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La Meute La Meute DIM 10 FEV - 14h30 MAR 12 FEV - 21h Dôme de Gascogne, CIRC 17/121h Dossier d'infos

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La M

eute

La Meute

DIM 10 FEV - 14h30 MAR 12 FEV - 21h Dôme de Gascogne, CIRC

17€/12€1h

Dossier d'infos

La distribution

■ Distribution

■ Oeil Extérieur■ Création lumière■ Oreille extérieure■ Contact technique

Thibaut Brignier, Mathieu Lagaillarde, Julien Auger, Sidney Pin, Bahoz Temaux, Arnau Serra VilaDominique BettenfeldYves-Marie CorfaBruno Le BrisJean Ceunebroucke

■ Production/Diffusion Virginie Moy et Olivier Bourreau

■ Production La Meute (Los Muchachos production)■ Coproduction CIRCa Pole National des Arts du Cirque Auch - Gers - Midi Pyrénées, l’Espace Périphérique Ville de Paris - Parc de la Villette■ Accueil en résidence CIRca, l’Espace Périphérique Ville de Paris - Parc de la Villette, La Grai-nerie fabrique des arts du cirque et de l’itinérance/Balma (31), le CRABB, Biscarrosse.

■ Crédits photos Galathée Auzanneau, Einar Kling, Eos Kalsson, Ludvig Duregård

Le spectacle

La Meute : n.f. (lat : meutus, a, um). La Meute est un groupe d’acrobates de type homo sapiens appartenant à l’ordre des grands primates. La Meute opère systématiquement à six car l’enjeu est gros. A l’heure de l’individualisme elle préfère la coopération. Dans La Meute, l’individu n’est pas Roi : ils préfèrent une confiance aveugle à une assurance tout risque.La Meute pratique différentes disciplines : la balançoire française, la bascule, les portés collectifs, le main à main, l’acrobatie au sol, les équilibres et l’acrobatie avec objet.

« Il s’agit pour nous de considérer le cirque pour ce qu’il est : une réelle prise de risque mesurée. Ici, nous jouons à nous faire peur, à vous faire peur.

C’est un jeu où tout le monde peut participer, où il est recommandé d’être bon joueur et où il faut sans cesse créer de nouveaux espaces.

Dans ce spectacle, nous utiliserons le cirque comme un catalyseur d’absurde. Comment exacerber l’utilité d’une chose pour en rire.

C’est une espèce d’expérience partagée au présent à la fois confortable et inquiétante.

Le risque est présent. Il est là pour nous rappeler que ce qui se passe devant nos yeux est vrai. Ici, il n’y aura pas d’écran télévisuel protecteur, s’il doit y avoir du sang, vous serez éclaboussés !

Nous utilisons notre chair pour nous exprimer, nous voulons vous pousser à en faire de même pour nous entendre, nous voir, nous sentir. »

Contact

Virginie Moy : +33 (0)6 16 99 91 [email protected]

La compagnie

Nous nous sommes rencontrés à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois. Nous y avons fait une formation de deux ans, à l’issue de laquelle nous avons décidé de continuer en allant à la DOCH, Université de danse et de cirque à Stockholm, en Suède. Nous pratiquons en collectif :

■ la balançoire française (une version originale de la balançoire russe, conçue par Thierry Suti pour le Cirque Désaccordé il y a de ça quelques années).

■ la bascule, que nous pratiquons à plusieurs échelles (grosse bascule pour la version hongroise, bascule coréenne, petite bascule pour lier aux portés mais aussi pour faire de la bascule hongroise à plus petite ampleur)

■ les portés collectifs, composés de banquines, de différentes sortes de colonnes à trois, figures statiques ainsi que dynamiques.

Viennent s’ajouter à ces disciplines collectives des disciplines en solo ou duo qui représentent un focus moindre mais, qui demeurent un point important de la recette : la roue Cyr, le main à main, l’acrobatie au sol, les équilibres et l’acrobatie avec des objets.

Nous mélangeons le tout et le mettons au service de notre utopie collective.

L’utopie

Nous voulons travailler à être ensemble et le montrer : dans la Meute l’individu n’est pas roi. Il préfère la confiance aveugle à l’assurance tout risque.

A six, on partage une création, un projet, notre quotidien, notre passion, nos émotions. Chargés de nos expériences, on partage avec le public le moment d’un spectacle vivant qui invite à l’expérience collective. L’acrobatie met le point à l’endroit où ça chatouille. Pratiquer la voltige à six nécessite une grande confiance. Lors d’un saut, tout le monde est impliqué dans l’affaire. Chacun le sent, à sa manière. Il faut être là pour l’autre. Il y a parfois des désaccords, des conflits d’égo, de la peur, mais aussi et surtout, une réelle joie d’être là, de partager, de s’amuser.

Se retrouve ainsi cristallisé au sein même de notre groupe un réel aperçu de ce qu’est la jungle humaine : une furieuse envie de vivre.

L’équipe

Sidney Pin

Je suis un acrobate généraliste, j’ai appris à travailler l’acrobatie de multiples façons. Que ce soit à la bascule, la balançoire russe, les portés en tant que porteur ou voltigeur, mon travail est essentiellement basé sur les différentes façons de travailler en collectif. L’élargissement de la pensée individualiste dans nos sociétés m’a poussé vers une vision plus sociale de la création. L’absurde est l’une des caractéristiques inhérente à mon travail. Comment exacerber différents concepts pour en trouver les limites et enfin jouer avec ces dernières. J’aime utiliser nos contradictions. Elles sont à la fois essences et limites à notre condition d’être humain. Il est donc nécessaire pour moi de les identifier, les tordre, les mettre à mal, pour essayer de les comprendre un peu mieux.

