la libre immo du 19 mai 2011

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Supplément à La Libre Belgique - N°104 - Semaine du 19 au 25 mai 2011

PP.2-3

DR

FRAPPELES3COUPSREALTY

Rendez-vous Question time AnnoncesDans ce supplément,8 pages pour trouverle bien de votre choix.

Zoom sur les avantagesfiscaux liés aux prêtshypothécaires. page 4

La semaine prochaine dansLa Libre Immo : un dossier surles terrains à bâtir.

D.R.

PP >12-19


2 Le dossier SEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO

l Evénement l Salon professionnel de l’immobilier

Realty 2011 en trois dimensionshRealty ouvrira ses portes les 24, 25 et26 mai aux professionnels del’immobilier qu’ils aient eu, ou non,l’occasion de se voir au Mipim…

TROISIÈME ÉDITION POUR LE SALON REALTY, VERSION belge et… (encore) minimaliste du Mipim. Il setiendra les 24, 25 et 26 mai à Tour&Taxis (Bruxelles).Et réunira plusieurs représentants de sociétés activesdans les nombreux segments de la brique : le résidentiel, les bureaux, le retail (commerces), le semiindus

triel (entrepôts et logistique), l’investissement, le facility management… Si la première édition (2009) a étélancée en pleine crise, et la seconde (2010) à l’heure oùl’on commençait seulement à parler de reprise, la troisième semble démarrer sous de meilleurs auspices.Même si tous les indices ne sont pas à la hausse.Du côté des “sauvés”, il y a le marché résidentiel (lire

également p. 4). Le nombre de transactions a retrouvésa vitesse de croisière et les prix sont quasiment tousrevenus aux niveaux d’avant crise (2007), voire sontsupérieurs. Les projets ont redémarré,même si les ventes sur plans se font encore timides.Le semiindustriel semble aussi être sorti de crise

dont Jones Lang LaSalle confirme la reprise – “il conti

nue sur sa lancée” entamée en 2010 – augurant “une année 2011 aux performances bien meilleures qu’en 2010”.Tout comme la logistique pour laquelle le courtier évoque un “rebond spectaculaire après une période en demiteinte”. Au 1er trimestre, la prise en occupation dans cesdeux segments (278 000 et 206 000 m²) s’élève à plusde lamoitié (75 et 90 %) du niveau de l’année 2010.Les deux autres grands secteurs ne sont pas encore ti

rés d’affaires. Le retail,mais plutôt parmanque d’offresde qualité quededemandes : “Lemarché reste figé, indique Cushman&Wakefield. Seulement 10 à 20 % de tousles plans d’expansion des enseignes confondus sont réalisés.” Les bureaux, assurément par manque de demande. Le 1er trimestre 2011 a été “quelque peu déce

vant pour le marché bruxellois” selonDTZ avec un faibleniveau de takeup (73 000 m², soit la moitié de lamoyenne trimestrielle) et une disponibilité qui restesupérieure à 12 %. “Le manque de transactions significatives des secteurs privé et public confondus explique enpartie ce résultat”, indique le courtier. “L’offre devraitrester sous pression pendant l’année, dans la mesure oùl’on s’attend ce qu’à peine 55 000 m² soient mis sur lemarché en 2011, sans bailleur connu”, rassure DTZ quis’attend une diminution des stimulants à la location(gratuité…) vers la fin de l’année et une augmentationdu loyer économique.Les quelque 80 investisseurs étrangers invités par

Realty, et les institutionnels et autres sicafi belges qui

ne manqueront pas ce rendezvous auront certes deschoses à se mettre sous la dent, mais sans doute plusvariées qu’avant crise.Une crise toujours bien présente pour les véhicules

immobiliers cotés. Belges en tous les cas, selon l’étuderécemment effectuée par la Banque Degroof, qui jugeque la reprise perce, mais pas à vive allure. “Alors que leBel 20 a repris 3,7% en avril, des immobilières belges n’ontaugmenté que de 0,5 % en moyenne”, non sans ajouterque trois d’entre elles ayant distribué leur dividende, ilétait normal que leur cours se soit replié. Et de distribuer de bons points aux sicafi investies en logistique eten retail, et demauvais à celles prônant les bureaux.Charlotte Mikolajczak

