturellement dirigévers le secteur du commerce de détailpour y faire carrière. Depuis plus de 20ans, Alain est conseiller-vendeur dansle rayon des meubles et des appareils

électroménagers chez Lions Déco Meubles Électros.

La passion d’Alain St-Jean pour le commerce de détail est ali-mentée par son goût de relever des défis. Pour conserver sesclients, Alain est très disponible. « Je fais le suivi de mes ventesen appelant mes clients pour m’informer de la livraison desproduits et de leur satisfaction. C’est très important, confiemonsieur St-Jean. Je téléphone même à mes clients le jour deleur anniversaire! » Ce n’est pas surprenant d’apprendre quenombreux sont les clients qui demeurent fidèles à Alain.

Depuis neuf ans, Alain remporte chaque année le titre de« Vendeur de l’année ». Cet honneur s’accompagne d’un luxueuxrepas au restaurant avec transport en limousine. Son secret?« Je suis toujours content d’aller travailler, raconte Alain. Je suisdiscipliné dans mon travail. Je fais tout pour offrir le meilleurservice à mes clients. Puis, quand je conclus une vente, j’entire une immense satisfaction et c’est ce qui me motive toujoursà continuer! » Avec le titre dumeilleur vendeur de son ma-gasin, gageons que ce n’estpas la motivation qui manqueà Alain St-Jean!

★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★Recommandez-nous un employédont vous êtes fier et il pourrait

être en vedette dans une prochaine édition de La Vitrine.

Écrivez-nous à [email protected].

★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★ ★

À chaque parution de La Vitrine, vous retrouverez des témoignages de gens passionnés par leur emploi.Ces acteurs du commerce de détail vous livrent les secrets de leur quotidien dans un commerce près de chez vous.

www.mutuelleducommerce.comInformations : 1 877 386-0669

Des formations spécialiséespour le commerce de détail

Page 5: La Vitrine Vol. 6, no. 3

5 detailquebec.com

Détail Québec innove une fois de plus grâce à WiKiDétail,un site web qui vous donne la parole. Entièrementconsacré au commerce de détail, il offre aux internautesla possibilité de partager leurs connaissances sur lesecteur. Ce nouvel espace collaboratif couvre plusieursfaits saillants du commerce de détail pour les années2009 à 2011 : enjeux, statistiques, tendances et nou-velles vagues, pratiques de ressources humaines etplus encore! Venez vous exprimer!

Comment faire? Rendez-vous sur wiki.detailquebec.com. Inscrivez-vous!Il suffit de vous choisir un nom d’utilisateur et un mot depasse et vous pourrez immédiatement commenter les su-jets et participer au contenu. Participer au WiKiDétail,c’est échanger sur différentes thématiques, modi-fier des rubriques en partageantsa vision du commercede détail.

Bienvenue à toutes et à tous!

ACTIVITÉ RÉSERVÉE AUX DÉTAILLANTS SEULEMENT

Rendez-vous sur

wiki.detailquebec.com

Inscrivez-vous!

INVITATIONLe commerce de détail auCanal SavoirC’est à partir du jeudi 17 septembre que seront dif-fusées les capsules télévisuelles sur le commercede détail. Voyez ces capsules dans le cadre del’émission « Les réussites du Québec » présentéeau Canal Savoir, les jeudis du 17 septembre au 15octobre et en rediffusion tout l’automne. Afin decontribuer à rendre le secteur du commerce de dé-tail plus attrayant auprès du public, Détail Québeca participé à la réalisation de ces capsules. Consul-tez le site du Canal Savoir à www.canal.qc.ca, sousl’onglet « Nos émissions » pour connaître l’horairedétaillé de diffusion des capsules.

À MONTRÉALClub Saint-James

1145, avenue Union (coin René-Lévesque)

Le mardi 6 octobre 2009de 7 h 30 à 10 h 30

À QUÉBECChâteau Frontenac1, rue des Carrières

Le mercredi 21 octobre 2009de 7 h 30 à 10 h 30

Émilie Pelletier et Didier Dubois, conférenciers

CONSULTATIONS ANNUELLES DES DÉTAILLANTS 2009

Cette année, Détail Québec voit double et convie gracieusementles détaillants à ses deux consultations annuelles :

Pour la région de Montréal, c’est au Club Saint-James que Détail Québec vous recevra au rendez-vous annuel des détaillants

et, pour la première fois, il se déplacera également à Québec, au Château Frontenac, pour vous permettre d’assister

en plus grand nombre à cet évènement.

Venez déjeuner en compagnie de monsieur Didier Dubois et de madame Émilie Pelletier qui vous présenteront une conférence surle thème « Opération grande séduction » pour vous aider à attirer

et à retenir votre main-d’œuvre.

Durant ces rencontres, vous pourrez échanger avec d’autres détaillants sur les thèmes abordés par les conférenciers.

Une occasion unique de réseautage!

Inscrivez-vous au 1 888 393-0222, poste 200,ou à [email protected].

Merci de confirmer votre présence avant le 1er octobre pour Montréal et avant le 16 octobre pour Québec.

Un prix de présence sera tiré, n'oubliez pas d'apporter une carte professionnelle!

Faites vite, les places sont limitées!

Page 6: La Vitrine Vol. 6, no. 3

Rédaction Simon Bellemare, conseiller en formation, chargé de projetsKarell Brahic, conseillère en formationÉmilie Carle, conseillère aux communicationsManuel Champagne, conseiller en formation, chargé desnormes de compétences

CollaborationJulie Benjamin, directrice adjointe à la direction générale et responsable des communicationsSimon Blondin, chargé de dossiers et coordonnateur de la Mutuelle de formation du commerceMichel Durand, correcteurPatricia Lapierre, directrice générale

Conception graphiqueTic Tac Communications

La Vitrine est tirée à 11 500 copies et est aussi disponiblesur detailquebec.com.

Détail QuébecComité sectoriel de main-d’oeuvre du commerce de détail550, rue Sherbrooke Ouest, tour Ouest, bureau 590Montréal (Québec) H3A 1B9Téléphone : 514 393-0222Sans frais : 1 888 393-0222Télécopieur : 514 393-9037

Cette publication a été produite grâce à la contribution financière de la Commission des partenaires du marché du travail et avec l'appui des partenaires du commerce de détail.

detailquebec.com 6

Xpress

SUDOKUCOMMENT JOUER?

Pour jouer au sudoku ici présenté, ils’agit de remplir chacune des casesd’une série de neuf lettres différentes etde ne jamais les répéter plus d’une foissur une même ligne, dans une mêmecolonne ou dans une même sous-grille(3 par 3).

Quelques symboles sont déjà disposésdans la grille, ce qui autorise une réso-lution progressive du problème complet.

À vous de jouer!

Pour les solutions, consultez detailquebec.com.

P R É V O Y A N T

JEU 5

É T

Y T O N

É R O

A V

Y V A O

A N P

O N V

P R T V Y

N P

NOTE : L’utilisation du masculin a été choisie pour des fins de lisibilité. Il inclut leféminin et ne se veut aucunement discriminatoire.

Détail Québec

vous écouteVous avez une nouvelle à nous annoncer?

Un commentaire à nous transmettre? Des

suggestions d’articles ou des questions?

Écrivez-nous! [email protected]

Pour recevoir La Vitrine à votrecommerce, inscrivez-vous auréseau des détaillants :

detailquebec.com

@ [email protected]

Détail Québec

Vous êtes détaillant? Vous avez des postes à combler au sein de votre entreprise? Affichez-les gratuitement sur penseaudetail.com, un babillard d’emploiréservé exclusivement au secteur ducommerce de détail.

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