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Mémoire de Licence professionnelle. Réflexion sur la place de la signalétique en médiathèque pour mettre en valeur les collections, comme outils professionnel et aide au libre accès et à l'autonomie des publics, et création d'une nouvelle signalétique pour la section jeunesse de la médiathèque de Montrouge.

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Remerciements

Je souhaiterai présenter mes remerciements à Florence Godé, directrice de la médiathèque de Montrouge, et à Sophie du Rusquec, responsable de la section jeunesse, pour m’avoir accueillie dans l’équipe en tant que vacataire tout d’abord puis en tant que stagiaire. Je remercie aussi ma tutrice, Laurence Favreau, de m’avoir suivie tout au long de mon stage.

J’aimerai remercier également Malika Ouazi pour son écoute, ses conseils et ses encouragements tout au long de mon projet.

Merci enfin à Éléonore Réal, Guillem Vaulato, Sabrina Bruneton, Christian Melmann, Fatiha Rhanime, Élise Hoel et Benoit Charron, qui par leur passion pour leur métier, m’ont enseigné beaucoup de choses sur celui-ci.

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Sommaire

Présentation générale du stage p6 I. Montrouge, la médiathèque et ses environs p6

II. La médiathèque au quotidien p8

III. Un secteur particulier : la section jeunesse p9 1. La section jeunesse en images p10 2. Une équipe en mouvement p12 3. La section jeunesse en chiffres p15

a. Taux d’emprunts p15 b. Fréquentation p15 c. Quantité de documents p16

4. Différentes activités partagées p17 a. Acquisitions, catalogage et équipement p17 b. Conseil et valorisation des documents p17 c. Animations p18

IV. Retour sur les animations, un travail d’équipe p19 1. Organisation générale des animations p19 2. Des accueils de classes réguliers p20 3. Une attention particulière pour la petite enfance p21 4. Des animations hebdomadaires et mensuelles en salle de conte p21

5. Partenariat avec l’institut médico-pédagogique p22 6. Adolire p22

V. Mon parcours : participation générale et une mission particulière p23

VI. Conclusion p25

Signalétique en médiathèque, une création raisonnée pour valoriser des collections

p26

I. Introduction p27

II. La signalétique, outil essentiel du libre accès ? p28 1. Outil de maîtrise de l’information, de maîtrise de l’espace p28

a. Donner des clés de compréhension et d’orientation p28 b. La logique du labyrinthe p29

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2. Grands courants de design p30 a. Le verre et le blanc p30 b. Couleurs vives et partis pris p33 c. Nuances de teintes, création d’espaces et intentions d’utilisation

p35

3. Organisation de l’espace et logiques de classement p36 a. Couleurs et Dewey p36 b. Organisation par thème, l’exemple de la ZIZO p37 c. Des besoins de mobilité p40

4. Quels usages de la signalétique ? p41 a. Des outils à destination de quels publics ? p41 b. Usages attendus et appropriation réelle de l’espace p42

III. La situation actuelle de la médiathèque de Montrouge p43 1. Renouveler une signalétique datée p43 2. La signalétique actuellement en place p45

a. Une signalétique fixe d’origine p45 b. L’utilisation du mobilier et code couleur p46 c. Les informations de sécurité p49

3. Une section en constante mutation p49

IV. Le processus de création de la nouvelle signalétique p51 1. Outils et moyens disponibles p51 2. Étapes de la création p52

a. Intitulés des têtes de rayon p53 b. Informations contenues sur les plaques p57

3. Les modèles proposés p62 4. Choix retenu p65

V. Conclusion p72

Bibliographie p74 Tables des illustrations p76 Annexe I p79 Annexe II p99 Annexe III p109 Annexe IV p110

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Présentation générale du stage

I. Montrouge, la médiathèque et ses environs

1. Façade extérieure de la médiathèque de Montrouge

La médiathèque de Montrouge appartient à un cadre, à un contexte géographique, qui définissent ses usages, ses publics et ses collections. Cette médiathèque publique constitue l’un des trois pôles culturels de la ville.

La ville de Montrouge, avec ses 49 000 habitants (48 983 habitants exactement au premier janvier 2013 1), est la cinquième ville la plus dense en population de France 2. Elle est située à quelques kilomètres au sud de Paris, et bénéficie ainsi de l’influence culturelle, économique et démographique de la capitale.

1. Chiffres provenant du site internet de la ville de Montrouge http://www.ville-montrouge.fr/86-demographie.htm, eux-mêmes tirés des données recueillies par l’Insee.

2. Données de l’Insee sur densité démographique des villes de France en 2009

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La médiathèque de Montrouge est située au nord de la ville, à l’arrière de la mairie. Son emplacement légèrement excentré se révèle un frein à l’accès des populations situées au sud de la ville. Il n’y a pas de parking aux alentours, mais elle est desservie par plusieurs arrêts de bus et par le terminus de la ligne 4 du métro, ouvert depuis le 23 mars 2013. Par ailleurs, la station Mairie de Montrouge pourra faciliter l’accès des travailleurs et des personnes en provenance de Paris par son emplacement, à moins de 300 mètres de la médiathèque. Enfin, la médiathèque peut aussi toucher un public plus éloigné, par sa proximité avec la porte d’Orléans, où se croisent plusieurs lignes de bus et la ligne 3 du tramway.

L’histoire de la médiathèque remonte à plusieurs années. En 1977, ce n’est alors qu’une bibliothèque donnant uniquement accès à des livres et revues. Elle partage quatre ans plus tard son bâtiment avec une discothèque, mais les deux établissements restent indépendants. Ce n’est qu’à partir de 2005 avec le début de la rénovation du bâtiment qu’une fusion s’opère entre les deux institutions et qu’un fonds cinéma se constitue.

La médiathèque actuelle s’est ouverte en 2006 après une année de travaux. Elle accueille le public sur trois étages. L’espace a été agrandi, rénové. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur un hall d’exposition, avec la banque d’accueil et de retour des documents. Deux escaliers et un ascenseur, de part et d’autre de cette banque d’accueil, permettent d’accéder au premier étage, qui accueille les sections adulte et jeunesse, et au deuxième étage, réservé à la section musique et cinéma. Le troisième étage n’est ouvert qu’au personnel de la médiathèque. Il contient bureaux de travail, cuisine, et atelier d’équipement des documents en plus des réserves des sections adulte et musique et cinéma. Le bâtiment, travail de l’atelier d’architectes a5a 3, regroupe la médiathèque et le centre administratif de la ville, dont l’entrée est différenciée. Ce bâtiment possède une ligne directrice forte, qui s’appuie sur le verre et le plâtre, sur laquelle nous reviendrons plus tard.

Autres espaces culturels de Montrouge, l’espace Michel Colucci (centre socio-culturel de la ville, comprenant un cyber-espace et une salle de cinéma), le Conservatoire intercommunal Raoul Pugno (comprenant conservatoire, cours de danse et d’art dramatique) et le Beffroi (salle de spectacles et de conférences) offrent aux montrougiens des accès variés et différents à la culture et au divertissement.

Enfin, la ville organise chaque année en mai un salon d’art contemporain, qui fait sa renommée et sa fierté depuis 1955.

3. Site Internet de l’agence d’architecte : http://www.a5a.fr/003-portefolio/007-mediatheque-et-centre.html

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II. La médiathèque au quotidien La médiathèque est ouverte du mardi au samedi à partir de 9h pour le personnel, et avec des horaires spécifiques pour le public qui sont les suivants :

2. Horaires d’ouverture de la médiathèque, carte offerte au public

Elle accueille hors horaires d’ouverture au public des animations à destination des crèches, classes et Relais assistants maternels (R.A.M.) de Montrouge.

Tous les publics sont bienvenus gratuitement dans la médiathèque. Le prêt de document s’effectue sur inscription payante, avec des tarifs différenciés selon l’âge du lecteur et le type de documents empruntés. Chaque section possède des ordinateurs à accès libre, réservés aux recherches de documents dans le catalogue de la médiathèque. L’accès aux postes multimédias se fait sur réservation, à partir du code-à-barre des cartes de prêt comme code d’accès, pour 2 heures par jour et jusqu’à 5 heures au total par semaine. Quatre postes de jeux se trouvent en section jeunesse, accessibles pour les enfants une demi-heure par jour, sur présentation de la carte de la médiathèque au personnel de la section jeunesse.

Trois abonnements sont possibles : un abonnement simple pour adulte donnant accès aux livres et revues uniquement, un abonnement adulte intégral et un abonnement jeunesse intégral, qui permettent tous deux d’emprunter tous types de supports. Au total, une carte permet d’emprunter 10 livres (dont livres-CD), 5 revues, et jusqu’à 10 CD et 5 DVD, pour trois semaines. Lorsqu’un document est déjà emprunté par quelqu’un d’autre, il est possible de le réserver auprès du personnel. Un courrier est envoyé au réservataire au retour du document à la médiathèque, et ce dernier bénéficie de dix jours pour venir le récupérer. Un appel ou une visite à la médiathèque permet de prolonger le prêt de documents de trois semaines supplémentaires, à l’exception de documents qui seraient déjà réservés par un autre usager. Passé ce délai et avec une semaine de tolérance, une amende est calculée, de dix centimes par document et par jour de retard.

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Le retour des documents est localisé à la banque d’accueil au rez-de-chaussée du bâtiment, le prêt s’effectue aux banques de prêts de chaque section. Deux bureaux d’inscription, au premier et au deuxième étage, permettent de créer et renouveler un abonnement, et de régler les amendes. L’organisation de la médiathèque sur deux étages plus un rez-de-chaussée peut créer une certaine confusion pour les personnes entrant pour la première fois dans le bâtiment, puisque les collections ne sont pas visibles au premier abord. Par ailleurs, la banque d’accueil est souvent confondue avec un bureau d’inscription, ce dernier étant physiquement loin de l’entrée.

Le bureau de réservation des places du Beffroi se trouvant lui aussi dans la médiathèque à côté de la banque d’accueil, depuis la réouverture de cette salle de spectacle en septembre 2012, de nombreuses personnes se trouvent désorientées et viennent demander leurs places à l’accueil.

III. Un secteur particulier : la section jeunesse La médiathèque de Montrouge accueille dans son espace jeunesse un public varié. Des enfants, à partir de quelques mois, des adolescents qui empruntent mais viennent aussi souvent pour travailler ou se donnent rendez-vous en groupe, des parents, grands-parents et accompagnateurs, qui viennent pour profiter des lieux et des fonds avec les enfants.

Elle propose des accueils particuliers pour des publics spécifiques, des classes maternelles et primaires, des centres de loisirs, un groupe d’enfants de l’Institut médico-pédagogique de Montrouge (I.M.P.) avec ses deux accompagnateurs.

Les publics viennent dans la section jeunesse pour emprunter, pour consulter, pour utiliser le mobilier présent (chaises et tables), pour étudier, pour discuter dans un cadre fermé.

C’est au sein de la section jeunesse, face à ces publics particuliers, que se déroule mon stage.

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1. La section jeunesse en images Les photographies ci-dessous ont été prises par le photographe officiel de la mairie de Montrouge. Elles sont reprises ici pour donner un meilleur aperçu de l’organisation de la section jeunesse. Elles sont reproduites avec l’autorisation de la mairie.

3. Allée traversant le fonds bandes dessinées adultes, menant à la section jeunesse

4. Vues de part et d’autre du fonds CD-livres-CD, depuis la salle du conte

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5. Organisation de la section jeunesse

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2. Une équipe en mouvement La médiathèque emploie 24 personnes, dont 8 personnes en section jeunesse.

La médiathèque de Montrouge étant ouverte toute la journée les mercredis et samedis, journées les plus fréquentées par le public, des vacataires étudiants sont employés en renfort des équipes : un en section jeunesse et un deuxième en section adulte. Ils ont pour fonction d’aider au prêt et au rangement des documents, et d’effectuer des permanences au poste de retour, le midi notamment. En début d’année scolaire 2012, j’ai été embauchée sur le poste de vacataire de la section jeunesse jusqu’au début de mon stage en février. Pendant ces cinq mois, j’ai pu me familiariser avec l’équipe, les fonds et le public de Montrouge. À ma prise de fonction en tant que stagiaire, une personne a été embauchée pour me remplacer sur la journée du mercredi.

Le début de mon stage coïncidait aussi avec le départ en congé maternité de la responsable de la section jeunesse et le départ d’un autre membre du personnel, ce qui a entraîné des modifications de l’équipe en place, et des changements dans l’ordre de répartition des fonds.

L’organigramme suivant présente l’équipe début 2012 ; depuis, Sabrina Bruneton, Fatiha Rhanime et Élise Hoel ont rejoint l’équipe jeunesse, avant mon arrivée à la médiathèque en tant que stagiaire.

6. Organigramme de la médiathèque de Montrouge

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Les fonds de la section jeunesse sont divisés en secteurs, dont la gestion est répartie de la façon suivante :

Documentaires 000-399 Christian Melmann 400-699 Élise Hoel 700-799 Christian Melmann 800-899 Benoit Charron 900-999 Guillem Vaulato Usuels Fatiha Rhanime Fonds Parents Éléonore Réal 1ers docs Fatiha Rhanime Langues étrangères Éléonore Réal

Fictions

Albums roses Éléonore Réal Albums blancs Éléonore Réal Contes Guillem Vaulato 1ères lectures Sabrina Bruneton Romans blancs Christian Melmann Romans bleus Christian Melmann Romans ados Fatiha Rhanime Textes illustrés Fatiha Rhanime BD Benoit Charron Mangas Guillem Vaulato

Autres supports

Livres-CD Sabrina Bruneton CD Sabrina Bruneton DVD Élise Hoel Revues Sabrina Bruneton

7. Répartition de la gestion des collections jeunesse

Cette répartition ne concerne que l’acquisition et le catalogage des documents. Toute l’équipe participe aux activités de prêt, de rangement et d’équipement. Les documents proposés à l’office sont lus et commentés par l’ensemble de la section, quelques soient les fonds dont s’occupent les bibliothécaires.

Au cours de la journée, l’équipe se répartit les tâches suivantes : le conseil, le prêt et le rangement de documents au premier étage, le retour de documents au rez-de-

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chaussée, les heures de travail en interne, le multimédia et les inscriptions, ces deux derniers étant partagés avec des membres des sections adulte et musique et cinéma.

Planning des plages de retour

mardi mercredi jeudi vendredi samedi

10h-11h MC J + A

11h-12h A MC + A

12h-13h J J

13h-14h J A

14h-15h J J + A A J J + MC

15h-16h J J + A MC J A + J

16h-17h MC MC MC→ 16h45 A A + J

17h-17h30 A MC A A + MC A

17h30-18h A A + MC

18h-19h MC MC

19h-19h30 MC MC

A : équipe de la section adulte

J : équipe de la section jeunesse

MC : équipe de la section musique et cinéma

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3. La section jeunesse en chiffres a. Taux d’emprunts

La section jeunesse est la plus dynamique en termes de nombre de prêts de documents depuis 2009, avec des chiffres en augmentation chaque année. Dans le même temps, la section adulte note une quantité stable de prêts depuis l’ouverture de la nouvelle bibliothèque, tandis que les prêts de documents de la section musique et cinéma observent une forte baisse, comme le montre le graphique suivant.

8. Graphique du nombre de prêts par année et par section

Le fort taux de prêt en section jeunesse vient en grande partie des albums, souvent empruntés par dizaines, et renouvelés régulièrement par les emprunteurs (car consultés plus rapidement). Par ailleurs, le taux d’emprunt en musique et cinéma devrait augmenter quelque peu pour l’année 2013, le nombre de documents autorisés à l’emprunt passant de 3 à 5 DVD et de 7 à 10 CD.

En 2012, 344 333 prêts au total ont été effectués, dont 144 180 en section jeunesse.

b. Fréquentation Les mercredis et les samedis, la médiathèque est ouverte sans interruption de 10h à 17h30. Ce sont les plus grosses journées effectuées à la médiathèque, en termes de prêt et de fréquentation – du fait d’une plus grande amplitude horaire, mais aussi à

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cause des activités mises en place ces jours-là. Pour pallier à cette augmentation, des étudiants vacataires sont employés par la médiathèque sur ces deux jours.

La fréquentation de la médiathèque diminue pendant les vacances scolaires les mercredis et samedis, mais est en hausse le reste de la semaine, montrant une répartition plus équilibrée de la fréquentation sur l’ensemble de la semaine.

c. Quantité de documents

Adulte Musique et Cinéma Jeunesse Autres Total

Cd 1 32 302 1246 0 33 549 Cdrom 1 0 28 0 29 Dvd 1 590 7 100 2 474 3 11 167 Livre 50 516 1 806 32 388 216 84 926 Partition 1 82 0 0 83 Revue 3 268 1 133 1 415 219 6 035 livre sonore 948 1 1 0 950 Autres 3 2 15 0 20 Total 56 328 42 426 37 567 438 136 759

9. Nombre de documents par section au 31/12/2012

La médiathèque possédait 136 759 documents fin 2012, dont 37 567 uniquement en jeunesse. 3 337 documents ont été achetés au cours de l’année 2012, dont 2 311 livres, 368 DVD, 46 CD et 603 revues, grâce à un budget de 32 000 euros (31 818 euros exactement). Ce budget fut réparti entre différents supports, selon le tableau suivant :

Support Budget DVD 10000 Périodiques 2305 CD 511.47 livres

marché avec Colibrije dont office dont commandes

marché avec la Librairie Nation (BD et mangas)

19 000 15 500 6 000 9 500 3 500

10. Budget d’acquisition pour l’année 201

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4. Différentes activités partagées Le planning de la journée est découpé par postes : poste de prêt, de rangement de documents et de renseignement au public, poste de retour, poste de gestion des inscriptions, poste de surveillance de la salle multimédia, et travail en interne.

a. Acquisitions, catalogage et équipement Toute l’équipe participe à l’équipement des documents. L’acquisition et le catalogage (l’entrée du document dans le système de gestion des bibliothèques qu’utilise la médiathèque avec toutes les informations concernant le document permettant de le retrouver pendant une recherche) sont effectués par la personne responsable du fonds auquel appartient ce document.

La section jeunesse possède un marché d’office avec la librairie spécialisé Colibrije 4. Plusieurs fois dans l’année, Colibrije envoie à la section une sélection de livres (documentaires, livres-CD, romans, albums, BD) pour les 0-16 ans. Chaque livre est lu par une ou plusieurs personnes de l’équipe, et est présenté pendant la réunion du personnel de la section – nommé aussi office par extension –, qui a lieu tous les jeudis. Pendant cette séance, les livres sont commentés, et l’on choisit – ou non – de les garder, en fonction de l’appréciation qui en a été faite. Cet office permet de se forger un avis sur les documents pour les présenter ensuite avec de réels arguments au public, et de garder en mémoire les meilleurs titres. Grâce à ce service, des livres qui n’auraient pas été achetés en temps normal ou qui auraient été négligés sont ainsi découverts. Les livres non retenus pendant l’office sont quant à eux renvoyés, et seuls les documents gardés sont achetés par la médiathèque. Cela permet donc d’avoir un fonds de meilleure qualité, construit par une véritable sélection.

L’office ne constitue cependant qu’une partie des acquisitions de la section jeunesse. Des paniers de commandes sont régulièrement envoyés par chaque responsable de fonds, en fonction des besoins et des nouveautés éditoriales que l’office n’aura pas fait découvrir.

b. Conseil et valorisation des documents Si l’ensemble des documents qu’acquiert la section jeunesse chaque année ne peut être lu par tous les membres de l’équipe, chaque document acheté à l’office est étudié et commenté. Cette attention particulière permet à la médiathèque de connaître ses collections, et de pouvoir conseiller au mieux ses usagers.

Tous les deux ou trois mois paraît à Montrouge la revue de la ville, le Montrouge Mag, qui contient une page réservée à la médiathèque pour la mise en avant de

4. Que l’on peut retrouver sur son site Internet à l’adresse suivante : http://www.colibrije.fr/

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quelques documents. Chaque section possède ainsi un encart dans lequel un document apprécié est mis en avant.

Des coups de cœur sont désignés parmi les dernières lectures de la section, et sont signalés par une étiquette spécifique. Les documents coups de cœur sont régulièrement mis en avant sur des présentoirs prévus à cet effet.

11. Logos coups de cœur des bibliothécaires jeunesse

c. Animations En plus du conseil, du prêt au public et de l’acquisition de documents, la section jeunesse met en place plusieurs animations pour le jeune public.

Toutes les semaines, le mercredi matin, deux séances de lectures nommées Il était une histoire à destination des 3-4 ans et des 5-8 ans. Le troisième mercredi de chaque mois a lieu Bébélire, une séance de lecture pour les moins de trois ans accompagnés de leurs parents. Le quatrième mercredi se tient Il était un conte, séance de conte pour les enfants à partir de 5 ans. Un mercredi sur deux, deux personnes animent une séance de lecture et d’activités autour d’un thème pour des jeunes de l’Institut médico-pédagogique de Montrouge. Pour les parents, organisé par la section adulte cette fois, se tient le Café parent, où sont traités des sujets concernant la famille, le quotidien de parents.

Une à deux fois dans le mois le club de lecture Adolire se réunit dans la salle du conte, pour les 10-14 ans. Et tous les mois depuis trois ans, un atelier de réflexion philosophique, le Pense pas bête, est tenu par une animatrice extérieure à la médiathèque, pour les 7-10 ans.

Hors ouverture au public, la section mène d’autres actions en direction des publics. Les deux personnes responsables de la petite enfance se rendent en crèche ou en jardin d’enfants pour lire des histoires le mardi matin, ou accueillent ces séances de lecture dans la salle du conte pour le Relais assistants maternels (R.A.M.). Deux types d’accueil de classe sont menés, le mardi après-midi sur une séance, et le vendredi matin sur un cycle de trois séances.

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Ces animations, existantes depuis plusieurs années pour certaines, sont adaptables aux besoins du public. Ainsi, l’atelier Pense pas bête sera interrompu en fin d’année scolaire, et sera remplacé par un club manga, dans la même veine que Adolire. De même, si les séances d’Il était une histoire sont réservées au public, des aménagements ont été effectués à la demande de certains centres de loisirs qui souhaitaient pouvoir y assister. Au mois de mars, un planning avec rotation des centres a été mis en place, pour permettre à l’un d’entre eux d’assister à la première séance de lecture. Ce service continue toujours. Un autre centre a demandé à pouvoir venir le mercredi après-midi. Il lui a été accordé la tranche horaire de 14h à 15h, qui correspond à un creux de fréquentation du public, à la condition que les animateurs veillent à ne pas déranger les autres personnes présentes. Si d’autres centres viennent à demander le même service, cet arrangement pourra être modifié.

Enfin chaque année, des animations mises en place par des intervenants extérieurs à la médiathèque sont sélectionnées par la directrice et la responsable de la section jeunesse et font partie de la saison culturelle de la médiathèque. Le mois de novembre est le mois du conte et des ateliers sont prévus pour la fête de la science. Ce sont des conteurs et des musiciens qui tiennent un spectacle, des scientifiques et autres intervenants, qui mettent en place des ateliers à destination des enfants.

IV. Retour sur les animations, un travail d’équipe

1. Organisation générale des animations Chaque animation est organisée de la façon suivante. Les responsables de l’animation la préparent en amont, en équipe ou séparément selon le besoin. Les documents qui seront présentés (albums, romans, documentaires) sont choisis à l’avance, et préparés et répétés en cas de lecture à haute voix. La veille ou le jour même, la salle dans laquelle se déroulera la séance est aménagée : disposition des chaises, des tables, installation de matériel supplémentaire, préparation du goûter (dans le cadre des clubs de lecture), dans l’espace jeunesse, la salle du conte, ou éventuellement, dans la salle de conférence au rez-de-chaussée.

