libre immo du 6/09
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Libre Immo du 6/09TRANSCRIPT
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
Supplément à La Libre Belgique - N°161 - Semaine du 6 au 12 septembre 2012
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ENMODEACTIFLE PASSIF
Château Question time AnnoncesDans ce supplément,7 pages pour trouver lebien de votre choix. PP
Comment régler les conflitsdans le cadre d’unecopropriété ? Page 5
Lede près d’Alost possède undomaine. Jadis superbe,aujourd’hui chancre. Page 4
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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
2 Le dossier SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Salon l Passive House
Habitat passif : 10 questions… pour passer à l’action ?
h En marge du salon Passive Housequi ouvre ce weekend à Tour&Taxis,La Libre Immo fait le tour de laquestion passive en synthétisant 10des questions les plus actuelles et lesplus fréquemment posées.
Eclairage mêlant témoignages et analyses.
Réponses Olivier Standaert
Le Salon Passive House, ouvert les 8 et 9 septembre au grandpublic, à Tour&Taxis, se consacre exclusivement à la construction et à la rénovation passives et très basse énergie; il estconsidéré comme le plus grand salon de ce genre au Benelux.Quelque 140 exposants y montrent leurs produits ou services. Programme et inscriptions au salon sur : http://www.passivehouse.be
Une maison passiveinduit des habitudes
différentes des autres,mais pas aussi contrai-gnantes qu’on le croit.
h 5. Peuton rénover un bien et lui conférer le standardpassif ?
C’est tout à fait possible, même si les statistiques belges en matière de PEBprouvent à l’envi qu’il y aura sans doute pas mal de boulot ! En effet, nosbâtiments affichent dans l’ensemble de piètres performances en matièred’isolation, d’étanchéité et de récupération de chaleur. Bref, pour atteindre les exigences du standard passif, c’est parfois compliqué. Mais rienn’est infaisable, et les rénovations lourdes devront, elles aussi, se plier auxexigences futures en matière de PEB. Les rénovations sur des espacesrestreints seront plus complexes. “Et une architecture basique, de typerectangulaire, facilitera la tâche par rapport à un habitat aux contours plusatypiques”, ajoute Sebastian MorenoVacca. Autre exemple, des habitatscomme les maisons de maître, de plus en plus souvent divisées en appartements, ou des maisons classées, posent quelques problèmes spécifiquessi on souhaite conserver le look original et/ou la valeur patrimoniale dubien. Il faut alors isoler par l’intérieur, opération plus délicate. “Il mesemble important de faire passer unmessage au niveau des rénovations : vules évolutions à venir en termes d’exigence et l’arrivée proche ou lointainedu standard passif partout, il est capital de rénover de façon à être déjàpassif. Dans le cas contraire, il faut s’assurer que les éléments rénovés permettront aumoins un passage ultérieur au standard passif sans devoirfinancer une seconde lourde rénovation, ce qui équivaudrait à jeter sonargent par la fenêtre lors des premiers travaux, assure Sebastian MorenoVacca. C’est un enjeu de taille et je suis déjà tombé souvent sur des biensrénovés de telle façon à ce qu’on doive tout recommencer, ou presque, si ondevait rénover avec les futures exigences.”
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h 4. Le standard passif peutil s’appliquer à un autrebien qu’une maison ?
Tours de logement, villas, appartements, crèches, hôpitaux, maisons derepos, écoles ou bâtiments industriels : le passif est possible partout, àcondition de s’en donner les moyens. Il n’y a donc aucune exclusive. Ilexiste même (de plus en plus) de quartiers passifs. La Région de BruxellesCapitale, citée en exemple un peu partout à l’étranger, tant pourl’avancement de sa législation que pour ses projets exemplatifs, en fournitde nombreuses preuves. Du reste, la voie du futur est déjà toute tracée :dès 2015, tout nouveau bâtiment bruxellois, quel qu’il soit, devra correspondre aux normes passives. Les deux autres régions ne sont pas aussivolontaristes que la capitale, et ont opté pour un calendrier moins contraignant.
h 3. Qu’en estil des surcoûts ?
Opter pour le passif ne veut pas nécessairementdire payer plus cher que pour une constructionnormale. Plusieurs exemples concrets ont déjàprouvé qu’il était possible de s’en tirer avec moinsde 1 200 euros par mètre carré (hors TVA), soit sousla moyenne nationale pour une construction classique. Les surcoûts se calculent en fonction de la tailledu projet, de son ambition et des finitions souhaitées. Quels sont les paramètres influant sur la facture ? Le fait de construire en ville et de profiter desmurs voisins (moins d’isolant nécessaire); profiterdes plafonnages en plâtre pour l’étanchéité, trèscourants et moins chers que les membranes commercialisées par défaut; exploiter un autre atoutbelge, à savoir le savoirfaire en matière de préfabriqué (murs, etc.). Cela permet de faire avancer les
travaux plus vite. Plus on construit grand, plus onpeut négocier de bons prix sur les matériaux. “Il n’ya pas de secret : en dessous de 500mètres carrés, lesurcoût de 10 à 20 % est inévitable car on se situedans une trop petite échelle pour pouvoir négocier”,explique Sebastian MorenoVacca, architecte spécialisé dans le passif et membre de la PlateformeMaison passive. Mieux vaut éviter les constructionsen bois, elles aussi à la base d’un surcoût. “En réalité,poursuit Sebastian MorenoVacca, beaucoup deconsidérations liées à la question des coûts relèvent dedémarches qui dépassent le cadre du standard passif,et qui sont autant de bonnes pratiques du secteur dela construction en général. Un de nos challengesrevient donc à exploiter les acquis qu’on a parfoistendance à oublier.”
h 2. Estce qu’une maison passive peut se passer de toute forme de chauffage ?
