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Sefer Hamidot DÉLIVRANCES ET MIRACLES Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger. “C’est lui qui a fait de moi un juif” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. La Paracha de la Semaine Graphisme Maxime : 058.710.2000 A mettre à la gueniza n° 263 Pour la réussite matérielle et spirituelle de tous les participants Lorsque le grand prêtre allumait le candélabre à sept branches (ménorah) il devait arrêter la flamme à distance de la mèche et laisser la lumière s’élever et s’allumer d’elle-même. C’est la raison pour laquelle la Torah utilise l’expression «lorsque tu élèveras» au lieu de «lorsque tu allumeras», afin de comprendre que la flamme s’élevait miraculeusement d’elle- même. Dans cet acte quotidien se trouve l’un des plus grands mystères de la création… En effet le grand prêtre n’avait pas le droit d’allumer les bougies afin que l’on comprenne que D-ieu est celui qui fait tout dans le monde, tout est Sa volonté. De l’autre côté si le grand prêtre n’avait pas présenté de flamme, la ménorah ne se serait jamais allumée. En d’autres termes tout est organisé par D-ieu, absolument tout, et paradoxalement D-ieu a décidé que rien ne puisse se faire sans l’intervention de l’homme, intervention qui ne peut avoir lieu sans utilisation de son libre-arbitre. Cette contradiction n’est pas vraiment explicable jusqu’à l’arrivée du libérateur, néanmoins elle est à la base de la création du monde et transcende tous les domaines de notre existence (Likoutey moharan 64). On ne peut qu’admirer le fait que D-ieu ait créé un système où Il demeure le Roi des rois et où, en même temps, l’homme a la responsabilité du monde entre ses mains. Par exemple dans le domaine de l’intelligence, Rabbi Na’hman explique que l’homme doit s’efforcer de présenter la flamme de sa volonté à servir D-ieu en l’exprimant par la purification des sept branches de la ménorah du visage qui sont : les deux yeux, les deux narines, les deux oreilles et la bouche (Likoutey Moharan 21). C’est-à-dire qu’il sanctifie sa bouche en s’éloignant du mensonge, il sanctifie ses yeux en recherchant systématiquement le bien en chaque chose, il sanctifie ses oreilles en écoutant les paroles des sages et enfin il sanctifie ses narines en essayant de ressentir constamment la présence du ciel. Et lorsqu’il fait ce travail alors la flamme s’allume d’elle-même et il est investi d’une intelligence qui provient directement de D-ieu, c’est-à-dire qu’il a la capacité de vivre au niveau de la contradiction dont nous avons parlé sans tomber dans les extrêmes de la prise de pouvoir (car tout dépend de l’homme) ou de la déresponsabilisation (car tout dépend de D-ieu). Et Rabbi Nathan explique que même Moshé rabbénou eut du mal avec ce concept et c’est la raison pour laquelle il n’arriva pas à construire la Ménorah, c’est-à-dire qu’il ne comprenait pas comment l’homme avait une telle importance devant D-ieu car il était très humble. Jusqu’à ce que vienne son élève Betsalel qui lui croyait dans l’importance de l’homme et en particulier dans celle de son maître Moshé rabbénou et il n’eut pas de mal à construire la ménorah (Likoutey halakhot, Birkot hasha’har 5/46). D-ieu est extraordinaire et Sa grandeur infinie, tout vient de Lui. Et pourtant cette donnée de base n’évacue pas le fait que nous ayons une importance extrême non seulement à Ses yeux mais en valeur absolue, Il a choisi de créer une réalité où rien ne peut se faire sans nous, même si à la fin du compte tout n’est que Sa volonté. Quand c’est incompréhensible et vrai ça ne peut être que juif. A nous de vivre à la hauteur des espérances que D-ieu nous porte et des forces qu’il a placées en nous. Car l’exil est essentiellement un éloignement de la grâce et de l’importance authentique que chacun possède en soi (Likoutey Moharan 1). Soyons à la hauteur des êtres merveilleux que nous sommes et commençons simplement à nous améliorer selon notre rythme et notre niveau, avec joie. Et notamment en sanctifiant les sept branches de notre ménorah, afin de dévoiler une sensibilité à la spiritualité que nous ne pouvons imaginer tant elle est grande. Chabat chalom, Eliahou Haviv בס“דRenseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] Contact publicité, dons & dédicaces +97254 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24 www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected] BÉHA’ALOTÉKHA On n’accomplit des miracles que pour celui qui est prêt à sacrifier sa vie pour la gloire de D.ieu. Celui qui se réjouit dans les souffrances ,amène la délivrance dans le monde. Hithbodédouth (s’isoler pour converser avec D.ieu) amène la délivrance. On accomplit un miracle à celui qui à été testé dans une épreuve. La charité amène le salut. Un miracle ne se produit pas pour une personne immorale. Ne compte pas sur un miracle aussi longtemps que tu peux sortir de tes difficultés en donnant de l’argent ou par un autre moyen. Avant que D.ieu n’accomplisse un miracle pour une personne , elle doit passer par des moments difficiles qui sont en rapport avec la grandeur du miracle. D.ieu octroie Sa bonté à celui qui ne prononce pas des noms d’idoles. Celui qui à besoin d’une délivrance,doit rendre joyeux le Tsadik. L’humilité amène le salut. « Parle à Aharon et dis-lui : lorsque tu élèveras les lumières devant la face de la ménorah, alors les sept lumières éclaireront » (Béha’alotékha 8/2).

