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la lettre de WWW.LIBRAIRIEDIALOGUES.FR N°131 I NOVEMBRE 2014

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édito.

Programme des rencontres

Focus sur les éditions Autrement

Nouveautés aux éditions Dialogues

Rencontres au café

Dédicaces de novembre

0304070817

Exposition au café Atelier d’écriture

Hors nos murs

Entretien avec Philippe Lechermeier

Conseils de lectures des libraires

Événements aux Enfants de Dialogues

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Ils l'ont dit Dès que j’essaie de

construire des personnages, parce que c’est la vision que j’ai intimement des choses et des gens, je ne vois pas autre chose que la solitude autour de nous. Et pour moi, le roman, de ce point de vue-là, est un art très politique parce que c’est un art qui

cherche à singulariser les expériences, jamais à renvoyer tout à des clichés, à des catégories, à des facilités au fond. »

Laurent Mauvignier, auteur d’Autour du monde

Éd. de Minuit

Dialogues littérairesSur Tébéo, dans notre émission Dialogues littéraires, retrouvez :■ Les interviews de Laurent Greilsamer

et Anne Percin.■ Les conseils de lecture des libraires.

Littérature, philosophie, sport, psychanalyse, bande dessinée... Ce mois-ci, la programmation de rencontres et dédicaces à la librairie sera pour le moins diversifiée et nous promet de beaux rendez-vous !

Dans cette lettre, en sus de ce programme réjouissant, vous pourrez découvrir les conseils de nos libraires, un entretien avec Philippe Lecher-meier, auteur d’Une Bible illustrée par Rébecca Dautremer, ainsi qu’un focus sur les éditions Autrement, qui ont conquis de nombreux libraires.

Bonne(s) lecture(s) !

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Vendredi 14 novembre I 18 h

LittératureGilles Legardinier Ça peut pas rater Éd. Fleuve éditions

Jeudi 20 novembre I 18 h

MédiasPhilippe Gildas Nos années nulle part ailleurs Éd. Flammarion

Mercredi 26 novembre I 18 h

LittératureMarie-Bénédicte Diethelm Rencontre autour de Claire de Duras

Samedi 15 novembre

À partir de 14 h 30

Dédicace - JeunessePhilippe Lechermeier Une Bible Éd. Gautier-Languereau

Mercredi 19 novembre I 18 h

LittératureGilles Martin-Chauffier La femme qui dit non Éd. Grasset

PROGRAMME DES RENCONTRES03

Jeudi 6 novembre I 18 h

SportJean-Paul Ollivier Un peu de mémoire, beaucoup de souvenirs Éd. Palantines

Vendredi 28 novembre I 18 h

PsychanalysePierre Naveau Ce qui de la rencontre s’écrit Éd. Michèle

Jeudi 27 novembre I 18 h

Photo-lectureVincent Gouriou, Laëtitia Donval, Franck Caillet, Michel Poulain et Mélina Jaouen

Samedi 29 novembre

À partir de 14 h 30

Dédicace - LittératureBenjamin Bachelier Le soleil des Scorta Éd. Tishina

Vendredi 31 octobre I 18 h

PhilosophieMichel Serres Yeux Éd. Le Pommier

Mardi 18 novembre I 18 h

BDRiad Sattouf L’Arabe du futur Éd. Allary

Novembre I Décembre

Exposition au caféBrigitte Prieur

Samedi 29 novembre

10 h >11 h 30

Atelier d’écriture

Samedi 15 novembre

À partir de 14 h 30

Dédicace - BDJulien Maffre La Banque Éd. Dargaud

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Les éditions Autrement ont conquis de nombreux libraires de Dialogues. Nous sommes ravis aujourd’hui de vous les présenter plus en détail à travers ce focus.

Entretien avec Emmanuelle Vial

FOCUS SUR LES ÉDITIONS AUTREMENT

Emmanuelle Vial, vous êtes directrice des éditions Autrement, créées en 1975 par Henry Dougier. Pourriez-vous nous en dire plus sur l’histoire de cette belle maison d’édition ?

C’est une magnifique maison, oui, et son histoire est assez atypique. Au début, Autrement était une revue, et Henry Dougier avait choisi pour nom de son entreprise NEXSO : Nouvelles Expérimentations Sociales. Le nom en dit long sur l’ambition et l’esprit aux sources

de cette aventure. Il s’agit, encore aujourd’hui, d’observer les mutations sociales à l’œuvre autour de nous, de les mettre en lumière, avec une perspective humaniste, laïque, rationnelle,

tournée vers un avenir meilleur. L’homme, le citoyen, sont au centre des préoccupations de la maison : faire en sorte d’aiguiser les regards, d’ouvrir le champ des possibles, d’élargir le débat politique et social, d’aider à construire nos rêves pour demain. Il y a une forme d’optimisme fondamental intrinsèque à la maison, ce qui est assez singulier et peut-être même courageux dans le paysage actuel ! Autre singularité, le spectre éditorial, assez vaste pour une petite maison comme la nôtre : essais et sciences humaines, littérature, atlas,

beaux-livres, cela fait de nous une maison vraiment généraliste. On publie une petite cinquantaine de nouveautés par an, dont une bonne dizaine en littérature, ce qui permet de prendre soin de chaque ouvrage. C’est une forme d’artisanat moderne pourrait-on dire !

Le nom d’Autrement n’a pas été choisi au hasard. Quelles valeurs et quel état d’esprit véhicule-t-il ?

Non, c’est certain. Quand on voit les premiers numéros de la revue Autrement, on se rend compte à quel point ce nom correspond effectivement au projet : porté par un graphisme très fort, le projet intellectuel s’affirme d’emblée comme un projet de société, ancré dans le réel. Il s’agit ni plus ni moins d’interroger nos valeurs, de mettre en lumière de nouveaux courants de pensées, de nouveaux phénomènes politiques et sociaux, en plaçant l’homme au cœur du débat. Faire réfléchir, donner à voir « autrement », c’est offrir une ouverture sur le monde, un regard positif, constructif sur les initiatives sociales, les découvertes scientifiques, les projets politiques, les nouvelles voix romanesques qui émergent. Nous sommes aussi très attentifs à garder une approche accessible : depuis

On publie une petite

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toujours, Autrement publie des textes de penseurs et de scientifiques de premier plan, mais dans un esprit de clarté et de simplicité. On peut être intelligent sans se prendre (trop) au sérieux. Notre ligne d’horizon est la vulgarisation intelligente, pourrait-on dire, à bonne distance des pensées creuses, des débats stériles et de la sophistication inintelligible.

