la préparation de la fête pages 6 et 7 - arles

16
Programme détaillé en pages centrales La préparation de la fête pages 6 et 7 La préparation de la fête pages 6 et 7

Upload: others

Post on 17-Nov-2021

3 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Programme détaillé en pages centrales

La préparation de la fête pages 6 et 7La préparation de la fête pages 6 et 7

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:04 Page1

2 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

La feria d’Arles est très importante à bien des égards pour tous les Ar-lésiens. Je n’en retiendrai volontairement que la dimension taurine qui apour conséquence heureuse un moment festif, économique et humain.La dimension taurine d’Arles c’est notre culture, le comité de la feria,l’école taurine, les clubs, les spectacles qui jalonnent cette feria et lesdiscussions passionnées qui en résultent. La ville vit alors un moment fu-sionnel.La feria c’est la reconnaissance d’Arles, terre d’élevage, avec tout ce quecela signifie maintenant en ces temps d’incertitudes sanitaires.Les événements taurins d’Arles débutent la saison de l’ensemble desvilles taurines. Réussir dans ce domaine là aussi, à côté de la photogra-phie ou du patrimoine qui font de cette ville une référence, c’est le résultatd’un long travail. Le travail de personnalités qui siègent ou représententleur club à la commission taurine extramunicipale, de professionnels quise battent véritablement pour confirmer sans cesse la valeur des éle-vages de taureaux de combat ou de course camarguaise.L’enjeu est bien là, promouvoir durablement cette dimension, cette qua-lité, cette fête. Ainsi la passion pour des taureaux et des hommes dansl’arène et tout ce qui s’y rattache fait naître une fête exceptionnelle.

Hervé SchiavettiMaire d’ArlesConseiller général

Edito

« Tout d’abord je veux remercier les collègues qui se sontoccupés de la préparation de cette feria, en particulier, RogerGueyraud auquel je succède aujourd’hui. Je tiens à lui rendrehommage pour le bon travail qu’il a accompli avec le personnelmunicipal et les services techniques. Àcette heure, les principales questionsd’organisation ont été réglées et tout esten place.Cette grande fête peut commencer. LaFeria d’Arles est la première de l’année enFrance. Ces dernières années, elle a prisune ampleur extraordinaire. Je placebeaucoup d’espoirs dans celle à venir quidevrait avoir la grandeur qu’elle aatteinte l’an dernier.Il est vrai que nous sommes inquiets parrapport à l’épidémie actuelle de fièvreaphteuse. Souhaitons que d’autresfoyers ne se déclarent pas ce qui seraitterrible pour nos éleveurs et nous-mêmes. J’espère que tous les élémentsqui contribuent à la réussite de cette Feria seront au rendez-vous. Je souhaite à toutes et tous une bonne Feria 2001. »

À l’heure du premier paseo,alors que la ville prendra seshabits de fête, deuxhommes goûteront, dansl’ombre, la satisfaction dudevoir accompli et pourrontprofiter de la fête l’espritserein, débarrassés du lourdfardeau des responsabilitésaccompagnant cette feriaqu’ils auront directementcontribué à développer et àanimer.Roger Gueyraud, l’ex-adjoint à la tauromachie etBernard Métral,précédemment conseillermunicipal délégué auxfestivités et président de lacommission feria, reviennentà la « vie civile » après unmandat municipal trèsanimé. Suerte maestros !

Tous prêts pour la feriaSuertemaestros !

La grande fête d’Arles est aussi celle du Département et de la Région.

Michel Vauzelle, président du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur,

et Jean-Noël Guerini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône,

seront aux côtés d’Hervé Schiavetti, maire d’Arles.

Jean-Marie Egidio, adjoint au maire,délégué à la tauromachie.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:04 Page2

3

l’actualité l’actualité

Forum – Dans la saison tauromachique, la feria pascale d’Arles donne le ton de la temporadatout en marquant le début de la saison touristique et la reprise des activités festives et culturellesjusqu’à l’automne. Trois acteurs de la feria nous confient leurs impressions.

� Le lancement de la saison« La feria, c’est la fin de l’hiver, le retourdes beaux jours et le lancement de la sai-son. La Mule blanche ferme en janvier. Enfévrier, on a souvent le privilège d’avoirdu soleil, et notre restaurant est bien placépour profiter des premiers rayons de so-leil. Au moment de la feria, beaucoupd’étrangers et d’amis arrivent. S’ils trou-vent le beau temps et de bons cartels dansles arènes, tout le monde est content etcela touche tous les commerçants. Pournous, cela veut aussi dire que le gros tra-vail est là et qu’il va durer jusqu’à l’autreferia, celle du riz. Pour ce qui me

concerne, il n’y a pratiquement pas de trou dans la saison jus-qu’en octobre à partir de la feria pascale.Notre rythme est à deux vitesses. De novembre à février, noustournons à petite vitesse, sans terrasse. Cela se passe à l’inté-rieur. À partir de la feria pascale, je fais ma saison. Si on a un étéindien, c’est tant mieux. Je crois que pour tous les restaurateursde la ville, ça fonctionne plus ou moins de la même manière.Ce qu’on constate depuis quelques années, c’est qu’il y a un nou-vel esprit autour de la feria, avec des nouveautés comme le Vil-lage des arènes. Cela bouge beaucoup plus, il y a plus de mondeet la clientèle a changé. »

� La préparation du succès« Il est clair que le succès de la feria a des répercussions surtoutes les manifestations de l’année. Sans une feria réussie, nous

ne pourrions pas financer les courses ca-marguaises par exemple. Un mois avantla feria, tout est déjà en ordre de marche.Nous travaillons à remettre en état les tri-bunes, à vérifier l’installation électrique,à préparer les corrales de Gimeaux…Pour ce qui est de la location des places,ça marche très fort depuis le début. Grâceà l’informatique, nous savons exactementoù nous en sommes et notre journal,Arènes Arles Infos, est bien reçu par les afi-cionados, nos partenaires et la presse. »