12. Salle du conte hors animation

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Les animations en direction des moins de trois ans, que ce soit en crèche, en jardin d’enfant ou pour les R.A.M., ou encore l’animation Bébélire, sont gérées par les responsables de la petite enfance, Éléonore Réal et Sabrina Bruneton. Je viens en renfort pour ces animations lorsque l’une ou l’autre ne peut être présente. Guillem Vaulato, étant responsable du fonds conte de la médiathèque, anime toutes les lectures de contes. Les autres animations sont gérées tour à tour par l’ensemble de l’équipe jeunesse.

Chaque animation fait par la suite l’objet d’un bilan. Le nombre de participant est recensé. Chacun prend note des résultats de l’animation auprès du public, des incidents s’il y en a eu, de l’impression générale qui ressort de la séance. Les livres lus et les documents présentés sont notés pour éviter les redondances et effectuer un suivi. La réaction du public pour chaque lecture est consignée.

2. Des accueils de classes réguliers L’accueil des classes de maternelle et de primaire a pour but de leur faire découvrir les lieux, et de leur offrir un moment de lecture à haute voix.

L’accueil du mardi après-midi à lieu de 14h à 15h, pendant une période creuse d’ouverture au public. La classe est installée dans la salle du conte pour plus de confort, et les informations nécessaires à une utilisation autonome de la médiathèque lui sont présentées : l’inscription pour avoir une carte, qui permet d’emprunter des documents, les horaires d’ouverture, le nombre de documents pouvant être empruntés. La séance se déroule selon l’envie des bibliothécaires qui en sont responsables, sa structure est libre. Elle peut être l’occasion de présenter des coups de cœur, de jouer avec les premiers documentaires, de leur faire découvrir des fonds moins connus.

Les accueils de classes du vendredi matin ont lieu de 9h15 à 10h15 ou de 10h30 à 11h30. Les classes viennent pour trois séances espacées de deux à trois semaines, qui permettent de découvrir la médiathèque plus en profondeur et d’effectuer un réel travail sur les documents – travail qui pourra être repris par les enseignants. La première séance est une visite de la médiathèque qui conduit les enfants jusqu’aux bureaux réservés au personnel. C’est l’occasion de leur faire découvrir les étapes qui ne se voient pas : le choix des documents, leur équipement. La séance suivante, les personnes s’occupant du cycle lisent plusieurs livres de leur choix, puis laissent quartier libre aux enfants pour regarder les documents. La dernière séance est consacrée à des lectures sur un thème donné, choisi par l’enseignant.

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3. Une attention particulière pour la petite enfance Plusieurs animations concernent la petite enfance : les accueils de R.A.M. et les lectures hors les murs, en crèche et en jardin d’enfants. Bien que tenues dans des lieux différents, le principe de ces animations est le même : deux valises sont préparées quelques jours avant la séance avec des albums adaptés aux âges des enfants. Ces albums viennent directement du fonds petite enfance, réservé à cet usage. Pendant la séance, les enfants choisissent les livres qu’ils souhaitent qu’on leur lise. Ce sont des lectures personnelles, destinées à un enfant à la fois et non à un groupe d’enfants, pour faire de la lecture un moment privilégié et offert à l’enfant. Les accompagnateurs des enfants (assistants maternels ou puériculteurs selon les cas) ont la possibilité de participer aux lectures.

L’accueil du R.A.M. de Montrouge diffère un peu des lectures hors les murs, puisque la directrice du R.A.M. prend part personnellement à la séance. C’est elle qui choisit à l’avance le nombre d’assistants maternels participant aux séances en fonction du nombre d’enfant, et qui organise leur accueil dans la médiathèque, avant que le personnel de celle-ci prenne le relais. Elle peut par ailleurs faire des demandes particulières, comme demander de terminer les séances par des comptines et des chants que nous fournissons, par exemple.

4. Des animations hebdomadaires et mensuelles en salle de conte

Toutes les mercredis matins ont lieu deux séances de lecture à haute voix, à 10h30 pour les 3-4 ans et à 11h pour les 5-8 ans, séances d’une demi-heure environ chacune, et dirigées par deux personnes différentes. Six à huit albums sont sélectionnés par séances, lus et proposés ensuite au prêt. Des instruments de musiques (bâton de pluie, maracas) peuvent agrémenter la lecture ou annoncer l’ouverture de la séance. Lorsqu’une séance débute, la salle est fermée au reste du public, par une barrière amovible, ce qui permet de réduire les allées et venues durant la lecture. Si chaque séance à des tranches d’âges définies, elles ne sont pas toujours respectées dans la réalité. Une tolérance est acceptée pour les frères et sœurs, à condition qu’ils soient capables de suivre la séance ou tout du moins de ne pas la déranger.

Il était un conte a été mis en place par le responsable du fonds conte jeunesse, présent à Montrouge depuis plusieurs années. Le quatrième samedi de chaque mois, à 10h30, Guillem Vaulato rassemble son public de 5-8 ans et plus, en utilisant un des instruments de musique que possède la section, et les réunit dans la salle du conte, aménagée pour l’occasion. Un rituel a été instauré au fil des séances pour commencer le partage de contes. En reprenant des traditions de conteurs de par le monde, Guillem Vaulato explique le déroulement de la séance. Les contes commencent quand le conteur fait « cric », auquel le public doit répondre « crac ».

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Il présente les deux marionnettes, Lulu et Lili, deux poupées lutins, présentes dans le décor qu’il a mis en place, une sorte de paravent duquel tombent des draps rouge. Ce petit rituel de quelques minutes permet d’introduire le thème de l’animation, et d’expliquer comment se passe la séance, avant de commencer la première histoire. Plusieurs contes illustrés sont ainsi racontés, auxquels peuvent s’ajouter des contes oraux, racontés sans l’appui d’un album ou d’images. L’animation dure d’une demi-heure à trois quarts d’heure, en fonction de l’attention du jeune public.

Bébélire prend place dans la salle du conte, préparée avant le début de la séance. Les coussins sont répartis sur le sol deux par deux, pour créer de petits coins lectures. La lecture à même le sol est privilégiée. Les livres sont installés les uns sur les autres, donnant un effet visuel attractif pour les enfants, ravis de casser ces châteaux de livres. Le déroulement de Bébélire est expliqué aux participants : c’est une séance de lecture individuelle pour l’enfant qui demande la participation des parents. Les deux animateurs (les responsables de la petite enfance la plupart du temps) tournent d’un enfant à l’autre pour leur lire des histoires.

Pour les moins de 6 mois, le premier contact se fait auprès des parents. Le livre Ton histoire de Jeanne Ashbé est lu à l’enfant, et l’on explique aux parents l’intérêt de ce livre pour les bambins : contrastes presque blanc et noir qui attirent l’œil, mélodie rythmée du texte. On prend du temps pour répondre aux questions des parents, leur conseiller des livres s’ils le souhaitent. D’autres livres leur sont proposés pour continuer par eux-mêmes la lecture. Les plus grands choisissent un ou plusieurs livres qu’on leur lit, les parents prenant ensuite la relève. Les séances durent en moyenne une demi-heure, mais elles peuvent être rallongées en fonction de la participation et de l’intérêt des parents et des enfants.

5. Partenariat avec l’institut médico-pédagogique La médiathèque accueille tous les mercredis en section jeunesse un groupe de jeunes de l’I.M.P.. Une semaine sur deux, deux agents de la médiathèque préparent une lecture et des jeux, des activités ou des questions pour ce groupe de huit enfants, sur un thème libre ou demandé à l’avance par leurs responsables. Ces animations ont pour but d’éveiller leur intérêt sur divers sujets, en leur proposant en fin de séance une sélection d’albums et de documentaires sur le sujet traité, adaptés à leurs différents niveaux de compréhension.

6. Adolire Un mardi par mois se tient le club de lecture pour adolescents Adolire dans la salle des contes, de 17h30 à 19h00, autour d’un goûter. Les jeunes qui le souhaitent sont invités à partager leurs dernières lectures, à parler de ce qu’ils aiment, à revenir sur un roman qui leur a particulièrement plu. La séance commence par des questions libres aux jeunes participant sur leurs dernières lectures, qu’elles proviennent ou

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non de la médiathèque. C’est l’occasion de revenir sur des ouvrages commentés dans les dernières séances et d’échanger des avis. Les deux bibliothécaires animateurs de la séance ont chacun préparé deux ou trois livres coups de cœur, souvent la lecture d’un extrait, et une vingtaine de livres qu’ils connaissent sont exposés pour une consultation libre. Ce sont des jeunes gens de 11 à 14 ans généralement qui participent régulièrement aux séances, avec des goûts et des envies de lectures variées. Les séances sont enrichissantes pour tous grâce à cela. Chaque année une sélection de coups de cœur est réalisée par les participants, imprimée et diffusée dans la médiathèque.

V. Mon parcours : participation générale et une mission particulière

De mi-février à fin mai, je prends part aux tâches communes que partage l’ensemble du personnel : prêt, retour, rangement et équipement de documents, conseils au public. Je participe aux principales animations de la section jeunesse (Il était une histoire, Bébélire, accueil des classes, de l’I.M.P.), je remplace occasionnellement une des responsables de la petite enfance pour les animations du mardi matin lors d’une absence, et j’observe le déroulement de certaines activités : inscriptions et renouvellement des abonnements des lecteurs, surveillance de la salle multimédia. Je participe à la sélection des documents reçus pour l’office, et rédige à partir d’un des livres acheté lors du dernier office le prochain coup de cœur de la section jeunesse pour le Montrouge Mag de Juin/Juillet/Août.

Je travaille à horaires fixes selon les horaires suivants, avec une heure de pause à 12h ou 13h en fonction de l’emploi du temps de la journée.

Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 9h00-19h00 9h00-17h30 9h00-13h00 9h00-17h00 9h00-17h30

À côté de ces tâches quotidiennes, une mission m’a été confiée concernant la signalétique de la section jeunesse. Je dois réaliser une étude de celle qui est actuellement en place, et effectuer des propositions pour l’installation d’une nouvelle signalétique, qui serait plus adaptée à l’état actuel des collections de la section. Cette signalétique doit être plus cohérente, plus claire pour les lecteurs non habitués au jargon des bibliothèques, et plus visible. La deuxième partie de ce mémoire rend compte de l’ensemble de mon travail, de la réflexion sur les éléments à incorporer dans la nouvelle signalétique jusqu’à l’impression et l’installation de cette signalétique dans les supports prévus à cet effet.

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Le tableau suivant rend compte de mon travail semaine par semaine.

Semaine 1 Découverte des activités mise en place hors ouverture au public. Début de l’analyse de la signalétique présente en section jeunesse.

Semaine 2 Rédaction d’un rapport sur l’analyse de la section jeunesse à présenter à mes responsables.

Semaine 3 Recherche de documents pour guider mon travail sur la signalétique. Signalétiques fixe et obligatoire inclues dans mon rapport.

Semaine 4 Présentation de mon rapport à la responsable de la section jeunesse. Mise au point d’un rétroplanning pour la création de la signalétique. Préparation d’une valise de livres pour la visite d’une crèche la semaine suivante.

Semaine 5 Visite en crèche annulée à cause de la neige. Préparation de la séance d’I.M.P. de la semaine suivante. Début de réflexion sur la mise en page de la signalétique. Liste du matériel disponible non utilisé. Arrivée du nouvel office.

Semaine 6 Animation de la séance d’I.M.P. avec G. Vaulato. Réflexion sur les libellés des têtes de rayons et des têtes de gondole.

Semaine 7 Travail sur la mise en page pour la signalétique des têtes de gondole. Recensement de l’ensemble de la signalétique (premier, deuxième et troisième niveau) des documentaires pour étudier leur cohérence et leurs disfonctionnements. Préparation de la séance d’I.M.P. de la semaine suivante.

Semaine 8 Animation de la séance d’I.M.P. avec C. Melmann. Premier cycle d’accueil d’une classe de grande section. Premier test d’impression de la signalétique, problèmes constatés lors de l’impression dus au format choisi.

Semaine 9 Accueil d’une classe de CM1 avec M. Ouazi pour une séance unique. Participation à un colloque organisé par l’école du livre jeunesse de Montreuil sur « l’étoffe du héros dans la littérature jeunesse ».

Semaine 10 Animation de lecture en crèche. Préparation de la deuxième séance du cycle d’accueil de classe. Décision de M. Ouazi de me confier la rédaction de la prochaine critique coup de cœur pour le Montrouge Mag.

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Semaine 11 Test d’impression au service de reproduction de la mairie, présenté ensuite à l’équipe de la section jeunesse. Reprise des modèles de signalétique en fonction des recommandations qui m’ont été faites. Accueil du R.A.M. avec S. Bruneton. Animation d’Il était une histoire pour les 5-8 ans. Observation de la séance d’Il était un conte.

Semaine 12 Reprise des libellés, travaillés avec M. Ouazi. Deuxième séance d’accueil de classe avec É. Réal et B. Charron.

Semaine 13 Validation de la présentation de la signalétique de premier et deuxième niveau par la directrice. Accueil de crèches à la médiathèque avec É. Réal. Animation d’Il était une histoire pour les 3-4 ans.

Semaine 14 Impression et début de l’installation de la signalétique de premier niveau. Déménagement de certains fonds en fonds documentaires. Validation des intitulés de la signalétique de deuxième niveau. Animation de Bébélire avec É. Réal.

Semaine 15 Fin d’installation de la signalétique de premier niveau. Impression et installation de la signalétique de deuxième niveau.

Semaine 16 Vérification et dernières modifications des éléments de signalétique installés.

VI. Conclusion La médiathèque de Montrouge porte attention à ses publics. Chaque section met en place des animations différentes autour des contenus qu’elle possède, et les animations proposées savent s’adapter aux demandes du public. Les équipes sont actives et le public réceptif, ce qui permet de réaliser des événements dynamiques et constructifs. Quatre mois représentent un temps assez long pour trouver sa place dans une équipe et mener à bien un projet. J’ai pu tout au long de mon stage voir et participer à des travaux intéressant, de la création d’un nouveau rendez-vous avec le public à la réflexion sur la mise en place d’un portail internet pour la médiathèque (qui offrirait plus de souplesse au public et ouvrirait les échanges). J’ai apprécié de prendre part aux différents accueils des publics et pouvoir gagner ainsi en expérience et en assurance. Mais malgré les nombreuses animations en médiathèque et les quelques activités de lecture hors-les-murs, aucun accueil d’auteur ou d’illustrateur n’est organisé. Un lien se fait entre le livre et le public, entre la médiathèque et le public ; je regrette que ce lien ne soit pas continué jusqu’aux auteurs, sans qui ces livres n’existeraient pas. C’est un projet que je soutiendrai dans les équipes que je rejoindrai à l’avenir.

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Signalétique en médiathèque, une création raisonnée pour valoriser des collections

I. Introduction La signalétique, l’ensemble des éléments qui permettent au public de se repérer dans un espace, est pensée, construite et modifiée lors de la création, du réaménagement ou de la construction d’un nouvel espace. En bibliothèque, la signalétique est un élément destiné aux lecteurs pour leur permettre de prendre en main l’espace dans lequel ils évoluent. La signalétique semble ainsi être une condition indissociable du libre accès.

Pour aider le lecteur à « chercher ce qu’il trouve », selon la formule employée par A. Dujol 5, et reprise par Michel Piquet 6, une signalétique apparaît nécessaire. Cette formule, « chercher ce que l’on trouve » indique la démarche des lecteurs qui n’ont pas de but précis en venant en bibliothèque, qui ne recherchent pas de références particulières, mais qui souhaitent seulement trouver par une démarche active et participative de recherche dans les collections quelque chose pouvant les intéresser. La signalétique donne les outils dont ces lecteurs ont besoin pour conduire leurs recherches.

Lors de la création de la médiathèque de Montrouge, une signalétique a été pensée par l’architecte, en accord avec la mairie et les responsables de la future médiathèque. Cette signalétique différencie les différents espaces de la médiathèque. Un premier niveau d’information de cette signalétique, plus général, sépare les trois grandes sections de la médiathèque (musique et cinéma, jeunesse, adulte) et un deuxième niveau d’information, plus précis, attribue des fonctions à certains espaces de ces sections (salle du conte, prêt, information, par exemple). Une autre signalétique, liée aux meubles cette fois-ci, a été mise en place en 2006 pour nommer les différents fonds de la médiathèque et permettre aux lecteurs de s’orienter dans les rayons. Mais depuis l’ouverture du nouveau bâtiment, les collections ont grandi, changé, et l’organisation des documents dans ces espaces a été modifiée, alors que la signalétique est demeurée inchangée – ou a été changée par à-coups, sans cohérence avec la signalétique déjà présente en rayon.

5. Dans son article « Le clair et l’obscur. Usage de la classification à la Bibliothèque Publique d’Information » publié dans le BBF, 1986, n° 3, p. 232-237

6. PIQUET, Michel. Court traité de signalétique à l’usage des bibliothèques publiques. Paris : éd. du Cercle de la Librairie, 2003, p36

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Mon travail pendant ce stage de 4 mois à la médiathèque de Montrouge a été de repenser la signalétique de la section jeunesse, à laquelle je suis rattachée, afin de la faire correspondre à l’organisation effective de la section. Avec pour objectif à long terme d’utiliser la nouvelle configuration de la signalétique dans les autres sections. La signalétique qui concerne le contenu des collections de la médiathèque n’est qu’un des types de signalétique existant et présent en médiathèque. Il existe plusieurs formes de signalétique. La signalétique principalement abordée dans la suite de ce mémoire est la signalétique thématique, permettant de se repérer dans l’espace à partir des fonctions ou des contenus de l’espace (salle du conte, espace albums). Elle donne un nom et une fonction à une zone précise d’un espace. On rencontre aussi une signalétique directionnelle, qui permet de diriger le public vers une section, vers un fonds. C’est une signalétique reprenant les flèches utilisées en signalétique routière, et donc comprise par tous. Celle utilisée à Montrouge permet d’orienter le public dans la médiathèque vers les différentes sections, pas de le diriger d’un point à un autre. Nous y reviendrons plus tard. La signalétique informative, quant à elle, renseigne les lecteurs sur les usages des espaces, et l’état de fonctionnement du matériel mis à leur disposition. Ce sont des informations souvent passagères et ponctuelles. Enfin, tous les panneaux, affiches, étiquettes et équipements liés aux directives de sécurité et à la législation en vigueur sont des éléments de la signalétique obligatoire.

II. La signalétique, outil essentiel du libre accès ? La signalétique peut desservir trois buts. Informer sur l’organisation et les règles d’utilisation des espaces : « c’est comme ça », orienter les usagers pour leur permettre de se diriger entre les différentes sections et les différents fonds de la bibliothèque : « c’est par là », et identifier un point précis de l’espace : « c’est là » 7. À partir de ces trois informations, le public doit pouvoir s’orienter seul et trouver sans aide extérieure ce pourquoi il est venu dans la bibliothèque.

7. Buts identifiés ainsi par Gaëlenn Gouret dans son plan de cours pour la formation d’Auxiliaire de bibliothèque de Reims dispensée par l’association des bibliothèques de France, disponible en ligne à l’adresse suivante : https://docs.google.com/file/d/0B3W3JopJg-AsVlpFbEF4aHV3QWs/edit?pli=1

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1. Outil de maîtrise de l’information, de maîtrise de l’espace a. Donner des clés de compréhension et d’orientation

Si les collections constituent le cœur des bibliothèques, elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. Sans informations complémentaires permettant de fractionner ces collections en sous-ensembles de genres, et sans partage de ces informations au public, on ne peut espérer que le lecteur se retrouve dans les collections. Les rangées uniformes deviennent des remparts infranchissables qui rendent les documents inaccessibles.

La signalétique au sens général, est un outil de maîtrise de l’information 8.

Elle s’adresse directement au public pour lui donner sa position dans l’espace : avec une flèche elle indique « vous trouverez ceci dans cette direction », et sans « vous êtes ici ». Ces indications qui ponctuent le trajet des lecteurs dans l’espace sont d’autant plus importantes quand l’espace dans lequel ils se trouvent est étendu et leur est inconnu. En bibliothèque, la signalétique identifie pour le public les différents fonds qui l’entourent directement, et lui permet de connaître ce qu’il peut espérer trouver ainsi que ce qu’il ne s’attendait pas à découvrir.

Identifier des collections, se repérer dans l’espace, dans quel but ? La bibliothèque à une longue tradition d’élitisme et de conservation des documents, par les magasins hors d’accès aux publics. Cette tradition s’est depuis un certain temps évanouie, au profit du libre accès et de la mise en contact direct des publics avec les collections. Ce qui est recherché aujourd’hui c’est l’autonomie des lecteurs, en leur offrant la possibilité de chercher et de trouver par eux-mêmes des livres, cd, dvd et autres documents, comme une forme d’égal accès aux connaissances. Ce principe d’indépendance des lecteurs permet d’ouvrir la bibliothèque à tous les publics, et pas seulement aux initiés qui en connaissent les codes, et à ceux qui savent déjà ce qu’ils veulent y trouver.

Pour atteindre cette autonomie, la signalétique se doit de remplir plusieurs objectifs. Lisibilité ; une signalétique qui n’est pas visible, qui demande un effort de déchiffrage pour être lue – et donc comprise – est superflue. Fonctionnalité : elle a un sens, et doit remplir une fonction précise. Elle doit pour cela être adaptée à la disposition des lieux, à ses contraintes, aux fonds qu’elle signale ainsi qu’aux besoins des lecteurs pour les guider dans leur orientation. Confort : elle doit être confortable pour tous, c’est-à-dire adaptée aux profils de tous les types des publics qu’elle vise ; son emplacement ne doit pas demander des efforts de contorsion de

8. PIQUET, Michel. « De la signalétique en générale à la signalétique de bibliothèque », Court traité de signalétique à l’usage des bibliothèques publiques. Paris : éd. du Cercle de la Librairie, 2003, p7

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la part des usagers pour la lire ou pour accéder aux collections, et les codes utilisés doivent pouvoir être différenciés et compris par tous.

b. La logique du labyrinthe La signalétique thématique participe à se repérer dans l’espace ; une signalétique directionnelle aide à se diriger. Mais la signalétique seule a ses limites. Si elle permet au public de se repérer dans l’espace, elle n’est pas la mieux placée pour mettre en valeur des collections. Repenser la signalétique dans une logique d’organisation de l’espace et non comme simple outil d’orientation conviendra mieux à cette fin.

« Il ne suffit pas qu’on puisse circuler (espace public), encore faut-il qu’on en ait envie (espace privé), et une envie qui dure se renouvelle : c’est le programme minimal d’une signalétique. D’où le principe du labyrinthe, lieu de désir (espace « priblic ») » 9.

Cette logique du labyrinthe – et plus exactement du labyrinthe positif – est développée par Michel Piquet dans son ouvrage Court traité de signalétique à l’usage des bibliothèques publiques. C’est un principe couramment appliqué en magasin ; plutôt que de donner au public un accès direct à ce qu’il recherche, on l’oblige à effectuer un cheminement dans l’espace, à traverser des espaces vers lesquels il ne se serait pas dirigé de lui-même. Ce cheminement forcé, qui est souvent un moteur d’achat d’impulsion en magasin, devient un moteur de découvertes en bibliothèque. Cette logique du labyrinthe veut que l’on construise des parcours propices à la flânerie, à l’arrêt et à la découverte.

Le labyrinthe ne doit pas se contenter d’être une succession ininterrompue de couloirs, forçant une circulation de droite à gauche et de gauche à droite. Des arrêts et un nombre réduit d’intersection doivent être aménagés sur le trajet du lecteur, pour qu’il puisse flâner entre les rayons, les regarder, et non simplement les traverser. Trop d’intersections et de croisements dans l’espace de la bibliothèque perdent le public et constituent des ruptures de continuité – de continuité numérique et alphabétique de cotes –, qui viennent briser les logiques d’organisation des fonds.

