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Recycler l’eau : récupérer les eaux de pluie pour l’arrosage. Des réservoirs placés judicieusement dans le jardin font économiser les efforts de déplacements. Installer si possible un système d’arrosage en goutte à goutte adapté aux végétaux. Faire son compost : le compostage consiste à fermenter les matières organiques en enrichissant en azote ammoniacal. Le sol argilo-limoneux s’accommode de compost jeune (3 à 5 mois) mais, un sol calcaire d’un compost plus mûr (6 à 12mois). 9. La culture en butte : Elle ne s’adapte pas à tous les climats. Si l’environnement est venteux, les cultures en souffriront. En revanche, si les cultures ont du mal à s‘épanouir ou si le sol est trop pauvre ou trop sec, la cul- ture en butte deviendra la bonne solution. Schéma internet La Permaculture 1. L’éthique : ¤ Prendre soin de la Nature (les sols, les forêts, l’eau et l’air). ¤ Prendre soin de l’Humain (soi-même, la communauté et les générations futures). ¤ Créer l’abondance et redistribuer le surplus. 2. Présentation : Le principe de base est d’observer la nature pour s’inspirer des pratiques et organisation des cultures. Les espèces vivantes sont variées et peuvent interagir entre elles. Proscrire les insecticides et engrais chimiques. Les surfaces sont optimisées et l’utilisation de l’eau réduite. Le but est de ne plus détruire les écosystèmes. Les jardins en permaculture ont besoin de moins de soins que les jardins traditionnels. 3. Préparer son projet : Commencer par l’observation du terrain disponible, des variétés de végétaux, des animaux, des oiseaux et aussi des insectes qui y vivent. Rechercher la meilleure orientation du jardin en tenant compte de l’exposition au soleil et de la direction et de la force des vents dominants. Examiner la nature et la texture du sol (calcaire, argileux ou acide). Repérer les endroits les plus humides et les plus secs. Penser aux amendements naturels nécessaires à la fertilisation de la structure. Enfin, faire le bilan des ressources disponibles en matériel, budget, temps et espace. Photo internet

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Page 1: La Permaculture - Plus propre ma ville€¦ · En permaculture, le potager est composé de légumes et d’un ensemble de végétaux, arbustes, plantes aromatiques et autres comestibles

Recycler l’eau : récupérer les eaux de pluie pour l’arrosage. Des réservoirs placés judicieusement dans

le jardin font économiser les efforts de déplacements. Installer si possible un système d’arrosage en

goutte à goutte adapté aux végétaux. Faire son compost : le compostage consiste à fermenter les matières organiques en enrichissant en azote

ammoniacal. Le sol argilo-limoneux s’accommode de compost jeune (3 à 5 mois) mais, un sol calcaire

d’un compost plus mûr (6 à 12mois).

9. La culture en butte : Elle ne s’adapte pas à tous les climats. Si l’environnement est venteux, les cultures en souffriront.

En revanche, si les cultures ont du mal à s‘épanouir ou si le sol est trop pauvre ou trop sec, la cul-

ture en butte deviendra la bonne solution. Schéma internet

La Permaculture 1. L’éthique : ¤ Prendre soin de la Nature (les sols, les forêts, l’eau et l’air). ¤ Prendre soin de l’Humain (soi-même, la communauté et les générations futures). ¤ Créer l’abondance et redistribuer le surplus. 2. Présentation : Le principe de base est d’observer la nature pour s’inspirer des pratiques et organisation des cultures. Les

espèces vivantes sont variées et peuvent interagir entre elles. Proscrire les insecticides et engrais chimiques.

Les surfaces sont optimisées et l’utilisation de l’eau réduite. Le but est de ne plus détruire les écosystèmes.

Les jardins en permaculture ont besoin de moins de soins que les jardins traditionnels.

3. Préparer son projet : Commencer par l’observation du terrain disponible, des variétés de végétaux, des animaux, des oiseaux

et aussi des insectes qui y vivent. Rechercher la meilleure orientation du jardin en tenant compte de l’exposition au soleil et de la direction

et de la force des vents dominants. Examiner la nature et la texture du sol (calcaire, argileux ou acide). Repérer les endroits les plus humides

et les plus secs. Penser aux amendements naturels nécessaires à la fertilisation de la structure. Enfin, faire le bilan des ressources disponibles en matériel, budget, temps et espace.

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Page 2: La Permaculture - Plus propre ma ville€¦ · En permaculture, le potager est composé de légumes et d’un ensemble de végétaux, arbustes, plantes aromatiques et autres comestibles

4. Choisir ses plantations : En permaculture, le potager est composé de légumes et d’un ensemble de végétaux, arbustes, plantes

aromatiques et autres comestibles. Etablir un choix de plantes désirées, regrouper en tenant compte des besoins, compatibilité et interac-

tions entre elles. Regrouper les plantes compagnes et protectrices des nuisibles et /ou des maladies. Les plus économiques sont les plantes reproductives et pérennes par semences, bouturages marcottages

ou dédoublements. 5. Aménager : Placer les végétaux en fonction de la fréquence d’utilisation, (par exemple, les herbes aromatiques seront

placées près de l’habitation), en fonction de l’exposition aux vents dominants, du besoin en ensoleille-

ment. Un principe est de cultiver au dessus du sol afin de ne pas épuiser ses ressources. Un aménagement en parcelles, lasagnes, plates-bandes permanentes, buttes….permet de regrouper les

plantes par affinité, besoin en eau, nature de la terre,. Il est possible de faire des bordures végétales avec

des plantes à faible besoin en eau et un système racinaire réduit pour ne pas faire de concurrence aux

végétaux plantés. Les parcelles seront d’une largeur permettant d’atteindre facilement le centre sans

marcher sur les plates-bandes.

6. Pratiquer la Permaculture. La terre n’est pas retournée, elle peut être aérée à 15cm de profondeur maxi, à l’aide d’une griffe ou

d’une grelinette. Proscrire la fraise ou la bêche. Les plantes les plus hautes sont au centre de la planche,

les plus petites, plus proches des bordures pour une facilité d’accès. Pour un gain d’espace ou ombra-

ger, faire pousser en hauteur, treillis, suspensions, tipis… Les parcelles sont utilisées en continu : les plantes se succédant dans le temps. L’objectif étant de ne

pas laisser le sol nu afin d’enrayer la prolifération des plantes envahissantes. La plantation est rarement en ligne, elle se fait au gré des affinités par groupements.

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7. Garder le sol couvert : Couvrir le sol a plusieurs avantages : ça évite le tassement du sol lors des pluies et le durcissement au

soleil, ralentit l’évaporation de l’eau, conserve les lombrics proche de la surface du sol et limite ainsi

l’arrosage. Couvrir comment ? Avec des moyens naturels : copeaux de bois (broyat) carton sans colle ni encre, du

compost, des feuilles mortes saines (éviter les feuilles de noyer ou chêne trop chargées en tanin et des

fruitiers malades), des tontes non polluées (faire sécher, 2 à 3 jours, la tonte au soleil avant de l’utiliser). Les plantes indésirables se manifestent lors d’un dérèglement du terrain par un manque ou un excès, un

déséquilibre de la structure du sol.

8. Optimiser ses besoins : Les éléments du jardin doivent pouvoir interagir entre eux. Ils doivent être utiles à plusieurs fonctions :

ombrage, protection des nuisibles ou maladies, amendement du sol. Par exemple : les engrais verts nour-

rissent les organismes souterrains. Les parties aériennes coupées amenderont le sol une fois qu’elles se-

ront décomposées. Les plantes compagnes se protègent ou s’aident entre elles.

Photo : AD

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