Autrement est donc un nom à la fois ambitieux, audacieux et exigeant – ce qui n’exclut pas l’humour, la fiction, la créativité…

Quels sont les livres qui ont particulièrement marqué votre maison depuis sa création ?

Ce sont surtout des collections qui ont marqué la maison : jusqu’au début des années 2000, dans le prolongement

de cet esprit « revue », Autrement proposait des abonnements pour ses collections phare, telles que « Morales », « Mutations », « Monde »,… Aujourd’hui,

la collection « Manifeste », créée en 2011, est en quelque sorte l’héritière de cette tradition : des ouvrages en couleurs, portés par des auteurs qui sont en quelque sorte des « rédacteurs en chef », entourés d’une dizaine de personnalités de leur choix. Cet automne, nous publions dans

cette collection un Manifeste pour les Palestiniens, de Rony Brauman notamment. La collection « Morales » s’est transformée en devenant « Les grands mots », qui garde cette tradition de réflexion philosophique autour d’un mot, d’une notion, mais avec un seul auteur, qui déroule sa réflexion à partir d’une expérience personnelle de ce mot : après La procrastination de John Perry, La Nostalgie de Barbara Cassin ou encore La discrétion de Pierre Zaoui, nous publions bientôt La liberté, de Robert Misrahi, et un auteur incroyable, pratiquement inconnu en France, qui s’appelle Byung Chul Han, pour une réflexion sur Le désir, préfacée par Alain Badiou. En littérature, Inconnu à cette adresse bien sûr, de Katherine Kressmann Taylor, a marqué les esprits : paru en 1999, il s’est vendu à plus de 400 000 exemplaires en grand format, et est devenu un classique, très prescrit dans les collèges notamment. Il y a eu aussi 84, Charing Cross Road, de Hélène Hanff, les titres de Laurie Colwin, les retraductions de Joseph Conrad… En cette rentrée littéraire, les libraires ont plébiscité Nickolas Butler avec son Retour à Little Wing, un premier roman magnifique, tout à fait dans l’esprit de la maison. C’est un très beau catalogue.

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révolution, ni plus

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Aujourd’hui, combien de titres publiez-vous à l’année et comment sont-ils dictés ?

Entre 40 et 50 titres, en fonction des rencontres, des envies, de l’inspiration ! Nous lançons une nouvelle collection en mars prochain, baptisée « Angles & reliefs », qui s’inspire de notre savoir-faire cartographique pour proposer des essais courts et enlevés, illustrés par une trentaine de cartes et graphiques, avec un beau programme que je vous laisserai découvrir…

À l’heure du numérique, quels sont les principaux défis à relever pour le monde de l’édition, selon vous ? S’agit-il d’éditer autrement ?

La solution est incertaine, mais la question se pose pour tout le monde, et de manière frontale : les habitudes d’achat et de lecture évoluent de plus en plus vite. Impossible de ne pas s’interroger, se remettre en cause individuellement et collectivement. On demande plus de subventions, on protège le droit d’auteur, on attaque Amazon, on maintient des prix relativement élevés pour le numérique, on défend le prix unique : c’est très bien, mais au-delà de ces protections indispensables, nous éditeurs devons repenser notre production, notre façon de communiquer, de créer du désir autour du livre. C’est à la fois inquiétant et passionnant : on vit une révolution, ni plus ni moins. Et paradoxalement, je pense que la librairie indépendante, et les livres de qualité, sauront tirer leur épingle du jeu… Chez Autrement, nous avons choisi volontairement de resserrer notre production, de prendre des risques mieux pensés, de miser sur la qualité et donc sur l’intelligence des lecteurs. Le marché, en se rétrécissant, va se polariser : d’un côté les livres et romans très populaires, de l’autre une production très qualitative. Laquelle se vend parfois très bien : regardez le succès de Piketty, c’est réjouissant !

Quelques parutions incontournables

Hervé Le BrasAtlas des inégalités. Les Français face à la crise

Plus de 120 cartes et info-graphies pour dresser l’état des inégalités en France. Un ouvrage essentiel pour com-

prendre la France contemporaine et envi-sager les moyens de son redressement.

Kenneth CookL’ivresse du kangourou et autres histoires du bush

Que faire face à un kangourou qui a pris goût à la bière ? Peut-être pas le poursuivre à travers toute la ville pour le mettre en état

d’arrestation... sauf chez Kenneth Cook, dont les mésaventures trouvent toujours une issue aussi hilarante qu’absurde.

Nickolas ButlerRetour à Little Wing

Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l’âge adulte, ils ont pris des chemins différents.

Aujourd’hui, l’heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c’est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute... Un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d’une magnifique amitié et véritable chant d’amour au Midwest américain.

Princesse CamcamSuivez le guide ! Promenade au jardin

À partir de 3 ans

Dans le parc d’un vieux manoir, une balade pleine de surprises

de la mare au potager : suivez le guide !

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07NOUVEAUTÉS AUX ÉDITIONS DIALOGUES

Éclats de 14 de Jean Rouaud

« Tout a été dit et redit » – cette folie par laquelle des vieillards qui ne combattront pas décident d’envoyer leurs fils à la mort, la stratégie suici-daire de l’état-major prônant l’offensive qui mène des centaines de

milliers d’hommes à l’abattoir : « cet ajustement des temps, en catastrophe, c’est ce qu’on appelle la guerre. »Tout a été dit, mais personne n’a dit comme Jean Rouaud l’absurde, l’horreur, l’inhumanité, le gâchis, avec cette précision de la langue.En un texte court, l’auteur des Champs d’honneur décline la guerre sous les quatre éléments de l’univers : la terre, le feu, l’eau, l’air. Guerre mondiale, guerre démesurée. Que l’écriture enveloppe d’un éclat poétique. À quoi s’ajoute celui des dessins sur le vif de Mathurin Méheut.Un beau livre en hommage.

Après moi le déluge : l’année 2014 vue par Nono

Chaque jour, Nono régale les lecteurs du Télégramme de ses dessins sur l’actualité : piquants, iconoclastes parfois, tutoyant l’incorrection pour faire bouger les lignes, pour réveiller les consciences. Drôles toujours.

Son regard, son trait incisif le portent sur les grands faits qui ponctuent notre quotidien : politiques, sociaux, à l’échelle nationale ou régionale. Faits divers aussi.

