la hernie - cannesarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · le petit saint-cassien....

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Vianay, architecte, commi^am- onque* :teur, dirigera cette enquête. 3° Demande de M. Galfré Michel, lai- tier à Cannes, en vue d'obtenir l'autori- sation d'établir une vacherie à Cannes, quartier du Riou, au Pont-Romain. L en- quête sera dirige par M. Laurent Vianay, architecte, commissaire enquêteur et dure- ra du 1" au 8 août IQII. 4° Demande de M. Joseph Galfré, lai- tier à Cannes, en vue d'obtenir l'autori- sation d'établir une vacherie à Cannes, route de Grasse. I/enquete sera dirigée par M. Laurent Vianay, architecte, et durera du i* r a" 8 août 1911. 5° Demande de M. Giraudo Antoine, lai- tier à Cannes en vue d'obtenir l'autorisa- tion d'établir une, vacherie au quartier du vallon Provençal. L'enquête sera dirige.' par M. Laurent Vianay, architecte, et du- rera du i pr au 8 août 1911. Le Petit Saint-Cassien. C'est demain dimanche, que les habi- tants de la Plaine de Laval célébreront leur fête dite le Petit Saint-Cassien. II y aura foule autour de lachapelle du vieil ermitage. Le matin et l'après-midi, con- cours divers et jeu de boules. Grand bal. A minuit farandole d'adieu. Yachting. Les séries de k m. 5o et 5 m. (régle- mentation de voilure) qui devaient courir les épreuves de la coupe de leur «eriele .So courant, dans les régales organisées par le Club Nauligue de la Croisette (sec- tion des Régates Cannoise*) sont infor- mées qu'elles courront ces épreuves à une date ultérieure, a cause de la fêle de la .Saint-Pierre, qui a lieu le même jour, et ('ont les mêmes séries y figurent. Distinctions honorifiques. Par décisoii du ministre du Travail, parue hier, à l'Officiel, des distinctions honorifiques ont été décernées, au litre de. la Mutualité, à ceux de nos concitoyens, dont les noms suivent : Médaille de bronze : M. Louis Gioaimi. président de la Société de secours mutuels •de Cannes. Mentions Honorables : MM. Marius lîas- tidon, trésorier-adjoint de la Société de* Médaillés militaires de Cannes; Ernest Chaurand, trésorier de la Société de se- cours mutuels de Cannes; docteur Gabriel Guizol, membre honoraire de la Socii'tt' de l'Union Fraternelle des Vétérans d<* toutes armes de Cannes; Jacques Sinibal- >di, président de l'Union Fraternelle des Vétérans de toutes' armes de Cannes et Al- lavena Honoré, facteur des P.T.T. à Can- nes, délégué do l'Union des Sous-Agents vies Alpes-Maritimes. Nos félicitations* La Joyeuse. Comme nous l'avions annoncé, l'excel- lente Estudiantina La Joyeuse, a exécuté, hier soir, à la Mairie, devant un audi- toire de choix, les morceaux qu'elle joue- ra au concours de Turin, le i5 août pro- chain. Successivement, et avec unbrio reniar- quablç, un talent qui fait honneur, tant au sympathique M. Priotti, qu'à ses vail- lants artistes, on applaudit : 1. Allegro, X...; •>.. Andanle el Polonai- se (morceau de choix), Mczzacapo; t\. Mo- ment Musical (Imposé exécution), Schu- bert; /j. Murmure de laMer, Salvelli; f». Joseph, ouverture, (Imposé honneur), K. H. Méhnl; f>. Larmes d'Amour (valse), h. P. Chacun a emporté l'impression que l'Ks- tudiantina La Joyeuse est à la hauteur do sa tâche et que sa valeur artistique sera brillamment confirmée par le succès qu'elle obtiendra, sans nul doute, mi con- cours de Turin. Fête de la Saint-Pierre. La fête patronale de la Saint-Pierre sera célébrée par nos braves pêcheurs, ce soir, samedi, demain dimanche, lundi et mar- di, d'après le brillant programme que non? avon-t publié hier. Éréaeinent Commercial. Nous avons le plaisir d'apprendre qui: l'installation des Nouveaux Magasins " Au Confort Moderne " sis rue île Chàteaudun. 21, Cannes, (Ancienne Maison Hugues-Poi- rier) va Otre terminée. L'ouverture de ces Magasins aura lieu le 15 Septembre pro- chain. A cette occasion il sera donné une superbe Prime. Blessés en travaillant. Hier, nous avons relevé les accidents suivants parmi nos travailleurs: i° Gliij.'linuf Jean, manoeuvre, contu- sions à la main gauche, prise entre une corde et une poulie. 3° Girardt Constant, apprenti mécani- cien, coupure au petit iloijjt do la ni ain droite, par coup ôVcisaille. L'incapacité de- travail sera de i5à 3F) jours environ pour chacun de ces ou- vriers. Musique Municipale Dimanche, $o Juillet 1911. Kiosque des Allées à 8 II. ii-* il 11 snir. 1. Forward, allegro Dopplcr 2. Peter Schmoll, ouverture . Wébcr 3. Aida, fantaisie Verdi 4. Mazurka du ballet de la Source L. Delibes 5. Carmen, grande fantaisie . Bizet 6. Rondo, pour petite flûte. . J. Donjon M. Manne. ETAT-CIVIL du 28 juillet 191t. Naiviance. lïesson Elisa, Jeanne, Marguerite, rue de la Tour. Mariages. Néant. Décès. Damilan Joseph, Mathieu, 3 moi?. Oevillaine Marcel, Loui», Roger, la mois. AVIS &, COMMUNICATIONS Fête de la Saint-Darthétemy, à la Bocca, Les hommes mariés du quartier de la Bocca, faisant ou désirant faire partie de la fête, sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu, ce soir, samedi, 29 courant, au Café Pezzutti, à la Booca, à 8 heures £. Ordre du jour ; Nomination du Bureau; Questions diverses. La Mutuelle des Employés Municipaux. Ce soir, réunion de cette Société dans le local habituel. L'assemblée sera appelée à se