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Directeur de la publication : Guy GRANGERÉ

ÉDITORIAL

L’événement « RENNES AIR SHOW 2004 ».

Les 11 et 12 septembre notre Aéroclub organisait son traditionnel meeting, la vingtième édition pour être précis ! Je pense nécessaire de rappeler que cette manifestation était dédiée à la mémoire des lieutenants Guillaume Coeffin et Michel Vernat qui formaient la patrouille de Mirage F1 "VOLTIGE VICTOR". Patrouille absolument extraordinaire qui avait été lors de l'édition 2002, le must de notre spectacle aérien. Indépendamment du fait qu'un meeting soit une grande fête populaire, c'est avant tout l'occasion pour l'ensemble des membres de l'ACRIV de se retrouver, de partager les mêmes bonheurs, de donner un peu de son temps, ou beaucoup pour certains, façon également de rapprocher les plus jeunes et les moins jeunes, les vélivoles et les tenants du vol moteur. Nous sommes 380, 150 d'entre nous avaient jugés intéressant de s'engager, il reste encore un peu de chemin à parcourir pour que l'adhésion soit totale. Concernant l'exceptionnel plateau concocté avec passion, voire amour par ALU, notre chef pilote, il fut tout simplement fabuleux, faut-il encore se souvenir que sans les aléas climatiques des jours précédents, il aurait été enrichi d'un Spitfire et d'un Dakota. De l'avis d'experts et d'éminents spécialistes tels Bernard Chabbert ou Stephen Grey, ce meeting est à inscrire dans les 10 plus grands rassemblements aéronautiques européens. De tels propos sont une immense récompense pour nos membres et l'Aéroclub. Les partenariats mis en place tant sur les plans institutionnels que commerciaux ont eux aussi été couronnés de succès. Que dire de nos 30000 spectateurs sur les deux jours, sachant que le dimanche après-midi, le flot de véhicules à destination de notre meeting fut détourné et refoulé par défaut de place sur les parkings de la foire expo. Ce meeting est et restera à jamais comme étant celui qui nous a permis de "jouer" dans la cour des grands, il ne peut que nous inciter à aller plus loin, voire plus haut ! Comment également, ne pas rapidement évoquer la soirée du vendredi 10 à l'Aire Libre, rencontre avec l' 'Education nationale autour du film "APOLLO" de notre ami Chabbert dans le cadre de la signature de la convention du BIA avec le collège Jean Moulin. Que dire de la magnifique réception du samedi soir dans le salon d'honneur de la Ville de Rennes, tout cela s'apparentait peut être au bonheur. Dernier point et pourtant oh combien important, la recette fut elle aussi à la hauteur de l'événement, ceux d'entre vous présents à la soirée de débriefing du 30 septembre en ont eu connaissance, nous aurons l'occasion de l’évoquer lors de notre Assemblée générale du 18 mars 2005. Avant de conclure, je voudrais remercier très sincèrement pour leurs engagements à mes côtés durant les longs mois de préparation, et leurs dévouements pour notre club : Anne Sophie Helleu, Jean Jacques Preudhomme, Claude Pannetier, Bernard Le Baccon, René Letteron, Michel Sauzière ainsi que le Commandant L'Homme. 2004 touche à sa fin, malgré encore quelques incidents de parcours, cette année aura été constructive, au risque de me répéter nous avons eu un meeting d’exception, des avancées concrètes pour le vol à voile, une grande crédibilité auprès des diverses institutions de notre région. Tout cela fait qu’aujourd’hui notre Club est connu et surtout reconnu, jusqu’à être qualifié « d’exemple de fraternité » par Bernard Chabbert dans le dernier numéro d’Info Pilote. Sans vouloir faire de nombrilisme, nous pouvons en être fiers. Souhaitons que cette période propice à la prise de (bonnes) résolutions, nous incite tous à nous investir (peut-être pas encore plus pour certains qui donnent déjà beaucoup) pour le club, ce qui m’amène à vous souhaiter à toutes et à tous de très bonnes fêtes de fin d’année Guy GRANGERE

A NOTER SUR VOS AGENDAS

• Samedi 15 Janvier 2005 : Soirée Galettes des Rois - 20h00 à l’ACRIV.

