LA PLACE DES UNIVERSITÉS PRIVÉES DANS LE SYSTÈME

ÉDUCATIF GUINÉEN 

Thierno Moussa DIAOUNÉ,Enseignant Chercheur à l’Institut Supérieur des Sciences de l’Éducation de Guinée (ISSEG) ; BP : 795 Conakry, Rép. De Guinée, Tél (+224) 60 44 16 61 ; Email : tmdiaoune@yahoo.fr

Plan de la communication

Introduction Contexte et justification Question et objectif Méthode de collecte des

données Analyse et interprétation Suggestions et

recommandations

Croissance exponentielle de la demande d’entrée à l’université, une longue réflexion s’est imposée aux décideurs politiques : comment résoudre efficacement et durablement la formation des bacheliers et désengorger les Universités Publiques ? Les IES Privées constituent de ce fait une option à explorer.

Avec le Libéralisme économique instauré depuis 1984, une ordonnance portant création UP et en 2001 c’est un décret.

CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE Depuis 1999, la RG a entrepris des réformes du système:

améliorer l’accès et l’équité ; améliorer la qualité et la pertinence des programmes de

formation et de recherche ; renforcer les capacités de gestion de l’autonomie universitaire.

Avant 2006: trois Universités Privées (UP); Entre 2007 et 2009: Une cinquantaine UP, prolifération occasionné

par l’envoi d’étudiants boursiers d’Etat; Motif: résoudre efficacement et durablement la formation des

bacheliers et désengorger les Universités Publiques . Le Ministère a été moins rigoureux sur les conditions de création et

d’ouverture d’UP en Guinée ce qui a occasionner une émergence anarchique.

UP prônent l’adoption du système LMD qui a montré son insuffisance à travers les techniques d’évaluation dans les U.Publique

QUESTION ET OBJECTIF Questions

Si les UP ont toutes les ressources nécessaires et susceptibles d’offrir au marché du travail les professionnels capables d’induire le développement de l’économie nationale ? ie Est-ce qu’elles formes en fonction des besoins du marché ou est-ce qu’on forme ceux dont le marché a besoin ? Voici tant de questions qui placent les UP dans un champ d’activités préoccupantes;

Objectif Montrer la place des UP de Guinée dans le système

de formation à travers l’amélioration de la qualité des pratiques éducatives et répondre à la question épineuse (adéquation formation-emploi)

METHODOLOGIE DE COLLECTE DES DONNEES

Etude qualitative Zone d’enquête: DNESP, UKAG, UMG,

IUHEG; Entretiens individuels directs avec Un

cadre de la DNESP, un Recteur, un Vice recteur, un Administrateur, un Comptable, un Chef de Département et deux enseignants.

ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

l’Enseignement Supérieur Public est perçu comme une pépinière de chaumage 

UP optent pour l’utilisation comme enseignants, des meilleurs professionnels que l’on peut trouver dans les entreprises ou les IES publiques en vue de rendre l’enseignement élitiste et concret. Cela pourrait faciliter l’insertion et le suivi des étudiants stagiaires ;

l’encadrement d’effectifs modéré (à peine 35 étudiants par classe) ;

L’ouverture et l’expansion des filières de BTS  liée à la forte demande causée par un taux d’échec considérable au baccalauréat (environ 77%);

L’ouverture de filières pour la formation continue des cadres désireux de se perfectionner ;

L’accès de tous les étudiants aux NTIC et la mise à jour des savoirs scientifiques à travers des revues mensuelles ou trimestrielles ;

La coopération bi et multilatérale avec les entreprises de la place pour faciliter les stages et garantir le premier emploi ;

Par ailleurs, les grandes UP visent des défis plus lourds pour leur réputation, comme :

Faire venir des professeurs étrangers, compétents avec un grade académique plus élevé sur la base de contrats ou d’accords de coopération passées avec certaines universités de la sous région ou occidentales ;

Collaborer avec l’harmattan Guinée pour la fourniture des livres et l’édition ;

Installer des radios émettant aussi sur l’Internet au sein du campus universitaire (comme c’est le cas à l’Université Kofi Annan de Guinée) ;

Inscrire les UP dans les organismes internationaux comme la francophonie ;

Difficultés retard dans le payement des frais

d’étude des boursiers par l’Etat qui constituent environ 80% des effectifs dans les UP;

problèmes d’infrastructure et d’équipement ou de locaux inadéquats;

Mouvements sociaux qui affectent la mobilisation de fonds car toutes les UP sont concentrées à Conakry exceptés 2.

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS Diversifier les filières de formation au 1er cycle et lancer les

programmes de Masters avec plus de rigueur ; Améliorer progressivement et durablement l’extension du campus

universitaire; Eviter l’emploi excessif des jeunes assistants de niveau Maitrise ou

DES universitaires ; Eviter l’inscription au programme LMD, de tout élève n’ayant pas

réussi son baccalauréat ; Éviter la location ou l’aménagement des villas pour en faire des

universités ; Eviter la concurrence déloyale qui pourrait entraver la formation ; Respecter les échéances de versement des frais d’études des

étudiants boursiers de l’Etat au risque de pénaliser les UP dans leur planification ;

Augmenter non seulement le nombre de boursiers mais aussi les subventions en vers les UP.

CONCLUSION

l’enseignement supérieur privé à un avenir surtout si elles bénéficient de l’attention de l’Etat et ses partenaires en termes d’assistance technique et financière.

En dépit de ce manque à gagner, le privé accueil de plus en plus un nombre important de bacheliers, des étudiants arrivent à renoncer la formation du public au profit du privé. En plus, les Universités Privées (UP) constituent une petit et moins entreprise, car elles recrutent aussi de jeunes cadres lauréats des universités.

REMERCIEMENTS Nous remercions tous les

membres du ROCARÉ pour leur contribution au développement des compétences des jeunes en matière de recherche en Afrique.

Grand merci à l’auditoire pour sa participation aux débats qui suivront…

Bon anniversaire à ROCARE