� Un rôle historique« Arles n’est pas Nîmes. On est bien conscientque l’originalité d’une telle considération nefera pas, de stupeur, remonter le Rhône à sasource, mais il faut de loin en loin enfoncer le

clou du truisme. DoncArles n’est pas Nîmes,y compris et surtoutdans le domaine dutoro où la feria d’Arles,ces dernières saisons,a pris du poil de labête à mesure quecelle de Nîmes perdaitquelques plumes. Àpropos de poil, l’afi-cionado a encore celuide l’hiver lorsque, misen appétit par plu-sieurs mois d’absti-

nence taurine, il se rend à la feria de Pâques.Dans la temporada, Arles a un rôle historique:il s’agit d’assouvir la fringale de l’aficionadoqui déboule place du Forum avide de toros,d’émotions et d’aïoli. Arles soigne son menu etdonc la présentation de ses toros, y comprisles toros des élevages dits commerciaux. Voirla belle prestance l’an dernier de cinq des sixtoros de Victoriano del Rio pour le mano amano d’El Juli et Juan Bautista quand les scep-tiques attendaient des chèvres. De chèvres,point.Versant toreros, on peut cette année s’éton-ner de l’absence de Pepin Liria, magnifiquel’an dernier avec les toros racés de BaltasarIban, et déplorer celle de José Tomas. Mais cedernier est un zèbre si compliqué que mêmeles importantes ferias espagnoles de Castel-lon et de Valencia n’ont pu en mars le mettreà l’affiche. Là, il voulait des Juan Pedro Do-mecq, ici il refusait la télévision. Reste que legratin vient à Arles : Ponce, El Juli, Caballero,Juan Bautista bien sûr, et deux toreros heu-reusement programmés. Victor Puerto, qui acréé la surprise la saison dernière avec unetauromachie enfin apaisée et affinée, et Finitode Cordoba qui a retrouvé celle, si séduisante,si savoureuse, de ses débuts. Donc à table. »

Jacques Durand,journaliste

Serge Rolin, patronde La Mule Blanche

Lucien Ribera,administrateur des Arènes

« Dans latemporada, la

feria pascale a unrôle historique :

assouvir lafringale de

l’aficionado avidede toros,

d’émotions… »et de peñas !

La feria pascaledonne le « la »

LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:04 Page3

Francine Yonnet,éleveur, présidente de

l’association des éleveursfrançais de taureaux de combat

« La feria est importante d’unpoint de vue économique etpour nous éleveurs. Notresouhait est toujours d’avoirdu bétail retenu aux cartels des fe-rias et d’y occuper alors une placehonorable, ce qui améliore notreimage de marque. Nous nous effor-çons d’obtenir la reconnaissance dupublic par le bon comportement dubétail. Les arènes d’Arles ont tou-jours été honnêtes vis-à-vis des éle-veurs français. »

4 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Figures de feriaEn vedettes, toreros et toros. Mais, comme dans tout spectacle, nombreux sont ceux quiportent en coulisses les conditions du succès de la feria, la préparant de longue date,balisant le parcours, réparant le matériel, réglant au fur et à mesure mille détailstechniques. Lumière sur ces figures arlésiennes qui font la feria.

« La feria d’Arles remonte à1965. Nîmes avait la sienne,nous étions quelques-uns au-tour de Pierre Pouly, à l’époquedirecteur des arènes, à vouloirune feria à Arles. La réunionconstitutive du Comité s’esttenue à l’hôtel Nord-Pinus. Au-jourd’hui nous sommes treizeet nous nous chargeons de l’or-ganisation des spectacles tau-romachiques dans la rue etdans les arènes démontables,du choix des peñas, d’exposi-

en coulissesen coulisses

« Pour les élèves comme pour lesenseignants, la feria pascale esttrès importante. Le délégatairenous remet des places pour les ga-mins afin qu’ils puissent assisteraux spectacles. Cette année, ilspourront même suivre les coursesdepuis la contre-piste et voir ainside plus près comment se pratiquela tauromachie. Les formateurs se-ront près d’eux pour discuter surle vif avec eux du travail des tore-ros et des toros. Enfin, et c’est es-sentiel, nous présenterons deux pe-tits à la novillade sans picador duvendredi matin. »

Les membres du comité de laferia derrière Jean-Claude Dufau et SergeLouis, président.

tions artistiques. Les réunionsde préparation ont commencéil y a six mois. Nous ne boule-versons pas le programmed’une année sur l’autre, maisnous introduisons des nou-veautés comme, l’an dernier, laroussataïo à Trinquetaille quirevient cette année avec unconcours d’abrivados. »

Jean-Claude Dufau, membre fondateur du Comité de la feria

« Po et d jour pré au V tacl l’ac

SergeMalbos,

de S’Cort,entreprise deprotection etgardiennage

Paquito Leal,directeur de l’école taurine

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:04 Page4

5LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

« Je fais partie de l’école taurine depuis 1994. Cette année, j’ai eu descontrats à Saint-Martin-de-Crau, Gimeaux, Méjanes. La feria pascalemarquera mes débuts dans une novillade sans picador. C’est un hon-neur et un grand plaisir, naturellement. Un rêve surtout face à des tau-reaux d’origine espagnole. Commencer dans des arènes de premièrecatégorie, c’est forcément pour moi une opportunité exceptionnelle.Tout le monde n’a pas cette chance. »

Julien Piccini, « El Julian »,17 ans, apprenti torero, dans les arènes le 13 avril

Jean Duchamps,responsable de piste

Jean Duchamps veille au grain, ce petit grain de sable qui peutcontrarier le bon déroulement d’une lidia. Il est responsablede piste et des quinze areneros,l’équipe qui entretient la pisteet peut d’urgence remettre enplace une planche du burladero.Cela fait longtemps que Jean Duchamps travaille avec les Ja-labert, depuis les débuts de laferia du cheval à Méjanes etcelle des Saintes-Maries-de-la-Mer. Son équipe est sur le ter-rain deux mois avant et dansl’arène de 7 h à 22 h pendant laferia, prête à intervenir pourque la qualité du spectacle nesouffre de rien.

Marc Jalabert,directeur avec son frère Luc

des Arènes d’Arles

« Pour le paysan que je suis,manadier, riziculteur, se re-trouver empresa et organiserune fête d’une telle dimension,c’est un aboutissement. Pourque tout fonctionne biencomme lors des deux annéespassées, il a fallu s’impliquerun maximum. J’ai aussi eu leplaisir de voir mon neveu,Jean-Baptiste, enflammer laferia. Ce succès des uns et desautres tient peut-être à notrefaçon de sentir les choses,parce que nous avons lesdeux pieds dans ce pays. Maisil faut rester humble. La tau-romachie n’est pas unescience exacte. Sommes-noussûrs d’avoir toujours les sup-porters que nous avons au-jourd’hui ? L’an dernier, lestaureaux ont été formidableset inspirés. Si cela se renou-velle cette année, ce sera unautre cadeau. Et j’aimeraisque la ville et le pays d’Arlesle prennent comme cela. »

« Pour la troisième fois, S’Cort assurera, 24 h sur 24, la protection des personneset des biens pendant la feria. Cent personnes ont été recrutées pour ces quatrejours afin de garantir la sécurité dans les établissements recevant du public. Nouspréparons cette mission depuis trois mois environ. Les agents seront présentsau Village des arènes et dans l’enceinte lors des corridas, sur les lieux de spec-tacles, aux abords des bodegas, ainsi qu’à la périphérie de la ville pour contrôlerl’accès des véhicules. »

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:04 Page5

6 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Les agents sur le pontferia et services municipauxferia et services municipaux

Plus la feriaprend del’ampleur, plusles problèmestechniques etlogistiquessontnombreux. Lesagents de laville semobilisentpour yrépondre.