• Vendredi 18 mars 2005 : Assemblée Générale à 19h30 (le lieu sera précisé ultérieurement).

• Les 23, 24 et 25 septembre 2005 : « AEROFORUM » 2ème Forum des métiers de l’aéronautique.

N° 22 : Décembre 2004

La Plume N°22

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A L’OUEST, DU NOUVEAU !!!

Après le magnifique meeting du mois de Septembre qui doit sa réussite aux bénévoles du club, nous sommes en mesure de prendre des orientations pour l’avenir à court terme du club. La première décision prise a été de remotoriser la flotte de PA 28 avec des moteurs diesel. Ceci nous permet, les problèmes de mises au point étant réglés, de mettre un pied dans l’aviation de demain à moindre coût (merci au président d’avoir su encore une fois si bien négocier les prix !). D’ici à la fin février 2005, nos 2 PA28 devraient avoir été modifiés. Il en résulte un abaissement des coûts : PA28 et Cessna à 100€ de l’heure dès la mise en service du premier avion. Voilà qui est plutôt réconfortant dans une période où tout augmente !!! Techniquement parlant, que cela va-t-il changer ? Tout d’abord, un moteur diesel fonctionne au Kérosène (JET A1 sur les terrains civils), car le Kéro est tout simplement du Gasoil un peu plus raffiné. Le moteur est un moteur Mercedes Centurion 1,7l de cylindré développant 136Cv. J’entends dire 136cv, mais alors l’avion sera plus limité et moins performant ! Pas du tout, limitations et performances resteront identiques. Une hélice tripale a pas variable est montée sur ce moteur, dont le couple est par ailleurs plus important que sur un moteur à essence de la même puissance. Ce couple sera utilisé plus efficacement par cette hélice dont le mécanisme de variation de pas s’auto-débrouillera pour garder un rendement optimal. Qui plus est, un turbo compresseur est greffé sur ce moteur, permettant ainsi d’en améliorer les performances dés 2000Ft. Afin de rester dans les limitations de masse, la quantité de carburant va être réduite pour passer de 182lt à 163lt (variation de densité oblige : essence=0.72 ; Kéro= 0.8). Néanmoins, la consommation passant de 32lt/h à 20lt/h, nous pourrons compter sur une autonomie de 8h contre 5h40 auparavant. Extérieurement, nouveau capot, nouvelle hélice, nouveaux instruments et contacteurs et une mono-manette permettant de régler d’un seul geste puissance, régime de rotation hélice et richesse. Toutes ces modifications vont bien sur nécessiter un vol de lâché avec un instructeur, de façon à appréhender la mise en route, le fonctionnement normal et les procédures d’urgences. Après la grande visite du GBTK (avionique changée et identique à celle de l’autre PA28), on enverra le GBOY pour qu’il subisse le premier cette modification. Deuxième décision : Après une analyse de la situation, j’ai constaté une baisse d’activité au niveau de l’école (nombre d’élèves moins important). J’impute ceci aux prix élevés des formations proposées dans des structures importantes telle que la notre, mais aussi à la présence de la concurrence qui, n’est certes pas de nature à mettre en danger le club de part leur infrastructure et leur organisation ; mais qui toutefois, ponctionne quelques pilotes grâce à leurs prix plus faibles. Afin que la pratique de notre activité ne devienne pas élitiste alors qu’elle n’est déjà malheureusement pas à la portée de tous, je pensais qu’il fallait réagir. En collaboration avec le président, j’ai soumis au conseil d’administration l’idée de baisser le prix des heures école, afin d’inciter de nouveaux élèves à s’inscrire, mais aussi de ne pas essouffler financièrement les élèves en cours de formation, leur permettant ainsi de pouvoir continuer de voler régulièrement après leur brevet. Cet effort va engendrer un manque à gagner que je me propose d’essayer de combler en démarchant des comités d’entreprise avec des formules de stages créées à cet effet. (il est indispensable d’aller chercher de nouveaux pilotes et non plus d’attendre qu’ils franchissent notre porte). Ces stages sont basés sur des périodes de 5 jours / 5 heures de vol (4/5 heures G115 / PA19, 2 fois 30 minutes de CR100 pour la découverte de la voltige). Il existe aussi la possibilité de faire un stage découverte : 1 VI instructeur planeur et un VI instructeur avion. Nous espérons ainsi ne pas perdre de vitesse, mais aussi relancer notre activité à une époque où de nombreux clubs accusent le coup de cette crise économique qui dure. Le prix de l’heure de vol école en G115 sera de 100€ quelque soit l’age de l’élève, qu’il s’agisse de double commande ou de solo supervisé. Ceci sera mis en place à compter du 1er Janvier 2005, pour une période d’essai d’1an. De plus, le prix d’une heure de vol après brevet sera inférieur ou égale à celui d’une heure école (sauf CR100 et TB20). N’hésitez pas à informer vos connaissances des différentes formules que nous avons mises en place et à me contacter si vous pensez que votre comité d’entreprise pourrait être intéressé par nos stages de pilotage. Je pense donc que nous pouvons envisager l’avenir avec le sourire. Last but not least, c’est l’hiver (vous aviez remarqué je suppose !), alors méfiance au givrage carbu, ayez le bon réflexe de tirer le réchauffage carbu à fond si vous constatez une perte de tours. Amusez vous bien et bonne fêtes de fin d’année à toutes et à tous. ALU