prononcer sur des questions impor- tantes, notammnt sur celle des services médicaux et divers* Société Générale de l'Orphelinat des Sous-Agents et Ouvriers commissionnés des P.f.T. — Les membres de la Société sont priés d'assister à la réunion générale qui aura Tien demain, 3o juillet, à 3 heu- res, du soir, dans une salle de laMairie de Cannes. Ordre du jour : Compte-rendu financier timestriel; Question de propagande; Elec- tion des délégué?. Fêle de la Saint-Sauveur. — Les jeunes g-ens et hommes mariés désirant faire par- tie de In feto sont invités à la réunion de ce soir, samedi, Bar Launaz, au Pont- Romain. Pavement des cotisations. Estudhaniina « La Joyeuse ». Etant entièrement occupée à l'étude, en vue du concours de Turin, l'Estudiantina La Jo- yeuse, a renvoyé le tirage de sa tombola, nu dimanche 17 septembre prochain. •AVON du CONGO, 1 ;;™"s.?,;; stiii OANS LA RÉGION LL; CAN.NET GRAND CONCOURS DE BOULES Le grand concours de boules en bois, organisé jiar le* boulistes du Canne t, est définitivement fixé au i3 août et jours suivants, sous le patronage de la Munici- palité el deVEclaireur. i.âoo franc-; de prix y sont affectés; deux objets d'art seront attribués aux équipes faisant partie d'une société. Un prix sua roffert par YEclairenr. Le concours se fera par trîplette au lieu de quadrette, comme cela avait été pri- mitivement annoncé et il suffira de ga- gner une partie pour avoir droit à un prix. Concours de tir et de pointage. Les mise.'* sont fixées à 10 fr. 5o par Ui- plette. Les inscriptions sont reçues chez M. Pierre Bernard, trésorier, boujodrome Tivoli, au Cannet (A.-M.) Le nombre des séries est limité et pour en faciliter l'organisation, les joueurs sont priés île se faire inscrire le plus lot pos- sible; ils peuvent aussi se faire inscrire contre un mandat-poste de lasomme de 10 fr. 5o, par triplette, comme ci-dessus designé, à la même adresse, et par retour du courrier il leur en sera adressé un récépissé. Un Duel à mort CAR Félicien ISTa-cla. L'adjudant Clochard, du tS" eliasst.-urs, était, la terreur du quartier. Grand, sec le visage enflammé, de* yeux ronds, tou- jours en colère; le front bas, un de ces fronts une seule pensée semblait tra- vailler toujours à la même place. II n'avait qu'un ami, le brigadier- trompette Tringlard qui, avec lui, avait fait toutes les campagnes du Mexique. Ils se connaissaient depuis plus de quin- ze ans, avaient pris leurs brisquea ensem- ble et entre eux s'était cimentée une ami- tié qui était légndaire dans le régiment et dont on n'aurait pu trouver l'exemple qu'en mnnnl.uit à la plus h-autf antiqui- té. Ils n'étaient jamais île sortie l'un sans l'autre et alors c'étaient des parties 'de manille interminables qui ne s'arrêtaient. que pour rentrer a la caserne. Mais In jalousie veillait I Elle allait prendre sa revanche... Un cavalier de deuxième, classe, ré- pondant au nom de FouiLlard, qui avait fort à se plaindre, a tort ou a raison de la rigidité dans le service du « chien de quartier Clochard » avait juré de se ven- ger et comme c'était un ty.pe. malin, il prépara un tour de son cru qui devait mettre en éruption un volcan entre les deux inséparables et briser à jamais leur amitié, du moins le pensait-il. Tringlard possédait le cceur de la cui- sinière du major, belle personne, haute en couleur, ,l ( > nature heureuse; et depuis îles mois que durait leur idylle, pas un nuage n'avait passé sur leciel radieuv Ar leur- amours. Toutefois l'envie se dresasit dans l'om- bre, j Un dimanche matin, le vaguemestre re- mit une lettre à Tringlard, ce dont celui- ci était tout ému, car il ne reconnaissait pas l'écriture... d'ailleurs il ne recevait de « babillante » que d'un frère qui hani- tait le fond de la Bretagne, el cela deux fois par an. K Saperlipopette », fit-il en ae grat- tant l'oreille... qui peut bien m'écrire ?... c'est pas d'une femme... connais pas cette écriture... non... connais pas... qui se permet ?... Et comme les « pattes de mouche » étaient serrées, tortueuses, mal appliquées comme disait Tringlard, il ne pouvait les déchiffrer. Pensez-donc, ce vieux brave n'avait ja- mais pucesser d'être à peu près illettré. Il avait pourtant un mérite, celui d'ar- racher de sa trompette, des sons puissants et prolongés à faire pâlir d'envie l'ange du jugement dernier ou les assiégeants de Jéricho. Donc, pour se tirer d'embarras, il eut recours & son habituel interprète, un élè- ve musicien qui avait de l'instruction ce- lui-là. La lettre était courte, mais non signée . Monsieur le brigadier, Du coup Tringlard rebiffa ses moustih ches en pointe. « Vous êtes un brave garçon; Madc- « moiselle Julienne, la cuisinière du ma- « jor ne mérite pis votre confiance... elle H partage son coeur en deux... Tringlard pâlit et porta lamain à son cùlé pour y saisir son sabre absent et pourfendre un ennemi (nuisible. L'élève musicien continuait : « Elle en aime une autre... cet autre » n'est autre que votre, meilleur ami 3lon- « sieur l'adjudant Clochard. » Tringlard bondit comme un cerf blessé Qui m'écrit ça ? Ce n'est pas signé. Oh I si je le tenais ce moineau-là... comment savoir qu'il perche... regar- de mieux... ca doit être signé... Non... c'est anonyme... Anonyme... Anonyme... connais pas... C'est un inconnu, quoi 1 Tringlard