newsletter n°152 - paracha terouma

4
N°152 - Paracha Terouma - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Cours du lundi au mercredi Jeudi soir, Farbrengen pour les jeunes Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 34, rue Rav Its’hak Nissim Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya et Dvar Mal’hout 050-7080871 Centre-ville Beit Machia’h Keren Or ‘Hanna Cours et Itvaadout pour femmes 67, rue Yaffo Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Beit Machia’h Mochava Guermanite : Cours pour femmes le mercredi à 17h00 au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche) 02-6510801 La photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 050-7080871 ou par email [email protected] Editorial Adar 5772 : La délivrance dans la joie et dans la richesse ! Le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Terouma nous enseigne la puissance et l’impact du rajout dans la joie qui s’impose, lorsque l’on entre dans le mois d’Adar. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne que la joie a la faculté de rendre notre vie à tous plus facile, plus légère et même plus réussie, que ce soit aussi bien au niveau des rapports humains qu’au niveau de la réussite matérielle au sens le plus littéral. La Parachat Terouma, dit le Dvar Mal’hout, nous enseigne la priorité de l’or par rapport aux autres matières qui furent amenées pour l’édification du Sanctuaire dans le désert. Et il relie cet élément avec le fait que chaque Juif mérite la richesse, alors qu’il sort en direction de la délivrance finale, comme à l’époque de la sortie d’Egypte pendant laquelle le Peuple Juif est sor- tit avec tout l’or des égyptiens au point que chaque Juif possédait chacun, qua- tre vingt dix ânes qui portaient l’argent et l’or de l’Egypte. Lors de la délivrance véritable et com- plète, c’est à dire à l’instant même, tout cela se reproduira et chaque Juif sera riche et sera délivré dans la largesse. Et c’est le message du Rabbi Roi Machia’h Chlita pour cette semaine, nous possédons tous la richesse, car chaque Juif est riche spirituellement et matériellement en potentiel, et il ne tient qu’à lui de faire descendre tout ceci dans la réalité la plus concrète. Et quel est la clé qui nous est attribuée pour accomplir tout cela… et bien il s’agit de la Sim’ha, la joie la plus litté- rale qui doit transformer notre quoti- dien au point que les choses changent et se mettent à bouger réellement pour le bien. La joie de Adar oui, mais dans la Guéoula, la délivrance, une joie toute nouvelle chaque jour parce que c’est le moment de prouver à D.ieu que nous sommes heureux de tout ce qu’Il nous offre à chaque instant et surtout de cette chance que nous possédons, nous, Juif de la génération de la Guéoula, de nous préparer à la délivrance véritable et complète, la Guéoula Haamitite VeHachéléma et à accueillir le Machia’h dans la joie, l’enthousiasme, les chants, les danses avec les drapeaux et les banderoles, bienvenue au Roi, bienvenue Hachem dans le monde que nous, Juifs, nous T’avons préparé. Notre époque est bien particulière, car notre travail consiste à accueillir le Machia’h, notre juste, et pour ce faire, nous avons la possibilité extraordinaire de nous connecter au Rabbi Roi Machia’h Chlita par l’intermédiaire des Igueroth Kodech pour demander toutes ses bénédictions et solliciter ses conseils. Chacun et chacune, aujourd’hui, selon le Dvar Mal’hout, se doit d’être dans une joie de Guéoula, d’être riche et en bonne santé, car c’est ce que nous demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Nos enfants doivent être dans une école Juive, qui les reliera à notre tradition et notre Torah de vie. Tout ceci sera accompli dans la plus grande joie du mois d’Adar, dans lequel on rajoute de la joie, dans un excellent Mazal, mais surtout dans la joie de la Guéoula qui doit être une joie de tous les jours, dans les chants et les danses de Guéoula. Pourquoi ? Pour montrer à Hachem que nous sommes heureux de Le recevoir dans le monde, dans Son monde, le monde matériel, ici-bas et que nous Le remercions de tous les miracles et prodiges qu’Il accomplit pour chacun de nous de manière per- sonnelle, mais aussi de manière collec- tive, en nous protégeant des ennemis d’Israël et en transformant tous les décrets en un bien visible et tangible et dans toutes les demeures de Juifs, il y aura de la joie, de l’allégresse, la Sim’ha de la délivrance véritable et complète et nous accueillons le Roi Machia’h par des cris de joie et la déclaration : «Vive le Roi Machia’h Now, Mamach!».

