Chiffres clés

CœffiCient d’exploitation

Inférieur à 60% en 2012ROE APRÈS IMPÔT D’ENVIRON14-15% en 2012

RÉSULTAT NET PART DU GROUPECible d’environ

6 Md EUR en 2012

LA LETTRE DE L’ACTIONNAIRE

SOCIÉTÉ GÉNÉRALEN ° 7 4 | J U I L L E T 2 0 1 0

Cher actionnaire,

Dans un contexteéconomique etréglementaire encoretrès incertain, 2010 sera l'année du rebond pour legroupe Société

Générale. Les résultats dupremier trimestre l'illustrent etmarquent une rupture par rapportaux dernières années.

À plus long terme, mon ambition pour laSociété Générale est d'en faire un desleaders européens, une banque proche deses clients et référence sur ses marchés. Ma stratégie consistera à renforcer notremodèle intégré de banque universelleorientée client, tirer parti de nos positionsdans des pays à fort potentiel de croissanceet transformer notre modèle opérationnel.Tout en proposant à nos clients un service

bancaire de grande qualité, nous produironsdes résultats financiers solides et unecroissance soutenue, avec une fortediscipline en matière de gestion financière et des risques.

Le Groupe confirme son attachement à unmodèle de banque universelle. Celui-ci adémontré sa résistance durant la crise etdevrait rester efficient dans un environnement2010-2015 caractérisé par une grandeincertitude et des contraintes accrues. La solidité de ce modèle tient aux relationsde long terme établies avec les clients, ainsi qu’à sa diversification (multi-métiers et multi-clients) et au bon équilibre entre l’offre de solutions de financement et de collecte d’épargne.Le business modèle de Société Générale,auparavant fondé sur 5 métiers, va êtrerecentré sur trois piliers : Réseaux France,Réseaux internationaux, Banque definancement et d’investissement.

par Frédéric Oudéa, Président-Directeur général

ÉDITORIAL

© Véronique Védrenne

SOMMAIRE

+0 800 850 820

(appel gratuit depuis un poste fixe en France)

www.societegenerale.com actionnaires.individuels@socgen.com Société Générale DEVL/INVRelations actionnaires individuels

75 886 Paris cedex 18

RESEAUX DE DETAIL, FINANCEMENTS SPECIALISES & ASSURANCES n BANQUE PRIVEE, GESTION D'ACTIFS & SERVICES AUX INVESTISSEURS n BANQUE DE FINANCEMENT & D'INVESTISSEMENT

3 STRATÉGIEAmbition SG 2015: unecroissance à moindre risque

6 RÉSULTATSRésultats du premiertrimestre 2010

8 REPÈRES• Vie de l’action • Mon espace actionnaire

9 ASSEMBLÉE GÉNÉRALEAssemblée générale du 25 mai 2010

12 INNOVATIONS ET RSELes meilleures innovations2009 récompensées par le Groupe

Principales cibles financières

lire la suite page 2

RATIO CORE TIER 1 supérieur à 8% à l’horizon 2012(Bâle II, CRD3)

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2

Ces trois métiers sont au cœur dudéveloppement du modèle de banquerelationnelle. Leur positionnement solideconfère au Groupe un potentiel decroissance important.Les deux autres lignes métiers, Servicesfinanciers spécialisés & Assurances etBanque privée, Gestion d’actifs etServices aux investisseurs, devraientêtre en mesure de consolider leurspositions de leader. Ils soutiendront ledéveloppement des trois piliers etverront leur propre croissance soumise àquatre critères : le niveau des synergiespotentielles avec les trois piliers duGroupe, leur consommation deressources rares, leur contribution auxrésultats financiers du Groupe et leurcapacité à conserver un positionnementconcurrentiel compétitif.

La nouvelle équipe de direction duGroupe va s’attacher à accélérer lacroissance durable et rentable deSociété Générale grâce au planAmbition SG 2015 qui regroupe plus de 50 projets et initiatives impliquanttoutes les lignes métiers. Celui-ci sedécline essentiellement selon lespriorités suivantes :� être la référence en matière desatisfaction client sur le marché françaisde la banque de détail ;� une position dans le Top 3 desbanques présentes en Europe centraleet orientale et en Russie ;� une position dans le Top 5 européendes banques de financement etd’investissement ;� pour le Groupe, renouer avec unecroissance rentable et principalementorganique sur la période 2009-2015.

D'ici à 2012, Société Généraledéveloppera ses projets ou initiativesAmbition SG 2015 en extériorisantpleinement le potentiel de croissance deses fonds de commerce. Le Groupepoursuivra les arbitrages au sein de sonportefeuille d'activités, dont les premiersexemples ont été, en gestion d’actifs,

la création d'Amundi, la restructurationd’activités périphériques, laconsolidation des activités russes. Le Groupe continuera par ailleurs à serenforcer en Banque de détail commecela a été le cas avec l'acquisition d'uneparticipation de 20% dans Crédit duNord et, comme le Groupe l’a annoncéle 14 juin 2010, l’entrée en négociationexclusive en vue de l’acquisition de laSociété Marseillaise de Crédit par le Crédit du Nord.

Enfin, Société Générale continuera à s'adapter à son environnement, en mettant l'accent sur :� l'amélioration de son efficacitéopérationnelle via l'industrialisation desprocessus et la mutualisation desressources ;� le développement des synergies intra-Groupe ;

Frédéric Oudéa, Président-Directeur général

ÉDITORIAL- Suite -

Ambition SG 2015 : une banque universelle...