La danse et le théâtre font aussi partie de mon éducation et je les utilise beaucoup pour nourrir ma démarche artistique. Aujourd’hui, je suis au coeur d’un cirque de création indépendant et libre de chercher là où il le voudra.

Bahoz Temaux

Ma vie acrobatique a commencé très tôt. A l’âge de 6 ans, je débute dans la gymnastique. Peu de temps après, je participe à mes premières compétitions et 9 années ce sont écoulées. Toutes ces années à apprendre un langage dont je ne soupçonnais pas encore l’utilité.

A l’âge de 15 ans, ma motivation baisse. Les limites que donne ce sport ne me conviennent plus. A la suite de ça, un simple stage de cirque m’a complètement transformé. On venait de me donner la possibilité de dépasser les limites que j’avais apprise, et surtout comment faire pour les franchir. A 16 ans, je rentre dans ma première école de cirque pour suivre une année de formation préparatoire aux écoles supérieures. A 17 ans, j’entre à l’école supérieure de Rosny-sous-Bois pour une formation de deux ans. J’y rencontre 5 merveilleux acrobates. Très vite nous décidons d’essayer une nouvelle discipline : la balançoire ! Sa complexité nous a découragés, mais son potentiel nous a fait rêver...

Et depuis l’Université de danse et de cirque à Stockholm, la balançoire n’est plus toute seule, la bascule et les portés acrobatiques sont venus se joindre à nous. Mais la magie du corps humain nous permet aussi d’oublier toutes ces machines pour se servir uniquement de nos corps ! Pour ma part, j’ai aussi décidé d’approfondir l’acrobatie au sol.

Mathieu Lagaillarde

Je suis né le 27 octobre 1988 à Auch, dans le Gers. J’aime goûter de tout, je suis un acrobate généraliste, j’expérimente et je travaille sur la balançoire française, la bascule, les portés et garde un oeil et un intérêt pour les autres activités extras et ordinaires.

L’acrobatie est pour moi une façon de me relationner aux limites de l’homme. Par définition, mes limites sont à la fois réelles et relatives .Je peux décider de les contrôler ou de les subir, et le plus souvent les deux à la fois. Je peux sauter de plus en plus haut mais je finirai toujours par redescendre, je peux aussi sauter de plus en plus bas et je peux ne pas sauter du tout, qu’importe, du moment que j’ai le choix.

J’en fais l’expérience tous les jours. Pour moi ces limites sont source de créativité, j’élabore ainsi un univers autour de nos certitudes et de nos doutes, mêlant les contradictions de tout ordre, en laissant la place au jeu. Je cherche un cirque de création qui interagit avec le public et remet en cause notre individualisme croissant. Un espace favorisant l’activation de nos sens pouvant aller jusqu’à toucher, sentir, entendre une vision et pourquoi ne pas, goûter de tout.

Arnau Serra Vila

Je suis un artiste de cirque né le 6 juillet en 1986 à Manresa, petite ville de Catalogne. Je suis entré dans le monde du cirque il y a 8 ans et c’est là que j’ai commencé à découvrir les différentes disciplines de cirque.

J’ai finalement choisi de continuer avec l’acrobatie. C’est là que je m’amuse le plus et c’est une façon pour moi de m’exprimer. Avec la balançoire, j’ai la sensation de voler pendant quelques secondes et de contrôler tout mon corps, avec les portées, d’avoir les pieds sur terre, ou presque. La différence, c’est qu’avec la balançoire il s’agit d’une relation de trois hommes sur une machine, tandis que les portés c’est seulement l’humain qui joue avec l’humain. Je recherche et je joue aussi avec la roue Cyr.

Je voudrais que mon cirque soit un lieu de partage et de risque, d’humour, et de créativité avec le public.

Thibaut Brignier

Né le 3 mars 1989 à Auch, je pratique les arts du cirque depuis l’âge de 10 ans. J’évolue à travers diverses disciplines, une sorte de touche-à-tout spécialisé dans la voltige et le travail en collectif.

Je suis attaché à faire perdurer et évoluer un art qui de tout temps rassemble les différentes classes sociales. Par le biais du cirque et du spectacle vivant, je cherche à porter l’être humain et sa condition de vie en dérision. J’utilise l’acrobatie pour jouer avec les limites du corps humain et chatouiller les imperfections qui nous rendent unique!

Le rire est pour moi un besoin quotidien et mon humour est principalement inspiré du burlesque et de l’absurde. Fan de Buster Keaton et joueur pathétique de guitare.

Julien Auger

Je suis né le 21 août 1988. A l’âge de 2 ans, je suis frappé d’un furieux besoin de devenir artiste de cirque. Depuis ce moment je nourris ce besoin.

Au début comme jongleur, puis comme voltigeur de main à main et maintenant comme voltigeur de ce et ceux qui envoient en l’air.

En chemin je rencontre la musique et découvre le plaisir de faire du bruit, en particulier au saxophone et au piano.

Poussé par une force mystique, je suis un pèlerin, mais qui sait où je vais... est-ce que je le sais ? Je m’applique dans ma pratique à ne pas utiliser le cirque comme un outil d’expression, mais comme un acte qui exprime quelque chose. En d’autres termes, j’aime montrer du cirque plus que de m’en servir pour démontrer quelque chose. Mon esthétique est basée sur la mise en valeur de « l’anti mode » : ce que la plupart des gens trouvent ridicule, moche, sans intérêt…