Dans un autre style, le bureau d’architecture Lowette, en partenariat avec BECI, a conçu comme projet, dans le cadre de la redynamisationdu centre de Bruxelles, de poser un toit de verre au dessus de la rue Neuve. Ce qui en ferait la galerie commerçante la plus longue d’Europe!Ce projet actuellement en phase de décision pourrait se concrétiser en 2012 s’il reçoit l’aval du Collège et du Conseil communal. En chiffres,il s’agit de 7000m² à couvrir à l’aide d’une structuremétallique et de plaques de verre pour un budget estimé à 7millions d’euros. Les con-cepteurs du projet entendent également défendre la réurbanisation de la rue Neuve en réaffectant les étages supérieurs au logement.

Tous les segments de l’immobilier y ont leur place : logements, bureaux, semiindustriel, commercial...hRealty se veut vitrine de l’immobilier belge. Chaque jour aura sa thématique.

EN 2010, REALTY A ACCUEILLI PLUS DE 3 400 participants. Pour cette édition 2011, l’organisateur tablesur une participation accrue, qu’il établit à quelque3 750 (+10%), “grâce à l’attention particulière apportéeà de nouveaux groupes commerciaux – facility managers, enseignes et exploitants logistiques – et à des thèmesde conférence plus internationaux”, précisetil.La plupart des 95 exposants présents l’année passéeont repris un stand cette année, “témoignant par là

même d’un taux de rétention élevé”. Une trentaine denouveaux s’y sont joints. Côté sponsors, Realty a également augmenté lamise, avec Comeos (exFedis, porteparole du commerce et des services en Belgique),l’Epra (European public real estate, association dessociétés immobilières cotées) ou encore IPD (Investment property databank et ses indice de performanceimmobilière). L’Upsi (Union professionnelle du secteur

immobilier) et l’Ifma (International facilitymanagement association) restent ses partenaires officiels.Des sponsors, partenaires et exposants à qui Realtydédie un jour particulier. Lemardi, les enseignes commerciales, les exploitants logistiques et les facilitymanagers seront au centre de la thématique du salon.Lemercredi, celuici prendra une dimension plusinternationale et, ce qui devient une tradition, donnerala possibilité aux professionnels de l’immobilier d’or

ganiser leurs propres activités de réseautage. Le jeudi,l’accent seramis sur les pouvoirs publics belges, avecune conférence sur les partenariats publics et privés.Par ailleurs, les principales villes et régions belgesseront bien représentées au sein des exposants et toutau long du programme de conférences.“Cette année, la diversité des participants présents àRealty illustre l’intérêt grandissant pour le marché belgede l’investissement immobilier tant au niveau national

qu’international, conclut Gregory Olszewski, Exhibitionmanager de Realty.Nous envisageons également defaire de cet événement annuel l’interface naturelle entreles décideurs politiques européens siégeant à Bruxelles etles investisseurs de l’Europe entière qui se doivent derester au fait de la réglementation immobilière, del’imposition et de l’évolution du cadre comptable dansdes marchés de plus en plus interconnectés.”C.M.

LOWETTE

BURE

AUD’AR

CHITEC

TESSP

RL

Au stand 3306 vous pourrez admirer cette maquette des “Jardins de Wellington” à Braine l’Alleud, projet réalisé par Bou-ygues Immobilier. Le projet comprend un lot de 59 appartements qui s’articulent sur 3 bâtiments ainsi que deux locauxcommerciaux en rez-de-chaussée. Les travaux ont démarré en novembre 2009 et si aujourd’hui tous les appartementssont vendus les deux rez commerciaux cherchent toujours acquéreur. La livraison des trois bâtiments commencera en dé-cembre de cette année pour se terminer en janvier 2012.