L’agencement des rayons et des fonds en bibliothèque ou en magasin crée des zones de fréquentation que l’on nomme zones « chaudes » et zones « froides ». Le terme de zone « chaude » désigne des espaces à forte fréquentation, des espaces regroupant des fonds à fort potentiel attractif et des espaces de passage obligatoire. Les zones « froides » concernent soit un contenu plus confidentiel, moins attrayant pour le public moyen, ou simplement perdu dans la masse et moins fréquenté de

9. Ibid., « Circulation », p27

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par son éloignement au chemin principal. Un agencement judicieux permet d’établir un équilibre entre zone chaude et zone froide, sans pour autant faire disparaitre des espaces calmes et fermés, propres à la lecture et au travail, qui sont souvent recherchés par les étudiants et les chercheurs en bibliothèque.

La présence d’une signalétique directionnelle en plus d’une signalétique thématique est ainsi à préférer. Elle oriente les lecteurs d’un point à un autre de la bibliothèque et met en avant des fonds en indiquant leur présence. Le public est alors amené à découvrir des fonds, des sélections, par le placement judicieux de tables et étagères d’exposition entre deux fonds ou deux étagères. C’est cette organisation de l’espace qui favorise la découverte et l’étonnement des lecteurs et qui fait de la bibliothèque de libre accès plus qu’un simple espace où les documents sont entreposés : un espace où des collections vivantes sont mises en valeur.

2. Grands courants de design La valorisation des collections passe par leur agencement dans l’espace, mais aussi par un élément externe aux collections : l’architecture et le design de l’établissement. Signalétique et design vont de pair. La signalétique prend en compte les choix de couleurs et du mobilier de l’espace dans lequel elle s’intègre. Elle se veut esthétique, voir décorative. Cependant, ces choix plastiques ne doivent pas – ne devraient pas – empiéter sur les objectifs premiers de la signalétique : être lisible et être compréhensible. Décoration et signalétique ne sont pas incompatibles, mais doivent être mesurées, ce qui n’est pas toujours le cas. Visée artistique de l’institution de tutelle, 1% culturel de la création de nouveaux bâtiments publics, ou encore préférence personnelle des personnels de bibliothèque priment parfois sur la cohérence.

a. Le verre et le blanc La tendance actuelle en architecture et en design affectionne les matériaux « nouveaux », modernes, tels que le plâtre, le métal et le verre. Le blanc prédomine dans cet esprit affiché de modernisme et d’élévation de l’esprit. Cette préférence pour le blanc joue sur la luminosité de l’espace, améliore la répartition de la lumière, elle-même grandement captée par les baies vitrées largement privilégiées.

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13. Luminosité propagée par le blanc. Section jeunesse et hall d’entrée de la médiathèque

d’Anzin, projet d’architecture Dominique Coulon & Associés 10

La lumière naturelle rend l’espace plus confortable et fatigue moins les yeux ; elle est par ailleurs promue par les théories de luminothérapie 11.

Le blanc a l’avantage de ne pas souffrir du vieillissement des couleurs et des changements de mode. C’est avant tout un choix de transparence du mobilier, par volonté de mettre en avant les collections. La couleur provient alors des collections, des couvertures des livres ; ce sont eux qui attirent l’œil, eux que la bibliothèque conserve, valorise, et met à disposition du public. Dans ce cas privilégier des couleurs vives pour la signalétique rehausse et dynamise l’espace. Le blanc peut être maîtrisé et utilisé comme un outil sur lequel la signalétique vive et colorée sera visible et percutante.

10. Source : Architonic, la source indépendante pour l’architecture et le design. En ligne : http://www.architonic.com/fr/aisht/mdiathque-danzin-dominique-coulon-associs/5100810

11. Théorie que l’on peut trouver dans l’ouvrage Chromothérapie et luminothérapie : couleurs et lumière de votre bien-être de Dominique Bourdin et Sylvie Bourdin-Darsonval (Paris : Eyrolles, 2009, collection « Ma vie en bio »)

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14. Utilisation de matériaux modernes dans une modélisation du projet de la

médiathèque de Montauban © Colboc Franzen & Associés 12

15. Verre, baies vitrées et couleurs claires pour le hall et la bibliothèque du Louvres Lens 13

De nombreux exemples récents font état de cet engouement pour ces matériaux et cette couleur dans les institutions culturelles et d’apprentissage, écoles, musées comme bibliothèques. Or ce choix n’est pas sans inconvénients. Le blanc est salissant ; poussières, traces de passage inévitables avec le temps, sont plus visibles, plus apparentes. Ce modernisme affiché n’est pas confortable pour tous les publics, et peut sembler agressif, impressionnant, déstabilisant. Il ne possède pas le caractère « naturel » du bois qui donne une impression de « chaleur humaine » ni l’effet apaisant que certaines couleurs peuvent apporter à l’espace.

12. Source : Actu Architecture. En ligne : http://actu-architecture.com/2011/10/11/mediatheque-montauban-colboc-franzen/

13. Source des photographies : site du Louvres Lens en ligne. http://www.louvrelens.fr/

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Si le mobilier blanc met en avant les collections, le verre, souvent utilisé pour les éléments de signalétique, apporte des inconvénients imprévus. Des reflets indésirables gênent la lecture, la signalétique gravée dans le verre est peu visible. Et les baies vitrées, qui apportent une luminosité indispensable, empêchent toute coupure avec l’extérieur, coupures qui sont nécessaire pour Michel Piquet 14 pour créer de nouveaux repères dans l’espace propres à la bibliothèque, indispensables pour mettre en place un labyrinthe positif.

b. Couleurs vives et partis pris Une autre tendance actuelle reprend le blanc, pour créer des contrastes forts selon un parti pris. Le choix se porte sur quelques couleurs vives et contrastées.

16. Blanc et couleurs vives à la bibliothèque Marguerite Duras 15

L’architecte qui a travaillé sur la réfection de la bibliothèque Marguerite Duras à Paris a imposé l’aubergine pour les murs, couleur qui a influencé ensuite le choix du mobilier, étagères comme fauteuils.

14. Pour lui, un labyrinthe positif ne peut être construit qu’en « [calant] le lecteur sur des points de repères propres à la bibliothèque – ce qui passe par une désorientation préalable par rapport à l’environnement de celle-ci », chapitre « Circulation » du Court traité de signalétique à l’usage des bibliothèques publiques de Michel Piquet

15. Source de la photographie : site des bibliothèques publiques de la Ville de Paris. http://www.paris.fr/pratique/bibliotheques/bibliotheques-municipales-inscriptions-et-services/lire-autrement-a-la-mediatheque-marguerite-duras/rub_6528_actu_93524_port_24128

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17. Entrée et allée de la Hjørring Public Library © Bosch & Fjord, Laura Stamer.

18. Arbre central de la Hjørring Public Library 16

Autre exemple révélateur venu du Danemark : la Hjorring Public Library aux espaces blancs utilise le rouge comme fil conducteur, qui mène les usagers depuis l’entrée par un tapis rouge jusqu’aux collections, où des étagères sortent du sol pour figurer les racines et les branches d’un arbre (arbre du savoir et de la connaissance), que l’on retrouve en section jeunesse.

Les couleurs abordées par la Bibliothèque du cinéma François Truffaut, le rose « trémière », le gris clair et le noir 17, proviennent de la décision du cabinet d’architecture X-TU qui s’est occupé de la réfection du Forum des Images aux Halles de Paris, et sont le résultat d’une longue négociation entre l’architecte et le personnel des deux institutions.

16. Source des photographies : http://www.librarybuildings.info/denmark/hjoerring-library-metropol

17. D’après « Architecture », sur le site internet du Forum des Images. http://www.forumdesimages.fr/fdi/Le-Forum-des-images2/Architecture

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Ces exemples très différents ont comme point commun un parti pris, celui de la couleur, soit comme choix esthétique, intellectuel, soit comme marque de la tutelle, couleur adoptée comme identité institutionnelle de la bibliothèque. La couleur de l’espace n’a aucun lien avec le classement des collections et peut créer des incohérences. Pour le mobilier comme pour la signalétique, deux solutions se distinguent : s’accorder aux teintes choisies pour se fondre dans le décor, ou utiliser des couleurs complémentaires pour un contraste fort.

c. Nuances de teintes, création d’espaces et intentions d’utilisation

Concentrées uniquement en section jeunesse ou présentes et déclinées sur l’ensemble de la bibliothèque, les couleurs peuvent signaler l’organisation des collections et servir – ou desservir – la signalétique.

Les couleurs par elles-mêmes ont une signification admise par l’ensemble de la communauté. Sur l’arc-en-ciel des couleurs on distingue des couleurs chaudes, du magenta au jaune, et des couleurs froides, du vert au violet. Ces deux tonalités semblent induire des comportements différents : les couleurs froides seraient plus propices aux activités calmes, et à un niveau sonore plus maîtrisé, tandis que les couleurs chaudes seraient plus conductrices d’énergie et d’activité.

Au quotidien, les couleurs sont utilisées comme repères d’une organisation particulière, et les publics sont habitués à déchiffrer ces codes, à condition d’en posséder les clés de compréhension. Michel Pastoureau, un historien dont le domaine de recherche s’est spécialisé dans la représentation des couleurs dans l’idéologie de nos sociétés, montre que ces codes sont intégrés très tôt et partagés par une grande partie de la société occidentale. Le vert et le rouge sont des couleurs de la sécurité, de l’autorisation et de l’interdiction respectivement 18. Ainsi, attribuer un sens à une couleur en bibliothèque n’a rien d’illogique et peut au contraire concourir à la compréhension par l’usager de l’organisation de l’espace.

Un éventail de couleurs peut ainsi être distribué entre les différents fonds de la bibliothèque, notamment pour les documentaires. À la BPI, chaque domaine du savoir possède sa couleur, elle-même dérivée entre les sous-catégories thématiques : bleu clair pour l’art, les loisirs et les sports, magenta pour les sciences par exemple. Le mobilier vient alors appuyer le classement des collections.

Une autre organisation des couleurs les utilise pour différencier des espaces aux usages différents dans une même bibliothèque. Il n’est pas rare de rencontrer une section jeunesse identifiée par un choix plus étendu de couleur avec des teintes

18. Dictionnaire des couleurs de notre temps : symbolique et société / Michel Pastoureau. Bonneton, 1994. (Images et symboles).

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pastelles ou vives, par contraste avec des tons plus « sages » et une utilisation plus restrictive des couleurs en section adulte ; des espaces identifiés par un plancher, qui n’est utilisé nulle part ailleurs dans l’espace, indiquent un coin « cocooning » plus approprié à la lecture et à la détente. L’introduction de plantes vertes vient casser l’austérité apparente des lieux. Ces réflexions sur les utilisations de la couleur peuvent même aller jusqu’à conduire à la création de chemins de lecture identifiés, comme le travail amené par le signaléticien Pipo Lionni à la BU de Paris 8 à Saint Denis, dont des banderoles colorées présentent le chemin à suivre jusqu’aux salles thématiques identifiées par ces mêmes couleurs 19.

Ces courants de pensée en architecture et en design impliquent qu’une réflexion a été menée en commun avec les responsables de la bibliothèque, qui connaissent mieux les besoins pour les collections. Les fonds et les espaces sont repérés et identifiés plus simplement, par association entre couleur et thématique. Reste un inconvénient : la pétrification de l’espace et des collections, qui ne peuvent alors être modifiés et réaménagés facilement. Les différents fonds se retrouvent enfermés dans leurs contenants.

3. Organisation de l’espace et logiques de classement Les couleurs, utilisées précédemment dans une logique esthétique, peuvent être des outils facilitant le classement des documents en rayon. Différentes couleurs utilisées pour différentes cotes donnent des informations supplémentaires aux documents, informations identifiées au premier coup d’œil par les personnes possédant les clés du code utilisé.

a. Couleurs et Dewey Une utilisation logique d’un code couleur est très efficace pour les collections documentaires et souvent employées. En école et dans les CDI, couleurs et Dewey sont associés pour faciliter la recherche de document par les élèves. À chaque classe thématique est associé un chiffre et une couleur, qui sont ensuite déclinés sur les documents ou sur la signalétique de ceux-ci. Les clés de compréhension de ce code couleur sont généralement données aux élèves lors de leur première visite de la bibliothèque, par la présentation de ce que l’on nomme la « marguerite Dewey »

19. VALOTTEAU Hélène. Couleurs et bibliothèques : architecture, signalétique, esthétique. Mémoire d’étude, Enssib, 2011, p48

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19. Marguerite Dewey 20

Ces couleurs se retrouvent alors dans les cotes, sur la signalétique, parfois même dans le mobilier, avec l’utilisation de meubles de couleurs différentes.

b. Organisation par thème, l’exemple de la ZIZO La marguerite Dewey n’est pas la seule alliance de couleur et de classement des collections. Une autre logique propose une distribution par thème des couleurs. Cette logique peut s’appliquer sur une organisation plus étendue des collections, qui s’étend jusqu’aux fictions : la distinction des documents en fonction des âges des destinataires par l’utilisation de couleurs différentes, ou l’utilisation de couleurs par grandes thématiques en fiction, qui distinguent les fonds policiers, science-fiction et parfois même témoignage des autres fonds, et qui peuvent s’étendre aux DVD et aux bandes dessinées ne sont que quelques-uns des nombreux exemples.

Pour retourner à une application thématique ne concernant que les non-fictions, l’exemple de la ZIZO (diminutif de Zonder Inspanning ZOeken, « chercher sans peine » 21) présente dans les bibliothèques flamandes est parlant. Trois éléments

20. Exemple de Marguerite Dewey, utilisée par le lycée professionnel Léonard Da Vinci de Marseille http://www.lyc-devinci.ac-aix-marseille.fr/cdi/dewey.html

21. D’après les recherches d’Hélène Valotteau, selon la traduction de Marina Verhoeven dans « ZIZO voor volwassenen » wertaling naar het Frans met een inleiding over = « Le système de rangement des ouvrages informatifs pour adultes ». 2009, Batchelorscriptie : Artesis Hogeschool Antwerpen : Departement Vertalers en Tolken : 2009.

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sont associés : couleur, pictogramme et cote des documents. La ZIZO s’applique à un découpage différent des domaines de la connaissance, découpage qui se veut plus intuitif. Basée sur la CDU, cette classification qui concerne les documentaires sous tous supports, admet treize domaines de connaissance. Ces domaines de connaissance sont présentés dans le tableau page 39.

À chaque domaine correspond une couleur et une série limitée de pictogrammes, qui sont reportés à plusieurs niveaux : sur les bibliothèques, sur les tablettes, puis sur les documents eux-mêmes.

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19. Les treize catégories de la ZIZO 22

22.. Traduction du tableau de la ZIZO par M a r i n a Verhoeven, ZIZO voor volwassenen » wertaling naar het Frans met een inleiding over = Le système de rangement des ouvrages informatifs pour adultes. 2009, 142 p., Batchelorscriptie : Artesis Hogeschool Antwerpen : Departement Vertalers en Tolken : 2009.

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c. Des besoins de mobilité L’architecture du bâtiment et le design sont des éléments créés pour durer. Mais qu’une signalétique soit fixe, immuable, peut une gêne pour les bibliothèques. Les collections sont constamment étudiées, modifiées et enrichies. Bien sûr le désherbage des fonds peut garder les collections dans une certaine stabilité ; mais les politiques documentaires mises en place par les bibliothèques évoluent au fil du temps, certains fonds peuvent disparaitre au profit de la création de nouvelles collections. L’organisation de l’espace est pensée avant ouverture au public ; elle doit s’adapter à l’évaluation de l’utilisation qu’en font par la suite les usagers. La signalétique, qui est construite à partir du fonds et des besoins de la bibliothèque, doit pouvoir s’adapter aux modifications de celle-ci. Des exemples de signalétique figée sont nombreux. Un exemple frappant se trouve à Strasbourg, au sol et aux murs de la médiathèque André Malraux. La signalétique y a en effet été coulée dans le sol et les murs, une signalétique directionnelle visible et lisible entre des extraits de textes en langue française, allemande et alsacienne et un chemin rouge qui serpente d’espaces en espaces.

21. Signalétique au sol de la médiathèque André Malraux à Strasbourg.

© JMIMV-R.Bauer 23.

L’ensemble est esthétique et l’objectif de lisibilité de la signalétique est ici parfaitement rempli, mais elle n’est fonctionnelle que tant que les espaces n’évoluent pas. Une organisation prévue à l’avance, toute cohérente soit-elle, voit des défauts apparaître une fois soumise à la présence du public. Une signalétique plus mobile, qui peut évoluer avec le temps et être corrigée, respectera plus les objectifs de fonctionnalité et de confort attendus.

23. Source : CyberArchi, Le magazine d’information des Architectes, http://www.cyberarchi.com/actus&dossiers/albums-photos/index.php?dossier=75&article =11842&page=2&photo=24

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4. Quels usages de la signalétique ? a. Des outils à destination de quels publics ?

La signalétique, a priori, est construite pour le lecteur – ou le non lecteur, le public potentiel devant lui aussi être pris en compte. Est-ce réellement le cas ? Le discours professionnel veut que cette signalétique vienne en aide au public dans ses recherches du document idéal. Elle serait là pour rendre le public autonome, lui éviter d’avoir à se confronter aux professionnels de la bibliothèque qui « habitent » ce lieu.

Libérer le lecteur, ou se décharger de cette tâche parfois perçue encombrante, qu’est l’orientation des publics ? Une bonne signalétique après tout, devrait réduire les questions types sur l’organisation des locaux, comme l’emplacement des toilettes par exemple, qui ne requiert pas les connaissances spécifiques et intellectuelles du bibliothécaire. Un avis cynique prétendra que cet outil réduira le travail « ingrat » auprès du public, quand un autre point de vue répondra que ce temps libéré par la diminution des questions d’ordre matériel servira à un accompagnement plus fin du lecteur vers des documents qui pourraient l’intéresser. Par ailleurs, bien renseigner le lecteur par écrit grâce à une signalétique efficace permet de rendre le discours oral plus compréhensible et plus accessible.

Si les codes couleurs comme la ZIZO ou la marguerite Dewey employés par un établissement servent les lecteurs dans leurs recherches, c’est aussi un formidable outil pour le personnel. Les cotes, pastilles et bandeaux de couleurs sont autant d’information qui permettent de classer, d’organiser et de ranger les documents, soit un gain de temps considérable. Ces codes, s’ils sont expliqués aux lecteurs, peuvent leur permettre de prendre en charge en amont une partie du rangement des documents. Les chariots de rangement de la BPI, aux couleurs des différents fonds, permettent aux lecteurs de reposer leurs documents dans la bonne section avant qu’ils ne soient correctement replacés par les équipes de rangement de la section. Les bornes de rangement automatique de la bibliothèque des Champs Libres à Rennes permettent de réduire le nombre de personnes nécessaire au rangement des documents, et donc de libérer du temps pour d’autres activités.

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22. Bornes de rangement automatique de la bibliothèque des Champs Libres à Rennes 24

Enfin, une signalétique a souvent une réussite limitée. Elle n’est pas toujours comprise par le public, qui ne cherche pas forcément de logique dans les codes couleurs ou picturaux utilisés. Les références comprises par le personnel et qui lui paraissent tout à fait logiques ne le sont pas forcément pour le public. Le langage utilisé peut ne pas être compris par les non-francophones et l’illettrisme est une situation toujours réelle en France : en 2012, 5 % des 18-65 ans et région francilienne et 8% en province sont toujours en situation d’illettrisme 25. Et la signalétique reste un outil de voyants.

b. Usages attendus et appropriation réelle de l’espace Salles d’étude ou de lecture, espaces réservés à des niveaux de bruit différents, emplacement autorisé pour l’utilisation de téléphone sont autant d’informations que donne la signalétique. Elle attribue à un espace un titre, une fonction, avec un intention précise. Pourtant en pratique, ces espaces sont souvent détournés par leurs occupants. Des espaces fermés créés spécialement pour l’étude et le travail en groupe sont finalement habités par des lecteurs qui viennent rechercher le silence, une salle de lecture est réappropriée par un public venu discuter à l’abri des oreilles indiscrètes.

Les espaces de volumes sonores différents, désignés par des couleurs ou par des logotypes spécifiques – comme ceux développés à la BU de Belle Beille d’Angers 26 retrouvés ci-dessous – sont dans la pratique efficaces. La possibilité de trouver des

24. Photographie provenant du site interne de la bibliothèque Les Champs Libres à Rennes : http://www.bibliotheque-rennesmetropole.fr/informations-pratiques/nos-espaces/le-hall-et-l-escalier/

25. Chiffres de l’Insee, en ligne : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=20& ref_id=19310&page=alapage/alap400/alap400_encad2.htm

26. « La parole est d’or, le silence aussi ! », 11 janvier 2009. En ligne : http://tacheau.wordpress.com/2009/01/21/le-silence-est-dor-la-parole-aussi/

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espaces où il est possible de s’exprimer librement semble garantir le respect des autres espaces.

23. Trois logotypes pour trois volumes de bruit tolérés différents à la BU de Belle Beille

La signalétique doit pouvoir prévenir une partie des dérives. Les usagers ne peuvent respecter des consignes dont ils n’ont pas connaissance. Au personnel de la bibliothèque de s’interroger : pour qui les dérives constatées sont-elles gênantes ? pour le public, ou pour les bibliothécaires ? Et de juger si ce sont les lecteurs qui doivent s’adapter à la vision idéalisée de la bibliothèque, ou si ce sont les règles et les usages prescrits qui doivent s’adapter à l’utilisation que font les usagers des espaces.

III. La situation actuelle de la médiathèque de Montrouge La situation actuelle de la médiathèque de Montrouge concernant sa signalétique sera étudiée à partir du prisme de sa section jeunesse. Le mobilier utilisé pour la signalétique et les présentations des informations se retrouvent d’une section à l’autre, avec seulement quelques variations dues au type de document et à l’âge du public.

1. Renouveler une signalétique datée Le projet de renouvellement de la signalétique est mis en place en réponse à un problème présent.

Lors de la création du nouveau bâtiment, l’architecte a employé des matériaux particuliers : du verre, du bois et du plâtre, qui sont retrouvés dans le mobilier. Ces choix correspondent à la mode actuelle de la transparence et du verre gravé. Mais si ces choix sont agréables esthétiquement, ils ne sont pas fonctionnels. Les éléments de signalétique créés lors de la rénovation de la médiathèque ont rapidement été obsolètes, et ne sont pas visibles, au vu du matériel utilisé et de leur position.

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24. Verre et bois dans le mobilier des sections adulte (à gauche) et jeunesse (à droite)

Les emplacements prévus pour la signalétique sur les meubles sont à hauteur des yeux. Cependant, ces éléments de signalétique ne sont plus d’actualité, et les couleurs et présentations qui ont été choisies ont vieilli, ne sont plus esthétiques et ne sont pas toujours parlantes pour les lecteurs. En cinq ans, les collections et la disposition des meubles ont évoluées, évolution qui n’a pas été suivie dans la signalétique.

Un dernier point a motivé la création d’une nouvelle signalétique : les codes de couleur actuellement utilisés par les différentes sections de la médiathèque. Le personnel applique un code couleur pour les cotes des documents, qui leur sert à la fois dans le rangement et l’identification des documents. La section jeunesse utilise un code qui lui est propre, construit selon une logique d’âge de destination des lecteurs. Les documents pour les moins de trois ans sont signalés par une cote de couleur rose ; les documents pour les adolescents (à comprendre ici pour les plus de 11-12 ans), sont signalés par des cotes rouges. Les documents traitant de l’enfance à destination des parents sont signalés par une cote orange. Le reste des documents concernant la jeunesse possède des cotes de couleur blanche. D’autres couleurs sont utilisées pour des documents d’un type particulier, couleurs utilisées aussi en section adulte. Les romans science-fiction, fantasy et fantastique, possèdent une cote bleue. Les romans policiers jeunesse sont identifiés par une cote jaune, qui permet de les distinguer facilement parmi les autres romans jeunesse à cote blanche. Les romans policiers ados gardent leur cote rouge, mais possèdent une étiquette supplémentaire blanche avec un P sur le dos du livre. Ces codes, qui pourraient aussi servir aux usagers ne sont pas ou peu connus du public.