Monter un programme dequalité, inviter les multiplesprotagonistes de la feria,

accueillir plusieurs centaines de mil-liers de visiteurs. Il faut penser autorisations, sécurité,hygiène, circulation, réservations,relations avec les médias, récep-tions, accueil des personnalités… etcoordonner le travail des équipesqui interviennent ensemble succes-sivement ou simultanément.

La course contre la montre«Pendant la feria, l’équipe polyvalente d’intervention (EPI) a unemploi du temps très chargé. L’équipe municipale s’occupe de lamise en place et de l’enlèvement des barrières, des arènes por-tatives, du stand de la Ville et du Village des Arènes, des déco-rations de rues, des scènes de spectacle… Les véhicules de l’EPIsont sonorisés afin d’annoncer et de suivre les lâchers de tau-reaux. 32 agents municipaux sont mobilisés deux semaines avantla feria et une semaine après pour tout remettre en place.»

Réglementer et surveiller

En cette période d’affluence, le Ser-vice de la réglementation a la lourderesponsabilité de surveiller le péri-mètre protégé par des barrièresmises en place par l’équipe polyva-lente d’intervention (lire p. 4). Gar-der, discuter, dissuader ceux qui veu-lent enfreindre les règles desécurité, la tâche de la cinquantained’agents qui se relaient nuit et journ’est pas facile !Pour la feria pascale de l’an 2000,35 arrêtés ont été préparés par leService des déplacements, signésensuite par l’adjoint chargé de la sé-curité. Ils portent sur l’autorisationd’occuper le domaine public tout engarantissant les accès et le chemi-nement piéton, ainsi que sur les in-terdictions provisoires de circulationet de stationnement. Le Service desdéplacements délivre également auxcommerçants sédentaires l’autori-sation de s’installer sur les places etdans les rues, ainsi que des laissez-passer pour pénétrer en auto dansle périmètre protégé.Ce service est enfin chargé de lamise en place des panneaux d’in-formation sur la circulation et le sta-tionnement pendant la feria, et dessignalisations spécifiques marquantles espaces réservés aux piétons.

Assurer le contrôle de l’hygièneDes milliers de repas seront préparés et vendus pendant la feria dans desconditions différentes de la restauration classique. Le Service communal d’hy-giène et de santé s’attache particulièrement à ce domaine. Outre la qualitédes aliments, l’hygiène élémentaire réclame le respect des recommandationsen matière de propreté : lavage des mains, des ustensiles de cuisine, change-ment fréquent des vêtements de travail et des torchons. L’eau doit être dis-ponible à proximité pour laver les terrasses et les tables, les poubelles com-porter des couvercles. Avant la feria, le service a adressé ces observations auxhôteliers et restaurateurs.

Dans une ville de tradition taurinecomme Arles, cela représente un en-semble de compétences et de savoir-faire qui se sont développésdepuis longtemps, de fête en fête,dans les bureaux et les manades. Iln’empêche, l’affaire est à recons-truire à chaque feria. Ce sont des di-zaines d’agents municipaux, avecdes renforts de personnels, qui sontassociés à la fête et permettent sonbon déroulement.

Didier Robert,responsable de l’EPI.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page6

7LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

x x Coordonner la mise en place des spectacles

Face à la succession despectacles en des lieuxdistincts, la coordina-tion des différenteséquipes qui montent,installent, démontentest une tâche com-plexe. Le travail de laRégie générale desspectacles, piloté parLionel Rey, est juste-ment de permettreaux multiples organi-sateurs de la feria dejouer pleinement leurrôle et de remplir leurmission sans se bous-culer, en disposant àl’heure voulue de toutce dont ils ont besoin.À ce prix, on peut pré-senter un plateau dequalité, riche et varié,avec des manifesta-tions complémentairesles unes des autres.La Régie conçoit etprépare donc des scé-narios (ils peuvent être

Promouvoir la manifestation

À la Direction de la communication,une quinzaine de personnes sont mobilisées pendant les quatre joursde feria, sur le stand de la mairie situé au Village des arènes, pour le ser-vice des réceptions et des inaugura-tions. Avant la manifestation elle-même, ceservice participe à la mise au point du

L’équipe du Service propreté et es-paces verts doit relever le défi quiconsiste à rendre chaque matin la villepropre avant une nouvelle journée defête, tout en effectuant les tournéesjournalières habituelles. En liaisonavec le Service du droit de place etselon le plan des emplacements at-tribués aux marchands non séden-taires et aux forains, ce service dis-pose des conteneurs supplémentairespour faire face à l’importante pro-duction de déchets ménagers et ali-mentaires pendant cette période (125conteneurs pour le verre, 60 pour lesordures ménagères). Il procède aussià l’installation de 22 sanitaires auto-nomes aux endroits stratégiques.

Garder la villepropre

modifiés en cours depréparation, ou pourraison majeure au der-nier moment), selon unchrono précis. Soit ledéroulement coor-donné des spectaclestaurins dans les arènes,des manifestations tau-rines et culturelles dansles rues et salles pu-bliques, des parcoursdes peñas, des anima-tions propres à la mu-nicipalité, comme lesconcerts et bals placede la République.La coordination, c’estaussi la partie adminis-trative qui consiste àobtenir en temps voulules autorisations obli-gatoires de la préfec-ture, la collaboration ducentre de secours, de lapolice et de la gendar-merie, de l’hôpital.

programme et plus particulièrement,avec la Régie des spectacles, à l’orga-nisation des animations : spectaclesd’ouverture, concerts des trois soiréeset bals. La promotion est assurée par le Jour-nal des Arlésiens,mais également pardes affiches, dépliants, encarts publi-citaires et communiqués de presse.

Stand de la Ville au Village des arènes, dont la première édition se déroulait lors de la feria 2000.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page7

8 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

l'agenda de la ferial'agenda de la feriaAutour des corridas et des novillades, la fête est aussi en ville, dans les rues et sur lesplaces, orchestrée par la mairie, le Comité de la feria et d’autres partenaires. Ensemble ils nous invitent à des animations taurines, des spectacles, des expositions, desconcerts et des bals.

Vendredi 13� 13 h, ouverture du Village desarènes.� 19 h 30, boulevard des Lices : ban-dido par la manade Bilhau.� 20 h 30, place de la République :concert de Chicuelo, l’orchestre desarènes.� 21 h, à Trinquetaille : bal avecMusic Passion ; abrivado par la ma-nade Gire.� 21 h 15, place de la République :Printemps de Lumière, spectacle py-rotechnique avec le Groupe F.� 21 h 30, place de la République :les images de l’après-midi sur écran

géant avec France 3.Boulevard des Lices : danses sévil-lanes avec l’Académie Art et fla-menco et concert avec l’orchestreHervé Acosta (spectacle RTL2).

Samedi 14� 10 h, porte de la Cavalerie : en-cierro par la manade Thibaut.� 13 h, boulevard Victor-Hugo :abrivado par la manade Albert-Cha-pelle.� 15 h 30, arène portative du bou-levard des Lices : démonstration del’école taurine avec la participationde la manade Lautier.