Un modèle relationnelaccompagnant les clients dans la durée

Un modèle diversifiémulti-métiers et multi-clients

Un modèle équilibrécombinant solutions de financement et collecte d’épargne

Clientèlefortunée TPE/PME

Particuliers

Réseauxinternationaux

RéseauxFrance

Banque definancement et

d’investissement

Services financiersspécialisés etAssurances

Banque privée, Gestion d’actifs

et Servicesaux investisseurs

Professionnels Collectivitéslocales

Grandesentreprises

Institutionsfinancières Souverains

... recentrée sur 3 pilliers et 2 métiers en synergie

� la gestion des talents et ledéveloppement des meilleures pratiquesen termes de management ;� une vigilance constante et renforcée en matière de contrôle des risques.

Forts de cette stratégie claire et d’objectifs financiers ambitieux, les 157 000 collaborateurs et moi-mêmesommes convaincus que Société Généraledispose d’un modèle très attractif avecdes forces intrinsèques qui lui permettrontde devenir l’une des banques européennesles plus compétitives dans le futur.

Je vous remercie de votre confiance.

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STRATÉGIE

3

Ambition SG 2015: une croissance à moindre risqueRÉSEAUX FRANCE:être la référence en matière

de satisfaction client

L'ambition de Société Générale d'ici à2015 pour les Réseaux France s'articuleautour de 4 principales priorités :� être la banque de référence en matièrede satisfaction client ;� augmenter le nombre de clients parti-culiers de 10 à 12 millions ;� gagner 1% de part de marché auprèsde la clientèle d’entreprises ;� réduire le coefficient d'exploitation à60% ou moins.

Dans cette perspective, le Groupe s’ap-puiera sur ses trois marques complémen-taires – Société Générale, Crédit du Nord(renforcé par l’acquisition de la SMC) etBoursorama – qui, ensemble, couvrenttoute la palette des besoins de sa clientèle.Il s'appuiera également sur une implantationde son réseau d’agences lui permettantde gagner des parts de marché, sur uneapproche multicanal performante et surdes fonds de commerce de qualité. Desstratégies commerciales adaptées àchaque segment de clientèle ont déjà étémises en œuvre ainsi qu'un projet destiné

à renforcer la mutualisation des servicesinformatiques et des back offices entreles trois réseaux et à partager les meilleurespratiques.

Pour les Réseaux France, cette stratégiedevrait se traduire par : � une croissance des revenus d’environ3% par an de 2009 à 2012,� un coefficient d'exploitation de 63% en2012 puis inférieur à 60% en 2015,� un Résultat Net Part du Groupe ciblede 1,4-1,6 Md EUR en 2012.

RÉSEAUXINTERNATIONAUX:

Top 3 en Europe centrale et orientale et en Russie

Dans les Réseaux internationaux, SociétéGénérale affiche 5 ambitions principales :� créer un acteur de premier plan enRussie ;� intensifier les relations clients dans lesentités les plus matures ;� accélérer la croissance dans les régionsà potentiel de bancarisation et saisir lesopportunités de croissance externe ;� adosser la croissance à l'innovation ;� améliorer l'efficacité opérationnelle.

Ces objectifs seront atteints en premier lieugrâce à un projet ambitieux en Russie, oùle Groupe entend créer un leader du marchébancaire. Société Générale Russie va ainsimettre en œuvre une approche commercialeciblée sur le segment des clients particuliers,en s’appuyant sur plusieurs canaux d’ac-quisition : les deux réseaux de banquesuniverselles fusionnés (Rosbank et BSGV),l’entité de crédit à la consommation(Rusfinance) et l’entité de crédit à l’habitat(Delta Credit). Pour faire croître sa clientèleentreprises, le Groupe étoffera les équipescommerciales, développera sa gamme deproduits et les synergies avec la Banquede financement et d’investissement (BFI).En dehors de la Russie, le Groupe s’at-tachera à intensifier les relations clientèledans les pays les plus matures, notammenten République tchèque : des synergiesavec les autres lignes métiers du Groupeet les ventes croisées seront développées.Dans les pays ayant un fort potentiel debancarisation, Société Générale ouvriraplus de 700 agences et vise une augmen-tation significative du nombre de ses clients.Par ailleurs, la croissance sera adosséesur un certain nombre de solutions innovantesqui ont fait leurs preuves dans plusieurs

Développer notre modèle intégré de banque universelle orientée client, tirer parti de nos positions dans des pays à fort potentiel de croissance et transformer notre modèle opérationnel.“

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4

STRATÉGIE

pays. La transformation du modèle opé-rationnel des Réseaux internationaux,initiée il y a plusieurs années déjà, seraachevée. Ce projet consiste essentiellementà standardiser, mutualiser et centraliserles processus et les ressources. Les pla-teformes informatiques des principalesimplantations étrangères seront ainsi ali-gnées sur les systèmes des RéseauxFrance tandis que pour les autres implan-tations d’Europe de l’Est et orientale, deshubs régionaux seront créés, à l’instar decelui déjà lancé en Afrique.

Les objectifs financiers des Réseaux inter-nationaux sont les suivants :� la Russie au sein des Réseaux interna-tionaux représentera 15% du résultat en2012, et sera le principal pays contributeuren matière de résultat en 2015 ;� un taux de croissance des revenus d’en-viron 8% entre 2009 et 2012 ;� un Résultat Net Part du Groupe ciblede 0,9-1,1 Md EUR en 2012.