Autre question récurrente, vu les efforts d’isolation qu’exige le standard passif et le surcoût global qu’engendre fréquemment ce projet (voir plusloin à propos du budget). Une nouvelle fois, chaque projet, chaque cas de figure va influer sur lesbesoins en énergie de chauffage. “Nous consommons un peu plus que ce qui était théoriquementprévu pour le chauffage”, note Raphaël Tilman.“Ce qui ne nous empêche pas, au bout du compte,d’afficher une facture de moins de 400 euros paran pour le chauffage et l’eau chaude, dérisoire parrapport à celle d’une maison classique.” Pour rappel, le besoin en énergie de chauffage d’une maison passive doit être inférieur ou égal à 15 kWh/m²/an, “soit l’équivalent de 1,5 litre de mazout parmètre carré et par an”, précise Marion Bandin,porteparole de la Plateforme Maison passive.
“Nous avons choisi d’installer une petite chaudièreau gaz qui sert pour l’eau chaude sanitaire et deuxradiateurs, dont l’un sert de chauffe serviette dansla salle de bains”, explique Raphaël Tilman. “Lechauffage par air aurait exigé une augmentationde la ventilation et un inconfort acoustique”, ajoutetil. Ici aussi, la pose de deux petits radiateursrelève d’un choix. “Certains optent pour un grospull en laine”, ajoute notre interlocuteur. Sontémoignage fait aussi état du rôle important deshabitats voisins, dans ce casci, mitoyens : “Nosdeux radiateurs n’ont pas suffi lors des journées lesplus froides d’hiver. C’est dû au fait que nos voisinsont fait des travaux et n’ont pas chauffé leur bien.Nous avons par conséquent consommé bien plusque prévu et avons investi dans un petit radiateurélectrique.”
h 1. Viton bien dans une maison passive ? Estce contraignant ?
Voilà une question qui revient souvent, sousentendant que la maison passive induit des habitudesdifférentes des autres. Il est évidemment vain devouloir répondre pour tous les types de maisonsexistants. Même si un cas n’est pas l’autre, un peude vécu permet déjà d’apporter des éléments deréponse. Voici le témoignage de Raphaël Tilman,qui habite avec son épouse une maison mitoyennepassive depuis deux ans et demi, à Boitsfort(Bruxelles). Il s’agit d’une rénovation (lourde) d’unbien datant des années 1960. “Il faut s’adapter à unnouvel environnement quel qu’il soit, passif ou non,introduitil. Nous avons choisi de ne pas tenircompte du fait que nous vivons dans un bien répondant à ces normes, pour ne pas se sentir prisonnierde règles ou d’obligations. Ce qui veut par exempledire que nous ouvrons les fenêtres quand nous lesouhaitons, alors que nous sommes équipés d’un
système de ventilation mécanique. Ce système fonctionne bien, avec un bémol cependant : il est audibles’il fonctionne à plein rendement. C’est d’ailleurs unedes raisons pour lesquelles nous ouvrons nos fenêtres.Nous ne souffrons d’aucune surchauffe, mais sommesvigilants à ne pas faire trop monter la températurede la maison, qui développe beaucoup d’inertie. Nousavons pourtant rénové avant l’introduction desobligations PEB concernant la surchauffe.”Une foisles premiers frimas arrivés, la maison passive deRaphaël Tilman étale toute son armada antifroid :“on peut s’asseoir juste à côté d’un châssis sans sentiraucun frisson. Il n’y a en fait aucun endroit de l’habitat qui ne soit pas confortable au niveau de la circulation de l’air et de la chaleur”. Bref, la prise demarques et les gestes quotidiens, à l’exception despoints évoqués cidessus, ne changent pas grandchose à ce qui se passe dans une maison standard.
h 6. Les entreprises de construction sontellessuffisamment compétentes pour construire passif ?
A ce sujet, Sebastian MorenoVacca insiste avant tout sur le “background”du secteur belge de la construction, “qui permet d’obtenir en général unniveau de qualité qu’on ne trouve pas systématiquement ailleurs, bien qu’ilfaille admettre aussi que la maind’œuvre coûte plus cher que chez nosvoisins”. Audelà de ce constat, la profession commence à suivre de plusen plus de formations spécifiques liées à la construction durable et sestechniques, “comblant ainsi un retard au niveau des compétences les plustechniques”, explique Marion Bandin, porteparole de la PlateformeMaison Passive. La Confédération construction et la Plateforme Maisonpassive collaborent en ce sens. L’effet bouledeneige est automatiquement garanti, puisque les hommes formés vont à leur tour enseigner leursavoirfaire à leurs apprentis et collègues.
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3Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Salon l Passive House
Habitat passif : 10 questions… pour passer à l’action ?
Eclairage mêlant témoignages et analyses.
Réponses Olivier Standaert
Le Salon Passive House, ouvert les 8 et 9 septembre au grandpublic, à Tour&Taxis, se consacre exclusivement à la construction et à la rénovation passives et très basse énergie; il estconsidéré comme le plus grand salon de ce genre au Benelux.Quelque 140 exposants y montrent leurs produits ou services. Programme et inscriptions au salon sur : http://www.passivehouse.be
h 5. Peuton rénover un bien et lui conférer le standardpassif ?