Pour le caricaturiste-éditorialiste, l’année 2014 a été fertile ! Morceaux choisis : les bonnets rouges, les remaniements ministériels, Thevenoud, Trierweiler...

Dans un entretien, il confie à Paul Burel, ancien éditorialiste à Ouest-France, le rapport qu’il entretient avec la caricature, avec le monde qui l’entoure, son parcours, quelques secrets de fabrication...

Au fil de ces pages, revivez l’année 2014 avec humour !

Éclats de 14 de Jean Rouaud, un texte magnifique sur la Première Guerre mondiale illustré par les croquis de guerre de Mathurin Méheut. Après moi le déluge : l’année 2014 vue par Nono : une année foisonnante pour ce caricaturiste qui mêle à la critique un brin de bienveillance.

Jean Rouaud sera notre invité le mardi 2 décembre pour une rencontre au café de la librairie. Nono sera présent pour

une séance de dédicaces à la librairie le samedi 13 décembre.

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Membre de l’Académie française, Michel Serres est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture.

Comment voit-on ? Qu’est-ce que voir ? Être vu ? Quelles performances de vision peut-on rencontrer dans la nature ? Et jusqu’où l’homme pourra-t-il « voir » le monde ?

Dans ce livre magnifique, Michel Serres explore, à la façon de variations, les capacités des yeux, de tous les yeux : Voir et être vu, Yeux de pierres, Yeux de bêtes, Yeux de verre, Yeux de mer, Yeux de lettres, Yeux de mère ou Feu d’Yeux, feu de Dieu.

Il interroge le regard du peintre, comment il voit ce qu’il peint, comment il est vu par le spectateur. Comment regarde-t-on la nature ? Comment regarde-t-on une œuvre, statique, mouvante… Il oppose la nuit et le jour pour nous montrer que la lumière naît… de la nuit. Il nous emmène visiter les lieux les plus anciens, comme Lascaux, avec les moyens les plus contemporains de la technologie… Et nous fait enfin réfléchir sur ce que nos yeux disent de la force de notre amour.

Il nous présentera...

Yeux Éd. Le Pommier

Vendredi 31 octobre I 18 h

Michel Serres

RENCONTRE AU CAFÉ

Philosophie

Bibliographie

■ Pantopie. De Hermès à Petite Poucette Éd. Le Pommier

■ Éloge de la philosophie en langue française Éd. Flammarion

■ Les temps nouveaux Éd. Le Pommier

■ Petite poucette Éd. Le Pommier

■ Biogée - Éd. Dialogues

■ La guerre mondiale Éd. Le Pommier

■ Détachement Éd. Flammarion

■ Hermès - Éd. de Minuit

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RENCONTRE AU CAFÉ

Quand on pense à Jean-Paul Ollivier, dit « Paulo la Science », on songe à l’incontournable historien du cyclisme, à l’infatigable chroniqueur du Tour de France qu’est devenu le petit garçon de Concarneau pédalant à toutes jambes pour aller voir passer les coureurs. Mais avant tout, Jean-Paul Ollivier est journaliste, depuis bientôt cinquante ans.

Bibliographie

■ Histoire insolite et pas-sionnée de la Bretagne Éd. Larousse

■ Chroniques du Tour de France Éd. Larousse

■ Sein, 18 juin 1940 : ils étaient le quart de la France… Éd. Palantines

■ 100 tours de France : exploits, drames et légendes Éd. Palantines

■ Paulo la Science Éd. Palantines

L’arrivée du Tour de France 1975 marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’épreuve : c’est la première fois qu’elle a lieu sur les Champs-Élysées. Pour la petite histoire de la Grande Boucle, c’est aussi l’arrivée de Jean-Paul Ollivier aux commentaires. Depuis, avec quarante tours au compteur, il est devenu un familier pour les millions de téléspectateurs qu’il régale avec son sens de la précision, qu’il s’agisse d’un fait d’armes cycliste connu de seulement quelques-uns, ou des mérites architecturaux d’une modeste chapelle au fond du Jura.

Devenu Paulo la science, Jean-Paul Ollivier quitte le tour de France cette année. Ce ne pouvait être sans un dernier livre de souvenirs sur ces quarante années au service du cyclisme, du Tour et de la bonne humeur.

Il nous présentera...

Un peu de mémoire, beaucoup de souvenirs… Éd. Palantines

Jeudi 6 novembre I 18 h

Jean-Paul OllivierSport

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Après avoir travaillé sur les plateaux de cinéma américains et anglais, notamment comme pyrotechnicien, Gilles Legardinier a réalisé des films publicitaires, des bandes-annonces et des documentaires sur plusieurs blockbusters. Il se consacre aujourd’hui à la communication pour le cinéma pour de grands studios et aux scéna-rios, ainsi qu’à l’écriture de ses romans.

Bibliographie

■ Et soudain tout change Éd. Fleuve éditions

■ Complètement cramé ! Éd. Fleuve éditions

■ Demain, j’arrête Éd. Fleuve éditions

■ Nous étions les hommes Éd. Fleuve noir

■ L’Exil des Anges Éd. Fleuve noir

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle prend une décision sur laquelle elle jure de ne jamais revenir : ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.

Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.

Et si, au-delà de ses illusions perdues, il était temps pour elle de découvrir tout ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?

Alliant l’humour et le sentiment comme personne, Gilles Legardinier nous livre cette fois le portrait d’une femme qui, parce qu’elle ne croit plus en rien, va tout découvrir. Un cocktail aussi vivifiant qu’explosif !

Il nous présentera...

Ça peut pas rater Éd. Fleuve éditions

Vendredi 14 novembre I 18 h

Gilles Legardinier

RENCONTRE AU CAFÉ

Littérature

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Riad Sattouf est l’auteur de nombreuses bandes dessinées, parmi lesquelles Retour au collège, Pascal Brutal (Fauve d’or 2010) ou La vie secrète des jeunes. Il est également cinéaste (Les beaux gosses, César du meilleur premier film ; Jacky au royaume des filles).

Mardi 18 novembre I 18 h

Riad Sattouf

RENCONTRE AU CAFÉ

BD

Bibliographie

■ Pascal Brutal Éd. Fluide glacial-Audie

■ Les pauvres aventures de Jérémie Éd. Dargaud

■ Les beaux gosses : toutes premières fois Éd. de l’œil

■ La vie secrète des jeunes Éd. L’Association

■ No sex in New York Éd. Dargaud

Né en 1978 d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile.

En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle.

Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.

L’Arabe du futur sera publié en trois volumes. Ce premier tome couvre la période 1978-1984.