Upload: gabriel-beckouche

Post on 23-Mar-2016

232 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

La Newsletter de la Gueoula

TRANSCRIPT

Page 1: Newsletter n°152 - Paracha Terouma

N°152 - Paracha Terouma - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - v iveleroi770@gmai l .com

Bonnes Nouvelles

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’hCours du lundi au mercrediJeudi soir, Farbrengen pour les jeunesRav Shlomo Yossef Tsion050-414772534, rue Rav Its’hakNissim

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00 Mardi (héb) 20h00 Tanya etDvar Mal’hout 050-7080871

Centre-villeBeit Machia’h Keren Or ‘HannaCours et Itvaadout pour femmes67, rue Yaffo

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Beit Machia’h MochavaGuermanite : Cours pourfemmes le mercredi à 17h00au 57, rue Emek Refaïm (Sarah Partouche)02-6510801

La photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech050-7080871

ou par [email protected]

Editorial

Adar 5772 : La délivrance dans la joie et dans la richesse!Le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Terouma nous enseigne la puissance et l’impactdu rajout dans la joie qui s’impose, lorsque l’on entre dans le mois d’Adar. Le Rabbi RoiMachia’h Chlita nous enseigne que la joie a la faculté de rendre notre vie à tous plus facile,plus légère et même plus réussie, que ce soit aussi bien au niveau des rapports humains qu’auniveau de la réussite matérielle au sens le plus littéral.

La Parachat Terouma, dit le DvarMal’hout, nous enseigne la priorité del’or par rapport aux autres matières quifurent amenées pour l’édification duSanctuaire dans le désert. Et il relie cetélément avec le fait que chaque Juifmérite la richesse, alors qu’il sort endirection de la délivrance finale,comme à l’époque de la sortie d’Egyptependant laquelle le Peuple Juif est sor-tit avec tout l’or des égyptiens au pointque chaque Juif possédait chacun, qua-tre vingt dix ânes qui portaient l’argentet l’or de l’Egypte. Lors de la délivrance véritable et com-plète, c’est à dire à l’instant même, toutcela se reproduira et chaque Juif serariche et sera délivré dans la largesse. Etc’est le message du Rabbi RoiMachia’h Chlita pour cette semaine,nous possédons tous la richesse, carchaque Juif est riche spirituellementet matériellement en potentiel, et il netient qu’à lui de faire descendre toutceci dans la réalité la plus concrète. Et quel est la clé qui nous est attribuéepour accomplir tout cela… et bien ils’agit de la Sim’ha, la joie la plus litté-rale qui doit transformer notre quoti-dien au point que les choses changent etse mettent à bouger réellement pour lebien. La joie de Adar oui, mais dans laGuéoula, la délivrance, une joie toutenouvelle chaque jour parce que c’est le

moment de prouver à D.ieu que noussommes heureux de tout ce qu’Il nousoffre à chaque instant et surtout de cettechance que nous possédons, nous, Juifde la génération de la Guéoula, de nouspréparer à la délivrance véritable etcomplète, la Guéoula HaamititeVeHachéléma et à accueillir leMachia’h dans la joie, l’enthousiasme,les chants, les danses avec les drapeauxet les banderoles, bienvenue au Roi,bienvenue Hachem dans le monde quenous, Juifs, nous T’avons préparé.

Notre époque est bien particulière, carnotre travail consiste à accueillir leMachia’h, notre juste, et pour ce faire,nous avons la possibilité extraordinairede nous connecter au Rabbi RoiMachia’h Chlita par l’intermédiair e

des Igueroth Kodech pour demandertoutes ses bénédictions et solliciter sesconseils. Chacun et chacune,aujourd’hui, selon le Dvar Mal’hout, sedoit d’être dans une joie de Guéoula,d’être riche et en bonne santé, car c’estce que nous demande le Rabbi RoiMachia’h Chlita. Nos enfants doiventêtre dans une école Juive, qui les relieraà notre tradition et notre Torah de vie.