C’est tout à fait possible, même si les statistiques belges en matière de PEBprouvent à l’envi qu’il y aura sans doute pas mal de boulot ! En effet, nosbâtiments affichent dans l’ensemble de piètres performances en matièred’isolation, d’étanchéité et de récupération de chaleur. Bref, pour atteindre les exigences du standard passif, c’est parfois compliqué. Mais rienn’est infaisable, et les rénovations lourdes devront, elles aussi, se plier auxexigences futures en matière de PEB. Les rénovations sur des espacesrestreints seront plus complexes. “Et une architecture basique, de typerectangulaire, facilitera la tâche par rapport à un habitat aux contours plusatypiques”, ajoute Sebastian MorenoVacca. Autre exemple, des habitatscomme les maisons de maître, de plus en plus souvent divisées en appartements, ou des maisons classées, posent quelques problèmes spécifiquessi on souhaite conserver le look original et/ou la valeur patrimoniale dubien. Il faut alors isoler par l’intérieur, opération plus délicate. “Il mesemble important de faire passer unmessage au niveau des rénovations : vules évolutions à venir en termes d’exigence et l’arrivée proche ou lointainedu standard passif partout, il est capital de rénover de façon à être déjàpassif. Dans le cas contraire, il faut s’assurer que les éléments rénovés permettront aumoins un passage ultérieur au standard passif sans devoirfinancer une seconde lourde rénovation, ce qui équivaudrait à jeter sonargent par la fenêtre lors des premiers travaux, assure Sebastian MorenoVacca. C’est un enjeu de taille et je suis déjà tombé souvent sur des biensrénovés de telle façon à ce qu’on doive tout recommencer, ou presque, si ondevait rénover avec les futures exigences.”
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h 4. Le standard passif peutil s’appliquer à un autrebien qu’une maison ?
Tours de logement, villas, appartements, crèches, hôpitaux, maisons derepos, écoles ou bâtiments industriels : le passif est possible partout, àcondition de s’en donner les moyens. Il n’y a donc aucune exclusive. Ilexiste même (de plus en plus) de quartiers passifs. La Région de BruxellesCapitale, citée en exemple un peu partout à l’étranger, tant pourl’avancement de sa législation que pour ses projets exemplatifs, en fournitde nombreuses preuves. Du reste, la voie du futur est déjà toute tracée :dès 2015, tout nouveau bâtiment bruxellois, quel qu’il soit, devra correspondre aux normes passives. Les deux autres régions ne sont pas aussivolontaristes que la capitale, et ont opté pour un calendrier moins contraignant.
h 6. Les entreprises de construction sontellessuffisamment compétentes pour construire passif ?
A ce sujet, Sebastian MorenoVacca insiste avant tout sur le “background”du secteur belge de la construction, “qui permet d’obtenir en général unniveau de qualité qu’on ne trouve pas systématiquement ailleurs, bien qu’ilfaille admettre aussi que la maind’œuvre coûte plus cher que chez nosvoisins”. Audelà de ce constat, la profession commence à suivre de plusen plus de formations spécifiques liées à la construction durable et sestechniques, “comblant ainsi un retard au niveau des compétences les plustechniques”, explique Marion Bandin, porteparole de la PlateformeMaison Passive. La Confédération construction et la Plateforme Maisonpassive collaborent en ce sens. L’effet bouledeneige est automatiquement garanti, puisque les hommes formés vont à leur tour enseigner leursavoirfaire à leurs apprentis et collègues.
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
4 Le dossier SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 5Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Carte blanche
Mais où s’arrê tera la construction passive ?Bernard Deprez, ing. arch. ma., chargéde cours à la Faculté d’Architecture del’ULB.
Conseiller du Président pour l’environ-nement.
Coordinateur Architecture EcologieDurabilité.
http://archi.ulb.ac.be
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h 10. Quelles sont les responsabilités de l’architecte dansun chantier passif ?
La question pourrait être posée pour chaque corps de métier, ainsi que pourl’entrepreneur. Chaque partie concernée se réfère à ses devoirs comme s’ils’agissait d’un chantier classique. L’architecte doit assumer une obligation demoyens, c’estàdire faire tout ce qui est en son pouvoir pour que l’entrepreneur puisse accomplir son travail conformément aux objectifs fixés. Ici aussi, lathématique du passif s’intègre dans un cadre plus large et cette obligation demoyens concerne aussi, par exemple, la législation au niveau de la protectionincendie ou l’acoustique du bâtiment. Pour contrôler la bonne marche destravaux, de plus en plus d’architectes vérifient régulièrement les performancesavec la thermographie pour les ponts thermiques ou le “blower door” pourl’étanchéité à l’air. Il n’est pas inutile de noter que le taux d’échec dans leschantiers passifs en Belgique demeure jusqu’à présent sous la barre des 5 %.
h 7. Peuton construire passif n’importe où ?
Oui, et même si on insiste souvent sur l’orientation de la maison, le standardpassif n’est pas incompatible avec tel ou tel environnement. Certains endroitsexigeront des aménagements plus importants, au contraire d’autres, mais iln’y a pas d’endroits interdits au passif. Dans le même ordre d’idée, le passifn’impose pas une architecture particulière non plus. “On n’est pas obligé deplacer des meurtrières au nord et une grande baie vitrée au sud, ironise Sebastian MorenoVacca. Les envies esthétiques et de matériaux spécifiques peuventparfaitement aller de pair avec une construction passive.”
h 8. Où en eston dans les primes et autres aides ?