s'effondra, en murmurant : Il faut que Clochard me fasse des excuses 1... il m'en fera ou on se battra... Je veux un duel... un duel à mort... lui un copain, me jouer un tour pareil., c'est pas Dieu possible.,, *** La nouvelle avait rempli le quartier, tout le monde souriait au passage de Tringlard et raillait son infortune. Des ri- res fusaient; dans les yeux pointait de la moquerie. Après tout, pensait le pauvre amoureux, on verra bien sur le terrain... mon heu- re sonnera... patience 1... Clochard, lui, nesavait rien... il était sorti le matin en vlTTe pour se faire raser. Quand il rentra tout frais, tout pom- ponné, les camarades de Tringlard le lui montrèrent du doigt : Reluque-moi l'adjudant, mon vieux! vois connut' il ^'est fait beau... ça y est... tu n'peux plus endouter... c'n'est pas son habitude d'ae faire racler l'épiderme en ville... il se bichonne pour Mademoi- selle Julienne... Et le pauvre Tringlard, buvait son ca- lice de honte et de tristesse jusqu'à la lie... * # * Le soir même, une rencontre fut déci- dée. Tringlard ne décolérait pas. Il n'élait bruit à la caserne et en ville que de son duel. Quand à Clochard, il restait, abasourdi sous ce coup imprévu. La mort dans l'âme, n'y comprenant rien, sur Tordre de ses supérieurs, il avait été obligé d'ac- cepter la rencontre. Les armes furent tirées au sort; ce fut le revolver d'ordonnance. Le lendemain matin, ils se trouvèrent sur le sable du préau des locaux discipli- naires. I,es voilà face à face... le torse nu... Le maître d'armes qui sait ce « qu'é- changer des balles enduel » veut dire, plaisante ferme avec le capitaine chargé de la haute dneclion du u tournoi ». Cependant i! reprend savoix d'autorité pour demander : Vous y êtes ?... à mon commande- ment 1... Un frisson glacial passe sur l'assistan- ce... Encore un instant de répit... le maître d'armes quitte son air solennel pour se rapprocher de Tringlard : Dites-moi, brigadier, avez-voua monnaie de deux franes... Je ne sais... —Il me faudrait deux pièces de vingt sous. Mais... oui... répondit le duelliste littéralement abasourdi... Bon... donira-les moi... voici une pière de. deux « balles ». Prestement alors, au milieu du silence qui suivit cette courte scène, il ordonna : En garde 1... et aussitôt il clama : « Feu ». Deux détonations retentiront: le* armes étaient chargées à blanc. Alors, d'un geste large, il éleva le bras et, montrant les deux pièces de vingt sous aux témoins qnï se tordaient de rire, il dit : Veuillez insérer, dans le proce*-verî>al t Deux » balles )> ont été échangées sans résultats ». NAfXA. Bachots Les baccalauréats, qui occupent l'opi- nion publique tous les ans au mois de juillet, nom valent d'amusantes réponses. L'autre jour, un professeur à la Sor- bonne, membre de l'Académie Française, il est le seul contait une réponse typique d'un candidat. Comme il lui demandait s'il avait lu les lettres de Mme de Sévigné, le candidat, fils de concierge, lui répondit froidement : Non, monsieur, je ne lis pas les let- tres des locataires I Un jour, au regretté professeur Ueh- hart, un candidat avouait que la plus no- ble conquête de l'homme c'était... la fem- me... Le plus fort, ajoutait le professeur Gebhardt, c'est qu'il fut reçu 1 Et Claretie conta quelque part que, ja- dis, un de ses parents répondit que If en ri IV fut assassiné par Gode.froy Cavaignac. Cavaignac pour Ravaillac 1 Mais oelui-là ne fut pas reçu. LA HERNIE Son véritable traitement par la Méthode A. GLAVERIE de Paris Pour être très répandue, la hernie n'est cependant pas une infirmité ordinaire, car les malades qu'elle affecte doivent non scukanent craindre les atteintes du mal, mais aussi les pièges que tendent à leur bonne foi nombre de faux spécialistes qui cherchent à écouler dan* le public leurs vieux appareils hors d'usage. Un traitement véritablement sérieux se juge- » ses résultats et chacun sait que, les Appareils imperméables et sans res- sort, inventés par le grand Spécialiste de Paris, M. A. CLAVERIE, et portes à leur plus haut point de perfectionnement par 3o années d'études et d'expériences, ont procuré à plu* d'un million de per- sonnes, sans douleur, sans gène, sans in- terruption de travail, le soulagement im- médiat et définitif de leur infirmité. D'ailleurs M. A. CLAVERIE visite no- tre contrée depuis de longues années, et sa personnalité et son honorabilité sont assez hautement connues pour qu'il aoit utile d'insister sur les éminentes qu;i!ii^ de ce Professionnel de premier ordre. Il sffit. que nous rappelions à ton* ceux qui souffrent <le Hernies, <le Déplace- ment des organes, des varices, n e . nue, c'est à lui seul qu'il* doivent accorder leur confiance. M. A. CLAVERIE, de passage dans notre contrée recevra de 9 h. à 5 h., à : ST-RAPHAËL, Vendredi, (\ août, Hôtel des Négociants. MCE, Mercredi 9 et Jeudi 10, Hôtel Mo- derne, (5i, Avenue de la Gare). CANNES, Vendredi u, Hôtel des Co- lon io*. H Traité de la Hernie », des « Varices » et des u Affections Abdominales »,con- seils et renseignements gratuits et dis- crètement, A.' CLAVERIE, ?M, Fau- bourg Saint-Martin, à Paris. BIBMObltlPIHE Tout ce qui touche à Napoléon excite une curiosité passionnée. L'oeuvre inédite que M. Frédéric Masson commence dans Les Annales expose les incidents qui pré- cédèrent la captivité de l'Empereur. Avant Sainte-Hélène : De l'Elysée au fsor- Ihumberland. C'est de l'histoire et c'est du drame; le douloureux spectacle de l'Ai- gle vaincu, se débattant entre les mains des chasseurs... Ce môme numéro donne la première partie du roman inédit de Jean Bertheroy, Les Chanteurs Florentins, vivante évocation de l'Italie du quinzième siècle... Il contient en outre, la suite des Etoiles en Voyage, les si amusants sou- venirs de J.