BANQUE DE FINANCEMENTET D’INVESTISSEMENT:

Top 5 en Europe

Les priorités stratégiques du Groupe dansles métiers de Banque de financement etd’investissement seront les suivantes : � étendre le leadership mondial sur lesdérivés Actions et les structurés «crossasset » ;� développer les financements structurésen capitalisant sur les segments en fortecroissance ;� capitaliser sur des fonds de commerceeuropéens solides en complétant l’offreTaux et Banque d'investissement ;� développer les activités de Banque definancement et d’investissement en Europecentrale et orientale et en Russie en s’ap-puyant sur la présence du Groupe dansces régions. Pour les dérivés actions, la priorité seradonnée au développement des ventescroisées auprès des clients du Groupe en

Asie et aux États-Unis, ainsi qu'à l'aug-mentation de la couverture de la clientèleinstitutionnelle européenne. Pour les pro-duits structurés «cross asset», des syner-gies seront mises en place entre les équipesActions et Fixed Income, avec uneapproche client segmentée et le renfor-cement des équipes commerciales régio-nales. L'objectif de SG CIB est de figurerdans le Top 5 sur les produits de tauxstructurés en euro en 2012. Les fonds de commerce du Groupe enfinancements structurés seront développésau travers d'investissements ciblés dansdes segments à forte croissance, notam-ment dans le secteur des matières pre-mières et des infrastructures. Les équipesdédiées aux principaux marchés émergentsseront renforcées pour asseoir la présencedu métier en Asie, en Europe centrale etorientale, au Moyen-Orient et en Afrique.Les activités de taux flux seront réorgani-sées pour permettre le développementdes relations avec une clientèle entrepriseciblée et les institutions financières. Parailleurs, SG CIB consolidera son position-nement à l’échelle mondiale en recrutant200 personnes au sein des front office,en développant une capacité d'originationet de distribution en dollar américain etlivre sterling, et en développant son offrede change. Pour la Banque d'investisse-ment, des recrutements ciblés permettrontune meilleure couverture des clients euro-péens, avec l'objectif de figurer dans leTop 10 des acteurs du secteur en Europe. Le Groupe tirera profit de sa présence enEurope centrale et orientale et en Russiepour développer les activités de Banquede financement et d’investissement autravers de plates-formes locales dotéesd'équipes dédiées pour l'origination et lavente. L’ensemble de ces initiatives traduisent laconviction du Groupe de pouvoir augmen-ter le volume d’activité réalisé avec sabase de clientèle actuelle et développerdes produits sur lesquels le Groupe disposed’avantages compétitifs établis, avec unrisque d’exécution limité. Parallèlement, la BFI a lancé un programmeambitieux, Resolution, qui permettra de

Ambition SG 2015 : une croissance à moindre risque

Être la banque de référence en matièrede satisfaction client

Développerles synergiesintra-Groupe

Excellencede la gestionopérationnellen mutualisationn industrialisation

Stricte gestiondes risques

RéseauxFrance

Top 3 en Europe centrale et orientale & RussieRéseauxinternationaux

Top 5 en EuropeBFI

Consolider les positions de leaderDéveloppement futur en fonction de 4 critèresn Synergies avec les 3 piliers du Groupen Consommation de ressources raresn Contribution aux résultatsn Positionnement concurrentiel

SFS etAssurances

GIMS

Des fondamentaux solides pour une croissance durable et rentable

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5

STRATÉGIE

gagner en efficacité et de renforcer encorela maîtrise des risques opérationnels. Ceplan impliquera un investissement de600MEUR et devrait permettre de faire bais-ser le coefficient d’exploitation après 2012.Au total, les objectifs financiers de SociétéGénérale pour ses activités pérennes enBanque de financement et d’investissementsont les suivants :� Revenus d’environ 9,5 Md EUR en 2012,� Coefficient d'exploitation de 55% en2012, et potentiellement inférieur au-delà,� Résultat Net Part du Groupe cible de2,3-2,8 Md EUR en 2012.

ACTIFS GÉRÉS ENEXTINCTION

Les risques liés aux actifs gérés en extinc-tion sont sous contrôle :� En 2010, leur impact sur le Résultat avantimpôt du Groupe ne devrait pas dépasser0,7 à 1,0 Md EUR, conformément à la gui-dance précédemment communiquée.� Par ailleurs, les résultats d'une évaluationindépendante menée par BlackRockSolutions au T2 10 confortent les niveauxde valorisation du Groupe. À maturité, lavalorisation des actifs selon l'approchecrédit de BlackRock Solutions aboutiraità un gain total estimé de 1,5 Md EURavant impôt (0,8 Md EUR en variationpositive des capitaux propres, 0,7 MdEUR en Résultat avant impôt) par rapportaux niveaux de valorisation de fin mars2010.Enfin, compte tenu de son profil de matu-rité, la taille du portefeuille d’actifs gérésen extinction sera réduite de 60% d’ici à2015. Outre cette extinction naturelle, leGroupe continuera à appliquer une stra-tégie de cession ciblée et opportuniste.