Côté fédéral, c’en est fini de la réduction fiscale octroyée pendant 10 ans auxpropriétaires d’un habitat passif. Le secteur l’a regretté et l’a fait savoir, maisrien n’a bougé. C’est évidemment regrettable du point de vue des stimulants.Si vous achetez un logement passif (ou basseénergie ou zéroénergie) à l’étatneuf en 2012 et que le certificat de ce logement a été délivré en 2011, vousbénéficiez toutefois encore de la réduction fiscale pour les 9 années restantes.Reste à voir du côté des Régions : celle de Bruxelles offre 80 euros au mètrecarré pour les constructions neuves, et 140 pour les rénovations. Ces aidessont modulées en fonction des revenus, et prévoient aussi des bonis en fonction de l’usage de certains matériaux. En Wallonie, une aide de 6 500 eurosest accordée aux constructions de maisons passives unifamiliales. Un autredispositif est prévu pour les appartements passifs. Le site de BruxellesEnvironnement et le Portail de l’énergie en Wallonie donnent tous les détails(notamment administratifs) nécessaires.
h 9. Construire passif veutil dire aussi utiliser desmatériaux écologiques ?
Non, pas nécessairement. On peut très bien être certifié passif et recevoirles aides disponibles en réalisant tout le processus avec des matériauxconventionnels. Il ne faut donc pas amalgamer l’écoconstruction et la construction passive. Ce qui ne veut pas dire que les deux ne peuvent pas collaborer : c’est la raison pour laquelle certaines aides sont augmentées en casd’utilisation de matériaux naturels. “Les matériaux comme les plumes ou lalaine de mouton possèdent plein de qualités mais ils requièrent une vraiecompétence de la part du professionnel. Si on opte pour eux, il faut passer parles services d’un homme de métier spécialisé. Dans le cas contraire, je ne peuxque conseiller de recourir aux matériaux conventionnels, simples d’usage, bienconnus de tous les professionnels et performants”, juge Sebastian MorenoVacca. Associer l’écoconstruction au passif relève donc pleinement d’unedémarche volontaire, et non obligatoire.
h Bernard Deprez signe unecarte blanche sur le sujet desmaisons passives.
DIEU ESTIL PASSIF ? J’EN DOUTE CAR ila donné toute son énergie pendant sixjours, pour se reposer le septième. Avecle passif, c’est l’inverse : réduire les besoins de chauffage de 85 % par rapportaux standards actuels revient à consommer comme tout le monde un seul jourpar semaine, et rien pendant les sixautres jours !
Si ce n’est pas miraculeux, c’est pas maltrouvé ! Enfin, si on considère que l’énergie est un vrai problème pour le budgetdes ménages aujourd’hui et plus encoredemain. En effet, soit le pétrole viendra àmanquer (c’est la thèse du “pic du pétrole”, avec le tarissement des gisementsconventionnels), soit on en aura encorepour plus de cent ans (avec l’exploitation
des pétroles non conventionnels, plus sales et plus coûteux), mais les énergies dedemain resteront de plus en plus chères.
Cela étant, les critères exigeants dustandard passif secouent tellement lestraditions de la construction que chacunpeut en effet se demander s’il s’agit d’unemode ou d’une solution d’avenir. On voitbien que les choses sont compliquées etqu’il est difficile de se faire une opinion.Il n’est pas surprenant que les professionnels cherchent à sauvegarder leur“corebusiness”.
Les entreprises voudraient une labellisation “rigoureuse” en même temps quedes standards plus faciles à atteindre (lepassif serait trop “sévère”). Les architectes regrettent l’excès de réglementations, mais savent que leur métier a toujours été complexe – le passif n’y changera rien – et que cette complexitégarantit leur emploi. Ils rappellent quel’énergie ne touche pas que le bâtiment,mais aussi l’aménagement du territoire,qui encourage la dispersion et les distan
ces. Pour les chercheurs, l’évolution desbâtiments vers plus de qualité énergétique permet de financer des rechercheset de concevoir des méthodes et des logiciels qui ravissent les administrations etdésespèrent les praticiens… Quant auxclientsconstructeurs, ils se plaignentdes coûts et construisent à 90 % en infraction aux impositions thermiques,mais ils déposent des milliards en banque et en dépensent autant pour leursvacances…
Une chose encore m’apparaît paradoxale : bien qu’encore marginal, le succès que connaît le passif sur le terrain adépassé tout le monde, alors que la recherche porte sur des typologies souventdépassées, les optimum économiquesaussi, et que les entreprises tardent à seformer, etc. Bref le passif est vraiment enavance, et pourtant ceux qui le freinentaiment prédire qu’il ne serait qu’unesimple “étape” vers l’indépendanceénergétique, la maison à énergie positive,etc. A les entendre, le passif serait déjà
“dépassé” par d’autres bâtiments, bardésde technologies qui capteraient et revendraient des énergies durables.
Pouvezvous m’expliquer comment cet“audelàdupassif” sera plus accessibleque le passif luimême ? Car le surcoûtde ces technologies est largement supérieur au coût du passif, pour une duréede vie bien moindre. Leur rentabilitééconomique tient en outre à des montages complexes qui poussent à la consommation (et aux effets rebonds) et dont ona vu, avec l’abandon des défiscalisationsfédérales, toute la fragilité.
L’idée même qu’un lieu de vie puisse semuer en centrale de production énergétique interroge : l’autosuffisance énergétique devientelle une responsabilité individuelle, et non collective ? Ces solutions serontelles opérantes en ville, làoù vit la majorité de la population ?Comment altérerontelles les paysages ?Les pouvoirs publics n’ontils d’autre solution que de forcer chacun – s’il peut sele permettre – à s’autoéquiper ? Cela
n’entraîneratil pas une surconsommation d’installations fonctionnant le plussouvent à faible rendement ? Enfin, sil’architecture est affaire de matière, delumière et d’espace – les ressorts de basedu passif –, survitelle à l’envahissementtechnologique ?