-.Ï. Schurmann^ d&s articles d'Auguste Dorclûnn, Yvonne Sarcey, le Bonhomme Chrysale, les plus belles pages de Maurice Maindron, etc. On s'abonne aux bureaux des Annales, 5i, rue Saint-Geo:fjes, Paris, et dans tous les bureaux de poste . 10 francs par an (étranger : i5 francs). Le numéro : :>5 centimes. •» * * Le numéro du Journal de l'Université du i5 juillet, publie quelques:iincs des plus helles conférences faites rue Saint- Georges : l'admirable leçon de Jean Bi- chepin sur Phèdre et Alceste, et, comme contraste, la désopilante causerie de Tris- tan Bernard sur La Caricature. Les con- férences de Daniel Lesueur et de Julien Tiersot, sur le Roman et La Chanson po- pulaires, complètent ce- numéro. I-e numéro : 60 centimes. Abonne- ments : l'année,scolaire (a5 numéros), 10 francs (étranger : i5francs), 5i, rue M Georges, Paris. BULLETIN FINANCIEB Ce 27 juillet IOI 1. La bourse se présente aujourd'hui en meilleures dispositions et l'on constate une légère amélioration dans la plupart des groupes. Il est à remarquer que ht situation ex- térieure e*t encore envisagée avec pessi- misme par la peu nombreuse clientèle qui continue ;\ travailler. En fait notre marché laisse beaucoup a désirer et il en sera probablement de même tant qu'une solution convenable n aura pas ététrouvée à laquestion ma- rocaine. Notre Rente 3 % est mieux traitée à 94.3a. L'Extérieure gagne par 30 à o.3.5o. Les Fonds Russes sont en progrès im- portant. Le Consolide est à 97.'J5 contre 96.60, le 3 % 1891 à 82.80 gagne près d'un demi-point. Lo 190C reste station^ naire à io3.5o. Les valeurs de traction sont plus lour- des. Métropolitain à 629; Nord-Sud261. Le groupe russe est en reprise : la. Briansk à 465; laSosnowice à i48o. Le Rio regagne le cours de 1700 et finit à 1710. En Banque oncat également mieux. La Maltzof reprend à 2162, le PJa- tine à 725. Le groupe des Mines d'or est toujours un peu lourd. Diamantifères calmes : Beers 457.50; Jagersfontein 192. Des transactions suivies ont eu lieu sur les actions de la Caisse HypothécaireAr- gentine à 5if).5o et sur les obligations à l pour cent à 467.50. Possédant la to- talité de? actions de la « Caja de Gredito Hipotécario », la Caisse Hypothécaire, Société Française, s'assure le bénéfice des privilèges spéciaux conférés à cette insti- tution nationale, qui n'est rien moins qu'un Crédit Foncier Privilégié. Excellente tenue à i38 des actions de préférence Ch. Drecoll Ltd, qui paraissent devoir s'acheminer promptement vers de» cours supérieurs. La façon dont se déve- loppe le chiffre d'affaires de la Société fait espérer eneffet, que le dividende fixé à 12 frs, par action, pour les trois derniè- res années, pourra être augmenté pour l'exercice en cours, sur la base des cours actuels, le revenu est donc très rémunéra- leur. L'Informateur Financier, 16, me Drouot, Paris. «ItAND HOTfL mTHtM.TIOML, ll.ru.nuihaumunt. p r a. d(> | a B»MM« Mr,l.,,,.. „„.„.„, lt .,, wl PARIS . T.Ç.»r b.l». rr.pri.uir. BANQUES RECOMMAIDEIg Comptoir National d'Escompte de Fuit Société Anonyme ao Capilal de .00 .liïiïi. entièrement ver.éi. — 58, rue d'Antibe. i 1 ."""" 1 ,- Change. _ Avance, .1, 1»,.,. _ raiement de coupon.. Ordre* de bonne lu P»t. de titre.. _ Location de co»re.-for<. 1 G .... J ' """ 91 Banque Populaire de Cannei ">• "" Je ta Gare. - Change, Eicon.pt. L.lli.. de Crédit.- Compte, de chique, t intérl!..— Ordrw de BoarM. aiM.- CREDIT LYONNAIS 3. rut d'Antibti. Banque. Change. Bo Bureau spécial pour les EtraQB«i D«p0t» de fond« i vue BONS A KCHKANCE e 3 mol. i 9 moi, , % ; de 6 moi, k ,, .nt. !- ilvcment i % ; àun an et aa-dtli t %. OBJETS FUNERAIRES Plantu itirillié» - Fleuri trtlficlillu maison OI^IVB Rue du Chemin de Fir MftUon Gaxau Cierges Travaux snr Ooamilli PRIX MODÉRÉS un LE CEI.fîRItE RÊGEHERATEDR DES CHEVEDI Rend aux cheveux grisleurcouleuret beauté naturelles Supprime les pelli- cules et arrête la chute des cheveux. SE RECOlItlDE NI) 30 ARS DE SUCCÈSET UKEÏEITETOUJOUIS CROISSAITE. prospectus sur demande 28. Rued'KriKklen. PAJUS Fnvoi !,-„„ ENTREPOT EN VENTE! PARTOUT EXIOEZ>«rh, H.,con, I; moUKO YÂ L WIKDSOK Dépositaire: CHOUROT. coiffeur-par/nminr **, ••* d'Aiatlb... «1 CAKNBHM4l FABRIQUE DM COURONNES ARTICLES FUNÉRAIRES 18, Rua de Ch&teaadun, 18 MAISON DECONPIANCK ANTOINE JEAN Grand AsMrtlnuit 4* CoirotiM •• p*rtol •t tu métal. Couroatnti an fUiri artlfltUfc. l«i. FiauliU» » tout gcorai — L* MUSM « chira* <U livrer de »Q1U, I,U 4«.ai.l« B'imporU <ntl article. a 4M GRESHAK) ^:TJ,iïX: £tis:,etn H54, Ruada ProT*Dc*,)0, à Farta, dên» m»M ASSURANCE ^LACEMENT B V l l U n î -^olllt*01 en oai de rie nnj ponJS ITAQEFE,i;RETRAIT Na|U..'wunr.inic>n»ull.r lu Tutti sds2o/ L< Gérant : 1. 1WC*. Sociét* Anonyme d"Imprim«rin tt Journaux du Littoral. Société au MpitaJ de afa.ooo franc», ai. m< Hoche, Ctaatt.