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  • Sefer HamidotDÉLIVRANCESET MIRACLES

    Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger. “C’est lui qui a fait de moi un juif” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre.

    La Paracha de la Semaine

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    n° 263

    Pour la réussite matérielle et spirituellede tous les participants

    Lorsque le grand prêtre allumait le candélabre à sept branches (ménorah) il devait arrêter la flamme à distance de la mèche et laisser la lumière s’élever et s’allumer d’elle-même. C’est la raison pour laquelle la Torah utilise l’expression «lorsque tu élèveras» au lieu de «lorsque tu allumeras», afin de comprendre que la flamme s’élevait miraculeusement d’elle-même.Dans cet acte quotidien se trouve l’un des plus grands mystères de la création…

    En effet le grand prêtre n’avait pas le droit d’allumer les bougies afin que l’on comprenne que D-ieu est celui qui fait tout dans le monde, tout est Sa volonté. De l’autre côté si le grand prêtre n’avait pas présenté de flamme, la ménorah ne se serait jamais allumée. En d’autres termes tout est organisé par D-ieu, absolument tout, et paradoxalement D-ieu a décidé que rien ne puisse se faire sans l’intervention de l’homme, intervention qui ne peut avoir lieu sans utilisation de son libre-arbitre.

    Cette contradiction n’est pas vraiment explicable jusqu’à l’arrivée du libérateur, néanmoins elle est à la base de la création du monde et transcende tous les domaines de notre existence (Likoutey moharan 64).On ne peut qu’admirer le fait que D-ieu ait créé un système où Il demeure le Roi des rois et où, en même temps, l’homme a la responsabilité du monde entre ses mains. Par exemple dans le domaine de l’intelligence, Rabbi Na’hman explique que l’homme doit s’efforcer de présenter la flamme de sa volonté à servir D-ieu en l’exprimant par la purification des sept branches de la ménorah du visage qui sont : les deux yeux, les deux narines, les deux oreilles et la bouche (Likoutey Moharan 21).C’est-à-dire qu’il sanctifie sa bouche en s’éloignant du mensonge, il sanctifie ses yeux en recherchant systématiquement le bien en chaque chose, il sanctifie ses

    oreilles en écoutant les paroles des sages et enfin il sanctifie ses narines en essayant de ressentir constamment la présence du ciel. Et lorsqu’il fait ce travail alors la flamme s’allume d’elle-même et il est investi d’une intelligence qui provient directement de D-ieu, c’est-à-dire qu’il a la capacité de vivre au niveau de la contradiction dont nous avons parlé sans tomber dans les extrêmes de la prise de pouvoir (car tout dépend de l’homme) ou de la déresponsabilisation (car tout dépend de D-ieu).