Il nous présentera...

L’Arabe du futur Éd. Allary

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Mercredi 19 novembre I 18 h

Gilles Martin-Chauffier

RENCONTRE AU CAFÉ

Littérature

Rédacteur en chef de Paris Match et romancier, Gilles Martin-Chauffier a publié notamment chez Grasset Une Affaire embarrassante (1995, prix Freustié), Les Corrompus (1998, prix Interallié), et Silence, on ment (2003, prix Renaudot des lycéens).Bibliographie

■ Les écrivains : portraits intimes - Éd. Glénat

■ Paris en temps de paix Éd. Grasset

■ Le roman de la Bretagne Éd. Rocher

■ Une vraie parisienne Éd. Grasset

■ Silence, on ment Éd. Grasset

■ Les Corrompus Éd. Grasset

■ Une Affaire embarras-sante - Éd. Grasset

Une femme hors du commun - inspirée par la grand-mère de l’auteur - se remémore et nous raconte son incroyable existence.

1938. Alors que le destin de l’Europe s’apprête à basculer à Munich, un voilier anglais accoste sur l’Ile-aux-Moines. À son bord, Charles Evans et sa fille Marge. La jeune fille anglaise rencontre là deux jeunes Bretons, Blaise de Méaban et son meilleur ami Mathias. Elle épouse Blaise et, se croyant enceinte, ne peut l’accompagner à Londres lorsqu’il s’embarque pour répondre à l’Appel du Général de Gaulle. Esseulée, elle fait alors de Mathias son amant - et le véritable père de son fils. Ce trop lourd secret de famille et les guerres feront le reste…

De la débâcle de 1940 à l’épuration en passant par la déportation, de la guerre d’Indochine aux Jeux olympiques de 1964 en passant par la guerre d’Algérie, ce trio amoureux traverse un quart de siècle où la petite histoire se mêle à la grande. Marge, joueuse et intrépide, tolérante et libre, ra-conte leurs choix et leurs trahisons, leurs défaites et leurs victoires, leurs joies et leurs amertumes.

Il nous présentera...

La femme qui dit non Éd. Grasset

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Dès 1962, Philippe Gildas s’oriente vers la radio, à RTL, dont il devient le directeur de l’information. Puis, il gagne la télévision, tout en restant le roi des matinales d’Europe 1 avec Maryse, sa femme. Il rejoint Canal + en 1985, où il crée le mythique Top 50, avant l’aventure Nulle Part Ailleurs qui commence en 1987. Aujourd’hui, il enchaîne présentation et production, a même créé une chaîne de télévision (Vivolta) et raconté sa vie dans Comment réussir à la télévision quand on est petit, Breton avec de grandes oreilles ? (Flammarion, 2010).

Bibliographie

■ Comment réussir à la télévision quand on est petit, Breton, avec de grandes oreilles ? Éd. Flammarion

« Il m’est bien difficile aujourd’hui encore d’expliquer comment et pourquoi en dix ans d’existence, le talk show Nulle Part Ailleurs est devenu un modèle inimitable, une légende inexplicable qui reste, vingt années plus tard, pour son public des années 1990, une mine de souvenirs inoubliables. » Philippe Gildas

Grâce à la mémoire sans faille de son présenta-teur-vedette et au fonds d’archives photographiques exceptionnel de Canal +, ce bel album évoque les moments cultes de l’émission (les sketches des Nuls, les imitations de De Caunes et Garcia, les Miss Météo, les concerts sur le plateau…) qui ont marqué toute une génération et reste un must, la référence dans l’histoire de la télévision française.

Il nous présentera...

Nos années nulle part ailleurs Éd. Flammarion

Jeudi 20 novembre I 18 h

Philippe Gildas

RENCONTRE AU CAFÉ

Médias

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Marie-Bénédicte Diethelm est chercheur à l’université Paris-Sorbonne, spécialiste du XIXe siècle. Ses recherches portent principalement sur Balzac, Chateaubriand et Madame de Duras.

Claire de Kersaint, duchesse de Duras (1777-1828) a écrit des romans qui lui ont valu, en son temps, une renommée européenne. Amie de Chateaubriand, qui l’appelait sa « sœur », elle tenait sous la Restauration, le plus important salon de Paris, réunissant des savants (Cuvier, Humboldt, Arago…), des écrivains et des hommes politiques (Chateaubriand, Talleyrand, Lamartine, Benjamin Constant…). Ses premiers romans, Ourika et Édouard, publiés en 1824 et 1825, abordent les sujets difficiles de la différence des races et de l’inégalité sociale. Écrits dans une langue qui tient sa perfection du classicisme et sa trame intime d’un sentiment prématurément romantique, ils remportent un immense succès. Le troisième ouvrage de Claire de Duras, Olivier ou le Secret, qui a pour thème l’impuissance, suscite une si vive curiosité (inspirant Stendhal qui y trouve le sujet d’Armance) que Madame de Duras renonce à toute parution. Olivier ou le Secret, mais aussi deux romans inédits (les Mémoires de Sophie et enfin Amélie et Pauline, rédigés en 1823 et 1824), conservés dans des archives privées, n’ont pu être publiés qu’en 2007 et 2011.

Elle nous présentera...

Rencontre autour de Claire de Duras

Mercredi 26 novembre I 18 h

Marie-Bénédicte Diethelm

RENCONTRE AU CAFÉ

Littérature

Bibliographie de Madame de Duras

■ Ourika, Édouard, Olivier ou le Secret Éd. Gallimard

■ Mémoires de Sophie, suivi de Amélie et Pauline. Romans d’émigration (1789-1800) Éd. Manucius

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Jeudi 27 novembre I 18 h

Avec la participation de : Vincent Gouriou, Laëtitia Donval, Franck Caillet, Michel Poulain et Mélina Jaouen

RENCONTRE AU CAFÉ

Photo-lecture

Rassembler ses proches, ses amis, les compagnons de route d’une aventure photographique en Finistère ; tel est le sens de la Vague. Retrouver des Brestois photographes et / ou évo-quer Brest comme source de création photographique. Et aussi se dire que c’est exactement ça, « la Vague #2 » ; une nouvelle scène photographique en Finistère. Chacun des photographes de la Vague amène avec lui son bagage d’images, ses références assumées, ses détours créatifs. Chacun propose une vision du monde et chacun ouvre une fenêtre sur le réel. Plusieurs d’entre eux sont diplômés de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, une formation reconnue internationa-lement dans le milieu de l’image, mais d’autres sont des autodidactes ou des passionnés. Tous ensemble, ils nous proposent un panorama significatif des questions et problèmes qui traversent le champ de la photographie : paysage, démarche, sérialité, rapport au temps, rapport au pictural, rapport au corps, métamorphoses, conflits, luttes…

Leurs approches multiples nous permettent aujourd’hui d’exploser les formes classiques de l’exposition. Nous découvrons aujourd’hui cette mosaïque d’images et d’univers ; témoignage de la vivacité locale du monde de l’image fixe à Brest et de la dynamique globale du domaine de la photographie contemporaine.