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Vianay, architecte, commi^am- onque*:teur, dirigera cette enquête.

3° Demande de M. Galfré Michel, lai-tier à Cannes, en vue d'obtenir l'autori-sation d'établir une vacherie à Cannes,quartier du Riou, au Pont-Romain. L en-quête sera dirige par M. Laurent Vianay,architecte, commissaire enquêteur et dure-ra du 1" au 8 août IQI I .

4° Demande de M. Joseph Galfré, lai-tier à Cannes, en vue d'obtenir l'autori-sation d'établir une vacherie à Cannes,route de Grasse. I/enquete sera dirigée parM. Laurent Vianay, architecte, et dureradu i*r a" 8 août 1911.

5° Demande de M. Giraudo Antoine, lai-tier à Cannes en vue d'obtenir l'autorisa-tion d'établir une, vacherie au quartier duvallon Provençal. L'enquête sera dirige.'par M. Laurent Vianay, architecte, et du-rera du ipr au 8 août 1911.

Le Petit Saint-Cassien.C'est demain dimanche, que les habi-

tants de la Plaine de Laval célébrerontleur fête dite le Petit Saint-Cassien. II yaura foule autour de la chapelle du vieilermitage. Le matin et l'après-midi, con-cours divers et jeu de boules. Grand bal.

A minuit farandole d'adieu.

Yachting.Les séries de k m. 5o et 5 m. (régle-

mentation de voilure) qui devaient courirles épreuves de la coupe de leur «eriele.So courant, dans les régales organiséespar le Club Nauligue de la Croisette (sec-tion des Régates Cannoise*) sont infor-mées qu'elles courront ces épreuves à unedate ultérieure, a cause de la fêle de la.Saint-Pierre, qui a lieu le même jour, et('ont les mêmes séries y figurent.

Distinctions honorifiques.Par décisoii du ministre du Travail,

parue hier, à l'Officiel, des distinctionshonorifiques ont été décernées, au litre de.la Mutualité, à ceux de nos concitoyens,dont les noms suivent :

Médaille de bronze : M. Louis Gioaimi.président de la Société de secours mutuels•de Cannes.

Mentions Honorables : MM. Marius lîas-tidon, trésorier-adjoint de la Société de*Médaillés militaires de Cannes; ErnestChaurand, trésorier de la Société de se-cours mutuels de Cannes; docteur GabrielGuizol, membre honoraire de la Socii'tt'de l'Union Fraternelle des Vétérans d<*toutes armes de Cannes; Jacques Sinibal->di, président de l'Union Fraternelle desVétérans de toutes' armes de Cannes et Al-lavena Honoré, facteur des P.T.T. à Can-nes, délégué do l'Union des Sous-Agentsvies Alpes-Maritimes.

Nos félicitations*

La Joyeuse.Comme nous l'avions annoncé, l'excel-

lente Estudiantina La Joyeuse, a exécuté,hier soir, à la Mairie, devant un audi-toire de choix, les morceaux qu'elle joue-ra au concours de Turin, le i5 août pro-chain.

Successivement, et avec un brio reniar-quablç, un talent qui fait honneur, tantau sympathique M. Priotti, qu'à ses vail-lants artistes, on applaudit :

1. Allegro, X...; •>.. Andanle el Polonai-se (morceau de choix), Mczzacapo; t\. Mo-ment Musical (Imposé exécution), Schu-bert; /j. Murmure de la Mer, Salvelli; f».Joseph, ouverture, (Imposé honneur), K.H. Méhnl; f>. Larmes d'Amour (valse), h.P.

Chacun a emporté l'impression que l'Ks-tudiantina La Joyeuse est à la hauteur dosa tâche et que sa valeur artistique serabrillamment confirmée par le succèsqu'elle obtiendra, sans nul doute, mi con-cours de Turin.

Fête de la Saint-Pierre.La fête patronale de la Saint-Pierre sera

célébrée par nos braves pêcheurs, ce soir,samedi, demain dimanche, lundi et mar-di, d'après le brillant programme quenon? avon-t publié hier.

Éréaeinent Commercial.Nous avons le plaisir d'apprendre qui:

l'installation des Nouveaux Magasins " AuConfort Moderne " sis rue île Chàteaudun.21, Cannes, (Ancienne Maison Hugues-Poi-rier) va Otre terminée. L'ouverture de cesMagasins aura lieu le 15 Septembre pro-chain. A cette occasion il sera donné unesuperbe Prime.