PROFIL DE RISQUE ETMODÈLE OPÉRATIONNEL

La réduction du profil de risque du Groupesera poursuivie. Entre 2009 et 2012, lamajorité de la génération de capital duGroupe sera allouée aux Réseaux Franceet internationaux. Dans ces métiers, l’appétitpour le risque du Groupe demeurera stable. En Banque de financement et d’investis -sement, l’appétit pour le risque des activitésde marché sera réduit, avec notammentune concentration sur les actifs liquides. Ilrestera stable pour les activités de crédit(contreparties de qualité et expertise enstructuration). En 2012, un bon équilibresera respecté entre la BFI (environ 33%des fonds propres et survaleurs alloués) etles Réseaux France et internationaux (entre40% et 42% de fonds propres et survaleursalloués). Le solde sera réparti entre lesfonds propres alloués à la Banque privée,Gestion d'actifs et Services aux investisseurset les Financements spécialisés et As su -rances (entre 25% et 27%). L’efficacitéopérationnelle sera accrue: d’ici à 2012, leGroupe vise en effet un coefficient d’exploi-tation inférieur à 60%. Dans les activités debanque de détail, les mots d’ordres serontindustrialisation et mutualisation des res-sources. Ainsi, les Réseaux France bénéfi-cieront d’un système d’information uniqued’ici à 2013. Les banques les plus importantesdes Réseaux internationaux utiliseront, àterme, le même système d’information quecelui déployé dans les Réseaux France. Lesentités plus petites s’appuieront sur deshubs régionaux. Dans la Banque de finan-cement et d’investissement, le projet Resolutiondevrait entraîner d’importantes économiesde frais de gestion et renforcer encore lecontrôle des risques opérationnels.

POINT À DATE SURL’ACTIVITÉ DU T2 2010

Au cours des deux premiers mois dudeuxième trimestre 2010 :� L’activité commerciale est demeuréesoutenue dans les Réseaux France, confir-mant ainsi la cible de croissance des reve-nus de la ligne métier. � Pour les Réseaux internationaux, despremiers signes de reprise de l’activitése sont manifestés en Europe centraleet orientale et en Russie tandis que lestendances positives des précédents tri-mestres se sont maintenues dans lesautres implantations. Le Produit NetBancaire du pôle devrait ressortir encroissance par rapport au premier tri-mestre 2010.� La performance de la BFI se caractérisepar des résultats satisfaisants pour lesactivités Taux, Changes et Matières pre-mières et Financement et conseil mais lesactivités Actions affichent une performancemitigée, conséquence d’un appétit pourle risque réduit compte tenu de conditionsde marché volatiles. � Comme au cours des trimestres précé-dents, les volumes de productions sontrestés faibles en Financements spécialisésavec toutefois des marges solides. Lesmétiers Assurances connaissent un niveaud’activité soutenu. � Le pole Banque privée, Gestion d’actifset Services aux investisseurs enregistreune progression de son Produit NetBancaire par rapport au premier trimestre,dans un environnement qui reste peufavorable.

Réseaux France, Réseaux internationaux,Banque de financement et d’investissement : troismétiers au cœur du développement du modèle de banque relationnelle.“

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6

RÉSULTATSRÉSULTATS

Les résultats du premier trimestre 201S’appuyant sur des fonds de commerce solides, un dispositif opérationnel en cours de rationalisationet une structure financière robuste, le groupe SociétéGénérale a poursuivi le développement de sesmétiers et a dégagé des résultats trimestrielssatisfaisants, qui confortent les objectifs annoncés lors de la publication des résultats annuels.

(4,1 Md EUR, multiplié par deux par rapportau T1-09).Sur le marché des entreprises, lesencours de dépôts à terme poursuiventune croissance dynamique (+49,5%). En termes de crédits, en revanche, lademande est restée faible : les encoursde fonctionnement se contractent de -8,9%,tandis que les crédits d’investissement par-viennent à maintenir une progression de+3,3%. Au total, les encours moyens decrédits aux entreprises sont stables (-0,2%).

Les Réseaux internationaux réalisentdes résultats globalement satisfaisants,tirant parti de la mise en œuvre de stratégiesdifférenciées selon les régions. L'extensiondu dispositif commercial s'est poursuivieà un rythme certes moins soutenu(11ouvertures nettes d'agences) qui a

principalement profité au Bassin méditer-ranéen et à l'Afrique subsaharienne etOutre-mer. Globalement, les encours ontbien résisté, avec un recul limité de -4,2%des crédits et une progression de +2,0%des dépôts par rapport au T1-09, traduisantles mesures d'adaptation des politiquesd'octroi de crédits et de renforcement dela collecte des dépôts menées en 2008et 2009. Les Réseaux internationauxenregistrent un coût net du risque de225 points de base contre 209 au T4-09.Cette hausse est essentiellement due auniveau élevé de provisions sur la Grèceincluant notamment une provision col-lective de -101 M EUR. Hors Grèce, lecoût du risque ressortirait à 144 points,en baisse par rapport au T4-09, notam-ment en Russie et en République tchèque.