Tout ceci sera accompli dans la plusgrande joie du mois d’Adar, dans lequelon rajoute de la joie, dans un excellentMazal, mais surtout dans la joie de laGuéoula qui doit être une joie de tousles jours, dans les chants et les dansesde Guéoula. Pourquoi? Pour montrerà Hachem que nous sommes heureuxde Le recevoir dans le monde, dans Sonmonde, le monde matériel, ici-bas etque nous Le remercions de tous lesmiracles et prodiges qu’Il accomplitpour chacun de nous de manière per-sonnelle, mais aussi de manière collec-tive, en nous protégeant des ennemisd’Israël et en transformant tous lesdécrets en un bien visible et tangible etdans toutes les demeures de Juifs, il yaura de la joie, de l’allégresse, laSim’ha de la délivrance véritable etcomplète et nous accueillons le RoiMachia’h par des cris de joieet ladéclaration : «Vive le Roi Machia’hNow, Mamach!».

Page 2: Newsletter n°152 - Paracha Terouma

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mL’Edit Royal - Dvar Mal’hout

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Terouma 5752-1992

La joie et la bénédiction du mois de AdarOn intr oduira par une bénédiction, parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loiénoncée parla Guémara Taanit 29a : « Lorsqu’arrive le mois d’Adar , on rajoute dans la joie » etpar la suite, il est dit « Le Mazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis detoutes bénédictions. Et plus particulièr ement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de ladélivrance immédiate et complète.

Le début du mois de Adar tombe dans la semainede la Paracha Terouma. Il doit donc y avoir unlien entre la joie du mois de Adar, le bon Mazald’Israël et la Paracha Terouma.Lorsque l’on remarque l’ordonnance de D.ieudans le premier verset: « Ils prélèveront pourMoi… Et voici ce qu’ils Me prélèverontd’eux-même : de l’or et de l’argent et du cuivre etc.»,la célèbre question revient de nouveau, pourquoidans ce que l’on prélève pour construire leSanctuaire, énumère-t-on l’or en priorité, au lieud’utiliser un ordre allant du plus simple au plusprécieux ?Une autre question se pose en ce qui concerne laconstruction-même du sanctuaire. Comment est-il possible que D.ieu réside dans le monde, dansune maison, et ce, dans le but de se faire connaî-tre aux enfants d’Israël, alors que le prophètes’étonne: « Les cieux et les cieux des cieux nepeuvent Te contenir». Et un simple homme, unesimple femme et même un petit enfant sont lesdétenteurs de ce pouvoir, de faire résider la divi-nité sur terre, chez chacun. C’est pour cela que de prendre un «prélèvementpour Moi », doit se faire «pour Moi, pour MonNom », ainsi que de faire un sanctuaire doit sefaire « pour Mon Nom». Cela veut dire avecamour, et même un sage, dit le Rambam, n’atteintpas forcément ce niveau.Et un Juif, qui pourtant n’appartient pas à cedegré-là, sera habitué à se comporter avec lacrainte de D.ieu. Car par la suite, il comprendraqu’il doit servir D.ieu par amour. C’est commecela qu’il peut faire résider la Présence Divinedans le Sanctuaire, au sujet duquel D.ieu dit: «Jerésiderai parmi eux».

Le Juif, c’est de l’or !Grâce à tout cela, on peut donner un sens à la pré-pondérance de l’or dans les dons au Sanctuaire:L’or ne fait pas allusion à l’importance du maté-riau lui-même. Il fait allusion au Juif, à sonimportance et à son niveau. Car le Juif, tel qu’ilvit en bas dans ce monde-ci, est non seulement lefils du Roi (Chabbat 67a), mais un roi lui-même.Le Juif appartient au niveau de l’or, car c’est parsa force qu’il peut construire le Sanctuaire deD.ieu. Et puisque le Juif est riche spirituelle-ment, du niveau de l’or ; matériellement, seconcrétisera alors automatiquement larichesse, de l’orà profusion.Ce qui nous enseigne qu’un Juif doit être riche dela manière la plus concrète. Et même s’il ne l’estpas concrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise, cela neveut pas dire que cette richesse n’existe pas, maisque le Juif doit la dévoiler grâce à son travail.