Blessés en travaillant.Hier, nous avons relevé les accidents

suivants parmi nos travailleurs:i° Gliij.'linuf Jean, manœuvre, contu-

sions à la main gauche, prise entre unecorde et une poulie.

3° Girardt Constant, apprenti mécani-cien, coupure au petit iloijjt do la ni a indroite, par coup ôV cisaille.

L'incapacité de- travail sera de i5 à 3F)jours environ pour chacun de ces ou-vriers.

Musique MunicipaleDimanche, $o Juillet 1911. Kiosque des

Allées à 8 II. ii-* il 11 snir.1. Forward, allegro Dopplcr2. Peter Schmoll, ouverture . Wébcr3. Aida, fantaisie Verdi4. Mazurka du ballet de la

Source L. Delibes5. Carmen, grande fantaisie . Bizet6. Rondo, pour petite flûte. . J. Donjon

M. Manne.

ETAT-CIVIL du 28 juillet 191t.Naiviance. — lïesson Elisa, Jeanne,

Marguerite, rue de la Tour.Mariages. — Néant.Décès. — Damilan Joseph, Mathieu, 3

moi?.Oevillaine Marcel, Loui», Roger, la

mois.

AVIS &, COMMUNICATIONSFête de la Saint-Darthétemy, à la Bocca,

— Les hommes mariés du quartier de laBocca, faisant ou désirant faire partie dela fête, sont priés d'assister à la réunionqui aura lieu, ce soir, samedi, 29 courant,au Café Pezzutti, à la Booca, à 8 heures £.

Ordre du jour ; Nomination du Bureau;Questions diverses.

La Mutuelle des Employés Municipaux.— Ce soir, réunion de cette Société dansle local habituel. L'assemblée sera appeléeà se prononcer sur des questions impor-tantes, notammnt sur celle des servicesmédicaux et divers*

Société Générale de l'Orphelinat desSous-Agents et Ouvriers commissionnésdes P.f.T. — Les membres de la Sociétésont priés d'assister à la réunion généralequi aura Tien demain, 3o juillet, à 3 heu-res, du soir, dans une salle de la Mairiede Cannes.

Ordre du jour : Compte-rendu financiertimestriel; Question de propagande; Elec-tion des délégué?.

Fêle de la Saint-Sauveur. — Les jeunesg-ens et hommes mariés désirant faire par-tie de In feto sont invités à la réunionde ce soir, samedi, Bar Launaz, au Pont-Romain. Pavement des cotisations.

Estudhaniina « La Joyeuse ». — Etantentièrement occupée à l'étude, en vue duconcours de Turin, l'Estudiantina La Jo-yeuse, a renvoyé le tirage de sa tombola,nu dimanche 17 septembre prochain.

• A V O N du CONGO,1;;™"s.?,;;stiii

OANS LA RÉGIONLL; CAN.NET

GRAND CONCOURS DE BOULESLe grand concours de boules en bois,

organisé jiar le* boulistes du Canne t, estdéfinitivement fixé au i3 août et jourssuivants, sous le patronage de la Munici-palité el de VEclaireur.

i.âoo franc-; de prix y sont affectés;deux objets d'art seront attribués auxéquipes faisant partie d'une société. Unprix sua roffert par YEclairenr.

Le concours se fera par trîplette au lieude quadrette, comme cela avait été pri-mitivement annoncé et il suffira de ga-gner une partie pour avoir droit à unprix. Concours de tir et de pointage.

Les mise.'* sont fixées à 10 fr. 5o par Ui-plette.

Les inscriptions sont reçues chez M.Pierre Bernard, trésorier, boujodromeTivoli, au Cannet (A.-M.)

Le nombre des séries est limité et pouren faciliter l'organisation, les joueurs sontpriés île se faire inscrire le plus lot pos-sible; ils peuvent aussi se faire inscrirecontre un mandat-poste de la somme de10 fr. 5o, par triplette, comme ci-dessusdesigné, à la même adresse, et par retourdu courrier il leur en sera adressé unrécépissé.

Un Duel à mortCAR

F é l i c i e n ISTa-cla.

L'adjudant Clochard, du tS" eliasst.-urs,était, la terreur du quartier. Grand, secle visage enflammé, de* yeux ronds, tou-jours en colère; le front bas, un de cesfronts où une seule pensée semblait tra-vailler toujours à la même place.

II n'avait qu'un ami, le brigadier-trompette Tringlard qui, avec lui, avaitfait toutes les campagnes du Mexique.

Ils se connaissaient depuis plus de quin-ze ans, avaient pris leurs brisquea ensem-ble et entre eux s'était cimentée une ami-tié qui était légndaire dans le régiment etdont on n'aurait pu trouver l'exemplequ'en mnnnl.uit à la plus h-autf antiqui-té.

Ils n'étaient jamais île sortie l'un sansl'autre et alors c'étaient des parties 'demanille interminables qui ne s'arrêtaient.que pour rentrer a la caserne.

Mais In jalousie veillait I Elle allaitprendre sa revanche...

Un cavalier de deuxième, classe, ré-pondant au nom de FouiLlard, qui avaitfort à se plaindre, a tort ou a raison dela rigidité dans le service du « chien dequartier Clochard » avait juré de se ven-ger et comme c'était un ty.pe. malin, ilprépara un tour de son cru qui devaitmettre en éruption un volcan entre lesdeux inséparables et briser à jamais leuramitié, du moins le pensait-il.

Tringlard possédait le cceur de la cui-sinière du major, belle personne, hauteen couleur, ,l(> nature heureuse; et depuisîles mois que durait leur idylle, pas unnuage n'avait passé sur le ciel radieuv Arleur- amours.

Toutefois l'envie se dresasit dans l'om-bre, j

Un dimanche matin, le vaguemestre re-mit une lettre à Tringlard, ce dont celui-ci était tout ému, car il ne reconnaissaitpas l'écriture... d'ailleurs il ne recevait de« babillante » que d'un frère qui hani-tait le fond de la Bretagne, el cela deuxfois par an.