    Et Rabbi Nathan explique que même Moshé rabbénou eut du mal avec ce concept et c’est la raison pour laquelle il n’arriva pas à construire la Ménorah, c’est-à-dire qu’il ne comprenait pas comment l’homme avait une telle importance devant D-ieu car il était très humble. Jusqu’à ce que vienne son élève Betsalel qui lui croyait dans l’importance de l’homme et en particulier dans celle de son maître Moshé rabbénou et il n’eut pas de mal à construire la ménorah (Likoutey halakhot, Birkot hasha’har 5/46).

    D-ieu est extraordinaire et Sa grandeur infinie, tout vient de Lui. Et pourtant cette donnée de base n’évacue pas le fait que nous ayons une importance extrême non seulement à Ses yeux mais en valeur absolue, Il a choisi de créer une réalité où rien ne peut se faire sans nous, même si à la fin du compte tout n’est que Sa volonté.Quand c’est incompréhensible et vrai ça ne peut être que juif.

    A nous de vivre à la hauteur des espérances que D-ieu nous porte et des forces qu’il a placées en nous. Car l’exil est essentiellement un éloignement de la grâce et de l’importance authentique que chacun possède en soi (Likoutey Moharan 1).

    Soyons à la hauteur des êtres merveilleux que nous sommes et commençons simplement à nous améliorer selon notre rythme et

    notre niveau, avec joie. Et notamment en sanctifiant les sept branches de notre ménorah, afin de dévoiler une sensibilité à la spiritualité que nous ne pouvons imaginer tant elle est grande.Chabat chalom, Eliahou Haviv

    בס“ד

    Renseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected]

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    BÉHA’ALOTÉKHA

    • On n’accomplit des miracles que pour celui qui est prêt à sacrifier sa vie pour la gloire de D.ieu.

    • Celui qui se réjouit dans les souffrances ,amène la délivrance dans le monde.

    • Hithbodédouth (s’isoler pour converser avec D.ieu) amène la délivrance.

    • On accomplit un miracle à celui qui à été testé dans une épreuve.

    • La charité amène le salut.

    • Un miracle ne se produit pas pour une personne immorale.

    • Ne compte pas sur un miracle aussi longtemps que tu peux sortir de tes difficultés en donnant de l’argent ou par un autre moyen.

    • Avant que D.ieu n’accomplisse un miracle pour une personne , elle doit passer par des moments difficiles qui sont en rapport avec la grandeur du miracle.

    • D.ieu octroie Sa bonté à celui qui ne prononce pas des noms d’idoles.

    • Celui qui à besoin d’une délivrance,doit rendre joyeux le Tsadik.

    • L’humilité amène le salut.

    « Parle à Aharon et dis-lui : lorsque tu élèveras les lumières devant la face de la ménorah, alors les sept lumières éclaireront » (Béha’alotékha 8/2).

  • Prière de la semaine

    De grâce Eternel, accorde-moi le mérite de ne pas perdre mon monde, «ne pas peiner en vain et enfanter dans la frayeur». Que je puisse voir en moi toujours et me demander consciemment: qu’est-ce que je fais en ce monde? Un monde qui dure le temps d’un clin d’œil. De réfléchir sur ma conduite et juger tous mes actes, de chaque jour, de chaque heure, de

    chaque instant. De me juger à tout moment, ai-je bien agi ou non? de sorte que je puisse par cela avoir pitié de moi et me repentir de mes mauvaises actions et pensées dégoûtantes. M’éloigner du mal véritablement aussi bien en pensées qu’en paroles ou en actes et ne faire que ce qui est bien à Tes Yeux, toujours.

    COMPORTEMENT

    Likoutey Etsot

    Sia’h Sarfei Kodesh

    HITHBODEDOUTH

    CONVERSATIONS DES ANGES

    • Chacun doit s’efforcer de fusionner avec la source de son ame, cela requiert une abnégation totale que seule l’hithbodedouth permet d’atteindre. Quand on s’isole pour parler avec Dieu on se detache de tout pour ne s’attacher qu’à Lui. On fusionne ainsi avec sa source.