CHRISTOP

HEBO

RTELS

Épinglé

‣ Au total, REALTY 2011 offre quelque 25 confé-rences et autres forums de discussion aux thèmesévocateurs. Parmi lesquelles, on relèvera, entreautres :

‣ Mardi 24, 14h: l’Investment Property Databank(IPD) tiendra une conférence axée sur le marchédes investissements immobiliers belges.

‣ Mardi 24, 16h: “Présentation de plusieursprojets immobiliers en région namuroise” par leBep.

‣ Mardi 24, 14h: “Partenariats privé-public &immobilier: état des lieux.”

‣ Mardi 24, 15h: “Analyse de la rentabilité desconstructions écologiques dans le marché del’immobilier commercial en Belgique.”

‣ Mardi 24, 15h: l’ASBL “Conseil Belgo-Luxem-bourgeois des Centres Commerciaux” et Comeostiendront un séminaire sur “L’attractivité dumarché belge pour les investisseurs étrangers”.

‣ Mardi 24, 18h: l’IFMA décernera ses “Facilityawards” avec cette année un focus sur le savoir-faire dans le “Facility Management”. Les nommi-nés cette année sont : BNP Paribas Fortis, la policefédérale, Getronics, Sir Plantin, Solvay et l’UZA. Lasoirée sera présentée par Kathleen Cools et Frédé-ric Deborsu.

‣ Mercredi 25, 12h: l’UPSI organise un lunch -conférence avec la présence d’Alexander D’Hooge,professeur d’architecture urbaine au MIT ainsi queBernard Clerfayt, Louis Tobback et Willy Demeyer.Entrée 215€ (exposant) ou 265€ (visiteur).

‣ Mercredi 25, 14h30: l’Investment PropertyDatabank (IPD) tiendra un séminaire sur l’impor-tance de la transparence et de la qualité de l’infor-mation sur le marché immobilier belge.

‣ Mercredi 25, 15h: l’European Public RealEstate Association (EPRA) abordera les Fiduciesde placement immobilier en Belgique et en Europe(REIT’s).

‣ Mercredi 25, 15h30: “Investir dans l’euromé-tropole Lille-Courtrai-Tournai: 4 métropoles pour1.”

‣ Mercredi 25, 17h: “Défis dans l’univers chan-geant de la finance et de la conformité.”

‣ Mercredi 25, 18h30: invité par Art & Build,Jacques Attali donnera une conférence intitulée:“Une brève histoire de l’avenir” et se focaliserasur Bruxelles. Cette conférence sera suivie d’undébat entre Jacques Attali et Charles Picqué.

‣ Jeudi 26, 11h: Gaëtan Hannecart exposera savision sur l’évolution du “quartier” à travers letemps.

‣ Jeudi 26, 14h: l’IFMA présentera le concept du“360° in control” ou le facility management portéà son paroxysme. S.H.


3Le dossierSEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO

l Evénement l Salon professionnel de l’immobilier

Realty 2011 en trois dimensionsnue sur sa lancée” entamée en 2010 – augurant “une année 2011 aux performances bien meilleures qu’en 2010”.Tout comme la logistique pour laquelle le courtier évoque un “rebond spectaculaire après une période en demiteinte”. Au 1er trimestre, la prise en occupation dans cesdeux segments (278 000 et 206 000 m²) s’élève à plusde lamoitié (75 et 90 %) du niveau de l’année 2010.Les deux autres grands secteurs ne sont pas encore ti

rés d’affaires. Le retail,mais plutôt parmanque d’offresde qualité quededemandes : “Lemarché reste figé, indique Cushman&Wakefield. Seulement 10 à 20 % de tousles plans d’expansion des enseignes confondus sont réalisés.” Les bureaux, assurément par manque de demande. Le 1er trimestre 2011 a été “quelque peu déce