Le pôle Financements spécialisés etAssurances amorce sur le T1-10 le redres-sement de ses résultats financiers.Sous l’effet conjugué d’une politique d’octroisélective et de l’environnement écono-mique, la production trimestrielle de Crédità la consommation s’élève à 2,8 Md EUR(-4,5%*). Dans un contexte général defaible utilisation des capacités de produc-tion, les activités de Financements etServices aux entreprises enregistrent un

RéseauxFrance

Financements spécialisés et Assurances

Réseauxinternationaux

Dans un environnement économiqueencore fragile, les Réseaux France réa-lisent un très bon premier trimestre, confir-mant la dynamique de rebond amorcéeau second semestre 2009. Les encoursmoyens de dépôts ont progressé à unrythme soutenu (+6,2% à 117,3MdEUR) etles encours moyens de crédits affichent unebonne résistance (+1,5% à 161,3MdEUR).Sur le marché des particuliers, lesouvertures nettes de compte sont demeu-rées dynamiques et atteignent près de50000 uni tés (stock de près de 6,6 millionsde comptes à vue). Les dépôts à vue conti-nuent à afficher une forte croissance(+9,6%). L’activité d’assurance-vie poursuitson redressement, avec une collecte brutede 2,8 Md EUR (+24,8%). Dans un envi-ronnement toujours favorable à l’investis-sement immobilier, la production de créditsà l’habitat est demeurée très dynamique

CHIFFRES

CLÉS

1er trimestre 2010PREMIER SIGNE D’AMÉLIORATIONDU COÛT DU RISQUE

91 points de base**

ROE DU GROUPE

11,1%

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE

1,06 Md EUR

STRUCTURE FINANCIÈRE SOLIDE

Ratio Tier One (Bâle II)** :

10,6% dont 8,5%de Core Tier One

REVENUS DU GROUPE

+32,6%* vs T1-09

CŒFFICIENT D’EXPLOITATION

60,8%* A périmètre et taux de change constants. Pour le Groupe et le pôle «Banque privée, Gestion d’actifs et Services aux investisseurs », les variations à périmètre constant s’entendent hors l’activité «Gestion d’actifs » suite à la création d’Amundi.** Coût du risque hors litiges et hors Actifs gérés en extinction

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STRATÉGIE

7

ralentissement sur le trimestre, avec uneproduction (hors affacturage) en retrait(1,5 Md EUR au T1-10 contre 2,0 Md auT1-09). La production en location longuedurée et gestion de flotte est en pro-gression de +17,5%. La reprise constatéesur l’activité Assurances fin 2009 se confirmeau T1-10, la collecte brute en assurance-vie progressant de 53,4% vs T1-09, et laproduction nette de l’assurance-dommagesde +28,7%.

Banque privée La Banque privée confirme à nouveau auT1-10 la qualité de sa franchise clients.Grâce à une bonne collecte sur le trimestre(+1,4 Md EUR), les actifs gérés s’établissentà 79,1 Md EUR, soit +4,9% vs fin 2009.

Gestion d’actifs Au T1-10, la restructuration entreprise àla fin de l'année 2009 chez TCW se traduitcomme attendu par une décollecte élevée.Le Produit net bancaire de la ligne-métiers’établit à 83 M EUR grâce à la progressiondes commissions de performance et descommissions de gestion, soutenues parl’amélioration des conditions de marché.La contribution d’Amundi de 26MEURporte le Résultat net part du Groupe à19MEUR.

010

www.societegenerale.com

Réseaux France

Réseaux internationaux

Financements spécialisés

et Assurances

Banque privée, Gestion d’actifs

& Services aux investisseurs

Banque de financement

et d’investissement

Les Réseaux Franceréalisent un très bonpremier trimestre,confirmant la dynamique de rebond amorcée au second semestre 2009.

“Banque privée, Gestion d’actifset Services aux investisseurs

( ) T1-10/T1-09(a) hors PEL/CEL* à données constantes

Services aux investisseurs (SGSS) et Courtage (Newedge) Les activités de Services aux investisseursaffichent des signes de reprise avec uneprogression des actifs administrés de +2%par rapport à fin décembre 2009(459MdEUR à fin mars) et des actifs enconservation de +5,6% (3246Md EUR àfin mars). Au premier trimestre 2010,Newedge connaît un rebond de +13%de ses volumes traités dans un marchéen reprise. L’activité de courtage garantitsa position de leader restant deuxièmedans le classement des Future CommissionMerchants aux USA. Dans un contextede taux historiquement bas, SGSS etNewedge affichent un Produit net bancaireen baisse de -7,2%*.

Dans un contexte de retour à des condi-tions de marché globalement proches decelles d’avant la faillite de LehmanBrothers, la Banque de financement etd’investissement enregistre de bonnesperformances.La ligne-métier Global Markets réaliseun bon début d’année avec des revenusde 1565 M EUR (+61,1%* vs T4-09). Lesactivités Actions dégagent des revenussolides de 786 M EUR (+21,5% vs T1-09).SG CIB confirme ses positions de pre-

PNB en M EUR 1 892 1 183 849 504 2144 (+6,9%) (a) (-1,8%)* (+10,5%)* (-11,9%)* (+78,5%)*

RNPG en M EUR 279 114 70 55 541 (+27,7%) (a) (-5,8%) (x2,1) (x3,7) n/s

ROE après impôt 17,0% 12,7% 5,9% 26,4% en %

* à périmètre et change constantNB : Tous les pourcentages de variation des pages 2 et 3 sont calculés sur baseT1-10 versus T1-09. Les ratios calculés sur une base différente font l’objet d’une mention explicite.

mier plan sur le marché des warrants(n°1 mondial) et des ETF (n°2 européen).Avec une collecte nette positive et desencours en hausse de +3% vs T4-09à 88,9 Md EUR, Lyxor poursuit sa crois-sance. Les activités Taux, Change,Matières premières enregistrent desrevenus de 779MEUR dans un envi-ronnement de marché mitigé en Europe(-51,3 % vs T1-09 mais multiplié partrois vs T4-09).Les métiers de Financement et conseildégagent des revenus stables à 602 MEUR(-1,2%* vs T1-09). Les activités de finan-cements structurés enregistrent de bonnesperformances d’ensemble (+15%) et enparticulier sur les financements de res-sources naturelles (+28%).