Ces différents éléments ont motivé la décision de créer une nouvelle signalétique, plus claire pour le public, plus lisible et plus visible. Cette nouvelle signalétique concerne uniquement la section jeunesse dans un premier temps. Les choix effectués pour la jeunesse pourront éventuellement être repris dans les autres sections.

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2. La signalétique actuellement en place Plusieurs types de signalétiques sont appliqués à Montrouge. La signalétique obligatoire est bien sûr présente, et conforme à la législation française de sécurité. Les trois sections de la médiathèque privilégient une signalétique thématique sur le mobilier, pour repérer les différents fonds. Une signalétique directionnelle est présente à certains endroits, notamment à chaque étage près de l’ascenseur et sur des panneaux amovibles. Ces derniers éléments de signalétique suivent le travail de l’architecte, dans la présentation et les matériaux utilisés. Une analyse complète de la signalétique de la section jeunesse peut être retrouvée en annexe I.

a. Une signalétique fixe d’origine Une réflexion a vraisemblablement été menée lors de la création du nouveau bâtiment, concernant la répartition des espaces de la médiathèque. Cette réflexion est aujourd’hui encore toujours visible, grâce aux éléments fixes et mobiles qui ont été réalisés à l’époque pour la médiathèque.

En PVC transparent et en bois, ces éléments de signalétique ont deux fonctions : donner des directions vers des sections de la médiathèque pour les plots amovibles et les plaques murales des ascenseurs, et nommer et identifier les espaces à travers leurs usages pour les panneaux suspendus.

25. Plaque murale et plot amovible en plastique PVC transparent gravé

Les plots amovibles, qui annoncent à l’entrée d’un embranchement les différents espaces de la médiathèque, sont mal positionnés. Situés hors de l’axe de vision naturel du regard voir contre un mur, ils sont peu efficaces et souvent inaperçus, quand déjà leur transparence les rend peu lisibles.

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26. Éléments de signalétique obsolètes ou inefficaces : une plaque d’un point

d’information et un panneau suspendu en section jeunesse

Les panneaux suspendus sont placés trop en hauteur et hors de portée du regard. Ces éléments de signalétique fixe sont de plus à la fois inefficaces et obsolète : la taille de police utilisée est petite, la couleur peu visible, les reflets et la lumière passant au travers empêchent la lecture, et l’emplacement du mobilier a changé, comme pour ce « I » montré plus haut qui signale un point d’information : lui est toujours fixé au mur près du fonds romans jeunesse, alors que le point d’information n’existe plus.

b. Utilisation du mobilier et code couleur L’accès à la section jeunesse se fait par la traversée d’une partie de la section adulte : la salle d’actualité puis le couloir du fonds bande dessinée adulte. Pour distinguer les fonds adultes des fonds jeunesse, des couleurs spécifiques ont été choisies pour le mobilier. Le noir et le bois sont les deux éléments retrouvés dans chaque mobilier de la section adulte, le verre et le vert pâle font l’identité de la section jeunesse.

Ce mobilier prévoit des emplacements particuliers pour la signalétique, en tête de rayon, en tête de gondole et sur les étagères. Trois niveaux de signalétique thématique sont ainsi prévus. Il est cependant impossible, avec la signalétique d’origine, de trouver un ordre hiérarchique entre les informations sur les têtes de gondole et les têtes de rayon. A priori, les têtes de gondoles devraient constituer une signalétique plus importante hiérarchiquement que les têtes de rayon d’après leur position par rapport aux allées, qui les rendent plus visibles, et la précision des informations qu’elles contiennent. Mais les tailles de polices, et les casses variées utilisées brouillent toute impression de différence de niveau.

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27. Signalétiques de premier niveau et de deuxième niveau en section jeunesse

L’ensemble des têtes de rayons de la section utilise une police Arial à corps gras, de couleur bleu clair sur fonds blanc. Cependant, les tailles de police diffèrent d’un support à l’autre ; la tête de rayon des premiers documentaires utilise une police qui mesure 2.2 cm, tandis que celle des mangas jeunesse mesure 2.8 cm. C’est particulièrement gênant pour les bibliothèques disposées face à la banque de prêt jeunesse, à vingt pas de distance ; les deux bandeaux qui s’y trouvent présentent les fonds « Romans science fiction, fantasy, fantastique » et « Documentaires et Encyclopédies », mais avec une taille plus petite que partout ailleurs dans la section, qui rend leur lecture impossible depuis la banque de prêt. Par ailleurs, une partie des fonds de la section jeunesse possèdent des supports vides voire aucun support, et ne sont donc pas nommés ni clairement identifiés.

Une partie des plaques en tête de gondoles a dû être retirée, à cause de vis en plastique fragiles qui se sont brisées. Dans les plaques restantes se trouvent des feuilles A4 où l’on peut retrouver en bleu sur jaune ou en blanc sur fonds bleu, avec une police Arial en casse grasse ou non, parfois italique (comme la signalétique des romans ados) parfois soulignée (comme celle du fonds parents), des informations sur le fonds : son nom, qui permet de l’identifier, suivit quelque fois de certaines précisions de contenu, comme le nom des revues qui peuvent être trouvées dans le meuble, par exemple.

Les bacs d’albums ne possèdent ni tête de gondole ni support en tête de rayon. Les seuls éléments de signalétique qui peuvent être retrouvés sont les initiales des auteurs qui permettent de classer les documents et de retrouver un ouvrage précis. Les albums jeunesse possèdent ainsi une étiquette blanche, les albums bébé lecteur une étiquette rose, conformes aux couleurs de cote choisies pour différencier les documents de ces deux fonds différents.

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28. Signalétique blanche ou rose, pour les albums jeunesse et bébés lecteurs

Pour séparer les documents en sous-catégories, trois éléments sont utilisés : des bandeaux glissés dans des supports prévus à cet effet inséré sous les étagères, des intercalaires en plastique ou des étiquettes autocollantes.

29. Troisième niveau de signalétique : bandeau, étiquettes autocollantes et intercalaires

Les cotes de couleurs différentes déjà évoquée précédemment sont encore un autre niveau de signalétique. Elles apportent des informations supplémentaires au document, sur son contenu et sur l’âge minimal – ou plutôt la maturité minimale – que doit posséder le lecteur pour le comprendre.

Trois autres couleurs peuvent être retrouvées : le vert, le jaune et le bleu. Le bleu ne se retrouve que sur une catégorie particulière de romans, séparée des romans jeunesse et pour adolescents : les romans de science-fiction, de fantasy ou fantastique. Le jaune est peu présent, et concerne uniquement les romans policiers jeunesse qui se retrouvent parmi les autres romans jeunesse. Enfin, les documents appartenant au fonds « premiers documentaires » sont identifiés par une cote verte.

Les fonds DVD et bandes dessinées mélangent des documents pour la jeunesse et pour adolescents, identifiés par les cotes de couleurs différentes.

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30. Mélange fonds adolescents et fonds jeunesse pour les DVD et les BD

Sur les tables et les murs se trouvent aussi une signalétique informative qui renseigne le public sur l’état du matériel, les consignes d’inscription aux ordinateurs et les interdictions particulières, comme le stationnement des poussettes dans le passage de la sortie de secours, par exemple.

c. Les informations de sécurité La signalétique obligatoire concerne tous les éléments liés à la sécurité : les voies d’évacuation et les sorties de secours, ainsi que les règles de sécurité. La section jeunesse possède plusieurs éléments de signalétique obligatoires ; tous utilisent un code couleur homologué et communément admis : le rouge et blanc de l’interdiction et le vert et blanc de l’autorisation.

Quatre panneaux électriques directionnels avec seulement une flèche (au-dessus des BD adultes, au-dessus des romans ados, au-dessus des BD jeunesse, sur un pilier au milieu de l’espace jeunesse), deux panneaux électriques directionnels accompagnés du mot « SORTIE » dans la salle des contes (dont l’une des portes est bloquée par la présence des bacs d’albums bébés lecteurs), un panneau électrique au-dessus de la porte menant au bâtiment administratif, derrière le fonds parent. Les deux portes menant à l’extérieur depuis la section jeunesse sont accompagnées d’un plan d’évacuation collé au mur juxtaposé, mais celui de la porte située en roman jeunesse est tombé et devra être replacé. Cinq affiches consignes d’évacuation sont présentes dans la section jeunesse.

3. Une section en constante mutation L’emplacement des différents fonds de la section jeunesse n’est pas fixé indéfiniment. Au contraire, la section s’adapte aux acquisitions, aux besoins de médiation, aux réflexions menées sur la visibilité des fonds pour le public en fonction des taux d’emprunts constatés.

Ainsi, de début février à fin mai 2013, plusieurs modifications ont été mises en place. De nouveaux bacs pour les albums ont été achetés dans un souci

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d’harmonie, pour remplacer ceux en bois qui étaient utilisés pour les albums bébés lecteurs et libérant ainsi trois bacs en bois. Les livres-jeux, appartenant auparavant au fonds de documentaires jeunesse et peu connus du public, ont été déplacés et mis en avant dans un des bacs en bois récupérés lors du changement précédent. Plus d’emprunts et de consultations sur place sont constatés depuis. Les deux bacs restants sont installés en salle du conte pour présenter en vrac des albums jeunesse et bébés lecteurs ainsi que des documentaires ayant reçu un coup de cœur des bibliothécaires. Cela permet à la fois de mettre en avant des documents, de désengorger le fonds d’albums, et de réemployer et reprendre possession de la salle du conte, qui ne possédait pas de documents jusqu’alors.

Plusieurs dons de documents en brailles (album, CD et album braille) ont conduit à une réflexion sur la meilleur manière de mettre en avant ce fonds. Une animation sera menée courant 2013/2014 avec ce fonds pour la journée mondiale/nationale du handicap. Ce fonds est relocalisé à côté des livres CD, sur des étagères à bacs permettant une présentation en facing. Par la même occasion, les livres sur la dyslexie, le langage des signes et le braille ont été regroupés à côté de ce fonds. Le fonds braille continuera par la suite à être entretenu et alimenté.

Le fonds n’est pas le seul touché par le changement. Les animations en place sont soumises à évaluations et peuvent être remises en question. L’atelier philosophique Pense pas bête s’arrêtera fin juin, par manque d’implication de la médiathèque et perte d’intérêt du public, pour être remplacé par un club mangas, très attendu par les adolescents. Un thésaurus thématique sera éventuellement mis en place pour les albums et livre jeunesse, pour appuyer les recherches par centre d’intérêt. Et courant août la mairie de Montrouge investira dans un portail documentaire pour la médiathèque.

Ces mouvements des usages de la médiathèque, et la remise en question permanente de la pertinence des emplacements des collections expliquent le besoin d’une signalétique mobile, qui puisse être adaptée aux futures évolutions.

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IV. Le processus de création de la nouvelle signalétique

1. Outils et moyens disponibles La réalisation de la nouvelle signalétique doit prendre en compte le mobilier existant. Aucun achat de meubles ni d’éléments de signalétique n’est prévu. Un inventaire du matériel disponible est effectué, et les contraintes que ce matériel impose sont relevées.

Les meubles utilisés pour le rangement de documents sont les suivants. Des bacs surélevés pour les albums, des bibliothèques à étagères normales, à étagères inclinées, ou à bacs pour les livres, CD et DVD, et des casiers pour les revues, toutes de même couleur vert clair. Les bibliothèques et les casiers peuvent être attachés, créant des rangées de bibliothèques, et possèdent à chaque extrémité une grande plaque en verre, sur laquelle est fixée une deuxième plaque plus petite pour la signalétique. Sur le dessus de ces meubles peut être ajouté un support à bandeau surélevé et amovible, pour une deuxième signalétique. Un troisième niveau de signalétique est prévu par des supports en plastique qui se glissent au-devant des étagères.

Une plaque vissée en tête de gondole de 30x38 cm peut contenir un premier niveau de signalétique, qui offre des précisions sur le contenu de l’ensemble de la rangée de bibliothèque. Le deuxième niveau de signalétique est maintenu par un support qui se fixe sur le dessus du meuble des bibliothèques et des casiers. Il peut contenir une feuille de 88x5 cm, qui signale l’emplacement exact du début d’un fonds. Le troisième niveau de signalétique est indiqué sur un bandeau glissé dans une rainure présente sur les étagères, mesurant 15x1.7 cm. Il est à noter que l’utilisation actuelle de ces supports pour la signalétique ne permet pas de distinguer un niveau d’importance entre la signalétique des têtes de gondoles (les plaques) et celle des têtes de rayons (les grands bandeaux).

L’inventaire du matériel disponible et non utilisé est réalisé. La section jeunesse dispose de 17 grands supports de bandeaux, de 11 plaques et de 67 petits supports de bandeaux. Cependant, les plaques non utilisées sont des plaques dont les vis ont été cassées, et qu’il faudra racheter, soit 44 vis. Une partie des vis cassées ont encore le corps de vis coincé dans le support de vis, qui maintient la grande plaque en verre fixée au meuble. Les vis manquantes sont à commander à l’entreprise auprès de laquelle les meubles ont été achetés, et il n’est pas certain qu’il soit possible de retirer les morceaux de vis restant, coincés dans le meuble. Je devrai apporter des tournes-vis à bout plat pour démonter les plaques des bibliothèques. Concernant les grands bandeaux signalétiques, la médiathèque ne possède qu’une seule clé Allen pour démonter l’ensemble des supports, je devrai donc m’occuper seule de leur mise en place

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La nouvelle signalétique doit s’adapter aux couleurs choisies pour la section jeunesse, soit le vert des meubles et de la moquette, le jaune crème des murs et le vert grisé des fenêtres.

Je dispose de l’aide de l’ensemble de mes collègues, qui suivront les choix de libellés et valideront la signalétique finale.

2. Étapes de la création Trois étapes sont menées de front : l’étude de documents traitants de la signalétique en bibliothèque qui permettront d’orienter et d’appuyer mes choix et ma réflexion, l’inventaire du matériel à ma disposition, et l’étude de la signalétique actuellement en place en section jeunesse. Cette étude me permet d’analyser les défauts et manques de la signalétique précédente, et d’en retirer les éléments positifs à garder. Un manque de visibilité des bandeaux en tête de rayon, et de cohérence hiérarchique entre les têtes de rayons et les têtes de gondoles, rendent la signalétique inutile, et les informations présentées sont obsolètes et incomplètes. Des trous dans la signalétique assez importants se retrouvent à plusieurs endroits. Enfin, les libellés présents en tête de rayon pour le fonds des documentaires, s’ils restent cohérents, seront à revoir pour plus de clarté.

J’entame ensuite une réflexion sur les intitulés des différents fonds, intitulés qui apparaîtront sur les différents niveaux de signalétique utilisés. Je recense ainsi les intitulés des rayons, et réalise un tableau - qui peut être retrouvé en annexe II - des intitulés du fonds documentaire bibliothèque par bibliothèque, en reportant aussi les intitulés utilisés dans la signalétique de troisième niveau. Le travail de création passe par le choix des informations que l’on souhaite faire passer aux lecteurs. Pour être efficaces, ces informations doivent être restreintes, et construites de façon hiérarchique 27.

Une première liste de propositions de nouveaux intitulés est présentée à l’équipe jeunesse. Chaque proposition de contenu pour les signalétiques de premier et deuxième niveau pour chaque fonds est discutée avec les responsables de ce fonds. Ces choix sont revus, argumentés et corrigés avec ma responsable jeunesse avant validation.

27. Signaler, c’est « hiérarchiser et homogénéiser selon l’information à transmettre. Une des premières règles c’est l’économie de moyens : sur quoi voulons-nous que l’usager porte un regard « actif » ? » selon Le métier de bibliothécaire, publié par l’Association des bibliothécaires de Francedans sa 12e éd., [Paris] : Éd. du Cercle de la librairie, 2013. p360.

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a. Intitulés des têtes de rayon Les libellés sont sélectionnés dans une volonté de clarté et de mise en valeur des fonds.

Le fonds documentaires me donne le plus de difficultés. Les intitulés actuels ne correspondent pas entièrement à la disposition des documents dans les rayons, et certaines informations sont à retirer ou à simplifier.

Une cohérence est trouvée pour l’organisation du fonds, concernant le choix des classes thématiques et des classes et divisions Dewey indiquées :

• La classe générale est préférée quand la bibliothèque concentre tout le fonds, ce qui était déjà utilisé pour les classes thématiques 100, 200 et 400.

• Les divisions sont notées quand le meuble de bibliothèque concentre toute la dizaine et que sa présence est majoritaire dans ce meuble, comme c’est le cas des 340 et des 530 par exemple.

• Le début d’une division et la fin d’une autre sont indiquées quand plusieurs dizaines sont comprises dans un seul intitulé général et pour terminer une centaine. Cela concernera les décimales 590-599 Animaux et 945-999 Histoire du monde par exemple.

• Au contraire, on préfère un indice bien précis quand cet indice est étendu sur toute ou la majorité d’une bibliothèque, et pour un fonds particulier que l’on souhaite mettre en avant (qui sera utilisé pour 628.5 Écologie notamment).

En gardant ces consignes en tête, les intitulés de chaque meuble sont repris et analysés. Les trois premiers intitulés sont repris tels quels : 004 Informatique 100 Philosophie, Psychologie pour le premier meuble, 200 Religion pour le deuxième et 300-330 Sociologie, Economie, Sciences politiques pour le troisième.

Le suivant, « 340-365 Droit, Administration, Société 370-379 Education », est divisé pour respecter la disposition des fonds, puisque le fonds éducation ne commence qu’à la bibliothèque suivante. On obtient ainsi 340 Droit, Administration, Société.

380-389 Commerce, 390 Coutumes, Folklore. La mention « Folklore » est une précision jugée inutile, elle est donc supprimée. La mention « 370 Éducation » est reprise ici, ce qui donne 370 Éducation, 380 Commerce, 390 Coutumes. 400 Linguistique, Langues étrangères est gardé tel quel. « 500-529 : Mathématiques, Astronomie » devient 500 Science, 510 Mathématiques, 520 Astronomie, et « 530-549 Physique, Chimie » 530 Physique, 540 Chimie.

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« 550-569 Sciences de la Terre, Geologie ». Le fonds géologie ne se trouvant pas dans ce meuble-ci mais dans le précédent, et les fonds 560 : Fossiles et 567.9 : Dinosaures n’étant pas indiqués, la mention 560 Paléontologie est rajoutée : 550 Sciences de la Terre, 560 Paléontologie. À l’intitulé initial « 570-580 Sciences de la Vie, Biologie » qui est conservé, est rajoutée la mention « 580 Plantes », pour présenter les fonds 580 : Herbiers, 582 : Plantes, 582.13 : Fleurs et 582.16 : Arbres présents dans ce meuble, par un libellé compréhensible pour le public et qui sera retrouvé dans les rayons. Cela donne l’intitulé suivant : 570 Sciences de la Vie, Biologie, 580 Plantes.

L’intitulé précédent étant modifié, « 580-599 Plantes, Animaux » devient 590-599 Animaux, répété sur les deux meubles suivants. On décide de faire apparaître la classe décimale 609 Inventions, qui n’était pas mentionnée dans l’intitulé précédent : « 600-619 Médecine, Anatomie, Physiologie, Pharmacologie ». Physiologie et pharmacologie sont des terminologies trop précise pour le public visé, et qui ne figurent pas réellement dans le fonds. 609 Inventions, 610 Médecine, Anatomie. « 620-630 Sciences de l’Ingénieur » est une description trop vaste. On préfèrera à la place 620-629 Énergie, Transports, 628.5 Écologie, correspondant plus aux documents contenus. L’indice 628.5 de l’écologie est précisé pour indiquer la présence de ce fonds. « 630-639 Agriculture, Elevage » est conservé après application des règles choisies pour les libellés : 630 Agriculture, Élevage. « 640-699 Vie domestiques » est complété de la mention cuisine, un fonds structuré entre généralité, cuisine du monde, desserts, cuisine naturelle. 640-699 Vie domestique, Cuisine. 700-729 Beaux-Arts, Musées, Architecture reste inchangé. « 730-749 Arts plastiques » est précisé selon la classification Dewey qui indique 730 Arts plastiques, 740 Dessin. 730 Arts plastiques, 740 Dessin.

La première mention « 750-760 Peinture, Peintres » est supprimée car elle n’est plus représentative de la disposition actuelle du fonds. Un fonds sur les activités manuelles prend la majorité de l’espace. Cette information est renseignée sur l’en-tête : 745.5 Activités manuelles.

« 750-760 Peinture, Peintres » devient 750 Peinture, Peintres, « 770-780 Photographie, Musique » un peu plus loin devient 770 Photographie, 780 Musique.

780 Musique, 790 Cirque, Cinéma. L’en-tête « 780-788 Musique » est complété. La présence des documents sur le cirque et le cinéma, compris dans la dizaine 790 Arts du spectacle est signalée.

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« 790-799 Loisirs, Arts du spectacle » signalé sur les deux meubles suivants est séparé en deux : 790-795 Loisirs, Arts du spectacle et 796 Sports pour correspondre à la réalité du fonds, et mettre en avant les documents sur le sport, auparavant perdus dans la masse.

« 800-839 Littératures américaine, anglaise et germanique » devient 800-849 Littératures anglaise, allemande, française. Ce ne sont plus les aires géographiques mais les langues qui sont indiquées, pour mieux correspondre à la répartition du fonds, et réduire la longueur du bandeau d’information qui sera créé.

La littérature française comporte peu de roman et de biographies dans le fonds documentaire. La poésie française et le théâtre français sont mieux représentés. Les trois « 840-849 : littérature française » deviennent ainsi 841 Poésie française (répété une fois) et 841 Poésie française, 842 Théâtre français.

« 850-883 Littératures espagnole, portugaise et latine » devient 850-883 Littératures espagnole, portugaise, Mythologie, puisque toute la littérature latine de la section jeunesse présente dans le fonds documentaire concerne la mythologie.

Le fonds histoire-géographie de la section jeunesse est étendu sur dix meubles de bibliothèque. L’organisation annoncée était la suivante : les trois premiers meubles présentaient « 910-930 Géographie, Généalogie », les deux suivants « 930-939 Monde Ancien », le sixième présentait quant à lui le fonds « 940 Histoire de l’Europe », venaient ensuite deux intitulés « 944 Histoire de France », puis « 945-969 Europe, Asie, Orient, Afrique » et enfin « 970-999 Amérique, Océanie ». Ces intitulés ne rendaient aucunement compte de l’agencement réel du fonds.

Quatre meubles sont nécessaires pour contenir l’ensemble du fonds géographie avant que ne commence le fonds généalogie. Les quatre premières têtes de rayons annonceront 910-919 Géographie. Sur la même bibliothèque que la généalogie commence le fonds histoire sur le monde ancien (préhistoire, époque gauloise, antiquité), qui s’étend sur le meuble suivant. Ces fonds seront signalés par les mentions 920-929 Généalogie, 930-939 Monde Ancien sur le premier meuble puis 930-939 Monde Ancien sur le deuxième. Viennent ensuite 940 Histoire de l’Europe suivit de 944 Histoire de France, puis 944 Histoire de France, 945-999 Histoire du monde et 945-999 Histoire du monde.