Personnellement, c’est au passif que jem’arrête : parce qu’il confie son efficacitéentièrement à la matière même de l’architecture, celle qui accompagne mesjours et mes nuits. Si au premier abordses exigences contrastent avec les pratiques traditionnelles, il en parle pourtantle même langage : celui des murs et destoits, des sols et des fenêtres, des différences d’ambiance, du chaud et du froid,du soleil et de l’ombre. Pour le reste, jepense qu’il faudra développer de nouvelles solutions énergétiques collectivesqui, seules, éviteront le gâchis du suréquipement individuel, piège tendu par laculture de la consommation. Si Dieun’est pas passif, il n’est en tout cas pasconsumériste…
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
5Le dossierSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
Mais où s’arrê tera la construction passive ?des pétroles non conventionnels, plus sales et plus coûteux), mais les énergies dedemain resteront de plus en plus chères.
Cela étant, les critères exigeants dustandard passif secouent tellement lestraditions de la construction que chacunpeut en effet se demander s’il s’agit d’unemode ou d’une solution d’avenir. On voitbien que les choses sont compliquées etqu’il est difficile de se faire une opinion.Il n’est pas surprenant que les professionnels cherchent à sauvegarder leur“corebusiness”.
Les entreprises voudraient une labellisation “rigoureuse” en même temps quedes standards plus faciles à atteindre (lepassif serait trop “sévère”). Les architectes regrettent l’excès de réglementations, mais savent que leur métier a toujours été complexe – le passif n’y changera rien – et que cette complexitégarantit leur emploi. Ils rappellent quel’énergie ne touche pas que le bâtiment,mais aussi l’aménagement du territoire,qui encourage la dispersion et les distan
ces. Pour les chercheurs, l’évolution desbâtiments vers plus de qualité énergétique permet de financer des rechercheset de concevoir des méthodes et des logiciels qui ravissent les administrations etdésespèrent les praticiens… Quant auxclientsconstructeurs, ils se plaignentdes coûts et construisent à 90 % en infraction aux impositions thermiques,mais ils déposent des milliards en banque et en dépensent autant pour leursvacances…
Une chose encore m’apparaît paradoxale : bien qu’encore marginal, le succès que connaît le passif sur le terrain adépassé tout le monde, alors que la recherche porte sur des typologies souventdépassées, les optimum économiquesaussi, et que les entreprises tardent à seformer, etc. Bref le passif est vraiment enavance, et pourtant ceux qui le freinentaiment prédire qu’il ne serait qu’unesimple “étape” vers l’indépendanceénergétique, la maison à énergie positive,etc. A les entendre, le passif serait déjà
“dépassé” par d’autres bâtiments, bardésde technologies qui capteraient et revendraient des énergies durables.
Pouvezvous m’expliquer comment cet“audelàdupassif” sera plus accessibleque le passif luimême ? Car le surcoûtde ces technologies est largement supérieur au coût du passif, pour une duréede vie bien moindre. Leur rentabilitééconomique tient en outre à des montages complexes qui poussent à la consommation (et aux effets rebonds) et dont ona vu, avec l’abandon des défiscalisationsfédérales, toute la fragilité.
L’idée même qu’un lieu de vie puisse semuer en centrale de production énergétique interroge : l’autosuffisance énergétique devientelle une responsabilité individuelle, et non collective ? Ces solutions serontelles opérantes en ville, làoù vit la majorité de la population ?Comment altérerontelles les paysages ?Les pouvoirs publics n’ontils d’autre solution que de forcer chacun – s’il peut sele permettre – à s’autoéquiper ? Cela
n’entraîneratil pas une surconsommation d’installations fonctionnant le plussouvent à faible rendement ? Enfin, sil’architecture est affaire de matière, delumière et d’espace – les ressorts de basedu passif –, survitelle à l’envahissementtechnologique ?
Personnellement, c’est au passif que jem’arrête : parce qu’il confie son efficacitéentièrement à la matière même de l’architecture, celle qui accompagne mesjours et mes nuits. Si au premier abordses exigences contrastent avec les pratiques traditionnelles, il en parle pourtantle même langage : celui des murs et destoits, des sols et des fenêtres, des différences d’ambiance, du chaud et du froid,du soleil et de l’ombre. Pour le reste, jepense qu’il faudra développer de nouvelles solutions énergétiques collectivesqui, seules, éviteront le gâchis du suréquipement individuel, piège tendu par laculture de la consommation. Si Dieun’est pas passif, il n’est en tout cas pasconsumériste…
© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
6 Vie de château SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO 7En pratiqueSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
l Vie de château l 635
Messines, le poison de Lede
h La petite ville de Ledepossède un domaine en sonsein, jadis superbe. C’est unchancre aujourd’hui.
CURIEUSE VISION QUE CELLE DE LApetite ville de Lede, proprette et agrémentée de belles maisons, piquée en sonsein d’un chancre. Nous sommes à 5 kmau nord d’Alost. Lede possède, entremairie et gare, un ancien marquisat, domaine partiellement muré, qui fut unendroit brillant. De nos jours le château,transformé au XIXe siècle en usine (distillerie, tabac et sucre), puis en collège etpensionnat géré par les chanoinesses deJupille (Liège), traîne une misère indigned’une Flandre prospère et fière. Ce sontles Liégeoises qui firent construire en1900 l’aile orientale et le secrétariat eten 1906 l’aile sud et la chapelle. L’Institution royale de Messines vint de Ypres àLede en 1919 et acheta le domaine. Lacommune est propriétaire depuis 1999.Cela fait plus de trente ans que le site estabandonné. Le classement de la totalitédu bien, lancé en 1975 déjà, n’aboutit jamais totalement. Le parc fut classé luiaussi.