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À noter : l’exposition « La Vague #2 » aura lieu à la Galerie du CAP au Quartz, du 5 novembre au 21 décembre.

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Pierre Naveau est psychanalyste, membre de l’École de la Cause freudienne, de la New Lacanian School et de l’Association mondiale de psychanalyse, pour les-quelles il a publié de nombreux articles. Maître de conférences au département de psychanalyse de l’Université Paris VIII et enseignant à la Section clinique de Paris-Saint-Denis, il est l’auteur de La psychanalyse au miroir de Balzac et a contribué à plusieurs ouvrages collectifs.

Bibliographie

■ Les psychoses et le lien social : le nœud défait Éd. Anthropos

■ Perspectives psychana-lytiques sur la politique Éd. Navarin

Une rencontre est quelque chose qui vous arrive par hasard. Il y a là, en effet, quelque chose d’imprévisible. On ne s’y attendait pas. C’est la surprise ! Une rencontre introduit ainsi une coupure entre un avant et un après et provoque, à l’occasion, une rupture - avec le passé, un partenaire peut-être, mais surtout avec un savoir. Ainsi le rapport au savoir change-t-il. Car la question se pose : Veut-on, ou non, savoir quelque chose de la rencontre ? Il y faut, en effet, du courage - celui qu’il faut pour affronter le réel de l’imprévu et celui qui suppose que l’on se soit désenglué relativement au fantasme dont on est captif.

Le thème de l’érotique de la rencontre a été abordé par la littérature (Marivaux, Stendhal, Claudel) et la philosophie (Kierkegaard, Sartre). Que dit, dès lors, la psychanalyse à ce sujet ?

Il nous présentera...

Ce qui de la rencontre s’écrit Éd. Michèle

Vendredi 28 novembre I 18 h

Pierre Naveau

RENCONTRE AU CAFÉ

Psychanalyse

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Rencontre organisée en partenariat avec l’Association de la Cause Freudienne Val de Loire-Bretagne.

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Philippe Lechermeier est né à Strasbourg. Après des études de lettres et d’histoire, il se tourne rapidement vers la littérature. Il est l’auteur de nombreux albums et de recueils de nouvelles. Son écriture à tiroirs offre souvent plusieurs niveaux de lecture ce qui fait que ses livres sont autant appréciés par les enfants que par les plus grands. Récompensés par de nombreux prix, ses ouvrages sont traduits dans plus de vingt pays. Il a collaboré avec de nombreux illustrateurs. Avec Une Bible, il retrouve pour la troisième fois Rébecca Dautremer.

La Bible est le texte fondateur de nos civilisations. Elle a influencé profondément, voire déterminé, notre culture et notre histoire. Mais sa lecture est toujours liée à une interprétation religieuse, à un message de foi.

La volonté de l’auteur, Philippe Lechermeier est ici d’en faire un pur exercice de re-création littéraire, de transmission culturelle, détaché de tout propos religieux, pour nourrir et satisfaire la curiosité de tous les lecteurs, dans le respect et la liberté des croyances de chacun. L’illustra-trice, Rébecca Dautremer, dans le même esprit de liberté, apporte au projet son regard et sa vi-sion de tous ces épisodes célèbres, qui irriguent l’histoire de l’art de l’Occident.

Une Bible Éd. Gautier-Languereau

Samedi 15 novembre I À partir de 14 h 30

Philippe LechermeierJeunesse

DÉDICACES DE NOVEMBRE17

Bibliographie

■ Lettres à pattes et à poils (et à pétales) Éd. Thierry Magnier

■ Robespierre Éd. Actes Sud Junior

■ Journal secret du petit Poucet Éd. Gautier-Languereau

■ Fil de fée Éd. Gautier-Languereau

■ L’Anniversaire Éd. Gautier-Languereau

■ Le Cavalier Bleu Éd. Thierry Magnier

■ Princesses oubliées ou inconnues Éd. Gautier-Languereau

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DÉDICACES DE NOVEMBRE

Après des études aux Beaux Arts de Perpignan, Julien Maffre rejoint en 2006 l’atelier Sanzot à Angoulême, où il apprend la bande dessinée aux côtés de Jean-Luc Loyer, Cécile Chicault, Mazan, Jean-Christophe Fournier, Cédric Fortier, Aude Soleilhac et bien d’autres. Toujours à Angoulême, il intègre l’Atelier du Marquis en 2010, où il réalise les deux premiers tomes de La Banque aux éditions Dargaud avec Pierre Boisserie et Philippe Guillaume au scénario.

1815 à Londres : Nathan Rothschild réalise un incroyable coup en Bourse en faisant croire à la victoire de Napoléon à Waterloo. Ce premier véritable délit d’initié de l’histoire financière va permettre à Charlotte de Saint-Hubert et à son frère, Christian, de réaliser que l’argent mène le monde... Aristocrates désargentés ayant fui la Révolution française, ils seront les premiers d’une longue dynastie familiale qui va, du début du XIXe siècle jusqu’à la fin du XXe siècle, évoluer dans le monde de la finance, pour le meilleur et le pire...Avec leur nouvelle série La Banque, Pierre Boisserie et Philippe Guillaume, accompagnés de Julien Maffre, nous entraînent dans une grande saga familiale au cœur du monde de la finance.

La Banque. Première génération : 1815-1848 Éd. Dargaud

Samedi 15 novembre I À partir de 14 h 30

Julien MaffreBD

Bibliographie

■ Le tombeau d’Alexandre, vol. 1 à 3 Éd. Delcourt

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Né en 1975 à Grenoble, vivant aujourd’hui à Nantes, Benjamin Bachelier est un artiste complet. Illustrateur jeunesse depuis 15 ans, il dessine également pour la bande dessinée. Après avoir repris Le Legs de l’alchimiste, collaboré aux Autres Gens, il a récemment publié un Gatsby le magnifique chez Gallimard. Mais il est également peintre : depuis des années, loin des mots et des histoires, il explore l’étrange beauté du monde avec ses couleurs radicales. Pour la première fois, sa peinture entre ici dans un livre.