vant pour le marché bruxellois” selonDTZ avec un faibleniveau de takeup (73 000 m², soit la moitié de lamoyenne trimestrielle) et une disponibilité qui restesupérieure à 12 %. “Le manque de transactions significatives des secteurs privé et public confondus explique enpartie ce résultat”, indique le courtier. “L’offre devraitrester sous pression pendant l’année, dans la mesure oùl’on s’attend ce qu’à peine 55 000 m² soient mis sur lemarché en 2011, sans bailleur connu”, rassure DTZ quis’attend une diminution des stimulants à la location(gratuité…) vers la fin de l’année et une augmentationdu loyer économique.Les quelque 80 investisseurs étrangers invités par

Realty, et les institutionnels et autres sicafi belges qui

ne manqueront pas ce rendezvous auront certes deschoses à se mettre sous la dent, mais sans doute plusvariées qu’avant crise.Une crise toujours bien présente pour les véhicules

immobiliers cotés. Belges en tous les cas, selon l’étuderécemment effectuée par la Banque Degroof, qui jugeque la reprise perce, mais pas à vive allure. “Alors que leBel 20 a repris 3,7% en avril, des immobilières belges n’ontaugmenté que de 0,5 % en moyenne”, non sans ajouterque trois d’entre elles ayant distribué leur dividende, ilétait normal que leur cours se soit replié. Et de distribuer de bons points aux sicafi investies en logistique eten retail, et demauvais à celles prônant les bureaux.Charlotte Mikolajczak

Dans un autre style, le bureau d’architecture Lowette, en partenariat avec BECI, a conçu comme projet, dans le cadre de la redynamisationdu centre de Bruxelles, de poser un toit de verre au dessus de la rue Neuve. Ce qui en ferait la galerie commerçante la plus longue d’Europe!Ce projet actuellement en phase de décision pourrait se concrétiser en 2012 s’il reçoit l’aval du Collège et du Conseil communal. En chiffres,il s’agit de 7000m² à couvrir à l’aide d’une structuremétallique et de plaques de verre pour un budget estimé à 7millions d’euros. Les con-cepteurs du projet entendent également défendre la réurbanisation de la rue Neuve en réaffectant les étages supérieurs au logement.

Tous les segments de l’immobilier y ont leur place : logements, bureaux, semiindustriel, commercial...hRealty se veut vitrine de l’immobilier belge. Chaque jour aura sa thématique.

immobilier) et l’Ifma (International facilitymanagement association) restent ses partenaires officiels.Des sponsors, partenaires et exposants à qui Realtydédie un jour particulier. Lemardi, les enseignes commerciales, les exploitants logistiques et les facilitymanagers seront au centre de la thématique du salon.Lemercredi, celuici prendra une dimension plusinternationale et, ce qui devient une tradition, donnerala possibilité aux professionnels de l’immobilier d’or

ganiser leurs propres activités de réseautage. Le jeudi,l’accent seramis sur les pouvoirs publics belges, avecune conférence sur les partenariats publics et privés.Par ailleurs, les principales villes et régions belgesseront bien représentées au sein des exposants et toutau long du programme de conférences.“Cette année, la diversité des participants présents àRealty illustre l’intérêt grandissant pour le marché belgede l’investissement immobilier tant au niveau national

qu’international, conclut Gregory Olszewski, Exhibitionmanager de Realty.Nous envisageons également defaire de cet événement annuel l’interface naturelle entreles décideurs politiques européens siégeant à Bruxelles etles investisseurs de l’Europe entière qui se doivent derester au fait de la réglementation immobilière, del’imposition et de l’évolution du cadre comptable dansdes marchés de plus en plus interconnectés.”C.M.

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4 Le dossier SEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO

l Entretien

La brique belgen’est pas chère…h “Or, indique Eric Verbeeck(UPSI), un jeune couple arrivedifficilement à acquérir un bienchez nous. Ce n’est pas normal.”