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L’organisation finale est la suivante :

31. Organisation du fonds documentaires jeunesse, bibliothèque par bibliothèque

Chaque libellé de la section documentaire a été étudié et discuté. Il fallait s’attacher au mieux à la disposition des rayonnages, rester le plus clair possible, et faire un choix pour les termes employés. Dans certain cas, la disposition des fonds sur les rayons et l’emplacement des étagères d’exposition (des étagères inclinées permettant une présentation en facing des documents) ont été revues, de telle façon qu’un meuble de bibliothèque comprenne un découpage de connaissance dans son ensemble. Deux matinées de service interne ont été réservées au déplacement des étagères d’exposition. Le tableau précédent fait figurer en rouge l’emplacement des étagères d’exposition qui ont changé de place, en bleu leur nouvel emplacement, et en vert celles qui ont conservé leur position. Les cases orange figurent les étagères qui ont vu une partie de leur fonds déplacé.

Les fonds documentaires pour la petite enfance, le fonds parents, et les fonds contes gardent la même dénomination. La question s’est posée de conserver ou non l’appellation « jeunesse » des romans, bandes dessinées, revues et mangas qui ne sont pas destinées à un public spécifique (un public d’adolescent ou de jeunes enfants). Cette mention « jeunesse » fait échos à la section dans laquelle se trouvent ces documents. Est-ce pour autant nécessaire de garder cette spécification ? Ce mot de jeunesse à un coté presque dévalorisant pour les adolescents, il introduit l’idée d’un âge spécifique auquel est destiné le document, au-delà duquel il n’est plus possible de l’apprécier, quand cette séparation jeunesse-ado concerne en réalité un niveau de lecture. Trop catégoriser les fictions par âge c’est courir le risque d’enfermer le lecteur dans une catégorie, quand au contraire la maturité du lecteur devrait lui ouvrir plus d’horizons de lecture, lui permettant à la fois de découvrir

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des romans « pour son âge », tout en continuant à apprécier des romans dont le niveau de lecture est plus accessible. En prenant en compte cette idée, la mention « jeunesse » est finalement retirée des têtes de rayons Mangas, Romans, et Revues. La distinction entre fiction accessible dès une certaine autonomie de lecture et fiction au contenu destiné aux adolescents par leur complexité d’intrigue ou par leur violence se fait par la mention « Ados » : Romans ados, Mangas ados, Revue ados. Le fonds BD mélangeant des bandes dessinées ado et jeunesse, il n’est pas non plus opportun de garder cette mention « jeunesse ».

Le mot « romans » disparait du libellé « Science fiction, fantasy, fantastique » pour une raison pratique : raccourcir le nombre de termes pour ne pas avoir à réduire la police utilisée. Les libellés des fonds contes, premières lectures, premiers documentaires et fonds parents restent inchangés.

L’extraction du fonds parents des documents concernant le braille, le langage des signes et la dyslexie pour un nouvel emplacement plus visible est reportée sur la signalétique. Ils sont situés sous le fonds comptines et sont donc indiqués à cet endroit : « Comptines, Braille, Signe, Dyslexie ».

Les DVD petite enfance, fonds parents, documentaires, films d’animation et films ne possèdent jusqu’alors pas de signalétique en tête de rayon, et seront donc mentionnés. De même pour les CD, livres-CD, et langues étrangères.

b. Informations contenues sur les plaques Chaque plaque est construite selon la même organisation. Un titre est présent en premier plan, plus gros et plus visible. Une information d’importance inférieure peut être détaillée sous le titre, donnant une précision sur le rayon, précision qui peut être de deux ordres. Soit une précision d’ordre thématique, donnant une idée plus détaillée du contenu, soit une précision d’ordre signalétique, permettant de comprendre une indication présente sur le document. Ainsi, la plaque peut présenter une indication d’âge, rappelant par exemple que la couleur blanche désigne des documents qui s’adressent aux enfants à partir de 6-8 ans et le rouge désigne ceux réservés aux plus de 12 ans. Ou elle peut donner une indication sur le type de contenu, la cote par défaut du document annonçant un contenu normal, tandis que l’ajout d’un signe supplémentaire annonce un contenu particulier : policier parmi les romans, différenciation SF/fantasy/fantastique.

Certaines plaques ne possèderont pas d’information supplémentaire outre le nom du rayon, comme pour les romans premières lectures, les albums, textes illustrés et albums bébés lecteurs, et les mangas et mangas ados. Le fonds bandes dessinées possède cinq supports pouvant contenir cinq plaques différentes. Comme ce fonds possède un classement particulier par rapport au reste de la bibliothèque (par titre de série et non par nom d’auteur), la mention « Rangées par titres de séries » est ajoutée.

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32. Exemple de présentation pour la signalétique du fonds bandes dessinées

Et pour faciliter la recherche, chaque plaque sera différenciée, donnant la première et dernière initiale que l’on pourra s’attendre à trouver dans la rangée : A-F, F-L, L-N, N-S, S-Z. Les livres-CD, comptines, livres sur le braille, le langage des signe et la dyslexie étant présent sur la même rangée, et celle-ci ne possédant qu’un seul espace pour une signalétique de premier niveau, toutes ces informations devront être reportées sur une seule et même plaque.

• Information thématique

Les contes, les CD, le fonds parent, les premiers documentaires, et les documentaires porteront chacun des indications supplémentaires précisant leurs contenus.

Pour les contes tout d’abord, la section jeunesse dispose de deux plaques côte-à-côte, le fonds étant étendu sur deux rangées de bibliothèque. La première contient les fonds contes de France, contes Mythologiques et contes d’Europe, la deuxième les contes d’Afrique, d’Asie, Arabes, Juifs, du Grand nord, d’Océanie, les Anthologies et les ouvrages professionnels sur les contes et la lecture de contes. Ces informations seront reportées sur les deux plaques pour plus de transparence sur le classement utilisé. Une sous-catégorie contes Tsiganes est insérée avant l’mpression de la signalétique finalisée, par souhait des bibliothécaires de la section jeunesse de créer un nouveau regroupement. Nous nous interrogeons sur l’orthographe à conserver entre Tsigane et Tzigane, ces deux orthographes étant toutes deux admises. La première forme, tsigane, est une forme didactique et la forme sous laquelle la définition est développée, tandis que la deuxième est une forme courante du mot 28. La question est tranchée par le responsable du fonds : la forme avec « s » est retenue, car c’est celle utilisée par la BnF, d’où les notices sont extraites.

28. D’après la définition du Petit Robert de la langue française 2012 : Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française / Texte remanié et amplifié sous la direction de Josette Rey-Debove et Alain Rey.- Nouv. éd.- Paris : Le Robert, 2011.- 1 vol. (2880 p.) ; 29 cm.

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Les premiers documentaires sont classés par thématique : abécédaire, animal, art, chiffre, contraire, corps, couleur, cuisine, famille, ferme, forme, imagier, histoire, loisirs, machine, métier, nature, pays, science, temps, saison, sentiment, vie quotidienne, vocabulaire. Tous les termes ne sont pas conservés sur la signalétique ; une surabondance d’informations tend à être ignoré par le regard. Après réflexion, sont conservés « abécédaire » et « imagier », ces deux fonds étant attendus et recherchés par les parents, « animal » et « nature » car ce sont deux fonds attractifs qui intéressent les parents et leurs enfants, et « vie quotidienne », car il comporte tous les documents concernant la vie quotidienne de l’enfant, de ses débuts à l’école à l’apprentissage du partage, de la jalousie envers un autre enfant – des documents eux aussi souvent demandés par les parents pour aborder certains sujets avec leurs enfants.

Choisir quelles informations devraient figurer sur le panneau signalétique du fonds parent a pris plus de temps et de réflexion. Ce fonds est particulier, car il est double : une partie se trouve en section adulte, l’autre en section jeunesse. Les responsables du fonds parent en section jeunesse et en section adulte ont pris la décision de remodeler ce fonds et le séparer d’une façon plus réfléchie entre les deux sections, en fonction de grandes thématiques générales. La responsable de ce fonds en section jeunesse, Éléonore Réal, a pu dégager sept grandes catégories qui peuvent être retrouvées dans le fonds, et qu’elle souhaitait mettre en avant auprès des parents : psychologie de l’enfant, sociologie de la famille, éducation, puériculture, santé, éveil et littérature jeunesse. Cette dernière catégorie, littérature jeunesse, concerne les ouvrages qui ont pour sujet la littérature destinée à la jeunesse. Ce sont des ouvrages destinés à aider les parents à choisir des livres pour leurs enfants, à apprendre comment lire à haute voix, à partir de quel âge, et l’importance qu’a la lecture pour les enfants.

Le fonds langues étrangères propose des albums et romans dans vingt-huit langues différentes. Toutes ne peuvent être retranscrites sur la plaque signalétique. Elles sont regroupées par aire géographique : langues régionales, langues d’Afrique, langues d’Asie, et langues d’Europe, ainsi que langues anciennes pour le latin – au pluriel dans l’éventualité de la création d’une sous-catégorie pour une autre langue morte.

Afin de mettre en avant le fonds CD, ses sous-catégories les plus importantes (en quantité de documents possédés) sont référencées : berceuse, chanson, contes et romans, musique de films, grands musiciens, contes musicaux.

Nous nous sommes interrogés sur la pertinence de retranscrire l’ensemble des titres de revues auxquelles la médiathèque souscrit pour la section jeunesse. La proposition a été rejetée. Tous les abonnements ne sont pas renouvelés d’une année sur l’autre, et de nouveaux peuvent être commencés. Un découpage par tranches d’âges a semblé plus adapté. Le premier meuble, contenant les revues pour les 0-5

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ans s’appelle donc « Revues petite enfance », termes préférés à l’appellation « bébé lecteurs » qui concerne surtout les 0-3 ans. Les deux meubles suivants, contenants les revues I Love English Junior, Le Petit Léonard, Histoire Junior, Moi Je Lis, Petites Mains, Spirou, Wapiti, Astrapi, Arkéo Junior, Cheval Magazine, Dlire, Images doc, J’apprends à lire, je lis des histoires vraies, et Julie, possèderont une plaque « Revues ». Le meuble suivant possède à la fois des revues pour adolescents et des revues pour les parents et les enseignants. Il possèdera la mention « Revues parent, revues ados », tandis que le dernier meuble sera simplement « Revues ados ».

33. Classes thématiques présentées sur les sept éléments de signalétique du fonds

documentaires jeunesse fin 2012

Les documentaires reprennent les informations des plaques signalétiques précédentes.

La première plaque reste inchangée. Je rajoute à la deuxième la mention « sciences » qui était absente auparavant, quand bien même la classe des 500 de la classification Dewey est celle des sciences. Cette classe des 500 continue sur la plaque suivante, conformément à la répartition actuelle du fonds documentaire. Je retire cependant la mention « sciences : suite » présente précédemment, et fais de même pour « sciences appliquées : suite » de la plaque suivante, qui alourdissent le texte. L’information « peinture » n’est conservée que sur la deuxième partie de la classe des 700, par respect pour la disposition du fonds. Sont rajoutées les mentions « sport » et « cinéma », qui sont tous deux des fonds importants et attrayants pour le public, mais que l’on ne penserait pas forcément trouver à cet endroit. Dans la classe des 800, la mention « littérature française » est précisée, et dans les 900 « Histoire mondiale » devient « Histoire du monde », par opposition à « Histoire de France » qui est rajoutée.

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• Information de description

Ce type d’informations reportées sur les plaques concerne les fonds DVD et romans, qui regroupent ou se divisent en sous-catégories différentes.

Le fonds DVD comprend les DVD pour la petite enfance, les DVD destinés aux parents, les documentaires, les films d’animations et les films avec acteurs. Ils sont classés de la façon suivante dans les rayonnages :

34. Organisation du fonds DVD jeunesse

Chaque rangée de bibliothèque possédant un support de signalétique en tête de gondole, il est possible de détailler dans la signalétique les informations présentes sur le document. Les DVD petite enfance et fonds parents se distinguent des documentaires par la couleur de leur cote. Les DVD films d’animation et films mélangent des DVD pour la jeunesse et pour adolescent, que l’on distingue facilement par leur cote blanche ou rouge. C’est là encore une information qui devra être indiquée sur la plaque signalétique.

Les romans sont séparés selon trois fonds : jeunesse, adolescent et science-fiction, fantasy, fantastique. Ces fonds possèdent des sous-catégories. À l’intérieur des fonds romans et romans ados se trouve une sous-catégorie romans policiers, signalée dans le fonds jeunesse par une cote jaune, et dans le fonds ados par une étiquette supplémentaire avec un « P » majuscule noir sur fonds blanc sur le dos du document. Le troisième fonds romans est lui-même constitué de trois catégories : la fantasy et le fantastique se distinguent de la science-fiction par une étiquette collée au dos du document, avec les lettres « FSY » et « F » respectivement.

35. Cotes de couleurs et étiquettes pour identifier différents genres de fiction

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Les usuels partagent leur plaque signalétique avec le fonds science-fiction. Ils ne seront pourtant pas référencés sur cette signalétique. Ce choix tient à leur emplacement même : ils sont face aux tables de travail de la section et le bandeau signalétique est suffisamment visible pour ne pas avoir besoin de les mettre de nouveau en avant.

3. Les modèles proposés Une seule police est choisie pour l’ensemble de la signalétique : l’Arial. Cette police, outre sa netteté due à l’absence d’empattement, est la police officielle de la ville de Montrouge. C’est une police simple qui remplit efficacement son rôle en étant lisible et compréhensible par tous.

Deux choix sont possibles concernant l’harmonisation des couleurs entre les signalétiques de premier et deuxième niveau. Soit un code couleur est mis en place, attribuant une couleur à un fonds, code qui se retrouve sur les deux niveaux de signalétique. Soit les deux niveaux de signalétique restent indépendants, ne gardant en commun que la police et le nom du fonds. Par soucis de clarté et pour éviter de surcharger la signalétique, la deuxième proposition est conservée.

La police noire sur fonds blanc est préférée, par recommandation de la responsable de la section jeunesse et par l’ensemble de l’équipe. La combinaison noir sur blanc à l’avantage d’être simple et d’une grande netteté, et un contraste visible et lisible sans pour autant fatiguer l’œil. C’est un choix durable, qui ne subit pas l’influence de la mode et de son inévitable vieillissement.

La signalétique de deuxième niveau est ainsi construite facilement. Son support de 88x5 cm est exploité au maximum de sa capacité, en calant le texte de chaque bandeau sur une grille de 42x4.35 cm, dont un exemple peut être aperçu en annexe III. Un tableau avec des cellules de cette taille peut être reproduit sur une feuille de format A3 (42x29.7 cm) à raison de quatre cellules par feuille. Ainsi, deux cellules mises bout à bout permettent de créer un bandeau de 84x4.35 cm. Les imprimantes du service reproduction de la mairie ne permettent pas d’imprimer sur un format plus grand, et des cellules de 4.35 cm de haut et non 5 cm permettent de faire entrer quatre cellules au lieu de trois sur une même feuille, permettant d’imprimer un moins grand nombre de pages. Au départ, une seule taille de police devait être choisie pour l’ensemble des bandeaux. Mais les informations que doivent porter les bandeaux pour les fonds documentaires sont nombreuses, et obligent de réduire de beaucoup la police de caractère, ce qui réduit sa visibilité de loin et donc contrevient à son but initial : être vu d’assez loin pour aider les personnes à se diriger dans la section. Finalement, deux tailles de police seront conservées, une pour l’ensemble du fonds documentaire, et une autre pour le reste des fonds de la section jeunesse. Une feuille de tableur me permet d’effectuer les tests de taille de police, en formatant la taille des cellules à 84x4.35 cm et en

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inscrivant un par un chacun des titres des bandeaux. De là, il m’est possible d’observer quelles tailles de police dépassent du cadre de la cellule, et lesquelles peuvent être augmentées. Ces tests me permettent aussi de voir quels titres nécessiteraient d’être modifiés pour être moins étendu, tout en conservant le même sens. C’est ainsi par exemple que le mot « Folklore » a disparu après « 380 Coutumes ».

Une même optimisation du support pour la signalétique de premier niveau voudrait que l’on utilise un format au plus proche de la taille du support, qui mesure 30x38 cm. Un premier format est donc développé, mesurant 23.6 cm de long (espace compris entre deux vis horizontalement) sur 31.4 cm de haut (espace compris entre deux vis verticalement, soit un format plus petit qu’un modèle A3 (42x29.7 cm).

36. Modèle rectangulaire réduit à 1/4.

Rien n’oblige cependant à utiliser un format rectangulaire. Une autre proposition est ainsi développée en parallèle de la précédente, sur un modèle carré. Ce carré à l’avantage de ne pas être conditionné par l’emplacement des vis sur le support, est peut donc être plus large, jusqu’à 30x30 cm de côté. La taille de police pour le titre du rayon peut donc elle-même être plus grande et plus visible.

Sur les deux modèles, les mêmes idées sont développées. Un grand titre est centré verticalement, en haut de la feuille, et les informations secondaires sont énumérées. Pour présenter les informations de description (concernant l’âge et le type de contenu du document), des carrés de couleur sont utilisés, avec leur légende à côté ou en dessous.

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37. Modèle carré, réduit à 1/4.

Plusieurs essais de tailles, d’épaisseur de police et d’espacements entre les informations sont effectués, et les meilleurs sont retenus par élimination. Pour un maximum de cohérence, deux tailles de police doivent être choisies pour deux niveaux d’information différents, pour le titre et pour les informations secondaires. Pour le format rectangulaire, la police choisie pour les titres doit être plus petite, tandis que le format carré réduit la police des informations secondaires, qui ont moins de place pour être développés. Par ailleurs, de même que pour la signalétique de deuxième niveau, les documentaires posent problème. Le mot est long, plus long que ceux de tous les autres titres, qui peuvent au besoin être contenus sur deux lignes. De plus, beaucoup d’informations doivent être contenues sur une petite surface pour le format carré, ce qui oblige soit à réduire la police de l’ensemble des informations secondaires, soit à utiliser deux tailles de police différentes, l’une pour les documentaires, l’autre pour le reste des informations. Finalement, je trouve une autre organisation des informations. Au lieu de garder l’empilement de départ, un tableau formé de deux colonnes est créé, permettant d’inscrire d’un côté les grandes classes décimales Dewey, et de l’autre les fonds contenus.

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38. Organisation initiale et organisation modifiée d’un même fonds documentaire

Cette nouvelle idée donne une présentation plus claire et crée un contraste fort et plus visible, qui met l’accent sur le contenu des bibliothèques plus que sur le titre.

4. Choix retenu Les deux modèles de signalétique de premier niveau sont exposés à l’équipe de la section jeunesse lors d’une réunion, après impression de plusieurs exemples à taille réelle. Le format carré est choisi à l’unanimité – considéré comme plus esthétique, mais aussi plus visible grâce à une police plus grande.

Ce format propose trois formes différentes. Une forme courante, pour les informations thématiques, et deux formes modifiées, une pour les documentaires et l’autre pour les informations de description.

Pour habiller la page et cadrer le texte, une bande de couleur de 1.18x22 cm est présente sur la gauche. Cette bande attire le regard sur l’élément signalétique, tout en étant assez fine pour que le regard puisse dériver instinctivement sur le texte qu’elle borde. Quatre couleurs sont présentes : orange, rouge et rose, utilisés pour les fonds parents, ados et petite enfance, et noir pour tous les autres fonds concernant la jeunesse. Le noir est préféré à un bandeau blanc, qui serait certes plus respectueux du code couleur, mais ne possède pas le magnétisme que possède le noir sur fonds blanc pour le regard. Il a été jugé au final que la bande noire sur fonds blanc respectait les couleurs choisies pour les cotes au texte noir sur fonds blanc pour que l’ensemble reste cohérent.

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39. Modèle avec bande, réduit à 1/6

Le titre utilise une police Arial en 92 pt en corps gras (avec une taille légèrement diminuée pour les documentaires, changement peu visible à l’œil nu et qui ne choque pas visuellement), et les informations secondaires une police Arial simple en 45 pt. Ces deux tailles de police possèdent un écart assez prononcé pour identifier au premier regard les deux niveaux d’informations tout en restant lisible à plusieurs pas de la plaque signalétique. Seules les plaques des bandes dessinées utilisent une troisième taille de police pour les initiales des rangées, en Arial 70pt, qui devaient montrer visuellement qu’elles étaient plus importantes que le texte qu’elles précèdent.

Lorsqu’une même rangée de bibliothèques possède deux fonds différents s’adressant à deux tranches d’âges différentes, comme c’est le cas des fonds comptines et livres-CD, qui jouxtent les fonds Braille, signes et dyslexie, la bande de couleur et divisée en deux, avec un écart de 2 cm entre les deux pour bien marquer la séparation.

40. Modèle avec bande, réduit à 1/6

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Les signalétiques des documentaires conservent les trois mêmes tailles de police : Arial gras 92 pt, Arial 70 pt et Arial 45 pt, pour les titres, classes thématiques et informations de description du contenu respectivement. Les classes thématiques centrées dans une bande noire épaisse, de 5.2 cm, commencent au même niveau que la barre du D de « Documentaires ». Cette bande attire le regard sur le centre gauche de la feuille, en premier lieu sur les nombres puis sur le texte à côté. Elle est sectionnée à chaque changement de classe : 000, 100, 200, 300, 400, 500-589, 590-599, 600-628, 629-699, 700-759, 759-799, 800 et 900, par un espace de 2 mm, assez grand pour être visible sans pour autant briser la continuité de la bande. La bande fine utilisée pour la forme courante est abandonnée puisque le regard est déjà dirigé sur la page. Rajouter une deuxième bande détourne au contraire l’attention.

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41. Modèle des documentaires, réduit à 1/6 et 1/7

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Pour les mêmes raisons, les signalétiques de premier niveau des romans et DVD ne possèdent pas de bande de couleur.

42. Modèle pour informations de description, réduit à 1/7

Les carrés de rappel des éléments signalétiques de couleur présents sur les documents se suffisent à eux-mêmes. Ils sont alignés sous la première lettre, avec le même espace entre le titre et les informations secondaires que les présentations précédentes. La police utilisée pour les légendes est plus grande, du 65 pt, pour capter l’attention du lecteur : ce ne sont pas que des informations de sous catégories, qui pourraient intéresser le lecteur, mais des clés de compréhension du classement que nous souhaitons donner au public pour qu’il puisse chercher par lui-même ce qui l’intéresse.

L’espace entre les carrés mesure 1.5 cm. Assez proches pour que tous les carrés puissent tenir alignés sur la même page, assez espacés pour que la séparation visuelle permette de les identifier comme éléments différents

Le bac de coups de cœur des bibliothécaires n’utilise pas tout à fait les mêmes éléments de signalétique pour sa signalétique de premier niveau. Les polices utilisées sont plus petites, le texte est centré, et le logo des coups de cœur de la section jeunesse est présent à trois reprise. Le format carré est resté. Ce changement dans la signalétique est voulu pour marquer une différence avec la signalétique habituelle. Ce bac n’est pas un emplacement définitif pour les albums coups de cœur, mais un espace vivant, mouvant, qui évolue à chaque rangement.

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Les albums présents n’y sont pas classés mais mis « en vrac » 29, pour inviter au contraire le désordre et inciter à farfouiller parmi les documents présents avec plus de liberté.

Sur le même modèle que la signalétique des romans, je crée un élément de signalétique destinée à rappeler les couleurs utilisées en section jeunesse concernant les âges de destination des documents : un guide des couleurs. Ce guide des couleurs sera affiché à plusieurs endroits stratégiques de la section jeunesse, notamment près des bandes dessinées et des DVD, pour présenter les codes couleur utilisés.

43. Modèle du guide des couleurs, réduit à 1/6

La deuxième semaine de mai, la signalétique de premier niveau est validée par la direction. Un premier test d’impression au service reproduction de la mairie montre que le format des pages, 28x28 cm, pose des problèmes au moment de l’impression sur une feuille A3. Lors de l’envoi à l’imprimante, le format est réduit ou agrandi. Je prépare donc un nouveau modèle au format A3 contenant les éléments de signalétique au bon format, avec des traits de coupe apparents, le tout enregistré au format PDF pour éviter des changements de mise en page dus à des versions différentes du traitement de texte utilisé. Les 41 pages qui constituent le dossier de signalétique sont envoyées au service reproduction de la mairie pour être imprimés.