Et pourtant un projet d’édification demaison de retraite fut accepté à 40 mètres du vieux château. Les travaux sonten cours. En 2010 pour faire place, à côtédu château, à des bâtiments neufs on détruisit toute une partie des ailes de 1905(à voir sur youtube : “kasteel van mesen”). La destruction est à l’arrêt. L’idéeserait de garder le site en l’état pour enfaire une ruine romantique. Curieuseidée du romantisme il faut le dire.
A ce que l’on sait, Lede était une seigneurie très ancienne dont les sires contrôlaient le fief depuis les environs del’an mille. Cette famille gardera Ledejusqu’en 1542 quand arriva Jean deGrutere. Sa fille Isabeau épousa en 1549Jacob de Bette, fils d’Adrien, notablegantois. Les Bette devinrent sires deLede à la mort de Jean de Grutere en1556, nous apprend Hubert Topke, président du cercle historique local.
Et à partir d’ici jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, leur ascension sociale futimpressionnante tant par les positionsacquises que par les mariages. Le portrait d’une abbesse Bette se trouve àFlône.
Jacob et Isabeau eurent cinq enfants.Le dernier, Jean, reprit Lede à la mort deson père en 1591. Il fut fait chevalier en1598 et devint baron en 1607. En 1598il avait épousé Jeanne de Berghes et il
décédera en 1620. Deux fils naquirentde cette union.
L’un fut capucin et l’autre, Guillaume,sera fait marquis de Lede le 3 août 1633,et baron de Péronne. Militaire, lieutenantcolonel au service de l’Espagne, ilsera gouverneur du pays de Limbourg etde Dunkerque. Guillaume épousa, le24 janvier 1633, Marie de Hornes deBaucignies. Ils eurent une fille et quatrefils. On doit à Guillaume le maîtreautelde l’église de SaintMartin à Lede.
L’aîné, Ambroise, fut colonel et mourutsoldat en Hollande en 1677. Il reprit lestitres et terres et avait épousé, en 1671 àCondé, Dorothée de CroÿSolre dont lamère était une GandVilain. Ce coupleeut quatre enfants. Un fils fut célèbremilitaire et marié à une cousine CroÿRoeulx. Il s’agissait de JeanFrançois, néen 1667, époux depuis le 11 décembre1722 d’AnneMarie de Croÿ née à Mons
en 1706 et morte en 1792; son frère FerdinandGaston de Croÿ allait aménagerle Roeulx tel qu’on le voit aujourd’hui;grandiose !
JeanFrançois de Bette mourut le11 janvier 1725 à Madrid. Il eut les honneurs de la Cour de d’Espagne et mêmede Versailles car sa femme était demoiselle d’honneur d’une princesse deFrance, ce qui lui valait un appartementdans l’aile des Ministres. Homme deguerre, il était dit SaintSimon doté d’unbel esprit mais accablé d’une laideur insigne. Grand d’Espagne de premièreclasse, il fut viceroi de Sicile, comme lefurent les Ligne et les Croix. Il fut encoreviceroi de Majorque, gouverneur dePalmas, président du Conseil de laGuerre, et lieutenantgénéral. Un fils naquit quand même, le 13 janvier 1724. Ils’agissait d’EmmanuelFerdinand,grand d’Espagne lui aussi et maréchal deFrance.
C’est à lui que l’on dut ce châteauLouis XV aux lignes dépouillées commandé à l’architecte florentin JeanNicolas Servandoni. Ce dernier travailla àParis, créant l’église SaintSulpice et ilavait construit près du canal de Bruxelles le château de Haecht (détruit vers1930). Surtout, c’est lui qui a dessiné lechâteau de Sterrebeek que les Solvayprotègent avec délicatesse. EmmanuelFerdinand fut le dernier marquis deLede et mourut sans enfant en 1792. Ilavait épousé une chanteuse de La Monnaie, Rosalie du Tarte (17401788). Untiers des biens des Lede échurent auxCroÿ et deux tiers aux cousins Joigny dePamele. EmmanuelFerdinand fit construire l’église de Wanzele en 1775 surles plans du frère augustinien PhilippeGobert, d’Enghien.Philippe Farcy
Servandoni, illustre architecte florentin, avait dessiné un château sobre et classiquemagnifié parune colonnade sommée d’un fronton armorié affichant trois T. Comme Terrible sans doute.
PH.FY.2SEPTEM
BRE20
12
H.TO
PKE Lede, petite cité de Flandre orientale est un ancien marquisat constitué pour les
Bette. Le parc de près de 8ha, classé, et certains bâtiments eux aussi classés sont àl’abandon depuis 30 ans. De la gabegie ou de l’incurie pure.
PH.FY.
l Construction
MM Palette et Bétonen campagne
h La campagne “Sécurité livraison”veut attirer l’attention sur lesdangers de la manutention desmatériaux de construction.