Y a t-il un Mazal pour Israël ?De cela, on comprendra le lien avec le moisd’Adar dans les propos de la Guemara. «Israëln’a pas de Mazal», suite à cette affirmation, quesignifie « Le Mazal d’Israël est puissant pendantle mois d’Adar » ? Apparemment, cela signifiequ’Israël est au-dessus de l’influence des étoiles.Mais selon la Hassidout, «Eïn Mazal LeIsraël,Israël n’a pas de Mazal», le Maguid deMézeritch explique que le Mazal d’Israël est le «Eïn », c’est-à-dire, le Bitoul, l’annulation del’ego. Et donc, puisque la construction duSanctuaire a été faite du 23 Adar à Roch HodechNissan, cet événement se passe pendant que leJuif possède un Mazal fort et puissant.Ceci est aussi lié au fait que «lorsqu’entre Adar,l’on rajoute dans la joie». Et la joie principaledu Juif est que même lorsqu’il est au plus bas,dans un monde qui voile et cache la divinité,même alors, il est attaché au Saint béni soit-Il,même en bas, il est le fils unique de D.ieu. Etc’est D.ieu, lui-même qui déclare que le premierbien matériel du Juif est l’or. Et c’est comme celaqu’il atteindra les niveaux de joie les plus élevés.

Et que nous apporte cette joie ? La qualité principale de la joie est qu’elle agit ets’insère dans tous les domaines de l’homme.Lorsqu’un homme est joyeux, il vit une viejoyeuse ; d’une joie qui se reflète dans tous sesactes, dans tous ce qui entre en contact aveclui. De plus, il rend joyeux les gens autourdelui. Et toute cette joie amène avec elle plus deréussite dans toutes ses actions et dans toute savie comme on peut le constaterdans la réalité.De plus, grâce à la joie, on reçoit en cadeau la vieéternelle du monde futur comme le disent nosSages : «voici des comiques qui sont joyeux etréjouissent les hommes, ils seront présents dansle monde futur(Taanit 22a)». Et l’on appartien-dra aussi à ce monde-ci, car la vie ici sera plusvéritable, joyeuse et réussie.

Le sujet d’actualitéMalgré toutes les interprétations du versetdenotre Paracha : «Il Me feront un sanctuaire et Je

résiderai parmi eux», le sens simple ne sort pasde son contexte (Chabbat 63a). La loi à appliquerconcrètement est que les enfants d’Israël ontl’obligation de construire le Temple.Et en ce qui nous concerne, l’intention est deconstruire le troisième Temple de la manière laplus concrète, comme le dit le décret duRambam, qu’il sera construit par le Machia’hnotre juste, «et il le construira à son endroit(Lois des rois ch.11) » et toujours selon ses paro-les, « chacun doit y participer par son argent,hommes et femmes comme pour le Sanctuaire dudésert», il en est de même pour le troisièmeTemple, chacun doit y participer par ses dons,hommes, femmes et on peut aussi mentionner lesenfants (comme ce fut le cas pour le Sanctuaire).

Comment y arriver ?De fait, puisque l’on doit rajouter de la joie, alorsque toute l’année on accomplit «Servez D.ieudans la joie (Ps.100-2)» comme le décrète leRamo à la fin du Ora’h Haïm: « Celui qui a boncœur est toujours en festin». Dans la joie, il doity avoir toujours du nouveau et celui qui s’em-presse est digne de louanges, ce qui signifie quel’on rajoute chaque jour plus de joie.Concrètement, chaque Juif rajoutera de la joiepour lui-même et aussi pour l’autre, dans l’étudede la Torah, de la Hassidout, ainsi que dans l’ac-complissement des Mitsvot au niveau le plushaut. On réjouira sa famille, le mari réjouira sonépouse, les parents réjouiront leurs enfants, dansce qui peut les réjouir. Et on réjouira son entou-rage et on obtiendra par cela, le monde futur et cemonde-ci.