29. L’exemple présenté le 16 août 2012 par le site internet www.livralire.org dans la rubrique « boite à idée » donne un bon exemple de cette pratique : http://www.livralire.org/rubriques/index.php/Boite-a-idees/p2

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La découpe de ces éléments de signalétique prend deux heures, en comptant la plastification des feuilles qui ne sont pas destinées à être insérées dans un support, et celles qui ne pourront l’être dans le cas des supports cassés, aucune solution pour les vis brisées n’ayant pu être trouvée.

L’installation de la signalétique se fait aux temps de fermeture au public et lors de mes heures d’interne. La pose de la signalétique prendra en tout cinq heures. Je constate le manque de certains éléments qui auraient dû être imprimés en double ; une heure suffit à corriger cela.

La semaine suivante, c’est la signalétique de deuxième niveau qui est validée et imprimée. Je vérifie bien qu’il ne manque pas de doublons et qu’il n’y a pas de fautes de frappe. Le fichier PDF contenant la signalétique est envoyé au service de reproduction.

Deux heures sont cette fois encore nécessaires au découpage des 75 éléments de signalétique qui devront être installés. Leur mise en place prend plus de temps, près de neuf heures prises le matin et pendant les heures d’interne de la semaine.

Le temps restant avant la fin de mon stage me permet d’avoir un regard critique sur ma signalétique et d’évaluer son utilisation. Je remarque qu’elle semble déjà plus visible et compréhensible pour le public. Surtout, elle sert de base à l’équipe jeunesse lors de la présentation de la section aux nouveaux arrivants, et lors des accueils de classe. Les couleurs sont généralement bien comprises par les élèves lors de la première séance d’accueil de classe, qui comprennent comment trouver un roman policier ou un roman de science-fiction. Pour les parents, il est plus simple de leur expliquer la différence entre cote rouge et cote blanche pour les DVD et les bandes dessinées, lorsqu’ils ne savent pas quels documents choisir pour leur enfant selon leur âge.

La signalétique de second niveau est plus visible à certains endroit importants, pour les fonds de science-fiction et les usuels notamment ; la police précédente et la couleur utilisée étaient peu visible depuis la banque de prêt. Elle peut maintenant être lue depuis le centre de la section jeunesse.

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Je remarque des incohérences mineures dans la signalétique de premier niveau pour les documentaires. Elle ne correspond pas à certains endroits à la signalétique de second niveau. Ma tutrice de stage, Mme Favreau, me fait aussi remarquer une erreur pour les 900, qui ont conservé la mention « généralités », récupérée de la signalétique précédente, qui annonçait :

« 900 Géographie-Histoire 909-909 Généralités 910-919 Géographie 920-929 Généalogie

930-998 Histoire mondiale » Ces erreurs sont immédiatement repérées et corrigées.

L’annexe IV présente l’ensemble des éléments signalétiques réalisés pour la section jeunesse.

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V. Conclusion Au cours des quatre mois passés au sein de la médiathèque de Montrouge, j’ai pu observer et participer à de nombreuses actions, et profiter des connaissances de mes collègues sur les fonds et de leurs visions du métier de bibliothécaire variées. Mon travail a permis d’apporter une signalétique cohérente pour la section jeunesse, et un travail qui pourra être décliné facilement pour les autres sections de la médiathèque. Les choix effectués ont créé une signalétique à la fois durable mais adaptable aisément aux futurs changements par lesquels passeront les collections, grâce à l’utilisation d’un logiciel certes plus rigide qu’un logiciel spécialisé pour un travail de création mais plus facilement utilisable pour des modifications ultérieures et plus simple à se procurer. L’organisation des fonds d’une médiathèque n’est pas figée dans le temps, elle évolue régulièrement, aux grés des nouvelles acquisitions et des idées développées pour la mise en avant ponctuelle ou durable de certains fonds. Or la signalétique est rarement transformée de concert avec ces évolutions. La création, la modification et l’installation d’un élément de signalétique prend du temps, et les modifications passent souvent en second plan. Depuis 2006 et l’ouverture des locaux après les travaux effectués, les collections avaient beaucoup bougé, ce qui n’est pas le cas de la signalétique. Elle était disparate et inefficace à certains endroits. L’analyse de la signalétique, le choix des informations à mettre en avant et la création d’une nouvelle signalétique m’ont pris trois mois, sur les temps d’interne et de fermeture de la médiathèque au public. L’installation à elle seule a nécessité dix-huit heures de travail, uniquement pour la section jeunesse, du temps que ne pouvait sacrifier la section.

J’espère pouvoir travailler un jour sur un projet de signalétique ou de communication qui utilisera l’aide d’un studio de création graphique professionnel, pour profiter de leur expertise et confronter des idées esthétiques et pratiques sur le projet à mener.

Au niveau personnel, ce projet m’aura apporté beaucoup. Le travail d’analyse critique de la signalétique m’aura permis de mieux connaître les fonds, et m’a donné des automatismes d’observation et d’évaluation de la mise en avant des collections. Un fonds retiré dans une section et mal indiqué peut devenir totalement invisible, même pour les habitués d’une médiathèque. L’emplacement d’un fonds est stratégique : placé dans le passage, à un endroit qui oblige l’arrêt, l’attente, le rend plus accessible. Une logique de non classement systématique et de « mise en vrac » des documents, dans des bacs prévus à cet effet pour une sélection réduite de document permet une consultation plus facile et plus libre pour le public. Les coups de cœur et les livres jeux qui sont ainsi mis en avant sont plus souvent consultés, et empruntés plus régulièrement.

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Travailler sur le long terme sur un projet particulier, avec des ressources matérielles limitées mais en bénéficiant des connaissances personnelles de mes collègues et des publications d’acteurs spécialisés sur le sujet, tout en prenant part aux nombreuses activités de l’équipe (accueil de classe, choix de documents, équipement, animations diverses) a aussi été une expérience enrichissante pour moi. J’ai pu découvrir l’intérêt d’un travail d’office avec une librairie ou un grossiste spécialisé pour le choix et l’achat de documents. Les séances de critiques suite aux lectures des nouveautés de l’office m’ont obligés à porter un regard critique selon l’intérêt de l’ouvrage et son public de destination, dans un cadre spécifique qu’est une collection déjà bien fournie, tout en profitant en même temps de l’expertise de mes collègues et de leurs avis, qui m’ont permis de connaître un grand nombre de nouveautés selon leur intérêt et leur contenu, nouveautés que j’ai pu à mon tour conseiller au public. Les différentes animations auxquelles j’ai pris part m’ont fait découvrir des publics que je connaissais moins, n’ayant auparavant jamais réalisé d’animation pour des moins de trois ans ou pour le public plus sensible que sont les jeunes de l’institut médico-pédagogique. J’ai pu ainsi voir à quels public j’étais le plus sensible et pour quel public je souhaiterais recevoir des formations plus spécifiques pour pouvoir mieux les conseiller, mieux les appréhender.

Enfin, mes collègues, par leurs profils et leurs expériences différentes du métier de bibliothécaire, ont partagé leurs connaissances des publics et des collections que je connais moins et ont participé à l’enrichissement de ma culture générale de l’édition jeunesse.

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Bibliographie

Cette bibliographie est construite en trois parties. La première reprend les sources utilisées pour la présentation de la médiathèque de Montrouge et de la ville. La deuxième présente les documents qui m’ont amené à une réflexion sur l’influence qu’ont la couleur et la lumière sur l’accueil et le confort du public dans la bibliothèque. Enfin, la troisième partie est consacrée à l’ensemble des documents qui ont guidé et enrichi ma réflexion sur l’importance d’une signalétique pensée en accord avec une organisation raisonnée des collections.

Les documents papiers et ressources en lignes sont classés dans ces trois parties par ordre alphabétique d’auteur puis par ordre alphabétique de titre.

I. Informations sur Montrouge Site internet de l’Insee, « densité démographique des villes de France » [en ligne] <http://www.insee.fr>

Site internet de la ville de Montrouge [en ligne] <http://www.ville-montrouge.fr/86-demographie.htm>

II. Couleurs, lumières, architecture BOURDIN Dominique, BOURDIN-DARSONVAL Sylvie. Chromothérapie et luminothérapie : couleurs et lumière de votre bien-être. Paris : Eyrolles, 2009. Collection « Ma vie en bio »

Congrès de l’ABF La bibliothèque en chantier : élu, architecte, programmiste et bibliothécaire, Publié le juin 13, 2009 [en ligne] <http://abfblog.wordpress.com/2009/06/13/la-bibliotheque-en-chantier-elu-architecte-programmiste-et-bibliothecaire>

PASROUREAU Michel. Dictionnaire des couleurs de notre temps : symbolique et société. Bonneton, 1994. Collection « Images et symboles ».

VALOTTEAU Hélène. Couleurs et bibliothèques - Diaporama de la journée d’étude Bpi. Enssib, 2011. [en ligne] <http://archives-sonores.bpi.fr/media/doc_acc/20110517-ImaBibAR-PJ02_03Bpi.pdf>

VALOTTEAU Hélène. Couleurs et bibliothèques : architecture, signalétique, esthétique. Mémoire d’étude, Enssib, 2011.

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III. Construire une signalétique réfléchie Association des bibliothécaires de France. Le métier de bibliothécaire. 12e éd. mise à jour. - [Paris] : Éd. du Cercle de la librairie, 2013.

CALENGE, Bertrand. Accueillir, orienter, informer. Paris : Éd. du Cercle de la librairie, 1999.

GOURET Gaëlenn. « Mise en espace des collections et signalétique » [en ligne] <https://docs.google.com/file/d/0B3W3JopJg-AsVlpFbEF4aHV3QWs/edit?pli=1> Consulté le 07 juin 2013

MIRIBEL, Marielle de. Accueillir les publics, comprendre et agir. Paris : Éd. du Cercle de la librairie, 2009.

MIRIBEL, Marielle de. Concevoir des documents de communication à l’intention du public, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2001.

MIRIBEL, Marielle de. « La signalétique en bibliothèque », BBF, 1998, n° 4, p. 84-95. [en ligne] <http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1998-04-0084-012> Consulté le 07 juin 2013

PIQUET, Michel. Court traité de signalétique à l’usage des bibliothèques publiques. Paris : éd. du Cercle de la Librairie, 2003.

VERHOEVEN, Marina. « ZIZO voor volwassenen » wertaling naar het Frans met een inleiding over = « Le système de rangement des ouvrages informatifs pour adultes ». 2009, Batchelorscriptie : Artesis Hogeschool Antwerpen : Departement Vertalers en Tolken : 2009.

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Table des illustrations

1. Façade extérieure de la médiathèque de Montrouge p6

2. Horaires d’ouverture de la médiathèque, carte offerte au public. p8

3. Allée traversant le fonds bandes dessinées adultes, menant à la section jeunesse.

p10

4. Vues de part et d’autre du fonds CD-livres-CD, depuis la salle du conte. p10

5. Organisation de la section jeunesse. p11

6. Organigramme de la médiathèque de Montrouge p12

7. Répartition de la gestion des collections jeunesse p13

8. Graphique du nombre de prêts par année et par section p15

9. Nombre de documents par section au 31/12/2012 p16

10. Budget d’acquisition pour l’année 2012 p16

11. Logos coups de cœur des bibliothécaires jeunesse p18

12. Salle du conte hors animation p19

13. Luminosité propagée par le blanc. Section jeunesse et hall d’entrée de la médiathèque d’Anzin, projet d’architecture Dominique Coulon & Associés

p31

14. Utilisation de matériaux modernes dans une modélisation du projet de la médiathèque de Montauban © Colboc Franzen & Associés

p32

15. Verre, baies vitrées et couleurs claires pour le hall et la bibliothèque du Louvres Lens

p32

16. Blanc et couleurs vives à la bibliothèque Marguerite Duras p33

17. Entrée et allée de la Hjørring Public Library © Bosch & Fjord, Laura Stamer.

p34

18. Arbre central de la Hjørring Public Library p34

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19. Marguerite Dewey p37

20. Les treize catégories de la ZIZO p39

21. Signalétique au sol de la médiathèque André Malraux à Strasbourg. © JMIMV-R.Bauer

p40

22. Bornes de rangement automatique de la bibliothèque des Champs Libres à Rennes

p42

23. Trois logotypes pour trois volumes de bruit tolérés différents à la BU de Belle Beille

p43

24. Verre et bois dans le mobilier des sections adulte (à gauche) et jeunesse (à droite)

p44

25. Plaque murale et plot amovible en plastique PVC transparent gravé p45

26. Éléments de signalétique obsolètes ou inefficaces : une plaque d’un point d’information et un panneau suspendu en section jeunesse

p46

27. Signalétiques de premier niveau et de deuxième niveau en section jeunesse

p47

28. Signalétique blanche ou rose, pour les albums jeunesse et bébés lecteurs p48

29. Troisième niveau de signalétique : bandeau, étiquettes autocollantes et intercalaires

p48

30. Mélange fonds adolescents et fonds jeunesse pour les DVD et les BD p49

31. Organisation du fonds documentaires jeunesse, bibliothèque par bibliothèque

p56

32. Exemple de présentation pour la signalétique du fonds bandes dessinées

p58

33. Classes thématiques présentées sur les sept éléments de signalétique du fonds documentaires jeunesse fin 2012

p60

34. Organisation du fonds DVD jeunesse p61

35. Cotes de couleurs et étiquettes pour identifier différents genres de fiction

p61

36. Modèle rectangulaire réduit à 1/4. p63

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37. Modèle carré, réduit à 1/4. p64

38. Organisation initiale et organisation modifiée d’un même fonds documentaire

p65

39. Modèle avec bande, réduit à 1/6 p66

40. Modèle avec bande, réduit à 1/6 p66

41. Modèle des documentaires, réduit à 1/6 p67

42. Modèle pour informations de description, réduit à 1/7 p68

43. Modèle du guide des couleurs, réduit à 1/6 p69

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Annexe 1 : Rapport sur la signalétique de l’espace jeunesse

Ce rapport fut rédigé au cours de mon stage à la médiathèque de Montrouge après étude de l’ensemble de la signalétique présente en section jeunesse. Il fut présenté au responsable de la section jeunesse afin de montrer les faiblesses de la signalétique alors en place ainsi que les points qui pourraient être conservés.

Plusieurs types de signalétiques sont utilisés, qui ont des objets différents. On distingue ainsi : - Type :

• Signalétique fixe, signalétique particulière qui a été pensée au moment de la rénovation de la médiathèque de Montrouge, et fait partie de sa ligne architecturale. Elle ne peut être modifiée.

• Signalétique incorporée au mobilier, dépendant du mobilier choisi et contrainte par celui-ci.

• Signalétique normée, dont les codes dépendent de la législation en vigueur.

• Signalétique libre, ne dépendant d’aucun support ni d’aucune forme et pouvant donc être modifiée à l’envie. (cotes, signalétique informative,…)

- Objet :

• Signalétique directionnelle, permettant de diriger le public vers une section, vers un fonds. Celle utilisée à Montrouge permet d’orienter le public dans la médiathèque, pas de le diriger d’un point à un autre.

• Signalétique thématique, permettant de se repérer dans l’espace à partir des fonctions ou des contenus de l’espace (salle du conte, espace albums). Elle donne un nom et une fonction à une zone précise de la médiathèque.

• Signalétique informative, renseignant les lecteurs sur les usages des espaces, et l’état de fonctionnement du matériel mis à leur disposition.

• Signalétique obligatoire, liée aux directives de sécurité et à la législation en vigueur.

L’analyse se concentre en particulier sur la signalétique dite thématique, mais porte sur l’ensemble des éléments de signalétiques relevés dans la section jeunesse.

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I. Signalétique architecturale Des éléments de signalétique ont été pensés au moment de la rénovation du bâtiment de la médiathèque. Ce sont des éléments de signalétique directionnelle et thématique, intégrés au bâtiment ou mobiles, dont la médiathèque ne peut se séparer.

Plusieurs éléments de signalétique permettent de se diriger jusqu’à la section jeunesse. Ils possèdent tous une ligne graphique commune : une plaque en plastique dur imitation verre, sur laquelle le mot « Médiathèque » est gravé en arrière-plan, répété sur plusieurs lignes et avec des polices différentes. Les informations concernant les sections de la médiathèque sont indiquées en noir, les flèches en rouges.

Un panneau est fixé au mur conjoint à l’ascenseur, à chaque étage.

Depuis l’ascenseur du premier étage jusqu’à la section jeunesse se trouvent plusieurs éléments de signalétique directionnelle : des totems en plastique dur sur pied en bois. Le premier est apposé contre le mur d’entrée à la salle d’actualité. Son emplacement n’est pas dans l’axe du champ de vision. Le regard est attiré par la profondeur de la salle et ne s’attarde pas sur les informations périphériques. Ce totem comporte de plus beaucoup d’informations, qui empêchent de toutes les voir. Le totem suivant est moins chargé, il n’indique que trois informations : Atelier multimédia, Salle d’étude, Espace jeunesse. Il est placé plus dans l’axe de passage, à côté des ordinateurs. Mais les informations sont peu visibles, à cause de la transparence du matériau utilisé. Le dernier totem donne la direction de la salle du conte et de l’espace d’étude, mais il n’est pas utilisé : il est posé derrière une excroissance du mur et n’est pas destiné à être vu. Il pourrait être déplacé en tête de gondole du fonds films jeunesse.

Des plaques placées en hauteur, contre un mur ou fixées au plafond, participent à la signalétique thématique fixe. Les éléments d’informations y sont gravés en rouge et en majuscule avec accents sur la plaque transparente. Au-dessus de la banque de prêt se trouve : prêts jeunesse, au-dessus de la première table de travail : espace d’étude, au-dessus de la porte de la salle du conte : salle du conte. Sur le pilier situé devant les documentaires se trouve une dernière plaque, pour la banque de renseignements. Cette dernière ne se trouve plus à cet emplacement mais collée au mur opposé. Tous ces éléments signalétiques sont illisibles : ils sont trop en hauteur pour que le regard les perçoive naturellement, et le plastique pose des problèmes de lisibilité, augmentés par les reflets (salle du conte) et la lumière aperçue par transparence (espace d’étude, prêts jeunesse), dus aux plafonniers. Ces éléments de signalétiques pouvaient être allumés pour être plus visible mais ce n’est plus le cas.

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II. Signalétique informative Cette signalétique concerne toutes les informations que l’on fait passer aux usagers, concernant les règles de vie, ou encore l’état de fonctionnement des outils mis à leur disposition.

Des affiches cartonnées retrouvées dans tous les espaces de la bibliothèque, jusque dans les escaliers et les ascenseurs, signalent l’interdiction de téléphoner dans les étages.

En revue, la feuille collée : TOBOCLIC cd-rom / Pour les 4-7 ans / Empruntable

Deux plaques cartonnées sont collées en hauteur, sur le mur au-dessus des usuels et sur le pilier en milieu de salle, concernant l’interdiction de l’usage des téléphones portables. Cette plaque se retrouve à tous les étages et dans toutes les sections de la médiathèque, jusque dans l’ascenseur.

Dans la salle du conte se trouve quatre affiches rappelant les consignes d’utilisation de la salle et son rôle dans la médiathèque, et deux autres se trouvent à son entrée.

Autre information affichée :

Nous ne sommes pas en mesure d’ouvrir l’atelier multimédia aujourd’hui et vous prions de bien vouloir nous en excuser. La direction de la Médiathèque.

Ce document n’est pas daté, on ne sait si l’information est actuelle.

Enfin devant la salle du conte se trouve l’information suivante :

PAR MESURE DE SÉCURITÉ, VEUILLEZ RANGER VOS POUSSETTES À L’EMPLACEMENT INDIQUÉ PRÈS DE L’ASCENSEUR.MERCI DE VOTRE COMPRÉHENSION.

III. Signalétique obligatoire La signalétique obligatoire concerne tous les éléments liés à la sécurité, les voies d’évacuation, les sorties de secours, les règles de sécurité.

On trouve ainsi : quatre panneaux électriques directionnels avec seulement une flèche (au-dessus des BD adultes, au-dessus des romans ados, au-dessus des BD jeunesse, sur un pilier au milieu de l’espace jeunesse), deux panneaux électriques directionnels accompagnés du mot « SORTIE » dans la salle des contes (dont l’une des portes est bloquée par la présence des bacs d’albums bébés lecteurs), un panneau électrique au-dessus de la porte menant au bâtiment administratif en fond de section jeunesse, derrière le fonds parent.

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Les deux portes menant à l’extérieur depuis la section jeunesse sont accompagnées d’un plan d’évacuation collé au mur juxtaposé, mais celui de la porte située en roman jeunesse est tombé.

Deux affiches consignes d’évacuation sont présentes dans la section jeunesse, et trois affiches de consignes de sécurité incendie. Aucune ne se trouve dans la salle du conte.

Sur la porte de secours située au fonds de l’espace romans jeunesse se trouve l’étiquette « Ne pas encombrer », en blanc sur fond rouge.

IV. Signalétique thématique Quatre niveaux de signalétique thématique sont employés.

Supports utilisés :

1. signalétique niveau 1 : Plaque vissée en tête de gondole : 30x39 cm 2. signalétique niveau 2 : Support qui se fixe sur le dessus du meuble, peut

contenir une feuille de 88x5 cm 3. signalétique niveau 3 : Bandeau : glissé dans une rainure présente sur les

étagères, 15x1.7 cm. Matériel disponible non utilisé :

1. signalétique niveau 1 : 4 vides, 1 cassée et vide et 6 détachées 2. signalétique niveau 2 : 14 vides et 3 en réserve 3. signalétique niveau 3 : 64 vides et 3 détachées

Il faut 47 vis pour fixer les plaques sur les bibliothèques. Il sera nécessaire de prendre une matinée pour fixer correctement les grandes plaques en verre aux meubles, en particulier celles qui sont sorties de leur support et sont donc susceptible de tomber.

Signalétique niveau 1 : bleu sur jaune, en capitale sans sérif et casse grasse, 1.8 cm

Objet : Organisation de l’espace en fonction des domaines des documents

Matériel : Une plaque présente à l’extrémité de la rangée de bibliothèques, en tête de gondole

Police : police 1 sans sérif (Arial), casse grasse, couleur : bleu sur fond jaune, taille : 1.8 cm.

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Le contenu du rayon y est indiqué en bleu sur fond jaune, avec une police en capital sans sérif en casse grasse de 1.8 cm.

Correspond à cette mise en forme : Contes

Ne correspondent pas à cette mise en forme : Romans Ados, texte blanc sur fond bleu, italique et souligné. Mangas ados, texte blanc sur fond bleu et souligné. Mangas jeunesse, mais souligné. Premiers documentaires, souligné et en taille 1.2 cm. Fonds parents, sur deux lignes, souligné. Romans jeunesse, nommés simplement « Romans », souligné. Cinq plaques plus une vide. Romans science fiction, fantasy, fantastique : deux tailles de police :

ROMANS Fantastique

Fantasy Science-fiction

Trois support sont présents, mais un est vide et l’autre ne signale que les usuels.

Bandes Dessinées : cinq plaques sont présentes aux extrémités des rangées de bibliothèques, seulement quatre sont remplies avec la feuille suivante :

BD Jeunesse

A-C (A-C étant remplacé par C-G, H-M et M-Z sur les plaques suivantes)

Films : deux plaques :

FAJ =

Films d’animation jeunesse

Les DVD avec des étiquettes rouges sont pour un public

adolescent et adulte

FJ =

Films jeunesse

Les DVD avec des étiquettes rouges sont pour un public

adolescent et adulte

Ces informations sont écrites en noir sur fond blanc, et sont réutilisées en plus petit sur des étiquettes collées directement sur les étagères.