� 19 h, boulevard des Lices : abri-vado par la manade Albert-Chapelle.� 21 h, place Voltaire : bal avecMusic Passion.Boulevard des Lices : soirée latinoavec Fred Quarato et son sax, SantaEsmeralda et ses danseuses (spec-tacle RTL2).� 21 h 30, place de la République :les images de l’après-midi avecFrance 3.� 23 h 30, place de la République :bal avec l’orchestre Dany Gray.

Dimanche 15� 10 h, porte de la Cavalerie : en-cierro par la manade Mata.� 13 h, boulevard des Lices :concours d’abrivados.� 15 h 30, arène portative du bou-levard des Lices : beccerada par laganaderia Sananes.� 19 h, boulevard des Lices : abri-vado.� 21 h, porte de la Cavalerie et ruePortagnel : bandido par la manadeChapelle-Brugeas.Boulevard des Lices : danses sévil-lanes avec l’académie Art et fla-menco et soirée 1980 avec le groupeTabasco et ses musiciens (spectacleRTL2).� 21 h 30, place de la République :les images de l’après-midi avecFrance 3.� 23 h 30, place de la République :bal avec l’orchestre Dany Gray.

Lundi 16� 10 h, porte de la Cavalerie : en-cierro par la manade Rousty.� 13 h 30, de Trinquetaille au bou-levard des Lices : roussataïo (lâcherde chevaux).

� 15 h 30, arène porta-tive du boulevard desLices : course de vachesemboulées par les ma-nades Lebret et Blanc.� 19 h, boulevard desLices : bandido, orga-nisé par la manade Les-cot.� 21 h 30, arène porta-tive du boulevard des Lices : course devaches emboulées parla manade La Sale-rienne.

Les cartels 2001� Vendredi 13 avril� 11 h : novillade sans picador, éle-vage de Christophe Fano pour Jona-than Veyrhune, Jeremy Banti, CurroReyes, Francisco Javier, Garcia Langa,Julien Piccini.� 17 h : corrida, élevage Victorianodel Rio pour Enrique Ponce, El Juli,Juan Bautista.Samedi 14 avril� 11 h : novillade, élevage San Mar-tin pour César Jimenez, Ivan Garcia,Julien Miletto.� 17 h : corrida, élevage Alcurru-cén pour Victor Puerto, El Califa, Sé-bastien Castella.

� Dimanche 15 avril� 11 h : corrida de réjon, élevagePartido de Resina pour FernandezMeca, Juan José Padilla, Antonio Fer-rera.� 17 h : corrida, élevageBaltasar Iban pour JuanMora, Davila Miura, Anto-nio Losada.� Lundi 16 avril� 11 h : corrida de réjon,élevage Los Espartales pourJoao Moura, Andy Carta-gena.� 17 h : corrida, élevageEl Pilar pour Finito de Cor-doba, Manuel Caballero,Juan Bautista.

La roussataïo est prévue comme l’année passée le 16 avril au départ de Trinquetaille

Enrique Ponce

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page8

9LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Les expositions

René André, ancien président du club taurin La Muleta

« Ce que tout aficionado espère, c’est que la feria ait lemême succès que les années précédentes. Tous les in-grédients sont en place pour cela. Je pense à la présencedes triomphateurs de l’an dernier. Mais vous savez commemoi que la corrida est aléatoire et le résultat jamais ac-quis d’avance. Mais l’impact de la feria dépasse ce quise passe dans les arènes. La feria c’est un contexte. S’il ya 100000 personnes dans la ville, il ne peut pas y en avoirplus de 20000 dans les arènes. Les animations taurinesdu comité de la feria et les autres animations permettentà tous ces gens de passer la feria à leur manière. »

Rendez-vousquotidiensDu 13 au 15 avril� 22 h, place de la République :projection de la corrida l’après-midi(France 3).� 23 h 30, place de la République :bal avec l’orchestre Dany Gray.Du 13 au 16 avril� après la corrida, le groupe arlé-sien Alma y Corazon à l’AndaluciaCafé, avec un répertoire de sevilla-nas et de rumbas.� 23 h au Cargo de Nuit : musiqueavec le club taurin de l’ACA.Du 4 au 22 avrilFête foraine place Lamartine.

Les peñasOn croisera ces fanfares un peu par-tout dans la ville pendant les quatrejours de feria. Mais attention ! Latradition veut que deux peñas nese rencontrent pas. A vérifier !Parmi ces peñas, les Marineros, Mi-thra, les Pescalunaïre, les Papa-gayou, les Pitchouri, les Musiquos,avec tambours, trompettes etgrosses caisses.

Salon du toroPar mesure de précaution, en raisonde l’épizootie de fièvre aphteuse,le Salon du Toro est reporté à laféria du riz, du 5 au 8 septembre.

TransportsLes 15 et 16 avril, les bus de la Starne pourront suivre leur trajets ha-bituels. Ces jours-là, les points dedépart sont déplacés :• vers le Trébon et Monplaisir : dé-part place Lamartine devant le barLa Civette ;• vers Barriol, Trinquetaille et Four-chon : départ place Gabriel-Péri.

Bruno Rédarès,« Enrique Ponce »,Arles, 1992.

Peintures et sculpturesCatherine Autheman-Gillot et Pierre Perez.Salle Henri-Comte, du 13 au 16 avril.

PeinturesM. Vire-Jean-Jean, Christine Nicola, Alain Milano.Chapelle des Jésuites, du 13 au 16 avril.

L’habit de lumièrePhotos, peintures et habits de lumière.Agence Century 21 - Optimum immobilier, rue de la République, du 13 au 16 avril, de 14 h à 18 h.

Sur le sable de la plazaCréations photographiques deBruno Rédarès sur tirages parprocédé ancien.Espace Terre Pierre, place duForum, du 12 au 28 avril.

La feria de l’artHuiles, pastels, sanguines, photographies, statuettes enmétal, sculptures, poteries.L’Atrium, rue Emile-Fassin, du 2 au 29 avril.

Plazas de TorosLes rendez-vous taurins à traversles siècles, en Espagne et ailleurs,ont donné naissance à des architectures durables,spécifiques, dans les plus humblesvillages et dans les grandes villesde feria. Photos aériennes,documents historiques, maquettesrendent hommage à ce patrimoine.Cette exposition, commandée en1992 par le ministère des Travauxpublics d’Andalousie et présentéeà Arles par l’association Arte YToros, rejoindra ensuite le muséede Ronda.Chapelle Sainte-Anne, du 8 au 28 avril.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page9

10 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

course camarguaisecourse camarguaise

Une nouvelle génération de ra-seteurs enflamme périodi-quement les gradins par ses

prouesses et la course camarguaiseest aujourd’hui une discipline spor-tive reconnue par le ministère de laJeunesse et des Sports. Des nouvellesqui incitent à regarder l’avenir decette tradition avec optimisme.