On veut tout cela maintenant !Et que cette dernière minute de Galout (l’exil)soit la première de la Guéoula (la délivrance),dans la joie, grâce au mérite des femmes justesd’Israël, nous sommes sortis d’Egypte et par leurmérite se dévoilera la Guéoula. Et nous passeronsimmédiatement à la vie éternelle lors de la déli-vrance véritable et complète car nous sommesdans la génération de mon beau-père le Rabbi,prince de notre génération dont le nom est «Yossef Its’hak» qui fait allusion au rire à l’hu-mour et à la joie.

Et tous les enfants d’Israël avec nos jeunes, nosvieux, nos fils et nos filles, avec leur or et leurargent, avec toutes les synagogues et les maisonsd’étude on se dirige tous vers la Terre Sainte, àJérusalem, ville Sainte, dans le troisième et tri-ple Beit HaMikdach, immédiatement à l’ins-tant concrètement, Mamach.

Page 3: Newsletter n°152 - Paracha Terouma

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoire

Un correspondant anonymeLe Rav Yaakov Segal, émissaire du Rabbi Roi Machia’h Chlita à Nevé Monson, petite commune située non loin deTel Aviv, raconte l’importance que peut prendre une simple conversation téléphonique…

Un soir, un Juif visiblement âgéd’après les intonations de sa voix,me téléphona à mon domicile. Lapremière des choses qu’il me ditétait qu’il souhaitait conserverl’anonymat, puis il voulut savoir sij’avais à ma disposition les IguerotKodech du Rabbi Roi Machia’hChlita. Lui répondant par l’affir -mative, il me demanda s’il lui étaitpossible de s’adresser au Rabbipar mon intermédiaire, ce que jem’empressais d’accepter, avantmême de savoir de quoi il s’agis-sait.Après m’être lavé les mains, etavoir demandé à l’inconnu sonnom et celui de sa mère, ce dernierajouta qu’il souhaitait demanderégalement une bénédiction pourune femme dont il me donna lenom et celui de sa mère, sans mepréciser qui elle était.« Que voulez vous demander auRabbi ?», lui dis je. C’est aprèsun silence d’environ deux minutes,qui suivit ma question, que moninterlocuteur d’une voix prise parl’émotion finit par me répondre: «Réussite. N’écrivez que ce seulmot Réussite».Il m’a semblé avoir compris sonraisonnement: «Votre appel est lapreuve de la confiance que vousportez au Rabbi, vous savez qu’ilsait tout, c’est sans doute la raisonpour laquelle vous ne voulez pasdétailler votre question. Dans cecas, il est inutile d’écrire quoi quece soit, concentrez vous sur votredemande, puis j’ouvrirai le volumedes Iguerot Kodech». Mon correspondant acceptant maproposition, j’ouvrais donc levolume dont je m’étais muni.Immédiatement, il me demandacombien de lettres figuraient à lapage ouverte, dévoilant ainsi l’ha-bitude qu’il avait de cette pratique.Je lui dis qu’il y avait deux répon-ses. «Lisez moi la lettre de lapage de droite», me dit il. Je com-mence donc à lui lire la réponseindiquée, sans pouvoir l’expliquer,ne sachant pas quelle est la ques-tion posée.Le Rabbi Roi Machia’h Chlita citeà l’auteur de la lettre un passagedu Tanya (Iguereth HakodecheChapitre 11) expliquant qu’en fait,aucun mal ne descend d’en Haut,ainsi, malgré ses malheurs et infor-