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Assemblée Générale et renouvellement du Conseil d’Administration. L’assemblée générale annuelle aura lieu le soir du vendredi 18 mars 2005. Si chaque année l’assemblée générale est un

moment important de la vie du club, puisqu’elle permet d’exposer les bilans d’activité et comptable mais aussi un débat sur les orientations et les projets du club, l’assemblée générale de 2005 verra le renouvellement du conseil d’administration. C’est un acte important dans notre vie collective.

Le CA est, selon nos statuts, élu pour quatre ans au scrutin secret. Il est composé de 9 membres au moins et de 21 au plus, et doit refléter l’assemblée générale en ce qui concerne la représentation hommes-femmes.

L’assemblée générale est composée des membres actifs de plus de 16 ans à jour de leur cotisation et ayant plus de quatre mois d’ancienneté au sein de l’association (c’est à dire membre avant le 18 novembre 2004). Il est possible de se faire représenter par un membre actif par le biais d’une procuration écrite, toutefois un membre ne peut disposer de plus de 3 procurations.

Pour être membre du CA, il faut avoir plus de 16 ans et être membre actif depuis au moins un an (soit depuis le 18 mars 2004). Si aucune date n’est requise pour présenter sa candidature (à la limite on peut se déclarer candidat jusqu’au moment du scrutin), il serait bon, pour des raisons de bonne organisation et d’information auprès des adhérents, que les candidats se fassent connaître avant le 1er mars. Le Conseil d’Administration

DEUX PONTS… BREGUET PRÉCURSEUR

Quand on va chez Airbus pour visiter les ateliers de montage et spécialement en ce qui concerne le futur A380 (gros porteur à deux ponts) on s’entend dire que jusqu’à présent seuls les USA, dans le temps, avaient conçu un « Deux Ponts » …. Pas du tout. Les études du « Deux Ponts » ont démarré en France dès 1936, en se basant sur l’aile et les empennages du Breguet 730, sur un nouveau fuselage et portés par un train classique caréné. Ces études se poursuivirent pendant la guerre et furent ressorties en 1946, pour répondre à un besoin de transport mixte (passagers et marchandises) capable de franchir 2000 Km. Ce fut le Breguet 761 qui fit son premier vol le 15 février 1949 à Villacoublay. Il fut suivi de 3 Breguet 761S de présérie, dont les moteurs étaient des Pratt & Withney R2800, au lieu des Gnome et Rhône 14R du prototype. Ils servirent à différents essais puis passèrent dans l’armée de l’Air. Puis vint le Breguet 763 « Provence » plus lourd, destiné à Air France (que j’ai pris moi en 1961 d’In-Amenass à Alger…et on se demandait s’il allait vraiment décoller tellement il n’en finissait pas de rouler avant d’atteindre sa vitesse de rotation….) La compagnie du se faire tirer l’oreille pour les prendre vraiment en compte, puis ne cessa plus de chanter leurs louanges par la suite. Ces 12 Breguet 763 servirent à Air France de 1953 à 1975 principalement pour le transport des passagers sur la ligne Paris/Alger .A partir de 1964, 6 furent cédés à l’Armée de l’Air. La dernière version fut le 765, étudié à la demande de l’Armée qui étaient très intéressés pour le transport et le parachutage de charges lourdes. Les besoins de L’Armée de l’Air étaient de 27 avions et ils n’en reçurent que …4. Les « Deux Ponts » furent basés au Bourget puis à Evreux jusqu’en 69 date de leur remplacement par les Transall. Il est à noter que le « Deux Ponts » fut un avion très sûr, car au cours de sa carrière il n’eut que deux accidents (atterrissage sur le ventre) qui ne provoquèrent aucune victime.