Panorama de la bouvineLa saison 2001 de la course camarguaise est entamée depuisfévrier. Avec 800 courses programmées dans le Vaucluse,l’Hérault, le Gard et les Bouches-du-Rhône, dont la Cocarded’or et la finale du Trophée des As dans les arènes d’Arles,elle affirme sa vitalité.

« La corrida est beaucoup plus média-tisée que la course camarguaise, nousen sommes conscients. Des efforts decommunication sont donc nécessairespour que nous puissions transmettrenotre passion unique au monde (il fautvenir ici pour voir des courses) à la gé-nération montante et aux nouveaux ha-bitants. Le mélange des tauromachies,comme cela s’est déjà fait l’an dernier,avec la course landaise par exemple,permet aussi de nous défendre en seserrant les coudes face à ceux qui ontmis la corrida dans leur collimateur.À l’entrée de la saison, je peux dire quenous avons maintenant de bons rase-teurs qui amènent de l’oxygène à la

Une pratique unique à transmettre

Les manadiers de Camargue sont àla tête d’un troupeau de plus de20000 bêtes. Si la menace de la fièvreaphteuse n’assombrissait pas le pay-sage, l’année 2001 se présenterait aumieux pour professionnels et ama-teurs.Au 56e congrès de la Fédération fran-çaise de la course camarguaise qui

s’est tenu récemment à Beaucaire,les différentes tauromachies s’affi-chaient, apportant de nouveaux éclai-rages sur la course camargaise et surles hommes qui la font vivre, la dé-fendent et veulent en donner unenouvelle image, comme l’ont faitavant eux les amateurs de tauroma-chie espagnole.

Arles, un rôle de premier plan

À travers le poids économique de lafilière taurine (dont la viande enAOC), l’entretien de l’environnementpar les troupeaux, la promotion d’unart de vivre ou encore la dimensionsociale de cette pratique dans lesvillages, Arles tient en matière decourse camargaise un rôle particu-lier. Les acteurs y sont nombreux,côtoyant quotidiennement les afi-cionados de la corrida. En toute ami-tié, dans les clubs taurins et à l’écoletaurine, on peut afficher sa diffé-rence tauromachique.Gérald Rado, raseteur et formateurà l’école taurine d’Arles, a fait émer-ger de nouvelles recrues pour leraset qui vont animer les arènes, iciet dans les villages de la région. Deson côté, Christian Espelly, res-ponsable aux Arènes d’Arles, estaux manettes pour offrir au rase-teurs, apprentis ou confirmés, les occasions de se montrer et de progresser.

course : Allouani, Mascarin, Roux, Ma-tray… On est un peu en baisse de régimeen matière de grands taureaux. Je parlede taureaux capables d’avoir de la pres-tance dans les grandes arènes de Nîmes,Arles, Chateaurenard, Lunel, Beaucaire.Ce manque de classe est un problèmemais il n’est pas insurmontable. Ce n’estpas un problème d’élevage, nous avons20300 têtes. Mais peut-être avons-nousmis à disposition des taureaux qui ne per-mettent pas de faire suffisamment de sé-lection parmi les raseteurs.À l’inverse, les manadiers élèvent leurstaureaux avec soin, beaucoup mieuxqu’avant, et la sélection les rend beau-coup plus physiques. Avec 800 courses

programmées dans la saison, la tenta-tion est de mettre dans la piste destaureaux plus jeunes. Autrefois un co-cardier était un taureau arrivé à ma-turité, à 8 ans. Aujourd’hui, confron-tés trop jeunes à la pression desraseteurs, ils durent moins longtemps.Mais mon gros souci c’est l’état sani-taire du cheptel de Camargue, avecles problèmes de tuberculose, de leu-cose, et maintenant de fièvre aph-teuse. Si on devait passer par un abat-tage radical, c’est la race “taureau deCamargue” qui disparaît ! »

Henri Itier, président de la Fédérationfrançaise de la course camarguaise

Course libre lors du Trophée du sel aux arènes de Salin-de-Giraud.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page10

11LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Parmi la trentaine d’élèves, une moitié apprend la tauromachie espagnole, l’autre la coursecamarguaise. En 2000, les apprentis raseteurs ont participé à 85 courses. Cette année, cinqjeunes issus de l’école passent aux courses de protection et du Trophée de l’Avenir.

Les jeunes raseteurs de l’école taurine

Un public fidèle

« Le milieu de la course camarguaise estplutôt traditionaliste et le public vientfidèlement aux courses phares commela Cocarde d’or. Notre idée est de pro-poser, à côté de ces rendez-vous indis-cutables, un concours de trois Royales(Trophée des As). Autres grandes dates dans les arènesd’Arles, la 70e Cocarde d’or le 2 juilletet la finale du 50e Trophée des As en oc-tobre, mais également une course del’Avenir le 10 juin et le Trophée des Ar-lésiens le 4 juillet.Il y aura aussi d’autres spectacles avecdes taureaux et des raseteurs plusjeunes, afin de leur permettre de se mon-trer, des courses pour les jeunes del’école taurine. Enfin, nous avons remar-qué que les courses camarguaises atti-raient les touristes. En juillet et août,nous aurons donc des courses de pro-tection pratiquement tous les mercredis.Les éleveurs ont pris conscience de lanécessité d’éliminer les animaux ma-lades de leur cheptel. Mais nous nesommes pas pour autant à l’abri d’unereprise de la fièvre aphteuse.Côté spectacle, la Fédération de lacourse camarguaise a voulu diminuer le

nombre de courses au Trophée des Aset a donc baissé le nombre de taureauxclassés par rapport aux années précé-dentes.On assiste à l’apparition de jeunes ra-seteurs qui ont compris qu’il fallait aussifaire plaisir au public. Nous en avonsquelques-uns qui attirent les foules, etc’est tant mieux. Sabri Allouani en estactuellement le meilleur exemple.Arles, Nîmes, Beaucaire, Chateaurenard,Lunel, le Grau-du-Roi sont des places

connues, des vitrines. Mais il faut gar-der en tête que la course camarguaisese vit surtout dans les villages de la ré-gion. Sur leurs pistes se forment lesjeunes, les taureaux et même le public. »

Christian Espelly, éleveur,responsable de la programmation des courses camarguaises aux Arènes d’Arles.