La Résultat brut d’exploitation Hors pôleest en forte amélioration (-29 M EUR contre-590 M EUR au T1-09), en raison princi-palement d’absence de dépréciationsdurables sur le portefeuille de participations(-71 M EUR au T1-09) et d’un effet limitédes effets comptables sur la réévaluationdes dettes liées au risque de crédit propreet des instruments dérivés de crédit cou-vrant les portefeuilles de prêts et créances(+3 MEUR vs -472).

Banque de financementet d’investissement

Horspôle

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9

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Assemblée générale du 25 mai 2010Plus de 1000 actionnaires se sontréunis, le 25 mai dernier, à l’espaceGrande Arche de La Défense pourl'édition 2010 de l'Assemblée généralede Société Générale. Le quorum, correspondant à laproportion d’actions présentes oureprésentées, s'est établi à 50,99%.Premier des trois Directeurs générauxdélégués à intervenir, SéverinCabannes a d'abord présenté lesrésultats de l'ensemble du Groupepour l'exercice 2009, puis la stratégiede la Banque de financement etd'investissement. Jean-FrançoisSammarcelli et Bernardo SanchezIncera ont fait le point sur les métiersde Banque de détail, respectivementpour la France et pour l'international.Le Vice-président du Conseild’administration Anthony Wyand adressé par ailleurs un bilan del’évolution de la gouvernanced'entreprise.Président-Directeur général depuisun an, Frédéric Oudéa est ensuiterevenu sur le processus detransformation engagé par SociétéGénérale et a détaillé sa stratégie à l'horizon 2015. Il a organisé les débats avec les actionnaires et répondu à leurs questions.Toutes les résolutions proposées par le Conseil d'administration ontété adoptées. Les comptes 2009 et le dividende de 0,25 EUR,correspondant à un taux dedistribution de 56%, ont étéapprouvés. Cette année encore,l’option de paiement du dividende en actions nouvelles avec une décotede 10% a été validée, au prix desouscription de 34,39 EUR.L’assemblée a, par ailleurs, renouveléles mandats de deux administrateursindépendants, Robert Castaigne et Gianemilio Osculati.

L’essentiel du messagede Frédéric Oudéa

A la crise des subprimesdéclenchée en 2007 auxEtats-Unis, a succédé lacrise du système financier

provoquée par la faillite de Lehman en octo-bre 2008, qui s’est généralisée en unerécession économique grave dans la plupartdes pays développés en 2009. Aujourd’hui,alors même que l’économie montrait dessignes d’amélioration, nous vivons uncontexte de crise lié à lazone euro, les financespubliques de plusieursEtats posant de sérieusesinquiétudes. Le modèlede croissance des économies développées,jusqu’à présent tiré par la consommationet l’immobilier, financé par un excès d’en-dettement, est fragilisé. A l’inverse, dessignes positifs nous parviennent des éco-nomies émergentes, illustrant ainsi la «nou-velle donne» mondiale que nous devonsprendre en compte dans notre réflexionstratégique.Du côté des banques, il est indispensablede rendre le système plus sûr, tel est l’ob-jectif des normes prudentielles dites de«Bâle III », dont l'entrée en vigueur estattendue fin 2012. Nous voyons par ailleurs

“émerger divers projets de taxation.Globalement, l’environnement sera davan-tage contraint et nous devons nousconvaincre que les rendements de demainseront plus faibles que ceux d’hier.L'environnement concurrentiel, a de sur-croît, été bouleversé. Certaines banquesaméricaines sortent renforcées de la criseet des banques issues de pays émergentsse sont considérablement développées.

Ces tendances n'ont fait que conforterl'idée qui m'animait lors de ma prise defonction, l'an dernier: nous devons changer.Dans l'histoire du Groupe, 2009 resteraune année de transition au cours de laquellesa transformation a été engagée. L'équipede direction a été renouvelée. La confiancede nos actionnaires a permis de renforcernotre solidité financière grâce à l’augmen-tation de capital. La rationalisation desmétiers les plus impactés par la crise sepoursuit, comme en témoigne la créationavec Crédit Agricole d’une plateformecommune de gestion d'actifs, Amundi.

2010, l'année du rebondpour Société Générale

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L'ensemble en Russie a été ajusté avecla fusion de nos entités locales. De même,la mutualisation de nos systèmes d'infor-mation est en route.En termes de stratégie, notre premièreambition est d’apporter des services àvaleur ajoutée à une clientèle diversifiée.Pour accompagner cette diversification,nous nous recentrons sur trois métiersfondamentaux grâce auxquels le Groupepourra conjuguer résilience et croissance:la Banque de détail en France, les Réseauxinternationaux et la Banque de financementet d'investissement.Tel est le sens du programme AmbitionSG 2015 lancé en janvier dernier. Sonobjectif est de faire de Société Généralela banque relationnelle, référence sur sesmarchés, que ses clients choisiront pourla qualité et l'engagement de ses équipes.Ce plan repose sur quatre axes déclinésdans tous les métiers. Il s'agit tout d'abordd'améliorer notre relation client et de misersur la fidélisation en adoptant une logiqued'écoute et de service. Deuxième exigence:tendre vers davantage d'efficacité opéra-tionnelle et donner plus au client, plus rapi-