Breguet 763 Provence

Envergure : 45.5m Masse Max : 54.000 Kg Longueur : 29.09m Charge : 17T ou 130

Passagers.

Hauteur : 10.15 Vitesse : 400 Km/h

Moteurs : 4 P&W de 2400ch. Equipage : 5

Masse à vide : 30.000Kg Autonomie :4.000 Km

Ce fut le dernier gros quadrimoteur Français. Bernard Le Baccon Sources : Internet.

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INFOS VOLTIGE……

Bonjour à toutes et à tous. Voilà la saison 2004 malgré une météo capricieuse et un arrêt de l’avion pour cause de monoxyde de carbone dans la cabine, « hop un coup de CO et çà repart », aura été une bonne cuvée. Quatre compétiteurs passent au niveau supérieur pour 2005 : C.Pichereau passe au niveau Desavois V.Phomaline passe au niveau Championnat de France biplace J. Bercegeay passe au niveau Doret (monoplace) R.Buchon passe au niveau Doret (monoplace) Une mention particulière à Raphaël pour sa troisième place au championnat de France avec une moyenne de 8,07 sur 10 encore bravo. Grâce à l’aide du club, de l’UR6 et de jeunesse et sports nous avons pu déplacer l’avion dans cinq compétitions dont certaines éloignées (Castelsarrasin, Châteauroux, Briare) pour un coût total à partager entre les compétiteurs de…….. 30 €. Pour l’année prochaine un partenariat avec Alfa Roméo Cesson Sévigné nous permet d’envisager de nouveau les convoyages en compétition à un coût réduit au minimum. Mais la voltige n’étant pas réservée qu’aux seuls compétiteurs nous sommes heureux de constater que quelques pilotes continuent à pratiquer une voltige « cool » n’est-ce pas Alain, Jean Maurice, Daniel, Denis …et aussi que des pilotes reprennent une progression premier cycle. N’hésitez pas à venir aux « compèt » amicales elles se pratiquent dans la bonne humeur et la sécurité (un instructeur peut vous accompagner en vol), ambiance conviviale, bons repas, rires…. quand certains font tout le programme à l’envers !!! ou bien oublient des figures , en rajoutent, etc…. Pour 2005 le CA n’a répercuté que l’augmentation du carburant fixant ainsi à 135€ le prix de l’heure de vol sur CR100. Ce tarif est très attractif par rapport à la machine, alors venez nombreux en profiter car c’est une chance que le club possède un avion de ce type. Au printemps nous organiserons des W.E. de sécurité : mises en gardes, mania et initiation à la voltige, nous comptons sur votre participation, venez nombreux voler sur ce superbe avion. Pour clore ce bilan, l’équipe de voltige vous présente ses meilleurs vœux pour 2005, beaucoup d’heures de vol dans la bonne humeur et la sécurité, et vous offre cette citation de Pierre Violet. « La voltige : elle est dans ce morceau d’univers cette définitive et bouleversante solitude de l’homme à la recherche secrète

d’une fuyante perfection du geste. »

L’Equipe de Voltige de l’ACRIV

LE SAVIEZ-VOUS……. ?

Jean Marie Saget était aussi spectateur du meeting 2004

Sur le plateau de notre dernier Meeting vous avez sans aucun

doute remarqué les deux Vampires, ces avions de chasse

monoréacteur anglais des années 50….Ils étaient pilotés par deux

respectables « Papy » à l’air bonhomme dont la présence un peu

effacée inspirait, me semble-t-il, une émotion particulière. Ces

Pilotes ont 75 ans …et le parcours de l’un deux, Jean-Marie

Saget mérite qu’on s’y attarde….Permettez-moi de vous le

présenter..