    • İl est bon de transformer en prière la Torah qu’on apprend.

    • Il faut prendre l’habitude de parler à Dieu comme à un maître ou un ami car Dieu est tout proche. On le trouve partout, sa gloire remplit toute la terre.

    • Tous les tsadikim et les hommes intègres n’ont accédé à leur niveau que par la prière et l’hithbodedouth.

    • Le moment idéal pour l’Hithbodedouth est le milieu de la nuit. Isole toi et exprime toi devant Dieu, parle lui de tout ton coeur et recherche les côtés positifs de ton âme. C’est ainsi que tu accederas à la joie, annuleras tes désirs et passions, tu te souviendras alors du monde futur et tu pourras ainsi retourner vers Dieu.

    • La plus grande perfection reside dans les inspirations de notre volonté; c’est ce que nous avons compris des paroles de Rabeinou et en particulier des histoires qu’il nous a racontées. • Lorsque le Ciel met à l’épreuve une personne, on li soutire sa lucidité. C’est en cela que réside la principale épreuve.

    Florilège de paroles exprimées par le Rav Lévy Itshak Bender qu’il entendit des Anciens de Ouman

    Compilé par le Rav Avraham Weitslandler - Traduction : Chmouel Darmon

    Commentaire : Manger en Sainteté possède plusieurs aspects. Le plus important est certainement celui de consommer uniquement des alimentskachers. Cependant, manger en Sainteté va au-delà de ce strict minimum. Avant et après manger, chaque personne doit prononcer les bénédictions adéquates.

    Certaines halakhoth (lois juives) doivent également être respectées : si l’on mange du pain, il faut se laver les mains et prononcer la bénédiction décrite par la halakha. De plus, manger en Sainteté signifie consommer seulement les aliments dont nous

    avons besoin afin de vivre et s’éloigner le plus possible de la gourmandise, de la gloutonnerie...

    Lorsque ces critères ne sont pas respectés, une matière mauvaise entre en l’individu. Sans que celui-ci en soit toujours conscient, cette matière l’éloigne de tout ce qui possède un caractère spirituel. Ainsi, la personne pense parvient à la conclusion que le spirituel n’est pas pour elle et s’en éloigne encore. À cause de sa façon de manger, cet individu dort spirituellement.

    Lorsqu’une personne ne mange pas en Sainteté, elle fait entrer quelque chose de mauvais en son cœur.”RABBI NA’HMAN, LIQOUTÉ MOHARAN I, 60

    La Citation de la Semainepar David-Yits’haq Trauttman www.lapausecafe.org

    בס“ד

    Renseignements et aides +972(0) 54 539 99 92 / +33(0) 6 16 42 75 24www.lecoeurdelasemaine.com - [email protected]

    Sources: Nous remercions Rav Eliahou Haviv (la Paracha), David Yitzhak Trauttman (les citations) et le Keren Israel Ber Odesser (Sihot Haran, Sefer Hamidot, Likoutey Etsot)

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    Mila débdihoutaLA BLAGUE DE LA SEMAINE

    Un petit garçon demande à son père, - Papa, combien coûte un mariage ? Le père répond, - Je ne sais pas mon fils, je paie encore.

    La joie authentique est la joie d’etre en etat de proximité avec son créateur et d’accomplir sa volonté avec amour. Si ce niveau n’est pas encore atteint, Rabbi Nahman conseil de se rejouir par toute sorte de choses pour éviter de

    tomber dans le chaos absolu qu’est la tristesse, ennemi juré de la joie.

    Déjà 5 ans que Le Coeur de la Semaine existe et votre avis compte pour nous.Merci à vous de faire vivre Le Coeur de la Semaine en nous lisant chaque shabath et on

    l’espère en vous renforçant un peu plus chaque semaine!Faites-nous part de vos impressions, avis, témoignages et suggestions

    sur [email protected]