Échanges des actionnairesavec Frédéric Oudéa

dement et à moindre coût en nous inspirantde la logique qui a prévalu, quelques annéesplus tôt, dans l'industrie. Troisième volet :valoriser les hommes et les femmes duGroupe, ce qui suppose de faire évoluerles pratiques managériales vers une cultureéquilibrée du résultat. A ce titre, j'ai l'intentiond’attribuer des actions gratuites à chacundes 157000 collaborateurs. Dernier pointenfin : renforcer notre image et notre com-munication en l'axant sur la proximité-client.Année charnière pour Société Générale,2010 sera aussi celle d'un rebond qui estd'ailleurs amorcé. Pour preuve, le résultatnet de 1,06 milliard d'euros dégagé au1er trimestre, en ligne avec les objectifsannoncés en fin d’année. »

La banquerelationnelle, référence sur ses marchés, choisie pour la qualité et l’engagement de ses équipes »

“

Le dividende versé au titre de 2009 a été ramené à 0,25 euro. Quandretrouverons-nous les niveaux derendement atteints avant la crise?Je comprends la déception éprouvée par les actionnaires.Rappelons toutefois que l'annéeexceptionnellement difficile qu'a été2009 a fortement affecté notre résultatet, par voie de conséquence, lemontant du dividende qui est distribué.Je souligne aussi que Société Généralea maintenu ces trois dernières annéesun taux de distribution très proche de celui qui avait cours avant la crise,alors même que les banques étaientfermement incitées à préserver leurs

fonds propres. Nous distribuons, pour 2009, 56% du résultat net part du Groupe de 678 millions d'euros, les circonstances ne nous permettantpas d’aller au-delà.En guise de perspectives, 2010s'annonce comme une année de reprisede l'activité et des bénéfices. Nous attendons des résultatssensiblement supérieurs à ceux de 2009. Le 1er trimestre confirme cetobjectif. Dans ce contexte, larémunération de nos actionnaires qui nous ont fait confiance dans les moments difficiles et ont soutenu la banque restera pour nous une prioritéabsolue.

Séverin Cabannesprésente les résultatsdu Groupe pourl'exercice 2009 et lastratégie de la Banquede financement et d'investissement.

Bernardo SanchezIncera présente les perspectives de laBanque de détail à l'international.

Anthony Wyand dresseun bilan de l’évolutionde la gouvernanced'entreprise.

Jean-François Samarcellifait le point sur la Banque de détail en France.

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Le portefeuille d'actifs gérés enextinction se monte à 35 milliardsd'euros et a engendré 10 milliards deprovisions. Faudra-t-il aller plus loin ?Quelle est l'échéance des actifs qu'il contient ?Il s'agit d'actifs en extinction, dans lamesure où ils proviennent d'anciennesactivités auxquelles nous avons mis unterme. Tous ces actifs ne comportentpas le même degré de risque : certainspeuvent présenter d’excellents profilsde risque, d’autres sont de moinsbonne qualité, notamment ceux liés à l’immobilier résidentiel américain. Ce portefeuille a significativement pesésur nos comptes : sur les 5,8 milliardsd'euros de charge du risque qui ontgrevé le bénéfice en 2009, 1,4 milliarddécoulait d'actifs illiquides. Ce chiffreest retombé à 214 millions d'euros aupremier trimestre. En 2010, leur impactdevrait décroître sensiblement et sesituer dans une fourchette comprise en0,7 et 1 milliard d'euros.

Précisons que ces titres font l'objetd'une gestion active : nous procédonsdonc à des cessions lorsque lesconditions de marché le permettent. En tout état de cause, ces produitss'amortissent naturellement, à l'instar de prêts, et leur maturité estde 4 ans en moyenne.

Le ratio crédits/dépôts du Groupes'établissait à 115 % l'an dernier,après avoir été de 126 % en 2008.Les ressources étant chères,pourquoi ne pas revenir à un ratio de 100 % ? En outre, et alors que letrading pour compte propre estsouvent montré du doigt, quelle estla part de cette activité dans lesrevenus de Société Générale ?La question des liquidités estfondamentale pour le système bancaireet détermine sa capacité à financerl'économie. Durant les dernièresannées, notre croissance et les prêtsaccordés étaient financés nonseulement par les dépôts mais aussi pardes ressources empruntées sur lesmarchés de capitaux. Revenir à un ratio

de 100% ne nous aurait pas permisd'atteindre nos objectifs contractuels definancement de l'économie française.Mais à l'avenir, nous veillerons à rétablirl'équilibre. J’insiste sur un point : nousne finançons pas nos crédits de longterme par des ressources de courtterme, ce qui constitue un gage desécurité.

Par ailleurs, les difficultés des annéesprécédentes s'expliquent bien pluslargement par de mauvaises activitéscommerciales et le placement de notretrésorerie dans des titres considéréespar le passé comme solide, que par letrading pour compte propre. Ilreprésente aujourd’hui environ 3% desrevenus du Groupe. Nous entendons lemaintenir à ce faible niveau.

Quelle est la position de SociétéGénérale sur le renforcement de la règlementaion bancaire ?C'est à la Fédération bancaire française(FBF) – dont nous faisons partie – qu'ilrevient de porter le message de sesadhérents, qui sont très unis sur laquestion. De notre point de vue, nousne contestons absolument pas lanécessité de renforcer les exigences en

capital des activités de marché. En revanche, nous ne pensons pas qu'ilsoit opportun de faire de même pour les autres activités notamment lesactivités de crédit. Selon nous, cetteéventualité conduirait les banques àréduire leurs prêts et ferait donc peserun risque sur la croissance.