Gérald Rado, 25 ans,raseteur, responsablede la section coursecamarguaise« Je suis dans le Trophée desAs depuis cinq ans. Jusqu’à

présent, je n’ai pas vraiment pu m’affirmeren raison de blessures successives. J’espèreque cette année je pourrai donner lemeilleur de moi-même et parvenir à me clas-ser dans les premiers. Je m’y suis préparé.N’ayant pas été blessé lors de la dernièresaison, je repars sur de bonnes bases pourles trois Royales d’Arles, les 1er et 8 avril avecles manades Laurent et Ribaud, le 13 maiavec la manade Fanfonne-Guillerme. Mesresponsabilités à l’école taurine m’aidentbeaucoup dans ma préparation physique etmentale. L’école taurine prend de plus enplus d’importance. Nous formons mainte-nant un petit groupe d’une vingtaine d’Ar-lésiens, ce qui est motivant pour nous. »

Alexandre Gleize, 19 ans, apprenti raseteur.Il accède cette année aux courses du Trophée del’Avenir« Jusqu’à maintenant, j’étais en courses de protec-tion. J’ai voulu accéder à un niveau plus élevé. J’aiforcé pour cela et j’y parviens cette saison avec

l’accord de la Fédération. »

Jean-François Moulin, 20 ans, à l’école depuis un an« Je devrais avoir davantage d’engagements cettesaison. Déjà dans deux courses du Trophée de l’Ave-nir, le 11 mars à Cabannes, puis le 18 à Fourques. »

David Moine, 18 ans, à l’école depuis deux ans« En courses de protection, j’ai bien marché et jepeux aujourd’hui concourir aux courses du Trophéede l’Avenir. C’est un peu impressionnant, mais jesuis content d’être avec les grands. »

Les manades de la région totalisent 20300 têtes de bétail.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page11

12 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

La ville en surchauffeLa feria s’étend bien au-delà des arènes. Ses centaines de milliers de visiteursbousculent les habitudes arlésiennes. Cette fièvre festive suscite une intenseactivité, de restauration en particulier, à laquelle répondent, avec l’aide de laville, les commerçants et artisans, sédentaires ou ambulants. De leur côté, lesclubs taurins assurent en grande partie dans les bodegas l’animation nocturne.

restaurants, buvettes, bodega restaurants, buvettes, bodega

Pendant la feria, les restaurantsd’Arles sont nombreux à ins-taller des tables dehors pour

servir des repas à toute heure. Du-rant ces quatre jours, les profes-sionnels accompagnent le déroule-ment des animations taurines etculturelles dans les rues du centre.Les courses du matin finissent vers13 h, celles de l’après-midi vers 20 h. Entre-temps, encierro ou abri-vado font se mouvoir les foules quicherchent dans les moments derépit à se restaurer ou à se désalté-rer. Après 20 h, une autre fête com-mence dans les clubs taurins et lesbodegas.

Faire face à l’effervescence

En amont, cette effervescence seprépare avec les services de la Ville.Le Service des déplacements délivreles autorisations d’occupation du

domaine public aux commerçantssédentaires (une trentaine l’anpassé). Elles s’accompagnent de lapose et de la mise à disposition deconteneurs supplémentaires.

Installation des étals

Naturellement, les commerces rési-dents ne peuvent suffire à nourrirles foules à Arlespendan t qua t rejours. Comme pourle marché du sa-medi, le Service dudroit de places ré-pond aux demandesdes ambulants quivont installer leursétals et tentes au-tour des arènes, surles Lices à hauteurdu kiosque à mu-sique, devant le jar-

din d’été. Autant quepossible, on essaye deregrouper les mêmestypes d’activité. Ainsitrouvera-t-on surtouten bas du jardin d’étéles artisans qui nevendent pas de pro-duits alimentaires etdes attractions.La procédure de ré-servation est bien ré-glée et connue desambulants. Elle ouvredroit à une autorisa-tion qui pourra êtrecontrôlée pendant laferia par des agentshabilités. Les com-merçants non séden-taires, une fois leur de-mande posée, doiventprésenter leur carted’activité, une assu-rance en cours de va-lidité, l’attestation del’Urssaf, l’agrément sa-

nitaire pour les commerces debouche, un extrait d’inscription auregistre du commerce.Le paiement du droit de place estréglé d’avance : une somme calcu-lée selon l’emplacement et sa lon-gueur. À Arles, le mètre linéaire variede 50 F à 160 F par jour. L’an dernierils étaient 70 à avoir obtenu cette au-torisation.

La paella géante, un des classiques de la feria.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page12

13LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Seuls peuvent ouvrirune bodega les clubstaurins déclarés depuisau moins un an et quiagissent toute l’annéeen faveur de l’anima-tion de la cité. Ces clubs s’engagentsur huit points quiconstituent la charte lesliant à la Ville. Ils concernent l’accueildes clients selon unétat d’esprit qui fait ré-férence aux valeurs dela tauromachie et dumilieu associatif, l’heurede fermeture, les bois-sons autorisées à lavente et les ustensilesutilisés (pour réchauf-fer les tapas parexemple), le niveau so-nore admis par la loi.Un autre documentprécise les conditionsde sécurité à observer dans le local où sera installée la bodega, les justificatifsd’assurance de l’occupant et du propriétaire du lieu.Si toutes ces conditions sont remplies, les demandes d’ouverture seront transmisesau Centre de secours qui effectuera la visite de contrôle, avec la commissioncommunale de sécurité et l’élu chargé de cette responsabilité. L’an dernier, 20bodegas avaient décroché cette autorisation lors de la feria pascale. À l’heureoù s’imprime le Journal des Arlésiens, la liste des bodegas n’est pas encore dis-ponible.Comme tous les commerces de bouche et les hôtels, les clubs taurins ont reçuun courrier du Service communal d’hygiène et de santé qui leur demande deveiller à l’hygiène alimentaire et à la propreté des locaux.

egas… egas…

Les bodegas ÉTAT CIVILdu 4 février au 12 mars 2001

Anna Dumas, Lamia Sabhi, Alicia D’Amico,Cassandra Sahnoune, Naïs Besson, Naomi Solès,Souhayla El Kadari, Océane Gougeon, NicolasVinckier, Thiama-Léa Sakho, Léa Quenin, FlorianPioch, Clément Lario, Enzo Durand, Amélie Rago, Clara Malcoste, Nadir Benaïssi,Océane Roman, Sarra Bouchlouh, Clément Julian,Wassila Handa, Jessica Gaspard, Vincent Miletto,Sacha Forbeaux, Logan Kaci-Abdallah, LudovicQuissac,Inès Bidou, Laurie Cartelli, Lynda Boualam,Johann Tilmant, Estelle Grandmaison, MaxenceRibeyre, Arno Figueroa, Clément Michel, AnasZrhidane, Adrien Syritis, Eric Germain,Mattis Calluaud, Thibaut Lamaistre, AlexandreTanzi, Sébastien Bort, Eric Germain, Léo-PaulLoumy, Lucas Fouillaron, Lucas Klinger, AsmaTiguenatine, Mathis Duplissy, Jean-PierreGluszczynski,

Mohammed Cherdad et Chama Lablack, Omar Falet Hafidha Maharzi, Sorin Rascol et BénédicteTisseyre, Rodolphe Roux et Cécile Brun, Hugues Porcel et Marie-Marthe Remi,Noël Rouger et Anne-Marie Ravalet, Alain Tonin etMarina Avdeeva,Yoann Tanneau et Christelle Vlassis,