Le soleil des Scorta, c’est l’histoire d’une famille qui semble écrasée par le destin autant que par le soleil du Sud de l’Italie. De génération en génération, Carmela, Giuseppe, Domenico et les autres aspirent à une vie meilleure. Mais c’est pourtant là, dans les recoins de cette terre aride, qu’ils vont découvrir ensemble le secret du bonheur... Le peintre et illustrateur Benjamin Bachelier s’empare de leur saga. Sa version de l’histoire est tantôt lumineuse comme le soleil des Pouilles, tantôt sombre comme la misère des Scorta. Dans un foisonnement de techniques - aqua-relles, acryliques, dessins et encres - Benjamin réussit, surtout, à donner des couleurs inattendues aux souvenirs et aux rêves des personnages.

Le soleil des Scorta Éd. Tishina

Samedi 29 novembre I À partir de 14 h 30

Benjamin BachelierLittérature

DÉDICACES DE NOVEMBRE

Bibliographie

■ Gatsby le magnifique Éd. Gallimard

■ Le Legs de l’alchimiste Éd. Glénat

■ Dom Juan ou Le festin de pierre, de Molière Éd. Delcourt

■ Dimitri Bogrov Éd. Gallimard

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Samedi 29 novembre I 10h >11h30

20EXPOSITION AU CAFÉ EN NOVEMBRE - DÉCEMBRE

Brigitte Prieur

« Aquarelles et pastels à la mer tout au long de l’année par tous les temps. Cosmic connection. Joseph William Mallord Turner comme guide. »

Brigitte Prieur

De souvenirs en souvenirs...nous tracerons des moments de vie.

Au gré des humeurs, nous voyagerons au cœur de notre propre histoire.

Nos « petites histoires » rencontreront la grande Histoire pendant quelques heures de ce samedi.

Atelier limité à 12 personnes I 7,50 euros par personne. Les inscriptions se font à la librairie, en caisse du bas.

L’écriture de soi

Atelier d’écriture

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HORS NOS MURS21

MEC !

Jeudi 13 novembre I 20 h 30 > 22 h au Mac Orlan

Philippe TORRETON dit les mots d’Allain LEPREST avec Edward PERRAUD (percussions)

C’est suite à un coup de cœur pour l’œuvre et la personne d’Allain Leprest, poète, parolier, chanteur trop méconnu que Jean-René Pouilly s’est attelé à faire découvrir au grand public son talent immense, dans les années 80. En 1985, son écriture fulgurante, sa présence incandescente, sa voix éraillée, profonde, magnétique lui ont valu tous les honneurs au Printemps de Bourges. Au même moment, Allain Leprest s’est associé à l’auteur-compositeur-arrangeur Romain Didier avec qui il a signé le premier album «Mec». Gérard Meys, légendaire producteur et éditeur de Jean Ferrat, s’est, des années durant, évertué à faire connaître ce chanteur, mais il est des noms, qui malgré un talent incroyable, n’émergent jamais vraiment des médias et ne passent jamais le cap du grand public. Gâchis ou trésor bien caché? Communiste engagé, provocateur, personnage entier, il était souvent

comparé à Ferré, Brel ou Caussimon, version héritier maudit d’une grande lignée de chanteurs.

En 2011, Jean-René Pouilly apprenait la triste nouvelle : Allain Leprest s’était donné la mort. Refusant de voir disparaître son œuvre, il a imaginé un spectacle uniquement centré sur ses textes. Philippe Torreton, grand comédien, pour dire ses mots, torturés, percutants, finement ciselés, Edward Perraud, percussionniste, batteur, compositeur, improvisateur, chercheur, pour donner une touche musicale novatrice et brillante.

Un spectacle rare, émouvant, tout en finesse.

À l’issue du spectacle, Philippe Torreton dédicacera son dernier livre, Mémé (Éd. L’Iconoclaste).

Billets en vente à Dialogues Musiques

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Philippe Lechermeier, vous venez de publier Une bible (Éd. Gautier- Languereau), un très bel ouvrage illustré par Rébecca Dautremer. Comment vous est venue l’envie de raconter à votre manière les histoires de l’Ancien et du Nouveau testament ?

Ma grand-mère était une conteuse hors pair et j’ai grandi entouré

d’histoires : contes de fées, légendes moyenâgeuses, tableaux de l’histoire de France, récits mythologiques ou souvenirs d’enfance, son inspiration était variée et

complexe. Parfois, elle puisait aussi dans la Bible et pour mon plus grand plaisir, Ève, Noé, Marie-Madeleine et Lazare, se mêlaient à Barbe bleue et au petit Poucet.

Les années ont passé et quand mes enfants sont nés, j’ai voulu leur faire revivre cet émerveillement. Pourtant, quelle déception quand je lisais des extraits de la Bible ! La plupart des

histoires ne ressemblaient en rien à celles de mes souvenirs ! J’ai vite compris qu’en bonne conteuse, ma grand-mère avait arrangé les récits à sa façon, ménageant surprises et suspense, donnant la part belle aux personnages qu’elle appréciait et s’amusant au détriment de ceux qu’elle détestait.

En écrivant Une Bible, j’ai voulu à la fois retrouver les histoires de mon enfance et cette liberté narrative.

Réécrire la Bible, c’est un travail d’envergure, que vous avez mené avec Rébecca Dautremer. Comment s’est organisée cette nouvelle collaboration ?

Assez classiquement, comme à chacune de nos collaborations.

Rébecca savait que je travaillais sur ce projet depuis quelques années et je crois que cela a fait écho avec une envie ancienne d’illustrer la Bible.

J’ai été très heureux qu’elle me propose d’illustrer mon texte et qu’elle adhère à ce projet d’écriture.

Après cela, a suivi un long temps d’échange pour se mettre d’accord sur l’objet que nous désirions réaliser.

Puis, chacun a travaillé de son côté et dans son domaine, avec des rencontres régulières pour faire le point sur l’avancée de l’ensemble.

ENTRETIEN AVEC PHILIPPE LECHERMEIER

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Philippe Lechermeier sera notre invité à la librairie le samedi 15 novembre. Il nous parle d’Une bible (Éd. Gautier-Languereau), un projet d’envergure qu’il a mené avec Rébecca Dautremer.

Quelle déception

quand je lisais des extraits

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Pour chaque récit, vous nous proposez un genre d’écriture différent : poèmes, récits, chansons, pièces de théâtre... Comment cela s’est-il imposé ?