tunes passées, il ne doit pas se lais-ser aller au désespoir. Par la suite,le Rabbi se réjouit de la proposi-tion de mariage, faisant suite àvingt ans de célibat, évoquée parson correspondant, expliquantqu’adopter une attitude conformeà la nature du monde, fait que leSaint Béni Soit Il la transcende etque, tout finira bien.De ce fait le Rabbi encourage lesdeux parties à continuer à se ren-contrer afin qu’ils fondent un foyerbasé sur la Torah et les Mitsvot. En conclusion de sa lettre, le Rabbirecommande de vérifier Téfilineset Mézouzot, si cela n’a pas étéfaits depuis plus de douze mois.Je ne savais pas quoi dire, le Rabbiparlait de mariage alors que moninterlocuteur semblait avoir passéle cap de la cinquantaine… ce der-nier mit un terme à mes réflexions,me demandant de lui relire la lettredu Rabbi : «La réponse corres-pond parfaitement à ma situation,pouvez vous me la lire à nouveau,s’il vous plait ?». Après ma relec-ture, c’est la voix empreinted’émotion qu’il me raconta sonhistoire: « Il y a de nombreusesannées de cela, j’étais marié. Nousavions, mon épouse et moi, troisfilles atteintes de myotomie (mala-die grave touchant tous les musclesdu corps, y compris les musclesfaciaux, linguaux et oculaires).Elles souffraient beaucoup etétaient très handicapées par cettemaladie, si bien que leur mère etmoi, passions la majeure partie denotre temps à leur coté dans descentres médicaux et hôpitaux auxquatre coins du Pays. Nous avonsconsulté des dizaines de spécialis-tes, expérimentés tous les traite-

ments possibles et effectués desexamens génétiques; tout cela envain, les médecins ne réussissaientpas à localiser l’origine du pro-blème !C’est une terrible épreuve quenous avons traversée, nous assis-tions impuissants à la dégradationprogressive de l’état de santé denos filles, qui, l’une après l’autre,après des années de terribles souf-frances nous ont quitté.Nous avons alors vécus une vérita-ble tragédie. Comment continuer àvivre, après ces dix années que mafemme et moi avions passé au che-vet de nos filles ? Nous leur don-nions tout notre amour, toute notrevie tournait autour d’elles, notreunivers se résumait à elles, etmaintenant, elles nous étaient enle-vées…A ce triste bilan, s’ajoutèrent lesdifficultés économiques auxquel-les nous étions confrontés. Durantces dix années, nous avons duassumer les énormes frais des trai-tements, alors que parallèlementnous avions tout deux quittés notreemploi. Nous ne subsistions quegrâce aux allocations gouverne-mentales, auxquelles venait s’ajou-ter une légère aide des servicessociaux.Cette crise économique n’a faitqu’accélérer la chute d’un foyer,brisé depuis longtemps déjà, rongépar le doute lié à l’incertain destind’éventuels futurs enfants.Seraient ils eux aussi atteints parcette terrible et mortelle maladie ? Finalement, nous sommes arrivés àla conclusion que nous ne pou-vions plus continuer à vivre ainsi.Nous devions, chacun de notrecoté, recommencer une nouvelle

vie. Après vingt ans de mariage,c’est avec douleur que nous noussommes résolus à divorcer.Depuis, vingt nouvelles années sesont écoulées.Maintenant je comprend pourquoile Rabbi me parle de malheurs etd’infortunes et qu’il précise ladurée de vingt ans !…J’envisage de me remarier avecune femme que je fréquente depuissix mois, mais j’hésitais quant aubien fondé de cette décision. C’estpour elle que j’ai demandée labénédiction du Rabbi; et le faitqu’il m’encourage à fonder à nou-veau un foyer vient d’effacer tousmes doutes.Il y a pourtant un détail quim’échappe, pourquoi le Rabbi medemande t-il de faire vérifier mesTéfilines et Mézouzot alors qu’ilsont déjà été vérifiés ?». « Quandles avez-vous fait vérifier pour ladernière fois? », lui demandaisje. « Il y a un an et demi», merépondit-il. « Le Rabbi précise qu’une nou-velle vérification est nécessaire sila précédente n’a pas eu lieu aucours des douze derniers mois»,lui dis-je alors tout simplement.Après qu’il ait fini de me raconterson histoire, ce fut à mon tour delui poser une question, je voulaissavoir pourquoi il m’avait choisipour être son intermédiaire auprèsdu Rabbi Roi Machia’h Chlita.« A plusieurs reprises, j’ai vouluécrire au Rabbi par l’entremise desIguerot Kodech, j’ai même faitl’acquisition de tous les volumes,que j’ai spécialement réservés à cetusage ; mais, à chaque fois quej’écris seul au Rabbi, je ne reçoisque des réponses qui n’ont aucunrapport avec ma question. Parcontre, quand je m’adresse à luipar l’intermédiair e de ses émis-saires, les réponses que je reçoissont toujours limpides.J’ai une liste de tous les déléguésdu Rabbi en Israël, quand j’ai unequestion à soumettre j’en appelleun au hasard, cette fois ci c’esttombé sur vous…».C’est sur ses remerciements pourl’aide que je lui avais apportée, quecette conversation téléphoniqueinhabituelle prit fin.