Marcel Rio (90 ans), René Chaix (75 ans), FatmaLakhal née Daoudi (65 ans), Césarie Méliani (90ans), Marie Camosso née Dourgian (82 ans),Ada Zeghou née Maccanti (88 ans), GermaineJouve née Vicedo (87 ans), Alain Moulis (54 ans),Marc Poulet (91 ans), Paz Bertoni née Grau Maure(88 ans), Annie Salles née Michel (49 ans), FélixFize (86 ans), Marguerite Izard née Amiel (104ans), Jacques Cartier (73 ans), Zéphirine Pellegrinnée Moullet (88 ans), Italo Quaglierini (88 ans),Amélie Fidani née Marchetti (87 ans), ClaireMastrantuono née Bonifay (89 ans), AndréBlanquelly (77 ans), Louis Cornus (91 ans),Raphaël Samper (86 ans), Andrée Duval néeBalagna (87 ans), Lucien Riquier (87 ans), SimoneGeorges née Dufaut (94 ans), André Riffard (78ans), René Chiousse (82 ans), Maurice Naurez (82ans),André Riffard (78 ans), René Chiousse (82 ans),Marie Fenet (94 ans), Abdelkader Lacidi (89 ans),René Joanny (79 ans), Angelo Di Maggio (36 ans),Antoine Baudin (91 ans),Christian Bouyer (78 ans), Charles Gombert (89ans), Germaine Ruiz née Thomas (86 ans), JosetteLecomte née Delmont (75 ans), Jean Gros (80 ans),Maryse Falgon née Roux (64 ans), Olga Parent néeLekieffre (95 ans), René Lacombe (77 ans), JeanRenouard (82 ans),

Décès

Mariages

Naissances

LE JOURNAL DES ARLÉSIENSBimensuel d’information de la Ville d’Arles – 2 avril 2001Directeur de la publication : Patrick AyacheDirecteur de la rédaction : Jacques BonnetRédacteur en chef : Alain Othnin-GirardRédaction : Thierry Delafontaine,Frédérique Bourguet, Sylvie Peres-LugassySecrétaire de rédaction :Marie MichaudPhotos : Daniel Bounias, Valérie Farine, Robert Ricci, Johann Delacour,Hervé Hôte, Samuel Thomas, Lionel Roux, DR. Création graphique et maquette : Anatome/Delphine BonnetMise en page et photogravure : ImagiqueImpression : Imprimerie RiccobonoDépôt légal : à parution — ISSN : 1283-5900Direction de la communication et des relations publiques, Hôtel-de-Ville, BP 196, 13637 Arles cedex.Tél. 0490493696 — Fax 0490498548E-mail : [email protected]

AvisEn raison des avis prononcés par la commission nationaleInformatique et Libertés (CNIL), seuls les noms desfamilles qui auront donné leur autorisation à unepublication des actes d’état civil les concernant serontpubliés dans cette rubrique.

La fête foraineCette année, la fête foraine commencele 4 avril et s’achèvera le 22. L’année der-nière, elle a rassemblé 90 forains. Commeà l’accoutumée, elle s’installe place La-martine. À deux pas du parcours desspectacles taurins de la Cavalerie, les fo-rains bénéficient directement de l’af-fluence de la feria. Comme pour les mar-chands ambulants, l’autorisation dedresser un stand passe par le service duDroit de places, qui leur désigne un em-placement. Munis de cette quittance, ilspeuvent obtenir l’ouverture de comp-teurs EDF pour leurs équipements et attractions.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page13

14 LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Les étudiants arlésiens en maîtrise de sciences ettechniques nous convient à une réflexion sur la relationentre préservation du patrimoine et aménagement urbain.À travers l’exemple de la Casbah d’Alger, exposition,conférences et soirée orientale.

Agenda culturelCARGO DE NUIT - 04 90 49 55 99 Mercredi 4� Café patrimoineDébat sur le thème «Définition et enjeux de larestauration du patrimoine».à 18 h 30. - Entrée libreJeudi 5� Transglobal UndergroundFusion de musiques actuelles et orientalesdans le cadre de shows flamboyants.à 21 h.70 F/50 FVendredi 6� Poum TchackSix musiciens aixois oscillent entre le swingmanouche, le tango et le jazz New-Orleans.à 22 h.50 F/40 FSamedi 7� Camille BazbazElectron libre de la pop électro love tournévers la chanson et le reggae.à 22 h. - 60 F/40 FJeudi 12� K2R RiddimLe groupe phare du ska reggae made inFrance présente son album «Carnet de roots».à 21 h. - 70 F/50 FLes 13, 14, 15 et 16� Feria du CargoAvec le club taurin de l’ACA et des musicienssurprises.à 23 h. - Entrée libre

et aussi

Mardi 3� Au vrai chichi marseillaisPierre Ascaride, authentique marseillais, c’est-à-dire petit-fils d’émigrés, en compagnie dedeux complices, Claude et Marie-ClaireTrebor, nous livrent des pans de vies de la citéphocéenne.Spectacle ATP.À 20 h 30. - 120 F/50 FMercredi 4� IndonésieFilm de Alain Wodey pour Connaissance duMonde.Espace Le Club, bd. Clemenceau, à 14 h 30 età 20 h 30. - 48 F/25 F� Maître et serviteurLes grands classiques de la littérature adaptéspar l’Atelier Théâtre Etudiants.Salle des Fêtes, à 20 h 30. 40 F/20 FVendredi 6� Mythes et cosmogonies de l’Afrique del’ouestConférence dans le cadre des Journées del’Antiquité.Salle Jean-et-Pons-Dedieu, à 18 h.Les 6, 7 et 8 / 4� Vivre sans toitPar et au Théâtre de L’Entre-texte, 7 rue Marc-Sangnier,Les 30, 31 mars et les 6 et 7 avril à 20 h 45, le8 à 17 h. - 50 F/70 F� Le cabaret des quaisLes comédiens, le chanteurs, les musiciens, lesacrobates du Théâtre de la Calade présententune suite de numéros dans la tradition ducabaret. Soit un peu de texte, quelqueschansons, des contorsions et surtoutbeaucoup de musique.Grenier à sel à 20 h 30. 40 F/110 F

Comment concilier la tendanceactuelle à préserver le patri-moine architectural des villes

avec la nécessité d’aménagementsurbains ? Pouralimenter la ré-flexion du pu-blic, l’exemplede la Casbahd’Alger, inscriteau patrimoinem o n d i a l d el’Unesco depuis1992. Il faut à lafois améliorerl’accès et la sa-lubrité de cequartier emblé-m a t i q u e d el’histoire d’Al-ger, tout en luiconservant sonidentité. Les réponsesn e son t p a ssimples et peu-vent prendre des directions oppo-sées. La structure architecturale dela Casbah témoigne d’une histoire quiremonte au XVIe siècle, mais sa