Quel est l'intérêt d'avoir crééAmundi, dont Société Généralecontrôle 25 % et Crédit Agricole75 % ?En apportant SGAM à Amundi, nousavons créé avec Crédit Agricole unacteur majeur de la gestion d'actifs,fort de 650 milliards d'euros d'encours.Amundi se classe au 3e rang européenet au 8e rang mondial dans un secteurmarqué par la concentration desacteurs. D'ailleurs, avec le rachat deBarclays Global Investors intervenudepuis lors, l'américain BlackRockadministre quelque 3000 milliards dedollars de fonds. Avec cette initiative,notre objectif est d'être compétitif etde fournir à nos réseaux des produitsde qualité au coût le plus bas.D'autres partenariats de ce type sontpossibles, et pas uniquement avecCrédit Agricole. �

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ur près de 500 innovations candidates,32 finalistes ont été retenues pourconcourir dans 8 catégories de Trophée.

C’est dans la catégorie «Développement dura-ble» que le Prix du public et le Grand prix ontété décernés, confirmant l’engagement duGroupe et de ses collaborateurs dans lesvaleurs Innovation et responsabilité sociale etenvironnementale.Le Prix du public, choisi par les collaborateursdu Groupe, a été attribué à la Carte solidairedéveloppée par Société Générale au Maroc.Les collaborateurs ont été séduits par cettenouvelle offre qui permet d’impliquer lesclients dans la scolarisation des orphelins.En partenariat avec SOS Villages d’Enfants,association dédiée à l’accueil d’enfantsorphelins ou abandonnés, cette carte depaiement caritative favorise l’accès à l’éducationdes enfants en situation difficile. A chaquecarte souscrite, la cotisation annuelle permetde reverser 60 dirhams à l’association (30sont pris en charge par la banque, 30 par le

client). Lancée depuis le début de l’année,elle a déjà permis la prise en charge des fraisde scolarité annuels de plus de 40 enfantsissus de milieux défavorisés.Le Grand prix, choisi par les membres ducomité exécutif du groupe Société Généraleconjugue innovation et développement durable.Il récompense le développement d’une agenceà énergie écologique, première de son genreen Polynésie et dans le Groupe. L’agence,autonome à 95% sur le plan énergétique, estéquipée de panneaux photovoltaïques sur letoit et a réussi à réduire drastiquement saconsommation en électricité lors de ses travauxd’agrandissement.Cette innovation servira d’exemple pourd’autres projets dans le Groupe dont certainsont déjà été concrétisés. Au Burkina-Faso,l’installation d’un générateur solaire connectéau réseau électrique alimente le siège deSGBB, filiale de Société Générale, et représenteainsi la plus grande centrale solaire de cetype en Afrique de l’Ouest. �

Les meilleures innovations 2009récompensées par le Groupe

S

INNOVATION

Les Trophées InnovationGroupe ont récompensé, en mars dernier, lesmeilleures innovationsréalisées en 2009.

INNOVATIONS & RSE

Société Générale. S.A. au capital de 924 757 831,25 euros Siège social à Paris, 29 bd Haussmann552 120 222 00013 R.C.S. Paris, direction de la Communication Adresse postale : Tours Société

Générale, 75886 Paris Cedex 18 Directrice de la publication: Caroline Guillaumin Réalisation : IncidencesDépôt légal : juin 2010 ISSN : 1258-8679

Loi n° 78-17 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, vos droits d’accès, de rectification et d’opposition à nos fichiers peuvent être exercés auprès du service Relations actionnaires individuels.

LA LETTRE DE L’ACTIONNAIRESOCIÉTÉ GÉNÉRALE 17

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En 2009, Société Générale Corporate& Investment Banking (SG CIB) a démontré son engagement dans le financement des projetsénergétiques et d'infrastructuresdiversifiés dans le monde entier enfaisant appel à des solutionsfinancières innovantes dans uncontexte de liquidité restreinte.

ObjectifApporter par ces projets unecontribution à long terme auxpopulations et économies locales.

Les projets financés• Le réseau autoroutier slovaque ;• l'université de Zayed à Abu Dhabi ;• l'hôpital de Niagara au Canada ;• des projets solaires tels que SunRayMontalto di Castro en Italie, Acciona enEspagne ou en France, à Manosque et àSainte Tulle avec EDF Energies Nouvelles;• des parcs éoliens tels que FlowerRidge au Etats-Unis dans l'Indiana,SFE Bernay, SFE Leffincourt, Iberdrolaou Maïa Eolis en France ;• la centrale hydro-électrique deChacayes au Chili.

RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE

SG CIB finance des projets sociaux et environnementaux à travers le monde

Prix du public des Trophées Innovations2009: la Carte solidaire soutient lascolarisation des enfants issus de milieuxdéfavorisés au Maroc.

Au total ce sont près de 4,3 milliards de dollars qui ont étéinvestis. 29 des projets financés ont été nommés « transactions de l'année» par les magazinespécialisés Project FinanceMagazine et Project FinanceInternational. Quant à SG CIB, nommée «Banqueconseil de l'année» aux ProjectFinance International Awards, elle compte bien confirmer saposition de leader sur le marché du financement de projets en 2010.

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