Né en 1929 Jean-Marie a 7 ans quand Mermoz disparaît un jour de décembre. C’est à cette époque, alors que son père lui rapporte des revues du Salon Aéronautique, que Jean-Marie se sent attiré par l’aviation, il a envie de voler… .Dix ans plus tard, en 1946, il construit un petit planeur de 7 mètres d’envergure qu’il fait décoller en le faisant tracter par la Citroën de son père…Jean-Marie a 17 ans et fait donc du vol à voile qui était le moyen le moins onéreux de voler. Pour payer ses heures de vol Jean-Marie donne des cours du soir à des élèves du certif…

Après un Bac de Maths, il prépare l’Ecole de l’Air de Salon ou il entre en 1949. Quinze mois durant il va voler sur Morane 230 et

315. Il est ensuite envoyé aux USA avec toute sa promotion et poursuit sa formation sur les bases de Waco au Texas et Craig en Alabama .Après avoir volé sur T-6 et sur P-51 Mustang il est breveté pilote de chasse en février 1952 et est affecté à l’escadron 2/2 à Dijon, sur P-47, Vampire et Ouragan.

En 1954 la course Paris-Cannes est organisée pour la première fois sur Ouragan . Jean-Marie Saget est choisi pour représenter son unité et Marcel Dassault, constructeur de L’Ouragan a prévu d’embaucher le vainqueur comme pilote d’essais….Jean-Marie arrive premier et devient ainsi pilote d ‘essais …

Il intègre donc Dassault en 1955 et participe à diverses mises au point et réception d’avions de série. En 1956 il entre à l’Ecole du Personnel Navigant d’Essais et de Réception (EPNER) pour y être breveté Pilote d’Essais. C’est le début d’une grande carrière…

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Il est affecté aux essais du Super Mystère B-2, puis sur Etendard IV M ( marine) ce qui le conduit à passer sa qualification porte-avion, puis au programme Mirage III O (australien) un avion supersonique en palier, sans post-combustion et ce en 1961…

En 1969 il est chargé du programme Mirage F-1 et en 1971 du Mirage G-8 à géométrie variable, puis de l’Alphajet en collaboration avec les Allemands.

L’Alphajet effectue son premier vol en octobre 1973 et sera présenté au Bourget en 1975. Jean-Marie Saget a également effectué les essais de vrille de la plupart des avions de combat : Super Mystére B2 , Etendard IV, Mirage F1,Jaguar , Alphajet , Super Etendard…De 1979 à 1985 il est chef Pilote d’Essais de Dassault.

En 1986 il quitte les avions de combat pour les Falcon et l’Atlantique 2, puis prend sa retraite en 1989…on s’imagine quelqu’un comme lui prendre sa retraite …il devient instructeur voltige au sein de l’Aéroclub Marcel Dassault Voltige qu’il fonde en 1972 et il est, vous l’avez vu , présentateur des Vampires du Cercle de Chasse de Nangis, association qu’il préside également…Ces associations sont de grande importance puisque l’Aéroclub Marcel Dassault Voltige compte 7 appareils (4 Cap10 , 1 Cap 20, 1 Cap 21 et un Bonanza A36) Le Cercle de Chasse de Nangis dispose de 4 Vampires.

Et ce Pilote était à notre Meeting !! Ah ! j’allais oublier : ce Monument totalise 17.500 HDV sur environ 150 types d’appareils, dont 6.500 heures en vols d’essais et