L’UPSI, UNION PROFESSIONNELLE du secteurimmobilier, qui regroupe les principaux promoteurs et entrepreneurs belges, est un des deuxpartenaires de Realty. “Une belle initiative qui permet de valoriser l’immobilier belge”, indique EricVerbeeck, président de l’UPSI. Elle y accentuerasa présence au travers d’une conférence sur “Lesconséquences de l’urbanisation en Belgique et àl’étranger” (voir p. 2). Un sujet qui évoque toutautant des préoccupations démographiquesqu’économiques. Les explications d’Eric Verbeeck.

D’urbanisation à densification, la frontière est étroite.Est-ce la rareté des terrains à bâtir qui vous a incité àorganiser cette conférence.Oui et non. Les terrains sont rares et chers. EnFlandre certainement. A Bruxelles aussi. L’obtention des permis est difficile, dumoins pourles grands projets. Ce qui pousse les prix à lahausse. Mais ce ne sont pas nos seules préoccupations. Bruxelles annonce que d’ici 2025,elle abritera 225 000habitants supplémentaires. C’est énorme. C’est comme si on y incorporait la ville de Gand ! Sans parler des servi

ces qui devront, aussi, trouver place dans leterritoire : écoles, bureaux de police, hôpitaux… Et maisons de repos et de soins, car lapopulation vieillit. Ces préoccupations ontdes retombées urbanistiques (pas question dedensifier la ville seulement enhauteur), architecturales, immobilières.

Et économiques pour le secteur…Qui semble se diver-sifier plus qu’avant. Vrai ou faux ?Plutôt faux. La crise économicofinancière (etgouvernementale dans le cas de la Belgique) atouché le secteur des bureaux. Heureusementsans grande catastrophe. Mais le ralentissement est sérieux. Le secteur commercialpourrait aussi être plus stimulant, car la demande est là,mais c’est le terrain quimanque.Les promoteurs, entrepreneurs, investisseurscherchent d’autres créneaux. Il y en a trois quisautent aux yeux : l’habitat, le troisième âge etle durable. Il n’y a pas plus de diversificationqu’avant, mais parce qu’elle est opérée par degrands groupes (BPI, Kairos, Atenor, AG RealEstate, Cofinimmo…), elle est plus visible.

C’est souvent dans le haut de gamme qu’ils agissent.Pourquoi pas dans les logements moyens, voire so-ciaux ?Pour unequestionde traitement fiscal. Quandlepublic fait des logements sociaux, il paye6%de TVA. Quand les privés en font, ils doiventpayer 21 %. Or, le public n’a pas prouvé qu’ilétait à même de développer, gérer, entretenirses logements sociaux. Nous sommes prêts àfaire tout cela à sa place; à les lui vendre ou àles lui louer. Nous sommes persuadés qu’il y ades investisseurs institutionnels (assurances,fonds de pension, sociétés cotées…) pour cegenre de produits.

Et quid du moyen de gamme ?L’analyse est un peu différente. Dans la plupart des autres pays d’Europe, l’immobilierest plus cher qu’en Belgique. Or,malgré ça, unjeune couple travaillant à deux ne parvientpas à acquérir un bien s’il n’y a pas l’aide detiers (parents, beauxparents…). Et ce, parceque le delta entre salaire brut et net est tropimportant. Le brut est trop cher pour les employeurs, mais le net insuffisant pour acheterun bien entre 170 et 180000 euros. C’estaberrant. Il faut, là aussi, trouver une solution.Qui passeraparunediminutionde la taille desappartements, de 90 à 80 ou 75 m². C’est cegenre de réflexions que nous aborderons àRealty.

Entretien : C.M.