En fait, cela s’est fait assez naturellement. Les origines des textes qui composent l’ancien testament

sont multiples : mythologie égyptienne, babylonienne, mésopotamienne, influences hellénistiques...

La Bible est un assemblage de nombreuses écritures, ses auteurs sont multiples : le

mot «bible» tire d’ailleurs son origine d’une expression grecque qui signifie «les livres».

Écrire à la manière d’un exercice de style me permettait de remplacer la multiplicité des origines par celles des formes tout en offrant au lecteur une série de textes dynamiques qui évitaient la répétition et l’ennui qu’éprouvent souvent les lecteurs profanes à la lecture du texte original.

À travers ce très beau livre, vous effectuez un véritable travail de transmission culturelle. En quoi est-il important, selon vous, de connaître ces histoires de la Bible ?

Pour moi, sans me soucier du message religieux, il me paraît indispensable de connaître les récits de la Bible : ils sont les fondements merveilleux de notre civilisation.

Impossible d’appréhender l’art, la littérature, la musique, la psychologie, sans ces histoires qui, avec la mythologie grecque et les contes, constituent un bien commun à partir duquel notre imaginaire s’est forgé. Se priver de la connaissance de ces récits, c’est se priver d’une des clefs qui permet la compréhension de nos sociétés.

Il me paraît

indispensable de connaître

les récits de la Bible "

Entretien réalisé par Laurence Bellon

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Littérature françaiseKamel DaoudMeursault, contre-enquête Éd. Actes Sud

« Le contre-livre de Daoud est le faux jumeau de l’Étranger. À Meursault se substitue Haroun, frère de Moussa, l’Arabe mort, l’Autre, qui nous fait entendre sa langue, notre langue. Dans une mélopée

aussi belle que la colère, Haroun nous dit le chagrin de M’ma vivante encore aujourd’hui, Oran et les plages de soleil, de sel et d’ombres mortes ; nous dit les silences et la rage, l’éveil du veilleur, la mer et la séparation. C’est un livre de distances puis, de proximités ; de lieux qui marquent les visages, de famille. Qui pose des questions folles, tues – qui est l’Arabe ?... – ; et le journaliste Daoud, jamais aussi proche du maître, interroge ailleurs : « Faut-il rapatrier les cendres de Camus ? ». Une contre-enquête ? Tout contre alors. »

Julien et Arnaud.

Jean RouaudÉclats de 14 Éd. Dialogues

En un texte court, l’auteur des Champs d’honneur décline la guerre sous les quatre éléments de l’univers : la terre, le feu,

l’eau, l’air. Guerre mondiale, guerre démesurée. Que l’écriture enveloppe d’un éclat poétique. À quoi s’ajoute celui des dessins sur le vif – le mort saisit le vif – de Mathurin Méheut.

Caroline.

Olivier RolinLe météorologue Éd. Seuil/Paulsen

Son domaine, c’était les nuages. Sur toute l’étendue immense de l’URSS, les avions avaient besoin de ses prévisions pour atterrir, les navires pour se frayer un chemin

à travers les glaces, les tracteurs pour labourer les terres noires. Dans la conquête de l’espace commençante, ses instruments sondaient la stratos-phère, il rêvait de domestiquer l’énergie des vents et du soleil, il croyait «construire le socialisme», jusqu’au jour de 1934 où il fut arrêté comme «saboteur». À partir de cette date, sa vie, celle d’une victime parmi des millions d’autres de la terreur stalinienne, fut une descente aux enfers.

Caroline.

Agnès LedigPars avec lui

Éd. Albin Michel

On retrouve dans Pars avec lui l’univers tendre et attachant d’Agnès Ledig, avec ses personnages un peu fragiles, qui souvent nous ressemblent. L’auteur

de Juste avant le bonheur sait tendre la main aux accidentés de la vie, à ceux qui sont meurtris, à bout de souffle. Mais aussi nous enseigner qu’envers et contre tout, l’amour doit triompher, et qu’être heureux, c’est regarder où l’on va, non d’où l’on vient.

Maïwenn et Catherine.

CONSEILS DES LIBRAIRES24

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Littérature traduiteJuan Gabriel VásquezLes réputations Éd. Seuil

« Depuis 40 ans, Javier Mallarino est le caricatu-riste d’El Independiente, le journal le plus lu de Colombie. Il a croqué de son trait satirique la plupart des injustices de son pays :

militaires, juges, hommes politiques... Il va être honoré par la nation pour son œuvre mais voilà qu’il se rappelle le suicide d’un député suite à l’un de ses dessins. Roman hautement latino-amé-ricain, Les réputations dresse le portrait d’une démocratie et de l’un de ses enfants, s’interroge sur ce dont on se souvient, la jeunesse et la vieillesse. Limpide comme l’encre de chine, acérée comme un stylet, la plume de Vásquez se confond avec celle de son héros. »

Arnaud.

Carlo M. CipollaLes lois fondamentales de la stupidité humaine Éd. PUF

Comment évaluer l’impact de la stupidité humaine sur nos destins personnels et sur l’en-

semble de la société ? Vaste question à laquelle l’historien Carlo Maria Cipolla décida en 1976 de répondre par un bref essai au ton éminemment scientifique. Au ton et seulement au ton : car derrière la rhétorique académique se cache un texte désopilant, qui ressortit au genre « pseudo scientifique ».

Pour cette édition illustrée, Claude Ponti a accepté de prêter ses talents de des-sinateur. On ne pouvait rêver une asso-ciation plus harmonieuse entre texte et image. Quatorze dessins déclinent ici les figures du crétin, drôles et pathétiques.

Caroline.

VoyageJulien Blanc-Gras et Vincent BrocvielleGéorama : le tour du monde en 80 questions Éd. Robert Laffont

« 80 questions et 80 réponses (!) composent cet ouvrage étonnant et intéressant, dans lequel on apprend par exemple que le Japon est le pays qui

a la population la plus âgée du monde, que le Costa Rica serait le pays le plus heureux du monde ou encore que c’est en Inde qu’on a le plus de chance de trouver l’amour. Étayées par des chiffres, des études et des analyses, les réponses données par les auteurs sont aussi loufoques que sérieuses. De quoi faire un tour du monde (d)étonnant en restant cet hiver au coin du feu... »

Camille.