4.000 heures sur Cap 10… Bernard Le BACCON Source : Internet

TREUIL ÉLECTRIQUE A PLOËRMEL

Démonstration d’un treuil électrique à Ploërmel pour le décollage des planeurs

De nombreux vélivoles de Rennes se sont déplacés le samedi 16 et le dimanche 17 octobre à Ploërmel / Loyat afin de découvrir le treuil électrique ESWB. Site : http://crvvbretagne.free.fr Merci à Yves Blandin et à son équipe pour l'invitation. Comme à chaque fois, nous nous sentons comme chez nous à Ploërmel. Merci au comité Régional de Vol à Voile de Bretagne CRVVB représenté par Philippe De Péchy pour avoir parrainé cette démonstration et permis ainsi aux pilotes de la région de venir voir fonctionner ce treuil. Pour cette démonstration, un groupe électrogène a été loué par Ploërmel, aussi une participation modique de 5 Euros a été demandée par treuillée. Le planeur biplace Twin YF a été convoyé afin de découvrir ce mode de lancement et de vérifier les performances réelles avec ce planeur. J'ai retenu des éléments intéressants lors de cette manip. Vu du planeur :

� la traction électrique semble plus régulière qu’avec un treuil classique (moteur essence ou diesel), et j'ai apprécié. � D'après les instructeurs présents, Didier Guérin et Daniel Monzat entre autres c'est tout bon ! � Avec 850 mètres de câble acier, nous sommes montés aux environs de 400 mètres avec un léger vent de face en Twin. � Les collègues de Saint Florentin assurent que le câble de traction synthétique permet de gagner 10% de gain de hauteur lors de la treuillée. La puissance est très importante et le treuil ne s'essouffle à aucun moment malgré mes quelques kilos honteusement gagnés à manger des Figo de L... en circuit.

La conclusion est simple. Hauteur 400 mètres fin de treuillée (configuration à 850 mètres de câble) pour un coût de revient d'environ 2 euros et un prix de treuillée facturée à 6 euros (données recueillies auprès du club de Saint Florentin). Le retour sur investissement est rapide et permet de faire ensuite des achats complémentaires (planeurs...). Quant à la fiabilité elle semble éprouvée. Vu du Treuil : Là, c'est un autre monde : silence et souplesse. Ayant fait mon stage treuil à Montluçon, j'avais le souvenir (en tant qu'observateur) de manipulations (très) techniques sur treuil diesel. Là, il n'en est rien. Quelques boutons, un embrayage pour changer de tambour et un curseur de régulation de la vitesse de treuillée en fonction du type de planeur. Sincèrement, cela permet de se faire lâcher treuil facilement. Malgré les planeurs très différents treuillés (Alliance 34, ASK 13, Twin, Pégase), cela semble facile. Le treuil travaille en souplesse, en silence... Quant aux casses de câble (synthétique), celles si sont très faciles à réparer. D'après les utilisateurs, le câble synthétique cassé s'enfiche l'un dans l'autre comme une chaussette ; on tend et c’est réparé ! Autant vous dire qu'à titre personnel, j'ai été particulièrement convaincu par la mise en oeuvre et les avantages de la formule.

Laurent DUCROS – Vice-Président Vol à Voile

« MOYEN OU LONG » COURRIER DES LECTEURS

La rédaction de la Plume vous rappelle une nouvelle fois que ses colonnes vous sont totalement ouvertes. Vous pouvez donc nous envoyer tous vos articles, suggestions ou même des informations qui concernent le club ou tout

simplement le monde aéronautique. Que ce soit une brève ou un article de fond, nous nous engageons à le publier, pour nous faire parvenir vos textes vous

pouvez utiliser les adresses e-mail suivantes : didier.laroze@ouest-france.fr ou nocabel@wanadoo.fr Le comité de rédaction vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.