Usuels : signalétique de niveau 1, mais :

USUELS Dictionnaires Encyclopédies

Revues : deux plaques avec 1.2 cm casse grasse et 1 cm italique, pour

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REVUES PETITE ENFANCE

Wakou Toupie

Toboggan Popi

Pomme d’Api et deux plaques en taille 1.8 cm : REVUES

Documentaires : deux tailles de caractère sur les plaques, une pour les décimales Dewey et une pour leur intitulé.

000 Généralités

100 Philosophie Psychologie

200 Religions

300 Sciences sociales

400 Langage 500-579

Mathématiques Astronomie

Physique Chimie

Sciences de la vie et de la Terre

580-599 Sciences (suite)

Botanique Animaux 600-628

Sciences appliquées Médecine

Télécommunications Transports

629-698 Sciences appliquées

(suite) Aéronautique Arboriculture

Cuisine 700-759

Beaux-Arts Urbanisme

Architecture Arts plastiques

Peinture

759-799 Beaux-Arts

(suite) Peinture

Photographie Musique

Arts du spectacle

800 Littérature

Littérature étrangère Poésie

Théâtre Humour

900 Géographie-Histoire

909-909 Généralités

910-919 Géographie

920-929 Généalogie

930-998 Histoire mondiale

N’ont aucune signalétique : Premières lectures, langues étrangères, comptines, livres-CD, textes illustrés, Albums jeunesse, albums bébés lecteurs, CD

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Signalétique niveau 2 : bleu sur blanc, sans sérif et casse grasse, 3.6 cm

Objet : Signalétique de sujet, rentre plus en détail du fonds

Matériel : Un bandeau en tête de rayon, où le contenu du rayon peut être plus détaillé

Police : police 1 sans sérif, casse grasse, couleur : bleu sur fond blanc, taille : 3.6 cm.

Le deuxième niveau de signalétique est un bandeau en tête de rayon, où le contenu du rayon peut être plus détaillé. La police utilisée est la même que précédemment, en taille 3,6 cm, en bleu sur un fond blanc, avec la première lettre de chaque mot en majuscule.

Correspondent à cette mise en forme : Romans ados, romans jeunesse, contes, fonds parents, Bandes dessinées (inscrit « BD »)

Ne correspondent pas à cette mise en forme : Mangas ados, écrit MANGAS Ados avec une police de 2.7 cm. Premiers documentaires, police de 2.2 cm. Documentaires, en 1.8 cm. Science-fiction, fantasy, fantastique en 1.8 cm, et écrit « Romans fantasy, fantastique, science fiction ». Usuels, en taille 1.8 cm, présentant : « Encyclopédies, dictionnaires ». Mangas jeunesse, en taille 2.8 cm, « MANGAS Jeunesse ».

N’ont aucune signalétique : Premières lectures, langues étrangères, livres-CD, comptines, revues, textes illustrés, films, albums jeunesse, albums bébés lecteurs.

Signalétique niveau 3 : noir sur blanc, en capitales, 1 cm

Objet : Signalétique de séparation de rayonnages

Matériel : bandeaux amovibles ou fixes placés sur les étagères ou intercalaires pour les bacs.

Police : police 2 sans sérif, casse normale, couleur : noir sur fond blanc, taille : 1 cm.

Le troisième niveau est une signalétique appliquée directement dans le rayon ou sur l’étagère, qui précise son contenu. Un bandeau amovible est placé sur l’étagère, avec l’information en noir sur fond blanc, avec une police en capitales sans sérif et casse normale d’1 cm.

Signalétique niveau 4 : en majuscule et casse simple, noir sur fond blanc (jeunesse), rose (bébés lecteurs), rouge (adolescents), orange (parents), vert (premiers documentaires) ou bleu (science-fiction et assimilés).

Objet : Description du contenu et classement des documents

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Matériel : cotes, étiquettes de couleurs

Police : police 3 sans sérif, casse normale, couleur : noir sur fond couleur, taille : variable.

Le quatrième niveau correspond aux informations présentes sur le document en lui-même, donnant son emplacement dans la médiathèque et décrivant son contenu.

La suite de l’étude relève les signalétiques de troisième et quatrième niveau tels qu’ils sont présents fonds par fonds.

• Mangas ados Signalétique de niveau trois, pour les initiales des auteurs, quand le nombre d’auteurs dont le nom commence par cette initiale est assez conséquente.

Signalétique niveau 4 adolescents, cote BD : J BD ABC en biais ou sur trois lignes en fonction de l’épaisseur du volume. Certaines cotes sont erronées et possèdent en plus la mention « ADO ».

Il manque une cohérence entre la police toute en majuscule de la plaque et le choix effectué pour la tête de rayon. Les couleurs sont inversées, et ne correspondent ni aux indications sur les rayons, ni aux cotes. Il n’y a pas de différence assez grande entre la taille de police entre la tête de rayon et la plaque présente sur le côté. On ne sait pas quel est le plus haut niveau d’information, et ces informations ne sont pas assez visibles.

• Romans Ados Signalétique de niveau trois, pour les initiales des auteurs. Les bandeaux des lettres I, J, N, U, Z, sont absents, bien qu’il y ait 5 emplacements vides.

Signalétique niveau 4 adolescents, cote romans : JR ABC en biais ou sur deux lignes. Pour les séries en plusieurs tomes la lettre T suivie du numéro du tome est ajoutée à la cote.

La police de la tête de rayon des romans ados n’est pas la même que celle des mangas ados. Elle ne fait pas la même taille et est en minuscules. Même remarque que précédemment au niveau des couleurs. Il y a trois têtes de rayon et qu’une seule plaque, alors qu’il y a deux rangées de bibliothèques.

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• Contes La signalétique de troisième niveau possède deux niveaux d’information :

L’origine, la catégorie des contes (France, Mythologie, fonds professionnel)

Des auteurs particuliers

et deux niveaux d’écriture :

1) en minuscule et souligné, 1 cm

2) en majuscule, 1 cm

On trouve en 1) France, Europe, Afrique, Asie, Anthologie, et en 2) Gripari, Perrault, Mythologie grecque, Andersen, Grimm, Contes Arabes, Contes Juifs, Contes du grand nord, Océanie, Professionnel.

Il y a donc un problème d’uniformisation de la mise en forme, et de choix dans l’importance des informations.

Les cotes suivent les dénominations des rayons :

C FRA ABC, C MYT ABC, C EUR ABC, C ANT ABC, C AFR ABC, C AME ABC, C ARA ABC, C ASI ABC, C JUI ABC, C NOR,ABC, C OCE ABC, C PRO ABC. Elles sont noires sur fond blanc.

Outre le problème d’uniformité de la forme déjà constatée, il manque une unité des appellations, entre la simple mention de la catégorie (France, Anthologie...) et la dénomination « conte de » suivie de la catégorie. Par ailleurs, les deux types de mises en forme ne sont pas cohérents. Les contes de Gripari sont un sous-groupe des contes de France, et cette information ne se retrouve pas visuellement, les majuscules étant identifiées comme plus importantes que les minuscules soulignées.

Il manque enfin une explication du rangement des rayons, pour indiquer clairement où se situent les fonds mythologie et professionnels, moins conséquents que les autres fonds et donc perdus dans la masse.

• Premières lectures Signalétique niveau 3, initiales d’107 cm. Les lettres T et V sont absentes, et les lettres C, D et R devraient être répétées sur les rayons pour correspondre à l’organisation des bacs.

Signalétique niveau 4 jeunesse, une étiquette JPL ABC sur deux lignes collée en haut à droite de la couverture.

Il faudrait indiquer le nom du rayon et compléter la signalétique.

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• Premiers documentaires Signalétique niveau 3 comprenant le sujet du rayon : abécédaire, animal, art, chiffre, contraire, corps, couleur, cuisine, famille, ferme, forme, imagier, histoire, loisirs, machine, métier, nature, pays, science, temps, saison, sentiment, vie quotidienne, vocabulaire.

Signalétique niveau 4 premiers documentaires, sur lequel est écrit le sujet.

Les rayons présents tout en bas pourraient être remontés, les autres étagères ont la place de les accueillir. La catégorie « animal » est présente sur deux étagères quand elle pourrait n’être que sur une seule, et la deuxième étagère ne possède rien indiquant son contenu.

Les sujets présents sur les rayonnages du bas sont peu visible du fait de leur emplacement ; cela concerne l’art, les imagiers, l’histoire, le temps. Cette dernière catégorie est par ailleurs mal placée, elle apparait avant les saisons, et est vide à cause de son manque de visibilité. En six mois de rangement dans les rayons, c’est la première fois que je le remarque.

• Fonds parents Seules quelques informations sont notées, avec une police de 0,7 cm

155.5 : Psychologie de l’enfant

155.6 : Psychologie de l’adulte

306.8 : Sociologie de la famille

372-378 : École élémentaire, Collège

398 : Contes

640-649 : Alimentation

929 : Dictionnaires de prénoms

Signalétique niveau 4 parents : cote J XXX._ _ _ ABC. Le fonds parent contient aussi des ouvrages cotés « Braille », « Signe » et « Dyslexie », sans que ces catégories soient reportées sur les étagères.

Il manque des indications importantes, notamment concernant les documents en braille, sur le langage des signes et la dyslexie, à la fois sur les rayonnages et sur le côté de la bibliothèque.

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• Langues étrangères Signalétique niveau 3 :

Langues régionales : Breton, occitan, Créole, Afrique : Malgache, Malien, Peul, Wolof Arabe, Persan, Hébreu, Turc, Arménien, Asie : Japonais, Vietnamien, Chinois, Europe : Allemand, Anglais, Espagnol, Italien, Portugais, Grec, Latin, Polonais, Roumain, Russe, Slovène

Signalétique niveau 4 jeunesse : J suivi des trois premières lettres du pays ABC, sauf pour la langue anglaise : J GB ABC

Il est impératif de mieux signaler ce fonds dans la médiathèque. Son emplacement est peu repérable (face à un mur, dans un endroit où il y a peu de passages) Ce fonds contient beaucoup d’albums, des bacs auraient peut-être mieux convenu au contenu.

• Comptines Signalétique de niveau 4 : Plusieurs typologies de cotes et d’étiquettes existent, résultats de l’évolution des rayons. Des cotes de type documentaire, J 398.8 ABC et J 782.42 ABC, du temps où ces documents se trouvaient parmi les documentaires. Des étiquettes de couleurs différentes représentant trois partitions, sur la couverture du document, en jaune pour les chansons et en orange pour les comptines.

Certains contes présentent une étiquette du même type mais en violet, pour signaler les contes avec comptine.

Ce fonds est très difficile à localiser, et n’est pas du tout visible pour qui ne le connait pas. Il faudrait indiquer, baliser l’emplacement du rayon, et en expliquer ses codes couleurs.

• Livres-CD Sont signalés en minuscule, avec une police bâton arrondie, avec des tailles différentes : 711 – Berceuses, 712 – Chanson et comptines (que l’on retrouve deux fois), 721 – Histoires et contes (retrouvés aussi deux fois), 722 – Musique de films et de dessins animés, 723 – Poésie, 731 – Styles musicaux, 732 – Danse et expression corporelle, 735 – Grands musiciens et instruments, 741-749 – Documentaires, 751-753 - Noël et autres fêtes. Pas de bandeaux amovibles mais des étiquettes blanches collées aux bacs-étagères

étiquette sur la couverture couleurs jeunesse : 7XX ABC sur deux lignes. Une étiquette verte avec un dessin spécifique au fonds est présente sur certains

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documents, sous la cote, ainsi que la mention « + 1 CD » au-dessus du code-à-barre.

Les étiquettes et les lettres n’ont pas la même taille, il faudrait harmoniser au moins l’un des deux. Une place est disponible pour une tête de rayon, il faudrait l’utiliser. Celle-ci pourrait préciser l’emplacement et des livres-CD et des comptines. Un choix arrêté doit être fait pour la signalétique présente sur l’ouvrage.

• Revues Sur les portes renversantes des casiers se trouvent des étiquettes portant le nom de la revue qu’ils contiennent. Toutes n’ont pas la même taille de lettre ni la même casse de lettre.

Premier meuble : TOBOCLIC, TOBOGGAN, LES BELLES HISTOIRES, POMME D’API, TOUPIE, TRALALIRE, WAKOU, POPI.

Deuxième meuble : I LOVE ENGLISH JUNIOR, LE PETIT LEONARD, HISTOIRE JUNIOR, MOI JE LIS, PETITES MAINS, SPIROU, WAPITI

Troisième meuble : ASTRAPI, ARKEO JUNIOR, CHEVAL MAGAZINE, DLIRE, IMAGES DOC, J’APPRENDS A LIRE, JE LIS DES HISTOIRS VRAIES, JULIE

Quatrième meuble : L’ECOLE DES PARENTS, VIRGULE, LE MONDE DES ADOS, OKAPI, ONZE MONDIAL, PHOSPHORE, SCIENCE ET VIE JUNIOR, T D C ECOLE, TODAY IN ENGLISH (l’étiquette de celui-ci est en partie arrachée).

Cinquième et dernier meuble : ANIMELAND, COSINUS, DADA, JE BOUQUINE, I LOVE ENGLISH, L’ACTU, LA HULOTTE.

Pas de cotes, revues reconnaissables par leur forme et leurs titres. Il faudrait faire correspondre les plaquettes au contenu des meubles, pour donner directement un aperçu des revues jeunesses auxquelles la médiathèque est abonnée. Il faut pour le moment être directement en face des casiers pour en connaître le contenu ; il faut donc déjà avoir cette curiosité.

• Documentaires La signalétique de niveau 2 donne les intitulés des grandes catégories de décimales Dewey, et la signalétique de niveau 3 précise leur sous-classement. Un tableau situé en annexe permet de visualiser meuble par meuble les informations données par la signalétique, et les remarques particulière qui ont notées.

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Signalétique niveau 4 : en majuscule et casse simple, noir sur fond blanc (jeunesse), rose (bébés lecteurs), rouge (adolescents), vert (premiers documentaires) orange (parents) ou bleu (science-fiction et assimilés).

Les 800 manquent de précisions au niveau 3 de la signalétique, et les 900 doivent en partie être modifiés : elles possèdent encore l’ancienne mise en forme. Certains fonds devront peut-être être déplacés dans les rayons pour plus de cohérence.

• Romans jeunesse Signalétique niveau 3 pour les initiales, dont l’emplacement ne correspond plus à l’état des collections, les lettres L, X et Z ne sont pas indiquées.

Signalétique niveau 4 jeunesse : JR ABC, ou sur fond jaune pour les policiers.

Rien n’indique le sens des étiquettes jaunes par rapport aux étiquettes blanches dans la signalétique pour les cotes, les usagers ne peuvent le savoir que s’ils sont renseignés au préalable, ce qui n’est pas le cas du public autonome.

• Romans science fiction, fantasy, fantastique Signalétique niveau 3 : noir sur blanc, en majuscule, 1 cm

Signalétique niveau 4 science-fiction : JR ABC. Une étiquette blanche collée en haut du dos des romans : F (romans fantastique) et FSY (fantasy).

Il est dommage de ne pas indiquer l’endroit où débute le rayon science-fiction, fantastique, fantasy, ni en tête de rayon (sachant qu’une tête de rayon est vide au-dessus du début de ce fonds) ni directement sur le rayon. Il est dommage aussi que la suite du rayon, à côté des usuels, ne soit pas indiquée sur la deuxième plaque. La taille de la police utilisée pour la tête de rayon est à uniformiser avec les autres.

• Usuels Aucune sur les étagères. Un bac en carton contenant des fiches documentaires porte la mention « Consultation sur place ».

Disparate : cotes types documentaire J XXX ABC en noir sur fond blanc, parfois suivies de la mention USUEL ; étiquette jaune avec écrit en noir USUEL, sur le dos ou la couverture ; étiquette « A CONSULTER SUR PLACE » sur la couverture.

La tête de rayon n’est pas visible de loin et manque de cohérence avec les indications présentes sur les documents. Les usuels ne contiennent pas que des encyclopédies ou des dictionnaires, mais aussi des fiches (qui ne sont d’ailleurs pas toujours rangées là, et certaines sont tout de même empruntées, le prêt n’est pas bloqué au niveau du SIGB. Le mot « Usuel » est un vocabulaire de bibliothéconomie, non connu d’une bonne partie du public.

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• Textes illustrés Signalétique niveau 3 : noir sur blanc, en majuscule, 1 cm

Signalétique niveau 4 adolescent : initiale de l’auteur sur un carré rouge. (enregistrés dans le catalogue comme « A ABC », peut porter à confusion pour les lecteurs)

Il est impératif de mettre en place une signalétique pour ce fond, qui non seulement est peu visible de par son emplacement, mais en plus est destiné à un public moins intéressé par les albums jeunesse et dont le bac est très encombré – faisant perdre de la visibilité pour les couvertures des albums, les rendant moins attractifs.

La couleur rouge utilisée n’est pas forcément adaptée aux ouvrages. Les albums Disney sont destinés plus à des 6-10 ans qu’à des adolescents. Si une signalétique différenciée des albums jeunesse est nécessaire, celle utilisée n’est pas adaptée au public.

• Mangas jeunesse Signalétique niveau 3 pour les initiales d’auteurs les plus présentes dans les collections, mais leur emplacement sur les rayonnages ne correspond plus à la répartition actuelle des ouvrages.

Signalétique niveau 4 jeunesse : J BD ABC

• Bandes Dessinées Intercalaires, étiquette blanche pour chaque initiale, étiquette avec le nom de la série, blanche ou rouge en fonction du public à laquelle elle est destinée

Signalétique niveau 4 jeunesse et adolescent en fonction du public visé : J BD suivi des trois premières lettres du nom de la série ou du titre de l’ouvrage, sur trois lignes.

La section BD jeunesse comporte cinq rangées de trois bibliothèques et deux bacs surélevés à hauteur de hanche (pour une personne adulte).

Deux bibliothèques sur les quinze possèdent une tête de rayon. Ces têtes de rayons font face à la banque de prêt.

Les bibliothèques utilisées ne sont pas des bibliothèques à étagères mais des bibliothèques à bacs, qui présentent les ouvrages en facing et classées par ordre alphabétique de séries et non par nom d’auteur. Les séries sont séparées dans les bacs par des intercalaires en plastiques. On en trouve deux types : les plus utilisés, des séparateurs souples opaques, plus grands que les BD, et des séparateurs du transparents, qui eux sont parfois de la même taille que les documents. Ils

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proviennent d’une organisation des rayons précédente et n’ont pas encore été changés. Sur ces intercalaires se trouvent des étiquettes rouges (pour les séries ados) et blanches (pour les séries jeunesse) possédant en caractère noir le nom de la série. Les BD plus anciennes provenant d’une organisation différente du rayon possèdent encore la cote J BD ABC où ABC correspond aux trois premières lettres du nom du scénariste de la BD. Des séparateurs souples sont utilisés pour les initiales ; les séries commençant par cette initiale sont placées après le séparateur, les ouvrages non sérialisés commençant par cette initiale sont placés avant le séparateur.

Il manque des intercalaires pour certaines des séries les plus récentes, et la cote erronée des anciennes BD pose problème : elle induit en erreur les personnes qui ont l’habitude de ranger l’ouvrage en s’aidant de l’étiquette qui y est apposée, notamment dans le cas d’ouvrages ne faisant pas partie d’une série.

• Films Des intercalaires

Signalétique niveau 4, jeunesse, parents, adolescents et bébés lecteurs, une étiquette collée sur la jaquette du boitier du DVD

Ce fonds est subdivisé en plusieurs catégories :

Films petite enfance : étiquette rose pour la cote FJ suivie de l’initiale du réalisateur, les séparateurs utilisés pour les bacs possèdent une étiquette rose avec deux ou trois initiales (a b, c d, e f g, h i j, k l, m n o, p q r, s t, u v w, x y z)

Premiers documentaires : étiquette verte avec l’indication en noir du sujet (musique, art, etc.). Un unique séparateur devant lequel sont placés les DVD, avec une étiquette verte indiquant Premiers documentaires

Fonds parent : étiquette orange de type documentaire : J XXX ABC, un unique séparateur devant lequel sont placés les DVD de cette catégorie, avec une étiquette orange indiquant Fonds parent

Films documentaires : étiquette blanche de type documentaire, J XXX ABC, des séparateurs avec des étiquettes bleues sur lesquelles il est écrit en blanc les sous-catégories du fonds, par exemple 567 Dinosaures

Films d’animation jeunesse : étiquette blanche avec inscrit FAJ suivit des trois premières lettres du nom du réalisateur (sauf pour les séries en plusieurs volumes et les films d’animations produits par Disney). Des séparateurs séparent les documents par initiale du réalisateur, avec une étiquette blanche du type FAJ A.

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Films sur le langage des signes : les pochettes possèdent une étiquette orange où il est indiqué en noir SIGNES, un unique séparateur possédant une étiquette orange « Langue des Signes » permet de signaler la présence de cette catégorie.

Films jeunesse : étiquette blanche avec inscrit FJ suivit des trois premières lettres du nom du réalisateur (avec les mêmes exceptions que pour les FAJ). Des séparateurs subdivisent les documents par initiale du réalisateur, avec une étiquette blanche du type FJ A.

Le fonds films jeunesse possède deux doubles rangées de trois meubles à petits bacs, possédant six têtes de rayons et deux plaques.

Les DVD sont classés dans les bacs par catégorie puis par sous-catégorie (première lettre du réalisateur ou Dewey selon le cas) puis en vrac à l’intérieur de ces catégories.

Il serait intéressant d’alterner les têtes de rayon sur les meubles, pour répartir les informations qu’elles donnent sur les rayons. Cela permettra de repérer directement l’emplacement des films petite enfance, des films documentaires, et ainsi de suite. Indiquer de façon plus prononcée sur les rayons les différents fonds est important, en particulier concernant les films et films d’animation destinés aux adolescents. En effet, si certains films sont inclus dans le fonds ados pour la complexité de l’histoire, d’autres y sont pour leur sujet, les thèmes abordés, ou à cause d’images pouvant choquer un public plus jeune.

L’équilibre des rayonnages existant actuellement est susceptible de changer.

L’emplacement des documents sur le langage des signes sera peut-être à mettre en valeur, il manque de visibilité.

• Albums jeunesse Initiales collées sur les bacs, sur étiquette blanche

Étiquette carrée jeunesse avec l’initiale majuscule de l’auteur, collée en haut à droite sur la couverture.

17 bacs d’albums sont utilisés pour les albums jeunesse.

Les livres sont classés par ordre alphabétique à partir de l’initiale de l’auteur, puis en vrac à l’intérieur des bacs, par taille, pour permettre une meilleure vision des albums. Les initiales sont apposées sur les bacs pour un minimum de classement, l’initiale répétée plusieurs fois en fonction de la quantité de document correspondante. Ces initiales sont en caractère gras noir sur une étiquette blanche de forme carrée, toutes de même taille, très visibles, ou en casse normale dans un format rectangulaire lorsque le bac contient deux lettres différentes.

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Les lettres sont bien visible et le classement utilisé est simple mais efficace pour les lecteurs. Les bacs en eux-mêmes sont parfois chargés, et la disposition des lettres ne correspond rapidement plus au rangement réel, qui dépend des ouvrages empruntés et retournés.

• Bébés lecteurs Initiales collées sur les bacs, sur étiquette rouge

Étiquette carrée bébés lecteurs avec l’initiale majuscule de l’auteur, collée en haut à droite sur la couverture.

8 bacs d’albums bébés lecteurs sont utilisés.