Tiré du livre «Les Merveilles deMachia’h», de Rav Yossi Haddad

Page 4: Newsletter n°152 - Paracha Terouma

LesEtats-Unis ont indiqué claire-ment qu’ils voyaient là uneascension vers un état de guerrelorsque des mouvements de flottesont apparus à cet endroit. Lesiraniens ont déclaré de leur côtéqu’ils avaient déjà préparé desnavires pour des missions-suicidesur des cibles navales américai-nes. En bref, toute la région est aubord de l’ébullition…Pour comprendre l’évolution dusystème politique de l’Iran, l’ondoit prendre en compte que le faitdu processus de la naissance del’atome iranien découlent demotivations islamiques évidentes.Alors que la pierre de fondementd’Ahmanedjad est la concrétisa-tion du but de la révolution isla-mique par l’intermédiaire duDjihad mondial comprend laconquête de l’Europe et desEtats-Unis.La tension ambiante est interna-tionale, les rumeurs de guerrenucléaire nées de la menace ira-nienne et la menace directe tour-née vers Israël ont éveillé la rémi-niscence, chez un grand nombre,du rapprochement entre l’époquemessianique et la guerre de «Gog et Magog».Cette guerre qui a été évoquée parle prophète Zacharie est décritecomme une guerre au maximumde son étymologie. Pourtant, unprincipe de base bien connuexiste disant qu’une prophétie demauvaise augure peut très bien,par une augmentation de mérites,ne pas se réaliser comme le dit leRambam dans les lois des fonde-ments de la Torah : « Les paro-les néfastes que prononce un pro-phète… si elles ne se réalisentpas, ne signifient pas forcémentqu’il existe une contradictiondans ses propos… mais le Saintbéni soit-Il est miséricordieux etdésire le bien, c’est pour cette rai-son, qu’Il n’a pas accomplit cetteinfortune ». Et de fait, il existeune tradition reçue de RabbiElimele’h de Lisansk, que laguerre de Gog et Magog a déjàété annulée.Une assurance claire à ce sujet

nous a été dite lors d’uneItvaadout (réunion ‘hassidique)lors du Chabbat qui bénit le moisde Chevat, à la veille de la pre-mière guerre du Golf, à l’époqueou le tyran de Bagdad se vantaitde son pouvoir de destruction… Le Rabbi Roi Machia’h Chlita adit à ce moment-là: « Il est évi-dent, au point qu’il est inutilede le signaler, qu’après la Shoa,il ne se lèvera pas de malheuràdeux reprises, d’aucune sorte etmême minime, que D.ieu pré-serve, et à plus forte raison :Les Juifs ne verront que le bienet la bonté de manière visible ettangible, pour tous les Juifs ettous les enfants d’Israël en toutendroit où ils se trouvent, et jetiens à souligner les termes lebien visible et tangible !!! ».Par la suite, il rajoute: « Et àplus forte raison… dans une épo-que où les nations rivalisent entreelles, les enfant d’Israël possè-dent l’assurance particulière duSaint béni soit-Il : « Mesenfants, ne craignez rien, tout ceque J’ai fait, Je ne l’ai fait quepour vous»… Il est clair qu’« Ildort ni ne sommeille, le gardiend’Israël », en tout endroit dans lemonde où se trouvent des Juifs etmême en dehors du pays d’Israël.

Et a fortiori en Terre Sainte, quiest appelée dans notre sainteTorah de vérité: « Le pays etc.vers lequel sont tournés les yeuxde D.ieu du début de l’année à lafin de l’année».