DLR

LE TREUIL ET BROCÉLIANDE

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Le treuil et Brocéliande : un mariage forcé pour le plaisir de voler. Le treuil a fait son apparition à l’Aéro-Club de Brocéliande le 12 avril 1986. Un « vieux treuil », camion Opel surmonté d’un moteur Dodge de 230 cv couplé à une boite de vitesse automatique et « crabé » alternativement au tambour droit ou au tambour gauche. Cette pièce de collection, œuvre d’apprentis de chez Mercédez, a envoyé en l’air des milliers de planeurs en Allemagne puis à la Roche-sur-Yon. Pendant une dizaine d’années, perdu dans la lande, admiré par les lutins et les korrigans, ce treuil a permis, entre casses, pannes et réparations, de former des pilotes et de voler. Le remorqueur a renvoyé au fond du hangar ce vénérable lanceur qui ne sort plus qu’une ou deux fois par an. Avec sa bouille joufflue, ses formes cabossées, ses articulations qui vieillissent, le vieux treuil a vu arriver la jeunesse pimpante avec ses angles vifs, sa peinture neuve … et ses câbles en acier (nous n’avons pas eu de synthétique pour la démo !). Petit point technique pour les néophytes du vol à voile, le planeur nécessite un moyen de lancement, remorqueur ou treuil (voire chez certains anglos-saxons, voiture + poulie !). Le remorqueur tire le planeur à une hauteur de 500 m autour du terrain dans une ascendance de préférence. Le treuil est plus … direct. Une fois le treuil fixé à un bout de la piste, on tire les câbles avec un véhicule. Le planeur face au vent est accroché à un des câbles, on tend, puis on tire très fort, décollage rapide du planeur, palier, mise en montée, pente de montée, mise en palier largage ; on est entre 350 et 600 m de hauteur selon le planeur, le pilote, le vent, le treuillard et surtout la longueur de câble disponible en 45 secondes environ. Eh ! C’est du sport ! A Ploërmel/ Loyat, la piste fait 850 m sans dégagement donc 850 m de câble et des treuillées classiques entre 350 et 475 m. Conçu en Allemagne comme son ancêtre qui le regarde faire du fond du hangar, Ce treuil fringant a fait ses preuves en pays breton. Les treuillées sont souples, puissantes et régulières. La formation treuil et le « lâcher treuillard » seront simplifiés. Les pilotes apprécient aussi cette régularité durant la treuillée. Les réticences sur l’utilisation d’un treuil classique sont balayées par la simplicité de fonctionnement et d’entretien de ce treuil électrique : on branche et ça marche (Arrêtes de marcher sur le fil Georges-Edouard !). Facilité et économie, coût de treuillée très réduit, coût moindre de la saison pour les pilotes, le futur treuil sera là en 2005. Brocéliande va renouer avec le treuil (électrique c’est tellement mieux), mariage de raison pour voler avec passion ! Et en projet une bande supplémentaire pour allonger la longueur de déroulement du câble et une ligne électrique directe à chaque extrémité de piste. Nos amis ploërmelais nous ont chaleureusement accueillis pour cette démonstration co-financée par le CRVVB. Merci à tous et à bientôt pour de nouvelles rencontres sur le green de Loyat. Ah ! Au fait ! Pour les câbles synthétiques, ça doit être super ! En attendant, on s’est refait une bonne vieille épissure sur câble acier avec Pierre Rose, spécialiste, et quelques bonnes volontés qui ont découvert les coulisses du treuil.

Philippe TOUZE

DERNIÈRE MINUTE

VOL A VOILE : Dernière minute : Concernant le protocole dérogatoire sur la plateforme de Rennes, la demande de reconduction a été effectuée le 10 décembre 2004, avec de sérieux espoirs de l’obtenir pour la saison 2005.

SECTION VOL A VOILE

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Encore quelques pompes « pour faire le terrain » Avec obstination depuis plus de six ans, les équipes se sont succédées et secondées pour « vendre le vol à voile en Ille et Vilaine », trouver un site, faire accepter un projet par les riverains et les élus locaux. Le site est trouvé et la maîtrise foncière assurée. Le futur terrain se situera à Saint-Sulpice des Landes, à 35 km au Sud de Rennes en direction de Nantes. La communauté de Communes du Pays de Grand Fougeray porte le projet d’aérodrome à usage