L’INSTITUT DE PRÉVENTION POUR LE secteurde la construction (navbcnac Constructiv) alancé fin de semaine dernière la campagne deprévention “Sécurité livraison” afin d’attirer l’attention sur les dangers de la manutention desmatériaux de construction. La campagne viseraparticulièrement les négociants en matériaux deconstruction et les entrepreneurs. Deux personnages accompagneront l’ensemble des visuelsdurant la campagne : Pol Palette et Benoît Béton, aexpliqué l’institut. “Selon les statistiques de l’année2010, nous remarquons que 24 % des accidents detravail dans la construction concernent le maniement de matériaux. Nous voulons diminuer les ris
ques grâce à un travail de prévention en rapportavec la livraison dematériaux” a déclaré Carl Heyrman, directeur général du navbcnac Constructiv.Cette action de sensibilisation et d’information sedéroulera en deux grandes phases. Jusqu’enaoût 2013, l’institut focalisera son attention sur lasécurité du processus de livraison et de manutention des matériaux de construction depuis le dépôt du négociant jusqu’au chantier. Le déplacement de ces matériaux par les ouvriers sera aussisupervisé. Ensuite, une phase de maintien d’uneannée suivra. Des chartes ont également été prévues afin de permettre à chacun, partenaires, employeurs et travailleurs, de ratifier leur engagement concret dans la campagne. L’institut de prévention pour le secteur de la construction va doncs’atteler à sensibiliser les personnes actives dansce secteur sur un certain nombre de situations àrisques bien précises, parmi lesquelles, le déchargement de palettes en hauteur, le risque d’électrocution lié aux pompes à béton ou l’utilisationd’instruments de levage inadaptés. (Belga)
En bref
24es Journéesdu patrimoine :piqûre de rappelC’est ce weekend des 8 et9 septembre que se tient, enWallonie, la 24e édition desJournées du Patrimoine, sous lethème des “Grandes figures enWallonie”. Hommes de guerre,femmes de sciences, artistes etsportifs seront mis à l’honneurdans 161 communes wallonneset lors des 433 activités proposées. Parmi eux, figurent, entre
autres, le saxophoniste AdolpheSax à Dinant, l’artiste peintre etgraveur Armand Rassenfosse àLiège et la députée IsabelleBlume à Dour. L’inaugurationdes Journées du Patrimoineaura lieu le vendredi 7 septembre à partir de 20 heures à l’ancienne abbaye de BonneEspérance à Estinnes avec un concertgratuit de Scala. En 2013, l’événement traitera du “patrimoineexceptionnel, caché et inédit”ainsi que du patrimoine rural.En 2014, le patrimoine mémoriel sera mis en valeur à l’occa
sion de la commémoration de lapremière guerre mondiale.
A Bruxelles, les Journées du Patrimoine à Bruxelles sous le signe de “L’art de construire”, setiendront le weekend suivant,des 15 et 16 septembre. Cette24e édition met l’accent surl’ingénierie et les solutionstechniques pour les problèmesde construction qui ont rendupossible l’évolution de l’architecture à travers les siècles. Lepublic pourra faire connaissance avec le monde des struc
tures, des matériaux et des formes dans 83 lieux ouverts deBruxelles. Le Palais de justice,les maisons communales deSaintGilles, Schaerbeek, Molenbeek et WoluweSaintPierre, les galeries SaintHubert,la galerie Bortier et l’ancien magasin Old England, l’entrepôtroyal de Tour et Taxis, la piscined’Ixelles, les halles SaintGéry,les halles de Schaerbeek, le Botanique ou encore le Muséeroyal de l’Armée et d’HistoireMilitaire, seront entre autressous les projecteurs, tout
comme la cathédrale saints Michel et Gudule, l’église NotreDame du Sablon et la collégialedes saints Pierre et Guidon.Comme les années précédentes,il y a, à côté de l’accès gratuitaux bâtiments, plus de 70 activités organisées par les servicescommunaux et les associationsactives dans le domaine du patrimoine. Une huitième éditiondu Lundi du Patrimoine auralieu le lendemain des Journéesdu Patrimoine, le 17 septembre.Ce jour est réservé aux écolesbruxelloises.
Question time
Copropriétéet règlementdes conflitsLa vie en communauté n’est pas chose aisée. Bien quegénéralement très détaillées, les règles fixées parl’acte de base et le règlement de copropriété ne permettent pas toujours d’éviter les conflits. C’est pourcela qu’un cadre légal prévoit le mode de règlementdes litiges qui peuvent naître au sein d’une telle organisation.Si un copropriétaire s’estime lésé ou constate une irrégularité, il dispose du droit, à certaines conditions,de demander au juge de paix l’application de la loi.Quelles sont ces possibilités ? Lorsque le syndic refuse ou néglige abusivement detenir une assemblée, un copropriétaire peut saisir lejuge afin qu’il ordonne la convocation d’une assemblée. A cette occasion, il précise le point qu’il souhaitevoir délibéré. Lors d’une assemblée, il peut arriver qu’une majorité ne se dégage pas quant à la question de savoir sitels ou tels travaux doivent être exécutés dans lesparties communes. Dans ce cas, un juge peut ordonner l’exécution des travaux demandés par un copropriétaire. L’annulation d’une décision irrégulière, frauduleuseou abusive de l’assemblée générale peut être demandée au juge par un seul copropriétaire. L’action doitêtre introduite dans les quatre mois à compter de ladate à laquelle l’assemblée a eu lieu. Tout copropriétaire peut demander au juge de rectifier la répartition des quotesparts dans les partiescommunes (les “millièmes”) si elle devenue inexacteen raison de modifications apportées à l’immeuble. Ilpeut aussi demander de rectifier le mode de répartition des charges si celuici lui cause un préjudice (parexemple : participation aux frais d’ascenseur pour unoccupant du rezdechaussée). La dissolution de la copropriété peut être ordonnéepar le juge de paix, pour un juste motif. Celuici peutêtre invoqué par un copropriétaire ou par tout tiersintéressé. e
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Libre Immo. Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: Vincent Slits. (02 211 29 13 - [email protected]) Illustrations: EtienneScholasse. Réalisation: Sodimco. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Vincent Slits.Rédacteur en chef adjoint: Pierre-François Lovens. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique), Bruno Bausier. Publicité: Véronique Le Clercq