Il est bien évident que tout ce quia été mentionné ici est de bannirles implications négatives d’uneguerre de «Gog et Magog», eten contrepartie, d’accentuer leseffets positifs de «Et Je me gran-dirais et Me sanctifierais et Meferais connaître aux yeux de nom-breuses nations et ils sauront queJe suis l’Eternel», prophétie quise réalisera de toute évidencecomme le dit le Rambam en pour-suivant les propos mentionnésplus haut: « Toute chose quedécrètera D.ieu, même s’il existeune condition, ne reviendra pas àvide ». Et donc, en regard à detelles réalisations positives, nousavons tous la possibilité d’en acti-ver le dévoilement en ajoutantdans les domaines de la Torah,des Mitsvot et des bonnes actions,en diffusant la nouvelle de la déli-vrance confirmée par le RabbiRoi Machia’h Chlita qui viendranous délivrer immédiatement etconcrètement dans la joie et l’en-thousiasme.

Allumage des Bougies de Chabbat

Parachat TeroumaJérusalem

Entrée : 16h57Sortie : 18h09

Allumage des Bougies de Chabbat

Parachat TeroumaJérusalem

Entrée : 16h57Sortie : 18h09

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mGueoula

Act

uel

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom ReuvenBen Daniéla Adina ainsi que pour Raphaël Ouriel Ben Drora, Mina GuilaBat ‘Hanna et Adiel Ben Bra’ha. Leilouï Nichmat de Norbert AvrahamBen Pnina Beckouche, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia etRachel Pessa'h, Rav Chalom Kalmenson, Meïr Ben Messaoud, ‘HayaSim’ha Bat Avraham Haddad, Rabbanite Sarah Zohara Bat Bra’ha.

Tout le bien et la bonté pourchaque Juif !La température des eaux du Golfe Persique continue son ascension. Les menacesnucléaires de l’Iran ont entraîné les sanctions économiques des pays occidentaux etprincipalement l’embargo sur le pétrole. L’Iran qui a bénéficié du soutien de laRussie et de la Chine, a réagit parune déclaration provocatrice en menaçant de fer-meture le détroit d’Ormuz dans le Golfe Persique. Par Rav Zimroni Tsik

Adar et la délivrance finaleLe travail du mois d’Adar, danslequel « le Mazal est fort et puissantpour Israël», est d’amener la déli-vrance totale et définitive, de lamanière la plus éclatante, grâce auMachia’h, notre juste qui est appelé «Adir, fort (Jérémie 30-21)», alors sedévoilera la force du Mazal d’Israëldans le monde entier qui sera unedemeure pour Lui, qu’Il soit béni.Le point commun de toutes les sec-tions qui se suivent dans le moisd’Adar est la construction duSanctuaire et le dévoilement de laChe’hina, la Présence divine, dans leTemple.Le mois d’Adar engage la prépara-tion du mois de Nissan, mois desmiracles, mois de la délivrance. Et le11 Nissan montre clairement la findu travail de toutes les générations etplus particulièrement la septièmegénération, qui a pour mission de ter-miner le travail du dévoilement de laChe’hina ici-bas, comme le fitMoché, lui aussi, septième bergerd’Israël, premier et dernier sauveur.Et les aspects du 11 Adar, Chabbat dela Paracha Tetsavé, seront tous com-plétés le 11 Nissan.

Du 11 Adar au 11 NissanLe 11 Nissan est lue la section quicorrespond au prince de la tribu deAcher qui avait été béni: « Acherqui trempe les pieds dans l’huile(Vaye’hi 49-20)», ainsi que dans laParacha Tissa dans laquelle est men-tionnée l’huile d’onction «J’aitrouvé David, Mon serviteur, et avecMon huile sainte, Je l’ai oint(Ps.89-21)», qui est la perfection du niveaude « Lorsque tu élèveras la tête desenfants d’Israël», grâce à l’onctionde « Roch Bnéi Israël (dont les ini-tiales forment le mot «Rabbi »), laTête des Enfants d’Israël» en tantque roi Machia’h, qui viendra, noussauvera, et nous emmènera sur notreTerre, de la manière la plus immé-diate Mamach. (Dvar Mal’houtTetsavé 5752-1992)

Pour la publicité et le carnet contactez Menou’ha Ra’hel au 050-7080871