— K Saperlipopette », fit-il en ae grat-tant l'oreille... qui peut bien m'écrire ?...c'est pas d'une femme... connais pas cetteécriture... non... connais pas. . . qui sepermet ? . . . „

Et comme les « pattes de mouche »étaient serrées, tortueuses, mal appliquéescomme disait Tringlard, il ne pouvait lesdéchiffrer.

Pensez-donc, ce vieux brave n'avait ja-mais pu cesser d'être à peu près illettré.

Il avait pourtant un mérite, celui d'ar-racher de sa trompette, des sons puissantset prolongés à faire pâlir d'envie l'ange dujugement dernier ou les assiégeants deJéricho.

Donc, pour se tirer d'embarras, il eutrecours & son habituel interprète, un élè-ve musicien qui avait de l'instruction ce-lui-là.

La lettre était courte, mais non signée .Monsieur le brigadier,

Du coup Tringlard rebiffa ses moustihches en pointe.

« Vous êtes un brave garçon; Madc-« moiselle Julienne, la cuisinière du ma-« jor ne mérite pis votre confiance... elleH partage son cœur en deux...

Tringlard pâlit et porta la main à soncùlé pour y saisir son sabre absent etpourfendre un ennemi (nuisible.

L'élève musicien continuait :« Elle en aime une autre... cet autre

» n'est autre que votre, meilleur ami 3lon-« sieur l'adjudant Clochard. »

Tringlard bondit comme un cerf blessé— Qui m'écrit ça ?— Ce n'est pas signé.— Oh I si je le tenais ce moineau-là...

comment savoir où qu'il perche... regar-de mieux... ca doit être signé...

— Non... c'est anonyme...— Anonyme... Anonyme... connais

pas. . .— C'est un inconnu, quoi 1Tringlard s'effondra, en murmurant :— Il faut que Clochard me fasse des

excuses 1... il m'en fera ou on se battra...Je veux un duel... un duel à mort... luiun copain, me jouer un tour pareil.,c'est pas Dieu possible.,,

* * *

La nouvelle avait rempli le quartier,tout le monde souriait au passage deTringlard et raillait son infortune. Des ri-res fusaient; dans les yeux pointait de lamoquerie.

Après tout, pensait le pauvre amoureux,on verra bien sur le terrain... mon heu-re sonnera... patience 1...

Clochard, lui, ne savait rien... il étaitsorti le matin en vlTTe pour se faire raser.

Quand il rentra tout frais, tout pom-ponné, les camarades de Tringlard le luimontrèrent du doigt :

— Reluque-moi l'adjudant, mon vieux!vois connut' il ̂ 'est fait beau... ça y est...tu n'peux plus en douter... c'n'est passon habitude d'ae faire racler l'épidermeen ville... il se bichonne pour Mademoi-selle Julienne...

Et le pauvre Tringlard, buvait son ca-lice de honte et de tristesse jusqu'à la lie...

* # *

Le soir même, une rencontre fut déci-dée.

Tringlard ne décolérait pas.Il n'élait bruit à la caserne et en ville

que de son duel.Quand à Clochard, il restait, abasourdi

sous ce coup imprévu. — La mort dansl'âme, n'y comprenant rien, sur Tordrede ses supérieurs, il avait été obligé d'ac-cepter la rencontre.

Les armes furent tirées au sort; ce futle revolver d'ordonnance.

Le lendemain matin, ils se trouvèrentsur le sable du préau des locaux discipli-naires.

I,es voilà face à face... le torse nu...Le maître d'armes qui sait ce « qu'é-

changer des balles en duel » veut dire,plaisante ferme avec le capitaine chargéde la haute dneclion du u tournoi ».

Cependant i! reprend sa voix d'autoritépour demander :

— Vous y êtes ?... à mon commande-ment 1...

Un frisson glacial passe sur l'assistan-ce...

Encore un instant de répit... le maîtred'armes quitte son air solennel pour serapprocher de Tringlard :

— Dites-moi, brigadier, avez-voua fômonnaie de deux franes...

— Je ne sais...—Il me faudrait deux pièces de vingt

sous.— Mais... oui... répondit le duelliste

littéralement abasourdi...— Bon... donira-les moi... voici une

pière de. deux « balles ».Prestement alors, au milieu du silence

qui suivit cette courte scène, il ordonna :— En garde 1... et aussitôt il clama :

« Feu ».Deux détonations retentiront: le* armes

étaient chargées à blanc.Alors, d'un geste large, il éleva le bras

et, montrant les deux pièces de vingt sousaux témoins qnï se tordaient de rire, ildit :

Veuillez insérer, dans le proce*-verî>al tDeux » balles )> ont été échangées

sans résultats ».NAfXA.

BachotsLes baccalauréats, qui occupent l'opi-

nion publique tous les ans au mois dejuillet, nom valent d'amusantes réponses.

L'autre jour, un professeur à la Sor-bonne, membre de l'Académie Française,— il est le seul — contait une réponsetypique d'un candidat.

Comme il lui demandait s'il avait lu leslettres de Mme de Sévigné, le candidat,fils de concierge, lui répondit froidement :

— Non, monsieur, je ne lis pas les let-tres des locataires I

Un jour, au regretté professeur Ueh-hart, un candidat avouait que la plus no-ble conquête de l'homme c'était... la fem-me...

Le plus fort, ajoutait le professeurGebhardt, c'est qu'il fut reçu 1

Et Claretie conta quelque part que, ja-dis, un de ses parents répondit que If en riIV fut assassiné par Gode.froy Cavaignac.

Cavaignac pour Ravaillac 1Mais oelui-là ne fut pas reçu.