Rétrospective Harold AmbellanVit à Arles un artiste américain de 88ans, Harold Ambellan, qui a traversédeux guerres mondiales et la réces-sion des années 1930 aux Etats-Unis.Il fut actif dans les courants nova-teurs qui ont bouleversé les arts plas-tiques au siècle dernier (expression-nisme, cubisme, art comtemporain…)Le peintre et sculpteur a côtoyé lesprotagonistes de ces engagementssuccessifs. S’il en a subi parfois lesinfluences, Harold Ambellan est resté fidèle à une forme d’expression artis-tique figurative et humaniste. Une telle attitude, hors tendance, l’a amenéen Europe où ses recherches furent mieux comprises. L’installation à Arlesdans les années 1980, après Paris et la Côte d’Azur, fut pour le créateur letemps de la réconciliation progressive avec son pays d’origine, recollant lesmorceaux de son parcours artistique, tout en vivant et créant ici.

culture et sportculture et sportLa Casbah au Capitole

Galerie de l’Espace Van-Gogh jusqu’au 2 mai.

population émigre de plus en plusvers des quartiers plus confortables.Jusqu’au 10 avril, une exposition pho-tographique prêtée par l’Institut du

monde arabeévoque ainsi lesparadoxes aux-quels la mairied’Alger doit ap-porter des solu-tions. Au pro-g r a m m eégalement, deuxcon f é rencesavec la collabo-ration de l’écoled’architecturede Marseille :l’une le 5 avril à18 h sur « La viedans la Casbahet dans le Magh-reb », l’autre le9 avril à 18 hconsacrée à « Laréhabilitation

de la Casbah ». Une soirée orientaleavec conte et concert est enfin pré-vue le 6 avril à 20 h 30.Au Capitole, jusqu’au 10 avril

© P

asca

l Bo

is

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page14

15LE JOURNAL DES ARLÉSIENS2 avril 2001

Calendrier des sports�6 avril�Handball : gymnase Fernand-Fournier, à 20 h 45, HBCA/Les Pennes-Mirabeau(équipe 1er masculins).�7 avril�Handball : gymnase Fernand-Fournier, à 19 h, HBCA/Gardenne (honneur masculin) ;à 21 h, HBCA/AC La Ciotat (pré nationaleféminine).�8 avril�Badminton : gymnase Jean-François-Lamour, de 7 h 30 à 20 h, tournoidépartemental.�Football : stade de Mas-Thibert, à 15 h,Mas-Thibert/Castellas.�Karaté : gymnase Fernand-Fournier, de 9 hà 13 h, coupe de printemps du Club arlésiende karaté do.�11 avril�Athlétisme : stade Fernand-Fournier, de 10 h à 18 h, compétition UNSS des lycéensdu département.

Conférences sportivesL’Office des sports met en place un cycle deconférences. La première, sur le thème« nutrition et diététique de tous les jours enenvironnement d’effort et de stress », a étéprésentée par Thierry Souccar le 22 mars à laMaison des associations. Alain Petit, lenouveau président de l’Office, prévoit aussi lapublication d’un bulletin trimestrield’informations sur les activités des clubs.Le 9 juin, à l’occasion de la traditionnellecérémonie de remises de récompenses auxsportifs arlésiens, l’Office des sports recevraStéphanie Mariage, médaille d’or de tennis detable aux Jeux para-olympiques de Sidney.Renseignements : 04 90 49 96 40

Le Pôle sportif régionalhors de terre

Dans l’enceinte du complexe Fernand-Fournier, la structure du futur pôle sportifrégional est posée, les salles principale etannexes construites ainsi que 80 % de latoiture. Cet équipement est plusparticulièrement réservé aux pratiquessportives des élèves des lycées Louis-Pasquetet Charles-Privat et aux associations. Il doitêtre disponible à la rentrée scolaire 2001.

Le 17 avril, la star du tennisfrançais rencontrera élus,responsables sportifs etassociatifs.

L’association Fête le mur, crééeen 1977 par Yannick Noah afind’encourager et de rendre ac-

cessible à tous la pratique du ten-nis, tente de réunir partenaires so-ciaux et politiques autour de projetslocaux. Dans les Bouches-du-Rhône,les villes de Marseille et d’Aix-en-Provence ont déjà bénéficié de cettedynamique. Des courts de tennis etdes murs d’entraînement ont étéconstruits, des cadres et des ani-mateurs formés pour faire vivre ceséquipements.Le 17 avril, Fête le mur sera à Arlesavec Yannick Noah, qui rencontrerales responsables sportifs et asso-

ciatifs et l’équipe du Tennis Parc ar-lésien. Ils feront le tour des projetsconsacrés au tennis. Les tennismenen herbe se feront un plaisir detaper la balle avec Yannick Noah ettoute l’après-midi des animationssportives sont organisées pour lesenfants.

Noah fête le mur à Arles

Tournoi de basket de rue à BarriolAvec Salon-de-Provence, Martigues, Miramas, Gardannes, Aubagne…,Arles participe à l’aventure de l’opération Planète 13, et accueille la ca-ravane du basket de rue. Le 20 avril, les panneaux mobiles et tout l’équi-pement qui accompagne ce tournoi sportif seront installés sur le parkingdu Musée de l’Arles antique. L’an dernier, plus de 200 enfants et ado-lescents, seuls ou dans le cadre des centres sociaux, des maisons de quar-tier ou des clubs sportifs se sont familiarisés à ce sport. Différent de celuipratiqué en salle, le basket de rue est tout aussi spectaculaire, les équipesde trois joueurs s’affrontant à un rythme d’enfer. Les candidats ont ren-dez-vous sur place, le jour du tournoi, à partir de 9 h.

Deux courts et un mur d’entraînement ont étéréalisés au complexe sportif Louis-Brun, àBarriol, utilisés par les élèves, et par tous ensoirée, le week-end et pendant les vacancesscolaires.

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page15

Ces animations sont proposées par la Ville d’Arles et ses partenaires, avec le concours du Comité de la Feria et de la Direction des Arènes.

Gui

llaum

e B

aldi

ni

SPECTACLESvendredi 13 : Hervé Acosta et ses musicienssamedi 14 : Santa Esmeraldadimanche 15 : le groupe Tabasco

BALS DE LA FERIAvendredi, samedi et dimanche avec Dany Gray

FÊTE D’OUVERTURE musicale et pyrotechniqueavec Chicuelo et le Groupe F vendredi 13 à 21h30place de la République

FÊTE DE CLÔTUREdu comité de la féria

LES IMAGES DES ARÈNESplace de la République

Chapelle Saint-Anne

Du 8 au 28 avril

PRINTEMPS DE LUMIÈRE13 AVRIL - 21h30Place de la République

Deux taureaux de feu déboulent des rues adjacentes à la place de la République, où les appellent des flammes géantes, orchestrées en ballet. Ils allumeront là une fleurpyrotechnique géante !Un personnage de lumière, échassierde feu, apparaîtra, puis du toit de la mairie…

EXE JDA n°59_EXE JDA n°59 05/11/13 15:05 Page16