Une centaine d’exposants

Stands. Le nombre d’exposants à Realty vaen grandissant. Ils étaient 88, lors de lapremière édition, 95 pour la deuxième et 105cette année. Représentants tous les grandssegments de l’immobilier : entrepreneurs,promoteurs/développeurs, investisseurs,architectes, agences immobilières, consul-tants, avocats, sociétés de services, villes etrégions, intercommunales, institutionsacadémiques, associations et fédérations…Parmi ceux-ci, une trentaine de nouveauxvenus dont le BEP Expansion Economique, legroupe Verelst, la Régie des bâtiments,Bouygues Immobilier, Mayfield Asset &Property Management, KPMG, Ernst & Young,Cordeel, les réseaux d’agences Trevi etLatour&Petit, les sicafi Intervest Offices etIntervest Retail, l’Eurométropole Lille-Kortri-jk-Tournai, BNP Paribas Real Estate, le bu-reau d’architecture Art & Build...

Question time

Les avantages fiscauxliés au prêt hypothécaire“Emprunter coûte de l’argent.” C’est bon de le rappeler. Eneffet, emprunter pour acquérir son immeuble peut coûtercher en intérêts. Toutefois cette perte pourra être compensée par les avantages fiscaux liés aux emprunts. Dès lors,même si les acquéreurs disposent du capital nécessaire pourfinancer leur acquisition, ils ont parfois avantage à solliciterun emprunt.Le fisc récompense les emprunteurs en leur accordant certaines réductions d’impôt. Ces réductions sont de plusieursordres. Il existe la déduction des intérêts, la déduction complémentaire d’intérêts ou enfin la réduction sur l’amortissement. S’agissant de la déduction des intérêts, les intérêts detout emprunt destiné à l’acquisition, à la rénovation ou à laconstruction d’un bien immobilier sont déductibles à concurrence de l’ensemble des revenus immobiliers déclarés. Ilne s’agit donc pas uniquement du revenu de l’immeublepour lequel l’emprunt a été contracté. En effet, le code desimpôts sur les revenus précise expressément que “les intérêts afférents à une dette contractée pour un seul bien immobilier peuvent être déduits de l’ensemble des revenus immobiliers”.Rappelons toutefois que, pour les biens non loués, les revenus immobiliers correspondent au revenu cadastral (pourles terrains ou l’habitationprincipale du contribuable), ou lerevenu cadastral majoré de 25 % (pour les autres biens,comme l’appartement à la côte ou le chalet dans les Ardennes). Concernant les biens loués, ce sera soit le revenu cadastral, soit lemontant réel du loyer perçu : tout dépend dutype de location. Si les revenus immobiliers déclarés sontsupérieurs aux intérêts, il y aura donc une déduction totaledes intérêts payés. La semaine prochaine nous aborderonsles deux autres types de réductions. e

UConsultez votre notaire pour des conseilssur mesure ou rendezvous sur www.notaire.be


12 Annonces immobilières SEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO


13immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 19 AU 25 MAI 2011 LIBRE IMMO



MAISONS À VENDREmoins de 125.000 €

21-90668001-01

MAISONS À VENDREde 125.000 à 250.000 €

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MAISONS À VENDREplus de 500.000 €

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MAISONS À VENDREprix non précisé

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APPARTEMENTSÀ VENDRE

de 125.000 à 250.000 €

21-92362005-05


de 250.000 à 375.000 €

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21-92360703-03

21-92356204-04

21-92369502-02

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de 375.000 à 500.000 €

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21-92361602-02

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plus de 500.000 €

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21-92365807-07



LOFTSvente & location

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21-92359102-02

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VIAGER

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MAISONSà louer

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APPARTEMENTSà louer

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SALLE DE VENTE PAR NOTAIRES34, rue de la Montagne 1000 Bruxelles

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21-92219801-01

21-91874301-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

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VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces

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TERRAINSà vendre

21-92359114-14

21-92359108-08

IMMEUBLESDE RAPPORT

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BUREAUXà vendre

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VENTES DE GRÉ À GRÉ

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RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles

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la libre immo du 19 mai 2011

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