HumourYanko TsvetkovAtlas des préjugés Éd. Les Arènes

« Voilà un petit ouvrage réjouissant et décalé en cette fin d’année ! L’auteur, un jeune graphiste ukrai-nien résidant aujourd’hui

à Londres, crée des cartes du monde basées sur les stéréotypes nationaux. Exemple, pour les Grecs anciens, la Gaule est un pays de « rouquins avec des tresses », les Italiens sont les « Troyens vaincus » et l’Espagne est la nation aux « olives immangeables ». Plus contemporaine, cette carte d’Amérique du nord, telle qu’elle est vue par les USA : les États-Unis sont un « pays formidable », le Canada ne compte que des « trappeurs et (des) bûcherons »

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et le Mexique est la « Réserve de nounous et femmes de ménage »...

Un bon moyen de rire de nous-mêmes et des préjugés qui nous entourent... souvent tous beaucoup plus bêtes que méchants ! »

Camille.

CinémaMatteo Civaschi et Gianmarco Mileso

Pictologies, 150 films en bref Éd. Prisma

Scott C.Les grands duels du cinéma, le retour Éd. Cambourakis

« Voici deux ouvrages sur le cinéma dont le but est découvrir tout en s’amusant des films incontournables, au travers

de pictogrammes pour l’un et d’illustra-tions pour l’autre. C’est drôle et parfois décalé, à lire seul et entre amis ! »

Pauline.

PolarsOlivier TrucLe détroit du Loup Éd. Métailié

« Les lecteurs intuitifs qui s’étaient plongés corps et âme dans Le dernier lapon voici deux ans peuvent se réjouir : les policiers des rennes Klemet et Nina sont de retour, enquêtant cette

fois-ci du côté d’Hammerfest, petite ville de Laponie, au bord de la mer de Barents, le futur Dubai de l’Arctique.

Depuis quelques décennies, les intérêts économiques et financiers de l’industrie pétrolière s’opposent aux éleveurs de rennes et à leurs traditions ancestrales. Pour ajouter aux tensions ambiantes, une série de drames provient, initiée par la noyade d’un jeune éleveur lors d’une transhumance, rapidement suivie par la mort du maire d’Hammerfest lui-même. Et ce n’est qu’un début, dans cette petite ville où les conflits sont latents et les rancunes tenaces.

Olivier Truc, journaliste mais aussi talen-tueux conteur d’histoires, tout à la fois nous dépayse, nous instruit et nous livre une intrigue passionnante. Un écrivain à découvrir sans plus tarder. »

Annaïk.

Terry HayesJe suis Pilgrim Éd. Lattès

« Un ancien agent de la CIA écrit et publie un livre de criminologie dans l’anonymat le plus complet. Une femme est assassinée à New York, un homme décapité en Arabie saoudite.

Un laboratoire syrien travaille dans le plus grand secret sur des projets terroristes de grande envergure. Je suis Pilgrim est à la fois un polar extrême-ment bien mené et un roman d’espion-nage très bien documenté. Entre traque terroriste, attaques bactériologiques et remises en cause existentielles, Terry Hayes signe ici un roman haletant qui se lit d’une traite... en frissonnant ! »

Camille.

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LES ENFANTS DE DIALOGUES27

Brigitte Carrère est auteur et conceptrice- styliste-photographe culinaire, spécialiste des recettes pour les enfants. Elle crée, réalise, met en scène et souvent photogra-phie les recettes des magazines jeunesse (Julie, Manon, Toboggan...). Elle est égale-ment l’auteur d’une douzaine de livres.

En compagnie des Sisters apprends à préparer facilement de délicieuses recettes !

Si on écoutait Marine, à la maison, on ne mange-rait que des pâtes ! Mais depuis que Wendy lui a montré qu’il est possible de préparer des recettes toutes simples et bonnes à tomber par terre, sa petite Sister passe tout son temps à la cuisine.

Il faut la voir mélanger la viande et le fromage pour les légumes farcis et surveiller la cuisson du caramel, décorer les délicieux cupcakes ou égrener la semoule. Elle fait ça comme un vrai chef ! Le plus dur maintenant, à la maison, c’est de convaincre Marine de manger des pâtes !

La cuisine des Sisters Éd. Bamboo

Samedi 22 novembre I 14 h 30 > 16 h 30

Brigitte Carrère

Bibliographie

■ Moi, je cuisine Éd. Milan Jeunesse

■ Les confidences de Julie Éd. Milan Jeunesse

■ 52 recettes de saison pour les enfants Éd. Milan Jeunesse

Samedi 15 novembre I 14 h > 18 h

« Chaque jour est une nouvelle histoire »Les familles Sylvanian sont des personnages à collectionner qui vivent dans un monde tendre et chaleureux. Chaque famille a sa propre histoire et sa propre personnalité, exprimées au travers de vêtements et d’accessoires aux détails soignés et magnifiques. Le

samedi 15 novembre, un Sylvanian géant sera présent aux Enfants de Dialogues de 14 h à 18 h. Des souvenirs inoubliables pour les enfants en perspective !

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Crédits photos : G. Gustine, J.F. Paga, V. Colin, M. Cohen, N. Ninomiya, C. Gassian, I. Mathie, E. Cloarec, R. Allard, O. Dion Pour tout renseignement concernant la lettre de Dialogues : Laurence Bellon, Marion Le Goascoz

Librairie Dialogues I Forum Roull - 29 200 Brest I 02 98 44 32 01

www.librairiedialogues.fr - [email protected]

LES ENFANTS DE DIALOGUES

Sophie de la Villefromoit a étudié à l’École supérieure d’Arts de Brest, puis à l’école Emile Cohl à Lyon. Cette jeune illustratrice est particulièrement sensible à l’esthétisme romantique du XIXe siècle. Au Seuil Jeunesse, elle a déjà illustré La Princesse de Ménines (2011), Les Malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur ainsi que Poucette de Claude Clément (2009).

Madame de Fleurville était la mère de deux petites filles, bonnes, gentilles, aimables, et qui avaient l’une pour l’autre le plus tendre attachement. On voit souvent des frères et sœurs se quereller, mais jamais on n’entendait une discussion entre Camille et Madeleine. Tantôt l’une, tantôt l’autre cédait au désir exprimé par sa sœur.

Les petites filles modèles Éd. Seuil Jeunesse

Samedi 29 novembre I À partir de 15 h 30

Sophie de la Villefromoit

Bibliographie

■ Les malheurs de Sophie Éd. Seuil Jeunesse

■ La princesse des Ménines Éd. Seuil Jeunesse

■ Poucette Éd. Seuil Jeunesse