LA HERNIESon véritable traitement

par la Méthode A. GLAVERIE de Paris

Pour être très répandue, la hernie n'estcependant pas une infirmité ordinaire,car les malades qu'elle affecte doivent nonscukanent craindre les atteintes du mal,mais aussi les pièges que tendent à leurbonne foi nombre de faux spécialistes quicherchent à écouler dan* le public leursvieux appareils hors d'usage.

Un traitement véritablement sérieuxse juge- » ses résultats et chacun sait que,les Appareils imperméables et sans res-sort, inventés par le grand Spécialiste deParis, M. A. CLAVERIE, et portes àleur plus haut point de perfectionnementpar 3o années d'études et d'expériences,ont procuré à plu* d'un million de per-sonnes, sans douleur, sans gène, sans in-terruption de travail, le soulagement im-médiat et définitif de leur infirmité.

D'ailleurs M. A. CLAVERIE visite no-tre contrée depuis de longues années, etsa personnalité et son honorabilité sontassez hautement connues pour qu'il aoitutile d'insister sur les éminentes qu;i!ii^de ce Professionnel de premier ordre.

Il sffit. que nous rappelions à ton* ceuxqui souffrent <le Hernies, <le Déplace-m e n t des organes , des varices, n e . nue,c'est à lui seul qu'il* doivent accorder leurconfiance.

M. A. CLAVERIE, de passage dansnotre contrée recevra de 9 h. à 5 h. , à :

ST-RAPHAËL, Vendredi, (\ août, Hôteldes Négociants.

MCE, Mercredi 9 et Jeudi 10, Hôtel Mo-derne, (5i , Avenue de la Gare).

CANNES, Vendredi u , Hôtel des Co-lon io*.H Traité de la Hernie », des « Varices »

et des u Affections Abdominales »,con-seils et renseignements gratuits et dis-crètement, A.' CLAVERIE, ?M, Fau-bourg Saint-Martin, à Paris.

BIBMObltlPIHETout ce qui touche à Napoléon excite

une curiosité passionnée. L'œuvre inéditeque M. Frédéric Masson commence dansLes Annales expose les incidents qui pré-cédèrent la captivité de l'Empereur.Avant Sainte-Hélène : De l'Elysée au fsor-Ihumberland. C'est de l'histoire et c'estdu drame; le douloureux spectacle de l'Ai-gle vaincu, se débattant entre les mainsdes chasseurs... Ce môme numéro donnela première partie du roman inédit deJean Bertheroy, Les Chanteurs Florentins,vivante évocation de l'Italie du quinzièmesiècle... Il contient en outre, la suite desEtoiles en Voyage, les si amusants sou-venirs de J.-.Ï. Schurmann^ d&s articlesd'Auguste Dorclûnn, Yvonne Sarcey, leBonhomme Chrysale, les plus belles pagesde Maurice Maindron, etc.

On s'abonne aux bureaux des Annales,5i, rue Saint-Geo:fjes, Paris, et dans tousles bureaux de poste . 10 francs par an(étranger : i5 francs). Le numéro : :>5centimes.

•» * *

Le numéro du Journal de l'Universitédu i5 juillet, publie quelques:iincs desplus helles conférences faites rue Saint-Georges : l'admirable leçon de Jean Bi-chepin sur Phèdre et Alceste, et, commecontraste, la désopilante causerie de Tris-tan Bernard sur La Caricature. Les con-férences de Daniel Lesueur et de JulienTiersot, sur le Roman et La Chanson po-pulaires, complètent ce- numéro.

I-e numéro : 60 centimes. Abonne-ments : l'année,scolaire (a5 numéros), 10francs (étranger : i5 francs), 5i, rue MGeorges, Paris.

BULLETIN FINANCIEB

Ce 27 juillet IOI 1.La bourse se présente aujourd'hui en

meilleures dispositions et l'on constateune légère amélioration dans la plupartdes groupes.

Il est à remarquer que ht situation ex-térieure e*t encore envisagée avec pessi-misme par la peu nombreuse clientèle quicontinue ;\ travailler.

En fait notre marché laisse beaucoupa désirer et il en sera probablement demême tant qu'une solution convenablen aura pas été trouvée à la question ma-rocaine.

Notre Rente 3 % est mieux traitée à94.3a. L'Extérieure gagne par 30 à o.3.5o.

Les Fonds Russes sont en progrès im-portant. Le Consolide est à 97.'J5 contre96.60, le 3 % 1891 à 82.80 gagne près •d'un demi-point. Lo 190C reste station^naire à io3.5o.

Les valeurs de traction sont plus lour-des. Métropolitain à 629; Nord-Sud 261.

Le groupe russe est en reprise : la.Briansk à 465; la Sosnowice à i48o.

Le Rio regagne le cours de 1700 et finità 1710. En Banque on cat égalementmieux. La Maltzof reprend à 2162, le PJa-tine à 725.

Le groupe des Mines d'or est toujoursun peu lourd. Diamantifères calmes : dôBeers 457.50; Jagersfontein 192.

Des transactions suivies ont eu lieu surles actions de la Caisse Hypothécaire Ar-gentine à 5if).5o et sur les obligationsà l pour cent à 467.50. Possédant la to-talité de? actions de la « Caja de GreditoHipotécario », la Caisse Hypothécaire,Société Française, s'assure le bénéfice desprivilèges spéciaux conférés à cette insti-tution nationale, qui n'est rien moinsqu'un Crédit Foncier Privilégié.

Excellente tenue à i38 des actions depréférence Ch. Drecoll Ltd, qui paraissentdevoir s'acheminer promptement vers de»cours supérieurs. La façon dont se déve-loppe le chiffre d'affaires de la Société faitespérer en effet, que le dividende fixé à12 frs, par action, pour les trois derniè-res années, pourra être augmenté pourl'exercice en cours, sur la base des coursactuels, le revenu est donc très rémunéra-leur.

L'Informateur Financier,16, me Drouot, Paris.

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