(00322 21127 64 - [email protected])
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© S.A. IPM 2012. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
7En pratiqueSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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ques grâce à un travail de prévention en rapportavec la livraison dematériaux” a déclaré Carl Heyrman, directeur général du navbcnac Constructiv.Cette action de sensibilisation et d’information sedéroulera en deux grandes phases. Jusqu’enaoût 2013, l’institut focalisera son attention sur lasécurité du processus de livraison et de manutention des matériaux de construction depuis le dépôt du négociant jusqu’au chantier. Le déplacement de ces matériaux par les ouvriers sera aussisupervisé. Ensuite, une phase de maintien d’uneannée suivra. Des chartes ont également été prévues afin de permettre à chacun, partenaires, employeurs et travailleurs, de ratifier leur engagement concret dans la campagne. L’institut de prévention pour le secteur de la construction va doncs’atteler à sensibiliser les personnes actives dansce secteur sur un certain nombre de situations àrisques bien précises, parmi lesquelles, le déchargement de palettes en hauteur, le risque d’électrocution lié aux pompes à béton ou l’utilisationd’instruments de levage inadaptés. (Belga)
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24es Journéesdu patrimoine :piqûre de rappelC’est ce weekend des 8 et9 septembre que se tient, enWallonie, la 24e édition desJournées du Patrimoine, sous lethème des “Grandes figures enWallonie”. Hommes de guerre,femmes de sciences, artistes etsportifs seront mis à l’honneurdans 161 communes wallonneset lors des 433 activités proposées. Parmi eux, figurent, entre
autres, le saxophoniste AdolpheSax à Dinant, l’artiste peintre etgraveur Armand Rassenfosse àLiège et la députée IsabelleBlume à Dour. L’inaugurationdes Journées du Patrimoineaura lieu le vendredi 7 septembre à partir de 20 heures à l’ancienne abbaye de BonneEspérance à Estinnes avec un concertgratuit de Scala. En 2013, l’événement traitera du “patrimoineexceptionnel, caché et inédit”ainsi que du patrimoine rural.En 2014, le patrimoine mémoriel sera mis en valeur à l’occa
sion de la commémoration de lapremière guerre mondiale.
A Bruxelles, les Journées du Patrimoine à Bruxelles sous le signe de “L’art de construire”, setiendront le weekend suivant,des 15 et 16 septembre. Cette24e édition met l’accent surl’ingénierie et les solutionstechniques pour les problèmesde construction qui ont rendupossible l’évolution de l’architecture à travers les siècles. Lepublic pourra faire connaissance avec le monde des struc
tures, des matériaux et des formes dans 83 lieux ouverts deBruxelles. Le Palais de justice,les maisons communales deSaintGilles, Schaerbeek, Molenbeek et WoluweSaintPierre, les galeries SaintHubert,la galerie Bortier et l’ancien magasin Old England, l’entrepôtroyal de Tour et Taxis, la piscined’Ixelles, les halles SaintGéry,les halles de Schaerbeek, le Botanique ou encore le Muséeroyal de l’Armée et d’HistoireMilitaire, seront entre autressous les projecteurs, tout
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8 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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9immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
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10 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
MAISONS À VENDREde 250.000 à 375.000 €
21-99842306-06
21-99842301-01
MAISONS À VENDREde 375.000 à 500.000 €
21-99894902-02
21-99892506-06
21-99879807-07
21-99842304-04
MAISONS À VENDREplus de 500.000 €
21-99885705-05
21-99879813-13
21-99842305-05
21-99885709-09
21-99879810-10
21-99879812-12
21-99879815-15
21-99879803-03
21-99902201-01
21-99894905-05
21-99894904-04
21-99879816-16
21-99879817-17
21-99892505-05
21-99842103-03
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21-99842104-04
21-99842107-07
21-99894903-03
MAISONS À VENDREprix non précisé
21-99579707-07
21-99892507-07
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11immobilièresAnnoncesSEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-99892508-08
APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 125.000 à 250.000 €
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 250.000 à 375.000 €
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21-99879818-18
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
de 375.000 à 500.000 €
21-99892501-01
21-99879811-11
21-99842102-02
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APPARTEMENTSÀ VENDRE
plus de 500.000 €
21-99892504-04
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21-99879809-09
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21-99885710-10
21-99892503-03
21-99894908-08
21-99879804-04
21-99879806-06
21-99842108-08
21-99879802-02
21-99879808-08
21-99885704-04
21-99885708-08
21-99879801-01
21-99879814-14
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12 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
21-99842106-06
APPARTEMENTSÀ VENDREprix non précisé
21-99579708-08
21-99892502-02
21-99579709-09
21-99579706-06
21-99579703-03
21-99579704-04
21-99579710-10
21-99579702-02
LOFTSvente & location
21-99579701-01
21-99879805-05
VIAGER
21-86748901-01
21-99893304-04
21-83200403-03
21-67470110-10
21-99893305-05
21-99893301-01
21-99893303-03
21-99893302-02
IMMEUBLESDE RAPPORT
21-99579705-05
21-99842303-03
COMMERCESà louer
21-99842307-07
21-99842302-02
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14 Annonces immobilières SEMAINE DU 6 AU 12 SEPTEMBRE 2012 LIBRE IMMO
VENTES PAR NOTAIRESBrabant
21-99594001-01
21-99804701-01
21-99663002-02
VENTES PAR NOTAIRESdes autres provinces
21-99746101-01
RÉSULTATS DES VENTES PUBLIQUESBruxelles
21-99893901-01
21-99893902-02
21-99749801-01
21-99749802-02
21-99749803-03
21-99749804-04
21-99749805-05
21-99749806-06
21-99749807-07
21-99749808-08
21-99749809-09
21-99749810-10
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