Les albums bébés lecteurs sont rangés de la même façon que les albums jeunesse, à la différence que les cotes et les étiquettes sur les bacs sont de couleur rose. Les lettres des étiquettes des bacs (A/B, B, C, D, E/F, G, H, I/J, K/L, L, M, N/O, P, R/S, TUV, WXYZ) n’ont pas toujours les mêmes tailles et ne sont pas présentes partout. Elles ne correspondent pas réellement au contenu des bacs. Certains sont très serrés d’autres peu remplis.

• CD Signalétique niveau 3, mais des tailles de police différentes. Les étagères présentent les informations suivantes : 711 - Berceuses, 712 - Chansons et comptines, 713 - Chansons et histoires anglais, 721 - Histoires et contes.

Les séparateurs suivants sont présents dans les bacs : 711 - Berceuses 712 - Chansons et comptines 713 - Chansons et histoires anglais 714 (rien n’est indiqué) 721 - Histoires et contes 722 - Musiques de films et de dessins animés 723 - Poésie 731 - Styles musicaux 732 - Danse et expression corporelle 733 - Contes musicaux 734 735 - Grands musiciens et instruments 741 - Vie quotidienne 742 - Éveil religieux 744 - Chiffres et sciences 745 - Nature et animaux 748 - Histoire et géographie

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749 - Alphabet et lecture 751 - Chansons de Noël 752 - Contes de Noël 753 Signalétique niveau 4 jeunesse, 7XX ABC sur deux lignes.

Les cd sont rangés en facing, classés par catégories de genre (berceuse, contes, chansons), puis au nom de l’artiste ou du groupe.

• Coup de cœur des bibliothécaires Pas d’emplacement de plaque, mais une feuille du même papier rose qui est utilisés pour faire les étiquettes coup de cœur au-dessus des bacs, sur laquelle est inscrit

Coup de cœur des bibliothécaires

Vous trouverez ici nos livres préférés

Deux bacs en bois ont été récupérés pour réinvestir la salle de contes située au fond de la section jeunesse. Ils contiennent une partie des albums signalés comme coups de cœur par une étiquette spécifique collée sur la couverture du document. Il faut plus signaler la présence de ce fonds.

• Autres signalétiques thématiques Nouveautés : deux présentoirs de nouveautés, un avant les albums l’autre avant les documentaires, qui permettent d’exposer des documents sur quatre étages en facing légèrement surélevé. Une feuille rectangulaire avec Nouveautés inscrit dessus est collée en tête de présentoir, avec une police différente de toutes celles utilisées précédemment, en noir sur blanc, avec une police mesurant 2,3 cm de hauteur. Il y a largement l’espace d’écrire cette information en plus grand. Elle peut être harmonisée avec l’écriture des têtes de rayon ou se distinguer d’elles.

Coups de cœur : Un présentoir de coups de cœur des bibliothécaires, avec trois étagères devant et trois derrière, à bonne hauteur des yeux pour les parents, et les jeunes autonomes dans leurs choix. Les documents qui y sont présentés sont donc très visibles. Ce présentoir se trouve au centre de l’espace jeunesse, à côté des ordinateurs. Il est visible depuis le couloir qui mène à la banque de prêt, et est un passage obligé vers les DVD et les albums jeunesse. Il est signalé par une plaque cartonnée avec l’agrandissement de l’image choisie pour signaler les coups de cœur jeunesse. Cette image est en couleur, cadrée par un bandeau rose (la couleur utilisée pour les coups de cœur).

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En dessous, d’un côté :

Nous avons aimé TOUS CES LIVRES PEUVENT ETRE EMPRUNTES

et de l’autre, seulement : Nous avons aimé... La police utilisée est différente de toutes les précédentes, casse normale et taille 2 cm.

Une table est réservée aux coups de cœur du public, signalée par deux affiches vertes, l’une avec le symbole des coups de cœur du public, l’autre avec le texte suivant :

Vous avez beaucoup aimé un livre ? Un dvd ? Un cd ?

Dites-le aux autres !

Mode d’emploi :

glissez un signet « coup de cœur » avant de rendre le document

Ce texte a une police à empattement, tandis que celle du symbole coup de cœur est en bâton.

Sur les documents se trouvent des indications particulières, pour les coups de cœur des bibliothécaires, pour les albums sur noël, pour les documents sur l’école, pour les albums d’auteurs japonais, chacun avec un logo particulier. Si les étiquettes coups de cœur et noël sont encore utilisées, ce n’est pas le cas des autres, qui proviennent de tables d’exposition pour des évènements ponctuels. À décider s’il faut continuer à les utiliser, ou non – dans ce cas, il faudra les retirer. Toute indication posée sur un document a un sens, et la surabondance de signalétiques obsolètes est un frein à l’autonomie du lecteur, qui se retrouve perdu face à des informations qu’il ne comprend pas – et qu’il n’a pas, par ailleurs, à comprendre.

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1. Commentaire général sur la signalétique thématique Un manque de cohérence entre les différentes têtes de rayons, les différentes plaques, et entre la tête de rayon et la plaque d’un même rayon est constaté. Il faut choisir une police, qui sera déclinée en termes de casse, de corps de caractère, de couleurs, entre les différents niveaux d’information. Deux choix sont possibles : attribuer une couleur pour les signalétiques 1 et 2 d’un même fonds, en fonction de son contenu, ou attribuer une police commune pour l’ensemble de la signalétique 1 et une autre pour l’ensemble de la signalétique 2.

Quel est le degré d’importance entre les plaques et les têtes de rayon ? Les uns sont parfois plus visibles que les autres, en fonction de l’angle avec lequel on approche la section. Les têtes de rayons (ainsi que les plaque dans une moindre importance) ne sont pas visibles pour les enfants, elles n’entrent pas dans leur champ de vision.

Un code couleur est utilisé et décliné dans les rayons, qu’il serait peut être intéressant d’expliciter pour les lecteurs, notamment au niveau des films et BD où les documents jeunesse et ados sont mélangés. Une seule incohérence existe sur cette répartition des couleurs dans la signalétique, au niveau des séparateurs pour les films documentaires, qui reprennent la couleur bleue de la science fiction. Par ailleurs, les romans jeunesses ont la particularité d’avoir une cote jaune pour les romans policiers (les romans policiers ados gardent leur cote rouge mais sont signalés par la lettre P sur le dos du livre).

Il apparaît plus judicieux de faire une marguerite (ou autre mode de présentation des couleurs) sur les âges (bébés lecteurs, jeunesse, ados, fonds parent) et écarter les informations sur les contenus des documents (premiers docs, science fiction). La question se pose tout de même pour la science-fiction, qui reste un gros fonds, très demandé par le jeune public, et dont le code couleur est retrouvé en adulte. Ce qui est également le cas des policiers (cote jaune)

2. Travail signalétique à effectuer Les signalétiques thématiques de niveau 1 et 2 seront entièrement refaites. Les comptines doivent apparaître en niveau 1 et 2. Les bacs pour les coups de cœur, les livres jeux (qui viennent d’être extraits du fonds documentaire), les textes illustrés doivent impérativement être inclus. Les étagères d’exposition des nouveautés et des coups de cœurs doivent être cohérentes avec la signalétique de niveau 1. La signalétique de niveau 3 est à compléter, pour les bandes dessinées, les documentaires, les comptines, le fonds livre braille.

Une réflexion sur la signalétique de niveau 4 des livres-cd et des comptines est en train d’être menée, et la signalétique de niveau 4 des BD pourra être revue en chantier d’été.

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Annexe 2 : Tableau des catégories et sous-catégories Dewey du fonds documentaire jeunesse.

004 Informatique 100 Philosophie, Psychologie

001-006 : INFORMATIQUE 021-029 : BIBLIOTHEQUE 030 : ENCYCLOPÉDIES 070-070.9 : PRESSE 100-129 : PHILOSOPHIE 130-133.9 : PARANORMAL 150-155.5 : PSYCHOLOGIE 170-179.9 : ÉTHIQUE 180-190 : PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MODERNE 200 Religion

200-218 : RELIGION (GÉNÉRALITÉS)

220-226 : BIBLE, ÉVANGILE Elle déborde sur la sous-catégorie suivante

230-235 : THÉOLOGIE Les livres de cette catégorie sont rangés plus loin

255-280 : HISTOIRE ET PRATIQUES Très peu d’ouvrages dans ce rayon 281-284 : CONFESSIONS 291-292 : MYTHOLOGIES 294-294.5 : BOUDDHISME 296-296.6 : JUDAÏSME 297-297.6 : ISLAM 299-299.9 : AUTRES RELIGIONS 300-330 Sociologie, Economie, Sciences politiques Trop d’espace entre sciences et politiques

302.2 : COMMUNICATION 303-303.6 : GUERRE, PAIX 304-304.8 : POPULATION 305-305.74 : GROUPES SOCIAUX 305.8 : PRATIQUES CULTURELLES 306-306.8 : PRATIQUES CULTURELLES 320-322.1 : SCIENCES POLITIQUES 323-323.6 : DROITS CIVILES ET POLITIQUES 325-325.3 : MIGRATIONS INTERNATIONALES 326 : ESCLAVAGE 327-327.9 : RELATIONS INTERNATIONALES 340-365 Droit, Administration, Société 370-379

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Education

328 : PARLEMENT 330-330.9 : ÉCONOMIE 331 : TRAVAIL 332 : ARGENT 338-338.91 : CROISSANCE ÉCONOMIQUE 341.242 : EUROPE 346-347 : DROIT, JUSTICE 352-352.6 : ADMINISTRATION PUBLIQUE 355-359 : ARMÉES 361-362.7 : AIDE SOCIALE 363-363.8 : SÉCURITÉ 364-365 : CRIMINOLOGIE 380-389 Commerce, 390 Coutumes, Folklore

371-371.3 : ÉCOLES 371.5-379 : ENSEIGNEMENT

380-383 : COMMERCES, LA POSTE Cette sous-catégorie possède très peu de documents

390 : COUTUMES 391 : MODE, COSTUMES 394 : FÊTES 394.4 : CÉRÉMONIES 395 : SAVOIR-VIVRE 398-398.9 : FOLKLORES, LÉGENDES 400 Linguistique, Langues étrangères

400-417 : LANGAGE 420-429 : ANGLAIS 430-439 : ALLEMAND 440-449 : FRANÇAIS 450-459 : ITALIEN 460-469 : ESPAGNOL 470-489 : LATIN, GREC 490 : AUTRES LANGUES 500 : SCIENCES Se trouve tout en bas du meuble, la

signalétique ne se voit pas, et il n’est pas indiqué en tête de rayon. On peut croire que la catégorie sciences commence seulement à 510 – mathématiques

500-529 : Mathématiques, Astronomie

510 : MATHÉMATIQUES 520-522 : ASTRONOMIE

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523 : ESPACE, UNIVERS 525.5 : SAISONS 529 : TEMPS 530-533 : PHYSIQUE 534 : SON 535 : LUMIÈRE 537-539 : ÉLECTRICITÉ, RADIOACTIVITÉ 540 : CHIMIE

530-549 Physique, Chimie La première étagère est une étagère d’exposition

549 : MINÉRAUX 550-551 : GEOLOGIE 551.2 : VOLCANS 551.45 : DESERTS 551.46 : OCEANS 551.5 : MÉTÉOROLOGIE 551.6 : CLIMATOLOGIE 550-569 Sciences de la Terre, Geologie

553.7 : EAU 560 : FOSSILES 567.91 : DINOSAURES 570 : NATURE 576 : GÉNÉTIQUE 570-580 Sciences de la Vie, Biologie

577 : BIODIVERSITÉ 577.3 : FORÊTS 577.5 : MONTAGNES 577.6 : EAUX DOUCES 577.7 : MER 579 : CHAMPIGNONS 580 : HERBIERS 582 : PLANTES 582.13 : FLEURS 582.16 : ARBRES 580-599 Plantes, Animaux

590 : ANIMAUX 591 : ANIMAUX (Sujets spécifiques) 591.4 : ADAPTATION 591.5 : COMPORTEMENT

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591.7 : ENVIRONNEMENT ANIMAL 592-594 : INVERTÉBRÉS, MOLLUSQUES 595 : BESTIOLES 595.7 : INSECTES 580-599 Plantes, Animaux

597 : POISSONS 597.8 : GRENOUILLES 597.9 : REPTILES 598 : OISEAUX 598.3-598.4 : OISEAUX AQUATIQUES 598.5 : OISEAUX DE TERRE 598.9 : RAPACES 599 : MAMMIFÈRES 599.2 : MARSUPIAUX 599.3 : RONGEURS 599.4 : CHAUVE-SOURIS

580-599 Plantes, Animaux La première étagère du meuble est une étagère d’exposition

599.5 : CÉTACÉS 599.6 : HERBIVORES 599.7 : CARNIVORES 599.75 : FÉLINS 599.77 : CANIDÉS 599.78 : OURS, PANDAS 599.7 : CARNIVORES MARINS Devrait être 599.79 599.8 : SINGES 600-619 Médecine, Anatomie, Physiologie, Pharmacologie

La première étagère est une étagère d’exposition

600-609 : INVENTIONS 610 : MÉDECINE 612 : CORPS HUMAIN 612.6 : SEXUALITÉ 612.8 : 5 SENS 613 : SANTÉ 620-630 Sciences de l’Ingénieur Double espace entre de et l’

613.2 : ALIMENTATION 613.8 : TOXICOMANIE 615 : MÉDICAMENTS 616 : MALADIES

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621 : ÉNERGIE 623.8 : BATEAUX 624 : PONTS, TUNNELS 625 : TRANSPORTS 627 : PORTS, PHARES 628.5 : ÉCOLOGIE 630-639 Agriculture, Elevage

628.92 : POMPIERS 629.1 : AVIONS 629.2 : AUTOS/MOTOS 629.4 : VOL SPATIAL 630 : AGRICULTURE 633 : CULTURES 634 : ARBRES ET FRUITS 635 : JARDINS, POTAGERS 636 : ÉLEVAGES 636.1 : CHEVAUX 636.2 : BÉTAIL 636.6 : OISEAUX 636.7 : CHIENS 636.8 : CHATS 640-699 Vie domestiques

636.9 : RONGEURS 637-638 : LAIT, MIEL 639.2 : POISSONS 636.95 : ZOOS 641 : NOURRITURE 641.5 : CUISINE

Ce découpage à l’intérieur de la section, non pas par chiffre mais par lettres choisies pour la cote, permet de se repérer plus facilement.

641.5 : DÉBUTANT 641.5 : DESSERT 641.5 : MONDE 641.5 : NATURE 641.8 : PAIN 646.7 : BEAUTÉ 662-688 : TECHNIQUES DE FABRICATION

700-729 Beaux-Arts Musées, Architecture La première étagère est une étagère d’exposition

703-704 : DICTIONNAIRES, ENCYCLOPÉDIES 708 : MUSÉES 709 : ARTS (HISTOIRE)

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711-712 : URBANISME, PAYSAGE 720-724 : ARCHITECTURE

730-749 Arts plastiques La première étagère est une étagère d’exposition

725-728 : BATIMENTS 728.8 : CHATEAUX 730-731 : SCULPTURE 737-738 : CÉRAMIQUE, POTERIE 741 : DESSIN, BD 750-760 Peinture, Peintres

745.2 : DESIGN 745.2 : GÉNÉRALITÉS Erreur : 745.5

745.2 : BIJOUX CERF-VOLANT DÉGUISEMENT, MASQUES, MAQUILLAGE Erreur : 745.5

745.2 : MODELAGES, PAPIER Erreur : 745.5 745.2 : MARIONNETTES Erreur : 745.5 745.2 BRICOLAGE Erreur : 745.5 745.6 : CALIGRAPHIE 746 : TEXTILES, COUTURE 747-749 : DÉCORATION 750 : PEINTURE (Généralités)

Des 752 sont présents, mais non signalés

750-760 Peinture, Peintres

753-758 : PEINTURE (SUJETS) 759 : PEINTRES Retrouvé trois fois 770-780 Photographie, Musique

759.01-759.067 : PEINTURE (MOUVEMENTS 769.56-769.9 : TIMBRES. GRAVURE 770 : PHOTOGRAPHIE 779 : PHOTOGRAPHES 780 : MUSIQUE 780.92 : MUSICIENS 781 : MUSIQUE (STYLES) 780-788 Musique

782 : CHANSON, OPÉRA 785-789 : MUSIQUE (INSTRUMENTS) 790.133 : JOUETS 791.3 : CIRQUE 791.43 : CINÉMA

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791.43 : CINÉMA 790-799 Loisirs, Arts du spectacle

791.45 : TÉLÉVISION 791.8 : CORRIDAS 792 : THÉÂTRE 792.8 : DANSES 793 : JEUX 793.8 : MAGIE 793.9 LIVRES-JEU 794.1 : ÉCHECS (JEUX)

796 : SPORT (généralités) En deux étiquettes, mais pas assez de place, elles se chevauchent

796.2 : ROLLERS, SKATE 796.33 : BASKET, HAND VOLLEY

790-799 Loisirs, Arts du spectacle La première étagère est une étagère d’exposition

796.333 : RUGBY 796.334 : FOOTBALL 796.34 : BADMINTON PING-PONG, TENNIS HOCKEY, GOLF 796.35 796.4 : ATHLÉTISME, GYM Sur deux feuilles JEUX OLYMPIQUES Manque la cote : 796.48 796.5 : ACTIVITÉS 796.6 : CYCLISME

Sports de glisse : snowboard, hockey sur glace

SPORTS NAUTIQUES ET AÉRIENS 798 : ÉQUITATION 799 : PÊCHE, CHASSE, TIR 800-839 Littératures américaine, anglaise et germanique

808.02 : RÉDACTION 809 : HISTOIRES Très peu d’indications sur les étagères 840-849 : littérature française

840.9 : BIOGRAPHIES 841 : Poésie française 841 : POÉSIE 840-849 : littérature française

841 : POÉSIE 840-849 : littérature française

841 : POÉSIE

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842 : THÉÂTRE M Pas d’indication au début de la catégorie théâtre, ce M n’a pas lieu d’être

850-883 Littératures espagnole, portugaise et latine

Aucune indication 910-930 Géographie, Généalogie

903-909 : DICTIONNAIRE Il faudra peut-être renommer ce rayon à partir de son contenu

910 : GÉOGRAPHIE 910.45 : PIRATES 910.9 : EXPLORATEURS 911 : ATLAS HISTOIRE 912 : ATLAS GÉOGRAPHIE 914.1-914.2 : GRANDE-BRETAGNE/ISLANDE 914.3 : ALLEMAGNE

910-930 Géographie, Généalogie La généalogie venant beaucoup plus tard, il faudrait peut-être ne l’indiquer qu’à la troisième ou quatrième tête de rayon

914.36-914.38 : EUROPE CENTRALE

914.4 : FRANCE

914.41 : BRETAGNE

914.42 : NORMANDIE

914.427 : NORD

914.436 : PARIS

914.438-914.44 : EST

914.45 : CENTRE

914.47 : Aquitaine, Sud-Ouest de la France Police plus petite 914.48 : SUD 914.49 : SUD-EST 910-930 Géographie, Généalogie

914.5 : ITALIES 914.6 : ESPAGNE/PORTUGAL 914.7 : RUSSIE 914.8 : SCANDINAVIE 914.92 : BENELUX 914.94 : SUISSE 914.95 : GRÈCE 914.96-914.98 : BALKANS

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915 : ASIE 915.1 : CHINE 915.2 : JAPON 915.4 : INDE 915.6 MOYEN ORIENT 930-939 Monde Ancien

915.8 : ASIE DU SUD-EST 916 : AFRIQUE 916.1 : AFRIQUE DU NORD 916.6 AFRIQUE DE L’OUEST 916.7 : AFRIQUE CENTRALE 916.9 : ILES DE L’OCÉAN INDIEN 917.1 : CANADA 917.29 : ANTILLES 917.3 : ETATS-UNIS 918 : AMÉRIQUE DU SUD

930-939 Monde Ancien La première étagère est une étagère d’exposition. Il faudrait décaler l’entête pour qu’il corresponde plus aux rayons

919 : OCÉANIE 919.8 : ARTIQUE. ANTARTIQUE Arctique et Antarctique 920 : BIOGRAPHIES 929 : EMBLÈMES. GÉNÉALOGIE 930.1 : PRÉHISTOIRE

940 Histoire de l’Europe Il faudrait décaler l’entête pour qu’il corresponde plus aux rayons

932 : EGYPTE ANCIENNE 935 : MÉSOPOTAMIE 936 : GAULE 937 : ROME ANTIQUE 938 : GRÈCE ANCIENNE 939 : Autres parties du monde ancien 940 : HISTOIRE EUROPÉENNE

940.1 : MOYEN ÂGE

En resserrant les rayons suivants, il serait possible de faire remonter cette rangée en hauteur pour lui donner plus de visibilité

944 Histoire de France

940.2-940.28 : TEMPS MODERNES 940.3 : PREMIÈRE GUERRE MONDIALE

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940.5 : SECONDE GUERRE MONDIALE 941 : HISTOIRE DE LA GRANDE-BRETAGNE 942 : HISTOIRE DE L’ALLEMAGNE 944 : HISTOIRE DE FRANCE 944.01 : Mérovingiens, Carolingiens Police plus petite 944.02 : MOYEN ÂGE

944 Histoire de France La première étagère est une étagère d’exposition.

944.03 : TEMPS MODERNES 944.04 : RÉVOLUTION 944.05 : NAPOLÉON 945-969 Europe, Asie, Orient, Afrique

944.07-944.08 : 1848-1870 944.081 : 3ème République (18700-1945) 944.082-944.084 : Ivème et Vème République Remplacer Iv par IV 944.4 : histoire des régions 945-946 : histoire de l’Italie et de l’Espagne

947 pas d’indication

948 : VIKINGS 949 pas d’indication 950-952 : Histoire de l’Asie 970-999 Amérique, Océanie

953-954 : Histoire de monde arabe, Inde 956 : Histoire du Moyen Orient 959 : Histoire de l’Asie du Sud 960 : Histoire de l’Afrique 970 : Histoire de l’Amérique du Nord 970.1 : Indiens 972 : Histoire de l’Amérique centrale 973-978 : Histoire des Etats-Unis 980-989.5 : Histoire de l’Amérique du Sud Plus d’indications

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Annexe 3 : signalétique de deuxième niveau

Échantillons du tableau réalisé pour l’impression de la signalétique de deuxième niveau à 1/5éme de leur taille réelle.

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Annexe 4 : Ensemble des éléments de signalétique de premier niveau réalisés

Les trente-huit éléments de signalétique réalisés, réduits à 1/6 de leur format réel.

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Pourquoi renouveler la signalétique d’une bibliothèque ? Quelles questions doivent être posées et quels éléments sont à prendre en compte pour la mettre en œuvre ? Parce que la signalétique s’adresse aux usagers et sert la bibliothèque, elle doit s’appuyer sur l’organisation des collections et les besoins de chacun, et parce qu’elle ne peut être détachée de son environnement elle doit s’inscrire dans un cadre architectural et mobilier. Quitte à remettre en question la classification choisie, le classement des documents et l’aménagement des espaces.

La médiathèque de Montrouge a souhaité actualiser sa signalétique datée ; une proposition a été faite et mise en place à l’échelle de sa section jeunesse, pour être étendue par la suite à l’ensemble des espaces.

Mots-clés :

Architecture Bibliothèque (édifices) Bibliothèques – Signalisation Décoration intérieure Livres -- Classification

Why renew the signage of a library? What questions must be asked and what elements are to be taken into account to implement? Because signage is there for users as much as for librarians, it must take the organization of the collections and individual needs into account. And because it cannot exist without its immediate environment it must fit within its architectural and design framework. This could lead to question the chosen classification and the organization of documents and spaces.

Montrouge library wished to refresh its out-of-date signage; a suggestion was made and implemented across its youth section, to be later extended to the whole library.

Keywords:

Architecture Classification -- Books Interior decoration Library Library signs