restreint réservé au vol à voile de l’ACRIV, sous l’impulsion de Monsieur Alain DAVID, son Président et maire, et de Monsieur Serge LEGENDRE, maire de Saint-Sulpice. Le terrain est en vue, matérialisé par des accords de principe de soutien. L’espoir renaît mais des étapes importantes restent à valider en particulier la décision définitive des financeurs, partenaires du projet (Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général d’Ille et Vilaine, Etat/DGAC/DDE/DRDIS, Communes …). Ce sont les dernières ascendances nécessaires avant d’être certains « de faire le terrain ». Rencontre ACRIV – Conseil Général d’Ille-et-Vilaine CG 35 et Conseil régional de Bretagne Le projet de création d’un aérodrome à usage restreint réservé au vol à voile à Saint-Sulpice des Landes se confirme. Fin octobre, Guy Grangéré, Pascal Le Masson et Philippe Touzé ont rencontré M. Théaudin, Vice-Président du Conseil Général 35 à Beauregard. Les échanges ont porté sur le projet et les perspectives de mise en œuvre concrète de cet équipement vital pour la section Vol à Voile et pour le Club. Les nombreuses démarches effectuées par l’ACRIV et le porteur de projet ont été entendues. Les élus du CG 35 sont convaincus de l’intérêt de ce projet également pour l’activité sportive, pour le département et pour la Communauté de communes. Plusieurs financeurs sont sollicités pour soutenir la Communauté de communes du Grand Fougeray, porteuse du projet. Conformément à une concertation en cours avec le Conseil régional, le 29 octobre M. THEAUDIN annonce que les deux financeurs devraient s’engager sur ce projet à hauteur d’une aide globale de 50% des dépenses éligibles (la répartition CG 35 et Conseil régional est en discussion). Guy Grangéré, quelques jours plus tard le 3 novembre, a rencontré, M GILLES Daniel, Vice Président du Conseil régional de Bretagne en charge des sports. Au cours de cette rencontre conviviale et studieuse, le Conseil régional a confirmé son intérêt et son soutien pour les différentes manifestations « d’envergure » organisées par le Club : Meeting aérien international, Forum des métiers. Le professionnalisme et le sérieux de l’association au travers de ces actions bénéficient aux autres dossiers portés par le Club et en particulier au futur terrain vol à voile. Le Conseil régional assure la Communauté de communes (maître d’ouvrage) de son soutien à ce projet au bénéfice de l’ACRIV - section Vol à Voile qui sera utilisateur et gestionnaire. La programmation officielle de soutien devrait intervenir après complétude du dossier par le porteur de projet. Le projet : Un centre sportif de vol en planeur Une piste de 80 m x 900 m sur une bande gazonnée de 100 m de large, un hangar, un centre de formation et un atelier d’entretien constitueront notre « centre sportif de vol en planeur ». Ce pôle sportif doit permettre d’animer le secteur sud-est du département moins favorisé, moins attirant en terme de tourisme et de sport que notre côte Nord (Saint-Malo, Dinard, les plages, les activités nautiques …). Pour les frileux des arpions et les amoureux des planeurs et des cumulus joufflus, notre centre sera un lieu de vie de la passion du vol, un lieu de partage du plaisir de « voler et faire voler ». Idéalement situé aux portes de la Bretagne, à 35 km de Rennes, 60 km de Nantes, en limite d’Ille et Vilaine et proche de trois autres départements et dans une zone à bon potentiel aérologique, ce futur site vélivole est déjà le défenseur pour les planeurs de la liberté de transit entre la Bretagne et le reste de la France. En effet grâce au CRVVB et à la FFVV, dès à présent il est tenu compte de ce site pour préserver un espace aérien libre au-dessous des TMA de Nantes, rennes et Dinard qui sont jointives. Les planeurs de la région parisienne et de Pays de Loire pourront continuer à tenter des circuits vers le golfe du Morbihan ou Ploërmel (autre site vélivole breton). les planeurs de l’ACRIV pourront circuiter en Bretagne et vers le centre de la France à partir de leur terrain dédié au vol à voile ! Waouuuh ! Quel bonheur, on se prend à rêver ! Attention restons concentrés, le terrain est en vue, mais même en finesse max, ce n’est pas encore fait ! Vario positif, les vélivoles de l’ACRIV se battent et y croient ! On vous appelle dès qu’on est sûrs de « faire le terrain » … pour faire un passage avant le posé des roues sur l’herbe tendre. La SECTION VOL A VOILE

LE MEETING 2004 VU DU SOL

La Plume N°22

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Bien sûr l’activité première du meeting est d’occuper l’espace aérien pour y évoluer et de fort belle manière, ce fût un véritable bonheur. Mais c’est aussi une grande manifestation au sol, en voici la preuve en images, avec encore du bonheur que l’on peut lire sur le visage de notre Président ainsi que sur celui de Camille.

DLR